Droit International Privé de l'UE

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DROIT INTERNATIONAL EUROPÉENE

Objet : vise à s’applique aux relations privées internationales.

Relations privées : relations entre les personnes privées : sont des personnes privés et
personnes morales (ex. : entre deux sociétés). (Différence : le DIP s’applique à tous les
relations diplomatiques).

S’applique aux relations privées internationaux : il y a 2 manières de définir l’internationalité :

- Proche économique : prévu plutôt le commerce international.

- Proche juridique : (domine) àUne situation que présente un élément d’extranéité,


soit d’une manière subjective ou objectif :

o Subjectif : l’internationalisation dépend du juge choisi. On va a apprécier la


situation selon l’État/le juge étranger. Ex. : s’il y a deux argentines qui
demandent le divorce en France : pour le juge français est une situation
internationale, mais pour le juge argentin non.

o Objective : situation est international quelque soit le juge choisi.

Éléments de l’internationalité.

- Loi de situation de la chose

- La nationalité

- Le domicile

- Les situations des choses

¿Il y a une liste limitative des éléments ? Non. N’importe quel est l’élément. Il y a des
éléments pertinents et non pertinent (argentin qui vivre en France depuis 30 ans, pour
acheter une PC ¿son nationalité est pertinente ? Non.

Non tous les éléments de nationalités son pertinentes.

PROCHE ÉCONOMIQUE.

Une situation est internationale lorsqu’elle mette en joue les intérêts de commerce
international. Il faut qui un mouvement de biens de fonds ou de services à travers de
frontières : flux transfrontalier.

(Meme si il est entre deux pays de l’UE).


Avoir en compte que…

Le monde est divisé en États souverains : ils peuvent dicter sont prope droit. Et les individus
peut se déplacer, il y a des échanges, on peut franchir la forntière.

DIPRI : Coordenés les sortes juridiques étatiques.

Paralelisme juridique : la DIVERSITÉ des différents Droits des États

III. LES QUESTION PRIS EN CHARGE PAR LA DISCIPLINE.

1. LA COMPÉTENCE DES JURISDICTIONS INTERNATIONALES : ex. : un mariage


entre un argentin et un américaine qui vivent en France : les juges compétentes sont les
trois.

C’est-à-dire qu’il a trois État compétentes pour connaitre le divorce, donc, le DIPRI à la
fonction d’élaborer des règles pour déterminer lequel de ses juges est compétente.

2. LA LOI APPLICABLE. Ex. : je suis compétente mais… quel est la loi applicable au
divorce ? Ça c’est la question de conflit de loi.

3. LA RECONNAISSNACE ET L’EXÉCUTION DES DÉCISIONS : ex. : Ils reviennent a


l’Argentin, divorcées, mais Argentine doit reconnaitre et exécuter la décision française :
le DIPRI argentin va dire quel sont les règles pour faire ça.

OBJET : es international mais les règles sont souvent nationales : on a le droit international
privé français, espagnol, etc. Donc, il y a un risque d’incohérence : pour le droit français, ils
sont divorcés, mais pour le droit argentin ils sont mariés àC’est situation s’appelle : Statut
boiteux.

SECTION 2- MÉTHODES DU DIPRI.

Le DIPR a une origine particulière : chaque État a construit son DIPRI.

Théorie générale : c’est théorie a était construit autour du conflit de loi. Jusqu’au 20eme
siècle, pour réponde : quel est la loi applicable ? parce que les juges françaises ont se
considèrent incompétentes pour les cas étrangers. Elle a construit des méthodes pour
déterminer la loi applicable :

A. MÉTHODE CONFLICTUELLE : SAVIGNY :

a. LA STRUCTURE DE LA RÈGLE DE CONFLIT DE LOIS : il veut


déterminer quelle est à loi applicable : comment déterminer la loi
applicable ? Il faut assigner à chaque rapport de droits un siège
déterminé : c’est-à-dire : x chaque relation privée international on doit voir
quel est le siège : c’est le élément prépondérant, la nature de la relation. Il
s’appelle le POINT D’ANCRAGE//RATTACHEMENT.
Ex. : un mexicain qui décède on Afrique du sud, qu’avait son dernier résident
en Espagne, il avait une maison en France : la succession ?

C’est une méthode subjective : chaque un peut avoir une perception


différente du point d’ancrage.

Entre les pays de civil law, considèrent que pour un mariage on doit pris en
compte la nationalité. Mais, entre les pays de Common law, c’est le domicile.

La question consiste en savoir pour chaque catégorie des biens, un point de rattachement :

Catégorie Règle de rattachement

Bien à lieu de situation.

Mariageà nationalité

Contratà les parties peuvent choisir la loi applicable.

Donc, on a vu que la détermination du siège est subjective.

B. LES CARACTERES DE LA REGLE DE CONFLIT DE LOIS.

1º. La règle de conflit de lois est indirecteà signifie que la règle de conflit de loi ne donne pas
une solution au fond du litige. Il y a une meta règle. Ex. : américain et argentin divorcé en
France : le juge France va décider quel est la loi applicable au divorce mais elle ne va pas
résoudre le fond.

2º BilatéralàLA RÈGLE de conflit de lois peut désigner que la loi française que la loi
étrangère. « La loi de la nationalité » : la loi française peut déterminer que la loi applicable
soit la loi étrangère : Il y a un pied d'égalité entre les deux droits. Pour quoi est plus
favorable le biteralismo ? pour éviter des risques de lacune. Ex. : si la loi française dit «
seulement le juge est compétente si les parties sont françaises » donc, il n'y aurait pas de
réponse. Différent : unilatéral : la compétence la défini le juge national : la loi française
seulement peut désigner comme compétente un juge français.

La loi française peut dire à quel moment le juge argentin est compétente ? NON.

À partir du règlement de Bruxelles désigné seulement à des juges des États Membres de
l’UE, mais non des États tiers.

3º Neutreà elle ne va pas désigner une loi en fonction du contenu de cet loi. Ex. : la loi
française ne va pas dire que s’applique la loi argentine parce que sont contenu es plus
favorable/ni les résultats : seulement se limite à des éléments de l’internationalité.

C) LA MISE EN ŒUVRE DE LA RÈGLE DE CONFLIT DE LOI.


Il y a deux conflits :

1. LE RENVOI.

Quand la règle de conflit de loi elle désigne comme applicable une loi,

ESCUCHAR PORQUE ME LLAMO MI VIJEA 01 27.

Ex.: quand il a de ping pong :

t. latine : exclusion du renvoi.

Renvoi de 1ère DÉGRE

RENVOI DE 2ÈME DÉGRE : ex. : nationalité argentine. Dernière domicile en EEUU. Le juge
francaise dit que la loi applicable est la de la nationalité, donc la argentine. Mais l’Argentine
dit que c’est la loi du dernier domicile, donc sera l’américaine.

2. L’EXEPTION D’ORDRE PUBLIC INTERNATIONAL.

S’il n’y a pas de renvoi, on va à appliquer la loi étrangère. La règle, comme est neutre, ne va
pas avoir en compte des effets. Ex. : la loi française renvoi à la loi argentine. Mais la loi
argentine n’a pas les mêmes valeurs que la loi française, parce que, imaginez, qu’elle
interdise le divorce, donc est contraire à l’ordre public international français : s’il y a un conflit
entre la loi qui est applicable selon la loi française, mais si elle est contraire au ordre public
français, la loi argentine ne sera pas applicable.

II. LA MÉTHODE CONCURRENTE.

Il y a deux méthodes possibles :

A. LES LOIS DE POLICE.

Sont des lois internes qui poursuivre un objectif tellement important qu’on va les
appliquer directement au litige.

Ex. : un contrat conclu entre un société argentin et une société française qui décident
applicable la loi brasilienne. Mais il y a une règle française sur le vice de consentement
qu’est très important, donc je la vais appliquer, quelque soit la loi désignée : la loi police va
COURT CIRCUITER. Sont des règles INTERNATIONALEMENT IMPÉRATIF.

Sont d’application immédiate.

Elle peut décarter la loi de conflit de loi.

B. LES RÈGLES METÉRIELLES INTERNATIONALES.

Sont différents à la règle matérielle international : c’est une règle élaborée pour réagir
une situation privée international. Par ex. : l’interdiction fait aux États de soumettre le
litige à l’arbitrage. Sont directes. La loi police est une règle qu’a était édicté pour le
relation interne mais qu’on applique également aux relations internationales, pour
son importance (ex. : un article du Code Civil)

La règle matérielle international a été créé pour réagir exclusivement les relations
internationales. Ex. : la Convention de Vienne. Il n’y a pas de conflit de droit. Le juge ou le
législateur français peut aussi dicter des règles internationales ? Oui, mais n’ont pas
d’intérêt.

COMIENZA SEGUNDO AUDIO.

SECTION 3- LES SOURCES DU DIPRI.

I. L’IMPORTANCE ORIFINAIRES DES SOURCES INTERNES.

Il est de source internet, parce que chaque ordre juridique élabore sa propre solution.

La jurisprudence est très importante en l’élaboration de la loi du DIPRI. Et notamment la


doctrine.

Au début de 20ème siècle, chaque État … MIN 20 ESCUCHAR

Il y a un sort de paradoxe : chaque État décide son propre DRIPRI, mais c’est situation peut
être … si le juge applique son propre DIPRI non nécessairement il applique les normes
matérielles internationales = il y a une déconnexion.

II. L’INTERNATIONALISATION DES SOURCES.

Elle arrive à la fin du 19 siècle. La Conférence de la Haye (se dice « e »). On a une série
des conventions bilatérales et multilatérales. L’objectif est uniformiser les règles de droit du
DIPRI : peu importe le juge qui va saisir, les règles de DIPRI sont identiques. L’objectif est
éviter le forum shoping : est éviter de choisir un juge par convenance.

Le droit français s’européanisé. Le droit européen a une compétence pour prévoir des règles
en matière de Droit International Privé.

L’art 81 du TFUE :

Article 81 (ex-article 65 TCE) 1. L'Union développe une coopération judiciaire dans les matières
civiles ayant une incidence transfrontière, fondée sur le principe de reconnaissance mutuelle des
décisions judiciaires et extrajudiciaires. Cette coopération peut inclure l'adoption de mesures de
rapprochement des dispositions législatives et réglementaires des États membres. 2. Aux fins du
paragraphe 1, le Parlement européen et le Conseil, statuant conformément à la procédure
législative ordinaire, adoptent, notamment lorsque cela est nécessaire au bon fonctionnement du
marché intérieur, des mesures visant à assurer: a) la reconnaissance mutuelle entre les États
membres des décisions judiciaires et extrajudiciaires, et leur exécution; b) la signification et la
notification transfrontières des actes judiciaires et extrajudiciaires; c) la compatibilité des règles
applicables dans les États membres en matière de conflit de lois et de compétence; d) la
coopération en matière d'obtention des preuves; e) un accès effectif à la justice; f) l'élimination
des obstacles au bon déroulement des procédures civiles, au besoin en favorisant la compatibilité
des règles de procédure civile applicables dans les États membres;
g) le développement de méthodes alternatives de résolution des litiges; h) un soutien à la
formation des magistrats et des personnels de justice. 3. Par dérogation au paragraphe 2, les
mesures relatives au droit de la famille ayant une incidence transfrontière sont établies par le
Conseil, statuant conformément à une procédure législative spéciale. Celui-ci statue à l'unanimité,
après consultation du Parlement européen. Le Conseil, sur proposition de la Commission, peut
adopter une décision déterminant les aspects du droit de la famille ayant une incidence
transfrontière susceptibles de faire l'objet d'actes adoptés selon la procédure législative ordinaire.
Le Conseil statue à l'unanimité, après consultation du Parlement européen. La proposition visée au
deuxième alinéa est transmise aux parlements nationaux. En cas d'opposition d'un parlement
national notifiée dans un délai de six mois après cette transmission, la décision n'est pas adoptée.
En l'absence d'opposition, le Conseil peut adopter ladite décision.

III. L’européanisation des sources.

Ex : par le conflit de juridiction on a un règlement Bruxelles 1 bis : importe la reconnaissance


de jugement européen en matière civile et commerciale.

Bruxelles II ter : il parle de la compétence (elle définit le juge) et exécution de jugement en


matière familiale et en matière de désunion, en matière de divorce, de responsabilité
parentale et d’enlèvement.

Règlement de Rome I : sur la loi applicable (différent à la compétence) aux obligations


contractuelles. Sur la loi applicable à des contrats.

Règlement de Rome II : sur la loi applicable aux obligations extracontractuelles.

Règlement de Rome III : sur le divorce.

Le faillite (quiebra) international àNO LO VAMOS A VER.

Règlement Aliment de 2008

Règlement PACS et régimes matrimoniaux 2016

Règlement succession de 2012

LA HIÉRARCHIE DES NORMES :

Le Droit Européenne s’applique prioritairement, pour le principe de primauté. Le Droit


International Français aujourd’hui à une place résiduelle : il ne s’applique que plus, parce
que plus en plus il est remplacé. Si le règlement européen est applicable, n’ont pas
appliquer le DIPRI françaises (peuvent s’applique mais c’est très marginal).

Les règlements sont d’effet direct. Ça fait partie du Droit Français. À la fin c’est DIPRI
français. Tous les EM ont le même Droit International.

Problèmes : le Droit de l’UE est très complexe, pour négocier, etcetera, et aussi sont très
technique. Ces règlements européens seulement ont un juge compétent pour l’interprétation
qui c’est la Cour de Justice, mais elle est de difficulté de accès : une personne privée ne
peut pas saisir à la Cour de Justice.

MIN 54 ESCUCHAR. Règlement 0 qui nous explique la matière.

Il faut savoir d’abord quel est le texte applicable pour savoir quel est la loi applicable : est
que je cherche dans le texte européen ou dans une règle interne ou dans une conventionne
international ?

Une autre difficulté : la vitesse : on va à prioriser l’Uniformation entre les EM et non entre les
États Tiers.

FALTA PORQUE YA ME CANSÉ

CHAPITRE 2 – LE RECONNAISSANCE ET L’EXÉCUTION DES JUGEMENTS.

TITRE 2 – LE CONFLIT DE LOIS.

CHAPITRE 1 – LES OBLIGATIONS CONTRACTUELLES : ROME 1.

CHAPITRE 2 – LES OBLIGATIONS EXTRACONTRACTUELLES : ROME 2

PARTIE 2 – LA METIÈRE FAMILIALE.

TITRE I – LE CONFLIT DE JURISDICTIONS : BRUXELLES I BIS

Le Droit Commun (=droit européen). Ne s’applique que si son application est fizée.

CHAPITRE 1 – LA COMPÉTENCE D’APP DU RÈGLEMENT BRUXELLES I BIS.

Il y a 3 conditions :

- Conditionne matérielles :

o De manière positif : le règlement s’applique aux matières civiles et


commercial. Que signifie la matière civiles et commercial ? c’est une
notion autonome, c’est-à-dire que la Cour de Justice la va à interpréter
indépendamment des interprétations des EM pour arriver à l’unification.

o De manière négatif : matières fiscales, douanières ou administratives NON.

- Temporelle : 10 janvier 2015 : avant NE S’APPLIQUE PAS.

- Conditionne spatiales :
ESCUCHAR AUDIO

10/10/23

- Conditionne spatiales : il doit avoir un lien de rattachement avec les États Membres.
Il n’y a pas des uns articles qui définit la compétence spéciale. Mais l’art. 6 : il doit faire
une compression à contrario : si le défendeur à son domicile sur le territoire des États
Membres la convention s’applique et c’est le règlement qui défini la compétence
(compétence = DOMICILE DU

Article 6
1.Si le défendeur n’est pas domicilié sur le territoire d’un État membre, la compétence est, dans chaque
État membre, réglée par la loi de cet État membre, sous réserve de l’application de l’article 18, paragraphe
1, de l’article 21, paragraphe 2, et des articles 24 et 25.

18 et 21 : hypothèse de la RÉSIDENCE HABITUELLE des travailleurs et consommateurs,


parce qu’ils sont considérés comme les parties faibles. Ex. : s’ils exécutent sont contrat en
un EM : ex. : un travailleur vivre en Allemagne et il veut agir contre la société qui a son
domicile en Argentin : il peut saisir le juge allemand.

24 et 25 : hypothèse de compétence exclusive : sont des règles qui proposent la


compétence exclus d’un juge.

25 : hypothèse des clauses attributives de juridiction : prévoit la juridiction. Si les parties


décident de prendre un clause attributif d’un EM.

2. Toute personne, quelle que soit sa nationalité, qui est domicilié sur le territoire d’un État membre, peut,
comme les ressortissants de cet État membre, invoquer dans cet État membre contre ce défendeur les
règles de compétence qui y sont en vigueur et notamment celles que les États membres doivent notifier à
la Commission en vertu de l’article 76, paragraphe 1, point a).

DOMICILE :

· Résident principal pour les personnes physiques.

· Pour les personnes morales : art. 63 :

o a) siège statuaire,

o b) administration centrale,

o c) leur principal établissement.

CAS PRATIQUE :

Collectivité territoriale allemand (une région) qui se fourni pour se cantine des fruits et
légumes depuis 2020 auprès d’un producteur qui a son siège social à Paris.
Le producteur il va rompe brutalement le contrat.

La collectivité territoriale allemande il veut d’obtenir une indemnisation pour la brutalité en la


rupture du contrat. Il veut savoir s’il peut saisir la juridiction française.

Le règlement est applicable ? Oui. Nous devons vérifier les trois conditions :

- Matérielle : le règlement s’applique aux matières civil et commercial. Aussi, il s’agit


d’une personne publique, mais la collectivité française n’utilise pas la puissance
publique.

Article premier

1. Le présent règlement s’applique en matière civile et commerciale et quelle que soit la nature de la
juridiction. Il ne s’applique notamment ni aux matières fiscales, douanières ou administratives, ni à la
responsabilité de l’État pour des actes ou des omissions commis dans l’exercice de la puissance publique
*c’est pour une contigne* (acta jure imperii).

- Temporelle : en vertu de l’art. 66 le règlement s’applique depuis 10 janvier 2015.

- Espacial : selon l’art. 6, qu’il doit être interprété à contrario, e producteur à son
domicile en France, donc, le règlement s’appli

DIPRI EU: CÓMO RESPONDER: A LA PROFE LE INTERESA QUE EN EL FINAL


PONGAMOS PRIMERO LA REGLA Y DESPUÉS LA RESPUESTA CON EL CASO. LA
MAYOR (LA REGLA GENERAL)- LA MINEUR (LA APLICACIÓN DE LA REGLA AL
CASO)- LA CONCLUSION (SÍ ES APICABLE O NO ES APLICABLE)

SECTION – LE CHAMP D’APPLICATION.

En principe, il n’y a pas qu’un seul juge compétent sino qu’il y a bcp des juges compétentes,
donc plusieurs lois applicables à un cas donnée. Mais nous devons choisir une seule loi.

I. RÈGLES DE COMPÉTENCE GÉNERAL.

A. LA COMPÉTENCE DE PRINCIPE : DOMICILE DU DÉFENDEUR.

Dispositions générales
Article 4
1. Sous réserve du présent règlement, les personnes domiciliées sur le territoire d’un État membre sont
attraites, quelle que soit leur nationalité, devant les juridictions de cet État membre.

2. Les personnes qui ne possèdent pas la nationalité de l’État membre dans lequel elles sont domiciliées
sont soumises aux règles de compétence applicables aux ressortissants de cet État membre.

CJUE, Owusu 2005 : la question : un homme anglais, qui ont sa résidence habituelle en Angleterre, mais il
loué une maison en Jamaïque. Il est blessé en la piscine, donc il veut saisir contre le propriétaire de la
piscine, qui a aussi le domicile en Angleterre. àLe règlement s’applique, et le juge anglais a de
compétence. C’est un forum non convenaient : permet au juge qui normalement est compétente de
décliner sa compétence parce qu’il considère qu’il n’est pas convenu, et que sera plus convenaient le juge
étranger. Donc, le juge anglais ne peut pas se fonder sur une règle interne pour décliner sa compétence :
pour la hiérarchie du droit européenne et pour l’uniformité compétence ne pouvait pas = LES JUGES
EUROPÉENS NE PEUVENT PAS INVOQUER C’EST PRINCIPE. (Le risque : le déni de justice).

