EXERCICE 28.5-: Electromagnetisme
EXERCICE 28.5-: Electromagnetisme
EXERCICE 28.5-: Electromagnetisme
ELECTROMAGNETISME
EXERCICE D’ORAL
-EXERCICE 28.5-
• ENONCE :
« Oscillateurs couplés par un champ magnétique »
On considère 2 rails conducteurs parallèles horizontaux distants de L ; sur ces rails sont
posés transversalement 2 barres de même masse m ;la résistance du circuit ainsi formé est
notée R.
Les barres sont ramenées vers leur position d’équilibre (notées O1 et O2 ) par des ressorts
de raideur k et il n’y a pas de frottements mécaniques.
Comme on peut le voir sur la figure ci-dessous, l’ensemble est plongé dans un champ
magnétique permanent et uniforme (les phénomènes d’auto-induction seront négligés) :
M N
! L
B
Q P
o1 x1
o2 x2
1) Déterminer les modes propres du système ainsi formé et donner x1 (t ) et x2 (t ) dans
chacun des cas possibles.
2) Quelles conditions initiales faut-il imposer pour obtenir l’un ou l’autre des modes
propres ? Pour chacun des modes, comparer x1 (t ) et x2 (t ) .
ELECTROMAGNETISME
EXERCICE D’ORAL
• CORRIGE :
« Oscillateurs couplés par un champ magnétique »
d 2 x1 B 2 L2 dx1 B 2 L2 dx2
m + + kx1 − = 0 (1)
dt 2 R dt R dt
d x B 2 L2
2
dx2 B 2 L2 dx1
m 22 + + kx1 − = 0 (2)
dt R dt R dt
• Résolution : les grandeurs x1 (t ) et x2 (t ) sont des combinaisons linéaires de solutions
particulières appelées « modes » du système ; lorsque les termes d’amortissement ou dissipatifs
dx
en sont nuls, les modes sont purement harmoniques et on peut leur associer des
dt
« pulsations propres ». Ce n’est pas le cas ici, et l’on pourrait chercher des modes de la forme
α exp( st ) , où s est à priori complexe.
En fait, pour un système de 2 équations couplées, nous utiliserons la méthode simple et
« classique » où l’on pose :
u = x1 + x2 et: v = x1 − x2 ; on fait la somme (1)+(2) pour obtenir :
d 2u
+ ku = 0 ⇒ u (t ) = a cos(ω 0t ) + b sin(ω 0t ) où : ω 0 = k / m
2
m 2
dt
ELECTROMAGNETISME
EXERCICE D’ORAL
d 2 v 2 B 2 L2 dv
On fait ensuite la différence (1)-(2) : m 2 + + kv = 0 ; on retrouve une discussion
dt R dt
également « classique » en cherchant des solutions de la forme v(t ) ∼ exp( st ) . L’équation
2 B 2 L2
caractéristique sera : ms 2 + s +k = 0.
R
( BL)4
♦ si ∆' = − km " 0 : les racines sont réelles et le régime est APERIODIQUE de la forme :
R2
( BL)2 ( BL) 4 k ( BL)2 ( BL)4 k
v(t ) = a exp( s1t ) + b exp( s2t ) où: s1 = − + − et: s2 = − − −
mR (mR) 2 m mR ( mR) 2 m
( BL) 4
♦ si ∆ ' = − km ≺ 0 : les racines sont complexes et le régime est PSEUDO-PERIODIQUE :
R2
B 2 L2 ( BL) 4
v(t ) = exp(− t ) × ( a cos Ωt + b sin Ωt ) avec: Ω = ω 0 1 − ( Ω = pseudo-pulsation)
mR kR 2
u (t ) + v(t ) u (t ) − v(t )
Les solutions seront données par : x1 (t ) = et: x2 (t ) =
2 2
2) • Si l’on veut n’obtenir que le mode u(t), on constate que : x1 (t ) =
x2 (t ) ∀t , en
dx1 dx
particulier à t=0 ⇒ les conditions initiales sont : x1 (0) = x2 (0) et: (0) = 2 (0) ; les 2 barres
dt dt
oscillent alors EN PHASE, la surface du circuit et donc le flux restent constants ⇒ il n’y a pas de
phénomènes d’induction, donc pas de dissipation d’énergie électrique dans la résistance R : il est
logique d’obtenir pour ce mode une oscillation harmonique, de pulsation ω 02 = k / m purement
mécanique (en l’absence de frottements mécaniques).
• En ce qui concerne le mode v(t), on voit que : x1 (t ) = − x2 (t ) ∀t ; les conditions
dx1 dx
initiales seront cette fois : x1 (0) = − x2 (0) et: (0) = − 2 (0) ; les barres oscillent maintenant
dt dt
EN OPPOSITION DE PHASE, et le mouvement (de type apériodique ou pseudo-périodique) finit
toujours par s’amortir.
Rq : dans le cas général, on remarque que les termes en v(t) disparaissent au bout de quelques
constantes de temps ⇒ les 2 barres finissent par se SYNCHRONISER ; au bout du compte, on
peut affirmer que ce sont les termes dissipatifs (ici, les pertes joules dues aux courants induits)
qui synchronisent les oscillateurs (cette remarque a une portée générale).