CSARR GUIDE Catalogue V0 Mars 2012
CSARR GUIDE Catalogue V0 Mars 2012
CSARR GUIDE Catalogue V0 Mars 2012
CATALOGUE SPÉCIFIQUE
DES ACTES DE
RÉÉDUCATION ET RÉADAPTATION
Bulletin officiel
N° 2012/3 bis
Fascicule spécial
2
PREMIÈRE PARTIE
3
4
SOMMAIRE
INTRODUCTION ................................................................................................................. 7
CHAPITRE I ...................................................................................................................... 11
CHAPITRE II ..................................................................................................................... 37
5
2.1.3. Principe 3 : codage de l’acte finalement réalisé ......................................................................... 39
ANNEXE 1 ......................................................................................................................... 47
ANNEXE 2 ......................................................................................................................... 55
6
INTRODUCTION
7
8
Liste des experts
La liste ci-dessous comporte le nom des experts qui ont participé aux travaux du CSARR dans le
cadre des groupes qui ont été constitués pour l’écriture des libellés et la description du contenu
des actes : comité de suivi, groupe pluridisciplinaire et groupes spécialisés, au nombre de six.
Que tous soient vivement remerciés pour le travail accompli et le temps important consacré à
l’élaboration de ce catalogue.
9
Mme Laurence JOSSE Collège national des kinésithérapeutes salariés
Mme Carole FERNANDEZ Éducateurs spécialisés
Mme Marie-Françoise LLORCA- Éducateurs spécialisés de jeunes enfants
MIRALLES
Dr Brigitte BARROIS Fédération française de médecine physique et de réadaptation
Dr Pierre-Jean BENEZET Fédération française de médecine physique et de réadaptation
Dr Jean-Luc ISAMBERT Fédération française de médecine physique et de réadaptation
Dr Francis LE MOINE Fédération française de médecine physique et de réadaptation
Pr Olivier REMY-NERIS Fédération française de médecine physique et de réadaptation
M. Florent VINCENT Fédération française de psychomotriciens
Mme Caroline BACLET-ROUSSEL Fédération française des psychologues et psychologie
M. Michaël VILLAMAUX Fédération française des psychologues et psychologie
M. Bruno SARRODET Fédération nationale des orthophonistes
M. Bernard HERVY Groupement des animateurs en gérontologie
M. Christian TOUANEL Groupement des animateurs en gérontologie
M. Thierry GUYONNAUD Moniteurs d'atelier
Dr Frédéric SANGUIGNOL Société d'éducation thérapeutique européenne
Dr Philippe QUERUEL Société française d’étude et de traitement des brûlures
Dr Marion HUSSON Société Française d'Alcoologie
Dr Marc KUSTERER Société Française d'Alcoologie
Dr Richard BRION Société française de cardiologie
Dr Catherine MONPERE Société française de cardiologie
Dr Olivier MICHEL Société française de gériatrie et de gérontologie
Dr Marie NOBLET DICK Société française de gériatrie et de gérontologie
Pr François PIETTE Société française de gériatrie et de gérontologie
Dr Anne Laure SUC Société française de pédiatrie
Dr Pascale SURPAS Société française de pneumologie de langue française
Mme Sandy FOUAT Société française de podologie
Dr Gwenaëlle DIENE Société Française d'Endocrinologie et Diabétologie Pédiatrique
M. Jean-Marc BARBIN Société française des professionnels en activités physiques adaptées
M. Gilles THÖNI Société française des professionnels en activités physiques adaptées
Dr Anne-Marie LEROI Société nationale française de gastroentérologie
M. Didier LEROND Union nationale pour le développement de la recherche et de
l’évaluation en orthophonie
10
Chapitre I
DESCRIPTION DU CSARR ET
RÈGLES DE LECTURE
11
1. DESCRIPTION DU CSARR ET RÈGLES DE LECTURE
1.1. Présentation générale
Le CSARR est un ensemble ordonné de libellés décrivant les actes de rééducation et de
réadaptation. L’objectif de ce catalogue est de permettre le recueil d’informations concernant
la production des professionnels concernés dans les établissements de soins de suite et de
réadaptation1, dans le respect des dispositions réglementaires prévues au code de la santé
publique. Les actes décrits s’inscrivent dans le champ réglementaire de chaque profession de
santé concernée. » Pour aider au traitement de ces données, chaque libellé est repéré par un
code alphanumérique, pour faciliter les opérations de recueil, de stockage et d’analyse aux fins
de connaissance, de comparaison ou de suivi.
1
Les « professionnels concernés dans les établissements de soins de suite et de réadaptation » seront appelés dans la suite de ce
document : « professionnels des établissements SSR »
12
Ces actes isolés sont de complexité variable. Le terme isolé n’est jamais écrit dans le libellé, il
est implicite.
Exemples :
Évaluation initiale des capacités du patient pour les activités de la vie
quotidienne [AVQ] avec mise en situation
Séance de massage
Cette dérogation au principe de l’acte global a été acceptée pour permettre une plus
grande maniabilité du CSARR, en évitant de constituer une liste longue et complexe de libellés
d’actes pour atteindre une description exhaustive. Accompagnant toujours un acte, un geste
complémentaire ne peut donc jamais être mentionné seul. Les combinaisons des gestes
complémentaires avec les actes sont précises et limitées. Les codes des gestes complémentaires
autorisés avec un acte sont mentionnés dans le volume analytique du CSARR en affichant pour
chaque libellé d’acte le code des gestes complémentaires dont l’utilisation est permise avec le
code de l’acte concerné.
Les gestes complémentaires sont décrits dans un chapitre particulier du CSARR.
1.1.1.3. Modulateurs
En dehors des libellés décrivant des actes et des gestes complémentaires, le CSARR comporte
une liste d’informations supplémentaires, les modulateurs. De façon générale, ceux-ci
identifient des situations particulières modifiant les conditions habituelles de réalisation de
l’acte, utiles pour sa description ou sa valorisation médicoéconomoqiue. Un modulateur ne peut
jamais être utilisé sans un libellé d’acte. Tous les actes n’autorisent pas l’emploi de
modulateur.