II. RÈGLES DE COMPÉTECE SPÉCIAL.

Hypothèse de plusieurs défendeurs qu'ont ses domicile en différents états. C’est un litige international.
Risque de dispersion.

Article 8
Une personne domiciliée sur le territoire d’un État membre peut aussi être attraite (atraer) :
1) s’il y a plusieurs défendeurs, devant la juridiction du domicile de l’un d’eux, à condition que les
demandes soient liées entre elles par un rapport si étroit qu’il y a intérêt à les instruire et à les
juger en même temps afin d’éviter des solutions qui pourraient être inconciliables si les causes
étaient jugées séparément;

à1º condition : c’est règles s’appliquent quand tous les défendeurs se domicilient dans les
EM.

2) s’il s’agit d’une demande en garantie ou d’une demande en intervention, devant la juridiction
saisie de la demande originaire, à moins qu’elle n’ait été formée que pour traduire celui qui a
été appelé hors du ressort de la juridiction compétente;

à2º condition de connexité : la jurisprudence existe que la demande soit globalement fondée
sur une même situation d’un fait et d’un droit qui justifie. Le demandeur à le choisir le
domicile de tout le monde. Ex. : si il y a un demandeur en France, un demandeur en
Allemagne et un demandeur en Italie, il peut choisir 1 des 3

3) s’il s’agit d’une demande reconventionnelle qui dérive du contrat ou du fait sur lequel est fondée la
demande originaire, devant la juridiction saisie de celle-ci;

4) en matière contractuelle, si l’action peut être jointe à une action en matière de droits réels immobiliers
dirigée contre le même défendeur, devant la juridiction de l’État membre sur le territoire duquel l’immeuble
est situé.

ME FUI AL DOCTOR. EMPIEZA SEGUNDO AUDIO. PEDIR EL AUDIO COMPLETO A NAZA.

2- Les règles spéciales


Il y a 3 types des regles spèciales.

A) Les options de compétence tenant à la matière en litige

SECTION 2 Compétences spéciales

Article 7 Une personne domiciliée sur le territoire d’un État membre peut être attraite
dans un autre État membre:
1) a) en matière contractuelle, devant la juridiction du lieu d’exécution de l’obligation
qui sert de base à la demande;

b) aux fins de l’application de la présente disposition, et sauf convention contraire, le


lieu d’exécution de l’obligation qui sert de base à la demande est: — pour la vente
de marchandises, le lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les
marchandises ont été ou auraient dû être livrées, — pour la fourniture de services, le
lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les services ont été ou auraient dû
être fournis;

c) le point a) s’applique si le point b) ne s’applique pas;

2) en matière délictuelle ou quasi délictuelle, devant la juridiction du lieu où le fait


dommageable s’est produit ou risque de se produire;...”

Les plus importante → 7 point 1 et 2

1. L’option de compétence en matière contractuelle

a) La notion de matière contractuelle

On doit savoir si nous sommes en matière contractuelle.

Comment on déterminer si nous sommes dans cette matière?:

● Qualification autonome (determiner par la Cour de Justice de l’UE) → peu importe la


définition des EM, c’est la unification du concept
● La CJUE définit le concept independent

ARRÊT FONDAMENTAL DE LA MATIÈRE → CJCE, Jakob Handte, 1992.

La Cour a donné un définition autonome de la matière contractuelle → c’est


l'engagement librement assumé d’un partie an vers une autre.

Une action de responsabilité → un fabricant, qui donne au vendeur et le vendeur l’a vendu. L'
acheter a un problème avec la chose et il a fait une réclamation. Il n’y a pas de contrat.

La cour de justice a dit que le fabricant n'était pas responsable parce qu’il n’y a pas
un engagement librement avec le sous acquéreur

ARRET CJCE Taconni, 2002

QUID: POURPARLERS → Étape précontractuelle, ou il y a des négociations. La rupture


abusive et brutale avant que le contrat soit signé.

La CJ a dit que ce n’est pas partie de la matière contractuelle parce qu’il n’y a pas
un engagement librement
→C’est extracontractuelle

ARRET CJUE Granarolo, 2016

Rupture brutale de relation commerciale établie

SOCIETES:

● Francais
● Allemande

Le contrat est sur une relation commerciale parce que la société allemande livre des
produits textiles et la société française décide de mettre fin au contrat.

Il y a une rupture brutale: c'est contractuel ou extracontractuelle?

La société française a dit que c’est extracontractuelle parce que la faute est sur un
effet juridique, non sur un acte.

La CJ a dit que l’action pour obtenir un indemnités en cas de rupture brutale de


contrat peut relever la matière si on peut constater un contrat, une relation
contractuelle même si entre les parties, donc la CJ a dit que c’est contractuelle.

ARRET FENIKS, 2018

Une question d’un action paulienne: c’est l’action attente par créancier pour
s'opposer un acte proiparson de débiteur en froid de ce droit. ???

IL FAUT CONNAÎTRE LES ARRÊTS PAR LE CAS PRATIQUE D' EXAMEN.

b) La mise en œuvre de l’article 7-1

(i) La compétence pour les contrats de vente de marchandises


et de fourniture de services

(ii) La compétence pour les autres contrats

2) L’option de compétence en matière délictuelle

a) La notion de matière délictuelle

b) La localisation du fait dommageable

(i) Les solutions générales


(ii) Les atteintes aux droits de la personnalité sur internet

B) Les règles de compétence protectrices de la partie faible

→ partie faible: travailler, consommateur et la assurer

1) La compétence en matière de contrats conclus par les


consommateurs

a) Le champ d’application des règles de compétence

(i) La définition du consommateur

(ii) Les contrats visés

b) Les règles de compétence protectrices du consommateur

2. La compétence en matière de contrat de travail

a) Le champ d’application des règles de compétence

b) Les règles de compétence protectrices du travailleur

C) Les règles de compétence exclusives


→Exclut la compétence des autres juges, c’est une vraie dérogation.

IL FAUT CONNAÎTRE LES ARRÊTS PAR LE CAS PRATIQUE D’EXAMEN.

La cour a dit qu’il s’agit d’une relation contractuelle. Parce que, le fait de avoir une créance
contre un tiers est pour le fait de que vous avez déjà un contrat anterieure.

À partir du moment où elle a était introduite sur un droit de créance, des obligations
asumées…

CJUE, 2020 : une femme qui a son domicile à Prague et qu’il a un contrat de voyage avec
un Agence de Voyage à forfe ? pour un vol entre Praga et le Islam. Le vol arrive 3 h tard. La
femme contre l’Agence avec un action de préjudiceà nous pensons il n’y a pas une relation
contractuelle entre la compagnie aérienne et la femme, parce qu’elle a contrat l’agence
MAIS la Cour on considère que OUI, parce que à l’origine, son droit d’agir est dans un
contrat.

LA RÉPONSE : IL Y AVAIT UNE DÉFINITION STRICTE MAIS APRES, CETTE


DÉFINITION VA A ÉVOLUTIONER.
Outre hypothèse :

CJUE, booking, 2020 : on a un contrat entre Booking et un Hôtel. Il y avait une action pour la
violation au droit de la concurrence. Un hôtel a une position dominante àLa position
dominante est interdit même s’il n’y a pas de contrat. Il va considérer que l’action relevé de
la matière contractuelle si l’interprétation du contrat est indispensable pour établir le
caractère licite ou non du comportement reproché. Là ça dépende. Si on a besoin
d’interpréter le contrat, ça relève de la matière contractuelle. Mais, si ont vu seulement le
comportement de booking et non le contrat, il ne s’agit pas d’un cas contractuel.

DECIR QUE ES UNA NOCION AUTONOMA QUE FUE DEFINIDA POR LA CORTEDE
JUSTICIA. PERO, HUBI UNA EVOLUCIÓN EN LA JURISPRUDENCIA.

B. LA MISE EN OEUVRE DU ART. 7.

Compétences spéciales

Il s’applique de vent des marchandises et fourniture des services et, après, on va voir des
autres contrats.

Article 7
Une personne domiciliée sur le territoire d’un État membre peut être attraite dans un autre État membre:
1) a) en matière contractuelle, devant la juridiction du lieu d’exécution de l’obligation qui sert de base à la
demande; à c’est quoi l’obligation qui se de base à la demande ? 2 étapes :

1º identifier l’obligation que sert de base à la demande

2º il faut déterminer la localisation (où est qu’elle la va à exécuter).

CJUE, DE BLOOS, 1976 : obligation invoquée pour justifier la demande. Souvent, est
l’obligation du payement. La difficulté : s’il y a plusieurs des obligationsàon va chercher
l’OBLIGATION PRINCIPALE parmi des autres obligations.

Comment localiser ces obligations principales ? et comment déterminer l’exécution de


l’obligation principal ? Que droit on va a appliquer ? le loi applicable au contrat avec las
clause dans laquelle les parties ont choisi la loi.

Quérable/portable : si le quérable est le domicile de débiteur donc le domicile du débiteur es


le portable : le débiteur doit porter le payement au domicile du créancier.

Quel est le juge compétent ? Nous devons voit quelle est la loi applicable au contrat.

b) aux fins de l’application de la présente disposition, et sauf convention contraire, le lieu d’exécution de
l’obligation qui sert de base à la demande est:

— pour la vente de marchandises, le lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les marchandises ont
été ou auraient dû être livrées,
— pour la fourniture de services, le lieu d’un État membre où, en vertu du contrat, les services ont été ou
auraient dû être fournis;

peut etre le liu de livrason de marchandises,

Le lieu où les services doivent être fournir.

Difficulté : les marchandises sont livrées en plusieurs EM. La Cour à DiT : EN PRESEANCE
DE PLURALITÈ de lieu des marchandises il faut déterminer quel est le lieu de livraison
principal et de critère économie (pour la quantité). Si c’est n’est pas possible, le demandeur
peut choisir le juge de domicile du demandeur au tous les autres lieus de livraison des
marchandises.

CJUE, Wood Food : pour la pluralité des services : pour la fourniture de nourriture c’est la
même chose.

CJUE, Redher, 2009 : S’il s’agit d’un vol il n’y a pas un lieu principal. Le demandeur peut
choisir le vol de départ ou vol d’arrive.

CJUE, Lot Polish Arlines, 2022 : Qu’est il passe quand il y a une escale ? le lieu de l’escale
n’est pas un lieu principal : seulement le jurisdicion du lieu de départ et le lieu d’arriver.

1º On doit vérifier le point B et après le point A :

1º on doit vérifier si c’est une matière des marchandises ou si c’est de fourniture des
servicesàla définition est de manière autonome.

La notion de service implique que la partie qui fournit un service effectue une activité
déterminé en contrepartie de une rémunération. Ex. : physicologue.

Contrat de marchandises : si nous demandions à un menuisier (carpintero) de


fabriquer un immeuble. : comment distinguer ? // le garagiste qui répare ta voiture et
ajoute une pièce : quelle est la distinction ? IL FAUT CHERCHER LA PRESTATION
CARACTERISTIQUE. POUR LA DÉTERMINER LA COUR IL FAUT RAISONNÉ
PAR LA MÉTHODE DU FAISCEAU D’INDICES.

Le example del menuisier, es de fourniture des services, parce qu’il fait le meuble.

c) le point a) s’applique si le point b) ne s’applique pas;

2) en matière délictuelle ou quasi délictuelle, devant la juridiction du lieu où le fait dommageable s’est produit ou risque de se produire;
3) s’il s’agit d’une action en réparation de dommage ou d’une action en restitution fondées sur une infraction, devant la juridiction saisie de l’action
publique, dans la mesure où, selon sa loi, cette juridiction peut connaître de l’action civile;
4) s’il s’agit d’une action civile, fondée sur le droit de propriété, en restitution d’un bien culturel au sens de l’article 1 er , point 1), de la directive
93/7/CEE, engagée par la personne revendiquant le droit de récupérer un tel bien, devant la juridiction du lieu où le bien culturel est situé au
moment de la saisine;
5) s’il s’agit d’une contestation relative à l’exploitation d’une succursale, d’une agence ou de tout autre établissement, devant la juridiction du lieu
de leur situation;
6) s’il s’agit d’une action engagée à l’encontre d’un fondateur, d’un trustee ou d’un bénéficiaire d’un trust constitué soit en application de la loi, soit
par écrit ou par une convention verbale, confirmée par écrit, devant les juridictions de l’État membre sur le territoire duquel le trust a son domicile;
7) s’il s’agit d’une contestation relative au paiement de la rémunération réclamée en raison de l’assistance ou du sauvetage dont a bénéficié une
cargaison ou un fret, devant la juridiction dans le ressort duquel cette cargaison ou le fret s’y rapportant:
a) a été saisi pour garantir ce paiement; ou
b) aurait pu être saisi à cet effet, mais une caution ou une autre sûreté a été donnée,

cette disposition ne s’applique que s’il est prétendu que le défendeur a un droit sur la cargaison ou sur le fret ou qu’il avait un tel droit au moment
de cette assistance ou de ce sauvetage.

TERCER AUDIO.

A. LA NOTION DE MATIÈRE EXTRACONTRACTUELLE

Matière extracontractuelle/ délictuelle: par opposition à la matière contractuelle, CJUE,


Kalfelis, 1988 : tout action visant en engager la responsabilité du défendeur et qui ne relève
pas la matière contractuelle. 2 conditions pour avoir la responsabilité extracontractuelle :

1- Chercher la responsabilité d’une personne.

2- Qui ne s’agit pas de la matière contractuelle : tous qui n’est pas la matière
contractuelle, sera matière extracontractuelle.

B. LA LOCALISATION DU FAIT DOMMAGEABLE.

2) en matière délictuelle ou quasi délictuelle, devant la juridiction du lieu où le fait


dommageable s’est produit ou risque de se produire.

àQUID : s’il y une dissociation : peut-être que le fait se produit dans un État mais le
dommage dans un outre État.

CJUE, MINE DE POTASSE D’ALSACE, 1976 : Il avait une usine située à Alsace, Fr et qui
jeté ses déchets dans la river, ces déchets arrivent aux Pays-Bas : le Cour dit qu’est un cas
très complexe, donc les deux lieux sont au pied d’égalité. Le lieu de survenance ou saisir le
lieu de réalisation du dommage. C’est le demandeur qui décide.

VICTIME PAR RICOCHET : responsabilidad indirecta : es la víctima por rebote: s’une


personne mort en un accident de voiture en Italie et le père est français. Le fait que sos fis à
décédé est la cause d’une action de responsabilité contre le conduteur italienne. L’accident
voiture avait lieu en Italie. Le dommage du père est en FranceàCOUR : sera le lieu de
dommage du personne principal (le fis) et non dans le lieu des dommages de la personne
indirecte.

LES ATTEINTES AUX DROITS DE LA PERSONNALITE SUR INTERNET.

Problème de la localisation : CJUE, eDate, 2011 : une attente à leur vie privée du fait
d’information et des photographies sur les sites d’Internet. Pour demander la réparation de
dommage. Comment localiser ici le fait générateur et le dommage ? la Cour a donné des
précisions :

- Le fait générateur on peuvent localiser ou lieu de l’établissement (résidence) de


celui qui a émit le contenu (si c’est une personne physique qui écrire en Fb sera son
domicile).

- Pour le lieu de réalisation du dommage sera le centre des intérêt principaux de la


victime OU lieu sur le territoire du quel le contenu est accessible.

- Et pour réparer le dommage qui suivi en son territoire.

Ex. : l’actrice française très connu en France mais non en Italie : ses intérêts principaux sont
en France mais également elle peut saisir le juge italien. Mais le risque est plus faible en
Italie qu’en France. Il y a des risques en son territoire que ne sont pas dans Italie.

LA ACTION EN MODIFICATION OU SUPRESSION DU CONTENU PORTANT


D’DATTANTE.

CJUE, Bolagsupply,2017 : la cour a considéré que l’action ne peut porter que la réparation
des dommages.

La Cour a dit on ne peut pas la victime saisir le lieu où le site est accessible, il est solement
le juge peut réparer ce qui passe dans son territoire : c’est-à-dire : il laisse le lieu dans lequel
le site est accessible

Action en modification ou suppression portant atteinte au droit de la personnalité, par


exemple un tweet on demande sa suppression et ici le juge du lieu où le site est accessible
n’est pas compétent. Si la victime demande la réparation du préjudice et la suppression , on
peut demander le juge de l’accès du site mais il va être compétent seulement pour la
suppression ou modification en ligne.

Si une personne demande à la fois la réparation d’un préjudice + la suppression du contenu


en ligne : el peut saisir au juge où le site est accessible pour la réparation mais non pour la
suppression du contenu.

Cas pratique sur la compétence en matière civile et commerciale

Jack Shining est un ressortissant franco-mexicain, acteur professionnel connu dans le


monde entier. Il est marié avec Zoé Knight, une actrice franco-américaine, également de
renommée mondiale. Jack et Zoé vivent à Lisbonne. Ils forment un couple heureux.
Récemment, leurs relations se sont toutefois dégradées.

Il y a peu, Zoé et Jack sont venu passer quelques jours en France pour un tournage de
Jack. Au cours du voyage, Zoé a consulté différents sites internet de tabloïds pour connaitre
les derniers potins du milieu du cinéma. Alors qu’elle consultait le site internet du tabloïd
espagnol Olà (www.olà.fr), elle a découvert une photo de Jack en train d’embrasser
Clémence, une actrice française. La photo était accompagnée d’un article expliquant que
Jack et Clémence entretenaient une liaison depuis plus d’un an. Zoé a, bien sûr, été très
choquée. Jack est, quant à lui, révolté, l’article posté sur le site d’Olà étant, selon lui, un
tissu de mensonges.

Jack vient vous consulter. Il envisage de poursuivre la société Olà, qui a son siège statutaire
à Madrid, pour obtenir une indemnisation pour l’atteinte à sa vie privée mais aussi la
suppression des contenus. Sa réputation a, en effet, été particulièrement atteinte en
France, État dans lequel il était très apprécié. Il voudrait savoir si les juridictions françaises
seraient compétentes pour se prononcer sur cette action ?

Jackàressortissant franco-mexicain

Zoéàfranco-américaine

Vivent en Lisbonne mais sont reconnus dans le monde entière.

Ils sont en France, quand ils ont vu la nouvelle.

Site : Olà : espagne

Pour une indemnisation : Bruxelles I : Jack peut saisir le juge :

- Du lieu de réalisation du dommage sera le centre des intérêt principaux : France

- Du lieu sur le territoire lequel le contenu est accessible :

- Du lieu d’établissement de Olà : ESPAGNE

Pour la suppresion des contenus

Jack peut saisir le juge de :

- Du lieu de réalisation du dommage sera le centre des intérêt principaux : France

- Du lieu d’établissement de Olà : France

Jack pourra saisir aux juges français pour demander l’indemnisation parce que c’est de son
intérêts principaux aux dommages mais non pour demander la suppression du contenu.

RÉPONSE :

Il y a des éléments d’extranéités, donc il y a des caractéristiques de Droit International


Privée. Le règlement est applicable selon les 3 éléments :
- Matériel : s’applique en matière civile et commercial, qui est défini dans l’art. 1 et il y
a des éléments qui doivent être interprétés par le contraire. Il s’agit d’un dommage
extracontractuel.

- Temporal : selon l’article 66 le Règlements c’est pour les actions après 10 janvier
2015.

- Espacial : Selon l’interprétation a contrario de l’article 6, le défendeur est domicilié


dans une État Membre, le règlement s’applique. Le défendeur est Olè à son siège
statutaire à Madrid, selon le 63 le condition espacial est accompli.

