DCG Blanc 2 DEF
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04/2023
La méthodologie est exigée pour chaque question des exercices sauf mention
contraire.
Temps de l’épreuve : 3H
EXERCICE 1 : LA SA THERMOFLEX (6 POINTS)
La société Thermoflex, située à Vannes, est une SA non cotée, fondée en 1970 par Gérard
Lamarche et Marc Valet (un extrait des statuts figure dans le dossier documentaire EX 1). Elle
produit des systèmes de chauffage. Elle emploie 45 salariés et a réalisé, lors du dernier
exercice, un CAHT de 7 500 000 €.
Votre mission
Marc Valet souhaite faire entrer au CA Théo Baer, jeune ingénieur ayant une
expérience en domotique. Ses compétences techniques seraient très utiles à la
société et il pourrait prendre la direction de la nouvelle branche d’activité.
2. Vérifiez, dans l’hypothèse où Théo Baer serait nommé administrateur, s’il pourrait
également être salarié de Thermoflex. Précisez à quelle procédure particulière le
contrat de travail devrait alors être soumis.
3. Rédigez la clause à insérer dans les statuts pour limiter les pouvoirs du directeur
général.
Vos missions
1. Identifiez les parties, résumez les faits et exposez la procédure.
En vous appuyant sur vos connaissances, répondez aux questions ci-après portant sur le
document.
1. Déterminez à quelle condition de majorité la décision a été prise dans la SARL H5C.
2. Identifiez les rôles de Laure et d’Antoine Dubus.
3. Qualifiez la clause statutaire (phrase soulignée).
DOCUMENT :
Capital : 5000€, divisé en 500 actions de 50€ chacune entièrement souscrites, et libérées.
Admission aux assemblées : chaque associé a le droit de participer aux décisions collectives
par lui-même ou par son mandataire.
Exercice du droit de vote : chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché
aux actions est proportionnel au capital qu’elles représentent.
Transmission des actions : les actions ne peuvent être transférées entre associés
qu’avec l’agrément préalable du Président de la société, lequel doit apprécier si
le transfert envisagé est conforme à l’intérêt social.
Alain s’inquiète toutefois des risques qu’il encourrait en cas d’endettement de la société. Il
vous informe qu’il est marié à Claire Lerond depuis 5 ans (sans contrat de mariage) et qu’ils
possèdent plusieurs appartements dont ils tirent de substantiels revenus locatifs.
Votre mission
En tenant compte des exigences de votre client, justifiez le choix de la SNC et présentez les
risques liés à cette forme sociétaire.
DOSSIER DOCUMENTAIRE
EXERCICE 1 : LA SA THERMOFLEX
Article 4.
« Apports Les apports suivants ont été effectués : M. Gérard Lamarche, un apport en
numéraire de cinquante mille euros (50 000 €) Mme Flora Lamarche, un apport en
numéraire de vingt mille euros (20 000 €) M. Marc Valet, un apport en numéraire de
cinquante mille euros (50 000 €) Mme Lucie Valet, un apport en numéraire de vingt mille
euros (20 000 €) M. Luc Hermont, un apport en numéraire de dix mille euros (10 000 €)
Mme Sophie Hazard, un apport en numéraire de dix mille euros (10 000 €) M. Samy Ezri, un
apport en numéraire de dix mille euros (10 000 €). »
Article 5.
« Capital social Le capital social est fixé à la somme de cent soixante-dix mille euros
(170 000 €). »
Article 10.
« Composition du conseil d’administration Le conseil d’administration est composé de 3 à 6
membres. »
EXERCICE 2 : L’AMY SA
1°/ que, l’intérêt commun des associés est distinct de l’intérêt social ; qu’en
déduisant l’absence d’atteinte à l’intérêt commun des associés du caractère
supposé bénéfique de l’opération au regard de l’intérêt social, la cour d’appel a
violé l’article 1833 du Code civil ;
2°/ que la réduction à zéro du capital et l’augmentation subséquente réservée
à un tiers par suppression du droit préférentiel de souscription des anciens
actionnaires caractérisaient une expropriation de ces derniers illégale comme
non justifiée par une cause d’utilité publique ni précédée d’une indemnisation ;
qu’en refusant d’en tirer les conséquences, la cour d’appel a violé l’article 545
du Code civil ;
[…] Attendu, enfin, qu’ayant relevé, par motifs propres et par motifs non
contraires des premiers juges, que l’opération litigieuse avait été décidée par
l’assemblée générale des actionnaires pour reconstituer les fonds propres de la
société, afin d’assurer la pérennité de l’entreprise, sans cela condamnée au
dépôt de bilan, sans nuire aux actionnaires, fussent- ils minoritaires qui, d’une
façon ou d’une autre – réalisation de l’opération ou dépôt de bilan – auraient
eu une situation identique, les actionnaires majoritaires subissant par ailleurs le
même sort, faisant ainsi ressortir que la réduction de capital à zéro ne
constituait pas une atteinte au droit de propriété des actionnaires mais
sanctionnait leur obligation de contribuer aux pertes sociales dans la limite de
leurs apports, la cour d’appel a pu en déduire, par une décision motivée, que
cette opération ne constituait pas une expropriation illégale ;