Rapport de Stage NOVEC99
Rapport de Stage NOVEC99
Rapport de Stage NOVEC99
Introduction générale
L’énergie est au cœur de toutes les activités humaine pour se nourrir, se loger, bouger, s’éclairer,
se chauffer, etc.
Nous devons faire face à un double défi : Satisfaire les besoins en énergie de l’Homme tout en
limitant l’impact de son utilisation sur l’environnement.
En 2020, le Maroc souhaite disposer d'une puissance de production d’énergie à partir de source
d’énergie renouvelable équivalente à 42% de la puissance totale (10% actuellement) répartie
comme suit :
Novec, l’un des grands bureaux de conseils et d’expertise notamment dans le secteur des énergies
nouvelles, a développé dans ce contexte ses moyens de travail, lui permettant ainsi de gagner la
confiance de la maitrise d’œuvre, et détenir plusieurs marchés.
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Notre rapport de stage est scindé en trois chapitres. Dans un premier temps, on présentera la
société NOVEC, ensuite dans le premier chapitre on présentera des généralités sur le solaire
photovoltaïque. Le deuxième chapitre, présente les caractéristiques techniques d’une installation
photovoltaïque raccordée au réseau. Enfin, le troisième chapitre sera consacré pour le
dimensionnement de notre centrale solaire photovoltaïque.
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Présentation de la société d’accueil (NOVEC)
Novec est le fruit de la fusion entre les sociétés Ingéma et Scet-Scom, dont CDG Développement
est l’actionnaire de référence.
Novec regroupe désormais les activités des deux bureaux d’études, dont il convient de rappeler
les plus importantes :
Novec, dont le siège social est à Rabat, opère également à l'international, où elle est appelée à
devenir l'un des bureaux de référence, notamment en Afrique et au Moyen-Orient.
1 Renseignement généraux
Raison sociale :
Forme juridique : Société anonyme
Capital social : 50.000.000 DH
Chiffre d’affaires (2011) : 307 MDH
Nombre de références : plus de 3000 projets réalisés au Maroc et à l’international
Novec est une entreprise à Conseil d’Administration, constituée d’une direction générale, de
quatre pôles métier et un de support, de 12 départements et 8 services techniques.
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Forte de 50 années d’expérience, Novec compte aujourd’hui parmi ses équipes des experts
consultants, disposant des compétences les plus pointues à même de répondre aux besoins
spécifiques de certains projets.
Dans le but d’offrir les meilleurs services d’études ou d’assistance à ses clients, Novec dispose
d’un personnel qualifié qui assure le fonctionnement de ses divers départements opérationnels et
supports :
Direction Bâtiment
Direction Eau et Aménagement :
- Département Assainissement & Eau potable
-Département Environnement
-Département OPC
- Agences
-Département Support
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2. Moyens humain et informatique
Novec emploie une équipe multidisciplinaire de plus de 600 personnes, dont près de 200
ingénieurs qui couvrent l’essentiel des métiers de l’entreprise.
Novec dispose de puissants moyens informatiques, y compris un grand parc de matériel et une
logithèque de référence relative aux domaines d'activité de la société.
3. Domaines d’activités
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Chapitre i : Généralités sur l’énergie solaire
Introduction
On estime aujourd'hui que le Soleil va encore «vivre» pendant 6 milliards d'années. Tout
ce temps, il continuera à produire de l'énergie. L'énergie solaire est donc une source infinie
d'énergie.
L’énergie du soleil est produite par réactions de fusion thermonucléaire, à cause de la chaleur et
de la pression très élevées les noyaux d’hydrogène (protons) s’assemblent en noyaux d’hélium
(2 protons + 2 neutrons) avec dégagement d’énergie. Cette énergie est émise dans l’espace par la
surface du soleil, notamment sous forme d’ondes électromagnétiques. Le spectre de ce
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rayonnement correspond à l’émission d’un corps noir porté à 5800°K, dont le maximum est situé
dans le domaine visible.
1. Rayonnement solaire
L’énergie solaire reçu à la surface de la terre par unité de surface et par unité du temps est
donnée par : φ=1367 W/m2 : Constante solaire
L’atmosphère capte 1350 W/m2 dont une partie n’arrive pas au sol (absorption et
diffusion)
L’irradiance au niveau de la mer à midi dans un ciel clair est de 1000 W/m2
Trois composantes dans le rayonnement reçu au sol : le direct, le diffus et le réfléchi (Albédo)
Rayonnement direct : Reçu directement par le soleil, sans diffusion,
Rayonnement diffus : Lumière diffusée dans l’atmosphère : dépend des conditions météo (air,
nuages, poussières, …),
L’albédo : Partie réfléchie sur le sol : dépend de l’environnement (neige, asphalte, …).
Figure 1.2 : Composition du rayonnement solaire global © J. Flémal - Architecture et Climat - UCL
La somme des trois composantes permet d’estimer le rayonnement global (Rtot) pour chaque
heure de calcul (W/m²) : Rtot = Rdir + Rdiff + Rref
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L'énergie solaire diffusée par le soleil est disponible partout, gratuitement et de manière illimitée.
Grâce à divers procédés de transformation, l’énergie solaire permet de nombreuses applications
utiles à l’homme : la production d’électricité, le chauffage et le refroidissement, les applications
technologiques et chimiques.
Les principales techniques qui permettent toutes ces applications sont : le solaire thermique qui
permet de fournir de l’eau chaude pour l’usage domestique ou pour le chauffage ainsi que la
production de l’électricité. Et le solaire photovoltaïque qui produit de l’électricité qui pouvant
être utilisée sur place ou réinjectée dans le réseau de distribution électrique. Les applications du
photovoltaïque se répartissent en deux grandes catégories selon qu’elles sont ou non raccordées
a un réseau électrique.
Les systèmes photovoltaïques sont utilisés depuis 40 ans. Les applications ont commencé avec
le programme spatial pour la transmission radio des satellites. Elles se sont poursuivies avec les
balises en mer et l'équipement de sites isolés dans tous les pays du monde, en utilisant les batteries
pour stocker l'énergie électrique pendant les heures sans soleil.
Lorsque les photons heurtent une surface mince de ce matériau, ils transfèrent leur énergie aux
électrons de la matière. Ceux-ci se mettent alors en mouvement dans une direction particulière,
créant ainsi un courant électrique.
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Figure 1.3: Schémas du principe d’une cellule photovoltaïque
Les électrons en excès dans le matériau n diffusent dans le matériau p. La zone initialement dopée
n devient chargée positivement, et la zone initialement dopée p chargée négativement.
1. Historique
Les cellules photovoltaïques sont des composantes électroniques qui transforment les rayons
lumineux du soleil en électricité.
Ces cellules ont des puissances unitaires assez faibles (de l’ordre de 1 W).
2. Constitution
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filière est elle-même subdivise en plusieurs technologies distinctes de part la nature du silicium
employé et/ou sa méthode de fabrication.
Lors du refroidissement, le silicium fondu se solidifier en ne formant qu’un seul cristal de grande
dimension. On découpe ensuite le cristal en fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules
sont en général d’un bleu uniforme, intense et brillant. Elles sont utilisées, mais ne sont pas
majoritaires sur le marché de l’énergie photovoltaïque.
Le rendement du silicium monocristallin et le plus élevé, il est compris entre 12 et 20% pour les
cellules industrielles. Son coût élevé est aujourd’hui un handicap et le silicium monocristallin
perd du terrain devant le silicium polycristallin.
Le silicium polycristallin est devenu aujourd’hui la technologie la plus utilisée. A elle seule elle
représente près de 50% du marché. Ces cellules sont obtenues par collage de cristaux de silicium,
ce qui rend sa structure hétérogène. Son rendement est légèrement inférieure au silicium
monocristallin il est compris entre 10 et 14% selon les fabricants. En revanche sa fabrication est
beaucoup plus simple, les couts de production sont donc plus faibles.
