Les états de Synthã Se Consolidã©s

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Université Abdelmalek Essadi

École Nationale de Commerce et


De gestion Tanger

Les états de synthèses consolidés

Consolidation des comptes et normes


comptables internationales
Master : Finance et Gouvernance des Organisations

Elaboré par : ABAZ Mohamed Badr, AHCHAD Samia et


TAHRI Fatima Ezzahrae
Encadré par : M. NASSIMI Abdelhakim

Année universitaire : 2020/2021


SOMMAIRE
INTRODUCTION .......................................................................................................................... 3
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LA CONSOLIDATION DES ÉTATS DE SYNTHÈSE . 4
Section 1 : Définition de la consolidation .................................................................................... 4
Section 2 : Objectif de la consolidation ....................................................................................... 4
Section 3 : La réglementation de la notion de consolidation au Maroc ..................................... 5
Section 4 : L’information financière et la consolidation des comptes ....................................... 5
CHAPITRE II : LES ÉTATS DE SYNTHÈSE CONSOLIDÉS ................................................... 6
Section 1 : l’élimination des opérations intra-groupes .................................................................. 6
Section 2 : Le Bilan consolidé ......................................................................................................... 6
1. La structure du bilan consolidé : ................................................................................................. 7
2. Rubriques spécifiques du Bilan consolidé : ................................................................................. 7
Section 3 : Le compte de résultat consolidé ................................................................................... 8
1. La structure du compte de résultat consolidé :............................................................................ 9
2. Rubriques spécifiques du compte de résultat consolidé : .......................................................... 10
Section 4 : L’Etat des informations complémentaires consolidés ............................................... 11
1. Le tableau de flux d trésorerie : ................................................................................................. 11
2. Le tableau de variation des capitaux ......................................................................................... 13
CHAPITRE 3 : EXERCICES ET APPLICATIONS ........................................................................ 15
1) Application – Tableau de variation des capitaux propres : .......................................................... 15
2) Application – Bilan et CPC consolidés : ........................................................................................ 16
3) Application - Tableau des flux de trésorerie consolidé : ............................................................... 20
CONCLUSION ............................................................................................................................. 22
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................ 23
INTRODUCTION
Du moment que les activités industrielles, commerciales ou financières d’un groupe sont exercées
par différentes filiales, les comptes individuels ne peuvent pas donner une information financière
satisfaisante sur l’ensemble du groupe. La consolidation est rendue donc nécessaire par l’organisation
actuelle des entreprises qui réalisent une part importante de leur activité à travers des entités
juridiquement distinctes appelées filiales.

L’apparition des groupes est liée à la stratégie de développement des entreprises. Lorsque
l’implantation sur des marchés étrangers s’intensifie ou lorsque la production devient très diversifiée,
les entités sont conduites à opérer un choix entre deux possibilités : conserver à la société son unité
juridique et créer des départements ou des succursales, ou bien créer des sociétés filiales spécialisées
ayant leur propre personnalité juridique avec un contrôle étroit de la société mère.

En effet, les comptes individuels d’une société ne s’intéressent qu’aux opérations réalisées par une
seule entité juridique. Ainsi, dès lors que des activités significatives sont exercées par les filiales d’une
société, l’information donnée par les comptes individuels de celle-ci s’avère insuffisante. Les comptes
consolidés répondent à ce besoin en présentant le patrimoine, la situation financière et les résultats de
l’entreprise de l’ensemble du groupe comme s’il ne formait qu’une seule entité. Les données
nécessaires pour atteindre cet objectif sont les comptes individuels de chaque entreprise consolidée.

De façon générale, les comptes consolidés visent à donner une représentation homogène des
entreprises comprises dans la consolidation, en tenant compte des caractéristiques propres à celles-ci
et des objectifs d’information financière propres aux comptes consolidés.
CHAPITRE I : GÉNÉRALITÉS SUR LA
CONSOLIDATION DES ÉTATS DE SYNTHÈSE
Section 1 : Définition de la consolidation
La consolidation consiste en l’ensemble des opérations conduisant à l’établissement des "états de
synthèse consolidés", lesquels doivent présenter comme ceux d'une seule entreprise, le patrimoine, la
situation financière et les résultats de la société-mère et de toutes les filiales.

Les états de synthèse consolidés doivent être établis, à partir des comptes des sociétés du groupe,
sur la base des méthodes d'évaluation et de présentation de la société-mère. Lorsque toutes les sociétés
du groupe ont leur siège social au Maroc, l’homogénéité des méthodes est, en principe, assurée par le
respect du CGNC, si tel n'était pas le cas, cette homogénéité doit être obtenue avec mention expresse
dans l’ETIC consolidé.

De tels retraitements s'imposent tout particulièrement dans le cas de filiales étrangères, dont les
états de synthèse sont souvent établis selon des méthodes d'évaluation et de présentation notablement
différentes de celles de la Norme Générale Comptable.

