Pathologie Beton
Pathologie Beton
Pathologie Beton
BUT
Loïc Morvan
1
Pathologie Béton Armé
Contenu
1 Principe de fonctionnement du béton armé ......................................................... 5
1.1 Généralités .................................................................................................... 5
1.2 L’adhérence acier-béton ................................................................................ 5
1.3 Comportement, modélisation et adaptation du béton armé ........................... 6
Redistribution des moments.................................................................... 6
Principe de fonctionnement des éléments en flexion .............................. 7
2 Materiaux – modelisation du comportement ........................................................ 8
2.1 Armatures ...................................................................................................... 8
Définition ................................................................................................. 8
Caractéristiques mécaniques .................................................................. 8
2.2 Béton ........................................................................................................... 11
Généralités............................................................................................ 11
Composition courante ........................................................................... 11
Résistances mécaniques ...................................................................... 12
Déformations du béton – Incidence sur le béton armé .......................... 13
Retrait ................................................................................................... 13
Variations de température ..................................................................... 14
Déformations instantanées ................................................................... 15
Déformations lentes sous charges de longue durée : le fluage............. 15
Déformations transversales – Coefficient de Poisson ........................... 17
3 Actions et sollicitations ...................................................................................... 18
3.1 Actions......................................................................................................... 18
Charges permanentes .......................................................................... 18
Charges d’exploitation .......................................................................... 18
Actions climatiques ............................................................................... 18
Actions accidentelles ............................................................................ 19
3.2 Valeurs caractéristiques des actions variables ............................................ 19
3.3 Combinaison d’actions ................................................................................ 19
États Limites Ultimes (ELU) .................................................................. 20
Sollicitations de calcul vis-à-vis des états limites de service ................. 20
Simplifications pour les dispositions de chargement pour les bâtiments 21
3.4 Calcul des sollicitations ............................................................................... 21
4 Classes d’exposition en fonction de l’environnement ........................................ 22
2
Pathologie Béton Armé
3
Pathologie Béton Armé
4
Pathologie Béton Armé
Notons que la modélisation retenue néglige la participation du béton tendu dans les
calculs de résistance des sections. La simple localisation des zones comprimées et
des zones tendues va donc indiquer au concepteur les endroits où on doit s’attendre
à trouver plus de barres d’acier qu’à d’autres.
5
Pathologie Béton Armé
Sur la figure, on réalise que l’addition des diagrammes de mise en traction des deux
armatures donne une constante correspondant à une capacité invariable de
transmettre l’effort de traction d’une barre à l’autre, malgré la discontinuité d’acier, et
ce grâce au recouvrement.
6
Pathologie Béton Armé
7
Pathologie Béton Armé
2 MATERIAUX – MODELISATION DU
COMPORTEMENT
2.1 Armatures
Définition
Aciers en barres laminés à chaud sous forme de :
• ronds lisses bruts de laminage ;
• barres à haute adhérence à surface latérale munie de nervures obliques
régulièrement espacées (barres HA).
Figure 6 - Barre HA
Treillis soudés obtenus par assemblage de barres ou de fils, lisses ou HA, en mailles
carrées ou rectangulaires, avec soudage électrique en usine de chaque point de
croisement.
Les propriétés de ces produits sont définies par la norme EN 10080.
Une barre HA ou un fil HA est caractérisé par un diamètre nominal, désigné par Φ.
Caractéristiques mécaniques
Les principales caractéristiques sont :
• la limite d’élasticité caractéristique en traction : fyk compris entre 400 et 600
MPa ;
• la classe de ductilité des aciers ;
• la densité : 7 850 kg/m3 = 78,5 kN/m3.