Deux types de modulateurs sont décrits :
Modulateurs caractéristiques du patient ;
Modulateurs caractéristiques du lieu ;
Exemples :
Nécessité de recours à un interprète
Réalisation de l'acte en piscine ou en balnéothérapie
13
Les combinaisons de modulateurs avec les actes sont précises et limitées. Elles sont
mentionnées dans le volume analytique du CSARR en affichant pour chaque libellé d’acte le code
des modulateurs dont l’utilisation est permise avec le code de l’acte concerné.
Les modulateurs sont décrits dans une subdivision particulière du CSARR.
1.1.2.1. Chapitres
Les libellés du CSARR sont répartis en 12 chapitres, premier niveau du classement
hiérarchique. Ces chapitres sont numérotés en chiffres arabes sur deux caractères.
Les chapitres 01 à 08 sont définis par des fonctions génériques issues de la Classification
internationale du fonctionnement du handicap et de la santé (CIF) sur lequel porte l’action
décrite dans les libellés, indépendamment de considérations de spécialité ou de qualification du
professionnel de santé, ou de finalité de l’acte. Ainsi, par exemple, il faut chercher les actes se
rapportant aux troubles du langage dans le chapitre 01 (FONCTIONS CÉRÉBRALES), et les actes
se rapportant aux troubles de la parole dans le chapitre 03 (FONCTIONS DE LA VOIX ET DE LA
PAROLE). Ce principe de classement fait qu’un utilisateur trouve rarement son activité décrite
entièrement dans un seul chapitre.
1.1.2.2. Souschapitres
Les chapitres sont subdivisés en souschapitres numérotés en chiffres arabes. Ceux-ci
distinguent les actes d’évaluation à visée de diagnostic et de synthèse d’une part, les actes de
prise en charge à visée thérapeutique d’autre part. Il y a donc toujours au moins deux
souschapitres par chapitre. Les chapitres 09, 10 et 12 ont un nombre plus important de
souschapitres. Leurs particularités sont précisées au paragraphe « principes d’organisation : cas
particuliers ».
14
Les paragraphes des chapitres 01, 02, 04, 05, 07 et 11 sont subdivisés selon les fonctions
détaillées ou les sites anatomiques concernés.
Les paragraphes et sous paragraphes sont également numérotés en chiffres arabes.
15
aux fonctions visuelles (02.01.01 et 02.02.01), ceux se rapportant aux fonctions auditives et
vestibulaires (02.01.02 et 02.02.02) puis ceux se rapportant à la douleur (02.01.03 et 02.02.03).
L’axe principal de rangement des paragraphes d’un souschapitre est le plus souvent la
fonction détaillée. La présentation respecte alors un ordre anatomique des organes ou appareils
effecteurs de la fonction : énumération des fonctions dans le sens craniocaudal des organes ou
appareils effecteurs ou – pour les membres – proximodistal. Pour les appareils ou organes dans
lesquels existe une circulation ou un péristaltisme, la disposition suit le sens du flux : c’est ainsi
que sont rangés les actes relatifs aux FONCTIONS DIGESTIVES décrits dans le chapitre 05. Ce
rangement suit globalement celui de la CIF.
Lorsqu’un acte concerne plusieurs fonctions ou sites anatomiques précisément décrits
ou non – qu’ils concernent ou non le même système –, il a été décidé de le classer dans la
division du CSARR traitant de la première d’entre elles citée dans le libellé ; ainsi trouvera-t-on
les actes concernant les fonctions périnéales dans le chapitre 05 des actes relatifs aux
FONCTIONS DIGESTIVES ET NUTRITION, dans un paragraphe spécifique.
Les actes sont également rangés selon la modalité technique mise en œuvre, ainsi les
actes de rééducation précèdent les actes de réadaptation suivis des actes de réentrainement.
Lorsque plusieurs libellés décrivent une même action effectuée sur une même
fonction ou topographie selon des modalités techniques différentes, ils ont été
placés de façon contigüe. Ils sont rédigés de façon à distinguer le plus facilement
possible le ou les éléments différenciant les variantes, habituellement en fin de
libellé ; ainsi par exemple les actes isolés, décrits sans modalité technique
particulière sont décrits avant ceux avec utilisation de méthode particulière ;
Les actes décrits comme « individuels » sont rangés avant les actes décrits comme
« collectifs » ;
Les libellés mentionnant plusieurs actions différentes sont rangés selon le premier
terme d’action cité dans le libellé, dans la subdivision consacrée à la fonction ou
topographie sur laquelle porte cette action.
Exemple : Séance de restauration, développement et compensation de fonction mnésique
par planification et réalisation de plusieurs tâches élémentaires combinées et coordonnées
16
Dans le chapitre 07 FONCTIONS DE L'APPAREIL LOCOMOTEUR ET LIÉES AU MOUVEMENT
le classement du paragraphe 07.03.06 Actes de réadaptation et réentraînement à l'effort répond à
une déclinaison d’action
Dans le chapitre 09 ACTES POUR APPAREILLAGE, les paragraphes des souschapitres sont
subdivisés selon le type d’appareillage concerné : dispositifs techniques de compensation,
orthèses, prothèses, fauteuils roulants.
- 3 souschapitres relatifs aux actes de prise en charge à visée thérapeutique ont été décrits
en fonction des actions réalisées :
souschapitre 09.02 consacré aux actes de fabrication d’appareillage. Les paragraphes
sont déclinés selon le type d’appareillage. Les sousparagraphes se réfèrent à la
modalité technique et au site anatomique.
souschapitre 09.03 consacré aux actes de fourniture et adaptation d’appareillage. Les
paragraphes sont déclinés par type d’action et type d’appareillage.
souschapitre 09.04 consacré aux actes de rééducation et d’apprentissage de
l’utilisation d’appareillage. Les paragraphes sont déclinés par type d’appareillage.
