4 exocomplalglinMP2324
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MP 2023-2024 Chaptal
4-Compléments d’algèbre linéaire
Ex 1 : Montrer que la famille (fn )n∈N est libre dans F(R, R), avec :
1. fn : x 7→ cosn (x), pour n ∈ N ;
2. fn : x 7→ |x − n|, pour n ∈ N.
Ex 4 : Soient a0 , a1 , ..., an , (n + 1) points distincts appartenant à l’intervalle [0, 1]. Montrer qu’il existe
Z 1 Xn
n+1
un unique (n + 1)-uplet (c0 , ..., cn ) ∈ R tel que : ∀P ∈ Rn [X], P (t)dt = ck P (ak ).
0 k=0
Ex 5 : Soit P ∈ Q[X] tel que P (Q) ⊂ Q. Montrer que P est dans Q[X] (on pourra penser aux
polynômes interpolateurs de Lagrange).
Ex 8 : Dans R3 , on considère F = Vect{(1, 1, 0), (2, 0, −1)} et G = Vect{(1, −1, 0), (1, 0, −2)}.
1. Justifier sans calculs que F ∩ G 6= {0}, puis expliciter F ∩ G.
2. Trouver un supplémentaire de F ∩ G dans F .
Z 1
Ex 10 : Calculer la dimension et donner une base de {P ∈ Rn [X], P = 0}.
−1
Ex 11 : Pour K = R ou K = C, et u dans KN , on pose ∆(u) = (un+1 − un )n∈N .
1. Montrer que ∆ est un endomorphisme de KN .
2. Pour tout p de N, déterminer Ker (∆p ).
3. Pour tout p de N et u dans KN , expliciter ∆p (u).
Ex 14 : Soit V un espace vectoriel de dimension finie. Soient a, b ∈ L(V ) tels que les seuls sous-
espace vectoriels stables à la fois par a et par b soient {0} et V . On considère u ∈ L(E) non nul qui
commute avec a et b. Montrer que u est bijectif.
Ex 16 : Montrer l’existence et l’unicité d’une famille de polynômes (Bn )n≥0 telle que, pour tout
n, X n = Bn (X) − Bn (X − 1) et Bn (0) = 0. Vérifier que Bn0 (X) = Bn0 (0) + nBn−1 (X).
Ex 22 : Soient E un K-espace vectoriel et f ∈ L(E) tel qu’il existe a, b dans K distincts tels que :
(f − aidE ) ◦ (f − bidE ) = 0.
1 1
1. Soient p = b−a
(f − aidE ) et q = a−b
(f − bidE ). Montrer que p et q sont des projecteurs.
2. Expliciter p + q, p ◦ q, q ◦ p et bp + aq.
3. Soit n ∈ N. Déterminer f n en fonction de p et q.
Ex 24 : Soit E un K-espace vectoriel de dimension n. Soit f ∈ L(E). Montrer que f est un pro-
jecteur si et seulement si rg (f ) + rg (idE − f ) = n.
Ex 27 : Soient
√ E√un R-espace vectoriel de dimension finie et p, q, r ∈ L(E) des projecteurs. On suppose
que p + 2q + 3r est un projecteur. Montrer que : q = r = 0.
Ex 30 : Soit f ∈ L(R3 ) tel que f 2 = 0. Montrer qu’il existe g ∈ L(R3 , R) et v ∈ R3 tels que :
∀x ∈ R3 , f (x) = g(x)v.
n
X
Ex 31 : Montrer que toute forme linéaire sur Cn [X] est de la forme P 7→ λi P (i) (0), avec λi ∈ C.
i=0
X X
Ex 32 : Soit E = K[X] et on considère l’endomorphisme de E : φ : P 7→ P +P 1 − −2P (X).
2 2
1. Déterminer, pour P dans E, le degré de ϕ(P ) en fonction du degré de P . Déterminer Ker φ.
2. On pose Q0 = 1 et pour n ∈ N∗ , Qn = φ(X n ). Montrer (Qn )n∈N est une base de E. Montrer que
Im φ est un hyperplan de E.
Z 1
3. On considère la forme linéaire de E : θ : P 7→ P . Montrer que Im φ = Ker θ.
0
Ex 33 : Soient x1 < y1 < x2 < y2 < ... < xn < yn des réels et P ∈ Rn−1 [X].
Z yi
1. On suppose que : ∀i ∈ [[1, n]], P (t)dt = 0. Montrer que P = 0.
xi
Z yi
2. Montrer que l’on peut trouver P ∈ Rn [X] non nul tel que : ∀i ∈ [[1, n]], P (t)dt = 0.
xi
Ex 34 :
1. Pour A ∈ Mn (K), on note ΦA la forme linéaire M 7→ T r(AM ). Montrer que l’application
Φ : A 7→ ΦA est un isomorphisme de Mn (K) sur l’ensemble des formes linéaires de Mn (K).
0 ··· 0 1
...
1 0
2. Montrer que C = . ∈ Mn (K) est inversible. Calculer T r(Jr C), avec
. . . . . ...
0 ··· 1 0
Jr = diag(1, ..., 1, 0, ..., 0).
| {z }
r fois
3. En déduire que tout hyperplan de Mn (K) contient une matrice inversible.
10
Ex 35 : Soit A = . Calculer An pour tout n dans N. A est -elle inversible et si oui
1 0
déterminer son inverse.
2iπ
Ex 36 : On note ω = e n et A = (ω (p−1)(q−1) )16p,q6n .
1. Calculer AA.
2. En déduire que A est inversible et A−1 .
3. Calculer det(A).
Ex 37 : Soit H un hyperplan de Mn (R). On se propose de montrer que In ∈ H et on raisonne
par l’absurde en supposant que In ∈
/ H.
1. On note p la projection sur vect(In ) parallèlement à H. Prouver que l’on a :
∀(M, N ) ∈ En2 , p(M N ) = p(M )p(N ).
2. Démontrer l’implication suivante : M 2 ∈ H ⇒ M ∈ H.
3. Prouver alors que : ∀(i, j) ∈ [[1, n]]2 , Ei,j ∈ H.
4. Conclure.
a b b b
b a b b
Ex 38 : Soit M = ∈ M4 (R) ; calculer M n pour n ∈ N.
b b a b
b b b a
Ex 39 : (*) Déterminer les formes linéaires φ de Mn (K) telles que : ∀A, B ∈ Mn (K), φ(AB) = φ(BA).
k
X
Ex 42 : Soit P (X) = pi X i un polynôme fixé de degré k (pk 6= 0).
i=0
d(P ) d2 (P ) dk (P )
1. Montrer que le système P, , , ..., . constitue une base B1 de E. Donner la
1! 2! k!
matrice de passage R de B vers B1 .
2. Pour a ∈ C∗ , exprimer les coordonnées du système S = {P (X), P (X + a), P (X + 2a), ..., P (X +
ka)} dans la base B1 . On note U la matrice ainsi obtenue. En déduire que S constitue une base
de E que l’on notera B2 .
3. Soit Q la matrice de passage de B = (1, X, ..., X n ) vers B2 . Exprimer Q en fonction de R et U .
Ex 48 : (*) Soit f : Mn (C) → C non constante telle que : ∀A, B ∈ Mn (C), f (AB) = f (A)f (B).
Soit M ∈ Mn (C). Montrer que M est inversible si et seulement si f (M ) 6= 0.
∗ A B
Ex 49 : (*) Soient n, p ∈ N avec 1 < p < n. Soit M = ∈ Mn (R), avec A ∈ GLp (R).
C D
X
1. Montrer que Φ : 7→ Y est un isomorphisme de Ker M dans Ker (D − CA−1 B).
Y
2. En déduire que rg (M ) = p si et seulement si D = CA−1 B.
Soit V un sous-espace vectoriel de Mn (R). On note p = max{rg (M ), M ∈ V }. Le but des
questions suivantes est de montrer que V est de dimension inférieure ou égale à np.
Ip 0
3. Pourquoi peut-on supposer sans perdre de généralité que appartient à V ? On fait cette
0 0
hypothèse dans la suite.
0 B
4. Soit W = , A ∈ Mn−p (R), B ∈ Mp,n−p (R) . Montrer que V ∩ W = {0}.
BT A
5. Conclure.
a1 a1 · · · a1
a2 a2 · · · a2
Ex 50 : Soit A = .. .. ∈ Mn (R) à coefficients non nuls.
.. ..
. . . .
an an · · · an
1. Quel est le rang de A ?
2. Donner une condition nécessaire et suffisante pour que A soit la matrice d’un projecteur.
3. On revient au cas général. On pose B = 2A − tr (A)In . Calculer B 2 , puis en déduire que B est
inversible et déterminer B −1 .
Ex 51 : Soit A ∈ Mn,p (K) de rang r. Montrer que : ∃(B, C) ∈ Mn,r (K)× ∈ Mr,p (K), A = BC.
1 0 0
Ex 52 : On veut résoudre l’équation X 2 = A = 1 1 0, avec X dans M3 (R). Soit φ (respec-
1 0 0
tivement a) l’endomorphisme canoniquement associé à X (respectivement à A).
1. Montrer que : φ ◦ a = a ◦ φ et φ ◦ (a − idR3 ) = (a − idR3 ) ◦ φ.
λ1 0 0
2. En déduire que X est de la forme α λ2 0 , avec λ1 , λ1 , λ1 , α, β dans R, puis conclure.
β 0 λ3
Ex 53 : Soient E un espace vectoriel réel de dimension finie et f ∈ L(E). On suppose que f possède un
polynôme annulateur P vérifiant P (0) = 0 et P 0 (0) 6= 0. Montrer qu’on a alors Im (f ) ⊕ Ker (f ) = E.
Ex 58 : (*) Soient E un K-espace vectoriel de dimension n non nul et u ∈ L(E). Pour tout x de
E, on pose Ix = {P ∈ K[X], P (u)(x) = 0}.
1. Montrer que pour tout x de E, Ix est un idéal non nul de K[X]. On note µx le polynôme unitaire
tel que µx K[X] = Ix .