8
Pathologie Béton Armé
Classes de ductilité :
• Classe A = ductilité normale (les nervures sont inclinées dans le même sens
de part et d’autre de l’axe de la barre)
• Classe B = haute ductilité (l’inclinaison des nervures est contrariée de part et
d’autre de l’axe de la barre – nervures en arêtes de poisson)
• Classe C = très haute ductilité
On utilise couramment :
• des ronds lisses : 220 MPa ;
• des barres à haute adhérence (HA) :
o S 400 A, B ou C = 400 MPa ;
o S 500 B ou C = 500 MPa F 6 mm ;
o S 500 A = 500 MPa F < 6 mm ;
• des fils tréfilés laminés à froid et des treillis soudés formés de ces fils (TSHA) :
S 500 A = 500 MPa F < 6 mm.
9
Pathologie Béton Armé
10
Pathologie Béton Armé
2.2 Béton
Généralités
Le béton est un matériau constitué de ciment, d’eau, de granulats, et d’adjuvants
éventuels qui ont pour but de modifier certaines de ses caractéristiques physico-
chimiques.
La réaction chimique qui permet au béton de ciment de faire prise est assez lente : à
peine 75 % de la résistance mécanique finale au bout de 7 jours. La vitesse de
durcissement du béton peut cependant être affectée par la nature du ciment utilisé et
par la température du matériau lors de son durcissement.
On peut modifier la vitesse de prise en incorporant au béton frais des adjuvants ou
en utilisant un ciment prompt. D’autres adjuvants permettent de moduler certaines
propriétés physico-chimiques des bétons.
Les classes de résistance autorisées par la norme vont de 8 à 100 MPa pour la
résistance sur éprouvette cylindrique. Par exemple, la désignation C25/30 concerne
un béton (concrete en anglais, d’où la lettre C), de résistance caractéristique sur
cylindre 25 MPa et sur cube 30 MPa.
Composition courante
2.2.2.1 Ciment
Ciment Portland artificiel (sans ajouts (CPA CEM I) ; avec ajouts (CPJ CEM II/A))
2.2.2.2 Granulats
Grosseur maximale : dg = 15 à 25 mm (valeur la plus fréquente).
2.2.2.3 Eau
Dosage déterminé par une étude de composition du béton.
La quantité d’eau nécessaire à l’hydratation du ciment est égale au quart du poids de
celui-ci, soit environ 90 litres pour un dosage de 350 kg/m 3 (E/C = 0,25 : consistance
de terre humide).
Pour avoir un béton « maniable », cette quantité doit être doublée (environ 180 litres
: E/C = 0,50). Il en résulte qu’un mètre cube de béton contient environ 90 litres d’eau
libre non combinée.
11
Pathologie Béton Armé
Résistances mécaniques
Résistance caractéristique à la compression du béton :
Pour l’établissement d’un projet, le béton est défini par la valeur caractéristique
spécifiée (c’est-à-dire précisée par le marché ou le contrat) de sa résistance à la
compression à 28 jours notée fck et correspondant à une probabilité au plus égale à
5% de ne pas être atteinte.
Résistance à la traction :
2
fctm = 0,3 3√𝑓𝑐𝑘 (MPa) pour fck < 50 MPa ;
Classes de résistance
12
Pathologie Béton Armé
Retrait
Après coulage, une pièce de béton conservé à l’air tend à se raccourcir. Ceci est dû
à l’évaporation de l’eau non liée avec le ciment et peut entraîner des déformations de
l’ordre de 1,5.10-4 à 5.10-4 selon l’humidité de l’environnement. Ce phénomène
s’appelle le retrait.
Le retrait commence dès le 1er jour de la vie de la pièce en béton, et est achevé à
80% au bout de 2 ans. La principale conséquence du retrait est l’apparition de
contraintes internes de traction, dont la valeur peut parfois influer sur la fissuration.
Il existe des adjuvants permettant de limiter le retrait. Mais, il y a surtout des
dispositions constructives qui permettent de le limiter.
13
Pathologie Béton Armé
0,63
𝜎𝑐𝑠 = 𝑥𝐸𝑐,𝑒𝑓𝑓 . 𝜀𝑐𝑠 = 104 . = 6.3 𝑀𝑃𝑎 > 2.2 à 2.9 𝑀𝑃𝑎 = 𝑓𝑐𝑡𝑚
1000
Donc, si le retrait est gêné (mauvaise conception des coffrages, pièces coulées en
plusieurs phases avec retrait différentiel), des fissures sont inévitables.