Dans certains cas, il n’a pas semblé utile de créer des subdivisions spécifiques pour
quelques libellés. Il a alors été jugé préférable de les regrouper au sein d’un souschapitre, d’un
paragraphe ou sousparagraphe intitulé « Autres actes sur... », placé à la suite des subdivisions
de contenu précisé.
Enfin, les gestes complémentaires et les modulateurs sont rassemblés dans un chapitre
particulier ; leur caractère transversal et leur utilisation particulière justifient de ne pas les
orienter vers un des chapitres ordinaires du CSARR. Les souschapitres 12.01 à 12.11 concernent
les gestes complémentaires classés suivant l’ordre des chapitres 01 à 11, selon la fonction sur
lequel s’exerce leur action. Dans cette version, seules les subdivisions 12.04 et 12.09 ont été
renseignées.
Les modulateurs sont décrits dans le souschapitre 12.12
17
1.1.3. Règles et conventions de rédaction des libellés
La construction des libellés du CSARR a suivi des principes visant à uniformiser leur
écriture tant au niveau de leur présentation que du vocabulaire utilisé. Les objectifs poursuivis
sont la garantie de la lisibilité et la non-ambigüité sémantique des libellés.
1.1.3.1. Concepts
Les concepts adoptés pour la construction des libellés du CSARR sont conformes aux
stipulations de la prénorme prEN 1828 du Comité européen de normalisation (CEN).
Un libellé définit une action sur une topographie (fonction, organe ou site
anatomique), et précise, si besoin est, la modalité technique utilisée. Ces informations sont les
trois “ axes pertinents ” structurant les libellés. En fait, seule l’action apparaît un axe
rigoureusement nécessaire pour la définition d’un acte, et par là, constant dans le libellé.
L’objet sur lequel elle porte peut ne pas être mentionné, s’il a été volontairement choisi de ne
pas préciser la topographie de cette action (par exemple, Séance individuelle de relaxation).
La modalité technique ne figure que s’il existe des variantes utiles à décrire, ou si l’absence de
leur description peut générer une ambigüité.
La mention de l’affection traitée n’a pas été autorisée dans les libellés comme critère
distinctif entre des actes de même nature, lorsque des précisions sur le type de l’action, son
étendue, la technique utilisée permettaient cette distinction. Dans ce but, il a été veillé à
qualifier le plus précisément possible l’action réalisée. L’objectif général poursuivi par le CSARR
est bien de différencier les actes sur leurs caractéristiques techniques ou sur les moyens qu’ils
mettent en œuvre, indépendamment des indications de leur exécution. Il est rappelé qu’un
certain nombre d’informations complémentaires (âge et sexe du sujet, affection prise en
charge...), non incluses dans les libellés, figure dans tout résumé d’hospitalisation en
établissement de santé, et peut apporter des précisions utiles sur la réalisation de l’acte.
Il a cependant été nécessaire d’accepter la mention d’une affection dans le libellé pour
distinguer des actes techniquement identiques, mais sur les conditions de réalisation desquels la
nature de l’affection prise en charge influe de façon importante ; il aurait alors été trop difficile
de les décrire sans le recours à cette indication. Ainsi, des techniques analogues de rééducation
ostéoarticulaire sont-elles différenciées selon que le patient est atteint d’une affection aigüe ou
chronique.
Exemples :
Séance de rééducation postopératoire des fonctions du membre inférieur
après réparation de lésion traumatique ou correction de vice architectural
18
1.1.3.2. Syntaxe
Chaque libellé est élaboré par une relation syntaxique entre les termes décrivant ces
axes, de type action – objet direct – objet indirect.
En règle générale, l’action introduit le libellé, la modalité technique utilisée figure en
fin d’énoncé.
Exemples :
Séance d'entretien psychologique à visée de réadaptation cognitive avec
mise en situation
Parfois, action et technique peuvent être combinées dans un même terme, précisant
éventuellement la topographie de l’action.
1.1.3.3. Précision
Toute expression n’améliorant pas le pouvoir descriptif d’un libellé a été supprimée.
L’absence d’information ne porte jamais sur le terme d’action, axe rigoureusement constant.
Elle peut exister :
pour la mention de la topographie : cette situation correspond toujours à des libellés
utilisables pour toute localisation (quelle que soit la localisation) ;
Exemple :
Séance d'application d'agent physique à visée thérapeutique
19
Plus généralement toute absence de précision sur une information dans un libellé en
autorise l’utilisation pour le signalement de toutes les variantes d’un acte.
L’absence de précision sur les fonctions et domaines concernés par ce libellé, conduit à
considérer qu’il peut être utilisé pour décrire toutes les séances d’éducation thérapeutique 2,
quels que soient leur contenu et l’objectif thérapeutique.
Les termes utilisés pour la rédaction des libellés ont été choisis pour répondre à
plusieurs critères :
concordance avec la terminologie internationale quand elle a été validée ; la préférence lui
est alors donnée sur le langage habituellement employé en France : c’est le cas de
l’ensemble du vocabulaire anatomique ;
suppression de tout vocable impropre et de tout terme ou locution d’origine étrangère. Dans
ce dernier cas, un équivalent francisé a été employé.
Chaque libellé doit être signifiant hors contexte, il doit donc comporter tous les termes
permettant sa compréhension sans ambigüité. En ce sens, le recours à la formulation
“ autres ... ” n’a pas été retenu dans les libellés.
2
Éducation thérapeutique telle que définie dans le Guide méthodologique de structuration d’un programme d’éducation thérapeutique
du patient dans le champ des maladies chroniques de la Haute autorité de santé
20
Dans le domaine anatomique, la terminologie employée est la version francisée de la
nomenclature internationale.
1.1.3.7. Orthographe
Les recommandations du Conseil supérieur de la langue française (Documents
administratifs, édité au Journal officiel de la République Française, N°100, 6 décembre 1990)
ont été habituellement suivies.
