TP2 Analyse Microbiologique de Leau
TP2 Analyse Microbiologique de Leau
TP2 Analyse Microbiologique de Leau
microorganismes à
Introduction
• L’eau est un élément essentiel pour le développement de la vie. Le
corps d’un être humain adulte est composé de 60% d’eau et une
consommation minimale de 1,5 litre d’eau par jour lui est
nécessaire (France, 2005).
• En raison de son caractère vital, l’eau doit être mise à la disposition
des populations sous forme potable et donc de bonne qualité
sanitaire.
• Le manque d’hygiène et la qualité douteuse constatés autour de la
vente de ces eaux font que les risques d’infections d’origine
hydrique sont graves et demeurent fréquents.
• Selon l’OMS prés de 25 millions de personnes décèdent chaque
année du fait de la consommation d’eau contaminée dans les pays
en voie de développement (Gret, 1994).
Introduction
Méthode de
Méthode par incorporation détermination du
nombre le plus
Méthode par étalement
probable (NPP)
Méthode par filtration
Méthodes générales de dénombrement
• 2) Méthodes de dénombrement en milieu liquide
Les prises d’essais de l’échantillon d’eau ou de ses dilutions sont
incorporées dans un milieu de culture liquide conçu pour permettre la
croissance d’un micro-organisme ou de groupe de microorganismes. La
croissance se traduit par l’apparition d’un trouble du milieu et,
éventuellement, une modification visible (virage d’un indicateur de pH
coloré).
• 2.1) Méthode du nombre le plus probable :
• Principe :
• Cette méthode est une estimation statistique du nombre de
micro-organisme supposés distribués dans l’eau de manière
parfaitement aléatoire. L’estimation de la densité bactérienne
est obtenue à partir de réponses positives observées pour une
ou plusieurs dilution successives de la suspension bactérienne
originelle. Il s’agit d’une méthode quantique et non pas
énumérative.
• 2.1) Méthode du nombre le plus probable :
• On ensemence des dilutions successives de l’eau à analyser
(par exemple 1, 0.1, 0.01) à raison de 3 à 5 tubes de milieu de
culture liquide par dilution (jusqu’à 96 puits en cas de
manipulation en micro plaque).
• On notera le nombre de tubes inoculés présentant une
culture visible indiquant la présence d’au moins d’un micro-
organisme.
• Il doit être tenu compte que si l’absence de culture
correspond à l’absence de micro-organisme, plus d’un micro-
organisme peut être responsable d’une culture positive.
• Les tables, en fonction du nombre caractéristique (nombre de
puits positifs pour chaque dilution) indiquent la valeur
statistiquement la plus probable et son intervalle de
confiance).
Evaluation du nombre de bactéries par mL
n
dilution de l’échantillon
N = ——————
Vd
UFC/ml
Volume de l’inoculum ml
Analyse
microbiologique
Dénombrement des micro-organismes
revivifiables
• Par contre une partie des espèces est peu spécifiques des
contaminations fécales. On retrouve par exemple
Streptococcus feacalis var liquefaciens dans
l’environnement, sur les végétaux ou sur des sols non
contaminés.
Recherche et dénombrement des spores des
bactéries sulfito-réductrices et Clostridium
sulfito-réducteurs
Spores de bactéries anaérobies sulfitoréductrices :
formes de résistance de micro-organismes se développant en
anaérobiose à 37°C ± 1 en 24h et ou 48h en gélose viande foie et
donnant des colonies typiques réduisant le sulfite de sodium.
Spores de Clostridium sulfitoréducteurs : même définition que la
précédente pour des bacilles à Gram positif, ne possédant pas de
catalase et ayant l’aspect morphologique des Clostridium.
Intérêt:
• Ils ne sont pas tous des indicateurs de contamination fécale.
Clostridium perfringens bien qu’effectivement présent dans les
matières fécales, est un germe assez ubiquiste.
Pré-enrichissement
Enrichissement secondaire
Isolement
2) Recherche de Staphylocoques à coagulase
positive :
Bouillon acétamide:
milieux de confirmation
4) Recherche de vibrion cholérique
Afin d’évaluer: