Chapitre 2 - Les Sources Optiques
Chapitre 2 - Les Sources Optiques
Chapitre 2 - Les Sources Optiques
et de la Recherche Scientifique
Communications optiques
Chapitre 2 :Les sources optiques
Objectifs du chapitre 2
Communications optiques 2
Sommaire
Transmetteurs optiques: Sources à semi-conducteurs
Sources à semi-conducteurs (SC)
Sources SC: Laser vs. LED
Diodes électroluminescentes
Lasers à semi-conducteurs
Communications optiques 3
Sources à semi-conducteurs
Avantages:
Compacte
Efficace
Fiable
Modulation
Jonction P-N
Injection de courant Diode laser à homojonction de GaAS
Recombinaison des porteurs de façon radiative (par émission de lumière)
Zone active
Confinement des charges
Confinement de la lumière
Ces lasers comportent une zone de gain de très faible épaisseur entourée de
miroirs de Bragg hautement réfléchissants qui compensent le gain faible de ces
structures pour assurer l’effet laser.
Communications optiques 4
Sources SC: Laser vs. LED
Dans les systèmes de transmission par fibre optique, les lasers FP (Fabry-Perot),
DFB (laser à contre réaction distribuée) et VCSEL (Vertical-Cavity Surface-Emitting
Laser) sont des diodes lasers à semi-conducteurs et ils sont les plus couramment
utilisés. Pour les communications de données à bas débit (jusqu'à 200 Mb/s ), les LED
(diodes électroluminescentes) trouvent aussi une application en tant que sources
optiques.
LEDs
Émission incohérente :large bande spectrale (30-60 nm).
Faisceau très divergent
Simple d’opération, peu dispendieux
Fibres multimodes
Diodes lasers
Émission cohérente: bande spectrale étroite (<1 nm)
Cavité résonante (FP, DBR: Distributed Bragg Reflector, DFB)
Stabilisation requise
Fibres monomodes
Communications optiques 5
Diodes électroluminescentes
Dans les semi-conducteurs directs, la recombinaison d’une paire
électron-trou est radiative, c’ad que son énergie, voisine de Eg,
largeur de bande interdite (ou gap), est transférée à un photon de
même énergie h. C’est l’électroluminescence.
Une structure de diode permet de créer un grand nombre de
recombinaisons de porteurs minoritaires injectés à travers la
jonction, et donc une émission d’un grand nombre de photons.
Les photons émis sont indépendants entre eux; cette émission est
incohérente.
Communications optiques 6
Diodes électroluminescentes
Efficacité externe
L’efficacité externe ηexterne d’une LED quantifie l’efficacité de conversion de l’énergie
électrique en énergie optique émise. Cela comprend l’efficacité interne du
processus de recombinaisons radiatives et l’efficacité de l’extraction de photons du
composant.
La puissance électrique fournie à une LED est le produit tension-courant de la
diode (U×I). Si Psortie est la puissance optique émise par la LED, alors:
Communications optiques 7
Diodes électroluminescentes
Spectre d’émission
Le spectre émis dépend du gap du semi-conducteur émetteur et de la température
de fonctionnement du composant.
En prenant en compte la densité d’états et le distribution des porteurs, on montre
que le spectre d’émission a les propriétés suivantes:
Largeur à mi-hauteur: FWHM=1.8kT
Maximum d’émission: E =Eg+1/2 kT
Communications optiques 8
Les lasers à semi-conducteurs
Un laser à semi-conducteurs (LSC) est:
une jonction p-n
fabriqué typiquement à partir d’un semi-conducteur à gap direct
l’émission est produite par recombinaison stimulée
l’amplification se fait dans une cavité résonante
la structure confine les porteurs
Accroissement du rendement
Effet de guidage optique
Applications principales:
Communications
Test et mesures
Bio-photonique,
…
Communications optiques 9
Les lasers à semi-conducteurs
LASER : Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation.
Un laser comprend:
Un processus de pompage (injection électrique, pompage optique)
Une cavité résonante pour faire croître l’intensité (rétroaction+filtre)
Une paroi laissant s’échapper une partie de la radiation
Le milieu amplificateur est un semi-conducteur: GaAs, InP, GaN, GaSb
L’émission laser est cohérente est bien définie en longueur d’onde.
Communications optiques 10
Les lasers à semi-conducteurs
Gain seuil
Un laser opère en régime stationnaire pour maintenir un niveau de puissance
stable à sa sortie. Cela implique que dans la cavité optique résonante les
oscillations électromagnétiques ne croissent pas et ne meurent pas.
La puissance initiale Pi et la puissance finale Pf après un aller-retour doivent être
les mêmes. Le gain optique net par aller-retour Gop est alors:
Gop=Pf /Pi=1
Communications optiques 11
Les lasers à semi-conducteurs
Gain seuil
Origines des pertes
Transmission à travers les miroirs (de réflectivité R1 et R2) de la cavité
Diffusion par défauts et les inhomogénéités
Absorption par les impuretés et les porteurs de charges libres
Ces pertes doivent être compensées par un gain en émission stimulées pour
maintenir le régime stationnaires.
Les pertes réduisent la puissance en exp(-xγ) où γ est le coefficient d’atténuation
du milieu.
La puissance Pf de la radiation après un aller-retour de longueur 2L dans la cavité
est alors:
Pf Pi R1R2 expg 2Lexp 2L
Condition du régime stationnaire => Gain= Pertes
La valeur du coefficient de gain g pour lequel Pf/Pi=1 est le seuil :
1 1
g seuil ln
2 L R1 R2 Gain optique seuil
Communications optiques 12
Les lasers à semi-conducteurs
Le niveau d'énergie où il y a exacte compensation des pertes par le gain est appelé
seuil du laser.
Puisqu'en général les sources optiques n'exploitent pas l'émission produite avant
l'effet laser, on cherche à réduire au maximum ce seuil afin de limiter la
consommation d'énergie. Une fois l'effet laser obtenu, on constate que certaines
ondes bien déterminées, qui se propagent dans la cavité, sont favorisées tandis
que d'autres sont atténuées.
Les ondes favorisées portent le nom de modes longitudinaux.
Pour diminuer les pertes d’une cavité FP, il faut augmenter sa longueur L.
La résonance se produit lorsque la longueur du guide, L, est un multiple entier de la demi-
longueur d’onde (soit λ/2n dans le matériau d’indice n), ce qui sélectionne les modes
longitudinaux de longueur d’onde:
λp =2Ln/p
avec p entier, d’où un espacement entre raies:
δλ = λ2/2LN
avec N=n- λ dn/dλ indice de réfraction de groupe, très voisin de n.
En général, p était grand, plusieurs longueurs d’onde susceptibles d’être amplifiées vérifient cette
relation.
Si la cavité est courte. il faut des miroirs à très grande réflectivité pour limiter les pertes.
Communications optiques 14
Les lasers à semi-conducteurs
Cavité Fabry Pérot (FP)
Le spectre d’un laser Fabry Pérot est représenté par la figure ci-dessous.
Communications optiques 15
Les lasers à semi-conducteurs
Laser DFB
La structure d’une diode laser à contre réaction distribuée (laser DFB) est
schématisée par la figure suivante:
Communications optiques 16
Les lasers à semi-conducteurs
Laser DFB
Pour changer lB, il faut modifier soit le pas du réseau, soit l’indice effectif du
matériau. Dans les semi-conducteurs, le pas du réseau de diffraction est inscrit
définitivement, il est donc nécessaire de faire varier l’indice effectif neff pour faire
varier la longueur d’onde d’émission. La modification de l’indice effectif peut être
achevée par injection de courant ou par application d’un champ électrique
Le spectre d’un laser DFB est représenté par la figure suivante:
Communications optiques 17
Les lasers à semi-conducteurs
Les lasers FP, DFB et VCSEL ont généralement une petite taille, une bonne qualité
spectrale, une faible consommation énergétique et une longueur d’onde ajustable
compatible avec les fenêtres de transmission des fibres optiques (autour de 850
nm, 1310 nm et 1550 nm).
Les lasers DFB sont des sources fiables, considérées comme monochromatiques,
certaines caractéristiques d'un laser DFB commercialement disponibles sont
données dans le tableau suivant.
Communications optiques 18
Les lasers à semi-conducteurs
Influence de la température
Les performances des lasers varient en fonction de la température.
Le courant de seuil du laser augmente avec la température. Il passe typiquement
de 15 mA à 20°C à 23 mA à 50°C.
Communications optiques 19