RAIS Younes
RAIS Younes
RAIS Younes
Mémoire de Magister
En Génie Electrique
Option : Electricité solaire
Présenté par :
RAIS Younes
Intitulé
Modélisation du rendement du
convertisseur DC/AC dans un
système photovoltaïque
Soutenu publiquement le 30/06/2012 devant le jury composé de :
ENP 2012
متناوب ذات أھمية كبيرة في تحويل التيارات الكھربائية المستمرة إلى تيارات متناوبة في-تعتبر المحوالت مستمر
األنظمة الكھروضوئية التحسين في مردود ھذه المحوالت يؤدي إلى تحسين المردود الكلي للنظام الكھروضوئي
توجد عوامل كثيرة تؤثر على مردود ھذه المحوالت ‘ من بينھا التقنيات المستعملة ‘ نوع مكونات ھذه المحوالت ‘ طريقة
.التحكم ‘ حرارة التشغيل و فرق الكمون
. في ھذا العمل قمنا بحساب مردود عدة محوالت ذات مكونات مختلفة
:كلمات مفتاحيه
‘ الطاقة الشمسية, نظام كھروضوئي, متناوب-محول مستمر
Résumé :
Abstract:
In a photovoltaic system, the inverter has a role of conversion of the solar energy of the
continuous form (DC) into an alternative form (AC). The improvement of the efficiency of
the inverter makes it possible to raise the total efficiency of the photovoltaic installation
Various parameters influence the efficiency of the inverter, such as used topology, the type of
power, the control strategy, the operating temperature and the input voltage.
In this work, the output of the inverter is represented by various models. A comparison
between the various models is carried out.
Key words:
DC/AC converter, photovoltaic, solar energy, inverte
1
Remerciements
Je tiens également à remercier tous ceux qui de prés ou de loin ont participé à
l’élaboration de ce travail. Mes remerciements vont aussi vers le chef de
département d’électronique Mr. H.BOUSBIA-Salah.
Je voudrais remercier tout particulièrement mes parents ainsi que mes frères et
mes sœurs pour leurs soutiens et leurs encouragements tout au long de mon cursus.
Sommaire
Introduction générale :
Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque :
I.1. Lntroduction :……………………………………………………………………………...4
I.2. L’effet photovoltaïque …………………………………………………………………………….5
I.2.1. Définition:………………………………………………………………………………5
I.2.2. Le rayonnement solaire ……………………………………………………………...…5
I.3.1. Historique des cellules photovoltaïque :………………………………………………..8
I.4. La jonction PN utilisée comme un capteur photovoltaïque ……………………………...9
I.4.1. Principe de fonctionnement :……………………………………………………………9
I.5. Caractéristiques électriques d’une cellule photovoltaïque:……………………………..11
I.6. Circuits équivalent et modèles mathématique:………………………………………......13
I.6.1. Circuits équivalent et modèles mathématique d'une cellule photovoltaïque...………...13
I.6.2. Modèles mathématique d'un panneau solaire………………………………………….13
I.6 .3. Les conditions standards de test (STC : Standard Test Conditions) ....……………...15
I.6.3.1. Influence de la résistance shunt et série sur la courbe I (v) ....……..………………15
I.6.3.2. Influence de l’ensoleillement sur les courbes I (V), P (V) ………………………..15
I.6.3.3. Influence de la température sur les courbes I (V), P (V) …………………………..16
I.6.3.4. Influence simultanée de l’ensoleillement et de la température ……………………..16
I.7. Rendement de la cellule photovoltaïque…………………………………………………17
I.8. Les différentes technologies des cellules photovoltaïque……………………………….17
I.9. Les systèmes photovoltaïques...………………………………………………………….20
1.9.1. Le générateur photovoltaïque…………………………………………………………24
1.9.1.1. Principe.……………………………………………………………………………...24
1.9.1.2. Le module photovoltaïque …………………………………………………………..24
I.9.2. Système de stockage :…………………………………………………………………..25
I.9.2.1. Types d’accumulateurs :……………………………………………………………..27
I.9.3. Système de régulation de charge /décharge d’une batterie :…………………………..27
I.9.3.1. Régulation de décharge :…………………………………………………………....28
I.9.3.2. Régulation de la charge :…………………………………………………………...29
I.10. Conclusion :…………………………………………………………………………….31
Chapitre II: Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour système
photovoltaïque:
Conclusion générale:
Liste des figures :
Figure II.7: Forme d'onde de tension d'inductance vl (t ) pour un hacheur dévolteur. ................ 41
E : Energie en (Joule).
l: Longueur d’onde en [m].
h : Constante de Planck.
υ : Fréquence des photons en (Hz).
c : Vitesse de la lumière (m/s).
Es : Ensoleillement (W/m²)
SS : Durée l’ensoleillement (h).
I : Le courant délivré par le module (A).
Ip : Photo courant (A).
Id : Courant de diode (A).
Ishu : Le courant shunt (A).
Ta : Température ambiante (° C).
V: Tension du module (V).
Tj : La température de la cellule (°C).
Rser : Résistance série (Ώ).
Rshu : Résistance shunt (Ώ).
A : Facteur d’idéalité.
Eref : Irradiation de référence 1000 W/m².
Tref : Température de référence 25°C.
ns : Nombre de cellule en série dans un module.
e0 : La charge d’électron 1,6.10-19C.
K : Constant de Boltzmann 1,38.10-23 J/K.
Pch : Puissance demandée par la charge (W).
Ppv : Puissance délivrée par le générateur photovoltaïque (W).
E : Tension continue (V).
Vond : Tension à la sortie de l’onduleur (V).
Vdc : Tension continue (V).
Voc : Tension en circuit ouvert.
G1, G2, G3, G4 : Signaux de commande.
MLI : Modulation en L’largeur D’impulsion.
MPPT : Maximum power point tracking.
ήeuro : Rendement européen.
ή max : Rendement Maximum.
Ps : Puissance de sortie.
Pe : Puissance d’entrée.
Introduction Générale
Introduction générale :
La production d'énergie est un défi de grande importance pour les années à venir. En effet, les
besoins énergétiques des sociétés industrialisées ne cessent d’augmenter. Par ailleurs, les pays en
voie de développement auront besoin de plus en plus d’énergie pour mener à bien leur
développement. De nos jours, une grande partie de la production mondiale d’énergie est assurée à
partir de sources fossiles. La consommation de ces sources donne lieu à des émissions de gaz à
effet de serre et donc une augmentation de la pollution. Le danger supplémentaire est qu’une
consommation excessive du stock de ressources naturelles réduit les réserves de ce type d’énergie
de façon dangereuse pour les générations futures.
Par énergie renouvelable, on entend des énergies issues du soleil, du vent, de la chaleur de la
terre, de l’eau ou encore de la biomasse. A la différence des énergies fossiles, les énergies
renouvelables sont des énergies à ressource illimitée. Les énergies renouvelables regroupent un
certain nombre de filières technologiques selon la source d’énergie valorisée et l’énergie utile
obtenue.
Il existe de nombreux sites isolés dans le monde, alimentés par des systèmes autonomes de
génération d’électricité. Ces générateurs utilisent les sources renouvelables locales. On y trouve
des panneaux photovoltaïques, des éoliennes et des microturbines. L’électricité provenant des
sources renouvelables est intermittente, et dépendante des conditions climatiques. La filière
étudiée dans ce mémoire est l’énergie solaire photovoltaïque.
La production de l’électricité à partir d’un système photovoltaïque est obtenue par la
transformation directe de la lumière du soleil en électricité, au moyen de cellule photovoltaïque.
La production d’électricité photovoltaïque connu une croissance importante depuis les années
1990-1995, pour dépasser 27000 MWc en 2011 [1].
Un tel système se compose d'un champ de modules et d'un ensemble de composants qui
adaptent l'électricité produite par les modules aux spécifications des récepteurs. Les
convertisseurs sont des appareils servant à transformer la tension continue fournie par les
modules solaires pour l’adapter à des récepteurs fonctionnant soit à une tension continue
différente, soit à une tension alternative utilisée sur place (systèmes autonomes) ou connectée au
réseau.
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Introduction Générale
L’objectif principal dans ce travail est de modéliser le rendement d’un convertisseur DC/AC
dans un système photovoltaïque autonome.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
I.1. Introduction :
Tous les jours, le soleil fournit de l’énergie à la terre. L’être humain peut utiliser cette énergie
gratuite grâce à une technologie appelée photovoltaïque, qui transforme l’énergie solaire
en électricité.
La transformation de l’énergie solaire en electricité s’effectue grâce à des cellules solaires
(appelées aussi cellules photovoltaïque ou encore photopile) qui sont associées pour former des
modules solaire. eux-même associés pour former des panneaux. Le but des associations est
d’obtenir des tensions ou des courants suffisants. Ces modules peuvent s’avérer une source
d’énergie qui est sure, fiable, sans entretien et non polluante pendant très long temp.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
I.2.1. Définition:
Le rayonnement solaire est constitué de photons transportant chacun une énergie Eph, Qui
s’écrit [2]:
c
Eph = h
λ (I.1)
Dans laquelle ‘λ’ représente la longueur d’onde, ‘h’ la constante de Planck et ‘c’ la vitesse
de la lumière.
Hors atmosphère, l’énergie moyenne annuelle reçue par la terre est d’environ 5,5 KWh/m2
et par jour. En traversant l’atmosphère, le rayonnement solaire subit une atténuation et une
modification de son spectre, à la suite de phénomène complexe d’absorption par les gaz, de
diffusion par les molécules, et d’absorption et de diffusion par les poussières et les aérosols.
Ainsi la couche d’ozone absorbe la majeure partie du rayonnement ultraviolet, tandis que la
vapeur d’eau absorbe le rayonnement infrarouge.
Le flux énergétique reçu au sol dépend ainsi de nombreux facteurs et son maximum au sol ne
dépasse guère 1000 W/m2 avec un spectre décalé vers le rouge par rapport au spectre hors
atmosphère. Le rayonnement global au sol est donc fonction de la composition et de l’épaisseur
d’atmosphère traversée par les rayons lumineux au cours de la journée.