Le domicile du défendeur est la règle générale de compétence, c’est-à-dire à Madrid, donc,


l’article 4 ne donne pas de compétence a le juge français.

Mais, selon l’article 7 2), le juge français peut être compétente. Parce qu’il s’agit d’une
relation extracontractuelle : selon l’arrêt Kalfeliz, l’art. 2 … entre Jack et Olà il n’y a pas un
engagement, donc est une relation extracontractuelle et nous devons applique l’article 7.

Selon l’art. eDate les juges compétentes sont : le lieu des centres des intérêt principaux, qui
est France parce qu’il a dit qu’ici il est très apprécié et aussi Jack est dans un tournage d’un
film. Aussi, les juges des lieux dans lequel le contenu est accessible, cet-à-dire, qu’ici nous
trouvons à France.

Pour la réparation Jack peut saisir à les juges françaises mais non pour demander la
suppression du contenu.

KALFELIZ :

La CJ l'a définit résiduellement: c’est toute action qui vise à engager la responsabilité du
défendeur qui ne relève pas la matière contractuelle.

La matière délictuelle → il faut 2 conditions:

la responsabilité

ne soit pas matière contractuelle

Il est défini en différence de la matière contractuelle.

12/10/23 FALTÉ

17/10/23
CHAPITRE 3.

Reconnaissance et l’exécution du jugement.

Est qu’une décision rendu en matière civil et commercial, le Bruxelles Bis Ià s’applique à des
décisions des EM.

Ici, c’est quoi le critère matériel : le lieu du jugement. N’importe pas le domicilie du
défendeur.

Imagions que le défendeur a son domicile en un État tiers. C’est une décision d’un EM. Mais
le défendeur a son domicile en un État tiers. En principe, il n’y a pas le critère spatial, donc,
en principe Bruxelles I Bis. Donc, on doit voir les règles nationales pour déterminer la
compétence ou non du juge allemand. Imaginions qu’il se déclare applicable, les effets ?
pour les effets on va appliquer le Bruxelles I Bis : a un champ d’application plus large pour
les effets du jugement que pour déterminer la compétence.

Ici, Bruxelles I Bis ne s’applique pas pour déterminer la compétence, mais il s’applique pour
régler des effets du jugement. Peut importe que Bruxelles I Bis ne soit applicable à la
compétence.

Section 2- Le jugement est régulé.

La reconnaissance c’est, par exemple, autoriser la chose jugée. La reconnaissance c’est


différent que l’exécution. L’exécution c’est la étape dans laquelle on va faire effective la
décision.

Article 45
1. À la demande de toute partie intéressée, la reconnaissance d’une décision est refusée:
a) si la reconnaissance est manifestement** contraire à l’ordre public de l’État membre requis*; *c’est le
EM a lequel on le demande de faire des effets de la décision. ** manifeste peut être évident
ou peut être grave. Ici, il s’agit de grave. Confiance mutuelle : les EM ont de confiance
mutuelle, qui donne aussi le principe de reconnaissance mutuelle `+ tout circule, même les
décisions judiciaires : l’idée toujours est faciliter la circulation.

L’OP son les principes essentiels à chaque EM. Chaque EM a sa propre conception du OP.

Mais, la Cour de Justice a décidé à l’Arrêt DIEGO BRAND (2015) : les règles européennes
peuvent être justifier par des principes de l’UE. Parce que les principes essentiels de l’UE
sont partis des principes des EM.
b) dans le cas où la décision a été rendue par défaut, si l’acte introductif d’instance ou un acte équivalent
n’a pas été notifié ou signifié au défendeur en temps utile et de telle manière qu’il puisse se défendre, à
moins qu’il n’ait pas exercé de recours à l’encontre de la décision alors qu’il était en mesure de le faire;

c) si la décision est inconciliable avec une décision rendue entre les mêmes parties dans l’État membre
requis; Par example : une décision qu’interdire une marque.

Ex. : un EM autorise une marque et un autre EM interdire cette marque. Ils s’exclu
mutuellement.

Intéresse ici la fête? Non. Peut importe si le juge allemand est antérieur au juge français. Il
n’y a pas un critère chronologique.

d) si la décision est inconciliable avec une décision rendue antérieurement dans un autre État membre ou
dans un État tiers entre les mêmes parties dans un litige ayant le même objet et la même cause, lorsque la
décision rendue antérieurement réunit les conditions nécessaires à sa reconnaissance dans l’État membre
requis; ou

DANS UN AUTRE EM OU UN ÉTAT TIERS : n’est pas un jugement du l’État requis. C’est
plus strict. Ici il y a trois État e joue.

Il faut que la décision soit antérieure.

Jugement allemand. Effets en France. Matière civile et commercial.

Jugement argentin : pour appliquer la décision d’un juge allemand :

- 1º condition : même cause, même objet, mêmes sujets.

- 2º condition : Que soit antérieur.

- 3º condition : La condition nécessaire à sa reconnaissance.

e) si la décision reconnaît:

i) les sections 3, 4 ou 5 du chapitre II lorsque le preneur d’assurance, l’assuré, un bénéficiaire du contrat


d’assurance, la victime, le consommateur ou le travailleur était le défendeur, ou

*Il faut que la partie faible soit le défendeur.

ii) la section 6 du chapitre II*. *compétence exclusive.

On ne va pas vérifier la compétence du juge d’origine sauf : 1. Si la partie faible est le


défendeur. 2. Si il s’agit d’un cas de compétence exclusive.
2. Lors de l’appréciation des motifs de compétence visés au paragraphe 1, point e), la juridiction saisie de
la demande est liée par les constatations de fait sur lesquelles la juridiction d’origine a fondé sa
compétence.

3. Sans préjudice du paragraphe 1, point e), il ne peut être procédé au contrôle de la compétence de la
juridiction d’origine. Le critère de l’ordre public visé au paragraphe 1, point a), ne peut être appliqué aux
règles de compétence*.

En principe, le juge requis ne peut pas contrôler la compétence du juge à l’origine de la


décision. Ce principe résulte du paragraphe 3. Le juge requis ne peut pas vérifier la décision
du juge d’origine.

Le juge français ne peut pas vérifier la compétence du juge allemand : pour le principe de
confiance mutuelle.

= *on ne peut pas utiliser l’OP international pour contrôler la compétence du juge. Il y a un aspect matériel
(ex. : principe d’égalité entre l’homme et la femme) et un aspect procédural (ex. : un procès équitable, droit
de défense, etc.).

4. La demande de refus de reconnaissance est présentée selon la procédure prévue à la sous-section 2 et,
s’il y a lieu, à la section

LA RECONNAISANCE ET L’EXÉCUTION FORCÉE-

La reconnaissance est inséré (insertar) dans un ordre juridique la situation juridique


consacré par une décision étrangère.

A priori, on reconnaitre de manière automatique la compétence. Art. 36.

Reconnaissance
Article 36
1. Les décisions rendues dans un État membre sont reconnues dans les autres États membres sans qu’il
soit nécessaire de recourir à aucune procédure*. *= de manière automatique.
2. Toute partie intéressée peut faire constater, selon la procédure prévue à la sous-section 2 de la section
3, l’absence de motifs de refus de reconnaissance visés à l’article 45.

3. Si le refus de reconnaissance est invoqué de façon incidente devant une juridiction d’un État membre,
celle-ci est compétente pour en connaître.

Mais, le règlement régule des exceptions et aussi la contestation à des exceptions :


comment est qu’on peut contester ? qu’il n’y a pas des conditions de régularité, que les
conditions de régularité ne sont pas remplies. Il peut contester soit à titre principal, soit à titre
d’incident.

Ex : a titre principal : Le juge française constate que le juge allemand est irrégulier.

Ex. : a titre d’incident : il y a un conflit entre les enfants pour hériter. Et il y a une veuve de
son père, dont, pour un incident ils vont vérifier le divorce.

III. L’EXÉCUTION FORCÉE.


C’est donner force exécutoire au jugement. En France existe une procédure d’exequatur. Le
règlement Bruxelles I Bis a supprimé cette procédure, donc la décision s’applique de plein
droit = la coopération entre de EM est énorme. La force publique des États est en service
des autres EM.

Garde de fou : c’est une défense. Salvaguardia.

Exécution
Article 39

Une décision rendue dans un État membre et qui est exécutoire dans cet État membre jouit de la force
exécutoire dans les autres États membres sans qu’une déclaration constatant la force exécutoire soit
nécessaire.

Refusd’exécution
Article 46

À la demande de la personne contre laquelle l’exécution est demandée, l’exécution d’une décision est
refusée lorsque l’existence de l’un des motifs visés à l’article 45 est constatée.

Si c’est contraire à tous les règles de l’art. 45.

ON A FINI LE CONFLIT DE JURISDICTION EN MATIÈRE CIVIL ET COMMERCIAL.

Obligation contractuelle : le règlement Rome.

1965 loi applicable au contrat de vente international d’objet mobilier corporel.

1978 sur les contrats d’intermédiaire.

Problème : Un même situation peut être réagi pour plusieurs textes.

TRAITÉ DE ROME :

Critère matériel :

Article 25 Relation avec des conventions internationales existantes 1. Le présent règlement


n'affecte pas l'application des conventions internationales auxquelles un ou plusieurs États
membres sont parties lors de l'adoption du présent règlement et qui règlent les conflits de
lois en matière d'obligations contractuelles. = principe : on applique les conventions
internationales.

2. Toutefois, le présent règlement prévaut entre les États membres sur les conventions
conclues exclusivement entre deux ou plusieurs d'entre eux dans la mesure où elles
concernent des matières réglées par le présent règlement. = exception : es une hypothèse
très marginale, quand il y a une convention bilatérale.
Cet art. est par un cas de conflit.

1º hay que fijarse si el reglamento es aplicable.

Critère temporel:

Article 28 Application dans le temps Le présent règlement s'applique aux contrats conclus
après le 17 décembre 2009.

àIci, c’est la date d’introduction de l’action du justice.

Critère matériel

Champ d'application matériel

1. Le présent règlement s'applique, dans des situations comportant un conflit de lois*, aux obligations contractuelles
relevant de la matière civile et commerciale**. *n’est
pas évident, donc il y a un arrêt : CJUE
Vinyls Italia 2017 : contrat maritime en l’Italie entre deux sociétés italiennes qui
prévoient le transport des substances chimiques par des bateaux avec le drapeau
italien. Mais, le contrat est rédiger/écrit en anglais. Il y avait une clause qui désigné
le droit anglais comme applicable àici il y a un conflit de loi : le simple fait de
désigner une loi étrangère comme applicable qu’on une situation comptable d’un
conflit de loi. Ici, les parties ont internationaliser la situation (parce que n’était pas
nécessaire appliquer un droit étranger). Ici le concept de conflit de loi EST PLUS
EXTENSE PARCE QUE PERMET QUE LE TRAITÉ DE ROME I SOIT
APPLICABLE.

Est qu’ils ont chois la loi anglais pour éviter l’application du droit italien ? Non
nécessairement, il peut s’agir d’une entreprise très grande qui a décidé d’utiliser le
droit anglais dans tous les contrats.

**On interprète de manière autonome pour prioriser l’uniformité entre des EM. C’est
le rôle de la CJUE de dire s’il y a ou non une matière civile et commerciale.

Est qu’on doit appliquer la définition « civil et commerciale » du règlement Bruxelles


dans le Traité de Rome ? Il y a 2 hypothèses :
- Conception moniste : la qualification de la matière contractuelle est la même,
peu importe le règlement. Il y a une seule qualification possible. Cette thèse a
plus de cohérence.

- Conception dualiste : il peut avoir deux qualifications différentes : le traité de


Rome pour la loi applicable et Bruxelles pour la compétence.

(7) Le champ d'application matériel et les dispositions du présent règlement devraient (conditionel =peut avoir des
exceptions) être cohérents par rapport au règlement (CE) no 44/2001 du Conseil du 22 décembre 2000 concernant la
compétence judiciaire, la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière civile et commerciale ( 5) (Bruxelles I)
et au règlement (CE) no 864/2007 du Parlement et du Conseil du 11 juillet 2007 sur la loi applicable aux obligations
non contractuelles (Rome II) (6).

PG : la thèse moniste est consacrée. MAIS : ce n’est pas toujours le cas-

CJUE, VKI c. Amazon, 2016 : « action de cessation de l’illicite » pour demander à


Amazon la suppression de certaines clauses abusives. Est-que c’est une question
contractuelle ou délictuelle ?

Quand il s’agit d’une matière contractuelle ? quand il y a un engagement librement


assumé d’une partie et un autre. (PEDIR PORQUE ES DE LA CLASE PASADA).

Donc, il s’agit d’une matière extracontractuelle. Mais, pour savoir si les


clauses sont abusives : c’est contractuel.

Critère spatial.

Article 2

Caractère universel

La loi désignée par le présent règlement s'applique même si cette loi n'est pas celle d'un État membre.

= le droit international privé international sur la loi applicable en matière contractuelle il a


presque quasiment disparu sur la matière contractuelle.

SECTION II. LA DÉTERMINATION DE LA LOI APPLICABLE AU CONTRAT.


A. REÈGLES GÉNÉRAL

Article 3

Liberté de choix

1. Le contrat est régi par la loi choisie par les parties. Le choix est exprès ou résulte de façon certaine des dispositions
du contrat

ou des circonstances de la cause. Par ce choix, les parties peuvent désigner la loi applicable à la totalité ou à une partie
seulement de leur contrat.
= Le traité de Rome n’exige pas un lien entre la loi choisi et les
parties. C’est pour galantiser l’impartialité et neutralité. Prévisibilité de la loi
applicable = sécurité juridique. Ex. : une société argentine et une brésilienne
peuvent designer applicable le droit français.

Dépeçage : découpé le contrat en différents parties. Ce pour ça que les parties


peuvent choisir plus d’une seule loi applicable (risque : incohérence) àC’est très
libéral le droit européen.

L’internationalisation est possible, mais s’appliquera le Traité du Rome.

Peut les parties désigner un droit non étatique ? par exemple, les règles de
UNIDROIT : NON. Le Traité de Rome refuse cette possibilité.

2. Les parties peuvent convenir, à tout moment, de faire régir le contrat par une loi autre que celle qui le
régissait auparavant soit en vertu d'un choix antérieur selon le présent article, soit en vertu d'autres
dispositions du présent règlement. Toute modification quant à la détermination de la loi applicable, intervenue
postérieurement à la conclusion du contrat, n'affecte pas la validité formelle du contrat au sens de l'article 11 et ne
porte pas atteinte aux droits des tiers.

MODIFICATION DE LA LOI CHOISI :

C’est possible. Même après la situation juridique (le conflit).

Qu’est qu’il passe si la loi choisie change ? On applique la loi antérieure ou l’actuelle ?
Dépend de qu’est que dit la loi française : si elle dit qu’est ou non rétroactive.

Le choix est exprès ou résulte de façon certaine des dispositions du contrat ou des circonstances de la cause
(12) Un accord entre les parties visant à donner compétence exclusive à une ou plusieurs juridictions d'un
État membre pour connaître des différends liés au contrat devrait être l'un des facteurs à prendre en compte
pour déterminer si le choix de la loi a été clairement énoncé.

L’attribution de juridiction qui donne la compétence au juge français suppose que le


droit applicable est le droit française.

3. Lorsque tous les autres éléments de la situation sont localisés, au moment de ce choix, dans un pays autre que celui
dont la loi est choisie, le choix des parties ne porte pas atteinte à l'application des dispositions auxquelles la loi de cet
autre pays ne permet pas de déroger par accord.

4. Lorsque tous les autres éléments de la situation sont localisés, au moment de ce choix, dans un ou plusieurs États
membres, le choix par les parties d'une autre loi applicable que celle d'un État membre ne porte pas atteinte, le cas
échéant, à l'application des dispositions du droit communautaire auxquelles il n'est pas permis de déroger par accord,
et telles que mises en oeuvre par l'État membre du for.

5. L'existence et la validité du consentement des parties quant au choix de la loi applicable sont régies par les
dispositions établies aux articles 10, 11 et 13.

18/10/23

Les règles non statiques peuvent être par exemple dans les mêmes clauses du contrat,
mais les parties ne le peut pas déterminer comme le droit applicable.

Article 4

Loi applicable à défaut de choix

1. À défaut de choix exercé conformément à l'article 3 et sans préjudice des articles 5 à 8, la loi applicable au contrat
suivant est déterminée comme suit :

En première lieu, est important qualifier le contrat pour savoir quel paragraphe
appliquer.

a) le contrat de vente de biens est régi par la loi du pays dans lequel le vendeur a sa résidence habituelle*;*Pour
les personnes morales peut être le lieu principal d’établissement, le lieu de la siège
sociale. C’est le juge qui va déterminer cas par cas s’il s’agit d’une résidence
habituelle.

b) le contrat de prestation de services est régi par la loi du pays dans lequel le prestataire de services a sa résidence
habituelle;

c) le contrat ayant pour objet un droit réel immobilier ou un bail d'immeuble est régi par la loi du pays dans lequel est
situé l'immeuble;

d) nonobstant le point c), le bail d'immeuble conclu en vue de l'usage personnel temporaire pour une période
maximale de six mois consécutifs est régi par la loi du pays dans lequel le propriétaire a sa résidence habituelle, à
condition que le locataire soit une personne physique et qu'il ait sa résidence habituelle dans ce même pays;

e) le contrat de franchise est régi par la loi du pays dans lequel le franchisé a sa résidence habituelle;

f) le contrat de distribution est régi par la loi du pays dans lequel le distributeur a sa résidence habituelle;

g) le contrat de vente de biens aux enchères est régi par la loi du pays où la vente aux enchères a lieu, si ce lieu peut
être déterminé;

h) le contrat conclu au sein d'un système multilatéral qui assure ou facilite la rencontre de multiples intérêts acheteurs
et vendeurs exprimés par des tiers pour des instruments financiers, au sens de l'article 4, paragraphe 1, point 17), de la
directive 2004/39/CE, selon des règles non discrétionnaires et qui est régi par la loi d'un seul pays, est régi par cette
loi.

2. Lorsque le contrat n'est pas couvert par le paragraphe 1 ou que les éléments du contrat sont couverts par plusieurs
des points a) à h) du paragraphe 1, le contrat est régi par la loi du pays dans lequel la partie qui doit fournir la
(=le vendeur, la personne qui a la chose) caractéristique a sa résidence habituelle. à
prestation
Qu’est qu’il passe tu as un contrat que n’est pas réglé par le Traité ?

Peut-être par exemple, un immeuble à construire : nous pouvons appliquer le a) et le


b) : sera le juge qui definira.

Article 19
Résidence habituelle
1. Aux fins du présent règlement, la résidence habituelle d'une société, association ou personne morale est le
lieu où elle a établi son administration centrale.
La résidence habituelle d'une personne physique agissant dans l'exercice de son activité professionnelle est le
lieu où cette
personne a son établissement principal.
2. Lorsque le contrat est conclu dans le cadre de l'exploitation d'une succursale, d'une agence ou de tout autre
établissement, ou si, selon le contrat, la prestation doit être fournie par lesdits succursale, agence ou autre
établissement, le lieu où est situé cette
succursale, cette agence ou tout autre établissement est traité comme résidence habituelle.
3. La résidence habituelle est déterminée au moment de la conclusion du contrat. àSi vous changés ton
résidence habituelle, également la loi applicable sera la del moment de la conclusion du contrat.

3. Lorsqu'il résulte de l'ensemble des circonstances de la cause que le contrat présente des liens manifestement plus
étroits avec un pays autre que celui visé au paragraphe 1 ou 2, la loi de cet autre pays s'applique. àC’est
le juge
qui décide, le risque : qu’il soit discretionnel. Cette norme est trop flexible : insécurité
juridique et imprévisibilité : tout dépendra de l’appréciation qui fera le juge.

