21.la Gestion de La Production
21.la Gestion de La Production
21.la Gestion de La Production
Expos N 21
RALISE PAR : CHAREF NADA EL BAKKALI SARA EL KALLOUBI FADOUA BENCHAKAR HAIMAD SAHLI SAID ABDERRAHMAN TAOUFIK DRIDAT NAWAR
PLAN
Premire partie :La gestion de la production industrielle
A) DEFINITION DE PRODUCTION : B) DEFINITION DE LA GPI : C) LES SYSTEMES DE PRODUCTION
i. ii.
LA LA
organisation de type srie unitaire ii. organisation en ateliers spcialiss iii. organisation en ligne de production iv. les industries de process
v.
le juste temps
i. les mthodes danalyse ii. les mthodes de rsolution iii. la prvision de la demande iv. les mthodes de gestion de projet
F) GPI :
i. ii. iii.
LINFORMATISATION DE LA
GPAO CAO CFAO
DE
LA
B) LES LOGISTIQUES
iv. v. vi. vii. Logistique Logistique Logistique Logistique
SYSTEMES
C) LES LOGISTIQUE
i. ii. iii. iv. v. vi. vii.
SERVICES
bureau dtude bureau des mthodes service planification service ordonnancement lancement service fabrication service maintenance service transport expedition-magasinage
D) LOGISTIQUE :
i. ii. iii.
LES NIVEAUX DE LA
E) ELEMENTS DE GESTION :
iv. v. vi. Les cots logistique Les politiques logistique Organisation : Logistique fragmente Logistique centralise
INTRODUCTION
historiques. ds lAntiquit les problmes de gestion de projet devaient dj se poser lorsquil sagissait de construire des difices de grande taille, mais cest au XIVsicle que les premires ides de rationalisation de lactivit de production se concrtisrent par la naissance dune science appele le management industriel concernant un trs vaste ensemble de domaines. Il recouvre en effet, la conception des produits vendus par lentreprise, la conception des processus de production qui permettent de fabriquer ces produits, la gestion des technologies mises en uvre dans des produits et dans les processus, la politique dachat des matires premires et des composants, la politique de qualit tous les niveaux, la conception du systme de distribution ainsi que le management des ressources humaines utilises dans le domaine industriel. les dcisions qui sont prises par les responsables de la fonction industrielle sont beaucoup plus des dcisions politiques que des dcisions techniques malgr leur dimension technologique . Paralllement la gestion de la production dans les ateliers la fonction logistique dans lentreprise se proccupe de la gestion des flux physiques des approvisionnements jusqu la mise disposition des produits finis aux clients sur le lieu dachat ou de consommation. La comptitivit de lentreprise trouve s a source pour une grande partie lintrieur de processus logistique puisque cest dans cette fonction que se dtermine le cot de revient, la qualit des produits livrs, la qualit de service et le besoin en fond de roulement.
vant daborder les composants de la GPI et la logistique il se trouve ncessaire de situer leurs concepts actuels dans leurs perspectives
Les interactions avec les autres fonctions de lentreprise sont donc troites : *Avec le marketing : dfinition des produits offerts, niveau de prix, dlais de livraison, et modes de distribution. * avec la finance tous les niveaux *avec la GRH : politique de recrutement et de formation de personnel. les dcisions relevant de la GPI et la logistique se situent dans lentreprise deux niveaux : au niveau stratgique : la dfinition est la mise en place des moyens ncessaires laccomplissement de la fonction au niveau oprationnel : la gestion des flux des matires premires des produits semi-finis et des produits finis pour atteindre les objectifs de productivit qui sont assigns la fonction logistique. : besoins en fond de roulement et la politique des investissements * avec le contrle de gestion : budget, suivi des cots de revient, tableaux de bord
le second est li aux modes doganisation de la production qui diffrent selon limportance et la varit des flux . Ainsi la gestion des contraintes dans les relations avec les clients oblige en quelque
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la production est dclenche par anticipation dune demande solvable. Cette production est adapte aux biens de grandes consommation (tel le textile ) ,ou demande saisonnire ( tel les jouets ) .Ce type de production est donc planifi partir des prvisions de demande pour une dure plus au moins longue . Cependant, pour ncessaires : Lventuelle collection des produits finis doit tre restreinte. La demande de chaque produit doit tre suffisamment importante. Economiquement, pour opter pour la production par stock, lune des conditions suivantes doit tre remplie : Le cycle de production doit tre long par rapport au dlai commercial admissible (dlai sparant la commande de la livraison) La saisonnalit de la demande est trs forte. les avantages: La production par lot runit plusieurs avantages : o Rentabilisation plus facile dquipements coteux. o La production en grandes sries permet de diminuer le cot unitaire et contribue amliorer la rentabilit de lentreprise. o Disponibilit immdiate des produits suite la demande. les inconvnients: La production par stock a certains risques : Le risque dun stock pr-constitu. Lincertitude de vente des produits fabriqus. Le cot de stockage et de maintien peut tre trs lev. envisager la production r stock, il faut runir deux conditions
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ressources en hommes et matriel. Mais le cot factur de ces ressources dpend troitement de leur taux d'utilisation. Dans les deux cas, l'ordonnancement joue un rle essentiel. En effet, la dfinition correcte d'une date de livraison suppose une bonne capacit programmer les ressources mobiliser et donc se projeter dans l'avenir. La matrise des cots passe non seulement par le respect de cette programmation, dans la mesure o un retard dans l'excution d'une tche s'accompagne souvent d'un chmage technique des ressources retenues pour excuter la tache suivante, mais encore par une bonne capacit modifier rapidement cette programmation en cas de perturbation importante.
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La multiplicit des routes possibles entre postes de travail, que peuvent emprunter les "la gestion de la production"Vincent GIARD ECONOMICA deuxime dition diffrentes Chapitre 1 :lentreprise productions pose et la gestion de redoutables de la production. problmes d'ordonnancement. Ils conduisent des files d'attentes plus au moins grandes et une mauvaise utilisation des ressources disponibles en hommes et en machines. Cette "dperdition" est fonction de la qualit des informations disponibles (exactitudes et exhaustivit des gammes, qualit de l'inventaire permanent, connaissance de l'avancement rel du travail et de l'occupation relle des postes de travail,), des techniques d'ordonnancement utilise ainsi que des moyens mis en oeuvres pour traiter les informations (systme manuel, systme informatis"ferm", systme interactif d'aide la dcision,).
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ne plus tre utilisables lorsque la ligne de production doit tre transforme pour se spcialiser sur un autre produit. Cet inconvnient peut tre vit par l'appel aux machines commandes numriques qui sont dotes d'une nouvelle programmation. Ce mode d'organisation repose sur une parfaite matrise de gammes opratoires et une trs grande rgularit de circulation du flux (s'appuyant souvent sur un convoyage automatique). Le problme des stocks tampons entre postes de travail, est, de ce fait, assez mineur. Par contre, les problmes de fiabilit du matriel sont fondamentaux puisque l'arrt d'une machine provoque l'arrt de la chane. L'un des problmes importants rencontrs avec ce type de systme productif est celui de l'quilibrage de la chane, c'est--dire d'une dfinition du travail raliser sur chaque poste de travail en s'arrangeant pour que le temps pass par le produit sur chaque poste soit aussi proche que possible d'un temps constant dfini comme objectif, tout en respectant les contraintes techniques de fabrication du produit. Un mauvais quilibrage de chane conduit une mauvaise utilisation des ressources mobilises et compromet la rentabilit de la chane. La formulation de tels problmes passe par la programmation mathmatique, mais, en pratique, l'importance combinatoire des problmes fait que la recherche d'une solution passe par l'utilisation d'heuristiques Ordonnancement A priori, le problme de l'ordonnancement ne se pose pas lorsque l'on travaille en ligne de production. Le problme de la "personnalisation" de la production voqu prcdemment, complique la gestion du "flux". Dans ces conditions, le problme majeur est celui pos par la cohrence et la fiabilit du systme d'information qui doit faire converger au bon moment les approvisionnements de pices ncessaires et les ordres de dfaillances du systme d'information ou de celui des approvisionnements. Un accroissement des encours peut tre envisag.