Section 2 : Objectif de la consolidation


La consolidation des comptes est un outil de gestion indispensable en matière d’information
externe, car les comptes individuels de la société mère et des entités contrôlées sont insuffisants pour
informer les tiers (personnel, actionnaires, banquiers, etc.). Elle assure également la synthèse des
différentes activités, permet de mesurer les résultats du groupe et d’apprécier ses performances
économiques. Elle facilite ainsi la prise de décision des dirigeants du groupe. En effet :

 La consolidation a pour objectif de donner une vision économique globale de la maison mère et des
sociétés sur lesquelles elle a une influence. Il s’agit de comprendre les résultats et le patrimoine d’un
Groupe de sociétés.
 L’influence va résulter des liens financiers et juridiques entre la société mère et ses filiales ou ses
participations.
 La consolidation va consister à «additionner» les comptes individuels des sociétés incluses dans le
Groupe pour établir ses comptes.
 La consolidation d’un instrument indispensable à la compréhension des comptes des grands groupes
internationaux et nationaux. L’essentiel de la communication et de l’analyse financière est effectué
sur des comptes consolidés.
Section 3 : La réglementation de la notion de consolidation au
Maroc
Dans le premier article de la loi 38-05 relative aux comptes consolidés publiée le 16 mars 2006, on
précise que les établissements publics ainsi que les sociétés d’État, filiales publiques et entreprises
concessionnaires, possédant ou contrôlant des filiales et des participations doivent établir et présenter
des comptes consolidés selon la législation en vigueur, ou à défaut, selon les normes internationales en
vigueur.
Au sens de l’article 143, on entend par :

 Filiale : une société dans laquelle une autre société, dite mère, possède plus de la moitié du capital.
 Participation : la détention dans une société par une autre société d’une fraction du capital comprise
entre 10 et 50 %.

Au sens de l’article 144, une société est considérée comme en contrôlant une autre :

 Lorsqu’elle détient directement ou indirectement une fraction de capital lui conférant la majorité des
droits de vote dans les assemblées générales de cette société ;
 Lorsqu’elle dispose seule de la majorité des droits de vote dans cette société en vertu d’un accord
conclu avec d’autres associés ou actionnaires qui n’est pas contraire à l’intérêt de la société.

Section 4 : L’information financière et la consolidation des


comptes
L’ensemble des opérations de consolidation permet in fine de produire l’information financière
globale au niveau du groupe. Pour ce faire, les comptes consolidés doivent être réguliers : respect des
règles, sincères : comptes établis de bonne foi par un professionnel compétent ayant une bonne
connaissance du groupe, et donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des
résultats de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.

Le concept d’image fidèle du groupe prévoit que si les prescriptions comptables ne suffisent pas à
traduire l’image fidèle, le groupe doit déroger aux règles. En l’absence de règles existantes, la méthode
d’évaluation applicable est celle qui respecte le mieux la réalité économique. Toutes les informations
nécessaires doivent être fournies dans l’ETIC.

En sus, les états financiers consolidés de la société mère sont soumis au contrôle d'un commissaire
aux comptes qui doit être inscrit au tableau de l'ordre des experts comptables. Abstraction faite de la
possibilité d'effectuer toutes les investigations auprès de l'ensemble des sociétés membres du groupe,
qu'il juge nécessaires, le commissaire aux comptes ne certifie les états financiers consolidés qu'après
avoir consulté les rapports des commissaires aux comptes des sociétés appartenant au groupe lorsque
ces sociétés sont soumises à l'obligation de désigner un commissaire aux comptes.
CHAPITRE II : LES ÉTATS DE SYNTHÈSE
CONSOLIDÉS
Section 1 : l’élimination des opérations intra-groupes
Les opérations intra-groupes sont les opérations réalisées et enregistrées entre une société mère et
ses différentes filiales. Dès lors que la société mère publie des comptes consolidés, les créances et les
dettes respectives concernant les opérations intra-groupes doivent être éliminées sur le plan comptable
aussi bien dans le bilan consolidé que dans le compte de résultats.
Comme la société mère et la filiale font partie d’une même entité économique, les opérations
qu’elles concluent entre elles ne sont pas des opérations avec des tiers. En conséquence, les produits
et les charges intra-groupe doivent être éliminés (et, par conséquent, ne pas être présentés comme des
opérations dans les états financiers consolidés)
Les créances et les dettes réciproques ainsi que les produits et les charges réciproques sont éliminés
à l’intérieur du périmètre de consolidation. Afin de conserver dans les états financiers consolidés
uniquement les soldes et les flux du groupe avec ses partenaires externes, il s’agit donc d’éliminer,
respectivement dans le bilan et le compte de résultat consolidés, les soldes et les flux relatifs aux
opérations internes. De ce point de vue, les sociétés mises en équivalence ne sont pas concernées par
cette neutralisation en l’absence d’intégration dans les comptes consolidés des comptes d’actifs, de
passifs, de produits et charges correspondant
Il existe trois types d’opérations intra-groupes à éliminer :
 Dettes et créances intra-groupe : éliminations des prêts et des emprunts entre filiales.
 Produits et charges intra-groupes : élimination des ventes et des achats entre filiales.
 Actionnariat intra-groupe : élimination de la participation détenue par la société mère au sein
de ses filiales.

Section 2 : Le Bilan consolidé


Le règlement du conseil national de la comptabilité (CNC) propose un modèle indicatif de bilan
consolidé sous forme de tableau comprenant diverses informations et la production de données
chiffrées de l’exercice (N) comparativement à celles de l’exercice précédent (N-1).

Le classement de certains postes selon des critères de liquidité (courants/non courants) et


d’exigibilité (à plus d’un an/à moins d’un an) n’est pas requis au bilan consolidé.
Le bilan consolidé reprend tous les éléments du patrimoine :

a) de la société consolidante, à l’exception des titres représentatifs de la société consolidée, à la valeur


comptable nette desquels est substitué le patrimoine des filiales à hauteur des droits de la société
consolidante dans ce patrimoine.
b) des filiales, à l’exception des capitaux propres de ces filiales lesquels sont répartis entre les intérêts du
groupe et les "intérêts minoritaires" au prorata des droits respectifs dans le patrimoine des filiales ;
après élimination des incidences des opérations intervenues entre les sociétés du groupe.
1. La structure du bilan consolidé :
Actif N N-1 Passif N N-1

Actif Immobilisé Capitaux propres (part du groupe)

Écart d’acquisition (a) Capital (1)


Immobilisations Incorporelles Primes (1)
Immobilisations Corporelles Réserves et résultats consolidés (2)
Immobilisations Financières Autres (3) (c)
Titres mis en équivalence (b)
Intérêts minoritaires (d)
Actif Circulant Provisions pour risques et charges

Stocks et en cours Dettes


Clients et comptes rattachés Emprunts et dettes financières
Autres créances et comptes de Fournisseurs et Comptes rattachés
régularisation Autres dettes et comptes de
Titres et Valeurs de Placement régularisation
Disponibilités

Total de l’actif Total du Passif


(1) ne doit comprendre que les éléments concernant la société mère.
(2) sont présentés au bilan pour leur montant cumulé, inclut à la fois les réserves consolidées et le
résultat net consolidé.
(3) doit être détaillé dans le tableau de variation des capitaux propres consolidés.
2. Rubriques spécifiques du Bilan consolidé :
Le bilan consolidé comporte par rapport au bilan « modèle normal » les compléments suivants :

Au niveau de l’Actif :
a) Écarts d’acquisition (goodwill) : Lorsqu’un groupe achète une société cible, il accepte
souvent de payer un prix supérieur aux fonds propres figurant au bilan de sa cible. Cet écart entre la
valeur comptable de la société et les capitaux investis correspond à l’écart d’acquisition, aussi appelé
« goodwill ».
Les écarts d’acquisition sont relatifs à des participations et sont selon leur signe (positif ou négatif) :

 positif : inscrite à l’actif du bilan, c’est-à-dire le coût d'acquisition des titres est supérieur au montant
de la quote-part de capitaux propres consolidés. Elle correspond dans ce cas à la "prime" payée par la
société pour acquérir les titres. L’écart débiteur est inscrit alors dans les immobilisations incorporelles.
L’écart d'acquisition est amorti selon un plan sur une durée raisonnable qui ne saurait excéder une
dizaine d'années sauf cas exceptionnels à justifier dans l’ETIC consolidé.
 négatif : reprise au passif du bilan, c’est-à-dire le coût d'acquisition des titres est inférieur au montant
de la quote-part de capitaux propres consolidés. L’écart créditeur est inscrit dans les "Provisions
durables pour risques et charges".
b) Titres mis en équivalence : le montant des "titres de participation" correspondant aux sociétés
associées, se voit substituer, dans le bilan, la part des "capitaux propres" et, dans le CPC, la part du
résultat net revenant au groupe, dans le cadre de la méthode dite de "mise en équivalence". Il en est de
même des filiales dont l’activité est si différente de celle des autres sociétés du groupe que leur
intégration serait de nature à empêcher l’obtention d'un image fidèle du groupe. Dans ces cas, les
filiales font simplement l’objet d'une "mise en équivalence".
La mise en équivalence consiste à :

 Substituer, dans le bilan, à la valeur comptable des titres détenus, la quote-part des capitaux propres (y
compris le résultat net de l’exercice) déterminée d'après les règles de consolidation.
 Inscrite dans le CPC consolidé, la fraction du résultat net (déterminé selon les règles de consolidation)
attribuable au groupe.