4. Lorsque la loi applicable ne peut être déterminée sur la base du paragraphe 1 ou 2, le contrat est régi par la loi du
pays avec lequel il présente les liens les plus étroits. àex. : quand nous ne savons pas quel est la
prestation caractéristique

PRINCIPE DE PROXIMITÉ : la loi qui a le lien plus étroit sera la loi applicable.

Article 6

Contrats de consommation

1. Sans préjudice des articles 5 et 7, un contrat conclu par une personne physique (ci-après «le consommateur»),
pour un usage pouvant être considéré comme étranger à son activité professionnelle, avec une autre personne
(ci-après «le professionnel»), agissant dans l'exercice de son activité professionnelle, est régi par la loi du pays où le
consommateur a sa résidence habituelle, à condition que le professionnel:

Ici, il y a une cohérence avec Bruxelles.

Seulement les personnes physiques sont considérées comme consommateurs.

a) exerce son activité professionnelle dans le pays dans lequel le consommateur a sa résidence habituelle, ou
b) par tout moyen, dirige cette activité vers ce pays ou vers plusieurs pays, dont celui-ci, et que le contrat rentre dans
le cadre de cette activité.
Tous les contrats de consommation ne son compris dans cet article : il est
nécessaire l’a) ou le b)
Ex. : imaginons que vous êtes en argentine et il y a un producteur de vin
française qui exporte en argentine, qui a son site web en argentine, que vend
ses vins en pesos.
On peut considérer qu’il a son activité professionnelle en Argentine ? Oui. On
va a appliquer la loi argentine.

2. Nonobstant les dispositions du paragraphe 1, les parties peuvent choisir la loi applicable à un contrat satisfaisant
aux conditions du paragraphe 1, conformément à l'article 3. Ce choix ne peut cependant avoir pour résultat de
priver le consommateur de la protection que lui assurent les dispositions auxquelles il ne peut être dérogé par
accord en vertu de la loi qui aurait été applicable, en l'absence de choix, sur la base du paragraphe 1. Quel serai
la lo applicable

PG : loi applicable : résidence du consommateur.

Exeption : que des parties choisissent une autre. Ce choix ne doit être contraire à les
dispositions impératives de la loi de résidence habituelle du consommateur.

Ex. : la résidence habituelle est en Argentine, mais les parties choisissent le droit
français : également est nécessaire respecter les normes impératives argentines.

Les parties peuvent choisir la loi applicable dans un contrat de consommation, me


doit être conforme à l’article 3.

3. Si les conditions établies au paragraphe 1, point a) ou b), ne sont pas remplies, la loi applicable à un contrat entre un
consommateur et un professionnel est déterminée conformément aux articles 3 et 4.

4. Les paragraphes 1 et 2 ne s'appliquent pas: SONT DES EXEPTIONS.

a) au contrat de fourniture de services lorsque les services dus au consommateur doivent être fournis exclusivement
dans un pays autre que celui dans lequel il a sa résidence habituelle;

b) au contrat de transport autre qu'un contrat portant sur un voyage à forfait au sens de la directive 90/314/CEE du
Conseil du 13 juin 1990 concernant les voyages, vacances et circuits à forfait ( 1);
c) au contrat ayant pour objet un droit réel immobilier ou un bail d'immeuble autre qu'un contrat ayant pour objet un
droit d'utilisation à temps partiel de biens immobiliers au sens de la directive 94/47/CE;

d) aux droits et obligations qui constituent des instruments financiers, et aux droits et obligations qui constituent les
modalités et conditions qui régissent l'émission ou l'offre au public et les offres publiques d'achat de valeurs
mobilières, et la souscription et le remboursement de parts d'organismes de placement collectif, dans la mesure où ces
activités ne constituent pas la fourniture d'un service financier;

e) au contrat conclu dans le cadre du type de système relevant du champ d'application de l'article 4, paragraphe 1,
point h).

Travailleur : c’est la personne qui a complié pendant un certain temp, sous la


direction d’un autre une prestation en contrepartie d’une rémunération.

Article 8

Contrats individuels de travail

1. Le contrat individuel de travail est régi par la loi choisie par les parties conformément à l'article 3. Ce choix
ne peut toutefois avoir pour résultat de priver le travailleur de la protection que lui assurent les dispositions
auxquelles il ne peut être dérogé par accord en vertu de la loi qui, à défaut de choix, aurait été applicable selon les
paragraphes 2, 3 et 4 du présent article.

Les parties peuvent choisir la loi applicable. Mais avec cette limitation.

2. À défaut de choix exercé par les parties, le contrat individuel de travail est régi par la loi du pays dans lequel ou,
à défaut, à partir duquel le travailleur, en exécution du contrat, accomplit habituellement son travail. Le pays
dans lequel le travail est habituellement accompli n'est pas réputé changer lorsque le travailleur accomplit son travail
de façon temporaire dans un autre pays.

N’est pas la résidence habituelle du travailleur. C’est le lieu dans lequel le travailleur
accomplit habituellement son travail.

3. Si la loi applicable ne peut être déterminée sur la base du paragraphe 2, le contrat est régi par la loi du pays dans
lequel est

situé l'établissement qui a embauché le travailleur. àC’est pour les cas dans lesquels les
personnes travaillent en bcp des lieus.
4. S'il résulte de l'ensemble des circonstances que le contrat présente des liens plus étroits avec un autre pays que celui
visé au paragraphe 2 ou 3, la loi de cet autre pays s'applique. àClause d’exception.

CJUE ; Scheleker, 2013 : ESCUCHAR.

Art. 4 (différente) Art. 8

3. Lorsqu'il résulte de l'ensemble des circonstances de S'il résulte de l'ensemble des circonstances que le
la cause que le contrat présente des liens contrat présente des liens plus étroits avec un autre
manifestement plus étroits avec un pays autre que pays que celui visé au paragraphe 2 ou 3, la loi de cet
celui visé au paragraphe 1 ou 2, la loi de cet autre pays autre pays s'applique
s'applique.

2 types des contrats transport :

- De passagers

- De marchandises

Article 5

Contrats de transport

1. À défaut de choix exercé conformément à l'article 3, la loi applicable au contrat de transport de marchandises
est la loi du pays dans lequel le transporteur a sa résidence habituelle, pourvu que (=à condition que) le lieu
de chargement ou le lieu de livraison ou encore la résidence habituelle de l'expéditeur se situe aussi dans ce
pays. Si ces conditions ne sont pas satisfaites, la loi du pays dans lequel se situe le lieu de livraison convenu par
les parties s'applique.

àC’est lequel on appelle « groupement de point de contacts ».

Ex : transporteur à son résidence habituelle en France. Libre ses marchandises


chargées à Buenos Aires et il est livré au Rio de Janeiro. Qui reçu la marchandise a
son residence habituelle en Brasil àon applique la loi brésilienne parce que c’est le
lieu de livraison (s’applique la dernière phrase)

2. À défaut de choix exercé conformément au deuxième alinéa du présent paragraphe, la loi applicable au contrat de
transport de passagers est la loi du pays dans lequel le passager a sa résidence habituelle, pourvu que le lieu de départ
ou le lieu d'arrivée se situe dans ce pays. Ex.
: avion paris- buenos aires. Notre résidence
habituelle est à Buenos Aires = Bs As est le lieu d’arrivé.
Si ces conditions ne sont pas satisfaites, la loi du pays dans lequel le transporteur a sa résidence habituelle
s'applique.

Ex. : avion paris-Buenos Aires. Tu as la résidence habituelle en Brasil : s’applique la


loi brésilienne.

Les parties ne peuvent choisir comme loi applicable au contrat de transport de passagers, conformément à l'article 3,
que la loi du pays dans lequel:

a) le passager a sa résidence habituelle, ou

b) le transporteur a sa résidence habituelle, ou

c) le transporteur a son lieu d'administration centrale, ou

d) le lieu de départ est situé, ou

e) le lieu de destination est situé.

àIci, le principe d’autonomie se présente de manière différente : il faut avoir un lien


avec la situation

3. S'il résulte de l'ensemble des circonstances de la cause que le contrat présente


des liens manifestement plus étroits avec un

pays autre que celui visé au paragraphe 1 ou 2, la loi de cet autre pays s'applique.

Article 7

Contrats d'assurance

1. Le présent article s'applique aux contrats visés au paragraphe 2, que le risque couvert soit situé ou non dans un État
membre, et à tous les autres contrats d'assurance couvrant des risques situés à l'intérieur du territoire des États
membres. Il ne s'applique pas aux contrats de réassurance.

2. Les contrats d'assurance couvrant des grands risques, tels que définis à l'article 5, point d), de la première directive
73/239/CEE du Conseil du 24 juillet 1973, portant coordination des dispositions législatives, réglementaires et
administratives concernant l'accès à l'activité de l'assurance directe autre que l'assurance sur la vie, et son exercice ( 2)
sont régis par la loi choisie par les parties conformément à l'article 3 du présent règlement.

À défaut de choix par les parties de la loi applicable, le contrat d'assurance est régi par la loi du pays où l'assureur a sa
résidence habituelle. S'il résulte de l'ensemble des circonstances que le contrat présente des liens manifestement plus
étroits avec un autre pays, la loi de cet autre pays s'applique.

3. Dans le cas d'un contrat d'assurance autre qu'un contrat relevant du paragraphe 2, les parties peuvent uniquement
choisir comme loi applicable conformément à l'article 3:
a) la loi de tout État membre où le risque est situé au moment de la conclusion du contrat;

b) la loi du pays dans lequel le preneur d'assurance a sa résidence habituelle;

c) dans le cas d'un contrat d'assurance vie, la loi de l'État membre dont le preneur d'assurance est ressortissant;

d) dans le cas d'un contrat d'assurance couvrant des risques limités à des sinistres survenant dans un État membre autre
que celui où le risque est situé, la loi de l'État membre de survenance;

e) lorsque le titulaire d'un contrat d'assurance relevant du présent paragraphe exerce une activité

SECTION 3 – LA MISE EN ŒUVRE DDE LA LOI APPLICABLE.


1. L’exécution du renvoi.

Article 20

Exclusion du renvoi

Lorsque le présent règlement prescrit l'application de la loi d'un pays, elle entend les règles de droit matériel en
vigueur dans ce pays à l'exclusion des règles de droit international privé, sauf disposition contraire du présent
règlement.

Quand il y a un renvoi : il inclut le droit matériel seulement ?

Quand les parties désigne une loi, ils choisissent les lois argentines qui renvoi au
droit français pour envoyer le cas au loi française ? non. Ils veulent qui s’applique la
loi française.

2. Lois de police.

Lois de police : sont des lois internationalement impératives.

Article 9

Lois de police

1. Une loi de police est une disposition impérative dont le respect est jugé crucial par un pays pour la sauvegarde de
ses intérêts publics, tels que son organisation politique, sociale ou économique, au point d'en exiger l'application à
toute situation entrant dans son champ d'application*, quelle que soit par ailleurs la loi applicable au contrat
d'après le présent règlement.
On la va à appliquer même si la loi applicable n’est pas la française. Ex. : La loi sur
certaines dispositions sur la sous-traité en matière immobilière (ex. : quand vous
construits une maison, vous sous-traité à un électricien : il travaille à votre place). Le
juge va faire ce travail d’apprécier si la loi est ou non une norme de police.

Si les partis ont choisi un droit applicable, le juge va à appliquer seulement le


disposition impérative, mais pour tout ce qui reste dans le contrat, il va a appliquer le
droit choisi par les parties.

CJUE ; Igmar 2000 : une directive sur des agences commerciaux prouvent être
qualifiée de loi de police, en donc s’applique quel que soit le droit choisi par des
parties.

2. Les dispositions du présent règlement ne pourront porter atteinte à l'application des lois de police du juge
saisi.

Loi police de fore (lex fori) : c’est la loi du juge saisi. Ex. : le juge français est saisi
pour un litige. La loi choisie par les parties c’est l’argentine, mais la sous-traitance
est en France.

Nous devons voir :


1º si la loi de police est applicable
2º si la loi quel est dans champ d’application

*le champ d’application varie selon la loi : par ex.1 : pour les sous traitance immobilière : que
le produit soit livré en Franc/ le lieu d’établissement du sous tratante/ lieu d’exécution de la
sous traitance.

Ex.2 : La Cour de Cassation a considéré qu’une disposition du Code de Commerce


français sur la rupture du contrat commercial peut être qualifié comme une loi police.

La loi française s’applique seulement si la victime a été situé dans le territoire


francais.
= le champ d’application est variable.

3. Il pourra également être donné effet aux lois de police du pays dans lequel les obligations découlant du contrat
doivent être ou ont été exécutées, dans la mesure où lesdites lois de police rendent l'exécution du contrat illégale.
Pour décider si effet doit être donné à ces lois de police, il est tenu compte de leur nature et de leur objet, ainsi que des
= pour les lois de police étrangers. Ex. :
conséquences de leur application ou de leur non-application.
mesure d’embargo : il y a un contrat soumis entre transporteuse française que livre
de la viande au Liban, et le contrat est soumis à la loi italienne, hors de Liban a fait
une mesure d’embargo : elle a interdit l’importation de veuf française en raison de
une politique de santé. Le juge français est saisi, la loi applicable est l’italienne, il
peut appliquer la loi Libanaise ? Est applicable ? oui, par l’organisation sociale. Est
qu’on peut l’appliquer ? oui parce que le contrat est exécuté en Liban et aussi parce
que cette loi impérative devient le contrat illégal.

CJUE, Arblade, 1999 : il faut vérifier si la l’application de la loi police ne porte pas
une atteinte disproportionnée à la liberté de circulation des marchandises.

Article 21

Ordre public du for

L'application d'une disposition de la loi désignée par le présent règlement ne peut être écartée que si cette application
est manifestement incompatible avec l'ordre public du for.

Cas pratique

Achille est directeur général de la société Désenchantée établie à Paris et spécialisée dans la mode. Sa
dernière collection a connu un succès foudroyant grâce, notamment, à son égérie (personne qui
représente une marque) Kylie J., qui n’a cessé de vanter la marque sur les réseaux sociaux. Mais
alors qu’elle semble au sommet de sa gloire, la société Désenchantée fait face à plusieurs
déconvenues.
D’une part, son fournisseur de textile, la société Luna dont le siège social est en Espagne, lui a livré
des tissus qui ne correspondent pas aux attentes d’Achille : la matière synthétique est extrêmement
désagréable à porter, ce qui va à l’encontre de la réputation de sa marque laquelle est connue pour ses
matières « seconde peau ». D’ailleurs, Achille avait indiqué à la société Luna qu’il souhaitait acheter
des « tissus de qualité ». Aussi Achille, en tant que représentant de la société Désenchantée, aimerait
agir en nullité du contrat devant le juge français, désigné comme compétent dans le contrat cadre
signé entre la société Désenchantée et la société Luna, pour manquement du vendeur à son obligation
précontractuelle d’information sur le fondement de l’article 1112-1 du Code civil.

D’autre part, Achille apprend que l’un ses concurrents, la société Libertine, dont le siège social est à
Paris, a obtenu le déménagement contraint du point de vente de la société Désenchantée, dans l’une
des plus grandes galeries commerciales de Buenos Aires. Achille est d’autant plus mécontent que la
société Libertine, dont la dernière collection a également connu un fort succès grâce à Gigi H., a
conservé son point de vente dans la galerie commerciale. Achille, en tant que représentant de la
société Désenchantée, aimerait dès lors agir en France contre la société Libertine en indemnisation du
préjudice subi.

Correction:

COMPÉTENCE: règlement Bruxelles I bis.

Est que l’article 1112-1 du Code Civil est applicable ?

On doit chercher la compétence dans le règlement Bruxelles I Bis.

- Champ matériel : art. 1 : matière civil et commercial. Ici c’est commercial.

- Champ temporel : après 1 janvier 2015

- Champ spatiel : art. 4: Résidence du défendeur : Luna : Espagne : Espagne est un


EM.

Donc, il faut l’appliquer.

Est que déterminer le juge français est valide ? Il n’y a pas d’information dans le cas. Donc,
est valable. En principe, si les parties ne sont à l’encontre, prévaut la volonté des parties. La
règle générale, est la résidence habituelle. Mais selon l’art. 7 inc. 1) on peut déterminer
comme compétente le juge du lieu de livraison de la marchandise.

Loi applicable : Traité de Rome I.

Que loi appliquer ?


Art. 25 : en principe, on applique des conventions internationales. Nous devons savoir s’il
s’agit d’un contrat de vent ou d’un contrat de distribution (quand il y a une vente, mais il y a
bcp de contrats successifs : la vente n’est pas instantanée).

Ne s’applique pas l’Haya ni la Convention de Vienne parce qu’il ne s’agit pas + s’applique le
contrat de Rome I parce qu’il s’agit d’une nullité de contrat et la Convention de Vienne de
Acheter et vendre exclue tout ce qu’il s’agit des nullités.

Critère spatial : universel. Art. 2

Critère matériel : conflit de lois. Parce que l’un a sa résidence habituelle en Espagne et
l’autre en France.

Critère temporel : Le présent règlement s'applique aux contrats conclus après le 17


décembre 2009.

Loi applicable : le principe c’est la liberté des parties. La loi applicable n’est pas express
mais selon le considérant 12, l’établissement de la compétence présume la loi applicable.
C’est un indice : tout va dépendre du juge.

Si le juge dit que non, selon le art. 4 inc. f) le contrat de distribution est réagi par la loi du
pays dans lequel le distributeur a sa résidence habituelle.

Il y a une autre possibilité ? : la clause d’exception. Mais, ici il n’y a pas un lien plus étroit
parce qu’il n’est pas évident.

Dernière hypothèse : la loi de police : est le art. 1112-1 du Code Civil ? si la réponse est oui,
il va s’appliquer automatiquement : le champ d’application sera seulement pour l’obligation
précontractuelle d’information.

RÈGLEMENT ROME II.

Article 28 Relation avec des conventions internationales existantes 1. Le présent règlement


n’affecte pas l’application des conventions internationales auxquelles un ou plusieurs États
membres sont parties lors de l’adoption du présent règlement et qui règlent les conflits de
lois en matière d’obligations non contractuelles.
2. Toutefois, le présent règlement prévaut entre les États membres sur les conventions
conclues exclusivement entre deux ou plusieurs d’entre eux dans la mesure où elles
concernent des matières réglées par le présent règlement.

Critère matériel :

Article premier Champ d’application 1. Le présent règlement s’applique, dans les situations
comportant un conflit de lois, aux obligations non contractuelles relevant de la matière civile
et commerciale. Il ne s’applique pas, en particulier, aux matières fiscales, douanières et
administratives, ni à la responsabilité encourue par l’État pour les actes et omissions
commis dans l’exercice de la puissance publique («acta iure imperii»).

2. Sont exclues du champ d’application du présent règlement:

a) les obligations non contractuelles découlant de relations de famille ou de relations qui,


selon la loi qui leur est applicable, ont des effets comparables, y compris les obligations
alimentaires;

b) les obligations non contractuelles découlant des régimes matrimoniaux, des régimes
patrimoniaux relatifs aux relations qui, selon la loi qui leur est applicable, ont des effets
comparables au mariage et aux successions;

c) les obligations non contractuelles nées de lettres de change, de chèques, de billets à


ordre ainsi que d’autres instruments négociables, dans la mesure où les obligations nées de
ces autres instruments dérivent de leur caractère négociable;

d) les obligations non contractuelles découlant du droit des sociétés, des associations et des
personnes morales concernant des matières telles que la constitution, par enregistrement ou
autrement, la capacité juridique, le fonctionnement interne et la dissolution des sociétés, des
associations et des personnes morales, de la responsabilité personnelle des associés et des
organes pour les dettes de la société, de l’association ou de la personne morale et de la
responsabilité personnelle des auditeurs vis-à-vis de la société ou vis-à-vis de ses organes
chargés du contrôle légal des documents comptables;

e) les obligations non contractuelles découlant des relations entre les constituants, les
trustees et les bénéficiaires d’un trust créé volontairement;

f) les obligations non contractuelles découlant d’un dommage nucléaire;

g) les obligations non contractuelles découlant d’atteintes à la vie privée et aux droits de la
personnalité, y compris la diffamation.