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"la de la production"Vincent GIARDde ECONOMICA deuxime Lobjectif du gestion "Juste--Temps" nest pas simplement rduire les stocks ; le "Juste-dition Chapitre 1 :lentreprise et la gestion de la production. Temps" est une philosophie industrielle globale dont la rduction des stocks nest que lun des effets. Mais " Acheter ou produire seulement ce dont on a besoin, quand on en a besoin ", impose dix conditions essentielles. LES DIX CONDITIONS :
Produire ce que la clientle souhaite, lorsquelle le souhaite et donc ne pas produire ou constituer des stocks de produits finis ou de produits intermdiaires. Avoir des dlais de fabrication trs courts et une grande souplesse pour pouvoir rpondre aux souhaits de la clientle. Savoir ne fabriquer, lorsque cest ncessaire, que de trs petites quantits dun type de pice donn. Il faut pour cela saffranchir de la fabrication par lots importants et de la notion de " quantit conomique ". Ceci impose des changements rapides doutils et une disposition des usines qui permettent lenchanement des oprations concernant une mme pice ou un mme produit.
Ne produire ou acheter strictement que les quantits immdiatement ncessaires. Eviter les attentes ou les pertes de temps. Il faut alors renoncer un stockage centralis ainsi qu lutilisation de moyens de manutention qui seraient communs plusieurs postes de travail (et donc pourraient tre indisponibles lorsquun ouvrier en a besoin).
Apporter les matires, les pices, les produits lendroit o ils sont ncessaires (au lieu de les stocker dans les entrepts o ils ne servent personne et o on ne peut les utiliser.
Avoir une bonne fiabilit des quipements. Pour quune machine puisse ne produire une pice que lorsque celle-ci devient ncessaire ltape ultrieure du processus de fabrication .Il faut que la machine ne tombe pas en panne cet instant prcis.
Matriser la qualit de la production si les pices arrivent juste temps et dans le nombre voulu, mais si elles ne sont pas bonnes, on ne peut que les rejeter et arrter la production des tapes suivantes du processus.
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Acheter seulement des produits ou des matires de qualit garantie pour quils narrtent pas la production. Avoir un personnel polyvalent, capable de sadapter rapidement et comprenant les nouveaux objectifs de lentreprise.
On peut ainsi dfinir une marche suivre pour sa mise en place : mesures de simplification et de matrise du fonctionnement des usines, formation du personnel, collaboration avec les clients et les fournisseurs, gestion diffrente de la production. Les principes de gestion doivent donc tre sensiblement modifis. Les entreprises ont intrt rechercher des solutions souples et peu coteuses pour assurer le pilotage de la production dune usine. Elles peuvent sinspirer du principe du Kan ban. Le systme Kan ban sert grer la production simultane des diffrents ateliers dune usine et les approvisionnements en matires premires et produits achets des fournisseurs. Ses principaux objectifs sont : viter toute interruption de la production dun atelier ou dune personne en raison dun manque de pices, ne produire les pices, sous-ensembles et produits finis que lorsque lon en a besoin (" Juste--Temps "), contrler les niveaux dencours et les maintenir au niveau le plus bas possible LES GAINS APPORTES PAR LE " JUSTE A TEMPS "
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La conversion au " juste--temps " transforme lentreprise ; cette dernire modifie son organisation, son fonctionnement, sa gestion, les tches effectues par le personnel et les relations avec ses clients et fournisseurs en amliorant les implantations, diminuant les temps de changement doutils, rduisant les alas et en tablissant des relations plus troites avec les principaux fournisseurs :
75 95% de rduction des dlais et des stocks, 15 25% daccroissement de la productivit globale, 25 50% de rduction de la surface utilise, 75 95% de rduction des temps darrt de machines dus aux pannes ou incidents, 75 90 % de diminution du nombre de dfauts.
Ces rsultats peuvent tre atteints aprs deux ou trois annes de mise en place si la mthode du Kan Ban est effectue avec rigueur et dtermination. Le " Juste--Temps " permet dviter lentreprise de nombreux investissements qui seraient trop complexes. Lenjeu de lensemble de ces amliorations sur le prix de revient des produits peut reprsenter de 10 25% de rduction de ce prix, lorsque lentreprise est rellement convertie au " Juste--temps ". La comptitivit de lentreprise est considrablement renforce, pas seulement par la baisse des cots, mais aussi par la trs forte rduction des dlais et par lamlioration de la qualit de la production. Convertir une entreprise au " Juste--Temps ", cest donc mettre son organisation industrielle totalement au service de sa comptitivit et rduire considrablement ses besoins financiers.