Exemples :
Séance de restauration, développement et compensation de fonction
mnésique par réalisation d'une tâche élémentaire
Exemples :
Séance individuelle de rééducation des troubles du raisonnement
logique et mathématique
22
Séance collective de rééducation des troubles du raisonnement
logique et mathématique
Un acte sans mention du caractère individuel ou collectif dans son libellé est
implicitement réalisé pour un seul patient.
d’un terme d’emploi habituel, dont on recommande cependant d’éviter l’usage en raison de
son impropriété sémantique, de son origine étrangère, ou de son obsolescence à la suite de
l’adoption de la terminologie anatomique internationale ou de l’actualisation du vocabulaire
par la Commission spécialisée de terminologie et de néologie pour le domaine de la santé et
le domaine social.
Exemples :
Hétéro-évaluation de la douleur d'un patient sans communication
verbale [patient noncommunicant]
23
1.1.5.2. Les parenthèses – ( ) –
Les parenthèses ne figurent pas dans les libellés : elles sont uniquement employées pour
encadrer le code d’un acte ou le numéro d’une subdivision mentionné dans une note
d’exclusion. Cette mention aide l’utilisateur en l’orientant vers la partie du CSARR où il trouvera
le libellé exact décrivant l’acte à coder.
Exemples :
Séance collective de gymnastique
À l'exclusion de :
- séance collective de gymnastique pour réadaptation respiratoire
(GLR+139)
1.1.6. Opérateurs
1.1.6.1. Les prépositions avec et sans
La préposition “ avec ” introduit dans un libellé l’emploi d’une technique ou d’une
méthode particulière dont le recours est nécessaire dans l’acte réalisé à coder pour l’identifier
au libellé correspondant du CSARR.
Dans ce cas, le CSARR doit contenir un libellé décrivant le même acte “ sans ” l’emploi de cette
technique ou de cette méthode. Ce libellé-ci précède celui-là dans la présentation du CSARR.
Exemples :
Évaluation initiale des fonctions sensitives et/ou motrices des
membres supérieurs, sans batterie de test
Évaluation initiale des fonctions sensitives et/ou motrices des
membres supérieurs, avec batterie de tests
Lorsqu’il existe différentes modalités techniques introduites par la conjonction « avec» le libellé
« sans » ne précise pas toutes les modalités techniques qu’il ne couvre pas. Il est alors écrit sous
une forme indifférenciée et est accompagné de notes d’exclusion (voir paragraphe sur les notes
d’exclusion).
24
Exemples :
Séance individuelle d'entretien psychologique à visée de réadaptation
cognitive
À l'exclusion de :
• évaluation psychologique de fonction cognitive avec mise en situation
(ALQ+001)
• évaluation psychologique de fonction cognitive avec simulateur (ALQ+285)
1.1.6.2. La conjonction « et »
La conjonction « et » relie plusieurs mots ou propositions dont la présence est nécessaire
dans l’acte à coder pour l’identifier au libellé CSARR correspondant.
1.1.6.3. La conjonction « ou »
La conjonction « ou » introduit une proposition alternative : elle n’est employée qu’avec un
sens exclusif (l’un ou l’autre, jamais les deux). Cette construction limite le nombre de libellés,
25
en permettant de coder de façon identique des actes dont les différences techniques n’ont pas
paru suffisantes pour les distinguer.
Exemples :
Évaluation intermédiaire ou évaluation ponctuelle ciblée sur une
activité, des capacités du patient pour les activités de la vie
quotidienne avec mise en situation [AVQ]
1.1.6.5. Ponctuation
La virgule placée entre les termes d’une énumération remplace toujours l’opérateur
employé entre les deux derniers termes de cette énumération.
Exemples :
Évaluation initiale des troubles de la parole, du langage et de la
communication
26
1.1.7. Notes des libellés
Si le travail rédactionnel présenté ci-dessus vise à lever toute équivoque sur la
compréhension des libellés du CSARR, des incertitudes peuvent persister sur le contenu
technique des actes décrits ou sur leurs conditions d’utilisation. C’est pourquoi, les actes sont
accompagnés d’une note de contenu qui décrit les actions élémentaires qui les composent.
Des informations supplémentaires accompagnent parfois les libellés pour renseigner les
utilisateurs sur leurs conditions d’emploi. Elles peuvent être fournies sous forme de notes
d’utilisation : d’ordre particulier, ces consignes et précisions sont inscrites sous les libellés
concernés ou dans leur note de contenu ; d’ordre plus général, elles sont placées en tête de la
subdivision concernée : chapitre, souschapitre, paragraphe ou sousparagraphe selon les cas. Par
souci de clarté de présentation et de facilité d’utilisation du volume analytique, une information
commune à la plupart, voire à tous les libellés d’une même division du CSARR est en effet
placée en tête de cette division et non répétée au niveau de ceux d’entre eux concernés par
cette consigne.
L’utilisation correcte des libellés oblige à ne pas se limiter à la lecture de leurs seuls
énoncés : l’attention des utilisateurs est spécialement attirée sur la nécessité d’une lecture
soigneuse des libellés avec l’ensemble des notes de contenu et d’utilisation les concernant,
même placées à distance. Leur mise en œuvre s’impose de façon identique pour tout
utilisateur.
Ces notes décrivent les principales actions élémentaires qui composent l’acte concerné.
Ces actions élémentaires sont rangées, dans la mesure du possible et lorsque cela est pertinent,
selon l’ordre chronologique pour la réalisation habituelle de l’acte.
À l’intérieur de ces notes des exemples peuvent figurer, introduits par la locution « tel que »
(tels que ; telle que ; telles que) et ne sont pas limitatifs.
Pour certains actes, comme les actes de séance de rééducation ostéoarticulaire où les actes
n’ont pas été distingués selon les différentes étapes de la rééducation, la note de contenu décrit
3
Lorsque le libellé est suffisamment explicite il n’y a pas de note de contenu
27
les principales actions élémentaires qui peuvent être réalisées à ces différentes étapes. En
fonction du stade de la rééducation les combinaisons d’action seront différentes : ainsi par
exemple les massages, la mobilisation articulaire passive seront prépondérants en début de
rééducation, le développement de la proprioception apparaissant à une phase plus tardive de la
rééducation des fonctions du membre inférieur.