3. Le présent règlement ne s’applique pas à la preuve et à la procédure, sans préjudice des


articles 21 et 22. 4. Aux fins du présent règlement, on entend par « État membre », tous les
États membres, à l’exception du Danemark.

Comment définir des obligations contractuelles : même débat des thèses dualistes et
monistes. Comment définir la matière contractuelle : tout ce qui n’est pas contractuel est
extracontractuel.
Champ d’application temporel :

Article 32 Date d’application Le présent règlement est applicable à partir du 11 janvier 2009,
à l’exception de l’article 29, lequel est applicable à partir du 11 juillet 2008.

Champ d’application spatial : il n’y a pas. Article 3 Caractère universel La loi désignée par
le présent règlement s’applique, même si cette loi n’est pas celle d’un État membre.

RÈGLE DE CONFLIT GÉNÉRALE.

Le principe est la loi objectivement applicable et non la volonté des parties (différent à
l’intérieur).

Article 4 Règle générale 1. Sauf dispositions contraires du présent règlement, la loi


applicable à une obligation non contractuelle résultant d’un fait dommageable est celle du
pays où le dommage survient, quel que soit le pays où le fait générateur du dommage
se produit et quels que soient le ou les pays dans lesquels des conséquences
indirectes de ce fait surviennent.

BRUXELLES POUR LE DROIT APPLICABLE : Fait dommageable : il y a une dissociation


entre le fait générateur et le fait des dommages : il y a 2 juges compétents. À l’inverse, ici,
POUR LA LOI APPLICABLE : le juge compétent pour la loi applicable c’est la loi du
dommage.

C’est plus protecteur de la victime parce que le générateur aurait pu choisir x lieu pour sa
convenance.

2. Toutefois, lorsque la personne dont la responsabilité est invoquée et la personne lésée


ont leur résidence habituelle dans le même pays au moment de la survenance du dommage,
la loi de ce pays s’applique.

Ex. : il y a deux françaises qui vont à l’Espagne pour ses vacances. Et il y a un accidente.
Selon le art. 4 1 la loi appliquée es Espagne. Mais les deux ont sont résidence habituelle en
France, donc il est plus convenu qui soit applicable la loi française.

3. S’il résulte de l’ensemble des circonstances que le fait dommageable présente des liens
manifestement plus étroits avec un pays autre que celui visé aux paragraphes 1 ou 2, la loi
de cet autre pays s’applique. Un lien manifestement plus étroit avec un autre pays pourrait
se fonder, notamment, sur une relation préexistante entre les parties, telle qu’un contrat,
présentant un lien étroit avec le fait dommageable en question. àclause d’exception.

LIBERTÉ DE CHOIX ART. 14

Article 14 Liberté de choix 1. Les parties peuvent choisir la loi applicable à l’obligation non
contractuelle :
Les parties peuvent choisir une loi qui n’a pas aucune relation.

a) par un accord postérieur à la survenance du fait générateur du dommage ; ou

b) lorsqu’elles exercent toutes une activité commerciale, par un accord librement négocié
avant la survenance du fait générateur du dommage.

Ex. : la rupture bretelle du contrat.

Ce choix est exprès ou résulte de façon certaine des circonstances et ne porte pas
préjudice aux droits des tiers.

- Exprès : ex. si les parties s’envoyant des courriers. Et des courriers el


s’ensuit que tous deux ont décidé d’appliquer le droit français.

- Tacite :

2. Lorsque tous les éléments de la situation étaient, au moment de la survenance du fait


générateur du dommage, localisés dans un pays autre que celui dont la loi a été choisie, le
choix d’une loi par les parties ne peut porter atteinte à l’application des dispositions
auxquelles la loi de cet autre pays ne permet pas de déroger par accord.

1º Résidence habituelle

2ºFaite générateur

3º Lieu des dommages.

àEx. : les 2 parties ont sa résidence habituelle en Fr, le fait générateur est en Fr, et des
dommages sont en Fr : la loi applicable ne pourra être l’argentin.

3. Lorsque tous les éléments de la situation étaient, au moment de la survenance du fait


générateur du dommage, localisés dans un ou plusieurs États membres, le choix par les
parties de la loi d’un pays tiers ne peut, le cas échéant, porter atteinte à l’application des
dispositions du droit communautaire auxquelles il ne peut être dérogé par un accord, et
telles qu’elles ont été mises en œuvre dans l’État membre du for.

19/10/23

La loi applicable à les matières extracontractuelles est l’art. 4 du Traité de Rome II.

Règle général applicable : art. 4 : le lieu de dommage

Pour un certain nombre des lois spéciaux il y a des règles spéciaux (art. 5).

Le délit de pollution (art. 7)


Article 7

Atteinte à l’environnement

La loi applicable à une obligation non contractuelle découlant d’un dommage environnemental ou de
dommages subséquents subis par des personnes ou causés à des biens est celle qui résulte de
l’application de l’article 4, paragraphe 1, à moins que le demandeur en réparation n’ait choisi de
fonder ses prétentions sur la loi du pays dans lequel le fait générateur du dommage s’est produit*.*
c’est un sort de faveur pour la victime : il peut choisir soit l’application de la loi du fait
générateur, soit le lieu de dommage.

En matière extracontractuelle c’est toujours la victime qui dénonce.

Qu’est que c’est le dommage environnemental ?

(24) Le « dommage environnemental » devrait être entendu comme une modification négative d’une
ressource naturelle telle que l’eau, les sols ou l’air, une détérioration d’une fonction assurée par cette
ressource au bénéfice d’une autre ressource naturelle ou du public, ou une détérioration de la diversité
biologique.

Article 6

(*quand est le marché qui


Concurrence déloyale et actes restreignant la libre Concurrence*
atteinte : n’est pas un acte d’une entreprise sinon qu’il s’agit d’une totalité)

1. La loi applicable à une obligation non contractuelle résultant d’un acte de concurrence déloyale est celle
du pays sur le territoire duquel les relations de concurrence ou les intérêts collectifs des consommateurs
sont affectés ou susceptibles de l’être. àLOI APPLICABLE : LOI DU LIEU OÙ LE PAYS À SON
RELATIONS DE CONCURRENTES OU LES INTÉRETS DES ONSIMMATEURS

2. Lorsqu’un acte de concurrence déloyale affecte exclusivement les intérêts d’un concurrent déterminé,
l’article 4 est applicable. ànous revenons a la règle général. Affecte à UNE seule
personne.

3. a) La loi applicable à une obligation non contractuelle résultant d’un acte restreignant la concurrence est
celle du pays dans lequel le marché est affecté ou susceptible de l’être.

b) Lorsque le marché est affecté ou susceptible de l’être dans plus d’un pays, le demandeur en réparation
qui intente l’action devant la juridiction du domicile du défendeur peut choisir de fonder sa demande sur la
loi de la juridiction saisie, pourvu que le marché de cet État membre compte parmi ceux qui sont affectés
de manière directe et substantielle par la restriction du jeu de la concurrence dont résulte l’obligation non
contractuelle sur laquelle la demande est fondée. Lorsque le demandeur, conformément aux règles
applicables en matière de compétence judiciaire, cite plusieurs défendeurs devant cette juridiction, il peut
uniquement choisir de fonder sa demande sur la loi de cette juridiction si l’acte restreignant la concurrence
auquel se rapporte l’action intentée contre chacun de ces défendeurs affecte également de manière directe
et substantielle le marché de l’État membre de cette juridiction.

4. Il ne peut être dérogé à la loi applicable en vertu du présent article par un accord tel que mentionné à
l’article 14. àCet article est impératif. Il ne peut pas être laissé de côté.

Article 8

Atteinte aux droits de propriété intellectuelle

1. La loi applicable à une obligation non contractuelle résultant d’une atteinte à un droit de propriété
intellectuelle est celle du pays pour lequel la protection est revendiquée.

2. En cas d’obligation non contractuelle résultant d’une atteinte à un droit de propriété intellectuelle
communautaire à caractère unitaire, la loi applicable à toute question qui n’est pas régie par l’instrument
communautaire pertinent est la loi du pays dans lequel il a été porté atteinte à ce droit.

3. Il ne peut être dérogé à la loi applicable en vertu du présent article par un accord tel que mentionné à
l’article 14.

Ex. : un autour français est plagié par un espagnol : la règle générale est l’art. 4 :
c’est le lieu de dommage (Espagne) mais, pour la propriété intellectuelle non : la loi
applicable est la loi française : chaque pays va protéger l’ouvre : C’EST LE LIEU DE
REGISTREMENT.

Article 16

Dispositions impératives dérogatoires

Les dispositions du présent règlement ne portent pas atteinte à l’application des dispositions de la loi du for
qui régissent impérativement la situation, quelle que soit la loi applicable à l’obligation non contractuelle.

C’est différent à l’art. 9 du Traité Rome I qui parle des lois de police. Grace à la
définition du règlement de Rome I, nous pouvons comprendre l’art. 16.

Mais, cet article parle des dispositions impératives dérogatoires = sont la même
chose que les lois de police. MAIS il y a une différence très importante : L’ART 16
PARLE EXCLUSIVEMENT DES LOIS DU FOR. L’ART 9 PARLE DES LOIS DE
POLICE ÉTRANGÈRES.

Article 26

Ordre public du for

L’application d’une disposition de la loi d’un pays désignée par le présent règlement ne peut être écartée
que si cette application est manifestement incompatible avec l’ordre public du for.

La loi police s’applique immédiatement sans consulter à la loi étrangère.

Por otro lado, Achille se entera de que uno de sus competidores, la empresa Libertine, con sede en París, obtuvo el
traslado forzoso del punto de venta de la empresa Désenchantée, en uno de los mayores centros comerciales de
Buenos Aires. Achille está aún más descontento porque la empresa Libertine, cuya última colección también tuvo
mucho éxito gracias a Gigi H., haya mantenido su punto de venta en el centro comercial. Por lo tanto, Achille, como
representante de la sociedad Désenchantée, desea interponer acciones en Francia contra la sociedad Libertine para
obtener una indemnización por el daño sufrido.

Achille: à Paris

Libertine: à Paris – installé

Arregla con Désenchantñe que se vaya de Buenos Aires

Les 2 sont concurrentes à Bs As : Libertine a obtenu le

Achille pense qu’il s’agit d’une compétence deloyale :

POUR DÉTERMINER LA COMPÉTENCE : BRUXELLES I BIS

Art. 1 : champ de app matériel : commerciel.

1. Le présent règlement s’applique en matière civile et commerciale et quelle que soit la


nature de la juridiction.

Champ temporel : 10 enero 2015 : art. 66.


Champ spatial : art. 6 : il doit faire une compression à contrario : si le défendeur à son
domicile sur le territoire des États Membres la convention s’applique et c’est le règlement qui
définit la compétence : libertine a son domicile sur le terrioire.

= le règlement Bruxelles I bis est applicable.

PG DE COMPÉTENCE : domicile du défendeur.

Dispositions générales

Article 4

1. Sous réserve du présent règlement, les personnes domiciliées sur le territoire d’un État
membre sont attraites, quelle que soit leur nationalité, devant les juridictions de cet État
membre.

= Donc, le juge français est compétence.

POUR QUOI NON UTILISER L’ART 7 INC 2 ?

Art. 7. 2) en matière délictuelle ou quasi délictuelle, devant la juridiction du lieu où le fait


dommageable s’est produit ou risque de se produire = ARGENTINA MAIS NOUS NE
BESOIN PAS UTILISER LA JURISDITION ARGENTINE = N’EST PAS PERTINENT ON
L’ESPECE PARCE QUE LE DÉFENDEUR AIMERAIT AGIR EN France.

(=DELICTUELLE = EXTRACONTRACTUELLE).

TRAITÉ DE ROME II :

Champ matériel : ART. 1

Le présent règlement s’applique, dans les situations comportant un conflit de lois, aux obligations non
contractuelles relevant de la matière civile et commerciale.

Parce que il s’agit de 2 personnes qu’ont son résidence habituelle en Fr et des dommages sont en
Argentin + extracontractielles.

Critère spatial : 3 il n’y a pas des conditions speciaux à remplir parce que le règlement à un
carácter universel

Critère temporel : art. 32 : Le présent règlement s'applique aux contrats conclus après le
17 décembre 2009.
Nous pouvons appliquer

L’art. 6 inc. 1 : si nous pensons que cette situation affecte aussi les intérêts des
consommateurs = c’est la loi argentine et nous ne pouvons pas appliquet cet
règlement parce que Argentine n’est pas un EM.

L’art. 6 inc. 2 : et nous renvoyons à l’art. 4 (à son exception).

« 2. Toutefois, lorsque la personne dont la responsabilité est invoquée et la personne lésée ont leur
résidence habituelle dans le même pays au moment de la survenance du dommage, la loi de ce pays
s’applique ».

La clause d’exception générerait le revient au loi française, donc, nous ne devons pas appliquer l’art. 4 inc.
3.

La dernière possibilité pour appliquer la loi française : l’art. 16 : dispositions impératives : loi du for = la loi
du juge saisi.

DROIT PATRIMONIAL EET DROIT EXTRAPTRIMONIAL.

Titre 1 – Le droit extrapatrimonial de la famille

Chapitre 1 – La règlementation directe : Bruxelles II ter et Rome III

Section 1 – Le conflit de juridictions : Bruxelles II ter

Bruxelles III ter : aout 2020 : pour le conflit de juridiction (qu’inclus la compétence et les
effets du jugement).

Il y a des matières qui n’ont pas dans un règlement européen : c’est-à-dire, ils von être des
réglés par le DIPRI national, mais il y a des normes européennes qu’ont une influence.

I.- La compétence des juridictions

A) Le champ d’application du règlement Bruxelles II ter

Article premier

Champ d’application

1. Le présent règlement s’applique aux matières civiles relatives:

a) au divorce, à la séparation de corps et à l’annulation du mariage des époux;


b) à l’attribution, à l’exercice, à la délégation, au retrait total ou partiel de la responsabilité
parentale.

= 1º MATIÈRE MATRIMONIAL : C’EST RÉLATIF À LA DISOLUCIÓN– PARCE QUE


LE MATIÈRE MATRIMONIAL EST NATIONAL : POUR L’OFFICIEL D’ÉTAT CIVIL-
(NON LE CONCUVINAGE. NON LE PACS)

+ 2º RESPONSABILITÉ PARENTAL.

Art. 2 7) « responsabilité parentale »: l’ensemble des droits et obligations relatifs à la


personne ou aux biens d’un enfant conférés à une personne physique ou une personne
morale sur la base d’une décision, d’une attribution de plein droit ou d’un accord en vigueur,
y compris le droit de garde et le droit de visite.

- À la fois pour le personne physique (peut être un tiers et non le parent) et aussi
pour les personnes morales.

- Peut importe que l’enfant soit extrapatrimonial, et quelque autre mode d’affiliation (2
mère, 2 père, 1 mère, 1 père, une association)

6) « enfant »: toute personne âgée de moins de 18 ans;

àil y a une recherche de connexion entre le droit européen et le droit international (ex. : la
convention de l’Haya.

Art. 1 inc. 4 : 4. Le présent règlement ne s’applique pas:

a) à l’établissement et la contestation de la filiation;

b) à la décision sur l’adoption et les mesures qui la préparent, ainsi que l’annulation et la
révocation de l’adoption; c) aux nom et prénoms d’un enfant;

d) à l’émancipation;

e) aux obligations alimentaires;

f) aux trusts et successions;

g) aux mesures prises à la suite d’infractions pénales commises par des enfants.

1) Champ d’application matériel


a) La matière matrimoniale
b) La responsabilité parentale
2) Champ d’application spatial

On n’a pas d’article.

Article 6 Compétence résiduelle 1. Sous réserve du paragraphe 2, lorsqu’aucune juridiction


d’un État membre n’est compétente en vertu de l’article 3, 4 ou 5, la compétence est, dans
chaque État membre, régie par la loi de cet État.

2. Un époux qui a sa résidence habituelle sur le territoire d’un État membre, ou est
ressortissant d’un État membre, ne peut être attrait devant les juridictions d’un autre État
membre qu’en vertu des articles 3, 4 et 5.

3. Tout ressortissant d’un État membre qui a sa résidence habituelle sur le territoire d’un
autre État membre peut, comme les ressortissants de cet État, y invoquer les règles de
compétence applicables dans cet État contre un défendeur qui n’a pas sa résidence
habituelle sur le territoire d’un État membre et qui n’a pas la nationalité d’un État membre.

= Il n’y a pas un champ d’application spécifique : si le critère temporelle et spécial sont


rempli. On va regarder si il y a un règlement de compétence peut donner de compétence au
juge saisi, et si le règlement n’est pas compétente, on va, de manière résiduelle le loi
national.

C’est-à-dire : il n’y a pas un champ spécial : nous vont appliquer le règlement directement.

Art. 6 Bruxelles I Art. 6 Bruxelles II


Article 6
Article 6 Compétence résiduelle
1. Si le défendeur n’est pas domicilié sur le
territoire d’un État membre, la compétence est, 1. Sous réserve du paragraphe 2,
dans chaque État membre, réglée par la loi de cet lorsqu’aucune juridiction d’un État membre
État membre, sous réserve de l’application de n’est compétente en vertu de l’article 3, 4
l’article 18, paragraphe 1, de l’article 21,
ou 5, la compétence est, dans chaque État
paragraphe 2, et des articles 24 et 25.
membre, régie par la loi de cet État.

= IL Y A UNE CONDITION : QUE LE


DÉFENDEUR N’EST PAS DOMICILIÉ
SUR LE TERRITOIRE D’UN EM
IL N’Y A PAS UNE CONDITION.
Article 14 Compétence résiduelle Lorsqu’aucune juridiction d’un État membre n’est
compétente en vertu des articles 7 à 11, la compétence est, dans chaque État membre,
régie par la loi de cet État membre.

3) Champ d’application temporel

Article 105 Entrée en vigueur 1. Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour
suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne. 2. Le présent
règlement est applicable à partir du 1er août 2022, à l’exception des articles 92, 93 et 103,
qui s’appliquent à compter du 22 juillet 2019.

B) Les règles de compétence

Le règlement prévoit un miltitude des règles des compétentes qui n’ont pas hiérarchie :
c’est à faveur du demandeur.

1) Les règles de compétence en matière de désunion

Article 3 Compétence générale

Sont compétentes pour statuer sur les questions relatives au divorce, à la séparation de
corps et à l’annulation du mariage des époux, les juridictions de l’État membre:

a) sur le territoire duquel se trouve:


i) la résidence habituelle des époux,
ii) la dernière résidence habituelle des époux dans la mesure où l’un d’eux y réside
encore,
iii) la résidence habituelle du défendeur,
iv) en cas de demande conjointe, la résidence habituelle de l’un ou l’autre époux,
v) la résidence habituelle du demandeur s’il y a résidé depuis au moins une année
immédiatement avant l’introduction de la demande, ou
vi) la résidence habituelle du demandeur s’il y a résidé depuis au moins six mois
immédiatement avant l’introduction de la demande et s’il est ressortissant de l’État
membre en question; ou

b) de la nationalité des deux époux.


àÇa c’est pourque il y a bcp des frictions entre les EM dans cette matière.

2) Les règles de compétence en matière de responsabilité parentale


a) L’enfant non déplacé

Quel sera le droit de visite ? qui va avoir la garde de l’enfant.

PG : la résidence habituelle de l’enfant. Ex. : l’inscrit à l’école peut constituer un indice, mais
il doit avoir des autres indices aussi.

RÈGLE PRINCIPAL : Article 7 Compétence générale 1. Les juridictions d’un État membre
sont compétentes en matière de responsabilité parentale à l’égard d’un enfant qui réside
habituellement dans cet État membre au moment où la juridiction est saisie. 2. Le
paragraphe 1 du présent article s’applique sous réserve des articles 8 à 10.