Il se décompose en rayonnement direct et rayonnement diffus et ce sont ces deux
rayonnements qui sont exploités par les générateurs solaires.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Pour tenir compte de la position relative du soleil qui modifie l’épaisseur d’atmosphère
traversée, on introduit un coefficient m appelé masse atmosphérique ou nombre d’air masse
1
AM défini par : AM = (I.2)
cos θ
θ : Élévation du soleil sur l’horizon (90° au zénith).
Ainsi lorsque le soleil est au zénith, on dit que l’on a les conditions AM1 car les rayons
lumineux traversent une épaisseur d’atmosphère unité (7,8Km). Avec un soleil à 30° sur
l’horizon, on obtient les conditions AM2, hors atmosphère, à haute altitude, on définit les
conditions AM0.
Le concept de nombre d’air masse caractérise la puissance transportée par le rayonnement
solaire
(1353 W/m2 pour AM0, 833 W/m2 pour AM1, 5); d’autre part, il sert à définir un spectre de
référence pour calibrer les cellules étalons destinées à qualifier les performances des dispositifs
photovoltaïques.
Ainsi les conditions standards de qualification des cellules sont un spectre AM1.5, une
puissance incidente de 1000W/m2 et une température de 25°C et c’est ce que nous allons utiliser
sauf indication contraire. C’est dans de telles conditions que doivent être fournies les
performances et spécifications d’un dispositif photovoltaïque donné. On peut dire que, outre
l’influence de l’atmosphère, le flux solaire reçu sur une surface dépend :
- De l’orientation et de l’inclinaison de la surface.
- De la latitude du lieu et de son degré de pollution.
- De la période de l’année.
- De l’instant considéré dans la journée.
- De la nature des couches nuageuses.
Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique compris dans une bande de longueur
d’onde variant de 0,22 à 10 microns (µm). L’énergie associée à ce rayonnement solaire se
décompose approximativement de [3]:
- 9% dans la bande des ultraviolets (<0,4 µm),
- 47% dans la bande visible (0,4 à 0,8 µm),
- 44% dans la bande des infrarouges (>0,8 µm),
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé à la lumière (photons),
génère de l’électricité. C’est l’effet photovoltaïque qui est à l’origine du phénomène. Le courant
obtenu est fonction de la lumière incidente. L’électricité produite est fonction de l’éclairement, la
cellule photovoltaïque produit un courant continu.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
La première cellule photovoltaïque (ou photopile) a été développée aux Etats-Unis en 1954
par les chercheurs des laboratoires Bell, qui ont découvert que la photosensibilitée du silicium
pouvait être augmentée en ajoutant des "impuretés".
C'est une technique appelée le "dopage" qui est utilisée pour tous les semi-conducteurs. Mais
en dépit de l'intérêt des scientifiques au cours des années, ce n'est que lors de la course vers
l'espace que les cellules ont quitté les laboratoires. En effet, les photopiles représentent la
solution idéale pour satisfaire les besoins en électricité à bord des satellites, ainsi que dans tout
site isolé.
L’effet photovoltaïque utilisé dans les cellules solaires permet de convertir directement
l’énergie lumineuse des rayons solaires en électricité par le biais de la production et du transport
dans un matériau semi-conducteur de charges électriques positives et négatives sous l’effet de la
lumière.
Ce matériau comporte deux parties, l’une présentant un excès d’électrons et l’autre un déficit
en électrons, dites respectivement dopée de type n et dopée de type p. Lorsque la première est
mise en contact avec la seconde, les électrons en excès dans le matériau n diffusent dans le
matériau p.
La zone initialement dopée n devient chargée positivement, et la zone initialement dopée p
chargée négativement. Il se crée donc entre elles un champ électrique qui tend à repousser les
électrons dans la zone n et les trous vers la zone p. Une jonction PN a été formée.
Figure I.4. Représentation schématique d’une pile solaire à jonction PN standard [6].
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Lorsqu’un matériau est exposé à la lumière du soleil, figure I.4, les atomes exposés au
rayonnement sont " bombardés " par les photons constituant la lumière; sous l’action de ce
bombardement, les électrons des couches électroniques supérieures (appelés électrons des
couches de valence) ont tendance à être " arrachés / décrochés " : si l’électron revient à son état
initial, l’agitation de l’électron se traduit par un échauffement du matériau. L’énergie cinétique
du photon est transformée en énergie thermique.
Dans les cellules photovoltaïques, une partie des électrons ne revient pas à son état initial.
Les électrons " décrochés " créent une tension électrique continue faible, figure I.5. Une partie de
l’énergie cinétique des photons est ainsi directement transformée en énergie électrique : c’est
l’effet photovoltaïque.
Les caractéristiques d’une cellule solaire sont évidement celle d’une diode classique, la photo
courant déplaçant la caractéristique courant-tension comme cela apparaît à la figure I.6.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Figure I.6. Caractéristique I (v) d’une jonction polarisée sous différent éclairements.
Pour une cellule photovoltaïque idéale, l’équation (1.3) peut être écrite sous la forme
suivante:
Id(Vd) = Iph – Is (exp (q*v/K*T)-1) (I.4)
avec Is: courant de saturation de la diode, q:charge élémentaire, K: constante de Boltzmann,
T: température.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Ainsi dans une cellule photovoltaïque, deux courants s’opposent: le courant d’éclairement et
un courant de diode appelé courant d’obscurité qui résulte de la polarisation du composant. La
caractéristique d’une cellule sous obscurité est identique à celle d’une diode. Sous éclairement, la
caractéristique a l’allure présenter sur la figure I.7.
A partir de la caractéristique I(v) de la cellule photovoltaïque, on déduit les paramètres
électriques propre à la cellule et notamment :
Icc : courant de court-circuit (obtenir pour V=0) ;
Vco : tension en circuit ouvert (obtenir pour I=0) ;
Im : courant à la puissance maximale de fonctionnement de la cellule photovoltaïque ;
Vm : tension à la puissance maximale de fonctionnement de la cellule photovoltaïque ;
η : rendement de conversion ;
FF : facteur de forme (fill factor);
MPP : le point de puissance maximale ;
FF = (puissance maximale délivrée sur la charge) / (Vco*Icc) :
VmIm
FF = (I .5)
V co I cc
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
2qVkT
I d = I s e − 1, (I.6)
2qVkT
I = I ph − I s e − 1. (I.7)
I et V sont respectivement le courant et la tension de sortie de la cellule. I ph est le photo-
courant produit et I s est le courant de saturation inverse de la diode. En plus, le modèle dépend
Avec ce modèle, il n'est pas surprenant que la caractéristique I-V d'une cellule
photovoltaïque soit tout à fait semblable à celle d'une diode normale. La différence principale est
l'existence de la tension Voc de circuit ouvert qui mène au courant I sc de court-circuit comme
le courant d'offset de la courbe figure I.6. Une cellule photovoltaïque dans l’obscurité totale se
comportera comme une diode normale [8], [9].
Les mesures réelles sur de vraies cellules dans des conditions de fonctionnement diverses
montrent cependant le besoin de modèles plus sophistiqués.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
En particulier la résistance interne du dispositif doit être prise en compte. Ceci mène au
« modèle de deux diode » largement répandu, représenté sur la figure I.9. [8], [7].
Figure I.9. Modèle équivalent à deux diodes d'une cellule photovoltaïque et son symbole.
La figure I.9 est une représentation du modèle mathématique pour la caractéristique courant-
tension qui est donnée par [10]:
q (Vn+kTI . Rs ) q (Vn+kTI . Rs ) V + IR
I = I ph − I s1 e 1 − 1 − I s 2 e 2 − 1 − s
. (I.8)
RP
propriétés du photo-courant I ph et les courants de saturation inverse des diodes qui sont donnés
par HANNES [7] :
I ph (T ) = I ph
(T = 298⋅ K )
[1 + (T − 298 ⋅ K ) ⋅ (5 ⋅10 )], −4
(I.09)
Eg
−
I s1 = K1T e 3 kT
, (I.10)
5 Eg
−
I s 2 = K 2T e 2 kT
, (I.11)
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
K 1 = 1,2 A cm 2 .K 3 (I.12)
K 2 = 2,9 ⋅ 10 5 A / cm 2 .K 5 / 2 . (I.13)
Dans les systèmes d'énergie photovoltaïque, des cellules sont combinées dans des rangées de
pile solaire reliant un certain nombre de cellules en série. La considération du modèle de circuit
équivalent la figure I.9, mène à l'équation pour une rangée photovoltaïque de cellules
(généralement appelée un panneau solaire ou une rangée solaire) avec z cellules photovoltaïques
raccordées en série (I.14) [7].
q (Vzn+kT
IzRs )
q (Vzn+ IzRs)
V + IzR
I = I ph − I s1 e 1 − 1 − I s 2 e 2 kT − 1 − s
. (I.14)
zR p
Ces panneaux alors peuvent être encore arrangés en série ou en parallèle pour réaliser la
tension et les valeurs de courant désirés pour le système.
I.6 .3. Les conditions standards de test (STC : Standard Test Conditions) :
Afin de comparer entre elles différentes photopiles (on va aussi voir que c'est valable pour
les modules qui sont constitués d'associations de cellules), on a standardisé des tests de mesure
(IEC 60904/DIN EN 60904 standards) [11]:
• Irradiation de 1000 W/m2
Les performances d’une cellule photovoltaïque sont d’autant plus dégradées que la résistance
série est grande ou que la résistance shunt est faible.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Figure I.10. Effet de la résistance shunte et série sur la caractéristique I (v) d'un GPV.
La tension de circuit ouvert ne diminuera que légèrement avec le flux lumineux. Ceci
implique donc que :
• la puissance optimale du module (Pm) est pratiquement proportionnelle à l’éclairement.
• les points de puissance optimale se situent dans un intervalle de tension réduit.
Figure I.11. Effet de l’ensoleillement sur les caractéristiques I (v), P (v) d’un GPV.
