CDC Rapport Financier 2013
CDC Rapport Financier 2013
CDC Rapport Financier 2013
financier
Rapport
financier
2013
Notion de groupe 2
Comptes consolidés 3
Comptes annuels de la Section générale 135
Sommaire détaillé
Bilan consolidé
au 31 décembre 2013
Notes 31.12.2013 31.12.2012 01.01.2012
(en millions d’euros) Retraité(1) Retraité(1)
Actif
Caisse, banques centrales, CCP 325 3 672 5
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.1 1 993 2 830 6 071
Instruments financiers dérivés de couverture 5.2 662 720 484
Actifs financiers disponibles à la vente 5.3 48 335 51 764 56 409
Prêts et créances sur les établissements de crédit 5.4 17 067 7 491 11 426
Prêts et créances sur la clientèle 5.5 10 357 7 391 6 229
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 5.6 21 048 20 872 20 557
Actifs d’impôts 5.7 596 557 477
Comptes de régularisation et actifs divers 5.8 7 142 8 622 8 891
Actifs non courants destinés à être cédés 5.9 11 16 558 117
Participations dans les entreprises associées et coentreprises 5.10 19 844 9 200 10 933
Immeubles de placement 5.11 13 308 13 288 9 824
Immobilisations corporelles 5.11 1 593 1 580 1 532
Immobilisations incorporelles 5.11 353 324 517
Écarts d’acquisition 5.12 455 455 461
Total actif 143 089 145 324 133 933
Passif
Banques centrales, CCP
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.1 4 477 5 191 4 841
Instruments financiers dérivés de couverture 5.2 1 775 1 994 1 436
Dettes envers les établissements de crédit 5.13 20 423 22 274 13 457
Dettes envers la clientèle 5.14 49 325 49 173 49 077
Dettes représentées par un titre 5.15 27 709 23 222 24 631
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
Passifs d’impôts 5.7 1 757 1 047 510
Comptes de régularisation et passifs divers 5.8 5 997 4 766 6 534
Passifs non courants destinés à être cédés 5.9 1 524 109
Provisions 5.16 530 531 550
Dettes subordonnées 1 1
Capitaux propres part du Groupe
Réserves consolidées 19 188 19 860 20 109
Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 6 135 4 284 837
Résultat de l’exercice 2 137 (454) 206
Total Capitaux propres part du Groupe 27 460 23 690 21 152
Intérêts minoritaires 5.17 3 634 12 911 11 636
Total Capitaux propres 31 094 36 601 32 788
Total passif 143 089 145 324 133 933
(1) Les normes sur la consolidation et la révision de la norme IAS 19 “Avantages au personnel” mentionnées en “2. Principes et méthodes comptables
applicables dans le Groupe” prévoient une application rétrospective aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. En conséquence, les états financiers
présentés au titre des exercices comparatifs ont été retraités. L’impact de l’application de ces normes est détaillé dans la partie “3. Application des normes
IFRS 10, IFRS 11, IFRS 12, IAS 27, IAS 28 et IAS 19”.
Autres variations (2) (242) (18) 111 158 9 (9 119) (318) (9 437) (9 428)
31.12.2013 31.12.2012
(en millions d’euros) Retraité(1)
Résultat avant impôts (hors activités abandonnées) 2 973 (962)
Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 738 691
Dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations 95 (92)
Dotations nettes aux provisions et dépréciations (2) 85 1 038
Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence (entreprises associées et coentreprises) (3) 10 2 109
Pertes nettes/gains nets des activités d’investissement 81 (505)
Produits/charges des activités de financement
Autres mouvements (4) (1 943) 105
Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements (934) 3 346
Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit (5) (13 168) 9 027
Flux liés aux opérations avec la clientèle (3 237) (1 074)
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers (6) 10 169 (4 541)
Flux liés aux immeubles de placement (188) (176)
Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 855 (1 949)
Impôts versés (651) (654)
Augmentation (Diminution) nette de la trésorerie liée aux actifs
(6 220) 633
et passifs provenant des activités opérationnelles
Flux de trésorerie nets générés par l’activité opérationnelle (4 181) 3 017
Flux liés aux actifs financiers et participations (1 219) (1 856)
Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (327) (352)
Flux de trésorerie nets liés aux opérations d’investissement (1 546) (2 208)
Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (115) 190
Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 1 (50)
Flux de trésorerie nets liés aux opérations de financement (114) 140
Effet des activités abandonnées sur la trésorerie (4)
Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et assimilée (2) 1
Effet des changements méthode sur la période (7)
2 313
Augmentation (Diminution) nette de la trésorerie et équivalents de trésorerie (5 845) 1 263
Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 5 629 4 366
Solde net des comptes de caisse et banques centrales 3 672 5
Solde net des comptes de prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit 1 957 4 361
Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture (216) 5 629
Solde net des comptes de caisse et banques centrales 326 3 672
Solde net des comptes de prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit (542) 1 957
Variation de la trésorerie nette (5 845) 1 263
(1) Les normes sur la consolidation et la révision de la norme IAS 19 “Avantages au personnel” mentionnées en “2. Principes et méthodes comptables
applicables dans le Groupe” prévoient une application rétrospective aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. En conséquence, les états financiers
présentés au titre des exercices comparatifs ont été retraités. L’impact de l’application de ces normes est détaillé dans la partie “3. Application des normes
IFRS 10, IFRS 11, IFRS 12, IAS 27, IAS 28 et IAS 19”.
31.12.2013 31.12.2012
Retraité(1)
Notes annexes
aux états financiers consolidés
et la Caisse des Dépôts 43,94 % du capital et des droits de vote de Silic.
1. Faits marquants La Caisse des Dépôts et Groupama détiennent respectivement 75,07 %
et 24,93 % du capital et des droits de vote de Holdco SIIC.
L’assemblée générale des porteurs d’ORNANEs Silic, réunie le Le montant souscrit par la Caisse des Dépôts est de 333 millions d’euros.
6 novembre 2013, a approuvé le projet de fusion. À l’issue de cette opération, la Caisse des Dépôts détient 26,32 % du
capital de La Poste.
Par avis publié le 28 novembre 2013, l’AMF a décidé que le projet de L’investissement de la Caisse des Dépôts dans la participation La Poste
fusion-absorption de Silic par Icade, soumis à son examen, ne justifiait comprend deux composantes, une part fixe et un complément de prix
pas la mise en œuvre d’une offre publique de retrait sur les titres Silic payable à l’État. Au 31 décembre 2011, un complément de prix de
préalable à la réalisation de la fusion. 0,3 milliard d’euros a été constaté dans les comptes du groupe Caisse
des Dépôts. L’avancement du plan d’affaires 2010-2013 “La Poste”
Par recours en date du 6 décembre 2013, la société SMA Vie BTP a saisi a conduit à revoir le complément de prix en 2013 pour le ramener à
la Cour d’appel de Paris d’une demande d’annulation de la décision de 0,1 milliard d’euros.
l’AMF. L’audience de plaidoiries a été fixée au 23 octobre 2014.
Le 6 décembre 2013, la société SMA Vie BTP a demandé au tribunal La Caisse des Dépôts a procédé à une appréciation de la valeur de sa par-
de commerce de Nanterre, dans le cadre d’une procédure de référé, ticipation La Poste et retenu une valeur d’utilité de 1 600 millions d’euros.
d’ajourner l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Silic
appelée à se prononcer sur la fusion-absorption de Silic par Icade. Par
ordonnance en date du 20 décembre 2013, le tribunal de commerce
de Nanterre a rejeté cette demande et aucun recours n’a été déposé
contre cette décision. 2 - PRINCIPES ET MÉTHODES
Le 27 décembre 2013, les actionnaires respectifs d’Icade et de Silic ont COMPTABLES APPLICABLES
approuvé la fusion-absorption de Silic par Icade en date du 31 décembre
2013 et sur la base d’une parité d’échange de cinq actions Icade pour DANS LE GROUPE
quatre actions Silic.
Compte tenu du contrôle de la Caisse des Dépôts sur Silic depuis le I - Base de préparation des états financiers
16 février 2012, ces dernières opérations n’ont pas d’impact significatif Le groupe Caisse des Dépôts applique le référentiel IFRS, lequel
sur les comptes du groupe Caisse des Dépôts en 2013. comprend les normes IFRS 1 à 13 et les normes IAS 1 à 41 ainsi que
leurs interprétations telles qu’adoptées dans l’Union européenne au
31 décembre 2013 en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans
III - Transdev Group sa version retenue par l’Union européenne (version dite “carve out”), qui
En 2013, les difficultés de la Société nationale Corse Méditerranée autorise certaines dérogations dans l’application pour la comptabilité
(SNCM) n’ont pas permis le désengagement de Veolia Environnement de macrocouverture.
de Transdev Group. Le protocole d’accord signé en octobre 2012 par les
deux actionnaires de Transdev Group, qui prévoyait un renforcement de Le groupe Caisse des Dépôts a préparé ses comptes consolidés au
la Caisse des Dépôts à 60 % du capital de Transdev Group et le transfert 31 décembre 2013 sur la base des principes de reconnaissance et
par Transdev Group à Veolia de sa participation de 66 % de la SNCM est d’évaluation des normes IFRS et interprétations de l’IFRS IC (IFRIC)
devenu caduc le 31 octobre 2013, date butoir prévue pour la signature telles qu’elles étaient applicables à la date de clôture.
d’un accord.
Par rapport au 31 décembre 2012, les nouvelles normes et amen-
La SNCM, quant à elle, reste comptabilisée indirectement par mise en dements dont l’application est obligatoire pour la première fois sur
équivalence via la comptabilisation de la coentreprise Transdev Group. l’exercice 2013 sont les suivants :
Dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2013, la
valeur d’équivalence de Transdev Group reflète la juste appréciation de – Amendements à IAS 1 “Présentation des états financiers” –
l’exposition du Groupe au titre de sa détention indirecte dans la SNCM. “Présentation des autres éléments du résultat global”
(règlement UE n° 475/2012 du 5 juin 2012)
S’agissant de Transdev Group, le Groupe a procédé à une appréciation Cet amendement clarifie les dispositions sur la présentation de l’“État
de sa valeur d’utilité dont les résultats ont confirmé la valeur comptable. du résultat net et des variations d’actifs et de passifs comptabilisées
nettes d’impôts directement en capitaux propres” et introduit une
Afin de donner à Transdev Group la flexibilité financière nécessaire à son présentation des “Variations d’actifs et de passifs comptabilisées
développement et dans l’objectif de renforcer son bilan, le 18 décembre directement en capitaux propres” (encore dénommées “Autres
2013, Veolia Environnement SA et la Caisse des Dépôts ont procédé éléments du résultat global”) en distinguant celles qui seront sus-
à une augmentation de capital à hauteur de 560 millions d’euros (dont ceptibles d’être ultérieurement reclassées en résultat net, de celles
280 millions d’euros souscrits par la Caisse des Dépôts, par incorpora- qui ne le seront jamais.
tion de créances). En conséquence, le montant des prêts accordés à la
coentreprise Transdev Group s’élève à 622 millions d’euros, prêts dont – IAS 19 (révisée en 2011) “Avantages du personnel”
l’échéance a été reportée d’un an (soit au 3 mars 2015). (règlement UE n° 475/2012 du 5 juin 2012)
Cet amendement apporte notamment des modifications sur le traite-
ment comptable du coût des services passés en cas de changement
IV - La Poste de régimes, sur les modalités de présentation au résultat de l’impact des
Conformément aux décisions de l’assemblée générale extraordinaire du variations des engagements et supprime les options permises pour la
6 avril 2011 relatives à l’augmentation de capital de La Poste, l’État et la comptabilisation des gains ou pertes actuariels sur les régimes à pres-
Caisse des Dépôts ont souscrit en avril 2013 à l’augmentation de capital tations définies, en ne retenant que la comptabilisation directement en
de La Poste pour un montant de 600 millions d’euros. capitaux propres (traitement déjà utilisé par le groupe Caisse des Dépôts).
– Amendements à IAS 12 “Impôt différé : recouvrement des actifs - IFRS 12 “Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres
sous-jacents” (règlement UE n° 1255/2012 du 11 décembre 2012) entités” (règlement UE n° 1254/2012 du 11 décembre 2012)
Le calcul des impôts différés dépend de la manière dont une entité Cette norme définit l’ensemble des informations à présenter en
espère recouvrer un actif, soit en l’utilisant, soit en le vendant. L’amen- annexe pour toutes les entités consolidées ainsi que pour les entités
dement à IAS 12 introduit la présomption selon laquelle l’actif est structurées consolidées ou non. Son objectif est de fournir une infor-
recouvré par une vente, à moins que l’entité n’ait clairement l’inten- mation qui permette aux utilisateurs des états financiers d’évaluer
tion de le réaliser d’une autre manière. Cette présomption concerne la nature des intérêts détenus dans d’autres entités et les risques
uniquement les immeubles de placement, les immobilisations corpo- qui leur sont associés, ainsi que les incidences de ces intérêts sur
relles et les actifs incorporels évalués ou réévalués à la juste valeur. sa situation financière, sa performance financière et ses flux de
trésorerie.
– IFRS 13 “Évaluation de la juste valeur”
(règlement UE n° 1255/2012 du 11 décembre 2012) - IAS 27 (révisée en 2011) “États financiers individuels”
Cette norme fournit dans un texte unique les règles applicables à (règlement UE n °1254/2012 du 11 décembre 2012)
l’ensemble des évaluations à la juste valeur requise par le référentiel La norme révisée précise les modalités de comptabilisation des
IFRS, en s’appuyant sur une définition unique basée sur un prix de participations dans des filiales, des coentreprises et des entreprises
sortie. Elle prévoit également de nouvelles informations à fournir en associées dans les états financiers individuels.
annexe.
- IAS 28 (révisée en 2011) “Participations dans des entreprises
– Amendements à IFRS 7 “Informations à fournir – associées et des coentreprises”
Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers” (règlement UE n° 1254/2012 du 11 décembre 2012)
(règlement UE n° 1256/2012 du 13 décembre 2012) La norme révisée tient compte des modifications liées aux normes
Les amendements à IFRS 7 requièrent la présentation d’information IFRS 10 et 11 pour les participations dans les entreprises associées
sur les droits de compensation et accords correspondants sur les et les coentreprises. Elle définit leur mode de comptabilisation et les
instruments financiers. Ces nouvelles informations sont requises modalités d’application de la méthode de la mise en équivalence.
pour tous les instruments financiers qui sont compensés au bilan
conformément à la norme IAS 32 (montants bruts des actifs et des - Amendements sur les dispositions transitoires des normes IFRS 10,
passifs financiers compensés, montants compensés et montants IFRS 11 et IFRS 12 (règlement UE n° 313/2013 du 4 avril 2013)
nets présentés au bilan). Des informations complémentaires doivent Ces amendements fournissent des clarifications sur les modalités
également être présentées pour les instruments financiers qui font d’application rétrospective et limitent les informations comparatives
l’objet d’un accord de compensation global exécutoire ou d’un retraitées à la période comparative précédant l’application des
accord similaire, même s’ils ne sont pas compensés au bilan confor- normes IFRS 10, 11 et 12.
mément à la norme IAS 32.
L’incidence de l’application des nouvelles normes de consolidation
– Améliorations annuelles (2009-2011) des IFRS – mai 2012 est présentée dans la note 3 de l’annexe des comptes consolidés.
(règlement UE n° 301/2013 du 27 mars 2013)
Dans le cadre de la procédure annuelle d’amélioration des normes En revanche, le Groupe a choisi de ne pas appliquer de manière
IFRS, l’IASB a publié des amendements mineurs à cinq normes déjà anticipée les amendements aux normes suivantes qui ne seront
existantes. d’application obligatoire que sur le prochain exercice ouvert le
1er janvier 2014 :
L’application de ces normes et amendements n’a pas d’incidence
significative sur les comptes consolidés du groupe Caisse des - Amendements à la norme IAS 32 “Présentation -
Dépôts. Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers”
(règlement UE n° 1256/2012 du 13 décembre 2012)
Par ailleurs, le groupe Caisse des Dépôts a choisi d’appliquer de Ces amendements apportent des clarifications sur la compensation
manière anticipée les cinq nouvelles normes de consolidation (IFRS des actifs et passifs financiers : la compensation est obligatoire seule-
10, IFRS 11, IFRS 12, IAS 27 (révisée en 2011) et IAS 28 (révisée en ment si une entité a un droit inconditionnel et juridiquement exécutoire
2011)) dont l’application sera obligatoire dans l’Union européenne en toute circonstance de compenser les montants comptabilisés et a
pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014 : l’intention soit de régler l’actif et le passif sur une base nette, soit de
réaliser l’actif et le passif sur une base nette, soit de réaliser l’actif et
- IFRS 10 “États financiers consolidés” de régler le passif simultanément.
(règlement UE n° 1254/2012 du 11 décembre 2012)
Cette norme introduit un modèle unique de contrôle où le recours - Amendements à IFRS 10, IFRS 12 et IAS 27 “Entités d’investissement”
au jugement est renforcé. Cette nouvelle définition du contrôle doit (règlement UE n° 1174/2013 du 20 novembre 2013)
tenir compte à la fois : du pouvoir exercé sur l’entité, de l’exposition Ces amendements introduisent une nouvelle catégorie d’entités,
ou droits sur les rendements variables de l’entité et de la capacité les entités d’investissement, qui bénéficient d’une exemption de
d’utiliser son pouvoir sur l’entité pour influencer sur ces rendements. consolidation de leurs filiales qu’elles doivent comptabiliser à la juste
valeur par le résultat. Des informations spécifiques à ces entités
- IFRS 11 “Partenariats” (règlement UE n° 1254/2012 du 11 décembre 2012) doivent être fournies.
Cette norme distingue deux types de partenariat (entreprise com-
mune et coentreprise) selon la nature des droits et obligations des - Amendements à IAS 36 “Informations à fournir sur la valeur
partenaires. Elle supprime l’option d’application de la méthode de recouvrable des actifs non financiers”
l’intégration proportionnelle pour les coentreprises qui doivent désor- (règlement UE n° 1374/2013 du 19 décembre 2013)
mais être consolidées selon la méthode de la mise en équivalence. Ces amendements introduisent de nouvelles exigences d’information
en annexe lorsque la valeur recouvrable de l’actif est sa juste valeur
diminuée des coûts de sortie.
- Amendements à IAS 39 “Novation de dérivés et maintien de la >>le montant des dépréciations des immobilisations corporelles, incor-
comptabilité de couverture” (règlement UE n° 1375/2013 du 19 décembre 2013) porelles et des écarts d’acquisition ;
Ces amendements prévoient une exception à l’application des dis- >>les impôts différés ;
positions relatives à la cessation de la comptabilité de couverture >>les provisions enregistrées au passif du bilan (dont les provisions sur
si les parties à l’instrument de couverture conviennent qu’une ou avantages du personnel) destinées à couvrir les risques de pertes et
plusieurs contreparties compensatrices remplacent leur contrepartie charges ;
initiale et deviennent la nouvelle contrepartie de chacune des parties >>la valeur initiale des écarts d’acquisition constatés lors des regroupe-
ou si les autres changements éventuels à l’instrument de couverture ments d’entreprises ;
se limitent à ce qui est nécessaire pour effectuer ce remplacement >>l’évaluation des actifs non courants et dettes liées destinés à être
de contrepartie. cédés.
Les résultats des entités acquises sont inclus dans les états financiers 5. Conversion des états financiers des filiales
consolidés à partir de leur date d’acquisition effective. Les résultats étrangères
des entités qui ont été cédées au cours de l’exercice sont inclus dans Les comptes consolidés du groupe Caisse des Dépôts sont présentés
les états financiers consolidés jusqu’à la date à laquelle le contrôle, le en euros. La conversion des comptes des entités dont la monnaie fonc-
contrôle conjoint ou l’influence notable a cessé. tionnelle est différente est effectuée par application de la méthode du
cours de clôture. Selon cette méthode, tous les éléments d’actif et de
Dates d’arrêté des comptes des entités consolidées passif, monétaires ou non monétaires, sont convertis au cours de change
La quasi-totalité des entités consolidées clôture ses comptes au en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les produits et les charges
31 décembre. Les sociétés consolidées qui clôturent leurs comptes à sont convertis au cours moyen de la période. Toutes les différences de
une date différente de plus de trois mois sont intégrées sur la base d’une conversion résultant de la conversion sont comptabilisées en tant que
situation au 31 décembre. Dans le cas où la date d’arrêté serait comprise composante distincte des capitaux propres.
dans le délai de trois mois, et lorsque l’image fidèle et économique du
Groupe le nécessite, les opérations significatives, intervenues entre la Les écarts de change découlant de la conversion d’investissements
date de clôture et le 31 décembre, sont prises en compte lors de l’éta- nets dans des activités à l’étranger et d’emprunts et autres instruments
blissement des comptes consolidés. de change désignés comme instruments de couverture de ces inves-
tissements sont imputés aux capitaux propres lors de la consolidation.
3. Exclusions du périmètre de consolidation
Les participations détenues par le groupe Caisse des Dépôts dans une Lorsqu’une activité étrangère est cédée, ces différences de conversion
coentreprise ou une entreprise associée dans le cadre d’une activité initialement reconnues en capitaux propres sont comptabilisées au
de capital-investissement sont exclues du périmètre de consolidation, compte de résultat dans les pertes et les profits de cession.
conformément à l’option prévue par la norme IAS 28.18. Ces participa-
tions sont classées en “Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur 6. Regroupements d’entreprises et écarts
option”. d’acquisition
Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode
Les sociétés ESH (Entreprises sociales pour l’habitat) sont exclues du de l’acquisition à l’exception des regroupements sous contrôle com-
périmètre de consolidation, au motif que le Groupe ne peut exercer un mun et de la formation d’une coentreprise qui sont exclus du champ
contrôle sur ces entités au sens des normes internationales. Les titres d’application d’IFRS 3.
de sociétés ESH sont comptabilisés en “Actifs financiers disponibles à
la vente”. Selon cette méthode, les actifs identifiables acquis et les passifs repris
de l’entité acquise sont comptabilisés à la juste valeur, déterminée à la
Les sociétés d’économie mixte (SEM, SAIEM) sur lesquelles le groupe date d’acquisition.