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Les documents runir Un problme dimplantation est un problme complexe qui ncessite un grand nombre de donnes. Les informations ncessaires sont souvent disperses, et la premire synthse consiste runir lensemble des ces informations. Les lments ncessaires sont les suivants : * les plans lchelle des locaux et des installations. * le catalogue des objets fabriqus dans lentreprise. * les nomenclatures des produits. * les gammes de fabrication des produits. * le programme de fabrication de lentreprise (quantits, cadences) * les caractristiques des moyens de manutention. La partie analyse dun projet dimplantation consiste mettre en forme ces informations pour bien comprendre les diffrentes contraintes lies au projet. Les mthodes qui suivent ont toutes pour objectif de synthtiser les informations . Le graphique de circulation Ce graphique consiste reprsenter sur un plan, les diffrents flux par diffrentes couleurs . Plusieurs versions de ce graphique peuvent tre ralises : * plan papier avec flux au crayon. * plan mural avec flux reprsents par des ficelles de diffrentes couleurs fixes par des pingles. La seconde reprsentation est prfrable la premire du fait quelle facilite les modifications des flux. Le diagramme visuel se caractrise par : * La longueur des circuits. * La complexit des flux. * La logique de limplantation. * les lois de stockage. * les points de remboursement.
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* les dplacements inutiles ou trop longs. * limportance des manutentions. Le schma opratoire Il permet de schmatiser la suite des oprations ncessaires pour fabriquer un produit, Le principe de ce schma consiste dcomposer les processus opratoires en cinq lments : * opration ou transformation qui apporte de la valeur ajoute. * transport ou manutention. * stockage avec opration dentre ou de sortie. * stocks tampons. * contrles. Analyse de droulement: Lanalyse de droulement est plus prcise que le schma opratoire. Elle se focalise sur la fabrication dun produit. En plus de la description des oprations, on trouve les informations de distance, temps, quantit ,et de poids. Le plan color Le plan color consiste reprsenter sur un plan les diffrentes zones de lentreprise afin de montrer leurs importances respectives. En gnral, on diffrentie trois types de zones : * en vert, les zones o il y a apport de valeur ajoute, cest dire principalement les zones de production. * en orange les zones de stockage, magasin * en bleu les zones de transport. * en rouge les zones de non qualit, zone de rebut,attentes pour retouches. Ce schma, trs didactique, montre clairement le relation entre les zones apportant de le valeur ajoute et les autres . Les amliorations apporter apparaissent clairement.
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* une tendance T donnant lvolution moyen terme de la demande * des variations saisonnires S dues des modifications priodiques de la demande lies la nature du produit et non son utilisation * Des lments rsiduels R dus de nombreuses modifications autres que les prcdentes.
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La production utilise intensment linformatique ; cela est du la performance croissante des ordinateurs et logiciels en puissance de calcul et de mmorisation, la baisse du cot des matriels ainsi qu la miniaturisation des units centrales qui peuvent alors tre intgres dans des machines. Linformatique apparat deux niveaux : -au niveau de la gestion de production (informatique de gestion) - au niveau du pilotage des systmes automatiss(informatique de production)
21.1.6.1 la GPAO
Loutil par excellence en informatique de gestion est le logiciel de GPAO (gestion de production assist par ordinateur).il assure diffrentes fonctions : -la dfinition du PDP (programme directeur de production) partir du PIC industriel et commercial) dfini par la direction. le calcul des besoins en composants et les ordres de fabrication et dachats correspondants (PBC). Lordonnancement de la fabrication, affich sous forme de diagrammes de GANTT ou de diagramme de PERT. Le lancement st le suivi de la production, avec ldition des bons de travail, bons de sortie, fiches suiveuses, etc. La tenue comptable des stocks. Lmission des commandes aux fournisseurs et leur suivi (accuss de rception, relances, etc.) Eventuellement, les enregistrements comptables. (plan
DFINITION
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La gestion de production assiste par ordinateur ( GPAO) est possible grce lassistance de logiciels de gestion de production qui permettent de grer les nomenclatures et les gammes doprations et dlaborer des plans de charges. Les logiciels de GPAO sont traditionnellement articuls en modules (gestion des stocks, ordonnancement, pilotage de la production, calcul des cots de revient), chacun deux assurant une fonction spcifique relative la gestion des flux de production. Le dveloppement actuel des bases de donnes facilite lintgration des systmes dinformation (comptable et de production), ce qui permet dinclure la GPAO au cur dun environnement informationnel unique qui couvre tous les besoins de lentreprise et ainsi de mesurer les enjeux financiers des dcisions de production. Support des logiciels de GPAO Les logiciels de GPAO sappuient essentiellement sur la mthode MRP (Management des Ressources Productives). Cette mthode permet dassurer les fonctions suivantes :
Le plan directeur de production : Il traduit les commandes (fermes et prvisibles) en une production effectuer. Le programme de production : Il dtermine partir du plan directeur les besoins ncessaires la ralisation de la production.
