En Acadie Par Le Feu Et Par Le Fer Extrait
En Acadie Par Le Feu Et Par Le Fer Extrait
En Acadie Par Le Feu Et Par Le Fer Extrait
Léon Ville, dont tous les ouvrages, avidement lus par la jeunesse, ont été
couronnés par l’Académie Française et la Société d’Encouragement au bien, est
un émule de Fenimore Cooper, Mayne-Reid, Jules Verne, etc… Sa plume
alerte et la verve de son esprit tiennent constamment en haleine le lecteur et le
captivent de la première à la dernière page de son œuvre.
Et combien saine est cette distraction pour l’esprit et le cœur épris de
sentiments chevaleresques ! Ces lectures sont comme de la gymnastique morale
au grand air. Mettez sans crainte ces livres entre les mains de vos enfants. Vous
verrez de quelle façon ils formeront leur caractère et quel plaisir vous vous
procurerez à vous-mêmes, parents et maîtres, à voir vos jeunes lecteurs
dévorer littéralement ces excellentes publications illustrées.
Du même auteur
Ouvrages parus aux Éditions Saint-Remi (tous abondamment illustrés)
par
Léon VILLE,
LAURÉAT DE L’ACADÉMIE FRANÇAISE
Illustrations de
P. Monnin
Nouvelle édition
à partir de celle de Tolra, 1934
Éditions Saint-Remi
– 2020 –
Éditions Saint-Remi
BP 80 – 33410 Cadillac
05 56 76 73 38
www.saint-remi.fr
PRÉFACE
CHAPITRE PREMIER
Un judas irlandais.
Jack Bryson eût été moins joyeux, et surtout moins rassuré si,
possédant le don de double vue, comme certaines peuplades
12 PAR LE FEU ET PAR LE FER
Puis, fiévreusement :
— Tu avais raison, Bernard, le péril est grand. Pourvu que
j’arrive à temps aux Mines !… Les ordres du gouverneur sont
peut-être déjà partis… Ah ! malheur à Jack Bryson ! oui, malheur
à lui !
CHAPITRE II
QBernardleseutdeuxrépétéjeunes
UAND gens arrivèrent aux Mines, et que
à Antoine Michard ce qu’il avait appris
à Paul, l’honnête fermier eut une véritable crise d’indignation,
non contre Lawrence dont, en somme, il ignorait les projets, mais
à l’endroit de l’Irlandais, de ce Judas qui reniait à la fois sa patrie
et son Dieu ; car, pactiser avec l’Angleterre, c’était se faire
doublement renégat.
Comme, naturellement, Bernard ne pouvait songer à retourner
à Halifax après une absence aussi longue, il fut entendu qu’il
demeurerait à la ferme, où il retrouverait ainsi une famille.
Quelques jours après l’arrivée de l’orphelin à la ferme, la
période de brigandage commença, précédant le grand
dérangement1. Ce fut d’abord la saisie des armes de tous les
Français établis aux Mines.
Antoine Michard était encore tout étourdi de ce coup de force,
qu’il comprenait fort bien n’être qu’une précaution prise par
Lawrence pour obliger les colons à s’incliner sans résistance
lorsque sonnerait l’heure de la dispersion, quand il reçut la visite
de Jack Bryson, accompagné de son fils. Sa stupéfaction fut
tellement intense qu’il ne trouva d’abord rien à dire. Son fils et sa
Un geste, un pas en avant, et je vous fends à tous deux le crâne (page 20)
20 PAR LE FEU ET PAR LE FER
PRÉFACE ............................................................................................................5
CHAPITRE PREMIER UN JUDAS IRLANDAIS.................................................7
CHAPITRE II UNE DEMANDE EN MARIAGE..............................................17
CHAPITRE III LE DÉPART POUR SAINT-JEAN............................................28
CHAPITRE IV ARRESTATION DE MICHARD...............................................41
CHAPITRE V L’EMBARQUEMENT DES VICTIMES......................................51
CHAPITRE VI UN CORSAIRE GASCON. .......................................................60
CHAPITRE VII UNE PROTECTION DIVINE.................................................71
CHAPITRE VIII OÙ PAUL REVOIT SON PÈRE.............................................80
CHAPITRE IX L’ÉVASION DE MICHARD.....................................................92
CHAPITRE X NOUVELLE TRAHISON DE L’IRLANDAIS. .........................102
CHAPITRE XI SUS AU RENÉGAT !..............................................................111
CHAPITRE XII LE CHÂTIMENT. .................................................................121
CHAPITRE XIII PAR LE FEU ET PAR LE FER !...........................................131
CHAPITRE XIV LE MARTYR........................................................................140