I.6.3.3. Influence de la température sur les courbes I (V), P (V) :
L’influence de la température est non négligeable sur la caractéristique I=f (I,V) du module
PV. Pour le silicium, lorsque la température augmente [3]:
- le courant augmente d’environ 0,025 mA/cm2/°C/Cellule.
- la tension décroît de 2,2 mV/°C/cellule.
D’où, une baisse de puissance d’environ 0,4%/°C.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Figure I.12. Effet de la température sur les caractéristiques I(v), P(v) d’un GPV
1. Certains photons sont réfléchis sur la face avant des photopiles (On améliore
l'absorption des photons par l'application de couches anti-reflets en dioxyde de
Titane TiO2 ou en nitrure de silicium hydrogéné SiN, J1).
2. D'autres ne sont pas assez énergétiques pour arracher un électron.
3. Seuls les photons d'énergie suffisante sont absorbés et créent des paires électrons-
trous, l'énergie excédentaire est cédée aux électrons sous forme d'énergie cinétique
qu'ils perdent rapidement pour se retrouver sous forme de chaleur. Ce sont ces paires
crées qui seront séparées par le champ électrique interne et qui constituent le photo courant.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
D'autres facteurs tels que les résistances de contact, fuites, ombrage par le peigne de
contact, sont à l'origine d'autres pertes ce qui fait que le rendement d'une photopile est
sérieusement limité (Le rendement est défini comme le rapport entre la puissance reçue et la puissance
délivrée).
En gros, sur le total de la radiation solaire reçue, on estime à peu prés :
• 3% de pertes par réflexion et par ombrage causé par la grille de contact avant.
• 23% des photons à faible énergie (grande longueur d'onde).
• 32% des photons à trop forte énergie.
• 8,5% de pertes par recombinaisons.
• 20% dus à la ddp dans la cellule particulièrement dans la zone de charge
d'espace.
• 0,5% de pertes dans les résistances de séries.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Le tableau ci-dessous résume l'état actuel des connaissances sur les grandes familles de
cellules photovoltaïques :
Type de cellule Rendement module Module prototype Record en
commercial maximum laboratoire
Cellules organiques _ _ 5%
(couche mince)
Silicium amorphe 5à9% 10,4 % 13,4 %
(couche mince)
CdTe (Tellurure de Cadmium) 6à9% _ 16,7 %
CIS (Cuivre-Indium-Sélénium) 9 à 11 % 13,5 % 19,3 %
Silicium polycristallin 11 à 15 % 16,2% 20,3 %
Silicium mono cristallin 12 à 20 % 22,7 % 24,7 %
Cellule multijonctions _ 25 à 30 % 39 %
(technologie spatiale)
Tableau I.1. Rendement des cellules photovoltaïque [11].
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Dans le cas d’installations autonomes, l'énergie produite par les panneaux solaires
photovoltaïques est utilisée immédiatement (pompage, ventilation, etc.…) ou stockée dans des
batteries pour une utilisation différée. Le courant continu produit alimente directement des
appareils prévus à cet effet ou est transformé en 220 Volts alternatif. La chaîne de puissance d’un
GPV où une charge est alimentée par un générateur à travers un convertisseur statique (DC)
commandé par une MPPT peut être représentée comme indiqué sur la figure I.16 :
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
1.9.1.1. Principe :
En associant les cellules PV en série (somme des tensions de chaque cellule) ou en parallèle
(somme des intensités de chaque cellule), on peut constituer un générateur PV selon les besoins
des applications visées. Les deux types de regroupement sont en effet possibles et souvent
utilisés afin d’obtenir en sortie des valeurs de tension et intensité souhaitées. Ainsi, pour Ns
cellules en série, constituant des branches elles-mêmes (Np) en parallèle, la puissance disponible
en sortie du générateur PV est donnée par :
si les cellules se connectent en parallèle, c·est l’ampérage qui augmentera figure I.20.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Afin d’augmenter la tension d’utilisation, les cellules PV sont connectées en série. La tension
nominale du module est habituellement adaptée à la charge de 12 volts et les modules auront
donc généralement 36 cellules. De plus, la fragilité des cellules au bris et à la corrosion exige une
protection envers leur environnement et celles-ci sont généralement encapsulées sous verre ou
sous composé plastique. Le tout est appelé un module photovoltaïque.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Les modules peuvent également être connectés en série et en parallèle afin d’augmenter la
tension et l’intensité du courant d’utilisation. Toutefois, il importe de prendre quelques
précautions car l’existence de cellules moins efficaces ou l’occlusion d’une ou plusieurs cellules
(dues à de l’ombrage, de la poussière, etc.) peuvent endommager les cellules de façon
permanente.
Dans un groupement de ns module en série, tous sont traversés par un même courant.
Vsc = ns*Vco ; figure I.22.
Pour un groupement de np modules identiques en parallèle figure I.23 : Ipcc = np*Icc.
a. Association en série :
b. Association en parallèle :
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Dans une installation PV, le stockage correspond à la conservation de l’énergie produite par
le générateur PV, en attente pour une utilisation ultérieure. La gestion de l’énergie solaire
nécessite s’envisager des stockages suivant les conductions météorologiques et qui vont répondre
à deux fonction principales [13].
-Fournir à l’installation de l’électricité lorsque le générateur PV n’en produit pas (la nuit ou par
mauvais temps par exemple).
-Fournir à l’installation des puissances plus importantes que celles fournies par le générateur PV.
Les Caractéristiques principales d'une batterie sont :
Capacité en Ampère heure : Les Ampères heure d'une batterie sont simplement le
nombre d'Ampères qu'elle fournit multiplié par le nombre d'heures pendant lesquelles
circule ce courant.
Théoriquement, par exemple, une batterie de 200 Ah peut fournir 200 A pendant une heure,
ou 50 A pendant 4 heures, ou 4 A pendant 50 heures.
Il existe des facteurs qui peuvent faire varier la capacité d'une batterie tels que : [13]
Rapports de chargement et déchargement : Si la batterie est chargée ou est déchargée à
un rythme différent que celui spécifié, la capacité disponible peut augmenter ou
diminuer. Généralement, si la batterie est déchargée à un rythme plus lent, sa capacité
augmentera légèrement. Si le rythme est plus rapide, la capacité sera réduite.
Température : Un autre facteur qui influence la capacité est la température de la batterie
et celle de son atmosphère. Le comportement d'une batterie est spécifié à une
température de 27 degrés. Des températures plus faibles réduisent leur capacité
significativement. Des températures plus hautes produisent une légère augmentation de
leur capacité, mais ceci peut augmenter la perte d'eau et diminuer la durée de vie de la
batterie [13].
La durée de vie : Un accumulateur peut être chargé puis déchargé complètement un
certain nombre de fois avant que ces caractéristiques ne se détériorent .Par ailleurs ,
quelque soit le mode d’utilisation de l’accumulateur, il y’a une durée de vie totale
exprimée en année ( ou en nombre de cycles) [13].
Profondeur de décharge : La profondeur de décharge est le pourcentage de la capacité
totale de la batterie qui est utilisé pendant un cycle de charge/décharge.
La tension d’utilisation : C’est la tension à laquelle l’énergie stockée est restituée
normalement à la charge.
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
La batterie au plomb acide est la forme de stockage de l’énergie électrique la plus courante,
en raison de son coût qui est relativement faible et d’une large disponibilité. Par contre, les
batteries nickel-cadmium sont plus chères, elles sont utilisées dans les applications ou la fiabilité
est vitale [14].
Les batteries de nickel- Cadmium ont une structure physique semblable à celles du plomb-
Acide. Au lieu du Plomb, elles utilisent de l'hydroxyde de Nickel pour les plaques positives et de
l'oxyde de Cadmium pour les plaques négatives. L'électrolyte est de l'hydroxyde de Potassium.
La tension de ce type d’accumulateur varie entre 1,15 et 1,17 Volts, par élément suivant
l’état de charge. Le rendement énergétique est de l’ordre de 70%. En dépit d’un prix encore
prohibitif, ce type d’accumulateur présente beaucoup d’avantages :
-Très bonne résistance mécanique.
- Possibilité de supporter des décharges profondes.
- Pas d’émanations toxique à partir de l’électrolyte.
- Ne craint pas de gel.
Les systèmes de régulation de charge sont des éléments d’un système photovoltaïque qui ont
pour but de contrôler la charge et la décharge d’une batterie afin de maximiser la durée de vie.
Son rôle principal est de réduire le courant lorsque la batterie est presque entièrement chargée.
Lorsqu’une batterie se rapproche d’un état de charge complète, de petites bulles commencent à
se former sur les électrodes positives.
A partir de ce moment, il vaut mieux réduire le courant de charge non seulement pour éviter
des dégâts mais aussi afin de mieux atteindre l’état de charge complète. Un courant trop élevé
peut provoquer une déformation des électrodes à l’intérieur, ce qui pourrait créer un court-
circuit.
Page 28
Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
La régulation de la charge effectue par une réduction de courant lorsque la batterie est
chargée, on évite la charge lorsque la tension par élément dépasse la tension de surcharge.
Page 29
Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
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Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
Conclusion :
• D'abord, une haute fiabilité (elle ne comporte pas de pièces mobiles) qui la rend
particulièrement appropriée aux régions isolées. C'est la raison de son utilisation sur les engins
spatiaux.
• Leurs coûts de fonctionnement sont très faibles vu les entretiens réduits et ils ne
nécessitent ni combustible, ni transport, ni personnel hautement spécialisé.
• Enfin, la technologie photovoltaïque présente des qualités sur le plan écologique car le
produit fini est non polluant, silencieux et n'entraîne aucune perturbation du milieu, si ce n'est
par l'occupation de l'espace pour les installations de grandes dimensions.
• Le rendement réel de conversion d'un module est faible (la limite théorique pour une
cellule au silicium cristallin est de 28%).
• Les générateurs photovoltaïques ne sont compétitifs par rapport aux générateurs Diesel
que pour des faibles demandes d'énergie en région isolée.