La planification : Elle ralise lordonnancement des ordres de fabrication et le lancement des ordres dachat.
Le dveloppement des logiciels de GPAO sexplique par labondance des donnes traiter dans le domaine de la production mais aussi par lintensit de la comptition internationale. Pour conqurir des parts de march, les entreprises doivent offrir au client le meilleur rapport qualit-prix. Les moyens de diffusion de linformation sont si performants quune entreprise qui vendrait au-dessus du prix du march ne pourrait prtendre jouir de cet
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avantage trs longtemps. Compte tenu des contraintes concurrentielles qui psent sur les prix de vente, les entreprises tentent de maximiser leurs marges en exploitant systmatiquement les gisements de productivit reprs sur le terrain. Consquence organisationnelle Cette recherche permanente de la productivit et de la rentabilit implique une mobilisation de tous les salaris (de la direction gnrale aux oprationnels) mais aussi la matrise du systme dinformation. Les objectifs prioritaires qui lui sont assigns (traquer les gaspillages financiers et raccourcir le dlai de raction de lentreprise aux turbulences de lenvironnement) savrent assez ambitieux pour justifier des investissements importants et de longs dlais de mise en uvre.
21.1.6.2 CAO
Chacun deux assurant une fonction spcifique relative la gestion des flux de a conception assiste par ordinateur (CAO) est l'ensemble des outils logiciels et des techniques informatiques qui permettent la conception et la mise au point d'un produit Un systme de CAO permet de reprsenter et d'tudier le fonctionnement d'un objet sans l'avoir fabriqu rellement. On peut par exemple tester ou simuler le comportement d'un moteur ou d'une aile d'avion. L'aronautique, l'automobile, la construction lectronique et lectrique, le btiment (en particulier l'architecture) sont les principaux secteurs industriels utilisant la CAO. Jusqu' un pass rcent, l'usage de la CAO s'est le plus souvent limit sa forme la plus lmentaire, le dessin assist par ordinateur (DAO). En ce qui concerne la CAO, les progrs ont t plus lents, les problmes de logiciel mais aussi de cot ayant t largement sous estims on fait usuellement remonter l'apparition de la CAO aux trois communications prsentes par S.A. Loons, D.T. Ross et T.E. Johnson la Spring Joint Confrence, organise par l'AFIPS American Federation of Information Processing Society en 1963 . 1- Les logiciels de CAO
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Tous les logiciels de CAO utilisent des systmes de gestion de bases de donnes et des outils graphiques. S'y ajoutent de nombreux outils qui leur permettent de s'adapter aux spcificits du domaine dans lequel ils sont utiliss. Selon l'usage, on utilise des logiciels en 2 D ou en 3 D qui permettent de reprsenter les donnes dans le plan ou dans l'espace. Une difficult qui a frein le dveloppement des projets les plus ambitieux en CAO est celle rencontre dans la matrise des normes bases de donnes, la fois factuelles et graphiques, ncessaires pour ces produits. Ces bases de donnes se sont rapidement rvles extrmement complexes: en CAO, pour des raisons de rapidit de traitement, on a besoin d'utiliser de multiples reprsentations d'un mme objet, et les relations de dpendance complexes entre objets sont la rgle plutt que l'exception. La diffusion de la CAO est extrmement variable selon les industries et la taille des entreprises. Dans l'ensemble, la pntration de la CAO a en effet t plus lente que prvu: aux difficults conomiques (investissement initial lev en matriels, logiciels, formation du personnel, embauche de spcialistes, l'valuation prcise a priori des gains de productivit restant souvent difficile) se sont ajoutes des difficults techniques (volution rapide des matriels et logiciels en cot et performances, absence de normes internationales reconnues par le graphique, les bases de donnes et le systme d'exploitation, ce qui ne permet pas de rendre ces progiciels portables) et des difficults pratiques (manque de souplesse des logiciels, absence d'intgration des divers logiciels utiliss pour les phases successives du travail de conception, manque de liaison avec le processus de fabrication en aval, complexit du