Metrologie Copie

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EDITORIAL 

L’amélioration de la qualité que ce soit des produits ou des processus est devenue
une préoccupation majeure des entreprises industrielles.
Relever ce défi, impose aux entreprises de mieux maîtriser les instruments de
mesure qu’elles utilisent. Toute erreur de conception ou de fabrication d’un produit
peut avoir des conséquences désastreuses pour l’entreprise.
La mesure est devenue de plus en plus indispensable dans tous les secteurs
d’activité. Elle permet de garantir les propriétés d’usage des produits, des échanges
commerciaux, de maîtriser le processus de fabrication et de protéger la santé.
La fonction métrologique est l’un des instruments centraux de la démarche qualité
des entreprises et prend toute son importance aussi bien en tant que démarche
volontaire interne à l’entreprise qu’en tant que démarche contractuelle pouvant
aboutir à la certification. C’est un point de passage obligé pour l’obtention de la
qualité des produits.

INTRODUCTION
La mesure fait partie de notre univers quotidien. Elle constitue une référence
indispensable pour tous les secteurs (industrie, commerce, transports,
environnement...). Elle est ainsi à la base de toute prévision quantitative.
Les besoins en mesures de toutes sortes et la nécessité de s’assurer de leur validité
et de leur universalité ont fait naître la science des mesures qu’est «la métrologie ».
La métrologie peut se définir comme étant «la science de la mesure associée à
l’évaluation de son incertitude ». La spécificité de la discipline métrologique n’est
pas dans la mesure elle-même, mais dans la validation du résultat, notamment en
précisant ses limites.
La métrologie, est un outil de base de l’échange, des marchandises, de données ou
de concepts. Elle se révèle comme indispensable à la bonne marche de la société,
elle est intégrée dans l’entreprise comme outil de maîtrise technologique, de la
recherche et du développement jusqu’à la production et le service après-vente, de
même elle assure la protection des intérêts financiers liés aux transactions.
La nécessité d’universalité et d’unification des mesures impliquent l’existence
d’une organisation internationale indépendante chargée de créer un ensemble de
références précises, acceptées par tout le monde et accessible dans tous les
domaines où la mesure est nécessaire. Il s’agit du Bureau International des Poids et
Mesures (BIPM). Il a été créé le 20 Mai 1875 sur un accord entre plusieurs pays
(Convention du mètre). Les états membres s’engageant à utiliser et à diffuser le
système métrique en vue de concourir à l’uniformité des mesures dans le monde.

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Parmi les organismes internationaux de métrologie qui ont été créés par la suite, on
peut citer l’Organisation Internationale de Métrologie Légale (OIML).

Différents systèmes d’unités de mesure ont été adoptés selon le domaine


d’utilisation envisagé (CGS, MTS, MKpS, MKS ) .

Le Système International d’Unités, rendu obligatoire au Maroc par le Dahir n° 1-


86-193 du 31 Décembre 1986 portant promulgation de la loi 2-79 relative aux
unités de mesure, comprend actuellement sept unités fondamentales :

Le mètre (m) pour les longueurs,


Le kilogramme (Kg) pour les masses,
La seconde (s) pour les durées (temps),
L’ampère (A) pour l’intensité électrique,
Le Kelvin (K) pour la température thermodynamique,
La mole (mol) pour la quantité de matière.

Ces unités de mesure sont représentées par des étalons. Un étalon est une mesure
matérialisée, un appareil de mesure ou un système de mesure destiné à définir,
réaliser, conserver ou reproduire une unité ou une ou plusieurs valeurs connues
d’une grandeur pour les transmettre par comparaison à d’autres instruments de
mesure ; (exemples : étalon de masse de 1 Kg, cales étalon, ampèremètre
étalon, ...).
Moyens de mesure :
Les principaux instruments utilisés en métrologie dimensionnelle peuvent être
classés en trois catégories :

a) Les instruments à contrôle direct : ils donnent directement le résultat de


mesure. On peut distinguer 4 types d’appareils (à traits, à trait et vernier, à vis
micromètre à capteurs inductifs).

b) Les instruments de contrôle aux limites : utilisés pour vérifier qu’une


dimension est comprise entre une limite haute et une limite basse (calibres,
tampons lisses ou filetés, bagues lisses ou filetés).

c) Les instrument de contrôle par comparaison : la mesure est la


différence entre l’objet mesuré et l’étalon (comparateurs mécaniques, comparateurs
électroniques.
Le tableau suivant présente la plage d’utilisation ainsi que la résolution des
instruments les plus couramment utilisés dans l’industrie.