Page 31
Chapitre I : L’énergie solaire photovoltaïque
• Enfin, lorsque le stockage de l'énergie électrique sous forme chimique (batterie) est
nécessaire, le coût du générateur photovoltaïque est accru. La fiabilité et les performances du
système restent cependant équivalentes pour autant que la batterie et les composants de
régulations associés soient judicieusement choisis.
Il est important de surveiller l'état de charge ou décharge d'une batterie au plomb pour la
conserver en bon état car un fonctionnement prolongé dans un sens ou dans l'autre aboutirait à la
destruction définitive de l'accumulateur
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
II.1 Introduction :
Aujourd'hui, compte tenu du prix élevé des générateurs PV et du faible rendement des
dispositifs de conversion photons-électrons mis en œuvre (entre 12% et 17%), le développement
de cette énergie à grande échelle nécessite avant tout une amélioration de ces systèmes de telle
sorte qu'ils puissent fonctionner, à tout instant, à leur puissance maximale.
L’énergie des photons convertie en électricité est une fonction fortement variable selon
l'éclairement et la température mais aussi selon la charge qui est connectée au générateur PV.
Pour remédier à cette dernière influence, des lois de commandes spécifiques ont été conçues
et mises au point à partir de 1968 afin de permettre à ces dispositifs de produire leur maximum
de puissance électrique, quelle que soit la charge [17]. Ce type de commande est souvent nommé
dans la littérature 'Recherche du Point de Puissance Maximale' ou bien 'Maximum Power Point
Tracking' en anglo-saxon (MPPT). Le principe de base, comme l'indique son nom, commun à
toutes ces commandes est d'effectuer une recherche permanente du point de puissance maximale
(PPM). Ainsi, la principale fonction effectuée par ces commandes est d'assurer, à tout instant,
une parfaite adaptation entre le générateur PV et sa charge fonctionnant au point de puissance
max, le rôle d'interface de puissance étant assuré par un convertisseur statique.
Dans ce chapitre nous présenterons un état de l’art sur les différentes lois de commandes
MPPT possibles pouvant s'adapter à ce type de conversion d'énergie.
Aussi nous allons essayer d’illustrer quelques détails sur les circuits des convertisseurs DC/DC et
leurs modèles mathématiques.
Dans ce chapitre aussi, nous rappelons rapidement le fonctionnement d'un générateur PV
connecté à une charge et comment à travers une commande adéquate, nous pouvons améliorer
son fonctionnement.
II.2.1. Principe :
Page 33
Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Figure II.1. (a) Connexion électrique directe entre un générateur PV et une charge.
(b) Points de fonctionnement résultant de l’association des générateurs
PV sous un niveau d’éclairement E1 avec une charge résistive
variable (R1, R2, R3, R4)
Figure II.2. (a) Connexion électrique directe entre un générateur PV et une batterie.
(b) Points de fonctionnement résultant de l’association des générateurs PV
sous un niveau d’éclairement E1 avec une batterie comme charge ayant ou par une
résistance interne Ri Variable (R1, R2)
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Comme nous pouvons le constater sur la figure II.1(b) et la figure II.2(b), le fonctionnement
du générateur PV dépend fortement des caractéristiques de la charge à laquelle il est associé. En
effet, pour la charge résistive ou pour l’accumulateur de résistance interne Ri sont données pour
différentes valeurs, l'adaptation optimale ne se produit que pour un seul point de fonctionnement
particulier, nommé Point de Puissance Maximal (PPM) et noté dans notre cas Pmax. Ces formes
correspondent à la puissance maximale que peut délivrer un générateur PV pour une courbe I(V)
donnée. Pour la charge de type batterie, le point de connexion source-charge n'est pas optimal.
Ainsi, lorsque l'on réalise une connexion directe source-charge, le rendement de l'ensemble est
rarement optimal.
Dans le cas d'une connexion directe entre une batterie et un générateur PV, le rendement du
système dépend de l'écart entre la tension optimale du générateur PV (Vop) et la tension de
batterie (Vb) qui varie en fonction de son état de charge. Ainsi pour une batterie au plomb de
tension nominale de 12V et un générateur PV constitué par exemple d'un module BP585 [18] de
tension optimale VOP=16,7 et de courant optimal Iop= 4,7A:
Avec la tension de la batterie en début de charge égale à 12 V et le courant de charge Ib
égal à 5A, le point de fonctionnement sera égal au courant de court circuit du
générateur PV,
ICC =5A, Le rendement de l'ensemble sera :
Vb× Ib 12×5
η= = = 76.4%
Vop× Iop 16.7 × 4.7
Si l'état de charge de la batterie est telle que sa tension vaut 14 V, le rendement atteint
alors :
14× 4.9
η= = 87.4%
16.7 × 4.7
Pour que le générateur PV fonctionne le plus souvent possible dans son régime optimal, la
solution communément adoptée est alors d'introduire un convertisseur statique qui joue le rôle
d'adaptateur source-charge. Ce dernier par le biais d'une commande spécifique est alors
susceptible de permettre au générateur de délivrer sa puissance maximale notée Pmax qui
correspond à :
14× 4.9
η= = 87.4%
16.7 × 4.7
Où VOP et IOP représentent respectivement les tensions et courants optimaux du générateur PV
pour une courbe I(V) donnée.
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Ce type de convertisseur peut être utilisé comme adaptateur source-charge lorsque la charge
à besoin d'une tension supérieure à celle du générateur PV, comme elle le montre la figure II.3.
Figure II.3. Exemple de convertisseur statique DC-DC pouvant être utilisé comme adaptateur
entre un générateur PV et une charge.
L'adaptation entre la source et la charge est réalisée par la variation du rapport cyclique d.
En effet, si nous supposons que le boost fonctionne en conduction continue et si nous
considérons que le rendement de ce dernier avoisine les 100%, alors les relations électriques
entre les grandeurs d'entrée du convertisseur (correspondant à IPV et VPV du générateur PV) et de
sortie du convertisseur (respectivement IS et VS) ne dépendent que du rapport cyclique d.
L'adaptation optimale est alors réalisée lorsque IPV et VPV valent respectivement IOP et VOP
Figure II.2 Ceci correspond alors à une résistance optimale ROP du générateur répondant à
l'équation suivante :
Vop Vs
Rop = = (1 − d ) 2 × = (1 − d ) 2 × Rs (II.1)
Iop Is
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Figure II.4. Utilisation d’un MPPT sur un convertisseur, (a) Caractéristique I(V) à la sortie du
convertisseur. (b) Caractéristique P(V) à la sortie du convertisseur. (c) Caractéristique I(V) à la
sortie du module solaire.
L’utilisation d’un convertisseur entre la source et la charge (batterie) permet une translation
de la caractéristique de puissance P(V) sur l’axe des tensions au fur et à mesure que la batterie se
charge ou se décharge de telle sorte que le sommet de la caractéristique de puissance Pmax restera
toujours autour de la tension de la batterie Vb. Cela s’effectue par un réarrangement de la
caractéristique I(V) à la sortie du convertisseur comme le montre la Figure II.4.
Cette adaptation source/charge qui se fait en intercalant un convertisseur peut être optimisée
en ajustant le rapport cyclique d pour que d’un côté, le générateur puisse fonctionner à la valeur
optimale de la charge ROP et d’un autre côté, que la charge puisse varier « à sa guise » dans la
mesure où le point d’intersection source-charge continue d’exister.
Il est alors à remarquer qu'une seule grandeur électrique aux bornes de la charge (courant ou
tension) pourra être régulée. Cela impose donc une hypothèse de fonctionnement de la charge
qui doit, soit accepter un courant quelconque lorsqu'elle impose la tension à la sortie du
convertisseur statique, soit de grandes variations de tensions.
Pour que l'adaptation se fasse automatiquement à tout instant, un certain nombre de lois de
commande ont été élaborées. Toutes ont pour objectif d'effectuer une recherche automatisée du
PPM du système, en se basant sur la nature convexe des courbes de puissance du générateur PV
ou, plus généralement, d'une source non-linéaire.
Il y a différents types de convertisseurs DC-DC. Une première distinction est à faire entre le
convertisseur à isolement galvanique entre la sortie et l’entrée et le convertisseur qui présente
une borne commune entre l’entrée et la sortie (Notez que dans le cas de l’isolement galvanique le
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
rendement se verra affecté d’au moins 10%, ce qui est inadmissible dans le cas par exemple des
applications en énergie photovoltaïque).
Dans les convertisseurs à stockage d’énergie, on distingue :
Les élévateurs (BOOST) dans lesquels VS >Ve.
Les abaisseurs (BUCK) dans lesquels VS <Ve.
Il y a aussi un type (BUCK-BOOST), mélange entre les deux précédents : c’est le « FLYBACK
» traduction : volant sur le dos, car VS est inversée par rapport à Ve.
(A) (B)
Figure II.6: circuit équivalent d’un convertisseur Buck ; (A) : t ∈ [0 , d .Ts ] ; commutateur fermé,
Quand le commutateur est fermé figure I.5 (c.à.d. t ∈ [0 , d .Ts ] ), la diode se bloque et un
courant circulera dans la charge à travers l’inductance. Dès que le commutateur sera
ouvert (t ∈ [d .Ts , Ts ]) , la source et la charge ne sont plus en contact durant cette phase. La diode
sera saturée et l’inductance maintiendra le courant dans la charge. Figure II.5.
Pour étudier le convertisseur dévolteur, on l’analyse pour les deux états du commutateur
(ouvert et fermé).
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
1- Quand le commutateur est fermé figure II.6(A) (c.à.d. t ∈ [0 , d .Ts ] ), on a les équations
suivantes :
dvi (t )
iC1 (t ) = C1 = i (t ) − il (t ), (II.2)
dt
dv0 (t )
iC 2 (t ) = C 2 = il (t ) − i0 (t ), (II.3)
dt
dil (t )
vl (t ) = L = vi (t ) − v0 (t ). (II.4)
dt
2- Quand le commutateur est ouvert (t ∈ [d .Ts , Ts ]) , figure II.6(A). On a les équations suivantes :
dvi (t )
iC1 (t ) = C1 = i (t ), (II.5)
dt
dv0 (t )
iC 2 (t ) = C 2 = il (t ) − i0 (t ), (II.6)
dt
dil (t )
vl (t ) = L = −v0 (t ). (II.7)
dt
Les variables dans les équations (II.2) à (II.7) ont une composante constante et des
harmoniques. La valeur de la composante constante est pratiquement égale à la valeur moyenne
de la variable.