Clause d’exception : lieu plus étroit de l’enfant avec un EM. Il existe déjà en Bruxelles I Bis
en matière de divorce.

1º il faut que les parent soit d’accord + 2º Il faut qu’elle soit conforme à l’intérêt
général de l’enfant.

Il y a un problème de DISPERSION : peut-être un juge compétent pour le divorce (parce


que sont 8 les possibles) et le juge pour l’enfant sera le lieu de sa résidence habituelle (en
principe).

Dans le cas où lequel le juge pour le divorce et pour l’enfant se trouvent dans le même pays,
on peut faire deux procédures différents, mais sera plus cher.

Article 10 Choix de la juridiction

1. Les juridictions d’un État membre sont compétentes en matière de responsabilité


parentale lorsque les conditions suivantes sont réunies:
a) l’enfant a un lien étroit avec cet État membre du fait, en particulier, que:
i) au moins un des titulaires de la responsabilité parentale y a sa résidence
habituelle,
ii) cet état membre est l’ancienne résidence habituelle de l’enfant, ou
iii) l’enfant est ressortissant de cet État membre;
b) les parties ainsi que tout autre titulaire de la responsabilité parentale:
i) se sont librement accordés sur la compétence, au plus tard au moment où
la juridiction est saisie, ou
ii) ont expressément accepté la compétence au cours de la procédure et la
juridiction s’est assurée que toutes les parties ont été informées de leur droit
de ne pas accepter sa compétence; et
c) l’exercice de la compétence est dans l’intérêt supérieur de l’enfant.
2. Une convention relative au choix de la juridiction en vertu du paragraphe 1, point b), est
conclue par écrit, datée et signée par les parties concernées ou incluse dans les pièces de
procédure conformément aux législations et procédures nationales. Toute transmission par
voie électronique qui permet de consigner durablement la convention est considérée comme
revêtant une «forme écrite». Les personnes qui deviennent parties à l’instance après la
saisine de la juridiction peuvent exprimer leur accord après la saisine de la juridiction. En
l’absence d’opposition de leur part, leur accord est considéré comme implicite.

3. Sauf si les parties en conviennent autrement, la compétence exercée conformément au


paragraphe 1 prend fin dès que:
a) la décision rendue dans le cadre de la procédure n’est plus susceptible de recours
ordinaire; ou
b) il a été mis fin à la procédure pour une autre raison.

4. La compétence conférée conformément au paragraphe 1, point b) ii), est exclusive.

Article 11 Compétence fondée sur la présence de l’enfant 1. Lorsque la résidence habituelle


de l’enfant ne peut être établie et que la compétence ne peut être déterminée sur la base de
l’article 10, les juridictions de l’État membre dans lequel l’enfant est présent sont
compétentes. 2. La compétence visée au paragraphe 1 s’applique aussi aux enfants
réfugiés ainsi qu’aux enfants qui, par suite de troubles survenant dans l’État membre de leur
résidence habituelle, sont internationalement déplacés.

L’art. 12 permet de déplacer la compétence en raison de la théorie d’un forum non


convenaient : le juge va transférer sa juridiction à la compétence d’un AUTRE EM.

Article 12 Transfert de compétence à une juridiction d’un autre État membre

1. Dans des circonstances exceptionnelles, si elle considère qu’une juridiction d’un autre
État membre avec lequel l’enfant a un lien particulier serait mieux placée pour apprécier
l’intérêt supérieur de l’enfant dans une affaire donnée, une juridiction d’un État membre qui
est compétente pour connaître du fond de l’affaire peut, sur demande d’une partie ou de sa
propre initiative, suspendre la procédure ou une partie spécifique de celle-ci et:

a) impartir un délai pour qu’une ou plusieurs des parties informent la juridiction de cet
autre État membre de la procédure en cours et de la possibilité d’un transfert de
compétence et saisissent cette juridiction d’une demande; ou
b) demander à une juridiction d’un autre État membre d’exercer sa compétence
conformément au paragraphe 2.

2. La juridiction de l’autre État membre peut, lorsque, en raison des circonstances


particulières de l’affaire, cela correspond à l’intérêt supérieur de l’enfant, se déclarer
compétente dans un délai de six semaines après:

a) la date de sa saisine conformément au paragraphe 1, point a); ou

b) la date de réception de la demande conformément au paragraphe 1, point b). La


juridiction saisie en second lieu ou à laquelle il est demandé d’accepter la
compétence informe sans retard la juridiction saisie en premier lieu. En cas
d’acceptation, la juridiction première saisie décline sa compétence.

3. La juridiction saisie en premier lieu continue d’exercer sa compétence si elle n’a pas reçu
d’acceptation de compétence de la part de la juridiction de l’autre État membre dans les sept
semaines après que:
a) le délai imparti pour que les parties saisissent une juridiction d’un autre État
membre d’une demande conformément au paragraphe 1, point a), a expiré ou
b) cette juridiction a reçu la demande conformément au paragraphe 1, point b).

4. Aux fins du paragraphe 1, il est considéré que l’enfant a un lien particulier avec un État
membre, si:
a) après la saisine de la juridiction visée au paragraphe 1, l’enfant a acquis sa
résidence habituelle dans cet État membre;
b) l’enfant a résidé de manière habituelle dans cet État membre;
c) l’enfant est ressortissant de cet État

àDans le cas d’une gare de fur.


b) L’enfant illicitement déplacé

Art. 2 11) « déplacement ou non-retour illicites » : le déplacement ou le non-retour d’un


enfant lorsque:

a) un tel déplacement ou non-retour a eu lieu en violation d’un droit de garde


résultant d’une décision, d’une attribution de plein droit ou d’un accord en vigueur en
vertu du droit de l’État membre dans lequel l’enfant avait sa résidence habituelle
immédiatement avant son déplacement ou son non-retour, et
b) le droit de garde était exercé effectivement, seul ou conjointement, au moment du
déplacement ou du non-retour, ou l’eût été si de tels événements n’étaient survenus.

Se déplacement viole le droit de garde.

(i) Contentieux du retour

L’objectif de la convention de l’Haya est le retour de l’enfant. Sauf si le retour n’est pas
autorisé (par ex. parce qu’il a des risques pour la santé du mineur).

Article 22 Retour de l’enfant en application de la convention de La Haye de 1980 Lorsqu’une


personne, une institution ou tout autre organisme alléguant une violation du droit de garde
demande, soit directement, soit avec l’assistance d’une autorité centrale, à la juridiction d’un
État membre de rendre une décision sur la base de la convention de La Haye de 1980
ordonnant le retour d’un enfant âgé de moins de 16 ans qui a été déplacé ou retenu
illicitement dans un État membre autre que l’État membre dans lequel l’enfant avait sa
résidence habituelle immédiatement avant son déplacement ou son non-retour illicites, les
articles 23 à 29, et le chapitre VI, du présent règlement s’appliquent et complètent la
convention de La Haye de 1980.

- Procédure rapide qui permet faciliter le retour de l’enfant à sa résidence habituelle.

- La convention de l’Haya est applicable sur le retour.

Le règlement Bruxelles III va à donner priorité à le juge de la résidence habituelle. Ex. : si le


père va au juge français avant le déplacement du mineur. Et si la mère va au juge Italie
après le déplacement (État de refuge). Si le juge français établie le retour. Et le juge italien
non, la Cour a dit qui va à prévaloir le juge de la résidence habituelle.

(ii) Contentieux du fond

Il y a deux contentieux sur le droit de garde : le juge compétent sera le juge compétente de
l’enfant.

Ex. : Ex. : si le père va au juge français avant le déplacement du mineur. Et si la mère va au


juge Italie après le déplacement (État de refuge). Si le juge français établie le retour. Et le
juge italien non, la Cour a dit qui va à prévaloir le juge de la résidence habituelle.

Le juge italien ne sera pas compétent pour le contentieux de fond (ex. : droit de garde, droit
de visite). Il est compétent seulement pour le retour.

Par contraire, le juge français est compétent pour les deux matières.

Article 9
Compétence en cas de déplacement ou de non-retour illicites d’un enfant

Sans préjudice de l’article 10, en cas de déplacement ou de non-retour illicites d’un enfant,
les juridictions de l’État membre dans lequel l’enfant avait sa résidence habituelle
immédiatement avant son déplacement ou son non-retour illicites conservent leur
compétence jusqu’au moment où l’enfant a acquis une résidence habituelle dans un autre
État membre et que:

a) toute personne, institution ou autre organisme ayant le droit de garde a acquiescé au


déplacement ou au non-retour; ou

b) l’enfant a résidé dans cet autre État membre pendant une période d’au moins un an après
que la personne, l’institution ou tout autre organisme ayant le droit de garde a eu ou aurait
dû avoir connaissance du lieu où se trouvait l’enfant, que l’enfant s’est intégré dans son
nouvel environnement et que l’une au moins des conditions suivantes est remplie:

i) aucune demande de retour n’a été présentée auprès des autorités compétentes de l’État
membre où l’enfant a été déplacé ou est retenu, dans un délai d’un an après que le titulaire
d’un droit de garde a eu ou aurait dû avoir connaissance du lieu où se trouvait l’enfant;

ii) une demande de retour présentée par le titulaire d’un droit de garde a été retirée et
aucune nouvelle demande n’a été présentée dans le délai fixé au point i);

iii) une demande de retour présentée par le titulaire d’un droit de garde a été rejetée par une
juridiction d’un État membre pour des motifs autres que ceux de l’article 13, premier alinéa,
point b), et deuxième alinéa, de la convention de La Haye de 1980 et cette décision n’est
plus susceptible d’un recours ordinaire;

iv) aucune juridiction n’a été saisie, comme prévu à l’article 29, paragraphes 3 et 5, dans
l’État membre dans lequel l’enfant avait sa résidence habituelle immédiatement avant son
déplacement ou son non-retour illicites;

v) une décision sur le droit de garde n’impliquant pas le retour de l’enfant a été rendue par
les juridictions de l’État

membre dans lequel l’enfant avait sa résidence habituelle immédiatement avant son
déplacement ou son non-retour
illicites.

II.- La reconnaissance et l’exécution des décisions

Article 30 Reconnaissance d’une décision 1. Les décisions rendues dans un État membre
sont reconnues dans les autres États membres sans qu’il soit nécessaire de recourir à
aucune procédure spéciale.

2. En particulier, et sans préjudice du paragraphe 3, aucune procédure spéciale n’est


requise pour la mise à jour des registres de l’état civil d’un État membre sur la base d’une
décision rendue dans un autre État membre en matière de divorce, de séparation de corps
ou d’annulation du mariage, qui n’est plus susceptible de recours selon la loi de cet État
membre. 3. Toute partie intéressée peut faire constater, selon les procédures prévues aux
articles 59 à 62 et, le cas échéant, à la section 5 du présent chapitre et au chapitre VI,
l’absence de motifs de refus de reconnaissance visés aux articles 38 et 39. 4. La
compétence territoriale de la juridiction notifiée par chaque État membre à la Commission en
vertu de l’article 103 est déterminée par la loi de l’État membre dans lequel la procédure
engagée conformément au paragraphe 3 du présent article. 5. Si la reconnaissance d’une
décision est invoquée de façon incidente devant une juridiction d’un État membre, celle-ci
peut statuer en la matière.

Il faut distinguée :

- Décision en matière matrimonial en divorce : IL FAUT L’EXÉCUATUR.

Article 38 Motifs de refus de reconnaissance des décisions en matière matrimoniale La


reconnaissance d’une décision rendue en matière de divorce, de séparation de corps ou
d’annulation du mariage est refusée:

a) si la reconnaissance est manifestement contraire à l’ordre public de l’État membre dans


lequel la reconnaissance est invoquée;

b) si l’acte introductif d’instance ou un acte équivalent n’a pas été signifié ou notifié au
défendeur défaillant en temps utile et de telle manière qu’il puisse pourvoir à sa défense, à
moins qu’il ne soit établi que le défendeur a accepté la décision de manière non équivoque;
L 178/30 Journal officiel de l’Union européenne 2.7.2019 FR

c) si la décision est inconciliable avec une décision rendue dans une instance opposant les
mêmes parties dans l’État membre dans lequel la reconnaissance est invoquée; ou

d) si la décision est inconciliable avec une décision rendue antérieurement dans un autre
État membre ou dans un État tiers dans une affaire opposant les mêmes parties, dès lors
que cette première décision réunit les conditions nécessaires à sa reconnaissance dans
l’État membre dans lequel la reconnaissance est invoquée.

Toujours il y a la possibilité de contester : dans la matière matrimonial et aussi pour la


responsabilité parentale.
- Décision en matière de responsabilité parental : L’EXÉCUATUR A ÉTÉ SUPPRIMÉ.

Article 34 Décisions exécutoires 1. Les décisions rendues dans un État membre en matière
de responsabilité parentale, qui y sont exécutoires, sont exécutoires dans les autres États
membres sans qu’une déclaration constatant leur force exécutoire ne soit nécessaire. 2. Aux
fins de l’exécution dans un autre État membre d’une décision accordant un droit de visite, la
juridiction d’origine peut déclarer la décision exécutoire par provision, nonobstant un
éventuel recours.

Article 39 Motifs de refus de reconnaissance des décisions en matière de responsabilité


parentale 1. La reconnaissance d’une décision rendue en matière de responsabilité
parentale est refusée:

a) si la reconnaissance est manifestement contraire à l’ordre public de l’État membre dans


lequel la reconnaissance est invoquée, eu égard à l’intérêt supérieur de l’enfant;

b) si, lorsque la décision a été rendue par défaut, l’acte introductif d’instance ou un acte
équivalent n’a pas été signifié ou notifié à la personne défaillante en temps utile et de telle
manière que celle-ci puisse pourvoir à sa défense, à moins qu’il ne soit établi que cette
personne a accepté la décision de manière non équivoque;

c) à la demande de toute personne faisant valoir que la décision fait obstacle à l’exercice de
sa responsabilité parentale, si la décision a été rendue sans que cette personne ait eu la
possibilité d’être entendue;

d) si et dans la mesure où la décision est inconciliable avec une décision rendue


ultérieurement en matière de responsabilité parentale dans l’État membre dans lequel la
reconnaissance est invoquée;

e) si et dans la mesure où la décision est inconciliable avec une décision rendue


ultérieurement en matière de responsabilité parentale dans un autre État membre ou dans
l’État tiers où l’enfant réside habituellement, dès lors que la décision ultérieure réunit les
conditions nécessaires à sa reconnaissance dans l’État dans lequel la reconnaissance est
invoquée; ou f) si la procédure prévue à l’article 82 n’a pas été respectée.

2. La reconnaissance d’une décision en matière de responsabilité parentale peut être


refusée si ladite décision a été rendue sans que l’enfant qui est capable de
discernement n’ait eu la possibilité d’exprimer son opinion conformément à l’article
21, sauf:

a) si la procédure ne portait que sur les biens de l’enfant et pour autant qu’il n’était pas
requis de donner cette possibilité compte tenu de l’objet de la procédure; ou

b) s’il existait des motifs sérieux d’agir ainsi compte tenu notamment de l’urgence de
l’affaire.

Personne ne comprend ce texte.


Article 21 Droit de l’enfant d’exprimer son opinion

1. Dans l’exercice de leur compétence en application de la section 2 du présent chapitre, les


juridictions des États membres, conformément aux législations et procédures nationales,
donnent à un enfant qui est capable de discernement une possibilité réelle et effective
d’exprimer son opinion, soit directement, soit par l’intermédiaire d’un représentant ou d’un
organisme approprié.

2. Lorsque la juridiction, conformément aux législations et procédures nationales, donne à


un enfant la possibilité d’exprimer son opinion conformément au présent article, elle prend
dûment en compte l’opinion de l’enfant eu égard à son âge et à son degré de maturité.

à c’est une règle qui n’existe pas dans le règlement Bruxelles I.

ACORDATE QUE ESTAMOS EN BRUXELLES.

LA RECONNAISANCE DE LA REPUDIATIONS ISLAMIQUE : est unilatéral : c’est l’homme


qui répudie à la femme. C’est contraire au principe d’égalité entre l’homme et la femme ?
C’est un débat politique, parce que les universalistes disent qu’il s’agit d’un qui s’applique
pour quelque personne parce que c’est universel. Des autres disent que non, parce qu’il est
nécessaire respecter la culture étrangère. Il n’y a pas en Europe la répudiation. Le
règlement n’est pas applicable, parce qu’il est pour les EM.

Mais la Cour de Cassation refuse de reconnaitre de faire produit des effets de la répudiation
mais à condition qu’il y a un lien de proximité avec le Europe. Ex. : que l’épouse a son
domicile en un EM ou la nationalité d’un EM : si toute la situation est étrangère, on va à
accepter que la répudiation à des effets en France, au nom de droit publique international.

DIVORCE SANS JUGE : en France depuis 2016 on admet le divorce administratif : le


notaire sera le compétente. Est que c’est applicable le règlement Bruxelles II ter ?

Article 65 Reconnaissance et exécution des actes authentiques et des accords

1. Les actes authentiques et les accords relatifs à la séparation de corps et au divorce qui
ont un effet juridique contraignant dans l’État membre d’origine sont reconnus dans les
autres États membres sans qu’il soit nécessaire de recourir à aucune procédure. La section
1 du présent chapitre s’applique en conséquence, sauf dispositions contraires de la présente
section.

2. Les actes authentiques et les accords en matière de responsabilité parentale qui ont un
effet juridique contraignant et qui sont exécutoires dans l’État membre d’origine sont
reconnus et exécutés dans les autres États membres sans qu’une déclaration constatant
leur force exécutoire ne soit nécessaire. Les sections 1 et 3 du présent chapitre s’appliquent
en conséquence, sauf dispositions contraires de la présente section.

20/10/23

Pour la loi applicable en matière extrapatrimonial de la famille on a seulement un


règlement sur le divorce.

Le divorce, mariage, etc. : n’ont pas un règlement sur la loi applicable.

La question de la séparation c’est une question qui revête des conséquences du


mariage.

Avant Rome III, la règle de conflit de loi est unilatérale.

Section 2 – Le conflit de lois : Rome III

I.- Le champ d’application du Règlement Rome III

A) Champ d’application matériel

Est que nous pouvons accepter la répudiation ? CJUE, Sahyouni, 2017 : c’est un
acte unilatéral dans des époux devant un tribunal religieux ne relève pas le champ
d’application matériel du règlement de Rome III. La qualification du règlement Rome
III est autonome. Cette déclaration unilatérale été fait devant un juge religieux et non
étatique : la répudiation n’a pas un caractère civil.

Mais, qu’est qu’il passe avec les mariages qui sont devant un notaire ? Il n’y a pas
aucune réponse.

Est qu’est qu’il passe si vous êtes en Allemagne et vous le demandez à un notaire
Allemagne qui applique la loi française pour réaliser un divorce sans juge : mais,
l’Allemagne ne reconnait pas cette institution. Donc, le notaire allemand ne va pas
réaliser ce divorce.

B) Champ d’application temporel


Article 18
Dispositions transitoires
1. Le présent règlement s’applique aux actions judiciaires engagées ainsi qu’aux conventions visées à
l’article 5 conclues à compter du 21 juin 2012.
Toutefois, une convention sur le choix de la loi applicable conclue avant le 21 juin 2012 prend également
effet, pour autant qu’elle soit conforme aux articles 6 et 7.

2. Le présent règlement s’applique sans préjudice des conventions sur le choix de la loi applicable
conclues conformément à la loi de l’État membre participant dont la juridiction est saisie avant le 21 juin
2012.

C) Champ d’application spatial

Il n’y a pas un champ d’application spatial.