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3
 Instruments à coulisse
Les instruments à coulisse sont de deux types, les pieds à coulisse et les jauges de
profondeur à coulisseau. La mesure avec ces instruments, distance (longueur ou
profondeur) entre plans, diamètre intérieur ou extérieur, est réalisée en comparant
le déplacement d'un coulisseau muni d'un élément mesurant (face de mesure du bec
mobile du pied à coulisse ou face de mesure ou talon de la jauge de profondeur) à
une face de référence (face de mesure du bec fixe du pied à coulisse ou face de la
semelle de la jauge de profondeur). Le déplacement du coulisseau est obtenu
manuellement avec un effort pour compenser le frottement des pièces mécaniques
réalisant le guidage du coulisseau sur la règle gravée de l'instrument. La qualité du
déplacement dépend de la rectitude du guidage et l'effort de mesure dépend du
réglage du « lardon », pièce intermédiaire en métal tendre permettant le réglage du
coulisseau pour obtenir un frottement dit « gras » sans point dur.

La mesure du déplacement du coulisseau est obtenue par lecture de la règle gravée


et :
 du vernier solidaire du coulisseau, pour les instruments à vernier à
± 0,05 mm et ± 0,02 mm (figure 1 ) ;
 du comparateur pour les instruments à comparateur : l'aiguille du
comparateur indique, sur un cercle divisé à ± 0,01 ou ± 0,02 mm, le déplacement
du coulisseau ; une crémaillère solidaire du coulisseau entraîne une série de
pignons faisant tourner l'aiguille ;
 de l'afficheur numérique pour les instruments à indicateur numérique à
± 0,01 mm.

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Micromètres à vis
Les micromètres à vis constituent une importante famille d'instruments à main,
ayant pour point commun l'utilisation d'une vis dite « micrométrique » , avec un
pas de 0,5 mm ou 1 mm par tour de la vis. Ces instruments sont utilisés pour des
mesures d'extérieur, ce sont les micromètres d'extérieur à vis à touches normales
(NF E 11-095) et à exécutions spéciales (NF E 11-090), ainsi que les jauges de
profondeur à vis (NF E 11-097) ou bien pour des mesures d'intérieur, ce sont les
micromètres d'intérieur à vis à deux touches dits « jauges micrométriques »
(NF E 11-098) et les micromètres d'intérieur à trois touches dits « alésomètres »
(NF E 11-099).
Micromètres d'extérieur à vis :
Le micromètre d'extérieur est constitué d'une vis micrométrique montée sur un
corps en forme de C, dont les dimensions doivent permettre de mesurer un cylindre
de diamètre égal à l'ouverture maximale. L'extrémité de la vis côté intérieur du C
reçoit la touche de mesure dite mobile et l'autre côté du C la touche de mesure dite
fixe . L'autre extrémité de la vis micrométrique est équipée d'un limiteur de couple,
afin d'exercer sur la pièce à mesurer une force dont la valeur est strictement
comprise entre 5 N et 20 N, avec une variation sur l'étendue qui ne doit pas excéder
± 2,5 N. Les indicateurs sont :
à tambour à 0,01 mm ;
à compteur et vernier à 0,001 mm ;

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à

affichage numérique à 0,001 mm.

 Jauges de profondeur à vis.


Les jauges de profondeur à vis sont des instruments de mesure destinés à mesurer
des distances entre deux surfaces planes parallèles, par déplacement de l'extrémité
d'une tige mobile par rapport à une semelle fixe, à l'aide d'une vis micrométrique.
La tige de mesure est, en général, interchangeable. Afin d'augmenter la capacité de
l'instrument, avec une face de mesure plane ou sphérique, il est toutefois
recommandé d'utiliser des tiges à bouts sphériques au-delà de 100 mm de
profondeur. Les dimensions recommandées de la semelle sont un minimum de
15 mm pour la largeur et des longueurs de 50, 60, 80 ou 100 mm (voir NF E 11-
097).

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Les jauges de profondeur à vis sont avec des indicateurs :
- à tambour gradué divisé en 50 ou 100 parties égales, représentant chacune
0,01 mm suivant que la vis micrométrique a un pas de 0,5 ou 1 mm ; la mesure de
la position des traits du tambour est effectuée à l'aide d'une ligne de foi gravée sur
la douille ;
- à compteur et tambour gradué au 0,001 mm ;
- numérique au 0,001 mm.

  M
i cr
omètres d'intérieur à 3 touches ou
alésomètre4.1 Principes et description
L'alésomètre est un instrument de mesure qui, par sa conception même, est destiné
à mesurer des diamètres d'alésage, les trois touches étant en contact avec la surface
de l'alésage. La forme de la tête permet des mesures dans des trous débouchant ou
dans des trous borgnes. Les touches sont placées à 120o , il faut noter qu'il a été
réalisé des alésomètre dont deux des touches étaient à 110 , la troisième étant
symétrique, ces instruments ne sont pas prévus dans la norme NF E 11-099.

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L'alésomètre est un instrument de la famille des instruments à vis micrométrique,
car le déplacement des 3 touches est réalisé par l'intermédiaire d'un cône dont
l'angle assure la correspondance entre un déplacement d'un tour de vis de pas
0,5 mm ou 1 mm et une variation de diamètre de 0,5 ou 1 mm. Les dispositifs
d'indication sont :
à tambour ou à vernier à 0,01 mm ;
à compteur et à vernier à 0,001 mm ;
à affichage numérique à 0,001 mm.