Caisse des Dépôts n’exerce pas de contrôle sont exclues du périmètre Les passifs éventuels de l’entité acquise ne sont comptabilisés au bilan
de consolidation. Les titres de ces sociétés sont comptabilisés en “Actifs consolidé que dans la mesure où ils sont représentatifs d’une obligation
financiers disponibles à la vente”. actuelle à la date de prise de contrôle et que leur juste valeur peut être
évaluée de façon fiable.
Les titres de sociétés acquis en vue d’une cession ultérieure à brève
échéance, sont exclus de la consolidation. Les titres de ces sociétés sont Le coût d’acquisition est égal à la juste valeur, à la date d’échange des
comptabilisés en “Actifs non courants destinés à être cédés”. actifs remis, des passifs encourus ou assumés ou des instruments de
capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les
Les caractéristiques des conventions signées entre l’État et la Caisse des coûts directement afférents à l’opération de regroupement constituent
Dépôts concernant le grand emprunt national entraînent en application une transaction séparée du regroupement et sont comptabilisés en
du référentiel comptable IFRS, une “décomptabilisation” des actifs et résultat.
passifs liés à ces conventions dans les comptes consolidés du groupe
Caisse des Dépôts. Ils sont compris dans les comptes de régularisation Les compléments de prix éventuels sont intégrés dès la prise de contrôle
des états financiers établis en normes françaises par la Caisse des dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date d’acquisition.
Dépôts Section générale. Les ajustements de prix éventuels qualifiés de passifs financiers sont
évalués à leur juste valeur à chaque arrêté et sont comptabilisés en résul-
4. Retraitements et opérations internes tat, sauf si ces ajustements interviennent dans un délai de douze mois
Les retraitements nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évalua- et sont liés à des faits et circonstances existants à la date d’acquisition.
tion des sociétés consolidées sont effectués lorsqu’ils sont significatifs.
Les méthodes comptables des coentreprises et des entreprises asso- L’écart d’acquisition correspond à la différence entre le coût d’acqui-
ciées ont été modifiées lorsque nécessaire afin d’être alignées sur celles sition et la quote-part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur des
adoptées par le Groupe. actifs et passifs identifiables à la date d’acquisition. À cette date, l’écart
d’acquisition est inscrit à l’actif du bilan consolidé dans la rubrique
Les comptes réciproques ainsi que les produits et charges résultant “Écarts d’acquisition” s’il est positif. Il est comptabilisé immédiatement
d’opérations internes au Groupe et ayant une influence significative sur en résultat s’il est négatif.
les états financiers consolidés sont éliminés lorsqu’ils concernent des
sociétés consolidées par intégration globale. Les intérêts minoritaires peuvent être évalués, soit pour leur quote-part
dans l’actif net identifiable de l’entité acquise (écart d’acquisition “partiel”),
En ce qui concerne les entreprises consolidées par mise en équivalence, soit à leur juste valeur, une fraction de l’écart d’acquisition ainsi déterminé
les profits et pertes réalisés du fait de cessions d’actifs à l’intérieur du leur étant alors affectée (écart d’acquisition “complet”). Cette option est
Groupe sont éliminés à hauteur de la détention du Groupe dans la coen- appliquée regroupement par regroupement.
treprise ou l’entreprise associée, sauf dans l’hypothèse où l’actif cédé est
considéré comme durablement déprécié.
Le groupe Caisse des Dépôts dispose d’un délai de douze mois après Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, les instru-
la date d’acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement ments financiers dérivés de couverture et les actifs financiers dispo-
d’entreprises considéré. nibles à la vente sont évalués et comptabilisés à la valeur de marché,
à la date de première comptabilisation, comme en date d’évaluation
Les écarts d’acquisition sont inscrits au bilan à leur coût initial libellé dans ultérieure.
la devise de l’entité acquise et convertis sur la base du cours de change
à la date de clôture. 1.1 - Détermination de la juste valeur des instruments financiers
La juste valeur est définie par la norme IFRS 13 comme le prix qui serait
Ils font l’objet de tests de dépréciation tels que décrits au paragraphe III.8. reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors
d’une transaction normale entre des participants de marché à la date
Lorsqu’un regroupement d’entreprises a été réalisé au moyen de plu- d’évaluation.
sieurs transactions d’échange (acquisition par étapes), l’écart d’acqui-
sition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de prise de Le Groupe détermine la juste valeur des instruments financiers, soit en
contrôle. À cette date, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue utilisant des prix obtenus directement à partir de données externes, soit
dans l’entité acquise est réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du en utilisant des techniques de valorisation. Ces techniques de valorisa-
compte de résultat. tion sont principalement des approches par le marché ou par le résultat,
regroupant des modèles communément admis (notamment méthodes
De même, la perte de contrôle d’une filiale consolidée se traduit par la d’actualisation des flux de trésorerie futurs et de l’actif net réévalué). Elles
réévaluation à la juste valeur par contrepartie du résultat de la participa- maximisent l’utilisation de données observables et minimisent celle de
tion éventuellement conservée. données non observables. Ces techniques sont calibrées pour refléter
les conditions actuelles du marché.
L’application de la norme IFRS 3 révisée étant prospective, les regrou-
pements d’entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 n’ont pas été Les actifs et passifs évalués ou présentés à la juste valeur sont répartis
retraités des effets des révisions de la norme IFRS 3. selon la hiérarchie suivante :
>> Niveau 1 : les justes valeurs sont déterminées en utilisant directement
Enfin, selon la possibilité offerte par IFRS 1, le groupe Caisse des Dépôts les prix cotés sur des marchés actifs, pour des actifs ou des passifs
a choisi de ne pas retraiter les regroupements d’entreprises antérieurs au identiques. Les caractéristiques d’un marché actif incluent l’existence
1er janvier 2006. Les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont d’un volume et d’une fréquence suffisants de transactions ainsi qu’une
plus amortis et font l’objet d’un test de dépréciation. disponibilité continue des prix.
>> Niveau 2 : les justes valeurs sont déterminées avec des techniques
7. Transactions avec les intérêts minoritaires de valorisation dont les paramètres significatifs sont observables sur les
Le groupe Caisse des Dépôts comptabilise en capitaux propres la dif- marchés, directement ou indirectement. Ces techniques sont régulière-
férence entre le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net ment calibrées et les paramètres corroborés par des données provenant
retraitée acquise, lors de l’acquisition d’intérêts minoritaires d’une filiale de marchés actifs.
alors que le contrôle était déjà établi. Les frais directement attribuables >> Niveau 3 : les justes valeurs sont déterminées avec des techniques
à l’acquisition sont comptabilisés en minoration des capitaux propres. de valorisation dont les paramètres significatifs utilisés sont non obser-
vables ou ne peuvent être corroborés par des données de marché, par
De même, les cessions partielles sans perte de contrôle réalisées par le exemple en raison de l’absence de liquidité de l’instrument ou d’un risque
Groupe avec les intérêts minoritaires sont comptabilisées en contrepartie de modèle significatif. Un paramètre non observable est une donnée
des capitaux propres. pour laquelle aucune information de marché n’est disponible. Il provient
donc d’hypothèses internes sur les données qui seraient utilisées par les
8. Information sectorielle autres participants de marché. L’évaluation de l’absence de liquidité ou
En application d’IFRS 8, l’information sectorielle présentée est fondée sur l’identification d’un risque de modèle suppose l’exercice du jugement.
le reporting interne utilisé par la direction générale du groupe Caisse des
Dépôts. Cette information reflète l’organisation du Groupe en termes de Le classement d’un actif ou d’un passif dans la hiérarchie dépend du
pôles d’activité. Les activités opérationnelles du Groupe sont organisées niveau du paramètre le plus significatif au regard de la juste valeur de
et gérées séparément suivant la nature des services rendus. l’instrument.
Les cinq pôles d’activité au 31 décembre 2013, inchangés par rapport - Cas particulier des instruments de capitaux propres non cotés
à l’exercice 2012, sont les suivants : La détermination de la juste valeur des instruments de capitaux propres
>> Pôle Caisse des Dépôts ; non cotés est généralement réalisée à partir de plusieurs modèles
>> Pôle Banque, Assurance, La Poste ; (actualisation des flux de trésorerie futurs, actif net réévalué ou multiples
>> Pôle Financement des entreprises ; de sociétés comparables) :
>> Pôle Immobilier & Tourisme ; >> si l’évaluation est basée sur l’utilisation de données relatives à des
>> Pôle Infrastructure, Transport & Environnement. sociétés comparables cotées ou, pour les titres “immobiliers” sur une
revalorisation des immeubles à partir de données observables du mar-
ché, les instruments de capitaux propres sont classés dans le niveau 2
III - PRINCIPES COMPTABLES ET MÉTHODES de la hiérarchie de la juste valeur ;
D’ÉVALUATION >> si au contraire l’évaluation est basée sur l’utilisation des flux de tréso-
rerie futurs ou sur la notion d’actif net réévalué basés sur des données
1. Instruments financiers internes à la société, les instruments de capitaux propres sont classés en
Les actifs et passifs financiers sont comptabilisés dans les états financiers niveau 3 de la hiérarchie de la juste valeur. Il en est de même pour les ins-
selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission truments valorisés selon la méthode des multiples lorsque les données
européenne le 19 novembre 2004 et amendée ultérieurement, notamment sont significativement ajustées sur la base de données non observables
par le règlement relatif à l’utilisation de l’option juste valeur paru en 2005. tenant compte des spécificités de l’entité concernée.
Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut constatés en compte de résultat dans la rubrique “Gains ou pertes nets
donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent sur actifs financiers disponibles à la vente”.
des estimations trop divergentes, le titre est maintenu au coût dans la
catégorie “Actifs financiers disponibles à la vente” car sa juste valeur ne Concernant les titres de capitaux propres, une dépréciation est constatée
peut pas être déterminée de manière fiable. Il est classé en niveau 3 de en cas d’indices objectifs de dépréciation durable des actifs concernés.
la hiérarchie de la juste valeur.
Une dépréciation se caractérise par une baisse durable, c’est-à-dire
1.2 - Titres importante ou prolongée, de la valeur de marché du titre par rapport à
Les titres détenus par le Groupe peuvent être classés selon les quatre son prix d’acquisition.
catégories d’actifs financiers définies par la norme IAS 39, à savoir :
>>actifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; Les critères de dépréciation à caractère durable distinguent les notions
>>actifs financiers disponibles à la vente ; de “caractère significatif” et de “caractère durable” à travers des critères
>>actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; distincts et non cumulatifs. Les critères de dépréciation retenus par la
>>prêts et créances. Caisse des Dépôts (Section générale) s’inscrivent à deux niveaux.
>>1er niveau : seuils de déclenchement d’une analyse documentée
Les achats et les ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de • critère de baisse importante : décote de plus de 30 % du cours de
règlement / livraison, sauf cas particuliers. clôture à la date d’arrêté ; ou
• critère de baisse prolongée : décote de plus de 30 % du cours moyen
• Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur les 12 derniers mois.
Selon la norme IAS 39, l’utilisation du portefeuille “Actifs financiers à la
juste valeur par résultat” résulte soit d’une intention de transaction, soit Ces deux critères constituent des indicateurs significatifs permettant
de l’utilisation de l’option de comptabilisation à la juste valeur. d’identifier les titres sur lesquels une analyse multicritère documen-
tée sera réalisée. À l’issue de cette analyse, le principe du “jugement
Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat sont par d’expert” s’exerce pour déterminer si une dépréciation par résultat doit
nature des actifs ou passifs financiers acquis dans l’objectif d’opérations être constatée.
de transaction.
>> 2e niveau : critères de déclenchement mécanique de la dépréciation
Les actifs ou passifs financiers peuvent également être comptabilisés Sauf évènement exceptionnel dûment justifié, une dépréciation sera
dans cette rubrique du bilan, sur option offerte par la norme, en subs- constatée à partir du moment où l’un des deux critères de déclenche-
titution à la comptabilité de couverture, afin de ne pas comptabiliser et ment mécanique de dépréciation est atteint :
évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides • titre en décote de plus de 50 % du cours de clôture à la date d’arrêté
ou encore, si un groupe d’actifs et/ou de passifs financiers et leur perfor- par rapport au coût d’acquisition ; ou
mance sont évalués sur la base de la juste valeur conformément à une • titre en moins-value depuis plus de trois ans par rapport au coût
stratégie de gestion des risques et si les informations sur ce groupe sont d’acquisition.
reportées sur cette base en interne. Lorsqu’une telle indication objective de dépréciation est constatée, la
moins-value latente relevée sur le titre est enregistrée automatiquement
Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont en résultat.
initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction
directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ils sont Les critères retenus par la Caisse des Dépôts (Section générale) sont
évalués à la juste valeur et les variations de valeur sont comptabilisées en appliqués par les autres entités, sauf si au regard de l’activité de ces
résultat, dans la rubrique “Gains ou pertes nets sur instruments financiers autres entités, d’autres critères de dépréciation durable paraissent plus
à la juste valeur par résultat”. Lors de la première application des IFRS, les pertinents.
ajustements de l’encours d’ouverture ont été comptabilisés en capitaux
propres et ne seront jamais recyclés en résultat. La dépréciation des titres de capitaux propres est enregistrée dans la
rubrique “Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente”
Les variations de juste valeur et les plus- ou moins-values de cessions du compte de résultat et ne peut être reprise qu’à la date de cession du
réalisées sont comptabilisées dans la rubrique “Gains ou pertes nets titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue
sur instruments financiers à la juste valeur par résultat”, du compte de une dépréciation reconnue en résultat.
résultat consolidé.
Quant aux titres de dettes, une dépréciation est constatée en résultat
• Actifs financiers disponibles à la vente lorsqu’un risque de contrepartie est avéré, avec une reprise possible en
La catégorie des actifs disponibles à la vente est définie par la norme résultat en cas d’amélioration ultérieure.
IAS 39 comme la catégorie par défaut. Il s’agit des titres qui ne sont
classés dans aucune des trois autres catégories. Les revenus comptabilisés sur les titres à revenu fixe de cette catégorie
sont présentés dans la rubrique “Intérêts et produits assimilés” du
Cette catégorie comprend des titres à revenu fixe ou à revenu variable, compte de résultat. Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable
initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction sont présentés dans la rubrique “Gains ou pertes nets sur actifs financiers
directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus (sauf disponibles à la vente” du compte de résultat.
lorsque le caractère non matériel des frais de transaction est démontré).
• Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance
Les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres Les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont des actifs finan-
recyclables. ciers, autres que des dérivés, avec des paiements fixes ou déterminables
et une échéance fixée, que l’entité a l’intention manifeste et la capacité
Lors de la cession ou de la dépréciation durable des titres, ces gains ou de conserver jusqu’à l’échéance.
pertes latents, précédemment comptabilisés en capitaux propres sont
Le classement dans cette catégorie implique l’obligation de ne pas céder On distingue ainsi :
les titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de >>les créances dépréciées sur base individuelle : les créances douteuses
l’ensemble du portefeuille en “Actifs financiers disponibles à la vente” et assorties de provisions et les créances restructurées pour cause de
d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans), sauf si la vente défaillance du client assorties de décotes ;
intervient à une date très proche de l’échéance, ou si la quasi-totalité >>les créances dépréciées sur base collective : les créances non dépré-
du principal des titres a été encaissée, ou enfin si la vente est justifiée ciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée
par un évènement externe isolé ou imprévisible (par exemple en cas de par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque
dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur). de crédit sont similaires.
La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée. • Provisionnement sur base individuelle
Les créances dépréciées sur base individuelle du groupe Caisse des
Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés Dépôts comprennent les créances douteuses non compromises et les
pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables créances douteuses compromises. La classification imposée par le
à l’acquisition et coupons courus inclus (sauf lorsque le caractère non règlement n° 2002-03 du CRC, applicable aux comptes individuels, a
matériel des frais de transaction est démontré). Ces titres sont compta- été maintenue dans les comptes sous référentiel IFRS.
bilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt
effectif. Concernant les créances douteuses, le groupe Caisse des Dépôts retient
Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les comme indices objectifs de dépréciation au sens de la norme IAS 39, les
décaissements ou encaissements de trésorerie futurs à l’encours net critères de risque avéré utilisés en normes françaises.
d’origine sur la durée de vie prévue de l’instrument financier. Il existe un risque avéré lorsqu’il est probable que tout ou partie des
sommes dues conformément au contrat ne seront pas perçues, et ce
En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée nonobstant l’existence de garantie ou de caution.
pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement
estimée, actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’améliora- En tout état de cause, sont considérées comme douteuses, les créances
tion ultérieure, la provision excédentaire est reprise. correspondant à l’une des situations suivantes :
>> lorsqu’il existe une ou plusieurs échéances impayées depuis plus de
• Prêts et créances trois mois (plus de six mois en matière immobilière, plus de neuf mois
La possibilité de classer des titres de créances non cotés à revenu fixe vis-à-vis des collectivités locales) ;
ou déterminable, dans la catégorie des “Prêts et créances”, n’a pas été >> lorsque la situation financière de la contrepartie est dégradée de telle
retenue par le groupe Caisse des Dépôts. sorte qu’elle se traduit par un risque de non-recouvrement ;
>> lorsqu’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et
1.3 - Crédits sa contrepartie.
Les crédits du Groupe sont affectés à la catégorie “Prêts et créances”,
sur les établissements de crédit ou sur la clientèle, suivant la contrepartie. Les créances douteuses non compromises sont des créances dou-
teuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses
Lors de leur comptabilisation initiale, les crédits sont évalués à leur juste compromises.
valeur. La juste valeur du crédit correspond à son nominal, diminué le cas
échéant de commissions perçues, d’une éventuelle décote, et augmenté Les créances douteuses compromises sont les créances douteuses
des coûts de transaction. dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour
lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.
Ultérieurement, les crédits sont comptabilisés au coût amorti selon la
méthode du taux d’intérêt effectif. Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est compta-
bilisée sous forme de dépréciation. Les dépréciations constituées
Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction correspondent en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine,
intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant. à l’ensemble des pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et
douteux compromis.
Les intérêts courus sont portés au compte de créances rattachées en
contrepartie du compte de résultat. La décote constatée lors d’une restructuration de créance, ou la
dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée dans
Les créances affectées à cette catégorie peuvent faire l’objet d’une la rubrique “Coût du risque” du compte de résultat. Pour les créances
dépréciation. C’est le cas, dès lors qu’il existe une indication objective de restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée
l’existence d’un évènement survenu postérieurement à la mise en place de vie dans la marge d’intérêt.
du prêt susceptible de générer une perte mesurable.
Les dotations et les reprises de dépréciation pour risque de non-recou-
L’existence éventuelle d’une dépréciation est identifiée au niveau indi- vrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur
viduel du crédit, puis au niveau collectif, sur la base d’un portefeuille de comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la
crédits. décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêt.
Les dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comp- • Provisionnement sur base collective
table des crédits avant dépréciation et la somme des flux futurs estimés, Les analyses menées au sein des filiales du groupe Caisse des Dépôts
actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enre- ont conclu à l’absence de groupe de crédits présentant des caractéris-
gistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés tiques de risques de crédit similaires, de caractère significatif et impli-
pour cause de défaillance du client. quant la constitution de dépréciations significatives sur base collective.
Les garanties financières données par le groupe Caisse des Dépôts sont Si la quote-part du Groupe dans les pertes d’une entité mise en équiva-
évaluées initialement à leur juste valeur puis ultérieurement au montant lence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entité, le groupe
le plus élevé entre le montant de l’obligation et le montant initialement Caisse des Dépôts cesse de prendre en compte sa quote-part dans les
enregistré diminué le cas échéant de l’amortissement cumulé de la pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle.
commission de garantie. Les pertes supplémentaires de la coentreprise ou de l’entreprise associée
sont provisionnées uniquement lorsque le Groupe a une obligation légale
Elles font, le cas échéant, l’objet d’une provision au passif du bilan, selon ou implicite de le faire ou lorsqu’il a effectué des paiements pour le compte
les dispositions de la norme IAS 37. de l’entité.
1.8 - Engagements de financement Lorsqu’une participation dans une coentreprise devient une participation
Les engagements de financement du groupe Caisse des Dépôts sont dans une entreprise associée ou inversement, les intérêts conservés ne
évalués initialement à leur juste valeur. Ils sont comptabilisés selon les sont pas réévalués. Il en est de même en cas d’acquisition ou de cession
dispositions de la norme IAS 37 dès lors qu’ils ne sont pas considérés partielle ne modifiant pas la nature du contrôle.
comme des instruments dérivés.
Les plus- ou moins-values dégagées lors des cessions des participations
1.9 - Opérations de pensions livrées et de prêts de titres dans les entreprises mises en équivalence sont comptabilisées au compte
Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan du cédant. de résultat en “Gains ou pertes nets sur autres actifs”.
Toutefois, si le cessionnaire peut disposer librement de ces titres (pour
les céder, les mettre en pension ou les prêter), les titres sont reclassés 3. Actifs non courants et dettes liées destinés
dans un sous-compte de titres ou dans un sous-compte de créances. à être cédés et abandon d’activité
Un actif immobilisé, ou un groupe d’actifs et de passifs, est détenu en
Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan vue de la vente quand sa valeur comptable sera recouvrée principa-
du cessionnaire. Toutefois, en cas de cession, de mise en pension ou lement par le biais d’une vente et non d’une utilisation continue. Les
de prêt de ces titres par le cessionnaire, une dette représentative de son actifs et passifs concernés sont reclassés dans les rubriques du bilan
obligation de rachat des titres empruntés ou reçus en pension est inscrite dédiées lorsqu’il est hautement probable que l’actif doit être cédé dans
au bilan du cessionnaire. Cette dette est valorisée à la juste valeur. un horizon de 12 mois.