Le retrait d’une pièce en béton armé est plus faible que celui de la même pièce non
armée. Si elle est librement dilatable, les armatures ont tendance à s’opposer au
retrait : elles se mettent en compression, tandis que le béton se met en traction.
Variations de température
Coefficient de dilatation thermique moyen :
𝛼𝜃 = 10−5 /°𝐶
En France, on admet une variation annuelle de température de -40 °C à +40 °C,
c’est-à-dire des dilatations thermiques de -4.10-4 à + 4.10-4 (soit pour une longueur de
100 m de -4 cm à + 4 cm).
𝜎𝜃 = 𝐸𝑐,𝑒𝑓𝑓 . 𝛼𝜃 ∆𝜃
𝜎𝜃 = 0.1 𝑀𝑃𝑎/°𝐶
14
Pathologie Béton Armé
Déformations instantanées
15
Pathologie Béton Armé
Figure 16 - Fluage
𝐸𝑐𝑚 (𝑡0 )
𝐸𝑐,𝑒𝑓𝑓 =
1 + 𝜑(∞, 𝑡0 )
16
Pathologie Béton Armé
∆𝑎
0.20 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟é
𝜗= 𝑎 𝜗={
∆𝑙 0 𝑏é𝑡𝑜𝑛 𝑓𝑖𝑠𝑠𝑢𝑟é
𝑙
17
Pathologie Béton Armé
3 ACTIONS ET SOLLICITATIONS
3.1 Actions
Il convient avant toute chose de faire le bilan exhaustif des actions exercées sur la
structure et de réaliser la « note d’hypothèses de charges » propre à la structure étudiée.
On distingue :
• Les charges permanentes ;
• Les charges d’exploitation ;
• Les actions climatiques ;
• Les actions accidentelles.
Charges permanentes
Charges d’exploitation
Lorsque les planchers sont soumis à des usages multiples, le calcul doit être fait avec la
catégorie la plus défavorable (effet des actions les plus élevées).
Actions climatiques
Entrent dans cette catégorie :
• Les charges dues à la neige définies par l’EC1-1-3 ;
• Les actions dues au vent définies par l’EC1-1-4 ;
• Les actions dues à la température définies par l’EC1-1-5.
18
Pathologie Béton Armé
Actions accidentelles
Entrent dans cette catégorie :
• Les actions du séisme définies par l’EC8 (voir cours de contreventement)
• Les actions du feu définies par l’EC1-2
• Les chocs…
19
Pathologie Béton Armé
20
Pathologie Béton Armé
Pour les éléments dont les conditions d’encastrement aux appuis ne peuvent être
définies avec précision, on peut évaluer les moments d’encastrement à des fractions,
choisies forfaitairement, des moments maximaux qui seraient supportés par la pièce
reposant sur appuis simples. C’est notamment le cas des dalles et des poutres
courantes de structures de bâtiments.
Dans certains cas, il convient de tenir compte des redistributions d’efforts dues à la
non-concordance du comportement des matériaux avec le modèle théorique adopté.
Celle-ci a le plus souvent pour cause les phénomènes de fissuration et de plasticité
du béton.
21
Pathologie Béton Armé
22
Pathologie Béton Armé
23
Pathologie Béton Armé
4.2 Enrobage
Définitions
On appelle enrobage la distance du nu d’une armature à l’arase de béton la plus
proche.