Au niveau du Passif :

c) Autres : Plusieurs composantes peuvent être regroupées sur cette ligne unique du bilan, mais
elles doivent donner lieu à une analyse détaillée dans le tableau de variation des capitaux propres de
l’ETIC. Cette rubrique peut comprendre :

 les écarts de conversion résultant de la conversion des comptes des entreprises étrangères selon la
méthode.
 les écarts de réévaluation maintenus dans les comptes consolidés.
 les titres de l’entreprise consolidante détenus par elle-même ou par les entreprises sous contrôle
exclusif.
d) Intérêts minoritaires : correspondent à la somme totale des capitaux propres et du résultat net
des filiales consolidées par intégration globale. Ils ne sont détenus ni par la société-mère ni par les
filiales mais ils reviennent aux actionnaires minoritaires des filiales. Cette fraction non détenue par la
société consolidante doit apparaître au passif du bilan sous la dénomination d'intérêts minoritaires.

Section 3 : Le compte de résultat consolidé


Le compte de résultat consolidé est présenté sous forme de liste (ou éventuellement de tableau)
selon un classement des produits et des charges soit par nature, soit par destination (fonction). La
présentation par destination laissant une part importante au jugement, les entreprises choisissant ce
mode de présentation doivent fournir en annexe le montant des principales natures de charges
(amortissements, frais de personnel)
1. La structure du compte de résultat consolidé :
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDÉ
(Classement des charges et produits par nature)
N N-1
Chiffre d’affaire
Autres produits d’exploitation
Achats consommés
Charges de personnel
Autres charges d’exploitation
Impôts et taxes
Dotation d’exploitation
Résultat d’exploitation
Charges et produits financières
Résultats courant des entreprises
Charges et produits non courant
Impôts sur le résultat
Résultats net des entreprises intégrées
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Résultat net de l‘ensemble consolidé
Intérêts minoritaires
Résultat net (part du groupe)
Résultat par action
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDÉ
(Classement des charges et produits par destination)
N N-1
Chiffre d’affaire
Cout de ventes
Charges commerciales
Charges administratives
Autres charges et produits d’exploitation
Résultat d’exploitation
Charges et produits financières
Résultats courant des entreprises intégrées
Charges et produits non courants
Impôts sur le résultat
Résultats net des entreprises intégrées
Quote-part dans le résultat des sociétés mises en équivalence
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Résultat net de l‘ensemble consolidé
Intérêts minoritaires
Résultat net (part du groupe)
Résultat par action

2. Rubriques spécifiques du compte de résultat consolidé :


a) La quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence : Représente la part du résultat net
provenant des sociétés consolidées, mis au compte de la société consolidante.
b) Les résultats nets des filiales : Ils font l’objet d'une ventilation entre la part revenant au groupe et
celle revenant aux intérêts minoritaires.
c) Charges de personnel :
- Charge globale (en cas de classement par destination) ;
- Effectif moyen, employé par les entreprises consolidées par intégration globale et quote-part
contrôlée des effectifs employées par les entreprises consolidées par intégration
proportionnelle, ventilé par catégorie.
d) Charges et produits financiers : Indication de la part de l’impôt sur les résultats et, si elle est
significative, la part des minoritaires qui leur correspondent.

 Le montant des "titres de participation" correspondant aux sociétés associées, se voit substituer, dans
le bilan, la part des "capitaux propres" et, dans le CPC, la part du résultat net revenant au groupe, dans
le cadre de la méthode dite de "mise en équivalence".
 La variation de valeur des titres d’un exercice à l’autre peut provenir de diverses causes (hormis les
cas d’acquisition ou de cession) : distribution du bénéfice, fusion absorption, etc. La fraction du
résultat de ces entreprises est inscrite distinctement au compte de produits et charges consolidé.
 Les dividendes reçus des entreprises incluses sont éliminés du compte de produits et charges de
l’entreprise détentrice des titres et sont portés en augmentation des réserves consolidées.

Section 4 : L’état des informations complémentaires consolidé


L’ETIC consolidé comporte outre les informations prévues dans le modèle normal :

 Des informations relatives au référentiel comptable, aux modalités de consolidation et aux


méthodes et règles d’évaluation
 Des informations relatives au périmètre de consolidation (filiales, entreprises sous contrôle
conjoint, entreprises associées).
 Explication des postes spécifiques du bilan et du CPC consolidés et toutes informations obligatoires
prévues dans le présent chapitre.