2. Participations dans les entreprises Dès lors qu’ils sont classés dans ces catégories, les actifs non courants
mises en équivalence et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur
Les participations du groupe Caisse des Dépôts dans ses coentreprises comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de la vente. Les
et ses entreprises associées sont comptabilisées selon la méthode de la actifs concernés cessent d’être amortis. Les instruments financiers
mise en équivalence. restent toutefois évalués selon les principes de la norme IAS 39.
En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs
Dans le cadre de la méthode de la mise en équivalence, la participation et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat. Les pertes de
dans une coentreprise ou une entreprise associée est initialement comp- valeur comptabilisées à ce titre sont réversibles.
tabilisée au coût et est ensuite ajustée pour prendre en compte les chan-
gements postérieurs à l’acquisition dans la quote-part de l’actif net détenu Une activité est considérée comme abandonnée quand les critères de
attribuable au Groupe. L’écart d’acquisition afférent à la coentreprise et à classification comme actif détenu en vue de la vente ont été satisfaits ou
l’entreprise associée est inclus dans la valeur comptable de la participation. lorsque la cession peut être qualifiée d’abandon d’activité. Les résultats
des activités abandonnées sont présentés sur une seule ligne du compte
Au compte de résultat, la rubrique “Quote-part du résultat net des sociétés de résultat des périodes publiées, comprenant le résultat net après impôt
mises en équivalence” reflète la quote-part du Groupe dans les résultats des activités abandonnées jusqu’à la date de cession et le profit ou la
de la coentreprise et de l’entreprise associée. perte après impôt résultant de la cession de l’activité.
S’il existe un indicateur de dépréciation selon les critères énoncés par la Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés
norme IAS 39, c’est la totalité de la participation mise en équivalence qui en résultat. Toutefois, pour les actifs monétaires classés dans la catégo-
fait l’objet d’un test de dépréciation selon la norme IAS 36. Une déprécia- rie des actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de
tion est dès lors comptabilisée si la valeur recouvrable, correspondant à la l’écart de change calculée sur le coût amorti de ces actifs est compta-
valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de sortie et bilisée en résultat, le complément étant enregistré en capitaux propres.
sa valeur d’utilité, est inférieure à la valeur comptable.
En ce qui concerne les éléments non monétaires :
Lorsqu’une dépréciation est constatée, elle est affectée à la participation >>les éléments au coût historique sont évalués au cours de change au
mise en équivalence au bilan, ce qui autorise par conséquent la reprise jour de la transaction ;
ultérieure de la dépréciation en cas d’amélioration de la valeur d’utilité ou >>les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la
de la juste valeur diminuée des coûts de sortie. Elle est comptabilisée au date de clôture.
compte de résultat en “Quote-part du résultat net des sociétés mises en
équivalence”. Les écarts de change relatifs aux éléments non monétaires sont comp-
tabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est
enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur
l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.
5. Avantages du personnel à l’expérience) ainsi que le rendement des actifs du régime et la variation
Les avantages consentis au personnel du groupe Caisse des Dépôts de l’effet du plafonnement éventuel de l’actif (en excluant les montants
sont répartis selon quatre catégories : pris en compte dans le calcul des intérêts nets sur le passif (l’actif) net
>> les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, au titre des prestations définies).
l’abondement, l’intéressement et la participation ;
>> les avantages postérieurs à l’emploi : régimes de retraite, indemnités La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des
de fin de carrière, accompagnement à la retraite à taux réduit, couverture régimes à prestations définies est représentative :
médicale ; >> des coûts des services rendus au cours de l’exercice par les salariés ;
>> les autres avantages à long terme tels que les médailles du travail et >> des coûts des services passés résultant des éventuelles modifications
les gratifications liées à l’ancienneté ; ou réductions de régimes, ainsi que les profits ou pertes résultant de
>> les indemnités de cessation d’emploi. liquidations éventuelles de régimes ;
>> des intérêts nets liés à l’actualisation du passif (actif) net au titre des
5.1 - Avantages à court terme prestations définies. Le rendement attendu des actifs est évalué en uti-
Les avantages à court terme sont les avantages du personnel dont le lisant un taux d’intérêt identique au taux d’actualisation de la provision.
règlement est attendu dans les douze mois qui suivent la clôture de
l’exercice au cours duquel les salariés ont rendu les services corres- À l’étranger, il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels
pondants. Le Groupe comptabilise un passif et une charge au titre des cotisent l’employeur et les salariés. Les engagements correspondants
avantages à court terme au personnel lorsqu’il existe une obligation sont, selon le cas, versés à des fonds de pension propres aux sociétés
contractuelle ou si, du fait d’une pratique passée, il y a une obligation ou comptabilisés dans les comptes des sociétés concernées.
implicite.
5.3 - Autres avantages à long terme
5.2 - Avantages postérieurs à l’emploi Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les
Parmi les avantages postérieurs à l’emploi, sont distingués les régimes avantages à court terme, les avantages postérieurs à l’emploi et les
à cotisations définies et les régimes à prestations définies. indemnités de cessation d’emploi, dont le règlement intégral n’est pas
attendu dans les douze mois qui suivent la clôture de l’exercice au cours
Les régimes à cotisations définies sont en général couverts par des duquel les salariés ont rendu les services correspondants.
cotisations versées à des organismes de retraite par répartition ou
d’assurance qui gèrent ensuite le paiement des pensions, ou par l’État La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle utilisée pour les
en ce qui concerne les fonctionnaires et qui, ainsi, libèrent le groupe avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, au traitement
Caisse des Dépôts de toute obligation ultérieure. Les cotisations versées près des écarts actuariels qui sont comptabilisés immédiatement dans
constituent des charges de l’exercice. le résultat de l’exercice.
Les régimes à prestations définies correspondent aux avantages du 6. Paiements fondés sur des actions
personnel pour lesquels le groupe Caisse des Dépôts s’engage sur Les paiements fondés sur des actions sont constitués par les paiements
un niveau de prestations envers les salariés. Ils constituent un risque à fondés sur des instruments de capitaux propres uniquement émis par
moyen ou long terme pour l’employeur et donnent donc lieu à évaluation des filiales du Groupe, qu’ils soient dénoués par la remise d’instruments
et provisionnement. de capitaux propres ou un versement de numéraire dont le montant
dépend de l’évolution de la valeur des actions. Cette norme s’applique
Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en aux instruments de capitaux propres octroyés après le 7 novembre 2002,
fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démo- et dont les droits ne sont pas encore acquis au 1er janvier 2005.
graphiques, selon la méthode dite des unités de crédit projetées. Cette
méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une Les plans de paiements fondés sur des actions, initiés par des entités
charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Cette charge est du groupe Caisse des Dépôts, sont principalement du type de ceux
déterminée sur la base de la prestation future actualisée. dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux
propres.
Le taux d’actualisation retenu par le groupe Caisse des Dépôts est
déterminé par référence aux taux d’intérêt des obligations d’entreprises Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre de
de première catégorie pour des durations équivalentes à celles de l’enga- plans d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la
gement des zones monétaires concernées. norme IFRS 2.
Par conséquent, le montant de la provision destinée à couvrir les enga- L’avantage consenti aux salariés correspond à la différence entre la juste
gements concernés est égal à la valeur actuelle de l’obligation au titre valeur de l’action acquise, en tenant compte de la condition d’incessibi-
des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode lité, et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription,
actuarielle préconisée et diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des multipliée par le nombre d’actions souscrites. À chaque date de clôture,
actifs alloués à la couverture de ces engagements. l’entité réexamine le nombre d’options susceptibles de devenir exer-
çables. Le cas échéant, elle comptabilise au compte de résultat l’impact
La provision constituée est ajustée à chaque arrêté en fonction de l’évo- de la révision de ses estimations avec un ajustement correspondant dans
lution de la dette actuarielle de ces engagements. les capitaux propres.
Les éléments de réévaluation du passif (de l’actif) net au titre des presta- 7. Immobilisations
tions définies sont comptabilisés immédiatement et en totalité en capi- Les immobilisations inscrites au bilan consolidé comprennent les
taux propres dans la rubrique “Gains et pertes comptabilisés directement immobilisations corporelles et incorporelles ainsi que les immeubles de
en capitaux propres”, sans aucune possibilité de recyclage en résultat placement.
lors des exercices ultérieurs. Ils comprennent les écarts actuariels (résul-
tant des changements d’hypothèses actuarielles et des ajustements liés
Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production, Si la valeur comptable excède la valeur recouvrable retenue, une perte de
de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immo- valeur, calculée par différence entre les deux montants, est comptabilisée
biliers donnés en location simple. par le biais d’une dépréciation dans le résultat de la période.
Les dépréciations ainsi constatées sur les écarts d’acquisition relatifs
Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour aux filiales ou sur des immobilisations incorporelles à durée d’utilisation
en retirer des loyers et valoriser le capital investi. indéterminée sont irréversibles.
Les logiciels et coûts de développement sont inscrits à l’actif et amortis 10. Provisions de passif
sur 3 ans à 7 ans. Les provisions enregistrées au passif du bilan du groupe Caisse des
Dépôts, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux
À chaque clôture, s’il existe un indice interne ou externe prouvant qu’une engagements sociaux concernent principalement des provisions pour
immobilisation a pu perdre notablement de la valeur, un test de dépré- litiges, amendes et risques fiscaux.
ciation est effectué. La valeur nette comptable de l’actif est comparée à
sa valeur recouvrable. Une provision est constituée lorsque le Groupe a une obligation à l’égard
d’un tiers qui résulte d’un fait générateur passé, et qu’il est probable
Si la valeur recouvrable s’avère inférieure à la valeur nette comptable, qu’une sortie de ressources, sans contrepartie au moins équivalente
cette dernière est ramenée à la valeur recouvrable par le biais d’une représentative d’avantages économiques, sera nécessaire pour éteindre
dépréciation. Cette dépréciation est reprise en cas d’appréciation ulté- cette obligation. Cette obligation peut être d’ordre légal, réglementaire,
rieure de la valeur. contractuel ou implicite. Le montant comptabilisé en provision est la meil-
leure estimation de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation
8 - Dépréciations des actifs incorporels actualisée à la date de clôture, dès lors que cette actualisation présente
non amortissables et des écarts d’acquisition un caractère significatif. Quand il est procédé à une actualisation, le
Les actifs ayant une durée d’utilité indéterminée (écarts d’acquisition et taux d’actualisation utilisé pour déterminer la valeur actualisée reflète les
certains actifs incorporels) ne sont pas amortis et sont soumis à un test appréciations actuelles, par le marché, de la valeur temps de l’argent,
annuel de dépréciation. et les risques inhérents à l’obligation. L’augmentation de la provision
Pour la mise en œuvre du test de dépréciation, les actifs sont regroupés résultant de désactualisation est comptabilisée en charges d’intérêt.
en unités génératrices de trésorerie (UGT), qui représentent le niveau le
plus fin générant des flux de trésorerie indépendants. Les UGT sont des 11. Impôts courants et différés
ensembles homogènes d’actifs dont l’utilisation continue génère des Des impôts différés sont comptabilisés dès lors qu’une différence tempo-
entrées de trésorerie qui sont largement indépendantes des entrées de raire est identifiée entre les valeurs comptables des actifs et des passifs
trésorerie générées par d’autres groupes d’actifs. et leurs bases fiscales, selon la méthode du report variable en utilisant
La valeur recouvrable est la juste valeur de l’actif ou de l’UGT diminuée les derniers taux d’imposition des règlementations fiscales adoptées ou
des coûts de sortie, ou sa valeur d’utilité, si celle-ci est supérieure. quasi adoptées. Les effets dus aux changements des taux d’impôt sont
pris en compte lors de l’exercice au cours duquel le changement de taux >> à 4,56 % pour les opérations (cessions et provisions) afférentes aux
est voté ou quasi adopté. titres de participation au sens comptable et au sens fiscal (titres détenus
à plus de 5 %) détenus depuis plus de 2 ans, exclusion faite des TSPI non
Les calculs d’impôts différés sont effectués au niveau de chaque entité cotés qui relèvent du régime de droit commun (36,1 %) .
fiscale et, en application de la règle de prudence, les impôts différés actifs
ne sont retenus que s’il existe une forte probabilité d’imputation sur les • lorsque les différences futures se réaliseront après 2015
bénéfices fiscaux futurs. >> à 34,43 % contribution sociale incluse pour les opérations relevant du
régime de droit commun ;
Certaines entités du Groupe, détenues directement ou indirectement, >> à 15,5 % contribution sociale incluse pour les opérations relevant du
font partie d’un groupe d’intégration fiscale. taux réduit long terme (cessions de parts de FCPR fiscaux détenues
depuis plus de 5 ans, provisions sur parts de FCPR fiscaux ainsi que
La charge d’impôt est constatée au compte de résultat sauf pour les certaines répartitions d’actifs réalisées par des FCPR fiscaux ;
éléments qui ont été comptabilisés directement en capitaux propres. >> à 19,63 % contribution sociale incluse pour les opérations (cessions
Dans ce cas, elle est aussi comptabilisée en capitaux propres. et provisions) afférentes aux TSPI (Titres de sociétés à prépondérance
immobilière) cotés détenus depuis plus de 2 ans ;
Pour la France, les taux d’imposition différée appliqués pour le >> à 4,13 % pour les opérations (cessions et provisions) afférentes aux
31 décembre 2013 s’établissent : titres de participation au sens comptable et au sens fiscal (titres détenus
à plus de 5 %) détenus depuis plus de deux ans, exclusion faite des TSPI
• lorsque les différences futures se réaliseront jusqu’en 2015 non cotés qui relèvent du régime de droit commun (34,43 %).
>>à 38,00 % contribution sociale incluse pour les opérations relevant du
régime de droit commun ; Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.
>>à 17,10 % contribution sociale incluse pour les opérations relevant du
taux réduit long terme (cessions de parts de FCPR fiscaux détenues 12. Capital
depuis plus de 5 ans, provisions sur parts de FCPR fiscaux ainsi que Compte tenu de son statut, la Caisse des Dépôts n’a pas de capital.
certaines répartitions d’actifs réalisées par des FCPR fiscaux) ;
>>à 21,66 % contribution sociale incluse pour les opérations (cessions
et provisions) afférentes aux TSPI (Titres de sociétés à prépondérance
immobilière) cotés détenus depuis plus de 2 ans ;
(révisée en 2011)
■ Groupe CNP Assurances
Le groupe Caisse des Dépôts applique, par anticipation, ces normes à
compter du 1er janvier 2013. Les dispositions prévues dans le pacte d’actionnaires et ses avenants
conclus entre la Caisse des Dépôts, Sopassure et l’État permettent, au
Les principaux impacts de l’application des nouvelles normes IFRS 10, regard des normes IFRS 10 et 11, de conclure que la Caisse des Dépôts
IFRS 11 et IFRS 12 et des normes IAS 27 (révisée en 2011) et IAS 28 exerce un contrôle conjoint sur le groupe CNP Assurances.
(révisée en 2011) sont liées à la consolidation par mise en équivalence
des coentreprises consolidées jusqu’au 31 décembre 2012 par intégra- Le groupe CNP Assurances est consolidé par mise en équivalence à
tion proportionnelle. partir du 1er janvier 2013.
en 2011) “Participations
dans des entreprises
associées et des
coentreprises”
La première application de cette norme n’a pas entraîné d’impact pour
le Groupe.
Actif
Caisse, banques centrales, CCP 5 5 3 667 3 672 3 672
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 31 794 (25 686) (6) (31) 6 071 (3 241) 2 830 31 251
Instruments financiers dérivés de couverture 502 (12) (7) 1 484 236 720 735
Actifs financiers disponibles à la vente 150 255 (93 054) (18) (774) 56 409 (4 645) 51 764 156 396
Prêts et créances sur les établissements de crédit 11 880 (282) (144) (28) 11 426 (3 935) 7 491 8 037
Prêts et créances sur la clientèle 12 807 (6 351) (422) 195 6 229 1 162 7 391 13 491
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 20 970 (413) 20 557 315 20 872 21 219
Actifs d’impôts 952 (261) (194) (20) 477 80 557 895
Comptes de régularisation et actifs divers 11 121 (1 436) (752) (42) 8 891 (269) 8 622 11 558
Actifs non courants destinés à être cédés 124 (7) 117 16 441 16 558 16 790
Participation aux bénéfices différée 249 (249)
Participations dans les entreprises
5 734 4 146 394 659 10 933 (1 733) 9 200 3 144
associées et coentreprises
Immeubles de placement 11 025 (702) (499) 9 824 3 464 13 288 15 170
Immobilisations corporelles 2 584 (101) (936) (15) 1 532 48 1 580 2 474
Immobilisations incorporelles 850 (156) (173) (4) 517 (193) 324 650
Écarts d’acquisition 1 411 (408) (528) (14) 461 (6) 455 1 166
Total actif 262 263 (124 965) (2 793) (572) 133 933 11 391 145 324 286 648
Passif
Banques centrales, CCP
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6 123 (1 277) (5) 4 841 350 5 191 7 070
Instruments financiers dérivés de couverture 1 444 (3) (5) 1 436 558 1 994 2 007
Dettes envers les établissements de crédit 13 938 (54) (356) (71) 13 457 8 817 22 274 22 752
Dettes envers la clientèle 50 736 (714) (902) (43) 49 077 96 49 173 50 073
Dettes représentées par un titre 25 879 (1 247) (1) 24 631 (1 409) 23 222 25 088
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux
Passifs d’impôts 1 154 (272) (272) (100) 510 537 1 047 1 991
Comptes de régularisation et passifs divers 10 249 (2 696) (978) (41) 6 534 (1 768) 4 766 8 571
Passifs non courants destinés à être cédés 109 109 415 524 642
Provisions techniques des sociétés d’assurance 116 185 (116 185) 127 894
Provisions 867 (139) (190) 12 550 (19) 531 860
Dettes subordonnées 1 025 (1 025) 1 1 1 040
Capitaux propres part du Groupe
Réserves consolidées 20 125 (16) 20 109 (249) 19 860 19 869
Gains et pertes comptabilisés directement
837 837 3 447 4 284 4 284
en capitaux propres
Résultat de l’exercice 206 206 (660) (454) (458)
Total Capitaux propres part du Groupe 21 168 (16) 21 152 2 538 23 690 23 695
Intérêts minoritaires 13 386 (1 356) (86) (308) 11 636 1 275 12 911 14 965
Total Capitaux propres 34 554 (1 356) (86) (324) 32 788 3 813 36 601 38 660
Total passif 262 263 (124 965) (2 793) (572) 133 933 11 391 145 324 286 648
Capitaux propres au
20 125 (44) 1 383 (502) 206 21 168 13 602 (768) 552 13 386 34 554
31 décembre 2011
5.7 - Impôts
5.7.1 - Ventilation des comptes d’impôt au bilan
(en millions d’euros) 31.12.2013 31.12.2012
Impôts différés (1 221) (286)
Créances / Dettes d’impôt 60 (204)
Total (1) (1 161) (490)
(1) Les actifs d’impôts sont signés en positif, les passifs d’impôts figurent en négatif.
5.10.2 - Coentreprises
5.10.2.1 - Bilan – Coentreprises
●● LA POSTE
31.12.2013 31.12.2012
Pourcentage de contrôle et d’intérêts détenu par l’entité 26,32 % 22,88 %
Réconciliation des informations financières avec la valeur comptable mise en équivalence - Groupe La Poste
●● Bpifrance
À l’issue des assemblées générales du 12 juillet 2013 et des conseils d’administrations de Bpifrance et des entités apportées, le processus d’apports
de l’État et de la Caisse des Dépôts à Bpifrance s’est achevé. Bpifrance a ainsi été doté d’un capital de 21 milliards d’euros.
La Caisse des Dépôts a reçu en rémunération de ces apports 10 491 millions d’euros de titres Bpifrance.
Après cette opération d’apports, Bpifrance est détenu à 50 % par l’État via l’EPIC BPI-Groupe et 50 % par la Caisse des Dépôts.
Un pacte d’actionnaires a également été conclu entre la Caisse des Dépôts, l’État et l’EPIC BPI. Ce pacte instaure un contrôle conjoint entre les
actionnaires État-EPIC BPI et la Caisse des Dépôts. La participation de 50 % de la Caisse des Dépôts dans Bpifrance est consolidée par mise en
équivalence à partir du 12 juillet 2013.
Les actifs et passifs de Bpifrance ont été évalués à leur juste valeur à cette date.
Cet écart a été affecté à hauteur de 70 millions d’euros aux actifs de Bpifrance Investissement et respectivement pour 183 millions d’euros et
33 millions d’euros aux participations dans les entreprises mises en équivalence Orange et Eutelsat.
Ci-dessous sont présentées les informations financières résumées de Bpifrance en date du 31 décembre 2013.