monde opratoire, manque de convivialit de l'interaction hommemachine). Ainsi, de trs grandes entreprises utilisent des logiciels de CAO de haut de gamme dont les prix dpassent plusieurs millions de francs et exploitables seulement sur des superordinateurs. l'autre extrmit de l'chelle, des PME ou des PMI exploitent des logiciels beaucoup plus simples sur des micro-ordinateurs. Cependant, de la machine commande numrique aux ateliers flexibles, en passant par les robots de peinture, de soudage, de dcoupe ou d'assemblage et le contrle de processus, on assiste l'informatisation croissante des activits de production et leur intgration de plus en plus pousse: le projet MAP Manufacturing Automation Protocol de General Motors en est
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l'illustration. Symtriquement, dans le domaine de la gestion, la gnralisation de la bureautique, l'usage de bases de donnes sophistiques et la croissance des rseaux d'ordinateurs poussent, eux aussi, une intgration croissante, reprsente par le projet TOP Technical Office Protocol propos par Boeing. Il ne restera plus qu' faire communiquer entre eux les rseaux MAP et TOP pour aboutir cette usine intgre par ordinateur que certains considrent comme le terme ultime de l'informatisation des entreprises. Dans une telle perspective, les logiciels de fabrication assiste par ordinateur (CAO), longtemps limits aux aspects purement techniques de la conception, devront voluer pour assurer une liaison en amont avec la phase de dfinition de produits et pour dlivrer en aval des donnes utilisables pour la fabrication. Mieux encore, ils devront communiquer sous une forme adquate leurs rsultats l'ordinateur munis du logiciel de FAO qui a pour charge de piloter le processus de fabrication.
21.1.6.3
LA
CFAO
(CONCEPTION
ET
FABRICATION
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La logistique est la gestion de toutes les activits savoir la prvision de la demande, les communications lies la distribution, le contrle des stocks, la manutention des matriaux qui contribuent la circulation des produits et la coordination de loffre et de la demande dans la cration dutilit par la mise en place au moindre cot, dune quantit de produit lendroit et au moment o une commande existe. La logistique prsente trois aspects : Elle soccupe de mettre la disposition de lutilisateur le produit dont il a besoin au moment et lendroit voulus : elle concerne donc La circulation ou les flux des produits. La mise disposition doit se raliser dans certaines conditions dfinies lavance quon appelle le niveau de service : rapidit, fracheur, scurit, exactitude, fiabilit La mise disposition dans des conditions dtermines est obtenue grce certaines activits : transport, emballage ; stockage
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tantt comme un sous systme de management , tantt comme un concept de direction gnrale . Gnralement lapproche ETYMOLOGIQUE de la logistique met en lumire les premiers balbutiements dans ce domaine. Lapproche HISTORIQUE : La notion et la pratique de la logistique se sont volues au cours du Xime sicle. Cette volution a t vcue avec un dcalage important de la France par rapport aux Etats-Unis. Lvolution de la logistique aux Etats-Unis : Aux Etats-Unis, la premire priode que lon peut isoler se situe autours des annes 1990 : les distributions de produits, les mouvements de personnel, le mouvement de matriel concernant de petits espace .On ne parle pas encore de la logistique mme si on en ralise quelques actions. Entre 1900 et 1940, le bouleversement de la premire guerre mondiale fait prendre conscience dune notion de support doprations lchelle de toutes les nations .Mais cest la seconde guerre mondiale que date vraiment la naissance de la logistique moderne, dabord dans le domaine militaire puis progressivement dans toute lindustrie civile. Lvolution de la logistique en France: En France des activits de type logistique ont exist entre 1900 et 1950. La cration de lAFIM(association franaise des ingnieurs de maintenance) date de 1933. Mais ces activits restaient assez peu rpondues et peu connues en dehors des personnes qui les pratiquaient. A partir de 1960 ont t mis en uvre certains aspects de la logistique, en particulier celle de la distribution.
