Algebre Orthog
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Exercice 23. A = com(A)
Quelles sont les matrices A ∈ Mn (R) égales à leur comatrice ?
Exercice 24. AtA + A + tA = 0
1) Trouver les matrices A ∈ Mn (R) telles que : AtA + A + tA = 0.
2) Montrer que pour une telle matrice, | det A| 6 2n .
Exercice 25. Somme des coefficientsPd’une matrice orthogonale
Soit P ∈ O(n). démontrer que : | i,j Pij | 6 n. Quand a-t-on égalité ?
Exercice 26. Groupe engendré par les réflexions
Soit E un espace vectoriel hermitien et G le sous-groupe de U(E) engendré par les réflexions.
1) On suppose ici dim E > 2. Soient u, v ∈ E. Montrer qu’il existe une réflexion σ échangeant u et v si
et seulement si kuk = kvk et (u | v) ∈ R.
2) Montrer que G = {f ∈ U (E) tq det(f ) ∈ {−1, 1}}.
Exercice 27. Orthotrigonalisation
Montrer que tout endomorphisme d’un espace vectoriel hermitien est trigonalisable en base orthonormale.
Exercice 28. Réduction des endomorphismes orthogonaux et unitaires
1) Soit G un sous groupe compact de GLn (C). Si M ∈ G montrer que sp(M ) ⊂ U. En déduire que tout
élément de G est diagonalisable.
2) Soit M ∈ Un (C). Montrer que M est diagonalisable et qu’il existe une base orthonormée de Cn propre
pour M .
3) Soit M ∈ On (R). Montrer qu’il existe P ∈ On (R) telle que P −1 M P est diagonale par
blocs :
cos θi − sin θi
P −1 M P = diag(±1, . . . , ±1, R1 , . . . , Rk ) où Ri est une matrice de la forme : Ri = sin θi cos θi
.
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solutions
Exercice 4.
λ = 0, f = idE et λ = − 2 2 , f = la symétrie par rapport à vect(v).
kvk
Exercice 5.
h = f ◦ f ∗ : h2 = id et h > 0 ⇒ h = id.
Exercice 6.
t
AA = I ⇔ a2 + b2 + c2 = 1. Dans
! ce cas det(A) = tr(A) = 1 donc f est un quart de tour. L’axe du
a
quart de tour est engendré par b .
c
Exercice 11.
ϕ(A) = tr(A tA) donc pour toute matrice P telle que P tP soit scalaire (non nulle) on a ϕ(P −1 AP ) = ϕ(A).
Ces matrices sont les matrices de la forme P = λM avec M orthogonale (matrices de similitude).
Réciproquement, soit P telle que ϕ(P −1 AP ) = ϕ(A) et Q = P tP .
On a par polarisation : ∀ A, B, tr(AQ tB tQ−1 ) = tr(A tB)
donc pour B = QC : ∀ A, C, tr(AQt C) = tr(At CQ)
ce qui implique : ∀ C, Qt C = t CQ et donc que Q est scalaire.
Exercice 21.
2) On raisonne par récurrence sur d = dim(F ) = dim(G). Pour d = 0 il n’y a rien à prouver.
Pour d > 1 on considère a ∈ F et b ∈ G unitaires tels que (a | b) soit maximal. Soient F1 l’orthogonal
de a dans F et G1 l’orthogonal de b dans G (sev de dimensions égales à d − 1). Le choix de a, b fait que
F1 est orthogonal à b et G1 est orthogonal à a, donc F1 et G1 sont tous deux inclus dans l’orthogonal
de vect(a, b). On peut trouver un endomorphisme de cet orthogonal qui échange F1 et G1 , que l’on
complète par la symétrie orthogonale dans vect(a, b) qui échange a et b.
Exercice 22.
3) oui pour ϕP .
Pour ψP : ∀ A, B, tr(tAB) = tr(t P tAt (P −1 )P −1 BP ) = tr(P t P tAt (P −1 )P −1 B).
Donc P t P tAt (P −1 )P −1 = A, donc P t P est scalaire, donc P est une matrice de similitude.
Exercice 23.
A = 0 ou A ∈ O+ (n).
Exercice 24.
1) A = P − I, P ∈ O(n).
2) Hadamard.
Exercice 26.
2) Tout f ∈ G vérifie det(f ) ∈ {−1, 1}.
Réciproquement, soit f ∈ U(E) tq det(f ) ∈ {−1, 1} et F = Ker(f − id). On montre que f est
composée de réflexions par récurrence sur p = codim(F ).
p = 0 ⇒ f = id. p = 1 ⇒ f est une réflexion car F est un hyperplan et F ⊥ est stable par f .