La technologie a couche mince dont la plus mure est le silicium amorphe (Sia) représentent en
2008 plus de 7% du marché mondial. L’avantage de cette technique est l’utilisation de substrats
à bas cout.
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Le silicium est déposé à basse température sur un substrat en verre. Son prix est plus faible que
les cellules cristallin ; en revanche le rendement d’une cellule en Sia est inférieure à celui des
cellules cristallin, il est d’environ de 7%. L’utilisation de ce type de cellule nécessite l’utilisation
due isolation galvanique entre les modules et le réseau. Sans cette isolation galvanique les
cellules amorphes se dégradent très rapidement. La raison physique de ce phénomène reste
encore obscure. Les cellules amorphes captent très bien le rayonnement diffus et sont donc moins
sensible à la variation de rayonnement direct. Ces cellules sont donc une très bonne alternative
aux cellules cristallines sur des sites soumis à des ombrages sévères.
D’autres matériaux sont également utilisés dans les filières a couches minces comme le tellure
de cadmium ( CdTe) , le diseliniure de cuivre et d’indium ( CIS) et le gallium ( CIGS).
Electricité générée en un an
(modules orientés sud, inclinés à 30°) 900 kWh 750 kWh/kWc 750 kWh/kWc
Afin d’obtenir des modules de puissances élevées, les cellules sont associées en série ou en série/
parallèle. Pour cela les connexions des pôles négatives situées sur les faces avant des cellules
sont connectées aux pôles positifs situés sur les faces arrière des cellules suivantes.
Le module photovoltaïque transforme l’énergie solaire en énergie électrique. Il joue donc le rôle
de générateur dans le système photovoltaïque. L’énergie produite par un module photovoltaïque
dépend du niveau de l’énergie solaire. Ainsi, durant la journée, l’énergie produite va varier en
fonction de la variation de l’énergie solaire.
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Le module photovoltaïque est obtenu après association des cellules avec les éléments constitutifs.
2) Paramètres principaux
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reliées au réseau. Pour un système typique de 3 kW comportant 6 panneaux en série fonctionnant
à 100 V, la tension ouverte est d’environ 140 V et l’isolement prescrit de 1280 V.
Le montage d’un champ de panneaux photovoltaïques sur une structure existante (toit,
terrasse…) entraîne une charge pondérale supplémentaire de l’ordre de 15 kg /m2 de module.
Cette masse ne devrait pas dépasser 15 % de la charge maximale admise pour le toit ou la terrasse
en question.
Notons qu’il est également possible de classer les installations en unité de puissance
électrique apparente, c’est-à-dire en kilovoltampère (kVA). Cette unité est celle utilisée
officiellement sur les demandes de raccordement car elle exprime concrètement la puissance
injectée sur le réseau. Cette puissance, appelée puissance apparente.
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Figure 1.6 : Tarification et mode de raccordement (BT=Basse Tension ; HT=Haute Tension)
Afin d'être commercialisés, les modules photovoltaïques doivent répondre aux exigences de
normes internationales.
IEC signifie "International Electrotechnical Commission". En Français cela donne « Commission
Electronique International », soit CEI. Il s'agit d'une organisation internationale de normalisation
chargée des domaines de l'électricité, de l'électronique et des techniques connexes.
Cette norme est dédiée aux modules de type silicium cristallin (pour application terrestre).
Cette norme certifie une garantie de qualité en matière de stabilité mécanique et de respect des
paramètres électriques du module. Le but étant de montrer autant que possible que le module est
apte à supporter une exposition prolongée aux climats définis dans le domaine d’application.
Cette norme est semblable à la norme CEI 61215 à la seule différence qu'elle est dédiée aux
modules de type couche mince (pour application terrestre).
La CEI 61730, aussi nommée "Qualification pour la sûreté de fonctionnement des modules",
comprend 2 parties :
1. Exigences pour la construction
2. Exigences pour les essais
La norme CEI 61730 aborde plus profondément les thèmes de prévention contre les chocs
électriques, les risques de feu et les accidents corporels dus à des contraintes mécaniques et
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environnementales.
Cette norme, dont les spécificités portent sur les aspects sécurité des modules, vient compléter la
norme CEI 61215, qui elle, fixe les performances électriques. La norme de référence est toujours
la norme CEI 61215.
La norme NF EN 61140
En France, tous les modules photovoltaïques doivent être de classe II, conformément à la
norme NF EN 61140.
La classe d'un appareil électrique permet de quantifier son niveau de protection contre les
contacts directs ou indirects des personnes.
La classe d'un appareil électrique est comprise en 0 et 3 :
CLASSE DESCRIPTION
0 Matériel possédant uniquement une isolation fonctionnelle mais pas de liaison à la terre des
masses métalliques.
Interdit en Europe
I Matériel possédant une isolation fonctionnelle et liaison à la terre des masses métalliques.
Protection via la prise de terre
II Matériel possédant une double isolation des parties actives (isolation fonctionnelle et
matérielle). Pas de liaison à la terre des parties métalliques.
Aucune partie accessible ne peut être soumise à une tension dangereuse même à la suite d'un
premier défaut.
III Matériel de classe II équipé d'un transformateur TBTS (Très Basse Tension Séparée).
Aucune partie accessible ne peut être soumise à une tension dangereuse même à la suite d'un
premier défaut.
Normes de sécurité de l'onduleur est une norme allemande qui traite du dispositif de déconnexion
automatique entre un système et le réseau public à basse tension, et elle est obligatoire.
Lors d'une coupure de courant du réseau, pour cause accidentelle ou pour travaux, l'onduleur
s'arrête de fonctionner, bloquant ainsi l'arrivée du courant des panneaux solaires au réseau ainsi
que sur le système électrique de la maison : ce système s'appelle la protection de découplage.
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Elle permet de supprimer tout risque d’électrocution lorsque des techniciens font une opération
de maintenance sur le réseau.
Norme NF C15-100
Elle est régulièrement remise à jour pour prendre en compte les évolutions
des technologies et techniques ainsi que des évolutions en matière de sécurité des installations
en question. La dernière version date de 2002. Elle est en grande partie harmonisée avec la norme
européenne HD 384 du CENELEC (Le Comité européen de normalisation en électronique et en
électrotechnique)
Loi 13-09
La loi n°13-09 relative aux énergies renouvelables qui promulguée par Dahir n°1 -10-16 du 26
safar 1431 (11 février 2010) et qui publiée au bulletin officiel n°5822 du 1 rabii II (18 mars
2010), cette loi s’inscrit dans le cadre de la production d’électricité d’origine renouvelable, la
présente loi introduit 4 innovation majeures :
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Pour toute installation, modification ou exploitation d’une capacité électrique d’origine
renouvelable, les régimes réglementaires s’appliquant en fonction de la puissance de
l’installation :
Régime libre :
Electrique : lorsque la puissance cumulée, par des sites est inférieure à 20 kilowatts électrique :
lorsque la puissance cumulée, par des sites est inférieure à 8 mégawatts thermique.
C’est-à-dire que les entreprises qui sont capable de produire cette quantité pourront le faire
librement.
Régime de déclaration :
Lorsque la puissance installée, par site est inférieure à 2 mégawatts et supérieure à 20 kilowatts
Electrique :
Lorsque la puissance installée, par site est supérieure ou égale à 8 mégawatts thermique.
Régime d’autorisation :
Pour réaliser des installations de production d’énergies électrique à partir des sources
renouvelables ayant la puissance installée est supérieur à 2MW électrique.
Donc une autorisation gouvernementale sera nécessaire.
L’autorisation définitive est valable pour une durée maximum de 25 ans, à partir de la date de sa
délivrance, prolongée une seule fois pour la même durée, selon les mêmes conditions.
Si l’installation n’est pas mise en service dans l’année qui suit la délivrance de l’autorisation
définitive, ou lorsque l’exploitant a suspendu ses activités d’exploitation pour une période qui
excède deux années consécutives, sans raisons valables et sans avoir informé, au préalable,
L’administration, autorisation devient caduque.