31.12.2013
Pourcentage de contrôle et d’intérêts détenu par l’entité 50 %
Partenariat de financement
Nature de la relation et d’investissement
pour les entreprises
Dividendes reçus -
Réconciliation des informations financières avec la valeur comptable mise en équivalence - Bpifrance
5.11 - Immobilisations
5.11.1 - Valeurs brutes
(en millions d’euros) 31.12.2012 Acquisitions Cessions Autres 31.12.2013
mouvements
Terrains 2 910 45 (63) 1 166 4 058
Constructions 12 119 129 (225) (709) 11 314
Installations techniques et agencements 683 (10) (475) 198
Forêts et réserves foncières 70 70
Avances et acomptes 1 2 (1) 2
Subventions d’investissement (299) (9) 3 (305)
Immobilisations en cours 943 594 (3) (786) 748
Immobilisations incorporelles de placement 10 10
Autres
Immeubles de placement 16 437 761 (301) (802) 16 095
Terrains 185 (3) 182
Constructions 813 9 (6) (27) 789
Installations techniques et agencements 1 669 38 (15) 63 1 755
Avances et acomptes 2 5 (1) 6
Subventions d’investissement (1) (1)
Immobilisations en cours 136 124 (116) 144
Autres 356 28 (20) 8 372
Immobilisations corporelles 3 160 204 (41) (76) 3 247
Logiciels 579 4 (59) 125 649
Concessions, brevets, licences 118 (1) 117
Immobilisations en cours 128 110 (118) 120
Autres immobilisations incorporelles 122 25 (22) (46) 79
Immobilisations incorporelles 947 139 (82) (39) 965
Bons à moyen terme et autres titres de créances négociables émis 26 479 22 790
Dettes rattachées 98 96
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 26 577 22 886
Emprunts obligataires et assimilés 1 116 336
Dettes rattachées 16
Emprunts obligataires et assimilés 1 132 336
Total des dettes représentées par un titre 27 709 23 222
5.16 - Provisions
Suite à une vérification de comptabilité d’Icade au cours de l’exercice 2010, l’administration fiscale avait remis en cause dans sa proposition de rectification
(le 8 décembre 2010) les valeurs vénales au 31 décembre 2006 ressortant des expertises immobilières ayant servi de base au calcul de l’“exit tax” (IS au taux
de 16,5 %) lors de la fusion-absorption d’Icade Patrimoine par Icade, au 1er janvier 2007. Il en résultait une augmentation des bases de l’“exit-tax” générant
un impôt complémentaire de 204 Me en principal. Par une nouvelle proposition de rectification (le 26 avril 2012), l’administration fiscale a rehaussé le taux
d’imposition applicable à une fraction des montants rehaussés, le portant de 16,5 % à 19 %. L’impôt complémentaire était alors porté à 206 Me.
Le 16 juillet 2012, Icade a sollicité la saisine de la Commission nationale des impôts directs et des taxes de chiffre d’affaires.
À l’issue de l’audience du 5 juillet 2013, la Commission a rendu un avis aux termes duquel elle remet en cause la méthode d’évaluation utilisée par l’administration
fiscale (“[la méthode par comparaison] paraît beaucoup moins adaptée que la méthode DCF à la nature du patrimoine concerné”) tout en relevant que certaines
ventes intervenues en 2007 avaient été réalisées à des prix supérieurs à ceux retenus pour l’estimation de l’“exit-tax”.
L’administration n’a pas suivi l’avis de la Commission et a maintenu les rehaussements initialement notifiés, ce qu’elle a indiqué à Icade le 3 décembre 2013
simultanément à la transmission de l’avis de la Commission.
Le 11 décembre 2013, conformément à la procédure applicable, l’administration a donc mis en recouvrement l’ensemble de ces sommes, soit 225 084 492 e,
intérêts de retard inclus (ou 206 Me de principal).
Maintenant sa position, Icade a formulé le 23 décembre 2013 une réclamation contentieuse demandant la décharge intégrale des sommes mises en
recouvrement ainsi que le sursis de paiement. L’obtention de ce sursis sera conditionnée à la présentation d’une garantie d’un établissement bancaire ou
assimilé.
Dans l’hypothèse où l’administration fiscale refuserait de prononcer la décharge des sommes mises en recouvrement, Icade saisirait la justice administrative
en vue de se prononcer sur ce différend.
Icade continue en effet de contester l’intégralité de cette proposition de rectification, en accord avec ses cabinets conseils.
En conséquence, comme au 31 décembre 2012, aucune provision n’a été constituée à ce titre au 31 décembre 2013.
Passif
Capitaux propres part du Groupe 694 710
Intérêts minoritaires 52 69
Capitaux propres 746 779
Passifs non courants 372 378
Passifs courants 341 287
Passif 1 459 1 444
Compte de résultat
Total des produits des activités ordinaires 686 682
Excedent brut opérationnel 153 160
Résultat opérationnel 49 60
Coût de l’endettement net (14) (15)
Pertes de valeur sur écarts d’acquisition et autres actifs (20) (2)
Résultat net 33
Part des minoritaires dans le résultat 2 (5)
Résultat net part du Groupe 2 28
Passif
Capitaux propres part du Groupe
Intérêts minoritaires
Capitaux propres
Passifs non courants
Passifs courants
Passifs destinés à être cédés
Passif
Compte de résultat
Total des produits des activités ordinaires
Excédent brut opérationnel
Résultat opérationnel
Coût de l’endettement net
Résultat financier
Charges d’impôts
Résultat net
Part des minoritaires dans le résultat
Résultat net part du Groupe
210 6 145 60 13
4
76 (12) (59)
(7)
4 69 (12) (59)
210 10 214 48 (46)
210 10 194 39 (46)
20 9
210 6 127 51 13
18 9
210 6 145 60 13
(95) 236 79 102
140 (374) 86 (204) (86)
(97) 443 (259) 160 (22)
(52) 69 63 35 (6)
69 378 343 (39)
17 69 441 378 (45)
●● ICADE SANTÉ
Les minoritaires présents au niveau du sous-groupe Icade sont principalement liés à la société Icade Santé, détenue à 56,5 % par Icade au
31 décembre 2013 (62,8 % au 31 décembre 2012). Le bilan et le compte de résultat de la société sont présentés ci-dessous.
31.12.2013 31.12.2012
Actif
Actifs non courants 1 606 1 387
Actifs courants 7 28
Actif 1 613 1 415
Passif
Capitaux propres part du Groupe 947 839
Intérêts minoritaires
Capitaux propres 947 839
Passifs non courants 351 310
Passifs courants 315 266
Passif 1 613 1 415
Compte de résultat
Total des produits des activités ordinaires 124 91
Excédent brut opérationnel 115 85
Résultat opérationnel 60 43
Coût de l’endettement net (10) (6)
Résultat financier (22) (18)
Résultat net global 39 24
31.12.2013 31.12.2012
France 19 434 20 085
Étranger 5 712 5 493
Total effectif moyen 25 146 25 578
Taux d’actualisation moyens pondérés retenus pour l’évaluation des engagements 31.12.2013 31.12.2012
Caisse des Dépôts Section générale 2,88 % 1,97 %
Groupe Egis 3,00 % 2,78 %
Groupe Compagnie des Alpes 3,25 % 2,92 %
Groupe Icade 3,00 % 2,80 %
Informatique CDC 3,00 % 2,40 %
Le taux d’actualisation retenu à compter de la clôture au 31 décembre 2013 est défini par rapport au référentiel iBoxx €
Corporates AA 10+. Ce référentiel représente de manière plus explicite le taux de rendement des obligations d’entreprises de première catégorie.
Analyse de sensibilité de la provision pour engagements sociaux en cas de hausse ou de baisse de 1 % du taux d’actualisation
Entreprises Entreprises
Coentreprises Coentreprises
associées associées
mises en mises en
mises en mises en
équivalence équivalence
équivalence équivalence
Crédits (1) 763 3 1 021 1
Autres actifs financiers 399
Autres actifs 9 6 7
Total des actifs avec des entités liées 772 9 1 028 400
Dettes (2) 1 661 694 20
Autres passifs financiers
Autres passifs (3) 1 157 1 26
Total des passifs avec des entités liées 2 818 695 46
Engagements donnés (4)
1 303 8 1 129 341
Engagements reçus 8 9 334
Total des engagements avec des entités liées 1 311 8 1 138 675
Intérêts et produits nets assimilés 25 55 64
Commissions (1)
Résultat net sur opérations financières (42)
Produits nets des autres activités 2 (1) 12 (5)
Charges générales d’exploitation nettes de refacturations 28 (8) 34 (8)
Résultat brut d’exploitation avec des entités liées 55 (10) 101 9
(1) Dont 0,6 Mde de prêt à Transdev Group au 31 décembre 2013 (0,9 Mde au 31 décembre 2012) ;
(2) Dont 1,7 Mde de comptes ordinaires créditeurs à Bpifrance et 0,6 Mde de titres donnés en pension livrée à La Banque Postale au 31 décembre 2013 ;
(3) Dont 1,1 Mde de capital non libéré à Bpifrance au 31 décembre 2013 ;
(4) Dont 1,2 Mde d’avals et cautions donnés à la CNP au 31 décembre 2013 (1,1 Mde au 31 décembre 2012).
Au 31 décembre 2013, comme au 31 décembre 2012, les encours d’opérations réciproques existant entre la Caisse des Dépôts et les entités assurant
la gestion des avantages postérieurs à l’emploi ne sont pas significatifs.
Valeur de Valeur de
Valeur Valeur
marché marché
comptable comptable
estimée estimée
Actif
Prêts et créances sur les établissements de crédit 17 067 17 067 7 491 7 491
Prêts et créances sur la clientèle 10 357 10 357 7 391 7 391
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (1) 21 048 22 190 20 872 25 353
Total des actifs financiers comptabilisés au coût amorti 48 472 49 614 35 754 40 235
(1) La hiérarchie de la juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance relève du niveau 1.
Passif
Dettes envers les établissements de crédit 20 423 20 423 22 274 22 274
Dettes envers la clientèle 49 325 49 325 49 173 49 173
Dettes représentées par un titre 27 709 27 709 23 222 23 222
Dettes subordonnées 1 1 1 1
Total des passifs financiers comptabilisés au coût amorti 97 458 97 458 94 670 94 670
Les instruments financiers du groupe Caisse des Dépôts sont évalués l’utilisation de techniques de valorisation reposant sur des paramètres
en partie par référence à la “Cotation sur un marché actif” directement observables.
utilisable (Niveau 1 de la hiérarchie). Sont ainsi concernés :
Sont ainsi concernés : >> les titres structurés valorisés par le Groupe, un arrangeur ou un valo-
>> les actions, évaluées en fonction des cours de leur place de cotation risateur externe ;
de référence ; >> les instruments dérivés traités sur des marchés de gré à gré ;
>> les obligations, EMTN, BMTN : pour chaque titre, une recherche du >> les TCN autres que BTAN, évalués à partir d’une courbe zéro coupon
cours le plus récent est effectuée sur l’ensemble des places de cotation, majorée d’un spread.
que celles-ci correspondent à des bourses officielles, des brokers, des
salles de marché ou des plateformes transactionnelles ; Les instruments financiers évalués selon des “Techniques de valorisa-
>> les OPCVM et parts de fonds détenus, à partir de leur valeur liquidative ; tion utilisant des données non observables” (Niveau 3 de la hiérarchie)
>> les BTAN, à partir des taux de cotation centralisés par la Banque de regroupent les instruments dont l’évaluation fait principalement appel
France ; à des paramètres inobservables. Un paramètre inobservable est défini
>> les instruments dérivés traités sur les marchés organisés. comme un paramètre dont la valeur résulte d’hypothèses ou de corré-
lations ne reposant ni sur des prix de transactions observables sur le
Les instruments financiers évalués selon des “Techniques de valorisation même instrument à la date de valorisation, ni sur les données de marché
utilisant des données observables” (Niveau 2 de la hiérarchie) regroupent observables disponibles à cette date. Les titres valorisés au coût amorti
les instruments pour la valorisation desquels des références de prix sont présentés dans la catégorie de niveau 3.
doivent être recherchées sur des instruments similaires cotés sur un Cette catégorie regroupe peu d’instruments financiers (principalement
marché actif, ou des instruments identiques ou similaires cotés sur un des instruments financiers de titrisation).
marché non actif mais pour lesquels des transactions régulières peuvent
être observées, ou encore des instruments dont l’évaluation fait appel à
●● Formalisation et traçabilité du dispositif de contrôle interne seuil minimum du corridor, calculé dans le cadre du modèle prudentiel,
Le contrôle interne s’appuie sur des procédures écrites et des plans de est toujours supérieur à la référence réglementaire (Bâle II).
contrôle formalisés. Les directions et filiales doivent définir des normes
en matière de contrôle interne et en contrôler le respect. Comme la charte du groupe Caisse des Dépôts l’indique, “le contrôle des
La direction des risques et du contrôle interne s’assure, de manière risques du Groupe s’exerce en premier lieu par la participation de l’Éta-
régulière, à travers son plan de contrôle de conformité du respect de blissement public aux instances de gouvernance des filiales, notamment
l’ensemble du dispositif de contrôle interne au sein du Groupe. Elle en aux comités d’audit. En second lieu, l’Établissement public met en place
rend compte périodiquement aux organes exécutifs et délibérant de la un dispositif de contrôle interne et de contrôle des risques, financiers
Caisse des Dépôts. et non financiers, qui couvre l’ensemble des activités du Groupe. Ce
Au sein de l’Établissement public, les plans de contrôle, les résultats de dispositif est adapté à la nature de chaque activité, à sa volumétrie, et
ces contrôles, ainsi que les incidents sont archivés dans un outil fédéral au statut juridique des entités qui l’exercent.”
au sein de la Caisse des Dépôts (l’outil PRISM). Les filiales se dotent
d’outils permettant d’assurer la traçabilité et la piste d’audit des contrôles Le contrôle des risques de la Caisse des Dépôts est décrit dans la
effectués, ainsi que des incidents identifiés. charte de contrôle interne intitulée “Principes d’organisation du contrôle
interne”. Ce document, dont le périmètre est le groupe Caisse des
Dépôts, aborde également les questions relatives à la gestion du risque
2. Politique, objectifs et procédures de non-conformité, ainsi que l’organisation de la déontologie et la lutte
de contrôle des risques contre le blanchiment.
La charte du groupe Caisse des Dépôts formule les éléments de politique
des risques suivants : La DRCI intervient en amont des engagements pris au niveau des dif-
“Le Groupe concilie trois objectifs financiers stratégiques : la sécurité, un férents métiers, ainsi que sur le suivi des risques de crédit et de marché
rendement de long terme satisfaisant de son portefeuille d’actifs et des des portefeuilles financiers.
revenus récurrents. L’Établissement public assure, conformément à la loi,
le financement d’interventions d’intérêt général. En l’absence d’action- Elle exerce un deuxième regard indépendant sur les risques financiers
naire, il dépend de ses seuls résultats pour constituer ses fonds propres.” sous une forme adaptée à la nature de l’investissement et, notamment,
“Les ambitions du Groupe sont présentées dans un plan stratégique à en fonction de la taille de l’engagement considéré.
moyen terme. Ce plan fixe, en tenant compte d’un cadrage macroéco-
nomique commun, les objectifs stratégiques du Groupe et les indicateurs Enfin, au titre du suivi des risques opérationnels, la DRCI, en coordination
cibles associés, les grandes lignes en matière d’allocation de capital et avec les métiers, veille à ce que toutes les mesures adéquates de maîtrise
les perspectives en termes de création de valeur.” des processus soient prises afin d’avoir l’assurance raisonnable que
les risques opérationnels inhérents à ces processus sont maîtrisés. Les
Dans ce cadre, le pilotage s’exerce notamment dans le cadre du modèle différents outils, mis en œuvre au niveau des métiers de l’Établissement
prudentiel. public, sont les suivants :
Le modèle prudentiel de la Caisse des Dépôts a été adopté par la com- >> la base “incidents”, qui recense les incidents et les plans d’actions
mission de surveillance, sur proposition du directeur général et après avis associés ;
de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). La commis- >> les cartographies de risques opérationnels ;
sion a pu ainsi fixer le niveau de fonds propres de la Caisse des Dépôts. >> les indicateurs d’alerte ;
>> le plan de contrôle de conformité, qui contractualise entre la DRCI
Conformément aux dispositions législatives et réglementaires, ce et les métiers et filiales les différents points de contrôle ainsi que leurs
modèle, propre à la Caisse des Dépôts, permet de prendre en compte modalités d’exécution et de suivi ;
ses spécificités et en particulier sa mission d’investisseur de long terme. >> le plan de continuité d’entreprise.
Ainsi, le modèle prudentiel de la Caisse des Dépôts s’applique à la
Section générale en tenant compte de son modèle économique et des La Caisse des Dépôts s’est dotée d’un progiciel afin de gérer ces dif-
objectifs de gestion. férents outils.
Le modèle prudentiel couvre les principaux risques : le risque de liquidité, Une revue du dispositif de contrôle interne et de maîtrise des risques
le risque de taux d’intérêt, le risque de crédit sur les titres des portefeuilles opérationnels de l’ensemble des métiers de l’Établissement public et
comme pour les prêts accordés, le risque immobilier, le risque de change, des principales filiales est effectuée par la DRCI à un rythme semestriel.
le risque opérationnel et le risque de perte de valeur des portefeuilles
d’actions et les risques liés aux filiales et aux participations.
3. Intervention en amont des engagements
La modélisation des risques et les besoins de fonds propres qui en L’activité des métiers s’inscrit dans le cadre de lettres d’objectifs annuelles
découlent visent en premier lieu à assurer un niveau très élevé de sécu- élaborées en liaison avec la direction du pilotage stratégique, du dévelop-
rité financière, en cohérence avec les missions confiées à la Caisse des pement durable et des études et validées par le directeur général.
Dépôts. Il a vocation à couvrir l’intégralité des entités du groupe Caisse
des Dépôts selon des modalités adaptées à la nature des activités. La DRCI intervient en amont des engagements par sa présence dans :
>>les comités des engagements, présidés par le directeur général, et
La Caisse des Dépôts est un investisseur de long terme. Le modèle pru- qui se prononcent sur tous les engagements du Groupe au-delà d’un
dentiel adopté par la commission de surveillance mesure donc la solidité certain seuil ;
de la Caisse des Dépôts dans une perspective pluriannuelle. >>les comités des engagements représentant la dernière instance de
décision au sein d’une direction, et dans le comité d’investissement
En fonction du cycle économique et des fluctuations des marchés, le immobilier ;
dispositif applicable à la Section générale autorise des variations des >>le comité actif/passif mensuel ainsi que dans le comité de suivi actif/
fonds propres disponibles à l’intérieur d’un “corridor” de solvabilité entre passif et de gestion des portefeuilles trimestriel où sont notamment
un montant “cible”, un seuil de surveillance et un montant “minimum”. Le présentées les orientations de gestion au directeur général.
Les transactions effectuées dans le cadre des activités de marché Les comités de provision métiers statuent sur les flux compris entre 50 et
exposent la Caisse des Dépôts au risque d’un défaut potentiel de ses 300 milliers d’euros. Ils examinent les stocks de provisions compris entre
contreparties. La Caisse des Dépôts gère ce risque par la généralisation 1,5 et 4 millions d’euros pour un tiers ou un dossier donné.
d’accords contractuels génériques (accords de compensation et de
collatéral). Le comité de provision fédéral statue sur les dossiers supérieurs à
La compensation est une technique utilisée pour atténuer le risque de 300 milliers d’euros en flux et examine les stocks de provisions supé-
contrepartie lié aux opérations sur les produits dérivés. rieurs à 4 millions d’euros.
Le principal mode de compensation appliqué par la Caisse des Dépôts La direction juridique et fiscale et la DRCI sont des membres permanents
est la compensation par liquidation qui permet, en cas de défaillance du comité de provisionnement fédéral.
de la contrepartie, de mettre fin à toutes les opérations à leur valeur du
marché actuelle, puis de faire la somme de toutes ces valeurs, positives d.2) Le comité de valorisation de l’activité titres pour compte propre
et négatives, pour obtenir un seul montant (net) à payer à la contrepartie Le comité de valorisation de l’activité titres a pour objet de déterminer, sur
ou à recevoir de celle-ci. la base des informations qui lui sont communiquées, les valorisations à
Ce solde (“close-out netting”) peut faire l’objet d’une garantie (“collaté- retenir, et les éventuelles dépréciations à constater, dans les comptes de
ralisation”) consentie sous forme de nantissement d’espèces, de titres la Section générale et les comptes consolidés du Groupe.
ou de dépôts. Les opérations concernées sont traitées conformément à Présidé par le directeur des finances, il se réunit semestriellement dans
des accords-cadres bipartites, respectant les principes généraux d’une le mois qui suit la date d’arrêté statutaire des comptes. Ses membres
convention-cadre nationale ou internationale. permanents sont le directeur des risques et du contrôle interne, le
Les principales formules d’accord bilatéral utilisées sont celles de la directeur juridique et fiscal, les responsables des départements pilotage
Fédération bancaire française (FBF) et, sur le plan international, celles de financier et comptabilité, développement filiales et participations, gestion
l’International Swaps and Derivatives Association (“ISDA”). financière et le responsable de la gestion du portefeuille de la Section
générale.
La Caisse des Dépôts n’a pas recours aux techniques de réduction des Le comité apprécie les propositions de dépréciations en normes IFRS
risques par titrisation de créances. selon les modalités décrites dans le chapitre des principes et méthodes
comptables du rapport financier.
d) Procédure de dépréciation Les modalités de dépréciation des écarts d’acquisition et des titres mis
d.1) Les comités de provisionnement métier et fédéral en équivalence sont également décrites dans le chapitre des principes
Une procédure de provisionnement et de passage en compte de résultat et méthodes comptables du rapport financier.
(charges ou produits) est opérationnelle au sein de l’Établissement public.
Selon cette procédure, les décisions en matière de provisions sont prises
par des comités de provisions positionnés à deux niveaux en fonction de 3. Méthodes et mesure des risques
limites de délégation accordées, appréciées par opération : le comité de Dans le contexte de dégradation des conditions de marché et de l’envi-
provisionnement métier et le comité de provisionnement fédéral. ronnement économique, la Caisse des Dépôts a renforcé son suivi des
Ces comités ont à connaître les provisions réglementées, les provisions risques financiers, qu’ils soient de marché ou de crédit.
pour risques et charges ainsi que les provisions pour dépréciation des Actuellement, les expositions sur actifs de taux portent sur quatre prin-
éléments d’actifs (créances douteuses, immobilisations, etc.). cipales classes d’actifs :
Des dépréciations sont notamment constatées, en cas de risque de non- >> les émetteurs souverains, principalement de l’Union européenne mais
recouvrement des encours douteux ou compromis. La dépréciation des aussi de manière marginale de certains autres pays émergents ;
titres de participation relève du comité de valorisation de l’activité titres >> les établissements financiers de la zone OCDE notés dans l’univers
pour compte propre (cf. §II d.2), à l’exception de l’activité investisseur investment grade ;
d’intérêt général gérée par la direction du développement territorial. >> les émetteurs corporate de la zone OCDE notés dans l’univers invest-
Par ailleurs, sont également maintenus dans les comités de provision ment grade ;
métier et fédéral les titres faisant l’objet d’une procédure judiciaire >> des parts de titrisation, systématiquement senior, et essentiellement
(contentieux, litiges, liquidations, etc.). exposées au marché hypothécaire résidentiel européen.