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Lapproche FUTURISTE : Les activit spciales notamment se trouvent de plus en plus confronts au problme suivant : jusquici, dans dautres types dactivits, un matriel t conu pour un service donn, dans des conditions dutilisation ne peut-tre pas dfinies de manire exhaustive, mais qui en grande partie relevaient dun domaine partiellement connu et mme souvent expriment. Dans le cas des activits spatiales on volue vers la cration de matriels qui devront assurer un service dans des conditions dutilisation difficilement prvisibles voire totalement imprvisible en raison de labsence de toute exprience antrieure. Pourtant pour ces matriels, se pose le problme du maintien de fonctionnement dans des conditions dutilisation assez peu dfinies, ce qui est donc loin dtre simple : cest en quelques sortes vouloir rsoudre linconnue de la maintenance du matriel assurant un service dans des conditions dutilisation en grande partie inconnue elles aussi. On peut dire gnralement quon volue vers une logistique hypothtique ou dimagination . Lapproche ANALYTIQUE : Elle consiste analyser les diffrents aspects de la logistique tels que les rencontre actuellement et cerner de mme temps lensemble des activits auxquels rpondent ces diffrents types de logistique.1
2 GUILLOSON PIERRE la logistique de soutien et son environnement, section I les pages 10, 11,12, 13 et 14.
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flux de marchandises et des flux dinformations les accompagnant tout au long de la chane dun produit. La segmentation des produits et des marchs rend de plus en plus complexe la gestion concrte des flux et impose le fractionnement des commandes et leur d massification. La mise en place dune cellule logistique exige lengagement de certaines dpenses : dpenses lies au ressources : machines, main-duvre, financement des stocks dpenses lies au flux entrant : achat de matires et de composants.
La difficult de la logistique provient de ce que la recherche de la satisfaction du client doit se faire au moindre cot, cest dire un cot meilleur celui des concurrents. Comme les cots engags varient de faon antagoniste, cette recherche est particulirement dlicate : par exemple il est possible de mieux servir le client en ayant davantage de machines ou en constituant un stock de produits finis dans la priode creuse. Il est possible de rduire les cots en faisant des sries plus longues, mais il faut alors financer des stocks supplmentaires. Do limportance davoir dfini pour lentreprise une stratgie logistique cohrente.
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des conditions du produit qui permettent de satisfaire le client, et qui ne relvent pas de la logistique. Dans un objectif doptimisation de la distribution physique des marchandises, trois tapes doivent tre prises en compte : lentreposage le transport la livraison la tendance actuelle est la limitation des dpts et la mises en place de dpts multiproduits, voire multi-fournisseurs ou multi-clients. Gnralement, lentreprise entrepose dans un dpt central qui peut recevoir soit des lots unitaires de taille rduite mais totalement personnaliss, soit des lots de plus grandes taille qui seront en suite ventuellement fractionns dans des dpts rgionaux. La logistique transport entre usine, entrepts, plates-formes locales doit permettre de dterminer pour chaque type de relation le mode le mieux adapt et le plus conomique. Limportance de la logistique transport crot avec lorganisation des entreprises clientes en flux tendus. Lobjectif reste toujours de livrer la marchandise en bon tat, au bon endroit et au bon moment. La complexit de la logistique et laccroissement de la concurrence amnent souvent les entreprises choisir de se recenser sur leur mtier et se poser la question de lintgration ou de lexternalisation de tout ou partie de la logistique.
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cette mme interface est davantage tourne vers lentreprise avec une optique plus oprationnelle. La fonction achat peut tre dfinie ainsi comme tant la fonction assurant la mise la disposition de lentreprise des produits et des services ncessaires son activit, en conformit avec ses besoins de scurit, de performance et de cot global. Ainsi, pour optimiser la logistique amont, il convient de dfinir avec chaque fournisseur les quantits livrer, les frquences de livraison en optimisant les conditions de transport sans risque de rupture dapprovisionnement des lignes de production, en plus lentreprise pourra mettre en place progressivement la logistique des flux tendus en sintressant dabord aux quelques rfrences des produits qui constituent la part essentielle des achats en valeurs. Lobjectif atteindre est la conciliation de Zro stock , Zro dlais , Zro dfaut et Zro panne Loptimisation de la logistique amont comporte des limites. En effets il convient de sarrter quand les cots induits par la nouvelle organisation sont suprieurs aux conomies potentielles, sauf si lamlioration du service peut tre vendue.
dtrior ;ou encore, un produit mal conserv par le client pourra prsenter des risques
J-M.Auriac Economie dEntreprise chapitre 18 page 211. J-M AURIAC Economie dEntreprise chapitre 6 page 181.