Conclusion :
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Chapitre II.
Introduction :
Dans ce chapitre, nous allons présenter les caractéristiques techniques d’une installation
photovoltaïque raccordée au réseau et les systèmes de protection des personnes et des
installations photovoltaïque.
Ces systèmes sont constitués de modules solaires photovoltaïques reliés entre eux (en série ou en
parallèle) et branchés sur un ou plusieurs onduleur(s) eux-mêmes connecté(s) au réseau de
distribution ou de transport d'électricité.
En quantité unitaire, les systèmes décentralisés de petite puissance (inférieur à 100 kWc) sont les
plus courants, avec approximativement 80 % des systèmes raccordés au réseau mondial, la
majorité étant posée sur des habitations individuelles.
Les modules photovoltaïques sont habituellement installés sur un pan de toiture exposé au sud
dans l’hémisphère nord, des toitures industrielles ou agricoles, un mur antibruit... Ils peuvent
également être « intégrés » à la structure d'un bâtiment neuf (toiture intégrée, y compris
depuis 1999 de manière intégrée sur une toiture industrielle ou agricole en plaques ondulées de
fibrociment).
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II.2.1 Installations en toitures plates
Le montage sur une toiture plate pose certains problèmes au niveau de l’étanchéité et de la
stabilité du bâtiment. Ceux-ci doivent être préservés et ce pour la durée de vie prévue pour
l’installation photovoltaïque (25 ans).
Certains obstacles (équipement, ventilation, etc.) peuvent être présents sur la toiture et peuvent
porter de l’ombre sur les panneaux.
SOLUTIONS TECHNIQUES
1) Usage de console
Les panneaux PV sont placés sur des supports en matériau synthétique (PEHD) remplis de lestage
(graviers, blocs de béton) : de 80 à 100 kg/m² Dans ce système simple et modulaire, les panneaux
sont inclinés avec un angle de 25° pour diminuer leur prise au vent et minimiser l’ombrage d’une
rangée de modules sur la suivante.
L’avantage est la simplicité de mise en œuvre mais le désavantage est de ne pas offrir beaucoup
de flexibilité au niveau de l’inclinaison et au niveau du nombre de module par rangée.
L’espacement (communément appelé pitch) entre les rangées est dicté par l’angle d’ombre limite.
Cet angle détermine à partir de quelle hauteur dans le ciel le soleil est « vu » par chaque module
entier (c'est-à-dire sans ombre).
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Les modules PV sont montés sur une structure métallique attachée au moyen d’un lestage. Ce type
de structure portante est généralement peu coûteux étant donné que les panneaux photovoltaïques
peuvent être intégrés dans les structures métalliques en atelier, avant leur montage en toiture.
Figure 2.2 : Capteurs solaires PV montés sur une structure métallique maintenue en place par du lestage. (Projet
D’Ieteren
Étant donné que le système est lesté par le lestage, il est important de bien dimensionner l’ensemble
pour résister aux conditions de vents les plus extrêmes, sans compromettre la structure de la toiture.
La structure métallique est arrimée à la toiture de manière à assurer la fixation des capteurs sans
utiliser de lestage.
Ce type d’installation nécessite une étanchéité parfaite du revêtement de toiture au droit des
fixations, afin d’éviter des problèmes d’infiltration d’eau.
Figure 2.3 : Capteurs solaires PV dont la structure portante en métal est fixée à la structure
du bâtiment. (Projet Limburgse Tuinbouwveiling, Herk-de-Stad).
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Les panneaux en silicium amorphe (flexibles) peuvent être directement collés sur la surface de
la toiture.
Ces panneaux ayant la même inclinaison que la pente de la toiture, il faudra que celle-ci soit d’au
moins 5°, sinon la performance des modules en sera affectée (la pluie ne nettoyant pas les
poussières se trouvant sur des panneaux à l’horizontale avec la même efficacité que sur un
panneau incliné à 35°.)
Figure 2.4 : système constitué de modules au silicium amorphe collés sur la membrane d’étanchéité de la toiture.
Projet Colruyt, Halle. [Photo Colruyt].
Les quatre systèmes de montage sont décrits dans le Tableau 3, avec leur densité (moyenne de la
puissance crête par m² de surface de toiture), ainsi que la moyenne de la charge surfacique
associée à ces systèmes.
Charge surfacique
Méthode Densité [Wc/m² surface de moyenne [kg/m² surface de
toiture] toiture]
1. Consoles 50 >40
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4. Panneaux souples en 45 6
silicium amorphe
Tableau 2.1 : Comparaison des charges surfaciques et des densités de puissance installées pour les 4 différentes
méthodes d’installation de panneaux solaires PV sur une toiture plate.
Si ce n’est pas le cas, il faut tenir compte d’un coefficient de correction lors de l’estimation de la
production du générateur. Le tableau ci-dessous reprend les différents facteurs de correction. Les
positions grisées sont à éviter si elles ne sont pas imposées par l’intégration architecturale.
Tableau 2.2 : Facteur de correction(FC) par rapport au calcul du rendement d’une installation photovoltaïque
.source HESPUL
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II.4.2 L'onduleur photovoltaïque :
Onduleur centralisé :
Un unique onduleur gère toute l’installation. Toutes les chaînes, constituées de modules reliés en
série, sont réunies dans un raccordement en parallèle. Cette solution permet des investissements
économiques limités, une grande simplicité de l’installation et des coûts d’entretien réduits. Cette
typologie est en revanche particulièrement sensible aux ombrages partiels qui limitent
l’exploitation optimale de chaque chaîne. Il est adapté à des champs solaires uniformes de par
leurs orientations, inclinaison et conditions d’ombrage.
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Onduleur « string » :
Chaque chaîne, composée de différents modules en série, possède un propre onduleur qui
représente de fait une mini installation propre ; grâce à cette configuration l’on obtient des
rendements supérieurs par rapport aux onduleurs centralisés au moyen des dispositifs MPPT, en
réduisant les pertes dues aux ombrages. Il est adapté à des champs solaires articulés avec
différentes conditions de rayonnement. Il peut aussi être utilisé pour des installations constituées
de plusieurs champs solaires géographiquement distribués.
Onduleur « multi-string »
Ils sont constitués de plusieurs onduleurs « string » côté générateur et d'un onduleur centralisé
côté alimentation du réseau.
Ils ont été spécialement conçus pour les cas suivants : inclinaisons ou orientations des modules
différentes, types de modules différents, ombre sur une partie de l'installation ou nombres de
modules par string différents.
Les caractéristiques de ces onduleurs sont les suivantes : plusieurs dispositifs de MPP Tracking
intégrés, maximum de 2 ou 3 strings de caractéristiques différentes (orientations, inclinaisons,
puissances) par appareil.
Cette typologie s’interpose entre les onduleurs centralisés et les onduleurs de chaîne, en
permettant le raccordement de deux ou trois chaînes pour chaque unité avec des orientations,
inclinaisons et puissances différentes. Du côté du générateur CC les chaînes sont reliées à des
entrées dédiées et gérées par des MPPT indépendants et du côté de l’introduction dans le réseau,
ils fonctionnement comme un onduleur centralisé tout en optimisant le rendement.
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Figure 2.7 : Onduleur multi-string
Adaptation onduleur-générateur
La plage de tension MPP (par exemple 350 – 600 V) doit être compatible avec toutes les tensions
qui peuvent apparaître sur le générateur en fonctionnement. La tension maximale du générateur
ne doit jamais atteindre la tension maximale autorisée sur l'onduleur (les surtensions détruiraient
inévitablement l'onduleur).
L'onduleur peut être sous dimensionné de plus de 10% uniquement dans les cas où l'installation
PV présente une orientation ou une inclinaison défavorable.
Le choix d’un onduleur se fait directement en fonction des performances de votre installation
photovoltaïque. C’est pourquoi beaucoup de professionnels proposent des kits solaires (packs
regroupant panneaux photovoltaïques et onduleur). Ce choix est à privilégier pour que votre
installation puisse fonctionner dans les meilleures conditions.