A- Le tableau de flux de trésorerie


Le tableau de flux de trésorerie est une des informations obligatoires de l’annexe des comptes
consolidés, il retrace tous les mouvements monétaires qui expliquent le passage du bilan d’ouverture
au bilan de clôture. L’objectif de ce tableau est d’apporter aux utilisateurs des états financiers Une base
d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie, ainsi
que des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie. En faisant apparaitre la variation de la
trésorerie entre le début et la fin de l’exercice, il constitue un moyen de vérifier la cohérence des
comptes.
Un tableau des flux de trésorerie présente les entrées et les sorties de disponibilités intervenues pendant
l’exercice selon leur origine :
 Flux générés par les activités opérationnelles (operating activities) : recouvrent les principales
opérations de l’entité produisant des revenus ainsi que les autres opérations qu’on ne peut qualifier
d’activité d’investissement ou d’activité de financement ;
 Flux générés par les activités d’investissement (investing activities) : comprennent les acquisitions et les
cessions d’actifs à long terme ainsi que les autres investissements (qui ne sont pas inclus dans les
équivalents de trésorerie)
 Flux générés par les activités de financement (financing activities) : sont les activités qui entraînent
des changements quant à l’ampleur et à la composition des capitaux propres et des capitaux
empruntés de l’entreprise.

1. Présentation des flux d’activité (à partir du résultat net) :


Selon la méthode indirecte, le résultat net est corrigé pour tenir compte de l’incidence des
opérations n’ayant pas un caractère monétaire, de tout report ou régularisation d’encaissements ou
de décaissements passés ou futurs liés à l’exploitation ainsi que des éléments de produits ou de
charges associés aux flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.
Note N N-1

Flux de trésorerie liée à l’activité


Résultat net des sociétés intégrées
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie ou non
liée à l’activité
- (+) Dotation d’exploitation (hors dépréciation des actifs circulant)
- (+) Variation des impôts différés
- (-) Plus-values des cessions, nettes d’impôts
- (-/+) Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie
Marge brute d’autofinancement des sociétés intégrées
(-) Dividendes reçus des sociétés mise en équivalence
(+) Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité (2)
Flux net de trésorerie généré par l’activité
Flux de trésorerie liée aux opérations d’investissement
Acquisition des immobilisations
Cession d’immobilisations nettes d’impôts
Incidence de variation de périmètre (3)
Flux nettes de trésorerie liés aux opérations d’investissement
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement
Dividendes versés aux actionnaires de la société mère
Dividendes versés aux actionnaires des sociétés étrangères
Augmentation de capital en numéraire
Émissions d’emprunts
Remboursement d’emprunts
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financements
Variation de trésorerie
Trésorerie d’ouvertures
Trésorerie de clôture
Incidence des variations des monnaies étrangères
Différence

(1) A l’exclusion des dépréciations sur actif circulant.


(2) A détailler par grandes rubriques (stocks, créances d’exploitation, dettes d’exploitation) (les mouvements
d’amortissements et provisions visés au (1) ci-dessus excluant les dépréciations de l’actif circulant, la variation du
besoin en fonds de roulement doit être, à notre avis, calculée nette de ces dépréciations).
(3) Prix d’achat ou de vente augmenté ou diminué de la trésorerie acquise ou versée – à détailler dans une note annexe
Une entreprise doit présenter les principales catégories d’entrées et de sorties de fonds liées aux
activités d’investissement et de financement pour leur montant brut sauf les exceptions suivantes :
 Variation des dettes et créances financières lorsque le tableau des flux de trésorerie es t
présenté sous la forme d’une analyse de la variation de l’end ettement net, dans ce cas,
l’entreprise doit détailler dans l’annexe le montant de l’endettement net par rapport aux
soldes du bilan ainsi que les variations de ses composantes pendant l’exercice.
 Encaissements et paiements pour le compte de clients lorsque les flux de trésorerie découlent
des activités du client et non de celles de l’entreprise.
 Encaissements et paiements concernant des éléments ayant un rythme de rotation rapide, un
montant élevé et des échéances brèves.
2. Les rubriques spécifiques du tableau des flux de trésorerie

a) les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation :


Les principaux flux de trésorerie liés aux exploitations concernent :
 Les entrées de trésorerie provenant de la vente de biens et de la prestation de services ;
 Les entrées de trésorerie provenant de redevances, d’honoraires, de commissions et d’autres
produits ;
 Les sorties de trésorerie vers des fournisseurs de biens et services ;
 Les sorties de trésorerie vers les membres du personnel ou pour leur compte ;
 Les entrées et sorties de trésorerie d’une entreprise d’assurance relatives aux primes et aux sinistres,
aux rentes et autres prestations liées aux polices d’assurance
 Les sorties de trésorerie ou remboursements d’impôts sur le résultat, à moins qu’ils ne puissent être
spécifiquement associés aux activités de financement et d’investissement
 Les entrées et sorties de trésorerie provenant de contrats détenus à des fins de négoce ou de
transaction.

b) les flux de trésorerie liés aux activités d’investissements :


Les principaux flux de trésorerie liés aux investissements concernent :