0, . . . , p − 1 ⇒ p : soit (e1 , . . . , en ) une BON de E telle que (ep+1 , . . . , en ) est une BON de F et e1
est vecteur propre de f . Soit e01 = f (e1 ) = λe1 , et σ, σ 0 deux réflexions telles que σ(e1 ) = e2 et
σ 0 (e2 ) = e01 . Alors g = σ ◦ σ 0 ◦ f ∈ U (E), det(g) = det(f ) ∈ {−1, 1} et codim(Ker(g − id)) < p donc g
est composée de réflexions et f aussi.
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Exercice 30.
Oui. Pour n = 1 il y a égalité. Pour n = 2 cela résulte de la densité de U ∩ Q[i] dans U (démonstration
ci-dessous). Pour n quelconque, il suffit de voir qu’une réflexion quelconque est limite de réflexions à
coefficients rationnels (approcher un vecteur non nul normal à l’hyperplan de réflexion par une suite de
vecteurs rationnels).
(p2 − 1) + 2ip
Densité de U ∩ Q[i] dans U : pour p ∈ N∗ on considère zp = . On a zp ∈ U ∩ Q[i] et
p2 + 1
zp −→ 1. Si z ∈ U alors d(z, U ∩ Q[i]) 6 d(z, {zpk , k ∈ Z}) 6 12 |1 − zp |.
p→∞
Exercice 31. √
1) Un vecteur de norme 2 et ses images par les rotations d’angles ± 2π 3 .
2) La famille (v1 , . . . , vn+1 ) est liée : soit α1 v1 + . . . + αn+1 vn+1 = 0 avec α1 , . . . , αn+1 non tous nuls.
On a, en notant α = α1 + . . . + αn+1 :
n+1
X X αj
0= αi vi vj = αj kvj k2 − αi = αj (kvj k2 + 1) − α = − α.
i=1 i6=j
pj
d’où αj = pj α. α est non nul sinon tous les αj le seraient, donc pj = αj /α, ce qui donne les relations
demandées.
3) D’après la question précédente, toute liste de coefficients αi telle que α1 v1 + . . . + αn+1 vn+1 = 0 est
proportionnelle à (p1 , . . . , pn+1 ). Comme aucun pi n’est nul, il n’existe pas de relation de dépendance
dans une sous-famille stricte.
4) Comme (v1 , . . . , vn ) est une base de Rn , il existePune unique application
Plinéaire f vérifiant f (vi ) = wi
n n
pour i = 1, . . . , n. On alors f (vn+1 ) = f (− i=1 pi vi /pn+1 ) = − i=1 pi wi /pn+1 = wn+1 . Par
ailleurs, la relation (f (x) | f (y)) = (x | y) est vraie pour tous x, y ∈ {v1 , . . . , vn } donc par bilinéarité,
elle est vraie pour tous x, y ∈ Rn . Ainsi f ∈ O(Rn ).
Exercice 32.
1) Avec l’inégalité de Cauchy-Schwarz, on a (u(x) | x) 6 kxk2 et (v(x) | x) 6 kxk2 . Comme u + v = 2 id,
(u(x) | x) + (v(x) | x) = 2kxk2 donc on est dans le cas d’égalité, d’où x, u(x), v(x) sont colinéaires de
même sens et ont même norme, donc sont égaux.
2) Matriciellement, U M U −1 + V M V −1 = 2M . En munissant Mn (R) du produit scalaire usuel défini
par (A | B) = tr(t AB), les applications A 7→ U AU −1 et A 7→ V BV −1 sont orthogonales donc, en
reprenant les calculs précédents, il vient U M U −1 = V M V −1 M = M , soit : m commute avec u et v.
Exercice 33.
t
M = −M 2 donc M 4 = (tM )2 = t(M 2 ) = −M et M 3 = −I3 puisque M est inversible. Il vient alors
t
M M = I3 , soit M ∈ O3 (R) et det(M )3 = det(−I3 ) = −1 donc det(M ) = −1.
Ainsi M est une matrice de réflexion
! ou une matrice d’anti-rotation et est ortho-semblable à une matrice
cos θ − sin θ 0
de la forme N = sin θ cos θ 0 . La relation tM = −M 2 donne 3θ ≡ π (mod 2π), donc M est de la
0 −1
0
Rπ/3 0 t
forme P 0 −1
P avec P ∈ O3 (R) ou M = −I3 et la réciproque est immédiate.
Exercice 34.
On connaît tous les morphismes continus à valeurs dans GLn (R) : t 7→ exp(tA) avec A ∈ Mn (R). Ceux
à valeurs dans SO(n) correspondent au cas : A antisymétrique.
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