L’enrobage nominal doit être spécifié sur les plans
cnom = cmin + Dcdev
cmin : enrobage minimal ;
Dcdev : marge de tolérance
24
Pathologie Béton Armé
25
Pathologie Béton Armé
∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝛾 = 0 𝑚𝑚
∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑠𝑡 = 0 𝑚𝑚
∆𝑐𝑑𝑢𝑟,𝑎𝑑𝑑 = 0 𝑚𝑚
𝑐𝑚𝑖𝑛;𝑏
𝑐𝑚𝑖𝑛 = 𝑚𝑎𝑥 {𝑐𝑚𝑖𝑛;𝑑𝑢𝑟
10 𝑚𝑚
∆𝑐𝑑𝑒𝑣 = 10 𝑚𝑚
26
Pathologie Béton Armé
27
Pathologie Béton Armé
0
n dA = 0 par symétrie les contraintes s'annulent mutuellement
28
Pathologie Béton Armé
1 dN
= cela traduit que 0 est du signe contraire au sens d’accroissement
u dx
de N ( x ) , c’est à dire de x car
dN
0
dx
s’oppose au mouvement possible, comme une contrainte de frottement :
1 dN
=
u dx
Pour atteindre la variation de N ( x ) , il faut connaître l’expression de
5
FS
lbd
l b ,eq
lb,rqd 90 150
5 FS
150
FS
FS
l b ,eq l b ,eq
5
t 0,6 FS
l b ,eq
e) Longueur d'ancrage équivalente avec barre transversale soudée
29
Pathologie Béton Armé
30
Pathologie Béton Armé
6 EFFORT TRANCHANT
6.1 Expérimentation:
On distingue 3 types de ruptures :
• Une rupture pour les poutres sans armatures d’âme.
• Une rupture par insuffisance d’armatures d’âme.
• Une rupture par compression excessive des bielles de béton.
31
Pathologie Béton Armé
h d z
p
y
x
L = 10 z
L
p = 5 pz
2
L
−p
2 pL2
8
M
p Fcd p
M V h d z 0 ,9d F V h
td
32
Pathologie Béton Armé
Dans le cas d’une poutre sans armatures d’effort tranchant, les bielles partant des 2
appuis et la membrure comprimée forment une voûte de décharge sous-tendue par
les armatures longitudinales, lesquelles jouent le rôle de tirant et maintiennent
l’écartement des naissances de la voûte. Cet arc sous-tendu est une structure stable
qui repose sur les appuis d’extrémité.
Les éléments en béton armé sans armatures d’effort tranchant sont essentiellement
les dalles ainsi que des éléments secondaires (linteaux de portée inférieure à 2 m qui
ne contribuent pas de manière significative à la résistance et à la stabilité d'ensemble
de la structure.
membrure comprimée
33
Pathologie Béton Armé
Pour rigidifier ces panneaux, il faut placer 6 diagonales qui sont ici verticales, on les
appelle alors des montants.
Figure 31 - Treillis associé à la modélisation de la poutre en béton armé avec armatures d’effort
tranchant verticales.
Nous pouvons remplacer la poutre de longueur L par une poutre treillis de même
longueur modélisant plus finement le fonctionnement de celle-ci. Par symétrie de
géométrie et de chargement, nous n’avons représenté que la moitié du treillis. Les
charges réparties ont été remplacées par des forces ponctuelles équivalentes
appliquées aux nœuds. Le bras de levier z peut être approché : z = 0,9d (d = hauteur
utile de la poutre).
34
Pathologie Béton Armé
pz pz pz pz pz
1
pz
z 2
z = 45°
L
= 5z 5 pz
2
X
pz
Fcd
1
pz
z 2
Ftd
Fswd = 3 ,5 pz 5 pz
z
35
Pathologie Béton Armé
pz pz pz pz pz
1
pz
z 2
z =45°
L 5 pz
5z
2
5 pz
effort tranchant RDM 4 ,5 pz
charge uniformément répartie
3 ,5 pz
effort tranchant RDM
charges ponctuelles
2 ,5 pz
1,5 pz
0 ,5 pz
décalage de 0 ,5z
=45° =45°
5 pz
Fbd = 4 ,5 2 pz 6 ,364 pz
Figure 35 - calcul de la bielle
Cette bielle d’about est la plus sollicitée, il faut vérifier que la contrainte dans cette
bielle vérifie le critère de résistance du béton à la compression simple. On remarque
36
Pathologie Béton Armé
que la membrure inférieure doit reprendre un effort dont l’intensité est celle de
l’effort tranchant. Les armatures qui se prolongent sur l’appui de rive doivent être
dimensionnées pour reprendre cet effort et être ancrées sur l’appui le plus souvent
par des crochets.