II.- La détermination de la loi applicable

A) Le choix de loi
Article 5
Choix de la loi applicable par les parties
1. Les époux peuvent convenir de désigner la loi applicable au divorce et à la séparation de corps, pour
autant qu’il s’agisse de l’une des lois suivantes:
a) la loi de l’État de la résidence habituelle des époux au moment de la conclusion de la convention ; ou
b) la loi de l’État de la dernière résidence habituelle des époux, pour autant que l’un d’eux y réside encore
au moment de la conclusion de la convention; ou àils peuvent choisir.
c) la loi de l’État de la nationalité de l’un des époux au moment de la conclusion de la convention; ou
d) la loi du for.
2. Sans préjudice du paragraphe 3, une convention désignant la loi applicable peut être conclue et
modifiée à tout moment, mais au plus tard au moment de la saisine de la juridiction . àdans un juge déjà
saisi les parties peuvent choisir la loi applicable, mais il faut qu’il soit permettre par la loi du
for.
3. Si la loi du for le prévoit, les époux peuvent également désigner la loi applicable devant la juridiction au
cours de la procédure. Dans ce cas, la juridiction prend acte de la désignation conformément à la loi du for.

àC’est l’introduction de la volonté des parties au divorce. Donc, est un droit


indisponible (que nous pouvons laisser à un côté)

Article 6
Consentement et validité matérielle

1. L’existence et la validité d’une convention sur le choix de la loi ou de toute clause de celle-ci sont
soumises à la loi qui serait applicable en vertu du présent règlement si la convention ou la clause était
valable.

PG : liberté de choix (art. 5). Mais 2º nous devons voir si cette élection est valide.
Ex. : ils ont la résidence en Italie et ils décident que la loi applicable soit la loi de la
nationalité : de France. Ils parlent très bien italien, ils vivent depuis 3 ans en Italie.
Mais selon l’art. paragraphe 1, la loi choisie est la loi française. MAIS il y a une
EXEPTION :

2. Toutefois, pour établir son absence de consentement, un époux peut se fonder sur la loi du pays dans
lequel il a sa résidence habituelle au moment où la juridiction est saisie si les circonstances indiquent qu’il
ne serait pas raisonnable de déterminer l’effet du comportement de cet époux conformément à la loi visée
au paragraphe 1.

Donc, nous vont utiliser la loi italienne pour vérifier le consentement.

B) L’absence de choix de loi

Qu’est qu’il passe si les parties ne choisissent pas la loi applicable ?

S’il y a une règle de cascade, selon Kedel…

Article 8
Loi applicable à défaut de choix par les parties
À défaut de choix conformément à l’article 5, le divorce et la séparation de corps sont soumis à la loi de
l’État:
a) de la résidence habituelle des époux au moment de la saisine de la juridiction; ou, à défaut,
b) de la dernière résidence habituelle des époux, pour autant que cette résidence n’ait pas pris fin plus d’un
an avant la saisine de la juridiction et que l’un des époux réside encore dans cet État au moment de la
saisine de la juridiction; ou, à défaut,
c) de la nationalité des deux époux au moment de la saisine de la juridiction; ou, à défaut,

d) dont la juridiction est saisie.

Tout doit être commun : cascade : on va descendre par des indices.

III.- La mise en œuvre de la loi applicable

Article 11
Exclusion du renvoi

Lorsque le présent règlement prescrit l’application de la loi d’un État, il entend les règles de droit en vigueur
dans cet État à l’exclusion de ses règles de droit international privé.

2 raisons pour ça :

1) Pour respecter la volonté des parties.


2) L’objectif d’Uniformation pour éviter le conflit de loi.

Article 10
Application de la loi du for

Lorsque la loi applicable en vertu des articles 5 ou 8 ne prévoit pas le divorce ou n’accorde pas à l’un des
époux, en raison de son appartenance à l’un ou l’autre sexe, une égalité d’accès au divorce ou à la
séparation de corps, la loi du for s’applique.

àLe divorce c’est un droit fondamental pour le droit européen.

Tous les EM autorisent le divorce. C’est une manière de définir l’op international.

Qu’est qu’il passe si les époux veulent se divorcer dans un État tiers, mais, cet État
tiers demande bcp des conditions : la Cour a dit que seulement est nécessaire que
la loi prévoit le divorce. Mais n’importe pas si cette loi est moins favorable que la loi
du fur.

Aucuns des époux doit être européens.

Pour appliquer l’art 10 il est nécessaire

Chapitre 2 – La règlementation indirecte : l’influence des droits et libertés


fondamentaux

Section 1 – Le nom

Une famille qui est espagnole et qui a sa résidence habituelle en Belgique et ils ont
ici des fis. Les parents on peut à ses fis le double nom. La loi applicable au nom de
ses enfants c’est la loi belge.

Le refus des autorités belges de permettre de porte un double nom, est contraire à la
libre circulation ? (Parce que c’est compliqué par des papiers) : CJUE, Garcia Avello
2003 : c’est contraire à la libre circulation. Mais, le DIPRI est une compétence des
EM, et l’UE n’a pas de compétence : donc, la Belgique a appliqué la loi étranger
(l’espagnole) mais elle a dit qu’elle ne va changer sa législation. Ici prévalait la
nationalité étrangère, et c’est pour ça que on va a appliquer la loi étranger (quand le
principe c’est la application du droit du for du juge saisi).
METODE LA RECONNAISANCE D’UNE SITUATION : Est qu’on peut obliger à un
outre EM qui reconnait une situation de fait dans un autre EM ? Pour savoir si cette
situation de fait es variable, on va à appliquer la règle de conflit de loi pour savoir si
on la peut reconnait.

=les EM doivent respecter la situation qui avait lieu dans un autre EM.

ESCUCHAR 2DO AUDIO MIN 14.

Section 2 – Le mariage

I.- L’influence de la CEDH : l’arrêt Orlandi

Pour des personnes du même sexe.

Ce n'est pas autorisé dans tous les pays, par exemple en Italie aujourd'hui ce n'est
pas encore autorisé

Il y a des gens qui sont allés dans d’autres pays où ils autorisent le mariage égal,
mais ce n’est pas valable dans les pays qui ne le reconnaissent pas. Par exemple, si
un couple italien se marie aux États-Unis, ce mariage est nul.

La loi applicable pour ce couple va être la loi de création de la situation de mariage.

Le juge italien refus de reconnait le mariage est contraire à l’art. 8 de la Charte des
Droits de l’Homme du respect de la vie privée et familiale.

Quel est la force du droit européen

Il y a une loi depuis 2016 qui accepte le PACS en Italie, et l’union entre des
personnes du même sexe peuvent consacrer un PACS. Mais l’Italie ne reconnait son
mariage.

II.- L’influence de la CJUE : l’arrêt Coman

Couple du même sexe qui ont mariée aux États-Unis, et ils sont revenu à la
Roumaine. Les autorités ne veulent pas reconnaitre son mariage. La CJUE a dit ici
ne reconnaitre pas le mariage est contraire à la libre circulation : n’est pas une
reconnaissance totale du mariage, c’est limité à la libre circulation.

Section 3 – La filiation

I.- L’influence de la CEDH

A) La kafala : les arrêts Harroudj et Loudoudi


Harroudj : enfant qui a été obtenu par la kafala. Pour les conditions de fond, le
principe c’est l’application de la loi de la nationalité de l’enfant : et sont pays interdit
l’adoption.

Est-ce que l’interdiction puisse être adopté ? La CJUE est en vête. Ici la Cour dit que
c’est n’est pas contraire au art. 8 du respect de la vie familiale + qu’il faut respecter
le pluralisme culturel : on ne peut pas appliquer la loi étrangère en détriment de la
culture étrangère.

Si les parents adoptif (qui sont françaises) doivent adopter la kafala (parce que,
selon la lo française la loi applicable c’est la du pays de la nationalité de) dans l’autre
pays. Après, ils peuvent revient à France, et après un certain temps, le fis peut
obtenir la nationalité française : dans ce moment, ils peuvent conclure une adoption
en France.

B) La GPA : l’arrêt Mennesson

GPA : la mère porteuse est seulement gestatrice et il n’y a pas aucun lien biologique
ente eux.

GPA : la mère est génitrice.

La GPA est interdite en France depuis 1991. Qu’est qu’on faire si les françaises
faisait ce pratique en autre pays. La Cour a refusé systématiquement parce que
c’est contraire à l’OP international. La France a été condamné par la Cour
Européenne dans cet arrêt : parce que le refus des autorités françaises reconnait
n’est pas contraire à la vie privée des parents mais oui de l’enfant : seulement s’il y a
un lien biologique paternelle, la France va à accepter la filiation. La femme qui a
donne l’ovule qui ne la femme qui n'a pas accouché.

La Cour a reconnu dans cet arrêt entre le père et l’enfant : c’est discriminatoire.

En 2018 il a posé une question à la CEDH à pour lui demander si est que c’est
discriminatoire reconnait la filiation du père qui donne le spermatozoïde. La CEDH a
dit que non, que ça c’est suffisant. Et que la femme (qui a donné des ovules) pourra
après adopter à ce fils.

À partir de 2019 la CJUE à dit qu’on va à accepter tous les cas. Ça a été très critiqué
parce que les personnes parlent du « tourisme procréative ».
France accepte la PMA (procréation médicalement assistée) : avant seulement été
par des couples hétérosexuelles. Depuis 2021 il y a une loi biotique para la GPA y
PMA, est accepté par des couples homosexuelles lesbiennes.

La jurisprudence de la Court de Cassation reconnu toutes les GPA, entre 2019 à


2021 (pour les pères et pour les femmes). Après, avec la loi de 2021 de la loi
biotique, il a fait demi-tour, et seule la filiation du père est reconnue.

Le GPA est interdit en France :

Pour accepter le GPA à deux femmes, les deux doivent être infertile.

II.- L’influence de la CJUE

A) L’arrêt Pancharavo

ME FUI AL BAÑO. ESCUCHAR.

APUNTES MAI : Date de14 decembre de 202. Droit materiel de l u.

1 UN ESPAGNOL. deux femme de nationalite bulgare qui a fait un PMA en Espagne, un


enfant été nee.

Question est ce que la Bulgarie reconnaisse le lien de filiation entre le couple de femme et
les enfants ? tenia nacionalidad bulgara. Tema de filiación.

FIN APUNTES MAI

CJUE : la Cour va décider que la Bulgarie pour que l’enfant puisse exercer son droit à la
libre circulation des personnes, il faut considérer que la Bulgarie doit reconnaitre sa filiation.
En théorie c’est génial, mais dans la pratique comme est que va à faire la Belgique ?
seulement elle va à reconnaitre …. ESCUCHAR

B) La proposition d’un règlement filiation

Ce pour qui arrivé en France entre 2019 et 2021.

En France les couples


Titre 2 – Le droit patrimonial de la famille

Chapitre 1 – Les successions

Section 1 – Le champ d’application du Règlement Succession

I.- Critère matériel

Article premier

Champ d'application

1. Le présent règlement s'applique aux successions à cause de mort. Il ne


s'applique pas aux matières fiscales, douanières et administratives. àIl ne précise
pas l’existence d’un conflit de loi. La Cour a précisé qu’il doit s’agit d’une situation
d’extranéité.

2. Sont exclus du champ d'application du présent règlement:

a l'état des personnes physiques ainsi que les relations de famille et les relations
) réputées avoir des effets comparables en vertu de la loi applicable;

b la capacité juridique des personnes physiques, sans préjudice de l'article 23,


) paragraphe 2, point c), et de l'article 26;

c les questions relatives à la disparition, à l'absence ou à la mort présumée d'une


) personne physique;

d les questions liées aux régimes matrimoniaux et aux régimes patrimoniaux


) relatifs aux relations qui, selon la loi qui leur est applicable, sont réputées avoir
des effets comparables au mariage;
e) les obligations alimentaires autres que celles résultant du décès;

f)la validité quant à la forme des dispositions à cause de mort formulées


oralement;

g)les droits et biens créés ou transférés autrement que par succession, par
exemple au moyen de libéralités, de la propriété conjointe avec réversibilité
au profit du survivant, de plans de retraite, de contrats d'assurance et
d'arrangements analogues, sans préjudice de l'article 23, paragraphe 2, point
i);

h)les questions régies par le droit des sociétés, associations et personnes morales
telles que les clauses contenues dans les actes constitutifs et dans les statuts de
sociétés, d'associations et de personnes morales qui fixent le sort des parts à la
mort de leurs membres;

i)la dissolution, l'extinction et la fusion de sociétés, d'associations et de


personnes morales;

j) la constitution, le fonctionnement et la dissolution des trusts;

k) la nature des droits réels; et

l)toute inscription dans un registre de droits immobiliers ou mobiliers, y


compris les exigences légales applicables à une telle inscription, ainsi que les
effets de l'inscription ou de l'absence d'inscription de ces droits dans un
registre.

II. Critère temporel


Article 83

Dispositions transitoires

1. Le présent règlement s'applique aux successions des personnes qui


décèdent le 17 août 2015 ou après le 17 août 2015.

2. Lorsque le défunt avait, avant le 17 août 2015, choisi la loi applicable à


sa succession, ce choix est valable s'il remplit les conditions fixées au
chapitre III ou s'il est valable en application des règles de droit international
privé qui étaient en vigueur, au moment où le choix a été fait, dans l'État
dans lequel le défunt avait sa résidence habituelle ou dans tout État dont il
possédait la nationalité.

3. Une disposition à cause de mort prise avant le 17 août 2015 est


recevable et valable quant au fond et à la forme si elle remplit les
conditions prévues au chapitre III ou si elle est recevable et valable sur le
fond et en la forme en application des règles de droit international privé qui
étaient en vigueur, au moment où la disposition a été prise, dans l'État
dans lequel le défunt avait sa résidence habituelle, dans tout État dont il
possédait la nationalité ou dans l'État membre de l'autorité chargée de
régler la succession.

4. Si une disposition à cause de mort, prise avant le 17 août 2015, est


rédigée conformément à la loi que le défunt aurait pu choisir en vertu du
présent règlement, cette loi est réputée avoir été choisie comme loi
applicable à la succession.

III.- Critère spatial

Le juge des EM vont déterminer sa compétence selon la loi applicable. Il a un caractère


universel.

Article 20

Application universelle
Toute loi désignée par le présent règlement s'applique même si cette loi
n'est pas celle d'un État membre.

Section 2 – Le conflit de juridictions

I.- La compétence internationale

A) Compétence générale

PG :

Article 4

Compétence générale

Sont compétentes pour statuer sur l'ensemble d'une succession les


juridictions de l'État membre dans lequel le défunt avait sa résidence
habituelle au moment de son décès.

B) Compétences alternatives

C) Article 5

D) Accord d'élection de for

1. Lorsque la loi choisie par le défunt pour régir sa succession en vertu de


l'article 22 est la loi d'un État membre, les parties concernées peuvent
convenir que la ou les juridictions de cet État membre ont compétence
exclusive pour statuer sur toute succession.

Les héritiers peuvent choisi la loi applicable : si le défunt a chosi une loi,

Ex. : une française choisie que la loi applicable soit l’italienne. Mais s’il a
meurt, ler héritiers peuvent choisir entre la loi italienne et la francaise.

2. Cet accord d'élection de for est conclu par écrit, daté et signé par les
parties concernées. Toute transmission par voie électronique qui permet de
consigner durablement la convention est considérée comme revêtant une
forme écrite.

Article 10

Compétences subsidiaires

1. Lorsque la résidence habituelle du défunt au moment du décès n'est pas située


dans un État membre, les juridictions de l'État membre dans lequel sont situés des
biens successoraux sont néanmoins compétentes pour statuer sur l'ensemble de la
succession dans la mesure où:

a le défunt possédait la nationalité de cet État membre au moment du décès; ou, à


) défaut,

b le défunt avait sa résidence habituelle antérieure dans cet État membre, pour
) autant que, au moment de la saisine de la juridiction, il ne se soit pas écoulé
plus de cinq ans depuis le changement de cette résidence habituelle.
2. Lorsque aucune juridiction d'un État membre n'est compétente en vertu du
paragraphe 1, les juridictions de l'État membre dans lequel sont situés des biens
successoraux sont néanmoins compétentes pour statuer sur ces biens

COMPÉTENCE SUBSIDIAIRE : Hypothèse dans laquelle la résidence habituelle du défunt


n’est pas dans un EM : le juge français peut être compétente seulement si le défunt à des
biens dans un EM.

Imaginons que la personne qui décède en Argentine ait des biens en France mais que sa
nationalité soit argentine, qu'elle avait sa résidence habituelle en France, le juge compétent
est le juge français.

Article 6

Déclinatoire de compétence en cas de choix de loi


Lorsque la loi choisie par le défunt pour régir sa succession en vertu de l'article 22
est la loi d'un État membre, la juridiction saisie en vertu de l'article 4 ou 10 :

a Peut, à la demande de l'une des parties à la procédure, décliner sa compétence si


) elle considère que les juridictions de l'État membre dont la loi a été choisie sont
mieux placées pour statuer sur la succession compte tenu des circonstances
pratiques de celle-ci, telles que la résidence habituelle des parties et la
localisation des biens ; ou

b Décline sa compétence si les parties à la procédure sont convenues,


) conformément à l'article 5, de conférer la compétence à la ou aux juridictions
de l'État membre dont la loi a été choisie.

Le défunt a sa dernière résidence en France, mais il a choisi la loi italienne, et des héritiers
sont en désaccord : le juge français peut décline sa compétence parce qu’il s’agit d’un forum
non convenaient.

1) Clause d’élection de for


2) Compétence des juridictions du lieu de situation des biens successoraux
3) Possible renvoi au profit des juridictions de l’Etat de la loi choisie
4) Forum necessitatis

II.- La reconnaissance des jugements et le certificat successoral européen

Article 39

Reconnaissance

1. Les décisions rendues dans un État membre sont reconnues dans les
autres États membres, sans qu'il soit nécessaire de recourir à aucune
procédure.

2. En cas de contestation, toute partie intéressée qui invoque à titre


principal la reconnaissance d'une décision peut demander, conformément
à la procédure prévue aux articles 45 à 58, que la décision soit reconnue.
3. Si la reconnaissance est invoquée de façon incidente devant une
juridiction d'un État membre, celle-ci est compétente pour en connaître.

ESCUCHAR LA ULTIMA HORA.

Il permet d’établir la qualité de héritier et de propiétaire en virtu de la sucesión. Il n’est pas


obligatoire.

Article 39

Reconnaissance

1. Les décisions rendues dans un État membre sont reconnues dans les
autres États membres, sans qu'il soit nécessaire de recourir à aucune
procédure.

2. En cas de contestation, toute partie intéressée qui invoque à titre


principal la reconnaissance d'une décision peut demander, conformément
à la procédure prévue aux articles 45 à 58, que la décision soit reconnue.

3. Si la reconnaissance est invoquée de façon incidente devant une


juridiction d'un État membre, celle-ci est compétente pour en connaître.

Section 3 – Le conflit de lois

I.- Détermination de la loi applicable

A) Le choix de loi

Le défunt peut choisir, avant son décédé la lo applicable, pour le testament. Mais, est limité
à la loi de sa nationalité. (C’est-à-dire que le PG c’est la résidence habituelle, mais il peut
choisir la loi de sa nationalité). S’il a bcp des nationalités, il peut choisir celle qui il veut.

Article 22

Choix de loi

1. Une personne peut choisir comme loi régissant l'ensemble de sa


succession la loi de l'État dont elle possède la nationalité au moment où
elle fait ce choix ou au moment de son décès.
Une personne ayant plusieurs nationalités peut choisir la loi de tout État
dont elle possède la nationalité au moment où elle fait ce choix ou au
moment de son décès.

2. Le choix est formulé de manière expresse dans une déclaration


revêtant la forme d'une disposition à cause de mort ou résulte des termes
d'une telle disposition.

3. La validité au fond de l'acte en vertu duquel le choix de loi est effectué


est régie par la loi choisie.

4. La modification ou la révocation du choix de loi satisfait aux exigences


de forme applicables à la modification ou à la révocation d'une disposition
à cause de mort.
B) L’absence de choix de loi

Article 21

Règle générale

1. Sauf disposition contraire du présent règlement, la loi applicable à


l'ensemble d'une succession est celle de l'État dans lequel le défunt avait
sa résidence habituelle au moment de son décès.