Exemples :
Séance de restauration, développement et compensation des
fonctions cognitives et des fonctions exécutives
Séance de restauration, et/ou développement des fonctions cognitives
et exécutives en addictologie
Ce libellé ne concerne pas que la spécialité d’addictologie, mais est un acte fréquent
de cette spécialité.
28
Exemples :
Séance de rééducation des fonctions de la colonne vertébrale pour lésion
ostéoarticulaire dégénérative
Cet acte comprend :
• massage ou mobilisation tissulaire passive avec appareil
• mobilisation activopassive et active de la peau, des éléments
capsuloligamentaires, des enveloppes et gaines synoviales, des éléments
tendineux
• verticalisation
• renforcement musculaire en cocontraction, initialement sans charge, puis
avec mise en charge progressive
• développement de la proprioception en statique puis en dynamique, sans,
puis avec déséquilibre provoqué
Avec ou sans : physiothérapie
Notes d’exclusion
L’expression « À l’exclusion de : » signale les conditions dans lesquelles la division
concernée (chapitre, paragraphe, libellé...) ne doit pas être employée (exclusion technique).
Mentionnée au-dessous d’un libellé sans précision sur les modalités techniques, elle informe de
l’existence de variantes avec modalité technique précisée. Dans cet usage, elle remplace le
recours à de multiples « sans » qui auraient rendu le libellé peu lisible.
La note d’exclusion renvoie chaque fois que cela est possible vers le libellé ou la subdivision
concernée. Elle permet ainsi d'éviter des erreurs de codage, en particulier quand des actes
proches sur le plan technique sont classés à distance l'un de l'autre. La note d’exclusion est
limitative : tout ce qui n’est pas explicitement exclu est sousentendu dans le sens de l’énoncé.
La rédaction de cette note est identique quelle que soit sa position dans le CSARR.
Exemples :
01.01.01 Actes d'évaluation à visée de diagnostic et de synthèse des
fonctions cognitives et des fonctions exécutives
À l'exclusion de :
- évaluation des capacités cognitives pour la conduite d’un véhicule
automobile (ALQ+105)
29
Séance de rééducation des fonctions neuromusculaires pour
affection cérébrale en phase de récupération
Á l'exclusion de :
- séance de rééducation des fonctions neuromusculaires pour affection
cérébrale dégénérative ((AZR+242)
Une information entre parenthèses permet à l’utilisateur de se reporter à la subdivision
ou au libellé cité dans cette exclusion, en lui en fournissant le numéro de subdivision ou le code.
Notes de définition
Ces notes placées sous le titre d’une subdivision visent à préciser la définition de certains
termes ou locutions utilisés dans le CSARR et sont introduites par l’expression : « Par ..., on
entend : »
Ces notes permettent également de préciser le sens attribué à un terme ou une expression dans
le cadre spécifique du CSARR.
Notes d’inclusion
Ces notes placées sous le titre d’une subdivision fournissent des explications sur le contenu
technique d’un acte, décrivant les gestes qui y sont habituellement inclus, et dont la réalisation
interdit le codage supplémentaire – s’il était possible –. Les notes de cette sorte sont rédigées
sous la forme Le (La) (Les) ... inclut (incluent) :
30
Notes de codage
Ces notes placées sous un libellé précisent les circonstances où ce libellé peut-être codé
Le massage est une action élémentaire de nombreux actes de rééducation. Cette note indique
que cette séance de massage ne pourra être codée que si elle n’est pas une action élémentaire
d’un autre acte.
Exemples :
Les actes de réentraînement cardiaque à l'effort relevant de la
responsabilité du médecin doivent être codés avec la CCAM
Dans d’autres cas elles renvoient l’utilisateur vers une autre division du CSARR qu’il
doit consulter avant de choisir le libellé décrivant le plus exactement l’acte réalisé.
Pour décrire complètement l’acte réalisé, l’exécutant doit compléter ce code principal
par des codes supplémentaires, obligatoires ou facultatifs selon leur nature.
31
1.2.1. Le code principal
Les codes principaux du CSARR sont des codes alphanumériques semistructurés occupant
actuellement sept caractères. Ils comportent :
une partie initiale, sur trois caractères alphabétiques majuscules ;
une partie médiane, sur un caractère : le signe +
une partie terminale, repérée par trois caractères numériques en chiffres arabes.
Il n’existe pas de séparateur entre ces parties ; la composition de ce code est donc
AAA+000. Pour éviter toute confusion avec des caractères numériques, les lettres O et I ne sont
pas utilisées.
Les caractères alphabétiques indiquent la topographie de l'acte sur les deux premiers
caractères et l'action réalisée sur le troisième. Le code possède donc une structuration
correspondant aux axes pertinents de description dans le libellé : sa seule lecture permet, dans
une certaine mesure, d’identifier la modalité de réalisation de l’acte. Compte tenu du nombre
de termes à indexer, les lettres n’obéissent à aucun souci mnémotechnique. Des libellés
différents peuvent être signalés par un code comportant le même radical alphabétique, s’ils
décrivent une action identique sur la même topographie : il en est ainsi, par exemple, des
libellés de fabrication de prothèse du membre inférieur, quelles qu’en soient les modalités.
Pour repérer distinctement de tels libellés, un compteur numérique sur trois caractères
suit les quatre premiers caractères. À la différence de la partie alphabétique, le compteur n’a
pas de rôle structurant. La valeur de ce compteur n’est pas indicative de l’ordre d’apparition du
libellé au sein du CSARR ; cette solution permet l'évolution du CSARR sans en rompre la logique
initiale de présentation et de codification.
32
un organe : par exemple, pour les os, articulations de la tête du cou et du tronc (lettre
L), la lettre H désigne la Colonne vertébrale (LH) ;
une région topographique : par exemple, la lettre A est consacrée à la tête et au cou au
sein du système tégumentaire (lettre Q).