Les deux instances se tiennent à périodicité trimestrielle et les décisions
sont prises sur la base d’un dossier contenant les éléments nécessaires
à la compréhension et à la validation des montants de dépréciations
proposées.
a) Risque de crédit
• Exposition maximale au risque de crédit
L’exposition maximale au risque de crédit correspond à la valeur comptable des prêts et créances, des instruments de dettes et des instruments
dérivés, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.
Le total de l’exposition nette du groupe Caisse des Dépôts regroupe Une équipe d’analystes de DRCI attribue aux émetteurs (hors titrisations)
essentiellement la Section générale, elle représente 95 % du total au des notes en fonction de leur risque de crédit, sur une échelle homo-
31 décembre 2013 et 92 % du total au 31 décembre 2012. gène avec celle utilisée par les agences de “rating”. L’importance de
l’engagement calculé, pour un émetteur donné, est fonction de la valeur
Les expositions nettes des autres filiales ne sont pas significatives au de marché des titres sur lesquels porte l’engagement, et de leur nature.
regard du total Groupe. Pour les produits dérivés, l’engagement intègre un complément additif
(“add-on”) représentatif d’une exposition future possible au risque.
En 2013 et 2012, le groupe Caisse des Dépôts n’a pas reçu et donc
pas reconnu à son bilan des collatéraux, ou actifs financiers ou non Les titrisations en portefeuille font l’objet d’une échelle d’appréciations
financiers en garantie. qualitatives internes spécifiques permettant de nuancer leur qualité, la
Caisse des Dépôts (Section générale) n’ayant recours qu’à des titrisa-
Le groupe Caisse des Dépôts a remis en nantissement dans le cadre tions notées AAA à leur émission, par au moins une agence.
du LTRO (Long Term Refinancing Operation) à la Banque de France en Les contreparties des métiers prêteurs font l’objet d’un score par des
garantie d’opérations de refinancement des titres pour une valeur de équipes dédiées, logées au sein des métiers.
5 779 millions d’euros en 2013 et 12 393 millions d’euros en 2012.
Les portefeuilles de titres, à l’exception de ceux détenus jusqu’à
Les risques de crédit des portefeuilles de taux sont mesurés à partir de l’échéance, ont été, conformément aux principes IFRS, évalués à leur
la somme des engagements par catégories homogènes d’appréciation juste valeur, qui pour l’essentiel des portefeuilles correspond au cours
des risques de crédit (notations). de Bourse au 31 décembre.
31.12.2013
Actifs Dont actifs Dont actifs Dont actifs Dépré- Exposition des
financiers financiers financiers financiers ciations engagements
bruts (*) sains en souffrance dépréciés sur actifs au bilan nets de
(en millions d’euros) non dépréciés financiers dépréciations
Instruments de dette (hors juste valeur par résultat) 50 371 50 371 - - - 50 371
Prêts et avances 27 596 26 760 17 819 (418) 27 178
Instruments dérivés 967
Total des actifs financiers ventilés par nature 77 967 77 131 17 819 (418) 78 516
Instruments de dette (à la juste valeur par résultat) 1 289
Total des actifs financiers 79 805
(*) Il n’existe aucun actif financier renégocié à la clôture.
31.12.2012
Actifs Dont actifs Dont actifs Dont actifs Dépré- Exposition des
financiers financiers financiers financiers ciations engagements
bruts (*) sains en souffrance dépréciés sur actifs au bilan nets de
(en millions d’euros) non dépréciés financiers dépréciations
Instruments de dette (hors juste valeur par résultat) 55 858 55 858 - - - 55 858
Prêts et avances 15 124 14 364 4 756 (401) 14 723
Instruments dérivés 1 217
Total des actifs financiers ventilés par nature 70 982 70 222 4 756 (401) 71 798
Instruments de dette (à la juste valeur par résultat) 1 828
Total des actifs financiers 73 626
(*) Il n’existe aucun actif financier renégocié à la clôture.
31.12.2013 31.12.2012
Exposition Exposition Exposition Exposition
(en millions d’euros) brute nette brute nette
France 19 698 19 698 12 249 12 249
Allemagne 2 954 2 954 3 906 3 906
Espagne 1 012 1 012 1 499 1 499
Autriche 717 717 803 803
Irlande 561 561 708 708
Belgique 209 209 219 219
Italie 199 199 234 234
Finlande 217 217 223 223
Pays-Bas 119 119 119 119
Pologne 190 190 117 117
Brésil 192 192 106 106
Canada 72 72
Afrique du Sud 44 44 81 81
Israël 49 49 49 49
Chili 38 38 21 21
République de Corée (Corée du Sud) 94 94 69 69
Qatar 83 83 62 62
Mexique 59 59 48 48
République tchèque 6 6 6 6
Slovénie 23 23
Luxembourg 6 6 12 12
Total de l’exposition de la Section générale 26 447 26 447 20 626 20 626
Au 31 décembre 2013, l’exposition de la Section générale sur la dette souveraine provient en majorité de titres classés dans la catégorie des “Actifs
financiers détenus jusqu’à l’échéance”.
• Ventilation des instruments de dette (hors juste valeur par résultat), prêts et avances, et instruments dérivés sains par notation
de crédit, agent économique et zone géographique
• Instruments de dette (hors juste valeur par résultat), prêts et avances, et instruments dérivés sains
c) Risque de liquidité
31.12.2013
Durée Total des
Moins de De 1 mois De 3 mois De 1 an Plus
indéter- actifs
1 mois à 3 mois à 12 mois à 5 ans de 5 ans
(en millions d’euros) minée financiers
Caisse, banques centrales 325 325
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 18 312 57 714 502 351 1 954
Actifs financiers disponibles à la vente 2 423 2 684 15 376 5 016 3 373 15 491 44 363
Prêts et créances 8 352 3 791 2 023 6 734 5 894 630 27 424
Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 391 280 1 391 5 125 13 860 21 047
Total des actifs financiers 11 517 7 083 18 882 17 645 23 805 16 843 95 775
31.12.2012
Durée Total des
Moins de De 1 mois De 3 mois De 1 an Plus
indéter- actifs
1 mois à 3 mois à 12 mois à 5 ans de 5 ans
(en millions d’euros) minée financiers
Caisse, banques centrales 3 672 3 672
Actifs financiers à la juste valeur par résultat 28 397 644 528 843 320 2 760
Actifs financiers disponibles à la vente 974 4 006 21 544 4 658 3 151 18 874 53 207
Prêts et créances 4 952 2 468 223 4 229 2 792 218 14 882
Écart de réévaluation des
portefeuilles couverts en taux
Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 465 183 1 764 6 551 11 910 20 873
Total des actifs financiers 10 091 7 066 24 181 16 022 18 934 19 819 96 113
31.12.2013
Durée Total des
Moins de De 1 mois De 3 mois De 1 an Plus
indéter- passifs
1 mois à 3 mois à 12 mois à 5 ans de 5 ans
(en millions d’euros) minée financiers
Banques centrales, CCP
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 122 195 880 2 001 1 417 4 615
Instruments financiers dérivés
161 134 141 352 314 673 1 775
de couverture de flux
Dettes envers les établissements de crédit 4 330 229 2 505 9 233 4 018 108 20 423
Dettes envers la clientèle 43 798 367 1 198 219 3 741 2 49 325
Dettes représentées par un titre 5 080 6 803 6 093 5 888 3 845 27 709
Dettes subordonnées 1 1
Total des passifs financiers 53 491 7 728 10 817 17 693 13 336 783 103 848
31.12.2012
Durée Total des
Moins de De 1 mois De 3 mois De 1 an Plus
indéter- passifs
1 mois à 3 mois à 12 mois à 5 ans de 5 ans
(en millions d’euros) minée financiers
Banques centrales, CCP
Passifs financiers à la juste valeur par résultat 248 143 559 1 498 2 389 4 837
Instruments financiers dérivés
8 7 67 665 364 883 1 994
de couverture de flux
Dettes envers les établissements de crédit 1 238 942 926 15 404 3 537 227 22 274
Dettes envers la clientèle 43 334 776 1 178 423 3 456 6 49 173
Dettes représentées par un titre 3 173 6 999 6 584 3 680 2 786 23 222
Dettes subordonnées 1 1
Total des passifs financiers 48 001 8 867 9 314 21 670 12 533 1 116 101 501
31.12.2013
Total des
Durée
Moins de De 1 mois De 3 mois De 1 an Plus enga-
indéter-
1 mois à 3 mois à 12 mois à 5 ans de 5 ans gement
(en millions d’euros) minée
donnés
Engagements de prêt Donnés 2 873 134 4 442 1 116 1 739 10 304
Garanties financières Données 5 828 4 100 192 189 6 313
Total des engagements donnés 8 701 134 4 446 1 216 1 931 189 16 617
31.12.2012
Total des
Durée
Moins de De 1 mois De 3 mois De 1 an Plus enga-
indéter-
1 mois à 3 mois à 12 mois à 5 ans de 5 ans gement
(en millions d’euros) minée
donnés
Engagements de prêt - Donnés 525 7 256 136 498 8 415
Garanties financières - Données 8 881 8 881
Total des engagements donnés 9 406 7 256 136 498 17 296
Le risque de liquidité de la Caisse des Dépôts (Section générale) est suivi La VaR calculée à partir de Riskdata fait appel à environ 20 000 facteurs
au moyen du gap mesurant l’excédent de passif par rapport à l’actif, et son de risque dits primaires (actions, taux, devises, volatilités implicites).
évolution dans le temps en mort du bilan. Les dépôts sont pris en compte Pour le calcul des mesures de risque (incluant la VaR), Riskdata utilise
conventionnellement de la même façon que dans les gaps de taux. un modèle de Monte-Carlo en grande dimension (1 000 scénarios) qui
consiste à diffuser chacun de ces 20 000 facteurs de risque en respectant
Le solde investisseur de la Caisse des Dépôts est de 2,9 milliards d’euros les volatilités historiques ainsi que les corrélations.
à fin 2013 et reste favorablement éloigné de ses seuils d’alerte et limite.
Les différentes anticipations d’évolution de cet indicateur à cinq ans le Lorsque le prix d’un produit n’est pas linéairement dépendant du facteur
maintiennent en dessous de son seuil d’alerte. de risque primaire (comme pour les options), il est revalorisé pour chacun
des 1 000 scénarios à l’aide de formules de pricing intégrées à Riskdata.
Par ailleurs, le gap statique de liquidité mesure le décalage entre l’écou-
lement naturel du passif (y compris écoulement forfaitaire des dépôts) et La profondeur historique des données utilisées par Riskdata remonte au
celui de l’actif, hors prise en compte de la production nouvelle. Ce gap 1er janvier 2000, sachant qu’une pondération exponentielle des évène-
calculé à fin 2013 est négatif, atteignant 13,7 milliards d’euros fin juin ments est utilisée, avec une demi-vie correspondant à environ huit mois.
2014. Ce niveau maximal atteint par le gap statique n’atteint pas et reste Cela a pour effet d’accorder plus de poids aux évènements récents qu’à
favorablement éloigné de son seuil d’alerte et sa limite. ceux éloignés dans le temps.
d) Risque de marché Le risque du portefeuille actions de la Caisse des Dépôts est décomposé
d.1) Les risques de marché par secteur (nomenclature ICB “Industry Classification Benchmark”) per-
La DRCI calcule : mettant d’analyser les contributions sectorielles à la VaR globale. À cet
>>pour le portefeuille actions de la Section générale, des VaR (1 mois, effet, des VaR dites marginales sont calculées, permettant d’exprimer la
99 %), par une méthode de Monte-Carlo, qui sont ensuite annualisées contribution de chaque secteur à la VaR globale.
avec une multiplication par racine (12). Cet indicateur fait l’objet d’un
reporting aux instances de gouvernance, Les méthodes basées sur des distributions normales prennent mal
>>pour le portefeuille d’arbitrage de taux, une VaR (10 jours, 99 %), en compte les évènements extrêmes de marché. Pour cette raison, la
également à l’aide de l’outil Riskdata. DRCI a parallèlement développé des outils alternatifs au calcul des VaR
gaussiennes. Ces méthodes sont basées sur des distributions dites de
La VaR ainsi calculée est basée sur des hypothèses de distribution nor- lois extrêmes qui permettent de mieux estimer ces évènements et leur
male des sous-jacents (lois gaussiennes). Cela permet de donner une fréquence. Elles se présentent sous forme de stress tests.
estimation du risque de perte maximale à l’horizon de détention et dans
l’intervalle de confiance choisi dans des conditions normales de marché
et de poursuite d’activité.
5 000
4 000
3 000
2 000
1 000
0 -
janv.-13
févr.-13
mars-13
mai-13
août-13
sept.-13
oct.-13
nov.-13
déc.-13
déc.-12
avr.-13
juin-13
juil.-13
• Décomposition par facteur de risque de la VaR du portefeuille à fin 2013
TECHNOLOGIES
3% TÉLÉCOMMUNICATIONS
SERVICES 2% BIENS DE
5% CONSOMMATION
MATÉRIAUX
17%
7%
SANTÉ
9%
UTILITIES
8% INDUSTRIEL
17%
ÉNERGIE
9%
FINANCIERS
20%
d.2) Le risque de change 0 % (scénario 3) et enfin une évolution des taux d’intérêt selon les taux
Pour la Caisse des Dépôts (Section générale), le risque de change forward (scénario 4) :
comptable est totalement couvert, les positions en devises à l’actif étant >> scénario 1 : impact sur la marge dégagée sur les positions à taux fixe
financées par emprunt de la devise. L’écart entre la position de change d’un maintien de la courbe des taux d’intérêt au niveau actuel ;
économique et la position de change comptable, qui correspond aux >> scénario 2 : impact sur la marge dégagée sur les positions à taux fixe
plus- ou moins-values latentes, reste en revanche non couvert. si la courbe des taux d’intérêt augmente de 100 bp ;
Cet écart est suivi par le calcul d’une Value at Risk. Au 31 décembre 2013, >> scénario 3 : impact sur la marge dégagée sur les positions à taux fixe
la VaR de change (1 an, 99 %) est de 158 millions d’euros. si la courbe des taux d’intérêt baisse de 100 bp, avec un plancher à 0 % ;
>> scénario 4 : impact sur la marge dégagée sur les positions à taux fixe
d.3) Le risque global de taux si la courbe des taux d’intérêt évolue selon les taux forward.
La Caisse des Dépôts (Section générale) distingue les actifs et passifs
selon trois natures de taux : taux conventionnels, taux variables et taux Dans chacun de ces scénarios, la sensibilité de la marge annuelle déga-
fixes. La position à taux fixe est suivie par le gap taux fixe qui mesure gée sur les positions à taux fixe est calculée en écart aux résultats obte-
l’excédent de passif taux fixe par rapport à l’actif taux fixe, et l’évolution nus dans le scénario central d’évolution des taux d’intérêt du cadrage
de cet excédent dans le temps au fur et à mesure des tombées en mort macroéconomique.
du bilan. Les dépôts sont pris en compte avec une décote croissante
dans le temps. Ces sensibilités sont complétées par un calcul de VaR sur la position taux
La sensibilité de la marge annuelle dégagée sur les positions à taux fixe fixe, qui prend en compte le risque d’évolution négative de la valeur de
à une déformation des taux est aussi calculée à travers quatre scénarios ; marché de la position taux fixe.
ils correspondent, toute chose égale par ailleurs à (i) un maintien de la
courbe des taux d’intérêt au niveau actuel (scénario 1), (ii) une hausse Les indicateurs de sensibilité sont calculés en désaisonnalisant les
de la courbe des taux d’intérêt de 100 pb (scénario 2), (iii) une baisse dépôts des notaires ainsi que le float.
de la courbe des taux de 100 pb, en tenant compte d’un plancher à
• Sensibilité de la marge annuelle dégagée sur les positions à taux fixe à une déformation des taux
OPCVM
CNP ACP 10 FCP EQUI Co-Ent 20,36 20,36 EQUI Co-Ent 20,21 20,21
CNP ACP OBLIG FCP EQUI Co-Ent 20,32 20,32 EQUI Co-Ent 20,18 20,18
CNP ASSUR ALT. 3DEC EQUI Co-Ent 40,50 40,50
ECUREUIL PROFIL 30 EQUI Co-Ent 39,17 39,17 EQUI Co-Ent 38,86 38,86
ECUREUIL PROFIL 90 EQUI Co-Ent 21,75 21,75 EQUI Co-Ent 21,57 21,57
LB.ACT.D.A. SI 5DEC EQUI Co-Ent 40,43 40,43 EQUI Co-Ent 40,31 40,31
FONCIèRE
LOGEMENT
ICADE COMMERCES SAS GLOB 100,00 41,90
SCI PAYS DE LOIRE GLOB 100,00 39,26 GLOB 100,00 41,90
SCI SARCELLES GLOB 100,00 41,90
SAS SARVILEP GLOB 100,00 39,26 GLOB 100,00 41,90
PARCS TERTIAIRES
CFI GLOB 100,00 41,90
SCI 68 VICTOR HUGO GLOB 100,00 39,26 GLOB 100,00 41,90
SCI BASSIN NORD (1) EQUI Co-Ent 50,00 19,63 EQUI Co-Ent 50,00 20,95
SCI BATI GAUTIER GLOB 100,00 39,26 GLOB 100,00 41,90
SCI LE PARC DU MILLÉNAIRE GLOB 100,00 39,26 GLOB 100,00 41,90
SCI PDM 1 GLOB 100,00 39,26 GLOB 100,00 41,90
SCI PDM 2 GLOB 100,00 39,26 GLOB 100,00 41,90
SCI SEVERINE GLOB 100,00 23,56 GLOB 100,00 25,14
III - Vérification spécifique Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice concordance avec les comptes consolidés.
professionnel applicables en France, à la vérification spécifique des
informations données dans le rapport sur la gestion du groupe Caisse
des dépôts et consignations.
Bilan 137
Hors-bilan 138
Compte de résultat 139
Notes annexes aux états financiers 140
Sommaire détaillé
Actif
Opérations interbancaires et assimilées 35 265 31 219
Caisse, Banques centrales 324 3 670
Effets publics et valeurs assimilées 3.3 19 349 21 238
Créances sur les établissements de crédit 3.1 15 592 6 311
Opérations avec la clientèle 3.2 8 727 6 029
Comptes ordinaires débiteurs 668 636
Autres concours à la clientèle 8 059 5 393
Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable 3.3 43 438 50 509
Obligations et autres titres à revenu fixe 31 336 37 829
Actions et autres titres à revenu variable 12 102 12 680
Participations 3.4 20 975 20 271
Immobilisations corporelles et incorporelles 3.5 3 418 3 274
Comptes de régularisation et actifs divers 3.6 10 995 12 894
Total actif 122 818 124 196
Passif
Opérations interbancaires et assimilées 3.7 12 635 14 122
Caisse, Banques centrales
Dettes envers les établissements de crédit à vue 3 271 1 217
Dettes envers les établissements de crédit à terme 9 364 12 905
Opérations avec la clientèle 3.8 49 153 49 384
Comptes ordinaires créditeurs de la clientèle 42 367 42 511
Autres dettes envers la clientèle 6 786 6 873
Dettes représentées par un titre 3.9 30 905 27 702
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 30 905 27 702
Comptes de régularisation et passifs divers 3.10 10 383 13 682
Provisions 3.11 402 515
Dépôts de garantie 1 1
Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 3.12 473 473
Capitaux propres - hors FRBG 3.12 18 866 18 317
Réserves et autres 18 312 17 969
Résultat de l'exercice 554 348
Total passif 122 818 124 196
Notes annexes
aux états financiers
Le marché des taux
1. ENVIRONNEMENT Le marché obligataire a évolué de façon différente selon les zones :
>>Les taux longs allemands et français ont évolué dans une fourchette
ÉCONOMIQUE, ÉVÈNEMENTS de 50 pb, entre 2 et 2,50 % pour l’OAT 10 ans.
>>Les spreads des pays périphériques contre l’Allemagne se sont
MARQUANTS DE LA PÉRIODE ET nettement réduits, alimentés par l’amélioration objective de la situation
macroéconomique et par les annonces sur les réformes bancaires. Les
POSTÉRIEURS À LA CLÔTURE taux 10 ans en Italie et en Espagne sont passés sous les 5 %. L’Irlande
et, dans une moindre mesure, le Portugal ont connu également une
amélioration importante de leurs conditions de financement.
L’environnement économique 2013
Le marché du crédit
I - Une croissance mondiale en reprise Le marché du crédit continue d’être très bien orienté pour les émetteurs
modeste corporate : la recherche du rendement conduit les investisseurs à privi-
Aux États-Unis, en dépit de la “falaise budgétaire” et de la fermeture légier des qualités de crédit moins solides, ce qui favorise le high yield.
de l’administration pendant trois semaines en octobre, la croissance, Le niveau des spreads en fin d’année est désormais très serré, proche
toujours alimentée par la politique expansionniste de la Fed, s’est main- de ce qu’il était avant la crise, même si le taux de défaut reste stable.
tenue, même si son rythme s’est ralenti par rapport à 2012 à 1,8 %. Les
effets richesses liés à la progression des marchés actions et immobilier III - Des marchés actions en forte croissance
ont favorisé les ménages, ainsi que la baisse du taux de chômage à 7 %. dans les pays développés, asthéniques dans
les émergents
Les pays émergents ont peiné à redémarrer, en raison d’un commerce Les marchés des pays développés ont connu une forte progression en
mondial moins dynamique et surtout de leurs déséquilibres structurels. 2013 avec la plus forte croissance annuelle du S&P depuis 1997 (+ 30 %),
Des retraits importants de capitaux ont mis sous pression la balance l’explosion de la bourse japonaise (+ 57 %), alimentée par la nouvelle
courante dans plusieurs pays (Inde, Indonésie, Brésil, Turquie, Afrique politique économique et l’excellente tenue des marchés européens
du Sud), conduisant à des crises de change. Au total, leur croissance a (+ 20 % dans la zone euro, + 18 % pour le CAC 40).