2. Montrer que µx |µu .
3. On suppose que µu = P r , avec P irréductible sur K. Montrer qu’il existe x ∈ E tel que µx = µu .
4. Montrer que si µx et µy sont premiers entre eux, alors µx+y = µx µy .
k
Y
5. On suppose que la décomposition en facteurs irréductibles dans K[X] de µu est µu = Piαi .
i=1
Pour i ∈ [[1, k]], on pose Ei = Ker (Piαi (u)). Soit ui l’endomorphisme induit par u sur Ei . Montrer
que le polynôme minimal de ui est Piαi .
6. En déduire l’existence d’un élément x de E tel que πu = µx .
Ex 59 : Soient E un K-espace vectoriel de dimension 3 et B = (e1 , e2 , e3 ) une base de E. Soient ϕ
une forme linéaire non nulle sur E et f ∈ L(E).
1. Montrer que Ker (ϕ) est stable par f si et seulement si : Ker (ϕ) ⊂ Ker (ϕ ◦ f ).
2. Montrer que Ker (ϕ) est stable par f si et seulement s’il existe un scalaire λ tel que : ϕ ◦ f = λϕ.
3. Montrer que Ker (ϕ) est stable par f si et seulement s’il existe un scalaire λ tel que : LA = λL,
avec L = M atB (ϕ).
4. Montrer qu’il existe un plan stable par f si et seulement s’il existe une matrice colonne C non
nulle et un scalaire λ tel que : AT C = λC.
Ex 64 : (*) Soit f ∈ L(M2 (R)) telle que tr(f (I2 )) = 0 et f (N ) = 0 pour toute matrice N nilpo-
tente. Montrer que f 2 = 0.
Ex 65 : (*) Soit N ∈ Mn (C) nilpotente. Montrer qu’il existe B ∈ Mn (C) telle que B 2 = In + N .
Ex 66 : Soit A ∈ Mn (K), une matrice inversible et B la matrice obtenue en échangeant les colonnes i
et j. Montrer que B est aussi inversible. Comment passe-t-on de A−1 à B −1 ?
P (x) P (x + 1) ··· P (x + n)
P (x + 1) P (x + 2) ··· P (x + n + 1)
Ex 71 : Soit P ∈ Kn−1 [X]. Calculer pour tout x de K : .. .. .. .. .
. . . .
P (x + n) P (x + n + 1) · · · P (x + 2n)
In B
Ex 73 : Soit A = , avec B dans Mn (R). À quelles conditions A est-elle inversible ? Cal-
B In
culer son inverse lorsque celui-ci existe.
Ex 74 : (*) Soient A, H ∈ Mn (K), avec H de rang un. Montrer que : det(A−H) det(A+H) ≤ (det(A))2 .
Ex 76 : (*) Soient A, B dans M3 (R) telles que det(A) = det(B) = det(A + B) = det(A − B) = 0.
Montrer que : ∀x ∈ R, det(xA + B) = 0.
a b
Ex 78 : Soit A = ∈ M2 (C) et M ∈ Mn (C). On note P la matrice de M2n (C) définie
c d
aM bM
par blocs par : P = . Déterminer la valeur de det(P ).
cM dM
Ex 79 : Soit r ∈ [[0, n]]. Soit Jr la matrice de Mn (C) diagonale ayant r coefficients égaux à 1, puis
uniquement des coefficients nuls sur la diagonale.
1. Si r > 0 trouver X ∈ Mn (C) tel que det(X + Jr ) 6= det(X).
2. Soit A ∈ Mn (C) telle que : ∀X ∈ Mn (C), det(A + X) = det(X). Montrer que A = 0.
Ex 80 : Soit A ∈ Mn (R) vérifiant : ∀i, j ∈ {1, . . . , n} , ai,j ∈ {1, −1}. Montrer que : 2n−1 | det A.
Ex 81 : Soit (a, b) ∈ C2 avec a 6= b et r1 , ..., rn des nombres complexes. On pose A = (aij )1≤i,j≤n
avec aij = ri si i = j, aij = b si i > j et aij = a si i < j. Pour x ∈ C, on pose D(x) le déterminant de
la matrice obtenue en ajoutant x à tous les coefficients de A .
1. Calculer D(−a) et D(−b).
2. Montrer que D(x) est un polynôme de degré au plus un et en déduire D(x).
3. En déduire det(A).
Ex 83 : Soit M ∈ Mn (Z) inversible. Montrer que M −1 est dans Mn (Z) si et seulement si | det(M )| = 1.
1 0 ··· 0 x
1 2 ··· 0 x2
.. .. ..
. . .
Ex 84 : Soit p ∈ N. Pour x ∈ R, on pose Qp (x) = .
p p
1 ··· xp
1 p − 1
p+1 p+1
1 ··· xp+1
1 p−1
0
..
1. Calculer Qp (x + 1) − Qp (x) en utilisant la colonne
. .
0
p
(p + 1)x
X n
2. Montrer que Qp (n + 1) = (p + 1)! kp.
k=1