Comparateur :
Le comparateur est constitué d'un cadran gradué au centre duquel est monté une
aiguille. Autour du cadran est monté une lunette comportant un ou plusieurs index
pouvant pivoter manuellement. L'index permettant à l'utilisateur de matérialiser le
point zéro.

Principe :
Le comparateur est constitué d'une tige mobile en translation. Le déplacement de
cette dernière est transmis à un dispositif mécanique transformant la translation de
la tige en rotation d'une aiguille. La rotation étant proportionnelle au mouvement de
translation de la tige.
Pour effectuer une mesure on fait un point zéro à l'aide par exemple d'une cale
étalon. Le corps du comparateur étant fixe l'on place la pièce à mesurer sous le
comparateur qui indique alors la différence entre le point de référence et la
dimension de la pièce mesurée.

Principe de mesure avec un


comparateur à cadran. Le point zéro
est effectué à l'aide d'une cale
étalon.

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Cale étalon :
Les cales étalon sont des parallélépipèdes généralement en acier dont la longueur
entre deux des faces (appelées mesurandes) est parfaitement connues. Les cales
étalons sont utilisées pour étalonner ou régler des appareils de mesure de longueur.
La matière utilisée pour la fabrication doit avoir une bonne stabilité dimensionnelle
afin de ne pas générer des écarts avec sa longueur initiale. Elle doit avoir une bonne
résistance à l'usure.

Manipulation
Une procédure de contrôle du parallélisme des
axes des deux alésages du carter :
La procédure de contrôle de parallélisme des axes des deux alésages du carter,
concerne à placer l’arbre dans le premier alésage comme il est indiqué dans le
dessin ci-dessous :

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Realisation de procedure

Axe 1
A l’aide du comparateur qu’on le déplace le long de la génératrice on arrive à
déterminer si l’arbre est parallèle on suivant la procédure suivante :
1) On cherche le point maximale de la génératrice en approchant le comparateur
de la génératrice jusqu'à que aiguille tourne dans le sens contraire.
2) On déplace le comparateur le long de la génératrice en comptant le nombre de
rotation de l’aiguille.
3) On devise le nombre obtenu sur 2 et le nouveau nombre obtenu indique la
valeur de la calle étalonnée à ajouter.
4) On ajoute la nouvelle calle étalonnée sur l’autre qui est déjà mise.
5) On répète les étapes précédentes jusqu’à qu’on arrive à bien parallélisé l’arbre,
et ça on le constate lors de déplacement du comparateur tel que l’aiguille n’effectue
aucun tour et elle se balade autour du point de l’équilibre 0.

En suivant cette méthode on obtient ces résultat :

Tableau de mesures

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1 2 3 4 5 6

1.82 1.12 0.64 0.37 0.25 0.17

On trouve les resultats suivantes


, Et

Donc

Axe 2

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Par la même méthode suivie dans le cas de l’axe 1 on arrive à déterminer
concernant l’axe 2 et on trouve :
Tableau de mesures

, ET

Donc

Après avoir calculer et , et pour définir si les deux axes sont coaxiaux ou
non, on fait la différence de ces deux paramètres, s’elle égale à zéro les deux axes
sont coaxiaux si ce n’est pas le cas, les deux axes ne sont pas coaxiaux.
Dans notre cas on a
D’après le résultat trouvé on peut dire que les deux axes ne sont pas bien coaxiaux.

Une procédure de mesure de l’entraxe de deux


alésages du carter :
Pour mesurer l’entraxe des deux alésages du carter on peut suivie la procédure
suivante :
 On place deux cylindres étalon dans l’alésage, puis en pose sur eux une
génératrice plate et on l’étalonne suivants les même démarches indique pour le
contrôle de coaxialité. Comme il est indiqué dans le schéma ci-dessous :

+ x
E

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Realisation de procedure

Calcule de
D’après la figure ci-dessus on trouve que

Calcule de  :
Pour calculer on va suivre la même méthode utilisé dans le cas de calcule de
coaxialité des deux axes. Suivant cette méthode on trouve

Calcule de E :

Pour calculer l’épaisseur E de la génératrice on va utiliser un micromètre


extérieur et on trouve :

Calcule de x :

Apres les les calcules on a trouvé la formule de X

Application numérique : , et

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461.4376

Donc

Et alors

Donc l’entraxe égale à donc

Et par suite

Nous devons choisir l'instrument le plus approprié pour chaque mesure


que nous devons prendre, cherchant à combiner le côté pratique et la
précision, sachant que certains instruments sont plus précis que d'autres,
mais ne conviennent que dans certaines circonstances spécifiques qui ne
sont peut-être pas les mêmes pour les instruments.

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