A cadres, épingles,
étriers intérieurs
B cadre extérieur
37
Pathologie Béton Armé
L1 L2
L2
n1 = partie entière de L1 n2 = partie entière de
2
p
38
Pathologie Béton Armé
7 PATHOLOGIES
Extraits du cours de J.PERCHAT
7.1 Statique
Faire un bilan correct des actions susceptibles de s’exercer sur la construction afin
de ne pas en oublier :
• actions permanentes ;
• charges d’exploitation ;
• charges climatiques : neige, vent, éventuellement accumulation des eaux de
pluie ;
• actions de la température ;
• charges appliquées en cours d’exécution ;
• et, éventuellement, toute autre force ou action : poussée des terres, poussée
de matières ensilées, poussée de liquides, forces d’inertie d’organes en
mouvement, effets des séismes, tassements d’appui, etc.
Toutes les forces appliquées à une construction doivent être transmises depuis leur
point d’application jusqu’aux fondations.
Il faut étudier la stabilité dans les différentes phases d’exécution, certaines phases
provisoires pouvant être plus défavorables que la phase définitive.
39
Pathologie Béton Armé
7.2 Calculs
Hypothèses concernant les effets des déformations
D’une façon générale, il faut noter :
• la déformabilité importante de certains éléments en porte à faux ;
• la nécessité, dans les systèmes triangulés, de faire concourir les axes des
barres aux nœuds ou alors de tenir compte des moments de flexion souvent
importants qui résultent des excentricités.
40
Pathologie Béton Armé
7.3 Ferraillage
Suspension des charges mettant en traction l’âme des poutres
41
Pathologie Béton Armé
42
Pathologie Béton Armé
Opérations de ferraillage
Les épaisseurs d’enrobage doivent être respectées
Les conditions de cintrage des barres, les ancrages, les recouvrements doivent être
conformes aux indications des dessins.
Les armatures des éléments en porte à faux (balcons, auvents) doivent être placées
à la partie supérieure, et toutes les dispositions de calage (cavaliers supports)
doivent être prises pour qu’il en soit ainsi.
Prendre garde aux inversions de ferraillage possibles par le personnel de chantier,
des poteaux à armatures dissymétriques, des éléments en porte à faux.
Les barres qui doivent être pliées et dépliées doivent, en principe, être de nuance Fe
E 235.
Les cages d’armatures préfabriquées doivent être mises en place avec précautions,
en respectant le positionnement et l’intégrité des barres.
Opérations de bétonnage
Se méfier notamment :
• des compositions granulaires trop théoriques entraînant des difficultés, voire
des impossibilités de bétonnage ;
• des compositions granulaires irrégulières ;
• de l’excès d’eau et plus encore d’une quantité d’eau insuffisante ;
• de la ségrégation due à un excès de vibration ;
Opérations de décoffrage
Elles doivent être progressives et n’intervenir que lorsque le béton a acquis une
résistance suffisante, notamment par basse température (contrôle par éprouvettes
conservées sur le chantier, à proximité de l’ouvrage).
43
Pathologie Béton Armé
Effets du gel
Les basses températures retardent et peuvent même empêcher complètement la
prise et le durcissement des bétons.
Dans le premier cas, les bétons peuvent, après la période de froid, reprendre une
résistance quasi normale, mais il faut mener les opérations de décoffrage avec
prudence.
Dans le second cas, il faut envisager la démolition du béton non durci.
Il est cependant possible de bétonner par temps froid, moyennant certaines
précautions qui sont prises couramment (chauffage de l’eau, des granulats, coffrages
isothermes)
44
Pathologie Béton Armé
8 BIBLIOGRAPHIE :
Pratique de l’eurocode 2 - Jean Roux
LT « le Garros » AUCH Ch. ALBOUY
45
Pathologie Béton Armé
46