Alg5 TD3
Alg5 TD3
Alg5 TD3
M. Alaoui
Exercice 1.
Soit E un espace vectoriel réel. Déterminer parmi les applications de E × E dans R suivantes celles qui sont des
produits scalaires :
1. Développer lt’expression
kk y k2 x − (x | y).y k2
Exercice 3.
Exercice 4.
Soient f une fonction continue et strictement positive sur [a, b]. Montrer que
Z 1 Z 1
1
[ f (t)dt][ dt] ≥ (b − a)2
0 0 f (t)
Etudier les cas d’égalités.
Exercice 5.
Soit E = R3 [X]. Montrer qu’il existe un et un seul Q ∈ E tel que pour tout P ∈ E on ait :
Z 1
P 0 (1) = P (t)Q(t)dt
0
Exercice 6.
1
R1
On munit E = R2 [X] du produit scalaire défini par : < P, Q >= 0
P (t)Q(t)dt.
1. On considère la forme linéaire ϕ définie sur E = R2 [X] par : ϕ(P ) = P (0). Montrer qu’il existe A ∈ tel que :
2. On se place maintenant dans E = R[X] et l’on considère la forme linéaire ψ définie sur E par : ψ(P ) = P (0).
On suppose qu’il existe B ∈ R[X] tel que : ∀P ∈ R[X], ψ(P ) =< B, P >.
En calculant ψ(XB), montrer que ceci est absurde.
Exercice 7.
2
X
ϕ(P, Q) = P (k) (0)Q(k) (0) = P (0)Q(0) + P , (0)Q, (0) + P ,, (0)Q,, (0)
k=0
Exercice 8.
Soit E un espace préhilbertien réel et B = (e1 , e2 , ..., en ) un système de vecteurs de E de norme 1 vérifiant :
k=n
X
∀x ∈ E , x= (x | ek ).ek
k=1
Exercice 9.
et p la projection orthogonale sur F . Déterminer la matrice de p dans la base canonique puis calculer la distance de
(1, 0, 1, 1) à F .
2
Exercice 10.
Soient E un espace euclidien a un vecteur non nul de E. On définit la droite D = V ect(a) et son orthogonal H = D⊥ .
Pour x ∈ E, exprimer les distances d(x, H) et d(x, D) en fonction de la norme du vecteur x et du produit scalaire
< x, a >.
Applications :
Exercice 11.
Pk=3 Pk=3
Soit E = R3 [X]. Si P = k=0 ak X k et Q = k=0 bk X
k
on pose :
k=3
X
< P, Q >= ak bk
k=0
1. Montrer que (E, <, >) est un espace euclidien et que la famille B = (1, X, X 2 , X 3 ) est une base orthonormale de E.
2.2 Soit C = (X − 1, X(X − 1), X 2 (X − 1)). Montrer que C est une base de F puis construire une base orthonormale
de F à partir de la famille C.
2.3 Par deux méthodes, déterminer le projeté orthogonal du polynôme P = X 3 sur le sous-espace F .
Exercice 12.
Calculer
R1
(i) inf { 0 (t ln t − at2 − bt)2 : a, b ∈ R},
Pn
(ii) inf { k=0 (k 2 − ak − b)2 : a, b ∈ R}.
Exercice 13.
Dans cet exercice, on considère E = R3 muni de sa structure euclidienne canonique, B = (e1 , e2 , e3 ) la base canonique
de R3 . Soit p l’endomorphisme de E dont la matrice par rapport à la base B est :
8 −2 −2
1
A= −2 5 −4
9
−2 −4 5
1. Montrer que p est un projecteur orthogonal de E.
3
Exercice 14.
On se donne trois points du plan R2 de coordonnées respectives (a1 , b1 ), (a1 , b2 ) et (a3 , b3 ). On cherche un point du
plan qui soit raisonnablement proche des trois. On choisit pour cela le critère suivant : on cherche à déterminer un
point de coordonnées (α, β) qui minimise la distance aux trois points au carré, ct’est à dire qui minimise :
i=3
X
C(α, β) = (| α − ai |2 + | β − bi |2 )
i=1
1. Montrer que
C(α, β) =k αu + βv − z k2
2. En déduire lt’existence et lt’unicité dt’un couple (α, β) qui minimise C(α, β) et déterminer (α, β) en fonction de
(a1 , b1 ), (a1 , b2 ) et (a3 , b3 ).