été moins dynamique que prévu. Sur l’Europe, les small et mid caps ont surperformé les grandes capitali-
sations. Les bénéfices ont été revus à la baisse au cours de l’année et la
La politique du nouveau Premier ministre du Japon, avec ses forts progression est largement due à l’expansion des multiples.
stimuli monétaire et budgétaire a bénéficié à la croissance (+ 1,8 %). La
sortie de la déflation semble se dessiner, avec une croissance des prix Les marchés des pays émergents ont été pénalisés par des flux large-
de + 0,9 % en fin d’année. ment négatifs et par des perspectives plus moroses ; ils se sont un peu
redressés sur le second semestre (+ 6,5 %), mais terminent l’année dans
La zone euro est sortie de récession au second semestre, même si, sur le rouge (- 5 % sur l’ensemble de 2013).
l’ensemble de 2013, la croissance reste négative (- 0,5%). Le retour de la
confiance s’est traduit par une hausse de la consommation et une reprise
des investissements. L’Allemagne joue toujours son rôle de locomotive, mais Évènements marquants de la période
dans une moindre mesure. Le risque de déflation refait jour, avec un point
bas d’inflation à + 0,7%. Le chômage a continué de croître, mais à un rythme I - Banque publique d’investissement
plus faible (12,3% en moyenne fin 2013, avec des écarts toujours très impor- (Bpifrance)
tants entre pays). Enfin, l’agenda politique sur l’union bancaire a progressé. À l’issue des assemblées générales du 12 juillet 2013 et des conseils
d’administration de Bpifrance des entités apportées, le processus
II - Des marchés de taux dans l’attente d’apports de l’État et de la Caisse des Dépôts à Bpifrance est achevé.
des mouvements de la Fed Bpifrance est désormais doté d’un capital de 21 milliards d’euros.
Les politiques monétaires Les actifs transférés à Bpifrance comprennent principalement les parti-
Aux États-Unis, la diminution des achats de titres par la Fed, annoncée en mai, cipations de l’État et de la Caisse des Dépôts dans :
a été effective en décembre, mais la banque centrale a annoncé clairement >>CDC Entreprises, qui devient Bpifrance Investissement ;
sa volonté de continuer à garder un taux bas pendant une longue période. >>le Fonds stratégique d’investissement (FSI), qui devient Bpifrance
En zone euro, la Banque centrale européenne (BCE) a une nouvelle fois Participations ;
abaissé en novembre son taux directeur à 0,25%; de plus, l’introduction en juil- >>Oséo, qui devient Bpifrance Financement.
let d’une indication de maintien des taux bas pendant une longue période a eu
pour objectif de contenir les anticipations de hausse des taux, courts et longs.
À l’issue de cette opération d’apports, Bpifrance est détenu à 50 % par de Transdev Group. Le protocole d’accord signé, en octobre 2012, par
l’État via l’EPIC BPI-Groupe et 50 % par la Caisse des Dépôts. les deux actionnaires de Transdev Group, qui prévoyait un renforcement
de la Caisse des Dépôts à 60 % du capital de Transdev Group et le
Bpifrance est une compagnie financière qui détient : transfert par Transdev Group à Veolia de sa participation de 66 % de la
>> 90 % du capital de Bpifrance Financement (10 % étant détenus par les SNCM, est devenu caduc le 31 octobre 2013, date butoir prévue pour
acteurs de la place jusqu’alors actionnaires d’Oséo SA) ; la signature d’un accord.
>> 100 % du capital de Bpifrance Investissement, société de gestion ;
>> 100 % du capital de Bpifrance Participations, qui porte les participa- La SNCM, quant à elle, reste comptabilisée indirectement par mise en
tions en fonds propres directes et indirectes de Bpifrance. équivalence via la comptabilisation de la coentreprise Transdev Group.
Dans les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2013, la
Cette architecture permet de rassembler au sein d’une organisation valeur d’équivalence de Transdev Group, reflète la juste appréciation de
homogène et fluide les équipes de financement et d’investissement en l’exposition du Groupe au titre de sa détention indirecte dans la SNCM.
fonds propres au service des PME et ETI françaises.
S’agissant de Transdev Group, le Groupe a procédé à une appréciation
Un pacte d’actionnaires a également été conclu entre la Caisse des de sa valeur d’utilité dont les résultats ont confirmé la valeur comptable.
Dépôts, l’État et l’EPIC BPI-Groupe. Ce pacte instaure un contrôle
conjoint entre les actionnaires État-EPIC BPI et la Caisse des Dépôts. Afin de donner à Transdev Group la flexibilité financière nécessaire à son
développement et dans l’objectif de renforcer son bilan, le 18 décembre
Au 31 décembre 2013, une perte nette de 100 millions d’euros a été 2013, Veolia Environnement SA et la Caisse des Dépôts ont procédé
constatée suite aux apports à Bpifrance. à une augmentation de capital à hauteur de 560 millions d’euros (dont
280 millions d’euros souscrits par la Caisse des Dépôts, par incorpora-
II - La Banque Postale Collectivités Locales tion de créances). En conséquence, le montant des prêts accordés à la
Le 27 mars 2013, la Caisse des Dépôts s’est associée à La Banque coentreprise Transdev Group s’élève à 622 millions d’euros, prêts dont
Postale pour créer La Banque Postale Collectivités Locales. l’échéance a été reportée d’un an (soit au 3 mars 2015).
Cette filiale, détenue à 65 % par La Banque Postale et 35 % par la Caisse
des Dépôts assure des prestations de services relatives à la commerciali- VI - Holdco SIIC
sation des prêts à moyen et long terme accordés par La Banque Postale La fusion entre Icade et Silic, aboutissement du rapprochement entamé
aux collectivités et aux hôpitaux. en décembre 2011, est effective depuis le 31 décembre 2013.
Ces prêts sont ensuite refinancés par la Société de financement local.
Les assemblées générales des deux foncières tertiaires ont en effet
III - La Société de financement local (SFIL) approuvé le projet de fusion des deux sociétés.
Le 23 janvier 2013, le contrat finalisant la création de la Société de
financement local (SFIL) a été signé par le ministre de l’Économie et des À l’issue de cette opération, la Caisse des Dépôts détient 75,07 % du
Finances, La Banque Postale, Dexia et la Caisse des Dépôts. capital d’Holdco SIIC elle-même détentrice de 52,3 % du capital d’Icade.
Les dispositions comptables des règlements n° 2002-03 modifié et 2.2 - Titres reçus en pension livrée et valeurs reçues en pension
n° 2009-03 s’appliquent à l’ensemble des prêts et créances. Ils sont portés à l’actif dans un compte représentatif de la créance ainsi
générée. Les produits correspondants sont enregistrés en résultat de
2.1 - Prêts l’exercice prorata temporis. Les titres pris en pension livrée puis cédés
Les prêts sont enregistrés à l’actif à leur valeur de remboursement. sont enregistrés au passif en dettes de titres. Ils sont dès lors valorisés
Les intérêts correspondants sont portés en compte de résultat prorata à leur valeur de marché.
temporis.
>> Les commissions perçues et les coûts de transaction supportés III - Titres et opérations sur titres
à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition des crédits sont étalés de
manière actuarielle, sauf s’il est démontré que ces éléments ne sont 3.1 - Titres
pas significatifs. Les titres sont comptabilisés conformément au règlement du CRC
>> Les prêts sont transférés en créances douteuses dès lors qu’ils sont n° 2005-01 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifiant
porteurs d’un risque de crédit avéré, c’est-à-dire lorsqu’il est probable le règlement n° 90-01 du CRBF.
que tout ou partie des sommes dues conformément au contrat ne seront Les achats et ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de
pas perçues, et ce nonobstant l’existence de garantie ou de caution. En règlement / livraison, sauf cas particuliers.
tout état de cause, sont considérés comme douteux les prêts présentant
des échéances impayées depuis plus de trois mois (plus de six mois • Titres de transaction
en matière immobilière, plus de neuf mois vis-à-vis des collectivités Les titres de transaction comprennent, outre des valeurs mobilières,
locales), les prêts pour lesquels la situation financière de la contrepartie des bons du Trésor et des TCN. Ils sont acquis (ou vendus) dès l’origine
est dégradée, se traduisant par un risque de non-recouvrement, ainsi que avec l’intention de les revendre (ou de les racheter) à court terme. Ils
les encours faisant l’objet d’une procédure contentieuse. se négocient sur des marchés liquides et sont valorisés à leur valeur
>> De même, tous les concours sur une contrepartie, dès lors que celle-ci de marché. À chaque arrêté, les variations de valeur de marché sont
dispose d’un concours inscrit en créances douteuses, sont inscrits en enregistrées en résultat.
créances douteuses en application du principe de contagion. Pour les
groupes, le principe de contagion est appliqué au cas par cas. • Titres de placement
>> Parmi les créances douteuses, sont identifiées comptablement les Les titres de placement incluent les titres ne répondant pas aux condi-
créances douteuses compromises. Les créances douteuses compro- tions d’un classement en portefeuilles de transaction, d’investissement,
mises sont les créances dont les perspectives de recouvrement sont d’activité de portefeuille (TAP) ou de participation.
fortement dégradées. Sont concernées les créances déchues du terme Les éventuelles primes ou décotes font l’objet d’un étalement actuariel
ainsi que certaines créances douteuses de plus d’un an et ayant un sur la durée de vie résiduelle du titre.
caractère irrécouvrable nécessitant la détermination d’une dépréciation Les titres de placement sont gérés selon la méthode du “premier entré,
et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Cette premier sorti”, et sont évalués de la façon suivante :
analyse doit être effectuée en tenant compte des garanties existantes >> actions et obligations : les moins-values latentes calculées par rapport
sur ces encours. à la valeur de marché sur la base du cours de clôture sont constatées
>> Les encours douteux et les encours douteux compromis peuvent sous forme de dépréciations ;
être portés à nouveau en encours sains lorsque les paiements ont repris >> bons du Trésor, TCN et titres du marché interbancaire : des dépré-
de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances ciations sont constituées en fonction de la solvabilité des émetteurs et
contractuelles d’origine et lorsque la contrepartie ne présente plus de par référence à des indicateurs de marché. Le portefeuille de titrisations
risque de défaillance. Ils peuvent être également portés en encours (détenu en placement) est valorisé en fonction des cotations fournies
restructurés si un rééchelonnement de la dette a eu lieu et après un par Bloomberg. Le cas échéant, des cotations sont demandées à des
délai d’observation. contreparties externes.
>> Les prêts présentant un risque de crédit avéré font l’objet de dépré- >>
ciations qui permettent de couvrir, en valeur actualisée, l’ensemble des • Titres d’investissement
pertes prévisionnelles sur les encours classés en créances douteuses Cette catégorie est composée de titres à revenu fixe assortis d’une
et en créances douteuses compromises. échéance fixée, acquis avec l’intention manifeste de les détenir jusqu’à
>> Les intérêts courus sont enregistrés périodiquement sur les créances leur échéance et pour lesquels l’Établissement public dispose de la
saines, y compris les créances restructurées, et sur les créances dou- capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à
teuses non compromises. Les intérêts sur créances douteuses compro- leur échéance et n’est soumis à aucune contrainte existante juridique ou
mises ne sont enregistrés en compte de résultat qu’au moment de leur autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres
paiement effectif. Les intérêts comptabilisés sur créances douteuses et jusqu’à leur échéance.
non encaissés sont intégralement dépréciés. Lorsque l’établissement
estime que la créance est définitivement irrécouvrable, une perte est Le changement d’intention ou la cession de titres d’investissement pour
enregistrée. un montant non négligeable entraîne le reclassement automatique de
>> Les créances restructurées sont identifiées, le cas échéant, dans l’intégralité des titres d’investissement dans le portefeuille de placement
une sous-catégorie spécifique des encours sains. Elles donnent lieu à et l’interdiction durant l’exercice et les deux exercices suivants de classer
l’enregistrement en coût du risque d’une décote d’un montant égal à des titres en portefeuille d’investissement. Des exceptions à cette règle
l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et sont toutefois prévues, notamment en cas de cession proche de la date
l’actualisation, au taux d’intérêt effectif d’origine, des flux futurs attendus d’échéance ou justifiée par un évènement externe, isolé ou imprévisible.
suite à la restructuration. Cette décote est réintégrée sur la durée de vie Les moins-values latentes pouvant exister entre la valeur comptable des
restant à courir du crédit dans la marge d’intérêt. Les créances restruc- titres et leur prix de marché ne font pas l’objet de dépréciations.
turées sont immédiatement déclassées en encours douteux lorsque le Néanmoins, les dispositions comptables du règlement CRC n° 2002-03
débiteur ne respecte pas les échéances fixées. relatif au risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF
>> Les engagements par signature suivent les mêmes principes et s’appliquent, le cas échéant, au risque de crédit attaché aux titres
méthodes comptables que ceux appliqués aux crédits. d’investissement.
La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement valeur de chaque catégorie d’instruments financiers dérivés est précisée
des titres (prime - décote) est amortie selon la méthode actuarielle. dans la note relative aux instruments financiers à terme.
de toute obligation ultérieure. Les cotisations versées constituent des >> à 38 % contribution sociale incluse pour les opérations relevant du
charges de l’exercice. taux de droit commun ;
>> à 21,66 %, contribution sociale incluse pour les opérations (ces-
• Les régimes à prestations définies correspondent aux avantages du sions et provisions) afférentes aux TSPI (Titres de sociétés à pré-
personnel pour lesquels la Caisse des Dépôts s’engage sur un niveau pondérance immobilière) cotées détenus depuis plus de deux ans ;
de prestations envers les salariés. Ils constituent un risque à moyen >> à 17,10 % contribution sociale incluse pour les opérations rele-
ou long terme pour l’employeur et donnent donc lieu à évaluation et vant du taux réduit long terme (cessions de parts de FCPR fiscaux
provisionnement. détenues depuis plus de cinq ans, provisions sur parts de FCPR
Pour les avantages postérieurs à l’emploi, les conditions d’âge et de départ fiscaux ainsi que certaines répartitions d’actifs réalisées par des
à la retraite retenues dans les calculs tiennent compte des dispositions de FCPR fiscaux) ;
la loi n° 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites, ainsi >> à 4,56 % pour les opérations (cessions et provisions) afférentes aux
que de l’article 88-I de la loi de financement de la Sécurité sociale pour titres de participation au sens comptable et au sens fiscal (titres déte-
2012 qui accélère le calendrier du relèvement de l’âge d’ouverture des nus à plus de 5 %) détenus depuis plus de deux ans, exclusion faite
droits à pension et de l’âge d’obtention de la retraite à taux plein. des TSPI non cotées qui relèvent du régime de droit commun (38 %).
• Les provisions relatives aux avantages postérieurs à l’emploi à pres- XIII - Opérations en devises
tations définies sont ajustées à chaque arrêté en fonction de l’évolution Les actifs, passifs et engagements hors-bilan libellés en devises, sont
de la dette actuarielle de ces engagements. Ils sont évalués selon la convertis au cours de change constaté à la date d’arrêté. Les gains
méthode des unités de crédit projetées. Ces évaluations prennent en et pertes de change résultant des opérations courantes conclues en
compte l’utilisation d’hypothèses actuarielles économiques externes devises sont enregistrés dans le compte de résultat. Les opérations
(taux d’actualisation) et internes à la Caisse des Dépôts (taux de départ, de change au comptant sont évaluées au cours du comptant. Le cas
taux d’évolution des rémunérations, table de mortalité…). Les différences échéant, les opérations de change à terme, réalisées dans une intention
liées aux changements d’hypothèses de calcul ou celles induites par les autre que de couverture, sont évaluées au cours du terme restant à courir.
effets d’expérience constituent des écarts actuariels. Les opérations de change à terme, conclues à titre de couverture, sont
La Caisse des Dépôts a décidé d’appliquer par anticipation la recom- évaluées symétriquement à l’élément couvert. Par ailleurs, les reports et
mandation de l’ANC n° 2013-02 relative aux règles d’évaluation et de déports, liés aux opérations de change à terme couvertes, sont rapportés
comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires au compte de résultat de manière échelonnée sur la période restant à
pour les comptes annuels. Dans ce cadre, la Caisse des Dépôts a courir jusqu’à l’échéance de ces opérations.
choisi de retenir, à compter du 1er janvier 2013, les dispositions de la
norme IAS 19 telle qu’adoptée par l’Union européenne dans le cadre XIV - Recours à des estimations
de son règlement n° 475/2012, à l’exception des paragraphes traitant La préparation des états financiers de la Section générale exige la for-
de l’information en annexe et de certaines adaptations énumérées dans mulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations qui se traduisent
la recommandation, principalement l’interdiction de comptabiliser les dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat
écarts actuariels en capitaux propres. comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confec-
En conséquence, les écarts actuariels restent comptabilisés immédia- tion des notes annexes qui leur sont relatives. Cet exercice suppose
tement et intégralement en résultat. En cas de modification d’un régime que la direction et les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur
existant ou de mise en place d’un nouveau régime, le coût des services jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration
passés est désormais comptabilisé immédiatement et en totalité au des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les
compte de résultat. résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles la direction et les
gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer
• Les provisions relatives aux avantages à long terme et aux avantages sensiblement différents de celles-ci notamment en fonction de conditions
liés à la fin du contrat de travail sont évaluées selon la même méthode de marché différentes et avoir un effet significatif sur les états financiers.
que celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi. Les enga-
gements correspondant aux primes liées à l’attribution de médailles du Par ailleurs, le contexte actuel de marché et de crise économique rend
travail ou médailles Caisse des Dépôts sont calculés selon la même beaucoup plus complexe l’élaboration de perspectives en terme d’acti-
méthode actuarielle que celle utilisée pour le calcul des engagements vité et de financements ainsi que la préparation des comptes en matière
d’indemnités de départ à la retraite. d’estimation comptable.
Effets publics et
5 2 288 17 056 19 349 2 636 1 716 16 886 21 238
valeurs assimilées
Effets publics et valeurs assimilées 5 2 288 17 056 19 349 5 1 716 16 886 18 607
- fonds d'État 5 2 288 17 056 19 349 5 1 716 16 886 18 607
- bons du Trésor
Titres prêtés
Titres empruntés 2 631 2 631
Obligations et autres
134 27 211 3 991 31 336 98 33 745 3 986 37 829
titres à revenu fixe
Obligations 46 1 097 436 1 579 1 167 631 1 798
Autres titres à revenu fixe 88 26 114 3 555 29 757 98 32 578 3 355 36 031
Titres prêtés
Actions et autres titres
2 517 9 585 12 102 2 699 9 981 12 680
à revenu variable
Actions 1 388 8 230 9 618 1 373 8 679 10 052
OPCVM 603 1 211 1 814 702 1 176 1 878
Autres titres à revenu variable 526 144 670 624 126 750
Titres prêtés
Total par type de portefeuille 139 32 016 21 047 9 585 62 787 2 734 38 160 20 872 9 981 71 747
(1) Le 2 décembre 2013, le portefeuille de placement de la Section générale a été abondé par un transfert de titres de taux espagnols en provenance du
portefeuille d’investissement pour un montant de 1 236 Me.
Ce transfert s’est effectué à la valeur nette comptable à la date du transfert. Ces titres de taux espagnols, désormais classés dans le portefeuille de placement,
sont évalués en date de clôture selon la méthode retenue pour les titres de placement (voir paragraphe 3.1 sur les titres).
Effets publics et
5 2 288 17 056 19 349 2 636 1 716 16 886 21 238
valeurs assimilées
Valeur brute 5 2 156 15 415 17 576 2 636 1 628 15 805 20 069
Primes / décotes 89 1 364 1 453 59 776 835
Créances rattachées 44 277 321 29 305 334
Dépréciations (1) (1)
Valeur de marché 5 2 372 17 899 20 276 2 636 1 782 18 282 22 698
Obligations et autres
134 27 211 3 991 31 336 98 33 745 3 986 37 829
titres à revenu fixe
Valeur brute 134 26 977 3 906 31 017 98 33 479 3 900 37 477
Primes / décotes 45 31 76 65 26 91
Créances rattachées 194 54 248 206 60 266
Dépréciations (5) (5) (5) (5)
Valeur de marché 134 27 689 4 291 32 114 98 34 382 4 444 38 924
Actions et autres titres
2 517 9 585 12 102 2 699 9 981 12 680
à revenu variable
Valeur brute 2 684 11 027 13 711 3 008 11 409 14 417
Créances rattachées 1 15 16 15 15
Dépréciations (168) (1 457) (1 625) (309) (1 443) (1 752)
Valeur de marché 3 593 13 617 17 210 3 327 11 596 14 923
Total du portefeuille titres 139 32 016 21 047 9 585 62 787 2 734 38 160 20 872 9 981 71 747
3.4 - Participations
3.4.1 - Principales participations
(en millions d’euros) 31.12.2013 31.12.2012
% de Valeur Valeur nette Valeur nette
Titres de participation supérieurs à 100 millions d’euros Dépréciations
détention brute comptable comptable
BPIFRANCE (1) 50,0 10 491 10 491
HOLDCO SIIC 75,1 2 586 (167) 2 419 2 503
CNP ASSURANCES (*) 40,9 1 863 1 863 1 662
LA POSTE (2) 26,3 1 613 1 613 1 473
SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIèRE 100,0 975 975 975
TRANSDEV GROUP (3) 50,0 971 (597) 374 200
CDC INFRASTRUCTURE 100,0 793 793 793
COMPAGNIE NATIONALE DU RHÔNE 33,2 235 235 236
COMPAGNIE DES ALPES (*) 39,7 183 183 183
CDC ENTREPRISE ÉLAN PME 100,0 125 (2) 123 125
EGIS 74,9 119 119 119
FONDS STRATÉGIQUE D'INVESTISSEMENT (1)
9 939
OSÉO SA (1) 333
Sous-total des principales participations 19 954 (766) 19 188 18 541
Autres titres de participation, avances et créances 2 320 (533) 1 787 1 730
Total des participations, avances et créances 22 274 (1 299) 20 975 20 271
(*) Participations cotées
(1) Le Fonds stratégique d’investissement (FSI) devenu Bpifrance Participations ainsi que Oseo devenu Bpifrance Financement ont été apportés à Bpifrance
(cf Évènements marquants de la période) ;
(2) La Poste : souscription de capital par exercice des bons de souscription en action en avril 2013 pour un montant de 333 Me et diminution
du complément de prix de 193 Me ;
(3) Transdev Group : augmentation de capital par incorporation de créance pour 280 Me le 18 décembre 2013.