 Les sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’immobilisations corporelles, incorporelles


et d’autres actifs immobilisés (également les frais de développement inscrits à l’actif lorsque la
méthode préférentielle est appliquée)
 Les entrées de trésorerie découlant de la vente d’immobilisations corporelles, incorporelles et
d’autres actifs immobilisés
 Les avances de trésorerie et prêts faits à des tiers (dépôts et cautions, comptes courants des
entreprises mises en équivalence…)
 Les avances de trésorerie et prêts remboursés par des tiers
 Les sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition de titres de participation consolidés.
 Les entrées de trésorerie obtenues lors de la cession de titres de participation consolidés.

c) les flux de trésorerie liés aux activités de financements :


Les principaux flux de trésorerie liés au financement concernent :
 Les produits d’émissions d’emprunts (obligataires, ordinaires…) et leurs remboursements ;
 Les entrées de trésorerie liées aux augmentations de capital ou d’autres instruments de capitaux
propres, et les sorties correspondantes le cas échéant lors du rachat de titres aux actionnaires
 La part de redevance correspondant à la part de capital, des contrats de location financement.

B- Le tableau de variation des capitaux :


Lorsque les capitaux propres d’une société varient d’une manière très importante d’un exercice à
un autre, la société doit donner les informations, dans l’ETIC, qui font constater ces divergences sous
forme d’un tableau de variation des capitaux propres.

Capital Prime Écart de Écart de Résultats Total


d’émission réévaluation conversion accumulés
non distribués
Solde au 31/12/N-1
Effet des changements de X X
méthode comptable

Réévaluation des biens X X


immobiliers

Réévaluation des X X
placements

Résultat de l’exercice X X

Dividendes versés X X

Augmentation de capital X
Solde au 31/12/N

Les mouvements les plus significatifs doivent être identifiés un par un.
CHAPITRE 3 : EXERCICES ET APPLICATIONS
1) Application – Tableau de variation des capitaux propres :
La société X établit son tableau de variation des capitaux propres consolidés pour l’exercice N. On a
les informations suivantes du groupe X pour l’exercice N :

 la société consolidante a procédé à la distribution de dividendes d’un montant de 200 K MAD. Par
ailleurs, la société a procédé à une augmentation de son capital social en numéraire d’un montant de
500 K MAD souscrite en totalité par ses actionnaires et assortie d’une prime d’émission de 300 K
MAD.
 en N, le résultat net consolidé s’établit à 300 K MAD.
 au 31 décembre N, le groupe a opté pour la réévaluation catégorielle de ses actifs immobiliers. Cette
réévaluation se traduit par une augmentation de leur valeur nette d’un montant de 600 K MAD ayant
pour contrepartie une augmentation des capitaux propres de 580 K MAD net d’IS.
 Le groupe X a dégagé sur l’exercice N un écart de conversion relatif à sa filiale mauritanienne détenue
à 100 % d’un montant positif de 150 K MAD.

Capital Prime Écart de Écart de Résultats Total


d’émission réévaluation conversion accumulés
non distribués
Solde au 31/12/N-1 2 000 200 250 200 1 200 3 850
Effet des changements de 0 0
méthode comptable

Réévaluation des biens 580 580


immobiliers

Réévaluation des 150 150


placements

Résultat de l’exercice 300 300

Dividendes versés -200 -200

Augmentation de capital 500 300 800

Solde au 31/12/N 2 500 500 830 350 1 300 5 480


2) Application – Bilan et CPC consolidés :
La société mère M a acquis 60% du capital de sa filiale F en N. Au 31/12/N, les bilans et les comptes
de produits et charges de ces deux sociétés se présentent comme suit :
Compte des produits et charges au 31/12/N
Charges Société M Société F Produits Société M Société F
Achats 370 000 200 000 Ventes 550 000 280 000
Variation de Stock 20 000 - 10 000 Produits financiers 5 000 2 000
Autres charges 95 000 60 000
Dotations 30 000 12 000
Impôt sur bénéfice 14 000 7 000
Résultat net 26 000 13 000

Bilan au 31/12/N
ACTIF Société M Société F PASSIF Société M Société F
Immobilisations 150 000 140 000 Capital 200 000 100 000
Immobilisations 60 000 - Réserves 95 000 70 000
financières (TP)
Stocks 50 000 30 000 Résultat 26 000 13 000
Créances 35 000 30 000 Emprunt et 24 000 37 000
dettes
Financières
Disponibilités 55 000 24 000 Etat 5 000 4 000
TOTAL 350 000 224 000 TOTAL 350 000 224 000

Opérations internes au groupe :


- La société F a vendu à la société M des produits à 90 000dhs.
- Au 31/12/N, la société M doit 12 000dhs à F.
- M a reçu au courant d N un dividende de 2 500 de sa filiale F.
- La société F a doté une provision de 1 200 dhs pour déprécier sa créance sur M.
Corrigé :
1) M détient 60% du capital de F, elle est donc majoritaire, son contrôle est donc assuré, la méthode de
consolidation à adopter c’est l’intégration globale.
2) Réserves consolidés :
- Capital social 100 000
- Réserves 70 000
=> Total 170 000
Part revenant à M : 170 000 x 60% = 102 000
Part revenant aux actionnaires minoritaires : 170 000 x 40% = 68 000
=> Écart d’acquisition 102 000 – 60 000 = 42 000 contribue à l’accroissement des réserves de
consolidation.
3) Résultat consolidé :
- Résultat net 13 000
Part revenant à M : 13 000 x 60% = 7 800
Part revenant aux actionnaires minoritaires : 13 000 – 7 800 = 5 200.