Par conséquent l'ondulation peut être négligée et le signal peut être rapproché à sa
composante constante.
Cette approximation s'appelle l'approximation des petites ondulations ou l'approximation
ondulation linéaire, elle facilite beaucoup l'analyse mathématique des hacheurs.
Les équations (I.18) à (I.23) pour dTs deviennent comme suit :
ic1 = I − I l (II.8)
ic 2 = I l − I 0 (II.9)
Vl = Vi − V0 (II.10)
ic 2 = I l − I 0 (II.12)
vl = −V0 (II.13)
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
dil dv
Utilisant la relation vi = L et ic = C c obtient :
dt dt
Ts
1
il (T s ) − il ( 0 ) =
L ∫ v (t ) dt ,
0
l
(II.16)
T
1 s
vc (Ts ) − vc (0) = ∫ ic (t )dt (II.17)
C0
Quand l’état d’équilibre est atteint, les valeurs initiales et finales pendant une période de
changement doivent être égales:
il (t + Ts ) = il (t ), (II.18)
vc (t + Ts ) = il (t ) (II.19)
Il est maintenant possible de récrire les équations (II.18) et (II.19) comme suit:
T
1 s
L ∫0
0= vl (t )dt , (II.20)
1
c∫
0= ic (t )dt. (II.21)
En comparant les équations (II.20) et (II.321), pour les valeurs moyennes de vl et ic dans
(II.16) et (II.17) il est évident que les valeurs de la composante constante pour la tension
d'inductance et le courant de condensateur doivent être nulle.
T
1 s
Vl =< vl >= ∫ vl (t )dt (II.22)
Ts 0
T
1 s
I c =< ic >= ∫ ic (t )dt (II.23)
Ts à
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Les équations (II.12) et (II.13) qui explicitent la tension aux bornes de l’inductance dans les
deux périodes, fermeture et ouverture du commutateur, donnent la figure I.17.
vl (t )
Vi − V0
0 vi
dTe Te t
− V0
I = dI l (II.28)
Il = I0 (II.29)
A partir de l’équation (II.27), le rapport de conversion de hacheur dévolteur est donné sur la
forme suivant :
V0
M (d ) = = d. (II.30)
Vi
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
0.9
0.8
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
rapport cyclique d
C’est l’équation (II.27) qui montre bien que le convertisseur buck est un abaisseur de
tension, car la tension de sortie du convertisseur égale à la tension d’entrée multipliée par un
coefficient qui varie dans l’intervalle [0.1].
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
(A) (B)
Figure II.10. Circuit équivalent d'un hacheur survolteur (A) : t ∈ [0 , d .Ts ] ; commutateur fermé,
suivantes :
dvi (t )
iC1 (t ) = C1 = i (t ) − il (t ),
dt
dV (t )
iC 2 (t ) = C 2 0 = −i0 (t ), (II.31)
dt
di (t )
vl (t ) = L l = vi (t ).
dt
Page 43
Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
iC1 = I − I l
iC1 = I l − I 0 , (II.34)
vl = Vi − V0 .
Pour trouver les valeurs moyennes de iC1 iC2 et Vi pendant toute la durée Ts les équations (II.33)
En régime permanent :
< ic1 (t ) >= d ( I − I l ) + d ' ( I − I l ) = 0,
< ic 2 (t ) >= d (− I 0 ) + d ' ( I l − I 0 ) = 0. (II.36)
< vl (t ) = dVi + d ' (Vi − V0 ) = 0.
Avec d = 1 − d ' on peut simplifier les équations à :
I = Il (II.37)
I 0 = d ' I l, (II.38)
Vi = d 'V0 . (II.39)
10
7
Rapport de conversion
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Rapport cyclique
C’est l’équation (II.39) qui montre bien que le convertisseur boost est un élevateur de tension.
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
dvi (t )
iC1 (t ) = C1 = i (t ) − il (t ),
dt
dV (t )
iC 2 (t ) = C 2 0 = −i0 (t ), (II.41)
dt
di (t )
vl (t ) = L l = vi (t ).
dt
2- Dans la deuxième période d ' T à partir de la figure I.25 on exprime les équations :
dvi (t )
iC1 (t ) = C1 = i (t ),
dt
dV (t )
iC 2 (t ) = C 2 0 = il (t ) − i0 (t ), (II.42)
dt
di (t )
vl (t ) = L l = v0 (t ).
dt
Et pour d ' T :
iC1 = I ,
iC 2 = − I l − I 0 (II.44)
vl = V0
En régime permanent :
< ic1 (t ) > = d ( I − I l ) + d ' I = 0,
< ic 2 (t ) > = d (− I 0 ) + d ' (− I l − I 0 ) = 0. (II.45)
< vl (t ) > = dVi + d 'V0 = 0.
Le modèle ramené à une moyenne équilibrée pour un convertisseur dévolteur-survolteur
idéal, maintenant peut être dérivé en multipliant hors des équations (II.45). Ceci avec d = 1 − d ' .
Donc on peut exprimer le rapport de conversion à partir de l’équation (II.45) :
V0 d d
M (d ) = = = . (II.46)
Vi d ' 1 − d
La figure I.26 illustre le rapport conversion du convertisseur dévolteur-survolteur.
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
10
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
Rapport cyclique d
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
II.4.1.2. Méthode MPPT avec mesure de Voc du panneau [19] [20] [21] :
La tension à vide du panneau Voc est mesurée en interrompant le fonctionnement normal du
système avec une certaine fréquence, stockant la valeur mesurée, et puis ajustant la tension de
référence Vref sur une certaine fraction de la tension du circuit ouvert qui a été
expérimentalement déterminée pour être 76% de Voc. Cette tension de référence est comparée à
la tension de fonctionnement du panneau V et le signal d'erreur résultant Vcomp est employé
comme entrée dans la commande MLI du convertisseur DC-DC.
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Puisque cette méthode emploie toujours un facteur fixe pour estimer la tension optimale
Vmp d'une valeur mesurée de Voc, le point de puissance maximal n’est toujours pas vraiment
obtenue. Cette technique est fondée sur la connaissance des caractéristiques de la rangée
photovoltaïque pour estimer le lieu du point de puissance maximale.
Dans toutes les méthodes MPPT présentées jusqu'ici, une mesure de I et V a été employée
pour obtenir des informations sur la puissance actuelle de sortie du panneau. Basé sur cette
information le mécanisme MPPT ajuste la tension V de sortie de panneau pour déplacer le point
de fonctionnement des piles solaires plus près de leur MPP.
Page 49
Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Le but de cette méthode est aussi d’augmenter la puissance de sortie du panneau PV.
Certaines applications demandent de maximiser la puissance à la charge, mais selon les travaux
de Sullivan et Power [22] il apparaît que maximiser la puissance au niveau de la charge (ex.
moteur à courant continu) revient parfois à maximiser aussi la puissance absorbée dans son
enroulement, sans avoir une maximisation de puissance mécanique à la sortie.
Donc pour ne pas acheminer l’architecture de la commande MPPT de la présente méthode
dans le contexte de l’exigence en puissance d’une charge, il est préférable de concevoir une
architecture générale capable de poursuivre la maximisation de la puissance électrique juste à la
sortie du panneau solaire.
Son principe de base est donc bâti autour de la mesure des deux composantes principales, le
courant IPV et la tension VPV de sortie du panneau. L’évaluation de la puissance instantanée de ce
dernier est élaborée par une simple multiplication de ces deux composantes PPV = IPV VPV par un
algorithme de recherche itératif qui se charge de trouver et de corriger en temps réel la position
du PPM, donc la puissance maximale, en effectuant la recherche dans un sens. L’algorithme
maintien ce sens si la puissance de sortie augmente constamment et dans le cas contraire il
change le sens de recherche, étant donné que l’opération toute entière est numérisée. On peut
dire que le PPM à une certaine précision n’est jamais atteint, ce qui est dû d’une part aux valeurs
arrondies par la carte d’acquisitions, des grandeurs mesurées à la sortie du panneau PV, et
d’autre part, au calcul de la dérivée dP≈ ∆P(k )= P(k )−P(k −1) qui est toujours approchée avec
une certaine précision.
Page 50
Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
C’est l’algorithme de poursuite du PPM le plus utilisé, et comme son nom l’indique il est
basé sur la perturbation du système par l’augmentation ou la diminution de Vref ou en agissant
directement sur le rapport cyclique du convertisseur DC-DC, puis l’observation de l’effet sur la
puissance de sortie du panneau. Si la valeur de la puissance actuelle P(k) du panneau est
supérieure à la valeur précédente P (k-1) alors en garde la même direction de perturbation
précédente sinon on inverse la perturbation du cycle précédent. La figure IV.6 montre
l'organigramme de l'algorithme de P&O tel qu'il doit être implémenté dans le microprocesseur de
contrôle.
Début
P(k)=V(k).I(k)
∆P(k)=P(k)-P(k-1)
N O
∆P(k)>0
O D(k-1)>D(k) D(k-1)<D(k) O
N N
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Chapitre II : Les convertisseurs DC/DC et la commande MPPT pour systèmes photovoltaïques
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons exposé brièvement quelques topologies de base des
alimentations à découpage qui ne sont rien d’autre que des convertisseurs continus/continus.
Ces convertisseurs utilisent comme un bloc d’adaptation entre le générateur photovoltaïque
qui présente la source de l’énergie et la charge. Nous avons présenté aussi les différentes
méthodes de la poursuite du point de puissance maximum (MPPT) rencontrées dans la
littérature.
Page 52
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
III.1. Introduction :
La transformation du courant photovoltaïque, de nature essentiellement continue, en courant
alternatif usuel 230 V / 50 Hz est effectuée par des appareils électroniques appelés convertisseurs
statiques, ou onduleurs.