3.4.2 - Mouvements
(en millions d’euros) 31.12.2012 Augmentations Diminutions Autres 31.12.2013
mouvements
Titres de participation 19 750 734 (43) (32) 20 409
Valeur brute 23 689 1 064 (3 108) (15) 21 630
Participations et autres titres détenus à long terme (1)
4 035 166 (2 906) (22) 1 273
Parts dans les entreprises liées (2) 19 654 898 (202) 7 20 357
Provisions pour dépréciation (3 939) (330) 3 065 (17) (1 221)
Participations et autres titres détenus à long terme (1) (3 050) (101) 2 865 (286)
Parts dans les entreprises liées (3)
(889) (229) 200 (17) (935)
Avances et créances rattachées 521 130 (98) 13 566
Valeur brute 595 158 (105) (4) 644
Participations et autres titres détenus à long terme 459 87 (49) (4) 493
Parts dans les entreprises liées 136 71 (56) 151
Provisions pour dépréciation (74) (28) 7 17 (78)
Participations et autres titres détenus à long terme (57) (28) 7 (78)
Parts dans les entreprises liées (17) 17
Participations 20 271 864 (141) (19) 20 975
(1) Dont cession du titre DEXIA pour 2 859 Me totalement provisionné en 2012 ;
(2) Les principales augmentations sont La Poste pour 333 Me et la CNP pour 201 Me ;
(3) Dont une dotation aux provisions sur Transdev pour 106 Me et sur HOLDCO SIIC SAS pour 85 Me et une reprise de provision sur le FSI compte tenu
des apports à Bpifrance pour 200 Me (cf Evènements marquants de la période).
3.5.2 - Mouvements
(en millions d’euros) Net au Acquisitions/ Cessions/ Autres Net au
31.12.2012 dotations reprises mouvements 31.12.2013
Immobilisations corporelles d'exploitation 501 (5) (8) 488
Immobilisations corporelles d'exploitation brutes 808 15 (2) (17) 804
Amortissements et dépréciations (307) (20) 2 9 (316)
Immobilisations corporelles de placement 2 559 230 (120) 8 2 677
Immobilisations en cours brutes 5 6 (5) 6
Dépréciations des immobilisations en cours
Terrains et immeubles brutes 357 (24) 22 355
Dépréciations et amortissements des terrains et immeubles (179) (15) 13 (9) (190)
Forêts et réserves foncières brutes 25 25
Dépréciations et amortissements des forêts et réserves foncières
Sociétés propriétaires d'immeubles de placement brutes 2 504 353 (117) 2 740
Dépréciations et provisions des sociétés (153) (114) 8 (259)
propriétaires d'immeubles de placement
Immobilisations incorporelles 214 38 1 253
Immobilisations incorporelles brutes 553 113 (43) 623
Amortissements et dépréciations (339) (75) 44 (370)
Immobilisations corporelles et incorporelles 3 274 263 (119) 3 418
3.11 - Provisions
(en millions d’euros) Réserve Écart de Prov. régle- Report à Résultat de Capitaux Fonds pour Capitaux
générale réévaluation mentées nouveau l'exercice propres risques propres
Subventions (hors FRBG) bancaires (y compris
d'invest. généraux FRBG)
Capitaux propres
19 178 34 (1 339) 198 18 071 473 18 544
au 31 decembre 2011
Affectation du résultat 2011 198 (198)
Versement 2012 au titre
(102) (102) (102)
du résultat 2011 (1)
Autres variations
Résultat au 31 décembre 2012 348 348 348
Capitaux propres
19 178 34 (1 243) 348 18 317 473 18 790
au 31 décembre 2012
Affectation du résultat 2012 348 (348)
Versement 2013 au titre
du résultat 2012 (1)
Autres variations (2) (5) (5) (5)
Résultat au 31 decembre 2013 554 554 554
Capitaux propres
19 178 34 (900) 554 18 866 473 19 339
au 31 decembre 2013
(1) Le versement à l’Etat correspond à 50 % du résultat consolidé part du Groupe, dans la limite de 75 % du résultat individuel, soit 102,86 Me en 2012 au titre
de l’exercice 2011 ;
(2) Dont application par anticipation de la recommandation de l’ANC n°2013-02 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite
et avantages similaires (cf. Principes d’élaboration des comptes) : - 6 Me.
Passif
Opérations interbancaires et assimilées 12 494 109 2 30 12 635
Dettes envers les établissements de crédit à vue 3 239 2 30 3 271
Dettes envers les établissements de crédit à terme 9 255 109 9 364
Opérations avec la clientèle 47 947 620 127 459 49 153
Comptes ordinaires créditeurs de la clientèle 41 256 620 127 364 42 367
Autres dettes envers la clientèle 6 691 95 6 786
Dettes représentées par un titre 7 670 18 914 1 750 2 571 30 905
Comptes de régularisation et passifs divers 10 214 60 9 100 10 383
Provisions 402 402
Dépôts de garantie 1 1
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 473 473
Capitaux propres (Hors FRBG) 18 866 18 866
Réserves et autres 18 312 18 312
Résultat de l'exercice 554 554
Total passif 98 067 19 703 1 888 3 160 122 818
Opérations fermes
Swaps de taux donnés 12 632 6 509 8 341 4 481 31 963 5 610 7 067 6 476 5 561 24 714
Swaps de taux reçus 12 632 6 509 8 341 4 481 31 963 5 610 7 067 6 476 5 561 24 714
Autres contrats donnés 17 17
Autres contrats reçus 15 15 4 4
Opérations conditionnelles
Autres options données (370) (370)
Autres options reçues 11 11 7 7
Opérations fermes
Swaps de taux donnés 30 667 225 252 819 31 963 23 856 303 555 24 714
Swaps de taux reçus 30 367 225 252 819 31 663 23 856 303 555 24 714
Autres contrats donnés (17) (17)
Autres contrats reçus (15) (15) 4 4
Opérations conditionnelles
Autres options données (370) (370)
Autres options reçues 11 11 7 7
6. Notes spécifiques
Ainsi, l’État a confié la gestion opérationnelle d’une enveloppe de 7,4 milliards d’euros au groupe Caisse des Dépôts dont 6,5 milliards d’euros ont
été versés sur un compte spécifique de la Caisse des Dépôts ouvert au Trésor.
L’enveloppe a été successivement réduite de 498 millions d’euros en 2012 puis de 75 millions d’euros en 2013.
Au 31 décembre 2013, cette enveloppe versée par l’État, après imputation des coûts de gestion, se répartit ainsi :
Les comptes annuels ont été arrêtés par le directeur général. Il nous II - Justification de nos appréciations
appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de com-
comptes. merce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à
votre connaissance les éléments suivants :
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre III - Vérifications et informations spécifiques
démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice
donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première professionnel applicables en France, à la vérification des informations
partie de ce rapport. données dans le rapport de gestion.
Bilan 181
Hors-bilan 182
Compte de résultat 183
Notes annexes aux états financiers 184
Sommaire détaillé
3.13.2 - Ventilation des opérations avec la clientèle................. 200
États financiers sociaux 3.13.3 - Ventilation des titres à revenu fixe................................ 201
Bilan.............................................................................................. 181 3.14 - Éléments du bilan ventilés par devise - Valeurs nettes
Hors-bilan..................................................................................... 182 après dépréciation........................................................................ 202
Compte de résultat....................................................................... 183 4. Notes relatives au hors-bilan ............................ 203
4.1 - Engagements hors-bilan relatifs aux opérations de change
au comptant et à terme et de prêts/emprunts de devises........... 203
Notes annexes aux états financiers 4.2 - Instruments financiers à terme............................................ 203
4.3 - Instruments financiers à terme............................................ 204
1. Évènements marquants de la périodE............... 184 4.3.1 - Ventilation par durée résiduelle...................................... 204
2. Principes d’élaboration des comptes............... 185 4.3.2 - Ventilation par devise..................................................... 204
3. Notes relatives au bilan....................................... 189 4.3.3 - Ventilation par zone géographique des swaps de taux.... 204
3.1 - Opérations interbancaires et assimilées - 4.4 - Risques de crédit - Engagements donnés -
Créances sur les établissements de crédit.................................. 189 Ventilation par zone géographique............................................... 205
3.2 - Opérations avec la clientèle................................................. 189
5. Notes relatives au résultat................................. 206
3.3 - Ensemble des crédits.......................................................... 190
5.1 - Intérêts et assimilés sur opérations de trésorerie
3.3.1 - Mouvements................................................................... 190
et interbancaires........................................................................... 206
3.3.2 - Détail sur les encours douteux....................................... 191
3.4 - Opérations sur titres de transaction, de placement, 5.2 - Intérêts et assimilés sur opérations avec la clientèle........... 207
d’investissement et de l’activité de portefeuille........................... 192 5.3 - Intérêts et produits assimilés sur prêts................................ 208
3.4.1 - Analyse par nature et type de portefeuille...................... 192 5.4 - Intérêts sur dépôts............................................................... 209
3.4.2 - Éléments complémentaires............................................ 193 5.4.1 - Intérêts et charges assimilés sur dépôts............................... 209
3.5 - Comptes de régularisation et actifs divers.......................... 194 5.4.2 - Taux de rémunération des livrets réglementés .................... 209
3.6 - Opérations interbancaires et assimilées - 5.5 - Intérêts et assimilés sur obligations et autres titres
Dettes envers les établissements de crédit ................................ 195 à revenu fixe................................................................................. 210
3.7 - Opérations avec la clientèle................................................. 195 5.6 - Autres intérêts et assimilés.................................................. 211
3.8 - Les dépôts .......................................................................... 196 5.7 - Revenus des titres à revenu variable................................... 211
3.8.1 - Dépôts centralisés.......................................................... 196 5.8 - Produits et charges de commissions................................... 212
3.8.2 - Rémunération des dépôts.............................................. 196 5.8.1 - Produits et charges de commissions.................................... 212
3.8.3 - Complément intérêts...................................................... 196 5.8.2 - Détail des charges sur les opérations avec la clientèle
3.9 - Comptes de régularisation et passifs divers........................ 197
et les établissements de crédit.......................................................... 212
3.9.1 - Comptes de régularisation et passifs divers.................. 197
5.9 - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
3.9.2 - Détail des produits constatés d’avance
de négociation.............................................................................. 213
sur bonifications........................................................................ 197
3.10 - Provisions........................................................................... 198 5.10 - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
3.11 - Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)............... 198 de placement et assimilés............................................................ 213
3.12 - Variation des capitaux propres.......................................... 199 5.11 - Charges générales d’exploitation...................................... 214
3.13 - Risques de crédit............................................................... 199 5.12 - Coût du risque................................................................... 214
3.13.1 - Ventilation des créances 5.13 - Gains ou pertes sur actifs immobilisés.............................. 215
sur les établissements de crédit................................................ 199 5.14 - Dotations au FRBG nettes des reprises............................ 215
Note de
présentation
Actif
Opérations interbancaires et assimilées 79 325 91 401
Caisse, Banques centrales
Effets publics et valeurs assimilées 3.4 55 502 70 897
Créances sur les établissements de crédit 3.1 23 823 20 504
Opérations avec la clientèle 3.2 136 828 126 734
Comptes ordinaires débiteurs
Autres concours à la clientèle 136 828 126 734
Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable 3.4 43 055 51 280
Obligations et autres titres à revenu fixe 32 374 41 334
Actions et autres titres à revenu variable 10 681 9 946
Comptes de régularisation et actifs divers 3.5 78 122
Total actif 259 286 269 537
Passif
Opérations interbancaires et assimilées 3.6 247 130 257 896
Dettes envers les établissements de crédit 247 130 257 896
Opérations avec la clientèle 3.7 83 75
Autres dettes envers la clientèle 83 75
Comptes de régularisation et passifs divers 3.9 2 579 2 888
Provisions 3.10 1 382 1 480
Dépôts de garantie 7 8
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 3.11 2 010 1 551
Capitaux propres - hors FRBG 3.12 6 095 5 639
Réserves et autres 5 413 5 050
Report à nouveau 239 239
Résultat de l'exercice 443 350
Total passif 259 286 269 537
Notes annexes
aux états
financiers
2. PRINCIPES D’ÉLABORATION >> De même, tous les concours sur une contrepartie, dès lors que celle-ci
dispose d’un concours inscrit en créances douteuses, sont inscrits en
DES COMPTES créances douteuses en application du principe de contagion. Pour les
groupes, le principe de contagion est appliqué au cas par cas.
Les comptes au 31 décembre 2013 sont établis conformément aux
>> Parmi les créances douteuses, sont identifiées comptablement les
principes comptables généraux applicables en France aux établisse-
créances douteuses compromises. Les créances douteuses compro-
ments de crédit. La présentation des états financiers est conforme aux
mises sont les créances dont les perspectives de recouvrement sont
dispositions du règlement n° 2000-03 du Comité de la réglementation
fortement dégradées. Sont concernées les créances déchues du terme
comptable (CRC), relatif aux documents de synthèse individuels des
ainsi que certaines créances douteuses de plus d’un an et ayant un
entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et finan-
caractère irrécouvrable nécessitant la détermination d’une dépréciation
cière (CRBF).
et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Cette
Les principes comptables et méthodes d’évaluation retenus sont iden-
analyse doit être effectuée en tenant compte des garanties existantes
tiques à ceux utilisés pour l’établissement des comptes au 31 décembre
sur ces encours.
2012, à l’exception du point mentionné ci-dessous.
>> Les encours douteux et les encours douteux compromis peuvent
être portés à nouveau en encours sains lorsque les paiements ont repris
de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances
Comparabilité des comptes contractuelles d’origine et lorsque la contrepartie ne présente plus de
risque de défaillance. Ils peuvent être également portés en encours
Les compléments d’intérêts, versés par le fonds d’épargne aux réseaux
restructurés si un rééchelonnement de la dette a eu lieu et après un
collecteurs au titre de la collecte du livret A, du LDD et du LEP, évalués
délai d’observation.
en fonction d’un encours de collecte et d’une durée, sont assimilés à
>> Les prêts présentant un risque de crédit avéré font l’objet de dépré-
des intérêts. À compter du 31 décembre 2013, ils sont présentés sur
ciations qui permettent de couvrir, en valeur actualisée, l’ensemble des
les lignes “Intérêts et charges assimilées sur opérations de trésorerie et
pertes prévisionnelles sur les encours classés en créances douteuses
interbancaires” et “Intérêts et charges assimilées sur opérations avec
et en créances douteuses compromises.
la clientèle” du compte de résultat. Ils étaient présentés sur la ligne
>> En ce qui concerne l’application de l’article 13 du règlement CRC
“Commissions (charges)” du compte de résultat pour un montant de
2002-03 relatif à l’actualisation des pertes prévisionnelles, la méthode
1 223 millions d’euros au 31 décembre 2012.
de calcul des provisions sur encours appliquée par le fonds d’épargne
a été conservée, compte tenu des caractéristiques des prêts du fonds
Ce reclassement ne constitue qu’un changement de présentation au
d’épargne (intérêts de retard calculés au taux contractuel, payés par
sein du “Produit net bancaire”, sans incidence sur l’évaluation des com-
la contrepartie) : en effet, il est démontré que cette méthode n’a pas
pléments d’intérêts et donc sans effet sur le résultat de l’exercice 2013.
d’impact financier significatif par rapport à ce que donnerait une actua-
lisation des pertes prévisionnelles prêt par prêt.
>> Les intérêts courus sont enregistrés périodiquement sur les créances
Principes comptables et méthodes saines, y compris les créances restructurées et sur les créances dou-
d’évaluation teuses non compromises. Les intérêts sur créances douteuses compro-
mises ne sont enregistrés en compte de résultat qu’au moment de leur
I - Enregistrement en compte de résultat paiement effectif. Les intérêts comptabilisés sur créances douteuses et
Les intérêts et les commissions assimilées sont comptabilisés pour leur
non encaissés sont intégralement dépréciés. Lorsque l’établissement
montant couru selon le principe de la spécialisation des exercices. Les
estime que la créance est définitivement irrécouvrable, une perte est
commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées lors de leur
enregistrée.
encaissement ou de leur paiement.
>> Les créances restructurées sont identifiées, le cas échéant, dans
une sous-catégorie spécifique des encours sains. Elles donnent lieu à
II - Créances sur les établissements de crédit l’enregistrement en coût du risque d’une décote d’un montant égal à
et la clientèle l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et
Ces créances intègrent les crédits consentis, les comptes ordinaires débiteurs,
l’actualisation, au taux d’intérêt effectif d’origine, des flux futurs attendus
ainsi que les titres reçus en pension livrée et les valeurs reçues en pension.
suite à la restructuration. Cette décote est réintégrée sur la durée de vie
Les dispositions comptables des règlements n° 2002-03 modifié et
restant à courir du crédit dans la marge d’intérêt. Les créances restruc-
n° 2009-03 s’appliquent à l’ensemble des prêts et créances.
turées sont immédiatement déclassées en encours douteux lorsque le
débiteur ne respecte pas les échéances fixées.
2.1 - Prêts
Les restructurations ne donnent donc pas lieu à la comptabilisation d’une
Les prêts sont enregistrés à l’actif à leur valeur de remboursement.
décote dans la mesure où :
Les intérêts correspondants sont portés en compte de résultat prorata
• les restructurations accordées entre 1994 et 2000 ont été faites à la
temporis.
demande des pouvoirs publics et ont été appliquées à l’ensemble des
>> Les commissions perçues et les coûts de transaction supportés
organismes de logement social, dans le but de relancer la construction
à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition des crédits sont étalés de
de logements sociaux ;
manière actuarielle.
• à partir de 2001, les réaménagements ayant concerné des emprun-
>> Les prêts sont transférés en créances douteuses dès lors qu’ils sont
teurs sensibles ont été, dans leur majorité, renouvelés au même taux et
porteurs d’un risque de crédit avéré, c’est-à-dire lorsqu’il est probable
n’ont pas engendré de perte actuarielle pour le fonds d’épargne.
que tout ou partie des sommes dues conformément au contrat ne seront
>> Certains prêts du fonds d’épargne comportent des annuités progres-
pas perçues, et ce nonobstant l’existence de garantie ou de caution. En
sives et donnent lieu à des intérêts compensateurs contractuels. Les
tout état de cause, sont considérés comme douteux les prêts présentant
intérêts compensateurs, qui représentent la différence cumulée entre
des échéances impayées depuis plus de trois mois (plus de six mois en
les intérêts acquis et les intérêts exigibles, sont constatés en intérêts
matière immobilière et vis-à-vis des collectivités locales), les prêts pour
courus non échus ; ils sont progressivement encaissés au rythme de
lesquels la situation financière de la contrepartie est dégradée, se tradui-
l’amortissement des prêts.
sant par un risque de non-recouvrement, ainsi que les encours faisant
>> Les indemnités perçues lors des remboursements anticipés sont
l’objet d’une procédure contentieuse.
prises intégralement en résultat l’année de réalisation. Elles sont comp- leur échéance et pour lesquels l’Établissement public dispose de la
tabilisées en intérêts. capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à
>> Les indemnités perçues lors des réaménagements sont étalées de leur échéance et n’est soumis à aucune contrainte existante juridique ou
manière actuarielle sur la durée du nouveau prêt sauf s’il est démontré autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres
que celles-ci ne sont pas significatives. Elles sont comptabilisées en jusqu’à leur échéance.
intérêts.
>> Les prêts octroyés par le fonds d’épargne sont en quasi-totalité garan- Le changement d’intention ou la cession de titres d’investissement pour
tis par les collectivités locales, la Caisse de garantie du logement locatif un montant non négligeable entraîne le reclassement automatique de
social (CGLLS), ou par l’État. l’intégralité des titres d’investissement dans le portefeuille de placement
>> Dans le cadre des opérations de rachat des prêts de la CGLLS, et et l’interdiction durant l’exercice et les deux exercices suivants de classer
des anciens prêts de l’État, l’écart entre la valeur de reprise et la valeur des titres en portefeuille d’investissement. Des exceptions à cette règle
comptable est enregistré en surcotes et décotes qui sont reprises en sont toutefois prévues, notamment en cas de cession proche de la date
produits d’intérêt, de manière actuarielle, sur la durée de vie des prêts d’échéance ou justifiée par un évènement externe, isolé ou imprévisible.
et emprunts. Les moins-values latentes pouvant exister entre la valeur comptable des
>> L’échéancier des reprises en résultat est actualisé chaque trimestre titres et leur prix de marché ne font pas l’objet de dépréciations.
pour tenir compte des remboursements anticipés et des réaménage- Néanmoins, les dispositions comptables du règlement CRC n° 2002-03
ments effectivement constatés, ainsi que des éventuelles révisions de relatif au risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF
taux. s’appliquent, le cas échéant, au risque de crédit attaché aux titres
>> Enfin, sont enregistrés en engagements hors-bilan donnés les prêts d’investissement.
accordés non encore versés. Les engagements reçus présentés dans La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement
le hors-bilan publié recouvrent : des titres (prime-décote) est amortie selon la méthode actuarielle.