 Écritures comptables :

Fournisseurs 12 000
Clients
12 000
Ventes 90 000
Achats
90 000
Résultat (M) 2 500

Réserves consolidées 2 500


Revenus des titres de participation 2 500

Résultat 2 500
Provisions pour dépréciation des clients 1 200

Résultat consolidé (1 200 x (1-35%)) 780


Etat impôts différés (1 200 x 35%) 420
Résultat 780
Impôts sur bénéfices 420

Dotations aux provisions 1 200

Immobilisations 150 000


Titres de participation 60 000
Stocks 50 000
Clients 35 000
Disponibilités 55 000

Capital social (M) 200 000


Réserves (M) 95 000
Résultat (M) 26 000
Fournisseurs 24 000
Etat 5 000
Immobilisations 140 000
Stocks 30 000
Clients 30 000
Disponibilités 24 000

Capital social (F) 100 000


Réserves (F) 70 000
Résultat (F) 13 000
Fournisseurs 37 000
Etat 4 000
Achats 370 000
Variation des stocks 20 000
Autres charges d’exploitation 95 000
Dotations 30 000
Impôts sur bénéfice 14 000
Résultat net 26 000

Ventes 550 000


Produits financiers 5 000
Achats 200 000
Autres charges d’exploitation 60 000
Dotations 12 000
Impôts sur bénéfice 7 000
Résultat net 13 000

Variation de stocks 10 000


Ventes 280 000
Produits financiers 2 000

Capital social (F) 100 000


Réserves (F) 70 000

Titres de participation (F) 60 000


Réserves consolidées 42 000
Intérêts minoritaires 68 000
Résultat (F) 13 000

Résultat consolidé (13 000 x 60%) 7 800


Intérêts minoritaires 5 200

 Présentation des états de synthèse consolidés :


Pour le bilan :
 Capitaux propres :
Capital social : (200 000 + 100 000) – 100 000 = 200 000
Réserves : (95 000 +70 000) – 70 000 + 42 000 + 2 500 = 139 500
Résultat : (26 000 +13 000) – 13 000 – 2 500 + 7 800 + 780 = 32 080
 Intérêts minoritaires = 68 000+ 5 200
 Fournisseurs = 24 000 +37 000 – 12 000
 Etat = 4 000 + 5 000 + 420
 Clients = 35 000 + 30 000 – 12 000 + 1 200
Actif N Passif N

Actif Immobilisé 290 000 Capitaux propres (part du groupe) 371 580

Immobilisations Incorporelles Capital 200 000


Immobilisations Corporelles 290 000 Primes -
Immobilisations Financières Réserves et résultats consolidés 171 580
Autres -
Actif Circulant 183 200
Intérêts minoritaires (d) 73 200
Stocks et en cours 50 000
Clients et comptes rattachés 54 200
Dettes 49 000
Emprunts et dettes financières -
Disponibilités 79 000 Fournisseurs et Comptes rattachés 49 000
Autres dettes -
Total de l’actif 503 200 Total du Passif 503 200

Pour le compte de produits et charges :

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES N

Chiffre d’affaire 740 000


Achats 480 000
Variation de stocks 10 000
Autres charges d’exploitation 155 000
Dotation d’exploitation 40 800
Charges et produits financières 4 500
Impôts sur le résultat 21 420
Résultat net de l’ensemble consolidé 37 280
Intérêts minoritaires 5 200
Résultat net (part du groupe) 32 080
Résultat par action

 Chiffre d’affaires = 550 000 +280 000 – 90 000


 Achats = 370 000 + 200 000 – 90 000
 Variation de stocks = 20 000 – 10 000
 Autres charges d’exploitation = 95 000 + 60 000
 Dotations = 30 000 + 12 000 – 1 200
 Charges et produits financiers = 5 000 + 2 000 – 2 500
 Impôts sur le résultat = 14 000 + 7 000 + 420
 Résultat net de l’ensemble consolidé = 26 000 + 13 000 + 780 – 2 500
 Intérêts minoritaires = 5 200
 Résultat net (part du groupe) = 37 280 – 5 200

3) Application - Tableau des flux de trésorerie consolidé :