Tout d’abord il faudra s’assurer que l’onduleur est bien conforme aux normes et en
particulier à la norme DIN VDE 126.
Il est très important de choisir un onduleur adapté à la puissance maximale accordée pour
votre raccordement. Évidemment, plus un onduleur est puissant, plus le débit d'électricité
est fort, son prix en étant bien sûr impacté.
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Ensuite ce sont les indices de protection, plus connus sous le nom d’IP qu’il faudra
regarder. Ces indices indiqueront la protection de l’onduleur à fonctionner à l’intérieur
(premier chiffre) ou à l’extérieur (deuxième chiffre) d’une habitation. En général, les
onduleurs couramment utilisés sont notés IP65, cela suffira amplement si l’installation de
l’onduleur se fait à l’intérieur.
Une centrale photovoltaïque dans la gamme des 100 kW peut fonctionner sous une tension de 2
x 350 V DC avec des courants pouvant atteindre plusieurs dizaines d’ampères.
Le raccordement des modules représente des milliers de boîtiers de connexion dont la fiabilité
est primordiale ; en outre la commodité de montage n’est pas à négliger.
Les modules intégrables sont des éléments de construction Le câblage du champ proprement dit
est déterminé d’une part par les critères de mise en série et en parallèle des modules et d’autre
part par la disposition géométrique des éléments, lesquels sont souvent préassemblés et pré câblés
par groupes.
Les sections de câbles doivent être calculées de façon à limiter la perte de puissance à environ 1
%.
La perte d’énergie est proportionnelle au carré du courant, ce qui justifie dans les installations
importantes de travailler à des tensions plus élevées.
Câblage de liaison
Les coffrets de raccordement, situés à proximité des capteurs, sont reliés au coffret de l’armoire
d’entrée de l’onduleur par des câbles blindés, ou sous tubes métalliques.
La liaison sera conduite par le plus court chemin et la pénétration dans le bâtiment ne devra pas
compromettre l’étanchéité de l’enveloppe.
Dans la mesure du possible le local pour le montage de l’onduleur sera choisi le plus près possible
du champ photovoltaïque.
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Certains onduleurs sont livrés dans des armoires étanches, ce qui permet leur montage extérieur,
à proximité immédiate des générateurs. Cet avantage est appréciable dans le cas de montage sur
toit plat, ou en terrain, mais il est rarement applicable dans les cas d’intégration architecturale
des modules.
Ici encore, le choix des sections de câble devra garantir une perte maximale de puissance de
l’ordre de 1 %.
La plupart des onduleurs, sont équipés de tous les dispositifs nécessaires pour assurer la sécurité
de fonctionnement et la protection des personnes et du matériel.
Il peut toutefois être nécessaire, ou pratique, de regrouper dans une armoire d’entrée avant
l’onduleur les câbles provenant de champs séparés, les sectionneurs DC, les dispositifs de
protection anti surtensions.
Le contacteur principal DC doit pouvoir séparer le champ photovoltaïque sous charge. Il ne faut
utiliser que des contacteurs conçus et testés pour commuter du courant continu à la tension
nominale.
Dans une installation PV, les câbles de la partie DC doivent remplir les exigences suivantes :
De même si le point d’injection dans le réseau est relativement éloigné, un disjoncteur AC et les
protections de ligne seront montés dans une armoire de sortie, à proximité de l’onduleur. Il ne
doit pas être utilisé pour interrompre le fonctionnement de l’onduleur
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II.4.4 Les locaux techniques
L’électricité produite est injectée dans le réseau au niveau du poste de livraison qui peut se
trouver dans le local technique ou dans un local spécifique.
La clôture des installations photovoltaïques est exigée par les compagnies d’assurance pour la
protection des installations et des personnes. La sécurisation du site peut être renforcée par des
caméras de surveillance, un système d’alarme, un gardiennage permanent ou encore un éclairage
nocturne à détection de mouvement.
- modules photovoltaïques détruits par amorçage entre une polarité du module et le cadre
(généralement 1 seul par site). Conséquences : verre brisé, destruction des bornes de
connexion.
- destruction des diodes by-pass ou/et anti-retour.
- explosion de la boîte de jonction.
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- destruction de protection type disjoncteur ou parafoudre.
- explosion de la batterie d’accumulateurs.
- destruction des équipements électroniques (régulateur, acquisition de mesures,
onduleur,…)
• Plus le champ de modules PV est étendu, plus le risque de problème “foudre” est
important.
• Le risque est multiple : effet direct (impact foudre sur les panneaux) et indirect
(surtensions sur les panneaux, sur les convertisseurs/onduleurs, sur les autres liaisons).
• La perte d'exploitation doit être prise en compte, notamment sur les sites PV de forte
puissance.
• Lorsque l’installation photovoltaïque est localisée sur des sites industriels, le risque de
surtensions de manœuvre doit aussi être pris en compte.
• Le niveau de risque est en relation directe avec la densité de foudroiement locale et
l’exposition des lignes.
La protection des personnes est assurée par une isolation double ou renforcée (classe II) des
matériels DC et ne nécessite donc, pas à priori, de mise à la terre des éléments métalliques.
Toutefois, un défaut d’isolement éventuel des matériels DC provoqué par une dégradation de
leur isolant (détérioration lors de la mise en œuvre ou vieillissement) pourrait entraîner :
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1. Protection de la partie DC
Une chaîne est un circuit dans lequel les modules PV sont connectés en série, afin de générer la
tension nécessaire à l’onduleur pour son bon fonctionnement. La mise en série peut se faire, soit
directement au niveau des modules en reliant les connecteurs de polarité opposée, soit par
l’intermédiaire de boîtes de jonction série.
Pour réduire les pertes de performances énergétiques du champ photovoltaïque, toutes les chaînes
susceptibles d’être mises en parallèle doivent être constituées :
La liaison entre les modules et la boîte de jonction parallèle (ou l’onduleur en cas d’absence de
boîte de jonction) est appelée câble de chaîne.
La liaison entre la boîte de jonction parallèle et la boîte de raccordement est appelée câble de
groupe PV.
La liaison entre la boîte de jonction parallèle (ou de raccordement) et le coffret DC est appelée
câble principal.
Les matériels PV partie DC doivent toujours être considérés comme sous tension et disposer de
protection par isolation des parties actives ou par enveloppe. Cette disposition n’est pas
nécessaire si la tension PV reste limitée respectivement à 60 et 30 V d.c. en TBTS et TBTP.
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Ce sectionnement, qui peut être réalisé simplement à l’aide de connecteurs débrochables, ne
présente pas de risque pour l’opérateur, sous réserve que le sectionnement ne soit pas réalisé en
charge. Pour cela, un interrupteur-sectionneur DC doit être intégré dans chaque boîte de jonction
série sur le départ de la chaîne PV afin de faciliter les opérations de maintenance.
échéant)
Coupure générale DC
En cas d’apparition d’un danger inattendu au niveau de l’onduleur, un dispositif de coupure doit
être prévu en amont de celui-ci.
Sectionnement général DC
Parafoudres sécurisent et pérennisent la production d’énergie. Lorsque les panneaux sont distants
de plus de 10 m de l’onduleur (du coffret DC intégrant le parafoudre DC protégeant l’onduleur),
une protection parafoudre DC est aussi recommandée à proximité des panneaux.
2. Protection de la partie AC
De même, pour effectuer une protection correcte, il est recommandé pour la partie AC de
l’installation PV, de regrouper les onduleurs dans le même local technique que le tableau
31
principal de raccordement de l’installation PV (TGBT) au réseau électrique BT de distribution.
Ainsi un seul parafoudre AC est nécessaire pour protéger le TGBT.