• les garanties des établissements de crédit ;
• les garanties de l’État et des collectivités locales venant en couverture • Titres de l’activité de portefeuille (TAP)
des prêts comptabilisés au bilan du fonds d’épargne. Les titres de l’activité de portefeuille correspondent à des investisse-
ments réalisés de façon régulière avec pour objectif d’en retirer un gain
2.2 - Titres reçus en pension livrée et valeurs reçues en pension en capital à moyen terme sans intention d’investir durablement dans le
Ils sont portés à l’actif dans un compte représentatif de la créance ainsi développement du fonds de commerce ni de participer activement à la
générée. Les produits correspondants sont enregistrés en résultat de gestion opérationnelle de l’entreprise émettrice.
l’exercice prorata temporis. Les titres pris en pension livrée puis cédés Ils sont comptabilisés au prix d’acquisition.
sont enregistrés au passif en dettes de titres. Ils sont dès lors valorisés Ils figurent au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité.
à leur valeur de marché. La valeur d’utilité est déterminée en tenant compte des perspectives
générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention. Pour
III - Titres et opérations sur titres les sociétés cotées, la moyenne des cours de bourse constatés sur une
période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de déten-
3.1 - Titres tion envisagé pour atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles de
Les titres sont comptabilisés conformément au règlement du CRC cours de bourse, est généralement représentative de la valeur d’utilité.
n° 2005-01 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifiant Lorsque cette moyenne n’est pas représentative de la valeur d’utilité, une
le règlement n° 90-01 du CRBF. approche multicritère est mise en place.
Les achats et ventes de titres sont comptabilisés au bilan en date de
règlement / livraison, sauf cas particuliers. 3.2 - Opérations sur titres
gestion, le nominal des contrats, celui du sous-jacent ou le prix d’exer- taux inférieur au coût de la ressource à laquelle ils sont adossés.
cice, est porté en hors-bilan. La comptabilisation des résultats sur ces Les provisions constituées au titre des marges négatives sur prêts sont
instruments est fonction de l’intention de gestion. calculées sur la base des encours effectivement comptabilisés au bilan
Les dispositions comptables du règlement CRC n° 2002-03 relatif au (prêts versés) et de la fraction probablement appelée des prêts inscrits
risque de crédit dans les entreprises relevant du CRBF s’appliquent, le au hors-bilan (offres de prêts, promesses d’octroi de prêts et prêts
cas échéant, aux contrats négociés sur les marchés de gré à gré. La juste contractés non versés).
valeur de chaque catégorie d’instruments financiers dérivés est précisée >> La perte actuarielle, dégagée par les prêts adossés aux ressources
dans la note relative aux instruments financiers à terme. des livrets réglementés, fait l’objet d’une provision évaluée de la façon
suivante :
4.1 - Contrats d’échange de taux et de devises • pour les prêts indexés sur les taux des livrets réglementés, la marge
déficitaire est structurellement fixée, de par l’adossement de ces prêts
• Opérations de couverture aux ressources constituées par les livrets réglementés ;
Les charges ou produits des instruments financiers à terme affectés, • pour les prêts non indexés sur les taux des livrets réglementés (taux
dès l’origine, à la couverture d’un élément ou d’un ensemble homogène fixes ou indexés sur un taux de marché – Euribor – ou sur l’inflation),
d’éléments identifiés sont enregistrés en résultat de manière symétrique la marge déficitaire est calculée depuis le 30 juin 2011 en retenant un
aux produits ou charges sur les éléments couverts. scénario de taux pour l’ensemble des échéances des prêts considérés.
Les charges ou produits sur instruments financiers à terme affectés le Le scénario de taux appliqué est celui retenu pour la gestion ALM et
cas échéant à une couverture globale de taux sont enregistrés prorata l’allocation d’actifs du groupe Caisse des Dépôts de façon à assurer la
temporis. Par ailleurs, les résultats latents sur les instruments financiers cohérence des approches en termes de gestion financière.
à terme affectés à une couverture globale de taux ne sont pas comp- >> Une partie des Prêts locatifs intermédiaires (PLI) a été refinancée sur
tabilisés. emprunts et la perte actuarielle a été provisionnée.
4.2 - Autres opérations Pour certains prêts, des intervenants externes (Union d’économie sociale
Les autres opérations se composent principalement des options. pour le logement UESL, Section générale de la Caisse des Dépôts) boni-
fient, dans le cadre d’accords portant sur les enveloppes et les modalités
• Opérations de couverture de bonification, la ressource du fonds d’épargne, de telle sorte que
Les charges ou produits sont rapportés au compte de résultat de ma- l’emprunteur final bénéficie d’un taux particulièrement privilégié. Dans
nière symétrique au mode de comptabilisation des produits ou charges ce cas, la provision comptabilisée par le fonds d’épargne est calculée,
sur l’élément couvert. en retenant comme différentiel de taux l’écart entre :
• le coût de la ressource ;
4.3 - Les valeurs de marché • et le taux emprunteur, augmenté de la ou des bonifications consenties
Lorsque le prix de marché des instruments ou les paramètres de par ces intervenants.
valorisation ne font pas l’objet de cotations officielles, des méthodes
de valorisation alternatives sont utilisées. Elles font intervenir un ou Les mouvements sur les provisions (et les éventuelles bonifications
plusieurs des éléments suivants : confirmation de prix par des courtiers associées) sont comptabilisés en marge d’intérêt.
ou contreparties externes, comparaison avec des transactions réelles
et étude par catégories d’émetteurs ou d’instruments. Dans le cas où VII - Fonds pour risques bancaires généraux
la valorisation des instruments serait faite à partir de modèles, ceux-ci (FRBG)
intègrent les paramètres qui affectent l’évaluation de ces instruments, Ce fonds, destiné à faire face aux risques bancaires généraux inhérents
notamment le niveau de liquidité des marchés concernés. Dans une à l’activité de prêteur et d’investisseur sur les marchés, est doté de sorte
approche prudente, les calculs sont corrigés pour tenir compte des que, venant compléter les réserves, le report à nouveau et le résultat
faiblesses de certains de ces paramètres, en particulier quant à leur en instance d’affectation, il permette de satisfaire un niveau de fonds
pertinence sur longue période. propres dont les modalités de calcul sont adaptées des options offertes
Compte tenu de la nature des titres dans lesquels le fonds d’épargne par la réglementation Bâle II telles que présentées dans les publications
investit, l’utilisation de modèle purement interne est exceptionnelle. du Comité de Bâle, réglementation à laquelle le fonds d’épargne a décidé
de se soumettre volontairement.
V - Dettes envers les établissements de crédit
et comptes créditeurs de la clientèle Le niveau des fonds propres requis devrait être couvert par :
Ces dettes comprennent les dépôts, les emprunts contractés ainsi que >>les réserves,
les titres donnés en pension livrée et les valeurs données en pension. >>le report à nouveau,
>>le FRBG,
5.1 - Emprunts >>le résultat net en instance d’affectation.
Ils sont inscrits au passif pour leur valeur de remboursement. Les intérêts
correspondants sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Le niveau du FRBG est ajusté afin de permettre au minimum de rendre
les fonds propres cohérents avec les risques encourus par le fonds
• Titres donnés en pension livrée d’épargne en termes de :
La dette ainsi générée est inscrite au passif. Les titres sont maintenus >>risque de crédit sur les prêts et actifs financiers ;
dans leur portefeuille d’origine et continuent à être évalués selon les >>risque opérationnel.
règles applicables à ce portefeuille. Les intérêts correspondants sont Ces deux risques constituent le pilier 1 de la réglementation Bâle II ;
enregistrés en compte de résultat prorata temporis. >>risque global de taux qui constitue le pilier 2 de la réglementation de
Bâle II.
VI - Provisions constituées au titre des marges
négatives sur prêts Au 31 décembre 2013, les fonds propres disponibles (réserves et reports
Des provisions sont constituées par le fonds d’épargne en couverture à nouveau, après affectation du résultat, et FRBG) couvrent les besoins
des pertes certaines résultant des programmes de prêts consentis à un de fonds propres.
Les réserves et reports à nouveau, après affectation du résultat de >>le cas échéant, l’usage de modèles internes pour la valorisation des
l’exercice, couvrent le montant des exigences de fonds propres au titre positions sur instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des mar-
du pilier 1 de la réglementation de Bâle II, qui constitue le socle des exi- chés organisés.
gences réglementaires minimales. Le FRBG a vocation à faire face aux
risques présentés par le bilan du fonds d’épargne. À ce titre notamment, X - Informations financières sur les risques
il est doté pour couvrir progressivement les besoins de fonds propres de marché
au titre du pilier 2.
10.1 - Gestion actif/passif
VIII - Opérations en devises Le fonds d’épargne est exposé au risque de transformation puisqu’il
Les actifs, passifs et engagements hors-bilan libellés en devises sont prête à moyen et long terme à partir de ressources à vue. Cependant, la
convertis au cours de change constaté à la date d’arrêté. Les gains stabilité des dépôts, historiquement constatée, l’indexation de la majeure
et pertes de change résultant des opérations courantes conclues en partie des prêts sur le taux de la ressource, ainsi que le maintien d’un
devises sont enregistrés dans le compte de résultat. Les opérations de niveau de liquidité adéquat permettent de réaliser cette transformation
change au comptant sont évaluées au cours du comptant. Les opéra- dans de bonnes conditions de sécurité.
tions de change à terme, conclues à titre de couverture, sont évaluées Les risques de taux et de liquidité sont mesurés au moyen d’outils de
symétriquement à l’élément couvert. Par ailleurs, les reports et déports, gestion actif/passif, qui prennent en compte à un niveau très fin les
liés aux opérations de change à terme couvertes, sont rapportés au caractéristiques des actifs et des passifs et permettent notamment de
compte de résultat de manière échelonnée sur la période restant à simuler l’évolution du bilan selon différentes hypothèses de collecte et
courir jusqu’à l’échéance de ces opérations. Les positions de change de versements de prêts. Dans un souci de sécurité maximale du dis-
en devises sont couvertes par des opérations fermes. positif pour les déposants, il est procédé à un dimensionnement et une
structuration des portefeuilles d’actifs financiers, afin de ménager de
IX - Recours à des estimations réelles possibilités d’adaptation aux évolutions potentielles du risque de
La préparation des états financiers (bilan et compte de résultat) du fonds liquidité, tout en protégeant la marge actuelle et la marge future contre
d’épargne s’appuie sur des hypothèses de scénarios économiques et la variation des taux d’intérêt.
financières, ou des estimations de valeur d’actifs. Cet exercice suppose Le fonds d’épargne a mesuré les effets des normes réglementaires,
que la direction et les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur notamment par rapport à la couverture du risque de taux. Cet élément
jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration fait partie du pilier 2 de la réglementation Bâle II sur les fonds propres
des états financiers pour formuler ces hypothèses et pour procéder aux publiée par le Comité de Bâle en juillet 2004 et à partir de laquelle le fonds
estimations nécessaires. d’épargne a adapté le calcul de leur besoin en fonds propres.
Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles la direction Par ailleurs, les différents indicateurs de mesure et de suivi du risque de
et les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence liquidité mettent en évidence une exposition modérée.
s’avérer sensiblement différents de celles-ci notamment en fonction de
conditions de marché différentes et avoir un effet significatif sur les états 10.2 - Le contrôle des risques
financiers. La direction des risques et du contrôle interne du groupe Caisse des
Par ailleurs, le contexte actuel de marché et de crise économique rend Dépôts repose sur trois niveaux : métier, Établissement public, Groupe.
beaucoup plus complexe l’élaboration de perspectives en termes d’acti- Le contrôle général, au niveau du Groupe, fixe les normes et valide
vité et de financements ainsi que la préparation des comptes en matière les instruments et les méthodes ; le contrôle des risques, au niveau de
d’estimation comptable. l’Établissement public, est en charge du suivi des risques financiers des
La réalisation d’estimations peut notamment concerner : portefeuilles.
>> la détermination de valeurs d’utilité pour les titres de l’activité de por- Concernant les risques de crédit, un comité des risques de contrepartie,
tefeuille, celle-ci s’appuyant sur une analyse multicritère tenant compte qui se réunit mensuellement, est en charge de :
des perspectives générales d’évolution de l’émetteur, des perspectives >> définir et suivre la politique de risque de crédit ;
économiques et de l’horizon de détention (les estimations pratiquées >> arrêter la méthodologie de fixation des limites des contreparties, sur
impliquant par exemple des hypothèses relatives à l’évolution du posi- proposition du contrôle des risques ;
tionnement concurrentiel, aux perspectives de cash flows, de flux de divi- >> fixer les limites par contrepartie, sur proposition du contrôle des
dendes, de structure de comptes de résultat. Elles requièrent également risques, sachant que chaque portefeuille bénéficie de limites indépen-
une évaluation du risque associé – taux d’actualisation) ; dantes.
>> la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de Le contrôle des risques est en charge du suivi au quotidien du respect
pertes et charges sur les prêts déficitaires, celles-ci s’appuyant, pour des limites par chaque direction financière. Il appuie ses propositions de
les prêts dont les taux ne sont pas indexés sur les taux des livrets régle- limites sur des analyses synthétiques effectuées essentiellement à partir
mentés, sur un scénario macroéconomique dont les données ne sont de ses propres analyses, des agences de notation et des informations
pas directement observables sur les marchés ; publiques.
>> l’appréciation du risque de contrepartie sur les portefeuilles de taux ;
>> la détermination des dépréciations sur les encours de prêts considérés
comme douteux au regard du risque de crédit ;
Obligations et autres
30 646 1 728 32 374 39 148 2 186 41 334
titres à revenu fixe
Obligations 6 141 1 647 7 788 6 672 1 684 8 356
Autres titres à revenu fixe 24 505 81 24 586 32 476 502 32 978
Titres prêtés
- Obligations
- Autres titres à revenu fixe
Actions et autres titres
561 10 120 10 681 313 9 633 9 946
à revenu variable
Actions 92 9 254 9 346 9 112 9 112
OPCVM 463 847 1 310 313 502 815
Autres titres à revenu variable 6 19 25 19 19
Titres prêtés
Total par type de portefeuille 44 814 43 623 10 120 98 557 69 202 43 342 9 633 122 177
Après une forte croissance au premier semestre, le portefeuille d’actifs financiers connaît une baisse importante au cours du second semestre, liée à la
diminution de 30 Mde des encours centralisés sur le livret A/LDD et le LEP en août/septembre 2013 (décret n°2013-688 du 30 juillet 2013 relatif à la réforme
de l’épargne réglementée) (cf. Évènements marquants).
Effets publics et
valeurs assimilées 13 607 41 895 55 502 29 741 41 156 70 897
Valeur brute 13 068 40 904 53 972 29 032 40 590 69 622
Primes / décotes 401 722 1 123 491 298 789
Créances rattachées 148 357 505 228 380 608
Dépréciations (1) (10) (88) (98) (10) (112) (122)
Valeur de marché 13 636 44 090 57 726 30 104 44 921 75 025
Obligations et autres
titres à revenu fixe 30 646 1 728 32 374 39 148 2 186 41 334
Valeur brute 30 054 1 683 31 737 38 570 2 127 40 697
Primes / décotes 143 15 158 187 14 201
Créances rattachées 503 30 533 547 45 592
Dépréciations (54) (54) (156) (156)
Valeur de marché 31 916 1 894 33 810 40 939 2 423 43 362
Actions et autres
titres à revenu variable 561 10 120 10 681 313 9 633 9 946
Valeur brute 561 12 012 12 573 313 12 448 12 761
Créances rattachées 2 2 1 1
Dépréciations (3) (1 894) (1 894) (2 816) (2 816)
Valeur de marché 754 13 040 13 794 398 10 552 10 950
Total du portefeuille titres 44 814 43 623 10 120 98 557 69 202 43 342 9 633 122 177
(1) La dépréciation des titres d’investissement de 88 Me au 31 décembre 2013 correspond à la provision antérieurement constituée sur les titres transférés du
portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement en novembre 2011 : en application de la réglementation comptable, ces dépréciations sont reprises
sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. La provision calculée sur les titres transférés s’élevait à 130 Me, elle a fait l’objet d’une reprise de 16 Me au
31 décembre 2013 (17 Me au 31 décembre 2012). (cf. note 5.5).
Si les titres n’avaient pas été transférés de la catégorie des titres de placement vers la catégorie des titres d’investissement, le montant de la moins-value latente
sur ces actifs de taux (nette des swaps de micro-couverture) qui aurait été comptabilisé se serait établi à 81 Me au 31 décembre 2013 (228 Me au 31 décembre
2012) ;
(2) En date du 2 décembre 2013, le portefeuille de placement du fonds d’épargne a été abondé par un transfert de titres de taux espagnols en provenance du
portefeuille d’investissement pour un montant de 198 Me (valeur bilan).
Ce transfert s’est effectué à la valeur nette comptable à la date du transfert. Ces titres de taux espagnols, désormais classés dans le portefeuille de placement,
sont évalués en date de clôture selon la méthode retenue pour les titres de placement (voir paragraphe 3.1 sur les titres) ;
(3) Dont au 31 décembre 2013, une reprise de provisions de 1 038 Me (compensée par une moins-value de cession de 1 036 Me) suite à la cession des titres
Dexia. (Cf. note 5.10).
3.10 - Provisions
Le FRBG a vocation à faire face aux risques présentés par le bilan du fonds d’épargne. À ce titre notamment, il est doté pour couvrir progressivement
les besoins de fonds propres au titre du pilier 2 (cf note 5.14).
(en millions d’euros) Réserve Report à Résultat de Capitaux Fonds pour Capitaux
générale nouveau l’exercice propres risques propres
(hors FRBG) bancaires (y compris
généraux FRBG)
Capitaux propres au 31 décembre 2012 5 050 239 350 5 639 1 551 7 190
Affectation du résultat 2012 350 (350)
Autres variations 13 13 459 472
Résultat au 31 décembre 2013 443 443 443
Capitaux propres au 31 décembre 2013 5 413 239 443 6 095 2 010 8 105
Répartition par zone géographique 136 314 541 5 (32) 136 828 126 734
France 135 696 541 5 (32) 136 210 126 234
Europe
Autres (1) 618 618 500
Répartition par durée résiduelle 136 314 541 5 (32) 136 828 126 734
Inférieure à 3 mois 4 159 21 1 4 181 1 413
De 3 mois à 1 an 4 267 17 (1) 4 283 3 823
De 1 an à 5 ans 24 862 98 1 (6) 24 955 21 788
Supérieure à 5 ans 103 026 405 3 (25) 103 409 99 710
Répartition par secteur 136 314 541 5 (32) 136 828 126 734
HLM 89 039 228 (4) 89 263 84 535
EPIC - SEM 17 770 291 3 (22) 18 042 16 907
Collectivités locales 16 758 2 2 (2) 16 760 14 021
Sociétés commerciales 9 113 16 (4) 9 125 8 362
Administrations privées
Administrations publiques 3 442 4 3 446 2 711
Autres 192 192 198
(1) Correspond aux opérations avec la Nouvelle-Calédonie.
Actif
Opérations interbancaires et assimilées 79 201 124 79 325
Caisse et banques centrales
Effets publics et valeurs assimilées 55 378 124 55 502
Créances sur les établissements de crédit 23 823 23 823
Opérations avec la clientèle 136 828 136 828
Créances sur la clientèle 136 828 136 828
Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable 40 838 623 613 981 43 055
Obligations et autres titres à revenu fixe 31 568 623 66 117 32 374
Actions et autres titres à revenu variable 9 270 547 864 10 681
Comptes de régularisation et actifs divers 77 1 78
Total actif 256 944 624 613 1 105 259 286
Passif
Opérations interbancaires et assimilées 247 129 1 247 130
Dettes envers les établissements de crédit 247 129 1 247 130
Opérations avec la clientèle 83 83
Autres dettes envers la clientèle 83 83
Comptes de régularisation et passifs divers 2 573 6 2 579
Provisions 1 382 1 382
Dépôts de garantie 7 7
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 2 010 2 010
Capitaux propres ( Hors FRBG) 6 095 6 095
Réserves et autres 5 652 5 652
Résultat de l'exercice 443 443
Total passif 259 279 6 1 259 286
Taux de rémunération
II - Justification de nos appréciations Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de com- démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont
merce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première
votre connaissance les éléments suivants : partie de ce rapport.
III - Vérification spécifique Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice concordance avec les comptes annuels.
professionnel applicables en France, à la vérification des informations
données dans le rapport de gestion.
Édition
Groupe Caisse des Dépôts
Direction de la communication (contact : Jean-Yves Cornu)
Direction financière (contact : Véronique Collet)
Avertissement au lecteur
Les états financiers de l’exercice 2013 se rapportent aux comptes consolidés certifiés du groupe Caisse des Dépôts, aux comptes
certifiés de la Section générale de la Caisse des Dépôts et aux comptes certifiés du fonds d’épargne centralisé à la Caisse des Dépôts.
Les comptes détaillés propres aux filiales, aux autres organismes et établissements gérés par la Caisse des Dépôts, ne figurent pas
dans ce rapport, mais dans des rapports spécifiques établis par ces différentes entités.
Le papier utilisé dans ce rapport est certifié FSC (Forest Stewardship Council). Cette certification signifie que
le bois, utilisé dans la fabrication du papier de ce rapport, provient d’une forêt correctement gérée satisfaisant
à des normes rigoureuses au niveau environnemental, social et économique.