Les exigences d’entrée et de sortie, requises pour les installations autonomes et pour le
couplage au réseau, sont extrêmement différentes, et les appareils correspondants forment deux
classes bien distinctes de produits.
• Onduleurs pour installations autonomes :
Dans les installations autonomes familiales, la plupart des appareils fonctionnent
directement sur le circuit continu de la batterie (12, 24 ou 48 V). L’usage d’un onduleur
occasionne des pertes importantes, et devrait être réservé aux appareils non disponibles sur le
marché en version courant continu, ou à l’emploi occasionnel d’appareils standard.
La gamme de puissance des onduleurs domestiques va de 100 à 2000 W. Ils fonctionnent
avec une tension d’entrée fixe, et une puissance de sortie variable selon la charge. La forme du
signal alternatif peut être carrée, trapézoïdale ou sinusoïdale. Pour une utilisation prolongée, la
consommation à vide est un facteur déterminant. Ces appareils seront décrits en détail dans ce
sur les installations autonomes.
• Onduleurs pour le réseau :
Les onduleurs pour la connexion au réseau ont une puissance nominale d’environ 100 W à
plusieurs centaines de kW. Jusqu’à 3.3 kW, ils fonctionnent en général en 230 V monophasé,
alors qu’au-dessus, ils doivent être triphasés (basse ou moyenne tension).
Etant connecté directement sur le champ PV, leur tension et leur courant d’entrée sont donc
très variables avec les conditions d’ensoleillement et de température ambiante.
L’une des fonctions importantes de l’onduleur réseau est donc la recherche du point de
puissance maximum (souvent notée MPPT pour Maximum Power Point Tracking), c’est-à-dire
l’adaptation permanente de l’impédance d’entrée afin d’optimiser, à chaque instant, le produit
P = U. I sur la caractéristique du champ PV.
Page 53
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Les onduleurs sont des convertisseurs statiques qui servent principalement à alimenter, à
fréquence fixe ou variable, des charges alternatives. Le but recherché est l’obtention pour chaque
tension de sortie d’une forme d’onde approximant au mieux la sinusoïde.
L’onduleur est dit autonome si l’établissement et la connexion entre l’entrée et la sortie ne
dépendent que de la commande des semi-conducteurs.
On distingue deux types d’onduleurs :
Les onduleurs autonomes de tension : sont alimentés par une source de tension continue,
d’une impédance interne négligeable et de tension constante peu affectée par les variations du
courant qui la traverse. Les onduleurs autonomes de courant sont alimentés par une source de
courant [5].
Les figures (III.1) (III.2) montrent respectivement la structure d'un onduleur monophasé en
demi-pont et les formes des différentes grandeurs.
Page 54
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Les figures (III.3) (III.4) montrent respectivement la structure d'un onduleur monophasé en
pont et les formes des différentes grandeurs.
Page 55
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Les onduleurs monophasés sont utilisés pour des applications de faible puissance, alors que
les onduleurs triphasés couvrent la gamme de moyenne et de forte puissance.
L'objectif de cette topologie est de fournir une source de tension triphasée, dont l'amplitude, la
phase et la fréquence sont contrôlables [21].
Page 56
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
La figure III.5 montre un onduleur de tension triphasé constitué de trois cellules de base.
Une charge triphasée est raccordée aux points milieu a, b et c. La tension d’entrée est
généralement fournie par un redresseur.
Si on commande les interrupteurs des trois cellules avec un déphasage d’un tiers de période
fondamentale, les trois tensions simples Van, Vbn et Vcn (vis-à-vis du point milieu fictif n à
l’entrée) sont également déphasés d’un tiers de période fondamentale les unes par rapport aux
autres. Il en va de même des trois tensions composées, par exemple Vab=Van-Vbn. Ceci est
illustré par la figure I.8 pour une onde carrée.
Ils sont également caractéristiques de deux grandes familles, respectivement celle des
systèmes à fréquence fixe et celle des systèmes à fréquence variable [23] [25].
Dans ce premier domaine, l’onduleur est destiné à palier les défaillances ou même l’absence
d’un réseau alternatif en recréant la tension correspondante à partir d’une batterie. Le schéma de
principe d’une telle application est donné par la figure III.9.
Page 57
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Cette application requiert généralement la fourniture d’une tension de sortie très pure, donc
sans les harmoniques de découpage, d’où la nécessité d’un filtre de sortie.
Dans ce deuxième domaine, l’onduleur est généralement alimenté par l’intermédiaire d’un
réseau alternatif. La source continue est donc un redresseur suivi d’un filtre d’entrée qui peut
avoir une double fonction, à savoir éliminer les composantes harmoniques de courant issues de
l’onduleur, et les composantes harmoniques de tension dues au redressement.
Une autre différence notable par rapport au cas précèdent réside dans le domaine de
fonctionnement beaucoup plus étendu tant en fréquence fondamentale (de quelques hertz à
quelques centaine de hertz) qu’en amplitude.
Le schéma de principe d’une telle application est donné par la figure III.10
Figure III.8. Schéma de principe d'un onduleur pour la conduite d’un moteur.
Page 58
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Plusieurs stratégies de commande des onduleurs ont été développées dans la littérature dont
les principes consistent soit:
• Analogique : Consiste en la génération des signaux de commande des interrupteurs
de puissance par l'asservissement de la tension de sortie de l'onduleur à une référence de tension
sinusoïdale: c'est la commande dite implicite, technique analogique telle que principalement la
MLI engendrée, la Modulation Delta, la commande à hystérésis.
• Numérique : Consiste en la détermination des instants de commutation des composants
de puissance formant l'onduleur par le biais du développement en série de Fourier des formes
d'onde souhaitées en sortie répondant à des critères bien définies (taux d'harmoniques, valeur du
terme fondamental) : c'est la commande dite explicite où la commande des interrupteurs se fait
d’une façon numérique telle que la technique de la sortie sinusoïdale synthétisée ou la
modulation programmée [26].
Pour éliminer les harmoniques de rang pair et les harmoniques de rang 3, l’indice de
modulation m doit être impair et multiple de 3.
Page 59
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
La porteuse la plus adaptée aux convertisseurs à deux niveaux est la triangulaire bipolaire
[30].
Dans cette technique de commande on peut distinguer :
• MLI à échantillonnage naturel.
• MLI optimisé.
La plus simple et la plus connue des modulations de largeur d’impulsion est sans doute la
MLI à échantillonnage naturel. Cette technique de commande met en œuvre d’abord un
régulateur qui détermine la tension de référence de l’onduleur (modulatrice) à partir de l’écart
entre le courant mesuré et le courant de référence. Cette dernière est ensuite comparée à un
signal triangulaire (porteuse à fréquence élevée fixant la fréquence de commutation). La sortie
du comparateur fournit l’ordre de commande des interrupteurs. Le schéma de principe est donné
par la figure III.11.
Page 60
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Une réduction de la distorsion harmonique peut être obtenue si nous effectuons deux
échantillonnages de la tension de référence sinusoïdale par période de l’onde triangulaire.
Page 61
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
La commande par hystérésis, appelée aussi commande en tout ou rien, est une commande
non linéaire qui utilise l’erreur existant entre le courant de référence et le courant produit par
l’onduleur. L’erreur est comparée à un gabarit appelé bande d’hystérésis. Dès que l’erreur atteint
la limite inférieure ou supérieure, un ordre de commande est transmis de manière à rester à
l’intérieur de la bande. La simplicité de la mise en œuvre (figure III.15), est le principal atout de
cette technique. En revanche, les commutations évoluant librement à l’intérieur de bande
d’hystérésis, ne permettent pas de maîtriser correctement le spectre haute fréquence dû aux
fréquences de commutations.
Page 62
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Les ondes MLI optimisées sont apparues avec le développement des applications à
microprocesseurs. Le principe consiste à définir une onde MLI avec des caractéristiques
particulières à partir de la prédétermination des différents angles de commutation. Ces
caractéristiques sont obtenues à partir de l’optimisation de certains critères tels que l’élimination
d’harmoniques, la minimisation du taux de distorsion harmonique, etc.
Cette méthode à optimisation des angles de commutation nécessite des algorithmes de
calcul performants ainsi que des calculateurs puissants.
Page 63
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
(a)
(b)
Figure III.15. Circuit simple utilisant un pont de transistors [31].
(a) Onduleur sans transformateur.
(b) Onduleur avec transformateur 50 Hz.
Pour travailler sur une gamme de tensions d’entrée plus large, un convertisseur
élévateur « boost » peut être rajouté en entrée du pont (figure III.16).
Page 64
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Page 65
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Pour des tensions d’entrée plus grandes, S1 peut être contrôlé seul en haute fréquence et les
4 autres en 50Hz pour former un convertisseur abaisseur et un convertisseur push pull.
Dans les 2 cas, le désavantage de ce montage est la très forte tension appliquée aux bornes
des interrupteurs.
III.4. Technologies des onduleurs pour les systèmes couplés au réseau [33]:
La majorité des panneaux PV d'une installation importante (> 10 kW) sont montés en série
pour former des Strings, eux-mêmes montées en parallèle au moyen de diodes string. Le
générateur PV ainsi structuré est relié du côté DC à un seul onduleur central (voir la Figure
III.20). Les onduleurs centraux présentent une grande efficacité à des coûts spécifiques faibles.
Page 66
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Un panneau mal adapté ou encore un ombrage partiel portent cependant préjudice à une
exploitation optimale de chaque string PV, entraînant une baisse du rendement énergétique
possible. De plus, la fiabilité de l'installation est limitée car elle dépend d'un seul onduleur. Une
panne de l'onduleur central entraîne l'immobilisation de toute l'installation.
De même que pour l'onduleur central, le champ PV est ici aussi, sous divisé en strings.
Chaque rangée est toutefois reliée à son propre onduleur string (figure III.21). Le technique
string minimise le risque de problèmes d'adaptation de ces modules, réduit les pertes dues aux
ombrages et contourne celles occasionnées par les diodes de string et par un câblage très long du
côté du générateur DC.