Sur cette position, la lettre Z est utilisée lorsqu’il n’est pas précisé de localisation sur
un appareil ou un organe donné : elle a le sens de « sans précision topographique ». Par
exemple, QZ concerne les actes sur les téguments pour lesquels aucune topographie n’est
mentionnée, GZ désigne le système respiratoire sans précision.
Quand un libellé d'acte comporte plusieurs actions, le code utilisé est celui qui se réfère
à l'action principale ou à la première citée.
33
Le contenu des actes d'orthèses et de prothèses a été subdivisé en 3 actions principales :
– Le temps initial appelé selon les cas : « prise de mesure et/ou thermoformage »,
« moulage ou acquisition numérique », « prise de mesure », « prise d'empreinte en
négatif ou moulage » ; si cette première action principale est réalisée dans
l'établissement, le professionnel de santé codera le code à 7 caractères et mentionnera
le code A.
– Le temps de mise à disposition ; si cette troisième action principale est réalisée dans
l'établissement, le professionnel de santé codera le code à 7 caractères et mentionnera
le code C.
Cette note identique pour tous les actes de la subdivision figure sous le titre de la subdivision.
Dans les situations où la totalité des actions principales de fabrication d'orthèse ou de prothèse
sont réalisées dans l'établissement, le codage sera ZDM+074ABC
34
L’emploi des modulateurs n'est pas utile et est donc interdite :
si le libellé de l’acte fait explicitement mention d’une condition spéciale d’exécution :
L’acte décrit ici ne peut être réalisée qu’en piscine ; le modulateur correspondant ne
peut donc être utilisé avec ce libellé.
si les règles de l’art définissent des conditions de réalisation de l’acte conformes à celles
décrites par un des modulateurs.
35
36
Chapitre II
37
2. PRINCIPES D’UTILISATION DU CSARR ET RÈGLES DE CODAGE
Pour l’utilisation correcte des libellés dans l’objectif réglementaire de description et de
codage de son activité en établissement dans le cadre du PMSI, le professionnel des
établissements SSR devra respecter les principes et règles de codage exposés ci-après.
RÈGLE 1 : un utilisateur doit coder l’acte réalisé dans le respect du principe d’acte
global ; lorsqu’un acte global comporte un temps obligé décrit par un libellé d’acte dans le
CSARR, il est interdit de coder celui-ci en sus de l’acte global.
– une séance de verticalisation ne peut pas être codée avec une séance de
rééducation des fonctions ostéoarticulaires ou des fonctions neuromusculaires dont la
verticalisation est une action du contenu ;
– une séance d’apprentissage des transferts ne peut pas être codée avec un acte
relatif à l’utilisation de fauteuil roulant dont le transfert est une action du contenu.
D’une manière générale, on ne doit jamais décomposer un acte en codant chacun de ses
temps. Un seul code suffira donc dans la grande majorité des cas à signaler l’exécution d’un
acte.
38
2.1.2. Principe 2 : codage exact de l’acte réalisé
Lorsque les précisions pour coder exactement un acte manquent et sont inaccessibles,
le codeur doit retenir le libellé le décrivant dans ses modalités les plus simples : acte isolé ou
acte sans emploi de méthode particulière. Ainsi, par exemple, si deux libellés du CSARR
distinguent la réalisation d’un acte sans et avec batterie de test, l’absence de mention à ce
sujet dans le dossier du patient à coder oblige à porter le code du libellé sans batterie de test.
Cette convention n’est pas une incitation à une extraction incomplète d’information, mais
permet de coder un libellé imprécis lorsque le retour à l’information initiale s’avère impossible
ou trop difficile.
Dans le CSARR une note de contenu précise, pour la plupart des libellés, quelles sont les actions
élémentaires principales attendues pour la réalisation de l’acte. Ces informations, données à
titre indicatif, ont pour objet d’aider au choix du code le plus adapté. Si le contenu d’un acte
comprend plusieurs actions, la réalisation d’une seule d’entre elle ne suffit pas, en règle
générale, pour coder l’acte global.
RÈGLE 2 : le code recueilli est celui du libellé dont l’intitulé correspond le plus exactement
possible à la description de l’acte effectué ; le codage « par assimilation » d’un acte non
inscrit dans le CSARR est interdit.
Si un acte est réalisé, c’est l’acte réellement pratiqué qu’il convient de coder, et non l’acte
initialement prévu.
Exemples : Séance de rééducation à la marche, non réalisée en raison de douleurs,
remplacée par une séance de physiothérapie ; coder Séance d'application d'agent physique à
visée thérapeutique
Si aucun acte n’a pu être réalisé, rien ne sera codé.
RÈGLE 3 : en cas d’impossibilité de réalisation d’un acte tel qu’initialement prévu, il faut
coder selon les cas l’acte effectivement réalisé dans ses modalités d’exécution finale.
39
2.2. Conditions d’application des règles de codage
Les règles de codage qui sont énoncées ci-après, et tout particulièrement celles qui
concernent le signalement de plusieurs actes, imposent le respect de certaines conditions
énoncées précédemment, qu’il convient de rappeler en préambule.
Elles sont élaborées dans l’objectif du respect de la notion d’acte global et de celle
des règles de l’art, et visent par là même à éviter le surcodage et à limiter le nombre de codes
utiles au signalement d’une prise en charge.
Les règles particulières à utiliser pour le codage de plusieurs actes ne sont valables que
pour des actes synchrones, c’est-à-dire des actes effectués lors d’une même séquence de
prise en charge.
Sous l’expression d’actes identiques on entend : actes décrits par le même libellé dans
le CSARR et repérés par le même code principal, c’est-à-dire mettant en jeu une même action,
sur une topographie identique et selon la même modalité technique si le libellé les précise,
même s’ils ne sont pas strictement semblables dans leur réalisation pratique.
Inversement, sont considérés comme différents des actes signalés par des libellés et des codes
principaux différents dans le CSARR, quelle que soit la raison de cette distinction.