Figure 2.8 :L'armoire de distribution de type TGBT (Tableau Général Basse Tension)
Conclusion :
Notre étude se rapporte sur une toiture plate, ce qui nous a imposé de choisir la structure de
support en métal sans lestage, cette dernière qui se caractérise par sa faible charge surfacique et
sa moyenne densité qui est de l’ordre de 50-80 Wc/m2. En plus de ça notre système
photovoltaïque sera orienté plein sud avec un angle d’inclinaison d’ordre 30°, ce qui est connue
comme meilleur mode de pose.
32
Chapitre III : L’étude De la centrale
photovoltaïque
INTRODUCTION :
Le dimensionnement d'un système photovoltaïque est essentiel pour son bon fonctionnement et
pour la satisfaction de l'utilisateur, plus que la moitié de la durée de notre stage a été dédier vu
son importance et le nombre des étapes dont on a exécuté. Pour y débuter il nous faudra de
connaitre plusieurs choses, partant de révéler le besoin et le gisement solaire de notre site gare
de Tanger ville, passant par le choix des modules photovoltaïques, leur implantation et la
structure support et aussi de faire le choix des composants électriques assurant la régulation et la
protection du système et des usagers dont on a parlé au deuxième chapitre et en fin arrivant au
stade de la mise en œuvre.
La mission de notre stage consiste à dimensionner et étudier une centrale photovoltaïque de 165
KWc placée sur la toiture de la gare ONCF de Tanger par deux méthodes : la première théorique
et la deuxième par le logiciel ARCHELIOS PRO mis à notre disposition par notre encadrant de
stage pour étudier son utilité.
Ce transfert, « qui doit durer au moins six mois », selon une source de l’ONCF à Tanger, doit
permettre le lancement du chantier de la nouvelle gare TGV et la mise en place des sections pour
les rails. Dans son ensemble, le projet de LGV Casablanca-Tanger a pris un retard d’au minimum
12 mois. Il devait être mis en service en décembre 2015 selon les plans initiaux. Il ne le sera pas
avant 2017. Alors sur la toiture de cette gare de 80*60 m² où on va installer notre centrale
photovoltaïque raccordée au réseau de 165 KWc.
33
III .2 Localisation du site
Le site concerné par ce projet d’implantation de parc solaire photovoltaïque est situé sur la gare
ferroviaire de Tanger ville, à côté de la place Maghreb arabe et à environ 800 mètres de la cote
méditerranéen. La gare est accessible depuis la route N°10 Tanja El Balia.
Latitude : 35°46’19.2’’Nord
En degrés décimaux
Latitude : 35.772
Longitude : -5.786
34
1- Le choix des panneaux solaire
D’après une recherche sur internet à-propos des panneaux qu’on peut utiliser, nous avons basés
cette recherche sur 3 critères très importants :
La surface de la toiture
La disponibilité au marché marocaine
Qualité/prix
En respectant ces critères nous avons choisi la société SolarWorld, avec ces panneaux Sunmodule
Protect SW de 250 Wc Dans les caractéristiques technique sont à l’annexe 1.
La compatibilité en puissance
La compatibilité en tension
La compatibilité en courant
A partir de ces 3 critères, le dimensionnement des onduleurs va imposer la façon de câbler les
modules entre eux.
La compatibilité en puissance
Un onduleur est caractérisé par une puissance maximale admissible en entrée. Lorsque la
puissance en entrée de l'onduleur, côté CC, est supérieure à la puissance maximale admissible
par l'onduleur, celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau sa puissance maximale.
Celle-ci n'est pas la puissance maximale que pourrait délivrer les modules, car l'onduleur s'est
caler sur un point de fonctionnement (c'est-à-dire un couple Tension - Courant) ne correspondant
pas au point de puissance maximale. Le groupe photovoltaïque ne délivre donc toute sa
puissance : il est sous-exploité. La puissance maximale d'entrée est indiquée sur la fiche
technique de l'onduleur.
35
groupe photovoltaïque variant en fonction de la luminosité et de la température, on pourra
considérer, pour le calcul de dimensionnement, une puissance égale à la somme des puissances
crêtes de tous les modules du groupe photovoltaïque. Il faudra donc veiller que cette puissance
calculée reste inférieure à la puissance maximale admissible par l'onduleur. Idéalement, la
puissance crête délivrée par le groupe photovoltaïque doit être sensiblement égale à la puissance
maximale admissible de l'onduleur.
La compatibilité en tension
Un onduleur est caractérisé par une tension d'entrée maximale admissible Umax. Si la tension
délivrée par les modules est supérieure à Umax, l'onduleur sera irrémédiablement détruit.
La valeur de Umax apparaît sur la fiche technique de l'onduleur. La tension délivrée par le groupe
photovoltaïque ne devra donc jamais dépasser cette valeur maximale.
Par ailleurs, comme la tension des modules photovoltaïques s'ajoute lorsqu'on les branche en
série, la valeur d’Umax va donc déterminer le nombre maximum de modules en série. Cela
dépendra évidemment de la tension délivrée par les modules photovoltaïques. Dans le calcul de
dimensionnement, on considèrera que la tension délivrée par un module est sa tension à vide,
notée Uco, majorée par un coefficient de sécurité. Ce coefficient de sécurité, noté k, pourra varier
entre 1.02 et 1.25, selon les conditions climatiques du site.
Avec :
36
Le coefficient k est un coefficient de sécurité qui prend en compte l’élévation de la tension
délivrée par les modules lorsque la température des cellules diminue, La valeur de k est
donnée dans le tableau 1 dans l’annexe 3.
Pour Tanger la Température ambiante minimale est entre 24°C et 20°C et d’après le tableau de
la valeur de coefficient de sécurité K. K=1.02
La compatibilité en courant
Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Ce courant d'entrée
limite correspond au courant maximal que peut supporter l'onduleur côté CC.
Lorsque le courant d'entrée de l'onduleur côté CC est supérieur au courant maximal admissible
par l'onduleur, celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance
correspondante à son courant maximal.
Le courant maximal d'entrée est indiqué sur la fiche technique de l'onduleur.
On veillera donc à s'assurer que le courant débité par le groupe photovoltaïque ne dépasse pas la
valeur du courant maximal admissible Imax par l'onduleur. Par ailleurs, comme les courants
s'ajoutent lorsque les chaînes sont en parallèles, la valeur de Imax va déterminer le nombre
maximum de chaînes photovoltaïque en parallèle. Cela dépendra évidemment du courant délivré
par une chaine photovoltaïque. Dans le calcul de dimensionnement on considérera que le courant
délivré par la chaîne est égale au courant de puissance maximal Impp des modules photovoltaïques
et indiqué sur la fiche technique des modules photovoltaïques.
Avec :
E-[X]est la partie entière inférieure du nombre X. Par exemple, E-[10.6]=10.
Imax est le courant maximal admissible par l’onduleur
IMPP est le courant de puissance maximale des modules
37
Dimensionnement des onduleurs pour notre installation :
Pour notre installation nous avons choisir la société des onduleurs SolarMax et précisément la
série 50TS. (Voir l’affiche technique des onduleurs dans l’annexe 1).
L'installation est composée des modules de puissance crête de 250 Wc, et une puissance crête
totale de 165 KWc. Alors 660 modules photovoltaïque.
En explorant la gamme d'onduleurs que propose SolarMax on pourrait imaginer qu'un onduleur
50 TS peut convenir. Donc en a besoin de 3 onduleurs string pour engendre la puissance installé.
Le calcul est facilement réalisable à la main. D'après le calcul, le nombre de modules en série
doit être compris entre 17 et 25.
Il reste alors à vérifier qu'avec 25 modules en série, on atteindra jamais la tension maximale
admissible en entrée de l'onduleur Umax = 900 V.
Pour cela, on calcul la tension maximale que peut fournir une chaîne photovoltaïque composé de
25 modules en série. Cette tension maximale est égale à 25 × Uco × k = 25 × 37.6 × 1.02 = 958.8
V. Cette tension maximale délivrée par la chaîne photovoltaïque est supérieur à la tension
maximale admissible en entrée de l'onduleur (Umax = 900 V).