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Fournisseur
client
Entreprise
J-M AIRIAC Economie dEntreprise tome I chapitre 6 page 183. J-M AURIAC Economie dEntreprise tome I chapitre 18 page 212. BAGLIN GERARD management industriel et logistique.
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Logistique amont
Logistique aval
Logistique de soutien
Logistique intgre
Schma : les systmes logistiques
dveloppements et marketing pour dfinir les caractristiques et leurs nomenclatures et les matriaux utiliser.
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Lordonnancement planifie lactivit des ateliers court terme, dfinit les moyens ncessaires la ralisation du plan de production Le lancement prpare les documents ncessaires la fabrication (bons de travaux, fiches suiveuses, bons de sortie de matires.)
21.2.3.7
-SERVICE
TRANSPORT
EXPEDITION-
MAGASINAGE :
Ce service se nomme parfois logistique car il ralise les prparations des commandes et leur livraison aux clients.
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La mise disposition dun produit fini au client requiert une certaine capacit de distribution selon la nature du produit , cet effet, les niveaux de capacit peuvent tre la frquence, la rapidit , la rgularit ou la fiabilit des livraisons. Les besoins en ces services obligent de dterminer la capacit dun systme de distribution physique en particulier le nombre et le type des moyens de transport et la localisation des units et lordonnancement de livraison.
supposent une assistance au cour de la dure de vie dun produit, et de la durabilit des biens qui ncessitent leur tour une assistance pour prolonger la vie jusquau terme normal. pour raliser ces services lentreprise doit choisir entre les moyens suivants : Rapports fournisseurs / clients : il sagit du rle du service marketing pour dvelopper les relations avec les clients et pouvoir les fidliser en connaissant
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ses besoins et mieux expliquant la situation du produit sur le march au niveau de son cycle de vie et par rapport aux produits concurrents. Le service aprs vente classique : ce service regroupe notamment le dpannage les rparations et lassistance pour pouvoir maintenir le sourire du client.
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Niveau de capacit
21.2.5.3 LORGANISATION :
logistique fragmente : La logistique est prise par en charge par certains dpartements et chacun soccupe dune partie des oprations logistiques. Dans ce cas la logistique parpille dans lentreprise ce qui entrane des conflits et surtout un faible productivit. logistique centralise : Un certain nombre doprations logistiques sont regroup lintrieur dune fonction appele logistique sous lautorit dun responsable spcialiste. Cette organisation permet une vision globale du problme, mais la structure hirarchique salourdit du fait dune unit suplmentaire grer.
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CONCLUSION
organisation traditionnelle de travail dans les usines a t conu dans un contexte de pnurie de comptence les oprateurs de TAYLOR ne savaient ni lire ni crire mais les conducteurs des
machines automatiques de nos jours ont un brevet professionnel ou le Baccalaurat technique. Rien dtonnant que, dans de telles conditions, lorganisation se dcentralise et devienne plus souple, plus dynamique et plus performante. Paralllement au dveloppement des nouvelles formes de la Gestion de la production industrielle on a assist lclosion de nouvelle technologie qui
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modifient les modes de production et les rgles de fonctionnement des systmes logistique, cet effet, lapparition des nouveaux logiciels informatiques et des nouvelles technologie de production que lon regroupe sous le terme de la productique qui ont dbut par la CAO pour arriver lateliers flexible et lautomatisation complte de processus de production. Si les logiciels informatiques permettent de planifier la production, de grer des matires et la fabrication, il matrise mal alatoire. Le JAT et le kan ban permettent daccder linformation en temps rel. Les flux physiques circulent en fonction des flux dinformation.
BAGLIN Grard, management industriel et logistique. GEARD Vincent, la gestion de la production ECONOMICA, deuxime dition. GUILLOSSON Pierre, la logistique de soutien et son environnement J-M AURIAC, A. CAVAGNOL, H.HOFFBRCK J. WALTER, Economie dEntreprise tome I.
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