Ces propriétés techniques supérieures entraînent une réduction des coûts du système et
améliorent le rendement énergétique et la fiabilité de l'installation.
Page 67
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
L’efficacité des onduleurs ne cesse d’augmenter depuis ces dernières années. Cette
amélioration participe, bien entendu, à la constante diminution des coûts de l’électricité générée
par le PV.
Il y a 15 ans, 90% était considéré comme un très bon rendement des systèmes PV.
Aujourd’hui, les meilleurs onduleurs atteignent des pics de rendement de 98% et la
moyenne est à 95,2% [32].
Page 68
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
L’autre amélioration frappante est celle du «rendement européen», qui prend en compte
l’efficacité à charge partielle de l’onduleur. À cause d’un mauvais rendement à charge partielle,
la valeur du Rendement européen est plus faible que celle du rendement maximal. Il y a 15 ans,
elle pouvait atteindre jusqu’à 5% de moins que le rendement maximal alors qu’aujourd’hui la
différence est comprise entre 1 et 2%, pour les meilleurs modèles.
Le Rendement européen moyen des onduleurs présents sur le marché en 2007 est de 94,4 % [32].
D’un point de vue technique, il devrait être possible de réduire à 0,5% cet écart en
optimisant l’efficacité à charge partielle.
Le rendement maximal est aussi amené à augmenter jusqu’à 99% dans les prochaines
années. Une augmentation de 1% (de 98% à 99%) de l’efficacité signifie des pertes thermiques
divisées par 2, ce qui est extrêmement important pour l’amélioration de la durée de vie des
composants et donc des onduleurs.
Moins de pertes thermiques signifient également que les systèmes de refroidissements ne
sont plus nécessaires et que les dimensions des boîtiers des onduleurs peuvent être réduites.
Cette amélioration du rendement peut être obtenue en optimisant les composants utilisés
afin d’avoir le moins de pertes de chaleur possible.
Les recherches sur les premiers transistors de puissance en nanotubes continuent. Ils pourraient
remplacer les transistors IGBT et diminuer considérablement les pertes, déjà faibles avec les
IGBT.
Un moyen de réduire les pertes dans les transistors est d’en monter plusieurs en parallèle
plutôt qu’un seul, afin de diminuer les pertes lors du fonctionnement à charge partielle.
Page 69
Chapitre III : Les onduleurs pour système photovoltaïque
Figure 23. Courbe typique du rendement d'un onduleur PV en fonction de sa charge, illustrant
les points nécessaires au calcul du rendement européen.
Conclusion :
Nous avons présenté dans ce présent chapitre un rappel théorique sur les différents types
des onduleurs, ainsi que les différentes topologies de ces derniers pour les installations
photovoltaïques autonome et couplé au réseau.
La partie commande des onduleurs présente une part décisive, elle permet de modifier voire
améliorer la qualité des signaux de sortie.
La technique MLI présente l’une des techniques les plus utilisées, elle permet d’obtenir un
bon spectre de sortie en augmentant l’indice de modulation.
Page 70
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
IV.1. Introduction :
Les logiciels de simulations sont des outils puissants qui testent et évaluent l'exécution
théorique des systèmes. Les conditions d’exécution du dispositif à tester peuvent être facilement
contrôlables.
La simulation nous permet de passer de la conception du système théorique à la réalisation
pratique avec plus d’assurance car les changements lors de la conception peuvent être faits
facilement dans un système simulé, ceci nous permet d'expérimenter un ensemble large de
variations et de choisir enfin la solution optimale.
La simulation est effectuée avec deux logiciels de simulation Simulink inclue dans le
logiciel de Mathworks Matlab et PSIM de Power Sim spécialisé dans l'électronique de puissance.
Page 71
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Le panneau photovoltaïque
Le contrôleur MPPT
L’hacheur
La batterie
Page 72
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
L’onduleur
Filtre LC
0.5926
dMPPT
20.17
GPV d MPPT
VMPPT
25 Temperature
I
VGPV 3.069
Tempurature Courant1 d
IMPPT
V
1000
Insolation1
IGPV1
Eclairement Contolleur MPPT1 1.251
of f
Iboost
Tension
I
Puissance
V IbBoost 61.92
of f entree sortie
Product1
36 Nbr série de Cells D PMPPT
V
Nombre de cellules serie PMPPT1 61.96
Ib
Vb
Pboost
HacheuurBoost
Ib*V
49.51 SimCoupler_ONDULEUR
<Voltage (V)>
+
<Voltage (V)> +
Vbatterie
C
m
s
-
<Current (A)> _ vb
of f
Battery
Nous allons fournir dans ce qui suit une description sommaire de chaque bloc composant ce
système.
1
T
Temperature Iph
2 S
Insolation1
Iph
T
I
Id1
V
nbr
Id1
I
ID2
3 V
2
Tension nbr Puissance
Product
Id2
I
1
V Ir Courant
4 nbr
Nbr série de Cells
Ir
Page 73
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
q (Vzn+kT
IzRs )
q (Vzn+ IzR s)
V + IzR
I = I ph − I s1 e 1
− 1 − I s 2 e 2 kT
− 1 − s
. (VI.1)
zR p
Avec :
I ph (T ) = I ph
(T = 298⋅ K )
[1 + (T − 298 ⋅ K ) ⋅ (5 ⋅ 10 )], −4
(VI.2)
Eg
−
I s1 = K1T e 3 kT
, (VI.3)
5 Eg
−
I s 2 = K 2T 2 e kT
, (VI.4)
K 1 = 1,2 A cm 2 .K 3 (VI.5)
K 2 = 2,9 ⋅ 10 5 A / cm 2 .K 5 / 2 . (VI.6)
D’après ces équations on se trouve devant un bloc de simulation qui a comme entrées :
On donne [34]:
I ph = 3.25 A .
(T = 298⋅ K )
Rp = 30 Ω .
Rs = 15.10-3 Ω .
Eg = 1.1 ev.
n1 = 1; n2 = 2.
k = 1.380 *10-23 J/K.
q = 1.602 *10-19 C.
Nous simulons ce modèle (Figure VI.3), pour les différentes Couplets (Ensoleillement (E),
Température (T)).
Page 74
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Puis nous traçons les caractéristiques Courant–Tension (figure VI.5) et les caractéristiques
Puissance–Tension (figure VI.6). Ces caractéristiques valident le modèle développé ci-dessus.
Cette courbe est établie dans des conditions ambiantes de fonctionnement données
(température=25°C, insolation=1000W/m2).
3.5
2.5
Courant GPV (v)
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
Page 75
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
70
60
50
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Les résultats de simulation des figures suivantes VI.8 et VI.9 montrent bien les valeurs de
puissance, courant et tension du module PV :
70
60
50
Puissance GPV (w)
40
30
20
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
5
Temps (s) x 10
Page 76
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
3.5
2.5
1.5
0.5
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
5
Temps (s) x 10
25
20
Tension GPV (v)
15
10
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
5
Temps (s) x 10
L’énergie électrique produite par un panneau PV dépend de l'éclairement qu'il reçoit sur sa
surface. La figure suivante (figure VI.10) représente la caractéristique courant-tension d’un
panneau PV solaire en fonction de l'éclairement, à une température constantes=25°C. On
remarque que la tension Vmax correspondant à la puissance maximale ne varie que très peu en
fonction de l'éclairement, contrairement au courant Imax qui augmente fortement avec
l’éclairement (figure VI.11). Donc la puissance augmente aussi (figure VI.11).
Page 77
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
3.5
2.5
1000 w/m2
1.5
900 w/m2
800 w/m2
700 w/m2
1
0.5
0
0 5 10 15 20 25
70
1000 w/m2
60
900 w/m2
800 w/m2
700 w/m2
50
Puissance GPV (w)
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Page 78
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
3.5
2.5
1.5
0.5
0
0 5 10 15 20 25
70
20°C
60
25°C
30°C
35°C
50
Puissance GPV (w)
40
30
20
10
0
0 5 10 15 20 25
Cette méthode de contrôle étudié dans le chapitre II est une méthode célèbre déjà étudié par
plusieurs littératures. Comme on a vu dans la section II.4; le fonctionnement de l’algorithme
P and O est bien expliqué sur l’organigramme de la figure II.6 ce dernier on peut le modéliser
sous Simulink comme suit (Figure VI.14).
Page 79
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
-0.0002
1
Constant1 d
I >=
NOT 1
Product Memory2
Relational
Product8
2 Operator Logical
V Operator1
Memory
XOR
Memory1
>= Zero-Order
Logical Hold
Operator Product1
Memory3 Relational 0.0002
Operator2
Constant
Memory7
Les équations de base pour le hacheur survolteur ont été données dans la section II.3.2.1
comme expressions (II.31) et (II.32) ces équation mènent au modèle suivant :
dv
il = i − C1 ,
dt
dvb
ib = (1 − d )il − C 2 ), (VI.7)
dt
dil
v = (1 − d )vb + L ).
dt
L = 90µH.
Dans tout ce qui suit la configuration utilisée dans la simulation est la suivante :
• un panneau photovoltaïque, contenant 36 cellules en série.
• une batterie, de tension de fonctionnement égale à 48V.
• un hacheur boost.
Page 80
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
30
Tension GPV(v)
20
10
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
3.5
Courant GPV(v)
2.5
2
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Puissance GPV(w)
100
50
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Temps(sec)
50
Tension batterie(v)
49.8
49.6
49.4
49.2
49
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
80
puissance batterie(w)
60
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
Temps(sec)
Page 81
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Avec :
E : Tension continue.
Vond : Tension à la sortie de l’onduleur.
K1, K2, K3, K4 : Transistors de puissance
D1, D2, D3, D3 : Diodes de roue libre.
Pour élaborer le modèle de l’onduleur nous allons considérer que :
K1, K4 Sont amorcés et bloqués par un même signal de commande T1/T4
K2, K3 Sont amorcés et bloqués par un même signal de commande T2/T3
La figure suivante représente le schéma de l’onduleur ainsi que sa commande et le filtre de
sortie.