La dotation aux amortissements des actifs corporels incluse dans les charges d’exploitation des
sociétés M et A s’élève à un montant global de 320 K MAD.
Au cours de l’exercice N, la société A a amélioré son BFR pour un montant de 360 K MAD.
La société A a acquis au 31 décembre N des matériels pour une valeur globale de 300 K MAD
financés par emprunt.
La société M a distribué des dividendes à ses actionnaires à hauteur de 100 MAD par action (1 500
actions).
Les sociétés M et A ont remboursé en capital un montant global de 600 K MAD au titre des
emprunts.
Au 1er janvier N, le solde d’ouverture de la trésorerie de la société B est nul. En consolidation, le
montant du solde de trésorerie à l’ouverture de l’exercice N s’élève à 2 170 K MAD.
On a les informations complémentaires suivantes :

 Le résultat net des sociétés intégrées correspond au résultat net de 860 K MAD diminué de la
quote-part du résultat net de la société B mise en équivalence de 160 K MAD.
 Un produit de cession de 200 K MAD d’un stock de matériels anciens obsolètes à valeur nette
comptable nulle.
 La marge brute d’autofinancement est égale au résultat net des sociétés intégrées (700 K MAD)
corrigé, d’une part, des dotations aux amortissements (320 K MAD) et de la plus-value de cession
d’actifs (200 K MAD), soit une marge brute d’autofinancement de 820 K MAD (700 + 320 – 200).
 L’amélioration du besoin en fonds de roulement d’exploitation de la société A s’élève à + 360 K
MAD.
 L’incidence de la variation de périmètre d’un montant de 800 K MAD concerne l’acquisition de
20 % des titres de la société B au 1er janvier N.
 Les dividendes versés aux actionnaires de la société M s’élèvent à un montant total de 150 K
MAD correspondant à un coupon de 100 MAD servi aux 1 500 actions composant son capital
social.
 Les montants des souscriptions et des remboursements d’emprunt s’établissent respectivement à
300 K MAD et 600 K MAD au cours de l’exercice.
N
Flux de trésorerie liée à l’activité 1 180
Résultat net des sociétés intégrées 700
Élimination des charges et produits sans incidence sur la trésorerie ou non
liée à l’activité
320
- (+) Dotation d’exploitation (hors dépréciation des actifs circulant)
- (+) Variation des impôts différés
- (-) Plus-values des cessions, nettes d’impôts
-200
- (-/+) Autres charges et produits sans incidence sur la trésorerie
Marge brute d’autofinancement des sociétés intégrées 820
(-) Dividendes reçus des sociétés mise en équivalence
(+) Variation du besoin en fonds de roulement lié à l’activité 360
Flux net de trésorerie généré par l’activité 1 180
Flux de trésorerie liée aux opérations d’investissement -900

Acquisition des immobilisations -300


Cession d’immobilisations nettes d’impôts 200
Incidence de variation de périmètre (3) -800
Flux nettes de trésorerie liés aux opérations d’investissement -900
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement -450

Dividendes versés aux actionnaires de la société mère -150


Dividendes versés aux actionnaires des sociétés étrangères
Augmentation de capital en numéraire
Émissions d’emprunts 300
Remboursement d’emprunts -600
Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financements -450
Variation de trésorerie -170
Trésorerie d’ouvertures 2 170
Trésorerie de clôture * 2 000

* Variation de trésorerie = trésorerie de clôture – trésorerie d’ouverture


trésorerie de clôture = variation de trésorerie + trésorerie d’ouverture = - 170 + 2 170 = 2 000
CONCLUSION
La consolidation des comptes requiert une grande importance de la part des Groupes ayant des
filiales et des participations. Dès lors que des activités significatives sont exercées par les filiales d’une
société, l’information donnée par les comptes individuels de celle-ci s’avère insuffisante. Il est alors
nécessaire de présenter des comptes consolidés.

La consolidation des comptes se veut être alors, abstraction faite de sa nature légale imposée par la
loi, une volonté incessante de la part du Groupe de parfaire sa gestion interne pour favoriser une
meilleure transparence en matière de la communication financière.
BIBLIOGRAPHIE
 Code général de la normalisation comptable (C.G.N.C).
 Méthodologie relatives aux comptes consolides, Royaume du Maroc, Ministre des finances de
la privatisation, conseil national de la comptabilité, AVIS N°5, Mai 2005.
 L'essentiel de la consolidation des comptes, Éric Tort, 2020
 Mémento comptes consolidés 2019, Editions Francis Lefebvre.
 Pratique des comptes consolidés, François Colinet.
 Les fondamentaux de la consolidation et de la combinaison en référentiel comptable OHADA
révisé : Etou Obami, Brice-Voltaire, 2020
 La consolidation des comptes : Normes IFRS et comparaison avec les principes français actuels
Ed. 3, Mesplé-Lassalle, Dominique,2013
 Consolidation en normes IFRS : Cours et applications corrigées Ed. 1, Elisabeth Albertini,
Stéphane Lefrancq, Hervé Kohler

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