Thème 6
Thème 6
Thème 6
Le procès
Comment est-ce qu’en pratique le tiers va se servir d’une règle de droit ?
Le procès est le cadre dans lequel on va trancher un litige
Le droit est un instrument qui permet au juge de départager les parties en conflits de
manière à restaurer entre elles la justice qui a été rompue.
On s’en sert au cours d’un procès, quand on parle de procès, il faut garder à l’idée
l’étymologie et l’idée de procès = processus. Un processus renvoie à l’idée qu’on part d’un
certain point de départ et qu’on arrive à un point d’arrivé. Le procès c’est pareil, le point de
départ c’est quand il y a un litige entre 2 parties et le point d’arrivé c’est une situation dans
laquelle le litige est dénoué entre les parties.
Aristote : on part d’une situation dans laquelle la justice distributive a été rompue. Pour
Aristote il y a 2 formes de justices fondamentales : la justice distributive et la justice
commutative. La justice distributive c’est comment est-ce-que l’on distribue dans une
société donnée les charges et les honneurs à tous les individus de la société. On crée ainsi un
équilibre, cela renvoi à un équilibre naturel.
Le but du procès est de restaurer un équilibre, et le procès est au service de la justice
commutative, rétablir un échange.
Pour y arriver, il y a une double difficulté :
- Une difficulté d’ordre matériel : avant de rendre son verdict et dire c’est A qui a
raison et c’est B qui a tort, le juge doit d’abord s’assurer que les éléments factuels
qu’il prend en compte son bel et bien exact. Ensuite, il doit se demander qu’elle règle
de droit il doit utiliser pour trancher le litige.
- Une difficulté d’ordre intellectuel : comment le juge doit-il faire pour départager les
plaideurs ? On peut considérer que c’est un raisonnement logique, conséquentiel qui
se rapproche des mathématiques, le juge va utiliser un raisonnement logique qui lui
permettre d’arriver à la bonne solution qui permet de départager les parties. Il y aura
un côté mécanique dans le travail du juge qui permet d’arriver à La Solution
La deuxième façon de voir les choses est de dire qu’il n’y a pas de logique absolue ou
de raison juste qui nous permet d’arriver à la solution juste. Il n’y a qu’un art, une
tentative faite par le juge de s’approcher d’une solution qui est la plus conforme
possible à l’idéal de justice. En se livrant à cet art, le juge n’arrive pas à la solution
mais il arrive à une solution. La travail du juge est fondamentalement un travail de
rhétorique.