Page 82
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Le filtre utilisé est du type passe-bas dont le rôle principal est d’atténuer les ondulations de
la tension et du courant généré par l’onduleur, le schéma du filtre est donné par la figure
(VI.19) :
dId Vd -Vs
dt = L
f
dVs = Id -Is
dt Cf
Vs ( S ) 1
F (S ) = =
Vd ( S ) L f C f .S 2 + 1
Cette fonction de transfert est du deuxième ordre dont la fréquence de coupure est :
1
fc =
Lf C f
Ce filtre permet de filtrer la tension crée par l’onduleur il élimine les harmoniques d'ordre
supérieurs et le condensateur Cf permet de générer la puissance réactive nécessaire. Elle peut
aussi absorber le courant négatif restitué par la charge.
Page 83
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Figure VI.20. Allure du courant et de tension à la sortie de l’onduleur pour une porteuse de
fréquence fp=1kHz
Figure VI.21. Spectre du courant et de la tension à la sortie de l’onduleur pour une porteuse de
fréquence fp=1kHz
Figure VI.22. Allure du courant et de tension à la sortie de l’onduleur pour une porteuse de
fréquence fp= 3kHz.
Page 84
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Figure VI.23. Spectre du courant et de la tension à la sortie de l’onduleur pour une porteuse de
fréquence fp=3kHz
Figure VI.24. Allure du courant et de tension à la sortie de l’onduleur pour une porteuse de
fréquence fp=5kHz
Figure VI.25. Spectre du courant et de la tension à la sortie de l’onduleur pour une porteuse de
fréquence fp=5kHz.
Page 85
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
On constate d’après les figures (VI.21, VI.23, VI.25) que l’allure du courant et la tension à
la sortie de l’onduleur dépend de la fréquence de la porteuse (fp), telle que plus la fréquence de la
porteuse est grande et plus la forme du signale du courant et du tension se lisse. Mais il faut tenir
compte la fréquence de commutation des interrupteur électronique (IGBT) utilisée en pratique.
Page 86
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Dans ce travail, nous allons modéliser le rendement d’un onduleur monophasé avec
différentes paramètres qui influent sur ce dernier tel que la tension d’entrée le type du
composant de puissance utilisé.
L’énergie produite par le système PV passe dans l’onduleur qui hache la tension et crée une
tension de sortie sinusoïdale de fréquence 50Hz a l’aide d’un PWM et d’un filtre adapté.
Page 87
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Le rendement maximal est la plus grande valeur atteinte par la courbe de rendement (voir
courbe de rendement ci-dessus).
La valeur de ce rendement maximal ne rend pas réellement compte de la qualité de
l’onduleur, car il est associé à une puissance de sortie donnée. L’onduleur ne fonction pas
toujours a cette puissance, compte-tenu que le groupe photovoltaïque, au quel il est relié, ne
délivre jamais la même puissance (a cause de la variation de l’éclairement incident sur les
modules photovoltaïques). De ce fait, l’onduleur ne fonctionne pas tout le temps à son rendement
maximal.
Le rendement européen a donc été introduit pour pouvoir calculer un rendement global de
l’onduleur, sur toute sa plage (puissance de sortie) de fonctionnement.
La méthode de calcul du rendement européen considère que :
• L’onduleur fonctionne à 5% de sa puissance nominale, pendant 3% du temps.
• L’onduleur fonctionne à 10% de sa puissance nominale, pendant 6% du temps.
• L’onduleur fonctionne à 20% de sa puissance nominale, pendant 13% du temps.
• L’onduleur fonctionne à 30% de sa puissance nominale, pendant 10% du temps.
• L’onduleur fonctionne à 50% de sa puissance nominale, pendant 48% du temps.
• L’onduleur fonctionne à 100% de sa puissance nominale, pendant 20% du temps.
On calcule alors le rendement européen de l’onduleur, noté ήeuro, par la formule suivante :
ήeuro=0,03* ή5% + 0,06* ή10% + 0,13* ή20% + 0,1* ή30% + 0,48* ή50% + 0,2* ή100%.
Les valeurs de ή5%, ή10%, ή20%, ή30%, ή50% et ή100% se calculent directement sur la courbe de
rendement de l’onduleur.
La figure VI.27 en haut représentent une modélisation du rendement de l’onduleur, On
remarque que le rendement η augmente moins rapide avec le taux de charge, pour atteindre un
rendement maximum de 95.23%.
ή max = 95.23%.
Le rendement maximum est de 95.23% pour VDC=48v, à 60% de la puissance nominale d’entrée.
ή5% = 50%. ή10% = 70%. ή20% = 84%. ή30% = 90%. ή50% = 95%. ή100% = 94%.
Page 88
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Première topologie :
La figure suivante présente un exemple de circuit simple composé d’un pont de transistors
IGBT commandé par PWM. Le signal alternatif obtenu est ensuite filtré par un filtre LC afin
d’obtenir un signal alternatif sinusoïdal à la fréquence 50Hz.
Page 89
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Page 90
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
ή max = 97.86%.
Le rendement maximum est de 97.86% pour VDC=48v, à 40% de la puissance nominale d’entrée.
ή5% = 68%. ή10% = 92%. ή20% = 97%. ή30% = 97%. ή50% = 97%. ή100% = 95%.
ήeuro=0,03* ή5% + 0,06* ή10% + 0,13* ή20% + 0,1* ή30% + 0,48* ή50% + 0,2* ή100%.
ήeuro=0,03* 68 + 0,06* 92 + 0,13* 97 + 0,1* 97 + 0,48* 97 + 0,2* 95.
ήeuro = 95.43%.
Page 91
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Deuxième topologie:
C’est un circuit à 2 étages. L’énergie produite par le système PV accède au premier étage,
constitué du convertisseur élévateur, à travers un filtre LC. Il élève la tension d’entrée et
alimente un circuit intermédiaire auquel est relié le pont de sortie qui hache la tension et crée une
tension de sortie sinusoïdale de fréquence 50Hz à l’aide d’un PWM et d’un filtre adapté.
L’utilisation d’un convertisseur élévateur élargit la gamme de tensions MPP du GPV entre 48 et
96v.
Figure VI.31. Circuit à pont de transistors IGBT avec convertisseur élévateur sous PSIM.
Page 92
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Page 93
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
ή max = 95%.
Le rendement maximum est de 97.86% pour VDC=48v, à 40% de la puissance nominale d’entrée.
ή5% = 50. ή10% = 70%. ή20% = 84%. ή30% = 93%. ή50% = 95%. ή100% = 91%.
Soit un rendement européen qui vaut :
ήeuro=0,03* ή5% + 0,06* ή10% + 0,13* ή20% + 0,1* ή30% + 0,48* ή50% + 0,2* ή100%.
ήeuro=0,03* 50 + 0,06* 70 + 0,13* 84 + 0,1* 93 + 0,48* 95 + 0,2* 91.
ήeuro = 91%.
Page 94
Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Figure VI.35. Tracé de l’efficacité de l’onduleur à la tension d’entrée (24 et 48v) en fonction de
la puissance nominale d’entrée, dont la courbe passant par les maxima
et minima d’efficacité.
La figure en haute représente la courbe du rendement d’un onduleur IGBT pour différent
tension d’entrée (24 et 48v), on remarque :
Un rendement max est 97,86% ne peut être atteint que pour des valeurs de tension d’entrée
autour de 48v et un rendement européen calculé précédemment égale 95.43%.
Un rendement de 92.31% est pour une tension de 24v, et un rendement européen qui vaut :
ήeuro=0,03* ή5% + 0,06* ή10% + 0,13* ή20% + 0,1* ή30% + 0,48* ή50% + 0,2* ή100%.
ήeuro=0,03* 72 + 0,06* 84 + 0,13* 91 + 0,1* 92 + 0,48* 92 + 0,2*90.
ήeuro = 90%.
Le rendement d’un onduleur à transistor IGBT dont la tension d’entrée égale 48v s’est avéré
être le plus élevé (95.43%). Il est supérieur de 5 % par rapport au rendement des onduleurs à
transistor MOSFET (90.60%), et d’environ 6% par rapport au rendement des onduleurs IGBT
dont la tension d’entrée égale 24v (89%), et d’environ 3% par rapport au rendement des
onduleurs IGBT dont la tension d’entrée égale 96v (91%).
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Chapitre IV : Simulation et évaluation de résultats
Conclusion :
La décomposition en blocs du système général représenté sur la figure VI.1, nous a permis
de modéliser chaque bloc séparément de simuler dans le l’environnement matlab (SIMULINK)
et PSIM. La simulation du système global permet de déterminer son comportement dans le
temps.
Pour conclure nous avons simulé et comparé différentes structures de conversion DC/AC
afin de trouver le meilleur rendement de l’onduleur. Dans tous les cas de simulation (onduleur
à MOSFET et onduleur à IGBT), l’onduleur ne fonctionnant pas à charge maximale toute
l’année.
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Conclusion générale
Conclusion générale :
Nous avons donc présenté un système du convertisseur qui transforme la tension continue
fournie par des modules solaires en une tension alternative de fréquence 50 Hertz dans le but
de l’utilisation autonome.
Ce système est composé d’un commutateur à transistor IGBT qui la convertir en une
tension alternatif et d’un filtre de type passe-bas dont le rôle principal est d’atténuer les
ondulations de la tension et du courant généré par l’onduleur.
Dans ce travail nous avons simulé les différents composants d’un système
photovoltaïque, et dans le but de modéliser le rendement d’un onduleur alimenté par un
générateur photovoltaïque, donc Nous avons étudié l’influence du type de composant de
puissance utilisé dans la commutation et la tension d’entrée sur le rendement de l’onduleur.
Nous résumons les résultats comme suit :
1. Le rendement de l’onduleur à transistor IGBT plus élevé par rapport l’onduleur à
transistor MOSFET.
2. La variation de la tension d’entrée de l’onduleur influent sur le rendement de
l’onduleur.
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Références Bibliographiques
Références Bibliographiques
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