2. Lorsque, à titre exceptionnel, il résulte de l'ensemble des circonstances


de la cause que, au moment de son décès, le défunt présentait des liens
manifestement plus étroits avec un État autre que celui dont la loi serait
applicable en vertu du paragraphe 1, la loi applicable à la succession est
celle de cet autre État. àCLAUSE D’EXEPTION.

II.- Mise en œuvre de la loi applicable

A) Le renvoi

Article 34

Renvoi
1. Lorsque le présent règlement prescrit l'application de la loi d'un État tiers, il
vise l'application des règles de droit en vigueur dans cet État, y compris ses règles
de droit international privé, pour autant que ces règles renvoient:

a à la loi d'un État membre; ou àsi la résidence habituelle est en Argentine,


) et la loi argentine dit que la loi d’un EM est applicable.

b à la loi d'un autre État tiers qui appliquerait sa propre loi. àex : s’il y un
) immeuble en France, mais la dernière résidence habituelle est Argentine, mais
l’Argentine dit que la loi applicable est la de la nationalité : Brasil : on applique la
loi brésilienne.

2. Aucun renvoi n'est applicable pour les lois visées à l'article 21, paragraphe 2, à
l'article 22, à l'article 27, à l'article 28, point b), et à l'article 30

Peut avoir un renvoi avec E tiers mais non entre des EM.

Ex : s’il y un immeuble en France, mais la dernière résidence habituelle est


Argentine, mais l’Argentine dit que la loi applicable est la de la nationalité : Brasil :
mais la lois brasilienne dit que la loi applicable est la de la dernière résidence
(Argetine) : dans ce cas il aura un pin gpong, mais n’est pas possible parce que le b)
dit « qui appliquerait son propre loi (brasil) » don on va a appliquer le PG : dernière
résidence habituelle : donc, sera l’Argentine.

B) L’exception d’ordre public

Article 35

Ordre public

L'application d'une disposition de la loi d'un État désignée par le présent


règlement ne peut être écartée que si cette application est manifestement
incompatible avec l'ordre public du for.

ESCUCHAR MIN 45 TERCER AUDIO.


C) Les lois de police

L'application d'une disposition de la loi d'un État désignée par le présent règlement ne peut
être écartée que si cette application est manifestement incompatible avec l'ordre public du
for.

Est-ce qu'une loi qui permet totalement de déshériter les enfants? Est contraire à l'ordre
public?

L'acte de déshéritage n'est pas contraire à l'ordre public sauf si les enfants en ont besoin. Si
c'est contraire la loi qui permet de déshériter complètement les enfants est contraire.

(54)En raison de leur destination économique, familiale ou sociale, certains biens


immobiliers, certaines entreprises et d'autres catégories particulières de biens
font l'objet, dans l'État membre de leur situation, de règles spéciales imposant
des restrictions concernant la succession portant sur ces biens ou ayant une
incidence sur celle-ci. Le présent règlement devrait assurer l'application de
ces règles spéciales. Toutefois, cette exception à l'application de la loi
applicable à la succession requiert une interprétation stricte afin de rester
compatible avec l'objectif général du présent règlement. Dès lors, ne peuvent
être considérées comme des dispositions spéciales imposant des restrictions
concernant la succession portant sur certains biens ou ayant une incidence sur
celle-ci ni les règles de conflits de lois soumettant les biens immobiliers à une
loi différente de celle applicable aux biens mobiliers, ni les dispositions
prévoyant une réserve héréditaire plus importante que celle prévue par la loi
applicable à la succession en vertu du présent règlement.

On ne pouvons pas utiliser les lois polices pour

27/10/23

PEDIR PRIMERA PARTECITA.


EN CAS DE CHOIX DE LOI :

Prévoit le respect de l’ordre juridique dans lequel la situation est entièrement respect.

Art. 3 Paragraphe 3 : lorsque les parties choisissent une loi et que tous les autres éléments
de la situation sont localisés au moment du choix dans un autre État, les dispositions
impératives de cet autre État s’applique.

Il parle des règles impératives de l’ordre public interne (il ne parle pas du droit de police).

Si tous les éléments sont localisés dans un État, les parties ne peuvent pas laisser les
règles impératives.

Art. 3 Paragraphe 4 : apporte une limitation de la même nature pour respecter les
dispositions impératives européennes. Ex. : un francais conclu un contrat avec un belge, les
parties choisissent la loi argentine, mais tout le contrat est développé dans l’UE, le contrat
doit respecter les règles de la loi européenne.

LA LOI APPLICABLE EN CAS D’ABSANCE DE CHOIX (ART. 4)

Sino está en el art. 4: PG: Residencie habitúele.

Art. 4 paragraphe 4 : liens plus étroits.

A. LE RATTACHEMENT FIXÉE POUR DES CONTRATS TYPES.

a. LE CONTRATS PORTANT SUR DES BIENS.

i. LE CONTRAT DE VENTE.

Point a) Le contrat de vente des biens est réagi par la loi du pays dans laquelle le vendeur a
sa résidence habituelle. QU’EST QUE C’EST LA VENTE DES BIENS ? On renvoi á la
jurisprudence de la Cour Européenne : selon elle, la vente des bien visent en réalité la
vente des marchandises. Ne concerne que la vente des biens mobilières et des
marchandises. On a deux conventions sur cette matière : La Convention de Vienne de
1980 et la Convention de la Haya de 1955 sur la vente des biens corporelles, ce pour ca que
cet art. n’est très applicable.

Point g) précise que le contrat des ventes des biens aux enchères (subasta) : est régie par
la loi du pays ou la vente aux enchères a lieu. Et soumis à la loi du pays ou les enchères à
lieu. Si on ne peut pas choisir la loi du pays aux enchères parce qu’a été sur Internet, donc,
on applique LA RÉSIDENCE HABITUELLE DU VENDEUR (point a).

Poin h) contrat de vente par instrument financière.

ii. CONTRATS RÉLATIFS AUX DES IMMEUBLES.

Art. 4 paragraphe 1er point C : la loi du pays où est située l’immeuble.

B. CONTRAT PORTANT SUR LES SERVICES.


On a 3 points du paragraphe 1 de l’art. 4 :

i. Poin b : RÉGLE GÉNÉRAL :

On n’a pas de définition : on considère que la prestation des services est très large et inclus
nombreux contrats (contrat de construction, contrat entre un avocat et son client). En
rebanche, les contrats d’assurance et le contrat de travail et le contrat de transport.

La loi applicable est la loi du pays dans lequel le fournisseur du service a sa résidence
habituelle.

Il y a certains contrats des services qui n’entrent pas dans le contrat de Rome I : le contrat
de mandant et intermédiaire parce qu’existe la Convention de l’Haya de 14 de mars 1978
sur les contrats intermédiaires. Cette Convention prime sur le Règlement Rome I.

ii. LES CONTRATS DE FRANCHISES ET DISTRIBUTION. (Toujours en


faut de choix)

Ces contrats son réagis par la loi du pays dans lequel le franchiseur ou le distributeur a
sa résidence habituelle : parce qu’on considère qui sont des parties faibles.

Le règlement fasse une distinction entre le contrat de franchises et le contrat de distribution :

- Distribution : est la catégorie générale. En général propose sur le contrat cadre et le


contrat de l’application.

- Franchise : est une espèce du contrat de distribution.

Si on est dans un contrat de distribution, on a un contrat cadre et on a plusieurs de contrats


de vente : il n’y a pas de réponse.

Ex. de franchissement : une entreprise fabrique des vêtements et elle a des magasins qui
vendent ses vêtements. Imaginons qu’un commercent ouvre un magasin et il décide de
vendre ces vêtements : il aura une franchise. Ex : Cristobal Colon vend Rip Curl, Vans, etc.

FRANCHISSE : un contrat qui permet de franchisse de vendre un service sur la marque de


franchiseur selon ces directives. Vent le produit sur l’enseigne/marque du franchiseur.

PARAGRAPHE II – LA RÉGLE SUBSIDIAIRE.

L’art. 4 par. 2 vise des contrats qui ne sont pas couverts par le paragraphe 1 ou lesquels
sont couvert par plusieurs points du paragraphe 1 (ex. : un contrat qui peut comporter une
vente des plusieurs des services). Ex. : le contrat de licence de droit intellectuel. Pour ces
contrats, s’il n’y a pas un choix de loi, on va appliquer cette paragraphe 2 : la résidence
habituelle du débiteur de la prestation caractéristique.

La difficulté est déterminée la prestation caractéristique, on considère que la prestation


caractéristique c’est la prestation pour laquelle e payement est du. Le rattachement conduit
à identifier le débiteur de la prestation qui est conclu dans le contrat. Si nous avons un prix, il
ne sera la prestation, en principe.

Paragraphe III - le principe de proximité

En vertu du principe de proximité, la loi applicable au contrat doit être la loi du lien le plus
étroits. L’art. 4 contient 2 paragraphes : le 3 et le 4.

- Par. 3 : s’applique lorsque la loi applicable aux contrats a été désignée en


application de l’art. 4 par. 2. =

o Las parties n’ont pas choisi la loi

o Le contrat ne rentre pas dans la liste de l’art. 4 par. 1 ou bien couvre


plusieurs contrats de l’art. 4 par. 1 : la loi normalement applicable
est la loi de la résidence habituelle du débiteur de la prestation
caractéristique.

o Nous devons nous questionner si la situation ne présente pas des


liens manifestement plus étroits avec un autres.

- Par. 4 : soumet également le contrat a la loi des liens plus étroits mais il s’applique
lorsque le contrat n’entre pas dans le champ de l’art 4 par. 2.

Ex. : le contrat d’échange : une partie transfert la propriété d’un bien et l’autre partie transfert
la propriété d’un autre bien. (permuta). Imaginons un contrat d’échange international dans
lequel les parties n’ont pas choisissent la loi. Il n’y a pas un débiteur de la prestation
caractéristique : les prestations sont symétriques : on ne peut pas applique l’art. 4. Par. 2.
Donc, la loi applicable est la loi des liens les plus étroits.

àLà l’art. 4 par. 3 ne s’applique pas parce que ne s’applique pas l’art. 4 par. 2. Donc,
on va applique l’art. 4 par. 4.

CHAPITRE III – LE DOMAINE DE LA LOI APPLICABLE,

SECTION I – LA VALIDITÉ DU CONTRAT.

Il doit respecter la condition de fond et la condition de forme.

PAR. 1 LA VALIDITÉ AU FOND.

La loi applicable au contrat décide de la validité et de l’existence au contrat : elle va indiquer


si une clause du contrat peut être nulle sans que toutes les autres clauses du contrat soient
nulles.
La loi applicable au contrat gouverne toutes les conditions au fond : le consentement, les
vices du consentement, l’objet du contrat, la cause.

La nationalité de chaque partie est l’exception àelle dépend de la loi de la nationalité de


chaque partie.

PAR. 2 LA VALIDITÉ A LA FORME. (ART. 11)

Il n’y a pas une définition de la forme. Mais le règlement distingue :

- Si les parties sont dans le mem pays

Lorsque les parties ou les représentants se trouvent dans le mem pays au moment de la
conclusion du contrat, sa forme est valable s’il satisfait aux conditions du forme de la loi
applicable au fond (lex contractus) ou aux conditions de forme de la loi du pays dans lequel
le contrat été conclu.

- Si le contrat e été conclu en distance

Lorsque les parties se trouvent en pays différents au moment de la conclusion du contrat, le


contrat est valide s’il satisfait aux conditions de forme de la loi applicable au fond ou de la loi
dans le pays où se trouve l’une ou l’autre des parties au moment de la conclusion ou de la
loi de la résidence habituelle de l’une ou l’autre partie.

Pour le fond s’appliquera une seule loi, pour la forme s’appliquent bcp : l’objectif est de
favoriser la validité du contrat : si le contrat est valide en regard d’une seule des trois lois, le
contrat sera valide.

Lorsque le contrat porte sur un immeuble, la forme du contrat est soumise á la loi du
lieu du situation de l’immeuble s’il s’agit d’une loi de police. Sinon : sera nulle.

En la pratique ce ne marche pas plus.

PARAGRAPHE III – LA NULLITÉ.

Lorsqu’une condition de validité n’est pas respectée, la loi applicable va à préciser des
conséquences du non-respect de la condition.

La loi applicable a la condition que n’est pas respectée va à déterminer la sanction :


ex : s’il y a nullité, seulement affecte la clause ou tout le contrat ?

En cas de nullité, la loi applicable va à préciser s’il s’agit d’une nullité relative ou absolue.

SECTION II – LES EFFETS D CONTRAT.

Lex contractus : elle va á préciser la loi du contrat. Elle s’applique également aux
obligations. Dans quel lieu devraient-elles s’exécuter. Las conséquences la conformité total
ou partial des obligations contractuelle.
Va déterminer les sanctions en cas d’inexécution. ESCUCHAR 1HS 47.

La lex contractus va à déterminer si les dommages et intérêts. Va fixer la valeur du


dommages et intérêts. Puis, la même loi fixe l’extinction des obligations (déchéance,
prescription).

CES Règles S’APPLIQUENT S’IL N’Y A PAS DES REGLES SPÉCIALES.

SUBTITRE II – LES PRINCIPES AUX CONTRATS DU COMMERCE INTERNATIONAL.

CHAPITRE I - Le contrat de vente international des marchandises.

2 principales sources de Droit :

SECTION I – LE DROIT CONFLICTUEL.

Convention International qui posse les Règles de conflit de loi àC’est la Convention de
l’Haya du 15 de juin 1955

- Convention internationale du droit matériel de la vente international de


marchandises.

LE DOMAINE DE LA CONVENTION DE L’HAYA :

S’applique aux ventes á caractère international des objets mobilières corporelles.

Le problème de cette convention c’est qu’elle ne donne pas bcp des définitions, ex : elle ne
dit qu’est-que-c ’est une vente// un caractère international.

La seule déclaration des parties n’est pas un caractère international (art. 1 linea 4).

Selon la Cour de Cassation : est international lorsqu’elle a pu faire de réaliser au-delà


des frontières un flux de marchandises et un reflux de la valeur.

La convention est sur les objets mobilières corporelles : ne concerne pas :

- La vente des immeubles,

- Les ventes de droits incorporelles.

- Ne s’applique pas à la vente de navire, de bateaux, de avions.

CHAMP D’APP : a un caractère universel : la loi applicable peut être la loi d’un Etat non
contractant. La convention s’applique quelque soit la loi applicable au contrat ou quelque
soit la nationalité des parties. Même si la loi applicable c’est la loi d’un État non contractant.

PARAGRAPHE II – LA DÉTERMINATION DE LA LOI APPLICABLE.

La convention de l’Haya, distingue l’hypothèse d’un choix de la loi applicable et l’hypothèse


de l’absence de choix.
A. LE CHOIX DE LA LOI APPLICABLE.

Ici, la convention prévalait la volonté. La liberté de choix est totale.

L’art. 2 dit que la loi est réagie para la loi interne du pays désignée par les parties
contractants.

Quand la convention dite…

LOI INTERNE : 1 on exclus le droit international et 2 on utilise le mécanisme du


renvoi au droit national.

LOI DU PAYS : On ne peut désigner que la loi étatique

Le choix de la loi peut faire l’objet d’une clause express ou bien résulter des dispositions
des contrat.

La loi qu’est choisie va réagir l’ensemble du contrat (c’est une différence avec le Traité
du Rome).

B. L’ABSANCE DE CHOIX DE LOI.

L’ART. 3 posse un principe, une exception générale, spécial.

PRINCIPE : a défaut de choix de loi, la vente des objets mobilières corporelles la vente est
réagie par la loi interne du pays où le vendeur a sa résidence habituelle ou moment où il
reçoit la commande.

EXCEPTION GÉNÉRAL : la vente est réagie par la loi interne du pays où il a sa résidence
habituelle si c’est dans ce pays que la commande a été reçu soit par le vendeur, soit par son
représentant.

EXCEPTION SPÉCIAL : si la vente est une vente aux enchères la loi est réagi par la loi
interne du pays dans lequel sont effectuées aux enchères.

PÁRAGRAPHE III – LE DOMAINE DE LA LOI.

La loi désignée par la convention s’applique à toute question qui touche à la vente : mais ne
s’applique pas á la forme du contrat, ni a la capacité, ni aux effets de la vente á l’égard de
tiers.

En revanche, la convention gouverne la formation et la validité de la vente et l’exécution


de la vente = donc est réagi par la lex contractus.

La lex contractus s’applique aussi :

- Les clauses des limitations des garanties sont soumises á la loi du contrat.
- En qui concerne l’exécution du contrat, la lex contractus fixe le lieu dans lequel
seront les obligations et la sanction de la non-conformité.

- Les conditions de résolution du contrat.

- Á la garanti du par le vendeur.

- Tous ce qui touche la prescription des obligations.

SECTION II – LE DROIT MATÉRIELLE DE LA VENTE INTERNATIONAL DES


MARCHANDISES.

La loi matérielle résulte de la convention des NNUU sur la vente internationale des
marchandises, qu’a été signée en 1980.

PARAGRAPHE I – LE CHAMP DE APPLICATION ET LES DISPOSITIONS GÉNÉRALES.

A. CHAMP D’APP MATÉRIEL.

Elle ne définit pas la vente. La Convention s’applique lorsque le contrat porte sur des
choses à fabrique ou à produire.

· Ne s’applique pas aux contrats dans lequel la parte prépondérant/ la plus importante
de l’obligation du parti qui fournit la marchandise consiste en une fourniture de main
d’ouvre ou de service.

· Ne s’applique aux ventes des marchandises des usages personnelles, familiales ou


domestiques = la convention seule s’applique pour les usages professionnels.

· Ne s’app pas aux ventes aux enchère.

· Ne s’app pas aux effets du contrat relatifs à la propriété des marchandises vendus
(ne s’applique pas à la transfert)

La convention réagie EXCLUSIVEMENT :

- La formation du contrat de vente

- Les droits et obligations que le contrat fait naitre entre le vendeur et


l’acheteur.

B. CHAMP D’APP SPACIAL

S’applique aux ventes qui sont conclues entre les parties qui ont leur établissement
dans les États contractants différent.
Si les parties n’ont pas leur établissement dans les États contractants, la convention
s’applique encore lorsque les règles du droit international privée désignent la loi d’un
État contractant. Ex. : une partie est établie en Argentine et l’autre en un pays étranger
dans lequel ne s’applique pas la convention : le juge argentin va comme même appliquer la
convention de Vienne si les règles internationales privées argentines décident comme
applicable la loi argentine.

C. LE CARACTÈRE SUPLÉTIF D’ESTIPULATION DE LA CONVENTION.

Les parties peuvent exclure l’application de la convention. Ça veut dire que la Convention
consacre l’autonomie de la volonté des parties.

COMMENT ÉCARTER LA CONVENTION ? Peut être

- EXPRESS.

- TACITE : lorsque les parties vont insérer dans la convention une clause qui va
gouverner le rapport/relations d’une façon différente de celle prévu dans la convention.
Ex. : les INCOTERMES vont remplacer la Convention.

Lorsque les parties se référent a la loi d’un État contractant : SONT DES STIPULATION
INTERNES DU PAYS LES APPLICABLES OU C’EST LA CONVENTION ? il n’y a pas de
réponse : les parties pourraient dire que sera réagi par la loi argentin qui résulte du Code
argentin.

D. L’INTERPRETATION DE LA VOLONTÉ DES PARTIES.

Art. 8.

Les indications et autres comportements d’une partie doivent etre interpretés selon
l’intension de celles-ci lorsque l’autre partie connaice cette intention. Et si l’autre partie ne
connaisait pas l’intention, les indications et comportement d’une partie doivent etre
interpretés selon le sens qu’une personne raisonnable de meme qualité aurait eu.

Les parties sont liées par les usages aux quels elles sont {etalies entre eux et par des
habitudes quels ont consentu.

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