40
2.3.2. Codage des séances
Dans certains cas, un traitement complet est constitué par la répétition habituelle
d’actes identiques4 à des moments différents. Un libellé d’acte global décrivant l’ensemble de
ce type de traitement ne peut pas être écrit en raison de la grande variabilité dans le nombre
d’actes nécessaires à l’obtention du résultat complet. Chacun de ces actes unitaires appelé
séance, est inscrit sous cette dénomination dans le CSARR. Le professionnel des établissements
SRR exécutant ce type d’acte porte le code à sept caractères décrivant une séance à chaque
réalisation.
Une séance de rééducation ou réadaptation peut être codée deux fois dans la journée lorsqu’elle
est réalisée dans sa totalité matin et après-midi.
Cependant lorsque la séance n’aura pas pu être réalisée complétement en raison de l’état du
patient ou de toute autre circonstance, elle ne sera codée qu’après son complet achèvement.
Dans ces situations le modulateur « acte réalisé en fractionné » doit être codé avec le code
principal de l’acte pour permettre d'identifier cette réalisation particulière.
4
Voir définition des actes identiques page 40
41
Pour un patient donné le professionnel de l’établissement SSR mentionnera le nombre maximal de
patients qui étaient présents en même temps :
si 2 patients sont pris en charge en même temps : coder 2
si 3 patients sont pris en charge en même temps : coder 3
si 4 à 5 patients sont pris en charge en même temps : coder 4
Pour l’année 2012, chaque professionnel qui aura participé à la réalisation de cet acte
pluriprofessionnel codera l’acte réalisé de la même façon que dans la situation 1. Cette
possibilité n’est ouverte que pour les actes présents sur la liste en annexe 2. Ce mode de codage
pourra être revu ultérieurement selon l’évolution du recueil pour le PMSI en SSR.
42
2.3.4. Cas particuliers
– Cas particulier 1 : acte de fabrication d’orthèse ou de prothèse
Pour les actes de fabrication d’orthèse ou de prothèse le code principal à 7 caractères doit être
complété des codes « appareillage » A, B ou C en fonction de ce qui a été réalisé.
Seules doivent être codées les étapes réalisées par les professionnels de l’établissement.
Par exemple :
le code à 7 caractères complété de la lettre A sera codé lorsque seule l’étape initiale
aura été réalisée par les professionnels de l’établissement ;
le code à 7 caractères complété des lettres A et C sera codé lorsque les étapes initiale et
finale auront seules été réalisées par les professionnels de l’établissement ;
le code à 7 caractères complété des lettres A, B et C sera codé si les 3 étapes sont toutes
réalisées par les professionnels de l’établissement.
Les appareils facturés à l’établissement par un prestataire externe ne peuvent pas être
codés par les actes du CSARR.
Dans ce cas, seul le code de l’acte global est à indiquer pour décrire l’ensemble de la
réalisation de l’acte. Il doit être porté à la date de fin de la période d’apprentissage.
43
2.4.1. Recherche d’interdiction d’association d’actes
L’existence d’une note « Avec ou sans : » se rapportant au libellé interdit de coder
en sus l’acte introduit par « Avec ou sans »
Cette note en tête du paragraphe des fabrications d'orthèse, signifie que pour coder la
réalisation sur moulage d'une orthèse donnée, il faut bien choisir le libellé décrit « réalisation
sur moulage », qui comprend la prise de mesures. L'association du libellé « sur mesure » et de
celui « sur moulage » pour coder la réalisation d’une unique orthèse est interdit.
44
Exemple : GLR+224 Séance de rééducation respiratoire pour épanchement pleural
peut être codé avec le geste complémentaire
GLQ+043 Mesures des pressions inspiratoires et expiratoires maximales
– L’association n’est descriptible que par l’utilisation de plusieurs libellés d’actes isolés
Après avoir scrupuleusement vérifié ne pas être dans un des cas de codage exposé
supra, force est de recourir au recueil des codes de chacun des actes pratiqués pour en signaler
l’association.
Codage d’actes associés
Les actes réalisés au cours de la même séquence de prise en charge sur deux sites
différents peuvent être codés.
Exemple :
Séance de rééducation des fonctions de la colonne vertébrale pour
lésion traumatique
Séance de rééducation postopératoire des fonctions du membre
supérieur après réparation de lésion traumatique ou correction de
vice architectural
Ces deux actes peuvent être codés dès lors qu’ils ont été réalisés dans leur intégralité au cours
de la même séquence de prise en charge.
Codage d’actes réalisés sur des sites anatomiques pairs
Les consignes ci-dessous ne concernent que la réalisation synchrone d’un acte
identique sur sites anatomiques pairs et symétriques. Si le geste pratiqué de chaque côté est
différent, il convient évidemment de décrire chacun d’eux par le libellé adéquat, selon les
principes énoncés précédemment pour une association d’actes.
Lorsqu'il est fabriqué, par exemple, une orthèse pour chaque membre supérieur, et que la
description de chaque orthèse correspond à un même code et libellé du CSARR. Ce code pourra
être porté 2 fois. Les actes concernant les fonctions visuelles et auditives, s'adressent à des
organes effecteurs pairs et symétriques. Les évaluations et les actes de prise en charge à visée
thérapeutique des troubles de ces fonctions concernent implicitement les 2 organes effecteurs
et les consignes de codage d'acte bilatéral ne peuvent pas s'y appliquer.