38
La même chose pour 24 et 23 modules en série, mais pour 22 modules la tension maximale
égale 22 × Uco × k = 22 × 37.6 × 1.02 = 843.744 V est bien inférieur à la tension maximale
admissible en entrée de l'onduleur (Umax = 900 V).
Par conséquent, une configuration à 22 modules en série est compatible avec la tension
maximale admissible de l'onduleur.
Etape 3 : Calcule le nombre de chaines photovoltaïques en parallèle :
La fiche technique de onduleur 50 TS nous indiquent que le courant maximale admissible est
Imax= 120 A.
Le nombre maximum de chaînes photovoltaïques en parallèle se calcule par la formule simple
suivante :
D'après les calculs lors des étapes précédentes, nous pouvons mettre au maximum 14 chaînes
par tracker. Chaque chaîne sera composée au minimum de 17 modules et au maximum de 23
modules en série.
La configuration maximale (14 chaîne de 22 modules, par tracker) permet donc de disposer de
308 modules sur un onduleur. Cela correspond à une puissance installée de 308 × 250 = 77
KWc. Cette puissance installée est supérieure à la puissance maximale admissible par les deux
onduleurs (Pmax = 66 KW pour l'onduleur).
Donc la meilleure configuration et de (10 chaîne de 22 modules, par tracker) Cette nouvelle
configuration présente donc 220 modules, ce qui correspond à une puissance installée de 220 ×
250 = 55 KWc.
Cette puissance installée est compatible avec la puissance maximale admissible en entrée de
39
l'onduleur 50 TS. Nous utiliserons donc un onduleur 50 TS raccordé à un groupe
photovoltaïque de 220 modules photovoltaïques configuré de la façon suivante : 10 chaînes de
22 modules en série, par tracker.
Alors on va utiliser trois onduleurs 50 TS pour notre installation de 165 KWc et donc 660
panneaux photovoltaïque. Donc 220 panneaux par onduleur de 10 chaînes de 22 modules.
Le choix de la section des câbles de polarité côté DC s’effectue selon deux critères majeurs :
Le courant admissible IZ
Le courant admissible d’un câble est la valeur maximale de l’intensité du courant pouvant
parcourir en permanence ce conducteur sans que sa température soit supérieure à sa température
spécifiée. Il dépend notamment du mode de pose et de la température du conducteur.
60 °C 1,08
70 °C 1
80 °C 0,91
900 °C 0,82
100 °C 0,71
110 °C 0,58
Afin d’éviter tout phénomène de surchauffe des câbles, il convient de choisir des sections de
câbles présentant un courant admissible supérieur au courant maximal d’emploi du circuit
électrique.
En fonctionnement normal, le courant maximal d’emploi, côté CC, doit être pris égal à 1.25 ×
ICC. Ainsi, on choisira toujours des sections de câbles dont le courant admissible IZ ≥ 1.25 × ICC.
Il va de soi que les courants s’ajoutent en présence de jonctions parallèles de plusieurs chaînes
photovoltaïques.
La règle IZ ≥ 1.25 × ICC ne peut pas s’appliquer lorsque plusieurs chaînes photovoltaïques sont
susceptibles de produire des courants retours.
Ainsi, on se rend compte que le courant susceptible de circuler dans les câbles des chaînes
photovoltaïques peut dépasser la valeur normale de 1.25 × ICC, à cause des courants retours.
Nous savons que les courants retours endommagent les modules photovoltaïques à partir d’une
certaine intensité de l’ordre de 2 × ICC. Des dispositifs de protection de type fusible sont alors
installés pour couper le courant de la chaîne lorsque le courant retour devient trop important.
Cependant, les câbles des chaînes photovoltaïques doivent quand-même être dimensionnés afin
de supporter les courants retours, sans risque d’échauffement. Ainsi, il convient de choisir une
41
section de câble présentant un courant maximal admissible IZ supérieur au courant retour calculé
dans le tableau précédent. Le tableau suivant donne la valeur du courant maximal admissible
IZ en fonction du nombre de chaînes en parallèles :
NC : Nombre de chaîne Valeur maximal du courant retour Courant maximal admissible IZ (A)
en parallèle dans une chaîne (A)
Tableau 3.2 : la valeur du courant maximal admissible IZ en fonction du nombre de chaînes en parallèles
Remarque : En cas de présence d’un fusible de courant nominal In, celui-ci va couper le circuit
lorsque le courant retour dépasse la valeur de 1.45 × In. Le courant retour ne dépassera donc
jamais 1.45 × In. Le courant maximal admissible IZ peut être pris au moins égale à 1.45 × In.
La chute de tension :
En théorie, un câble est un conducteur de courant parfait, c'est-à-dire que sa résistance est nulle.
En pratique, un câble n'est pas un conducteur parfait : il se comporte comme une résistance.
42
La résistance d'un câble de cuivre est très faible, mais n'est pas nulle.
Celle-ci est proportionnelle à la longueur du câble et inversement proportionnelle à la section
du câble.
On a l'expression suivante :
Dans cette formule, L est la longueur du câble (en mètre), S est la section du câble (en m²) et ρ
est la résistivité du conducteur.
Il est de coutume d’exprimer la résistivité d’un conducteur en Ω.mm²/m. Cette unité permet, lors
du calcul des sections de câbles, d’exprimer les longueurs directement en mètre et les sections
en mm² :
La résistance du câble, définie ci-dessus, va provoquer une chute de potentiel entre le départ du
câble et la fin du câble.
En effet : U = VA – VB = R × I.
Ainsi, si le câble est un parfait conducteur alors R=0 et U = 0 soit : VA = VB. Mais comme R > 0
pour un câble réel, on a VA > VB, ce qui correspond à une chute de potentiel. On parle
communément de chute de tension, mais en réalité il s'agit d'une chute de potentiel (car la tension
est une différence de potentiel). Cette chute de tension conduit à une dissipation d'énergie par
effet joule (le câble va chauffer).
Dans une installation photovoltaïque, cela va induire des pertes de puissances. L'optimisation
technico-économique d'une installation photovoltaïque conduit donc à réduire au maximum ces
chutes de tension. La chute de tension dans la partie DC devra être inférieure à 3%, idéalement
1%. Cela signifie :
43
Formule de la section des câbles
Par définition
Donc :
Dans la pratique, la longueur des câbles est connue. Dès lors, on calcule la section de ces câbles
sous la contrainte d'une chute de tension maximale de 3 %.
Ainsi, la section des câbles se calcule par la formule suivante :
Avec :
Soit le schéma des sections des câbles pour un seul onduleur de notre installation photovoltaïque :
44
Figure 3.3 : schémas des sections de câble pour un onduleur
N° de ligne L1 L2 L3 L4 L5
Longueur(m) 70 6 1 80 1
o UMPP= 30.5 V
o IMPP= 8.27 A
o ICC= 8.81 A
45
La méthodologie consiste à calculer la section des câbles pour chaque portion de la partie CC.
Dans notre cas, on distingue 2 portions comme le montre le schéma en dessus.
2A
Portion A
1.25*ICC = 11.01 A 22* UMPP = 671 L1+L2+L3= S=2.90 mm²
V
77m
A partir des sections calculées, il convient ensuite de choisir la section commerciale supérieure
et calculer la chute de tension associée à cette section commerciale.
Nous venons, dans le tableau ci-dessous, de calculer la chute de tension sur chacune des portions
du circuit électrique de la partie CC.
Chute de tension ε
46
La chute de tension totale côté CC vaut :
ε=ε1+ε2
ε=0.73%
On constate ici que la chute de tension totale est bien inférieure à 1%.
Il est important de vérifier que le courant admissible IZ des câbles est bien supérieur à 1.25×ICC.