10 MEDECIN
21 INFIRMIER
22 MASSEUR KINESITHERAPEUTHE
23 PEDICURE - PODOLOGUE
24 ORTHOPHONISTE
25 ORTHOPTISTE
26 DIETETICIEN
45
27 ERGOTHERAPEUTE
28 PSYCHOMOTRICIEN
29 (NEURO)PSYCHOREEDUCATEUR
30 PSYCHOLOGUE
31 ORTHOPROTHESISTE
32 PODOORTHESISTE
41 MANIPULATEUR EN ELECTRORADIOLOGIE
61 EDUCATEUR SPECIALISE
62 ASSISTANT DE SERVICE SOCIAL
63 EDUCATEUR JEUNES ENFANTS
64 ANIMATEUR
65 MONITEUR ATELIER
66 MONITEUR EDUCATEUR
67 ENSEIGNANT GENERAL
68 INSTITUTEUR SPECIALISE
69 EDUCATEUR SPORTIF
70 ENSEIGNANT EN ACTIVITE PHYSIQUE ADAPTEE
71 ERGONOME
72 PSYCHOTECHNICIEN
73 CONSEILLER EN ECONOMIE SOCIALE ET FAMILIALE
74 DOCUMENTALISTE
75 MONITEUR AUTOECOLE
88 AUTRE INTERVENANT
De façon générale les actes décrits dans le CSARR sont réalisés par un seul professionnel. L’acte
ne doit être codé que par le professionnel qui a réalisé l’acte ou qui en a la responsabilité. Les
professionnels qui ont pu concourir à la réalisation de cet acte ne doivent pas coder l’acte pour
leur propre compte.
Cette nomenclature des intervenants pourra être modifiée en fonction des besoins du recueil
pour le PMSI en SSR.
Un acte CSARR ne peut être codé que s’il a été réalisé au cours de l’hospitalisation du patient. Les
actes ou actions élémentaires réalisées alors que le patient n’est plus présent dans l’établissement
ne peuvent être codés.
Exemple : Évaluation sur le lieu de vie avec mise en situation et analyse du
comportement du patient, réalisé après la sortie du patient ne peut pas être codé.
46
ANNEXE 1
47
Codification : dictionnaire des topographies et des actions
1 - Système de codification topographie : fonction ou site anatomique
48
OS, ARTICULATIONS & TISSUS
L
MOUS : TÊTE, COU ET TRONC
Maxillaire, mandibule LB
Colonne vertébrale, sans précision LH
OS, ARTICULATIONS & TISSUS
M
MOUS : MEMBRE SUPÉRIEUR
Préhension, fonction du membre supérieur MK
OS, ARTICULATIONS & TISSUS
N
MOUS : MEMBRE INFÉRIEUR
Marche, fonction du membre inférieur NK
OS, ARTICULATIONS & TISSUS
P
MOUS : LOCALISAT. IMPRÉCISE
Articulations, sans mention de localisation PB
Muscles, sans mention de localisation PC
Mobilité, tonicité PE
Os, articulations et tissus mous, localisations
PZ
multiples sans précision
PEAU ET TISSU CELLULAIRE
Q
SOUSCUTANÉ
Peau et tissu cellulaire souscutané de la tête et
QA
du cou
Peau et tissu cellulaire souscutané du tronc QB
Peau et tissu cellulaire souscutané, sans
QZ
précision
RÉGIONS TOPOGRAPHIQUES Z
Tête et cou ZA
Thorax ZB
Abdomen et petit bassin ZC
Membre supérieur ZD
Membre inférieur ZE
Qualité de la vie, ZF
Activité et participation : activités de la vie
quotidienne, activités instrumentales de la vie
quotidienne, activités sociales de la vie ZG
quotidienne activités relatives à la relation avec
autrui
Région topographique non précisée, individu
ZZ
dans sa globalité
49
2 - Système de codification : actions
Verbe générique
Définition Action Code
d'action
ACTIONS SUR LES
DIMENSIONS
Diminuer les
dimensions
COMPRESSION
maintenir une pression sur une
COMPRIMER partie de l'organisme
CONTENTION B
TAMPONNEMENT
ACTIONS SUR LE
PARCOURS
assembler un ensemble
SYNTHÈSE
RÉUNIR d'information pour constituer un
DIAGNOSTIC
C
tout
ACTIONS SUR LA
POSITION
Changer la position
sans retirer
50
Retirer sans
remplacer
Retirer et remplacer
ACTIONS SUR LA
NATURE
Mettre en état de
fonctionner
51
ADAPTATION
AJUSTEMENT
CONTRÔLE
mettre au point ou vérifier le ESSAI
RÉGLER fonctionnement d'un mécanisme INITIALISATION M
ou d'un appareillage MODIFICATION
PROGRAMMATION
RÉGLAGE
VÉRIFICATION
ACTIONS
D’OBSERVATION
déterminer la qualité ou la
quantité de certains éléments ÉVALUATION
MESURER biologiques ou cliniques au MESURE Q
moyen d'une instrumentation ou QUANTIFICATION
d'une expérience adaptée
52
ACTIONS MODIFIANT OU DÉVELOPPANT DES FONCTIONS OU DES
CONNAISSANCES
APPRENTISSAGE
ATELIER
mettre en œuvre des moyens
ÉDUCATION
ÉDUQUER propres à améliorer la formation
ENTRAÎNEMENT R
et les connaissances d'un individu PERFECTIONNEMENT
PREVENTION
MOBILISATION
appliquer une méthode non RÉADAPTATION
effractive destinée à recouvrer RÉAPPRENTISSAGE
RÉÉDUQUER l'usage partiel ou total d'une partie RÉÉDUCATION
R
de l’organisme lésée RÉENTRAÎNEMENT
VENTILATION DIRIGÉE
ENTRETIEN
établir une relation à visée ACCOMPAGNEMENT
COMMUNIQUER thérapeutique ou apporter une INFORMATION T
aide par le langage RESTITUTION
PRÉSENTATION
53
54
ANNEXE 2
Liste des actes pluriprofessionnels
55
56
QUELQUES DÉFINITIONS
Régime standard : régime alimentaire établi pour une ou plusieurs affections sans
personnalisation pour le patient ou régime préétabli dans l'établissement
Activité de la vie quotidienne [AVQ] : activité nécessaire pour assurer l'autonomie en matière
de nutrition, soins d'hygiène, habillement, mobilité
57
58
DEUXIÈME PARTIE
LES ACTES
DE
RÉEDUCATION-RÉADAPTATION
59
60