La température ambiante est de 80°C dans les portions A (portions située sous les
modules donc fortes températures)
La température ambiante est de 60 °C dans la portion B
Les câbles sont tous posés de façon adjacente sur la paroi
La valeur du courant admissible des câbles se trouve grâce aux tableaux suivants :
47
Portion 50 mm² 210 A 2×1.25×8.81 = 22.02 A OUI
B
Nous constatons donc que dans chacune des portions, le courant admissible IZ est bien supérieur
au courant d’emploi maximal préconisé : IZ ≥ 1.25×ICC.
Remarque : Les sections de câbles calculés sont donc validées. Portion A (6 mm²), Portion B
(50 mm²).
Dans une installation photovoltaïque, les fusibles ont pour rôle de protéger les modules
photovoltaïques contre les risques de surintensité.
Côté CC, des surintensités apparaissent sous la forme de courant retour. Lorsqu’ils sont trop
importants, les courants retours peuvent endommager les modules photovoltaïques. De façon
générale, les modules photovoltaïques peuvent supporter un courant retour maximal égal à 2×Icc,
mais cela dépend de chaque fabricant. Nous constatons par ailleurs que peu de fabricant de
module indique la valeur du courant retour admissible sur leur fiche technique. Il revient au
concepteur de vérifier le courant retour maximal que peut supporter le module photovoltaïque
qu’il compte installer, car celui-là n’est pas forcément égal à 2×Icc.
Par exemple, le fabricant de module SUNMODULE indique sur ses fiches techniques le courant
retour maximal que peut supporter ces modules :
48
A la lecture de cette fiche technique, nous constatons que le courant de court-circuit et le courant
retour maximal du module valent respectivement ICC = 8.81 A et IRM = 16 A. Dans ce cas, le
courant retour maximal est égal à IRM = 1.81×Icc.
Afin de protéger les modules contre les courants retours, il existe plusieurs solutions :
Installer des diodes au niveau de chaque chaînes afin d’empêcher le courant de circuler en
sens inverse : Ces diodes sont appelées des diodes de découplage. Ce procédé coûte cher et
induit des chutes de tension singulières au niveau des diodes.
Installer des disjoncteurs.
Installer des fusibles avec un calibre adapté.
Les fusibles n’empêchent pas les courants retours mais fondent dès qu’ils dépassent la valeur
limite IRM, empêchant ainsi la détérioration des modules. Cette solution est beaucoup moins
onéreuse que les diodes. Elle est ainsi préférée par les concepteurs d’installations
photovoltaïques.
49
C’est la valeur du courant retour maximal des modules IRM qui justifie la présence ou non des
fusibles. Lorsque l’intensité du courant retour est susceptible de dépasser IRM, il est nécessaire
d’installer des fusibles.
o ICC : 8.81 A
o IRM : 16 A
Remarque : Nous remarquons que le courant retour est dépassé la valeur du courant IRM. Il est
donc nécessaire d’installer des fusibles avec ce type de module.
Pour qu’un fusible assure la protection contre les surintensités produites par les courants retours,
il convient de (re)définir trois types de courant :
50
IB : Le courant maximal d’emploi dans les conducteurs
IN : Le courant assigné du fusible ou courant nominal du fusible
IRM : Le courant retour maximal que peut supporter un module sans être endommagé
Deux conditions nécessaires sont à respecter pour qu’un fusible assure la protection contre les
surintensités produites par les courants retours :
IB≤ IN
IN ≤ IRM
Dans le cadre de la protection contre les surintensités produites par les courants retours, Le
courant maximal d’emploi dans les conducteurs doit être IB=1.4 × ICC.
Alors le courant assigné du fusible ou courant nominal du fusible doit être compris entre
12.4 A≤ IN ≤16 A
Donc nous avons choisi des fusibles cylindrique 10 x 38 mm pour application photovoltaïque
de 15 A de la société : Legrand dans la fiche technique dans l’annexe 2.
51
La présence ou non de parafoudre côté CC dépend du risque d’exposition à la foudre de
l’installation. Ce risque s’évalue notamment grâce à la densité de foudroiement du lieu considéré.
Densité de foudroiement
La densité de foudroiement, noté Ng, définit le nombre d’impact de foudre par an et par km²,
dans une région.
La densité de foudroiement ne doit pas être confondue avec le niveau kéraunique (noté Nk) et
qui définit le nombre de jour d’orage par an dans une région.
La densité de foudroiement et le niveau kéraunique sont des données expérimentales. On admet
que ces deux grandeurs sont liées par la relation suivante :
Ng = Nk/10
D’après la carte de densité de foudroiement au Maroc (l’annexe 2) on obtient que pour la zone
géographique de Tanger la densité de foudroiement atteint une valeur maximale
Ng= 2,36.
La présence de parafoudre CC :
La densité de foudroiement Ng
La longueur des câbles DC
L’usage du bâtiment sur lequel sont implantés les modules photovoltaïque
52
La longueur L est la somme de toutes les distances de câbles séparant :
Lcritique = 148.3 m
L=L1+L2+L3+L4+L5=158m
Choix UC
UCO= 37.6 V
Alors UC du parafoudre doit être supérieure ou égale à 1,2 X 22X 37.6= 992.64 V.
Remarque : Pour notre installation nous avons choisir des parafoudres de 1000V de la société
Schneider Electric de référence 16436. Donc nous avons besoin de 12 parafoudres de ce type.
Emplacement des parafoudres :
Lorsqu’un parafoudre est prescrit pour la partie CC d’une installation photovoltaïque, il est
toujours installé dans le tableau situé le plus proche de l’onduleur. Par ailleurs, « lorsque l’une
des chaînes est située à plus de 30 mètres de l’onduleur(L), un second parafoudre est recommandé
à proximité des chaînes ».
6. Coupure et sectionnement
Dans une installation photovoltaïque, il est indispensable de pouvoir couper le courant, afin
d'effectuer par exemple des opérations de maintenance.
Définitions :
53
Les définitions suivantes sont essentielles pour la compréhension de la coupure et du
sectionnement de la partie continue d'une installation photovoltaïque :
54
Emplacement des dispositifs de coupure et de sectionnement :
Par ailleurs, afin d’assurer la sécurité en cas d’intervention, les boîtes de jonction situées
directement en aval du champ photovoltaïque doivent présenter des connecteurs en entrées.
Calibrage :
Les dispositifs de coupure et de sectionnement côté CC doivent être omnipolaires, c’est-à-dire
qu’ils doivent couper ou sectionner toutes les polarités du circuit, simultanément ou non.
55
Pour notre installation nous avons :
Alors
Le courant assigné d’emploi des dispositifs de coupure et de sectionnement doit être au moins
égale à 1.25*8.81 = 55.05 A.
Alors nous avons choisir des interrupteur/sectionneur bipolaire 900V - 63A de AtemEnergy.
La partie alternative d’une l'installation photovoltaïque raccordée au réseau doit être considérée
comme un circuit spécifique de la distribution interne.
Pour sa capacité à alimenter un défaut par un courant beaucoup plus important que ne peut le
faire l'onduleur, le réseau est considéré comme une source et le générateur photovoltaïque comme
une charge (malgré qu’une installation photovoltaïque de produise de l’énergie). Ainsi, la
conception et le dimensionnement de la partie CA se fera de la même manière que tout type
d'installation électrique. Du fait que le réseau est vu comme la source et l’onduleur comme la
charge, il est important de garder à l’esprit les deux points suivants :
56
Lorsque la puissance injectée au réseau dépasse 36 kW, on parle de raccordement en tarif jaune.
Un branchement en tarif jaune est aussi appelé branchement à puissance surveillée car les
éventuels dépassements de puissance sont enregistrés par un compteur électronique, sans coupure
de l’alimentation. Dans ce cas des pénalités de facturation sont transmises au client mais
l’installation continue à fonctionner normalement.
D’un point de vue électrique, les installations en tarif jaune voient la présence d’un sectionneur
en amont de l’AGCP, qu’on appelle communément l’ASCV (Appareil de Sectionnement à
Coupure Visible).
Pour notre cas où les onduleurs présentent une sortie en triphasé, il n’y a, à priori, plus de
problème d’équilibrage des phases. En effet, chacune des trois phases de chaque onduleur se
connecte à une phase du réseau triphasé d’ERDF, (voir l’annexe 2).
Le choix de la section des conducteurs de phases s’effectue selon deux critères majeurs :
Le courant admissible IZ dépend du type de câble. Il est donné par le fabricant des câbles.
La chute de tension
La chute de tension maximale autorisée entre les bornes AC de l’onduleur et le point de livraison
est de 3 % à puissance nominale du ou des onduleurs. Il est recommandé de limiter cette chute
de tension à 1 % de façon à limiter d’une part les pertes d’énergie, et d’autre part les découplages
momentanés de l’onduleur en préservant une marge entre la tension moyenne de fonctionnement
de l’onduleur, et le réglage de sa protection à maximum de tension.
57
Où :
Dans le cas des installations photovoltaïques, le facteur de puissance cos(φ)=1. Cela signifie que
sin(φ)=0. Par conséquent, le deuxième terme de la formule de la chute de tension des câbles côté
AC est nul, quelle que soit la valeur de la réactance. Ainsi, il n'est pas nécessaire de connaitre la
réactance des conducteurs pour calculer la chute de tension côté AC.
Le calcul de la chute de tension côté AC d'une installation photovoltaïque se calculera donc de
la façon suivante :
La section des câbles AC entre l'onduleur et le point de raccordement sera effectuée en fonction
du critère suivant :
58
Où :
En combinant ces deux dernières relations, on trouve l'expression qui permet de calculer la
section d'un câble CA :
Avec ε=0.02=2%
Nous souhaitons de calculer la section des câbles entre la sortie de l’onduleur et le point de
livraison (c’est-à-dire l’AGCP).
59
Nous savons que :
Avec
b=1
ρ1 = 0.0231375 Ω.mm²/m
L = 120 m
cos(φ) =0,8
IB =77 A
Vn =400 V
ε=0.02
D’où :
0,0231375∗120∗77
𝑆= ∗ 0,8=21.38 mm²
0,02∗400
La conclusion de ce calcul est que la section de chacune des trois conducteurs de phase doit être
au moins de 21,38 mm² afin de ne pas dépasser 2% de chute de tension. En réalité, on prendra la
section commerciale supérieure, c’est-à-dire 25 mm².
On vérifiera aussi que le câble de 25 mm² peut tolérer un courant de 77 A. Un câble de 25 mm²
pourrait supporter 138 A en aérien et 144 A en souterrain. Par conséquent, un câble de 25 mm²
pour chacune des trois phases convient.
Remarque : La section du câble choisis est de 25 mm² avec une chute de tension de 2%.
60
2. La section du conducteur de neutre
Pour les installations photovoltaïques raccordées au réseau, le taux d’harmonique TH3 est
toujours inférieur à 15 %.
Remarque : Pour notre installation on va utiliser des câble multipolaire et d’après le tableau des
sections du conducteur neutre on constate que la section du neutre doit être égale à : Sneutre =
Sphase/2.
Côté CA, les conducteurs de terre PE doivent présenter une section minimale de 6 mm² en cuivre
(ou équivalent).
4. DISJONCTEURS
Dans une installation électrique, des courants anormalement élevés peuvent apparaître. Afin de
s’en prémunir, il est préférable de mettre en place un dispositif permettant de couper l’installation
le cas échéant. C’est le rôle des disjoncteurs.
L’apparition d’un courant anormalement élevé peut être de deux types : surcharge et court-
circuit.
Pour la côté CA d’une installation photovoltaïque, un disjoncteur magnétothermique en amont
de chaque onduleur doit être mis en place.
61
Deux conditions sont à respecter pour qu’un disjoncteur assure la protection contre les
surcharges :
IB < IN
IN < IZ
Une attention particulière devra être portée concernant les conditions d’exploitation des
disjoncteurs, et notamment la température de fonctionnement. En effet, le courant assigné du
disjoncteur indiqué sur les fiches techniques est indiqué pour une température de 30°C. Pour des
températures plus élevés, le courant assigné du disjoncteur diminue de telle sorte qu’il est
nécessaire de sur dimensionner le calibre du disjoncteur afin d’éviter des coupures intempestives.
(Un tableau 4 donne l’évolution du courant assigné d’un disjoncteur en fonction de la température
ambiante dans l’annexe 3).
L’élévation en température peut aussi provenir de la juxtaposition des disjoncteurs entre eux,
empêchant une évacuation de la chaleur, et donc un échauffement des disjoncteurs. Il est donc
conseillé d’appliquer des coefficients correctifs sur le courant assigné IN du disjoncteur. Les
coefficients correctifs dépendent de chaque fabricant de disjoncteur. On pourra néanmoins
utiliser le tableau suivant :
Nombre de disjoncteurs juxtaposés Coefficient correctif Courant assigné du disjoncteur après correction
De 1 à 3 1 1×IN
De 4 à 6 0.8 0.8×IN
De 7 à 9 0.7 0.7×IN
62
Le courant assigné du disjoncteur : 77 A < IN < 96,25 A
Remarque : nous avons 3 disjoncteurs juxtaposés donc le courant assigné du disjoncteur après
correction 77 A < IN < 96,25 A
Alors nous avons choisir des disjoncteurs Tripolaires Legrand référence suivent : DISJ DX³
10000-VIS/VIS-3P-400V~-80A-16KA-COURBE B - 4,5M. (Voire la fiche technique de ces
disjoncteurs ANNEXE 1).
1. Présentation du logiciel :
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2. Les étapes du dimensionnement par logiciel
Grace à des outils dans ce logiciel nous avons pu réaliser un dessin approximatif du bâtiment
c’est-à-dire de la Gare Tanger ville.
La puissance installé de 165 KWc et les dimensions de la toiture de notre site nous a ramené à
fixer le nombre des panneaux à 660 d’une puissance de 250Wc.
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Nous avons choisir trois onduleur de 50 KW chacun pour notre installation de 165 KWc. Donc
220 panneaux par onduleur de 10 chaînes de 22 modules.
Configuration panneaux-onduleur
Dans cette partie, on était obligé de choisir d’autres marques des panneaux et des onduleurs mais
qui ont les mêmes caractéristiques que celle de l’étude théorique cela est due à la sélection que
possède la base de donnée du logiciel ARCHELIOS. Le tableau ci-dessus nous présente la validité
de notre configuration.
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Le graphe précèdent nous donne la production mensuelle de l’installation, on observe que le mois
de Novembre à une production maximale de 20 200 KWh, et que la production annuelle du projet
et de l’ordre de 200 MWh.
Le graphe nous représente les pertes en production le long d’une période de 20 ans. On observe
que les productions annuelles des deux côtés DC et AC vont connaitre une chute de 10000 KWh
équivalent à 4,5% cela nous permet de dire que ces pertes sont faibles.
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Le prix d’une installation photovoltaïque est réparti comme suit :
Prix Investissement
(Dhs/Wc) (Dhs/HT)
Installation Photovoltaïque 15,5 2 557 500
Déplacement 20 000
Investissement total (Dhs/ HT) 2 577 500
Tableau 3.8 : Coût d’investissement du projet
Pour notre installation Photovoltaïque le coût de Wc en Dhs est de l’ordre de 15,5 Dhs/Wc.
Conclusion :
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Conclusion générale
Par ce travail, Nous avons essayé d’employer les acquis techniques et la méthodologie de travail
nécessaires à la mise en œuvre d’une installation photovoltaïque raccordée au réseau public.
Pour cela, une étude préalable des différentes normes reliées à ce type d’installation a été
effectuée, ainsi qu’une prise en main de quelques outils a été nécessaire afin d’accomplir le travail
par des modélisations et des simulations, et en tirer des conclusions sur la faisabilité du projet.
Des améliorations ont pu être apportées sur l’installation afin d’optimiser la performance du
système, par l’étude spécifique des ombrages.
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