DCG1 Cas de Synthèse N°4 Mai 2023
DCG1 Cas de Synthèse N°4 Mai 2023
DCG1 Cas de Synthèse N°4 Mai 2023
Bonus :
Les vices du consentement : cas 6 p. 212-213 (TD n°14)
La responsabilité civile contractuelle : cas 6 p. 235 (TD n°15)
Les contrats de financement de l’entreprise : cas 6 p. 274 (TD n°17)
La responsabilité pénale : cas 6 p. 295s. (TD n°21)
A. Sources du droit
Un règlement européen, récemment adopté, fixe de nouvelles normes d’hygiène pour les cuisines
d’établissements recevant du public. La loi française comporte des dispositions contraires à ce
règlement en la matière.
Travail à faire
C. Le droit de propriété
Charles ACKER souhaite faire donation à sa fille d’un studio situé à Tours et acquis ensemble
en 2010 par les époux. Or, Sophie s’oppose à cette donation.
Travail à faire
Charles ACKER peut-il consentir cette donation sans l’accord de son épouse ?
Hélène LEPAGE, cliente et amie de Charles ACKER depuis plusieurs années, entend saisir
l’opportunité et souhaite se porter acquéreuse du fonds de commerce. En effet, elle vient d’être
licenciée pour raisons économiques et considère qu’il est temps de réaliser son rêve : se
mettre à son compte. Elle possède des économies et ses indemnités de licenciement peuvent
constituer un apport intéressant en vue d’un prêt.
Par ailleurs, elle a acquis de l’expérience dans le domaine de la restauration car elle a souvent
donné un coup de main à Charles ACKER lorsque celui-ci avait besoin des services d’une
personne engagée en extra.
Charles ACKER est inquiet car il se demande si Hélène LEPAGE est bien solvable.
Travail à faire
Quelles sont les garanties dont Charles ACKER bénéficie en cas d’insolvabilité
d’Hélène LEPAGE ? À quelles conditions sont-elles effectives ?
E. Les sûretés
Quelques mois plus tard, en raison de difficultés financières, Gérard DUBLET se trouve dans
l'impossibilité de rembourser ses échéances. La banque envisage de se retourner contre les cautions.
Or, Norbert, qui vient de démissionner de son emploi de salarié pour créer une start-up, n’a pour
l’instant aucun revenu.
Travail à faire
La banque est-elle en droit de demander à Michel DUBLET le paiement de la totalité des échéances
impayées de l’emprunt contracté par Gérard DUBLET ?
À partir des annexes 1 et 2, vous répondrez avec précision aux questions posées :
1. Quels sont les faits ayant donné lieu à l’arrêt de la Cour de cassation ?
2. Quelles sont les parties en présence dans cette affaire ? Quelle a été la procédure suivie ?
3. Quel est le problème juridique posé à la Cour de cassation ?
4. Comment la Cour de cassation a-t-elle appréhendé la notion de dol dans cette affaire ?
Attendu, selon l'arrêt attaqué, que M. X... a acquis de la société Patrick Metz, au prix de 51 500 euros,
un véhicule BMW M3 ayant parcouru 1 600 kilomètres, selon bon de commande, du 20 janvier 2006,
portant la mention "véhicule accidenté réparé dans les règles de l'art" ; qu'au vu d'un rapport
d'expertise judiciaire révélant que, contrairement aux déclarations de l'employé de la société faisant
état d'une simple aile froissée, le véhicule avait été gravement endommagé, ce qui avait nécessité
d'importantes réparations pour plus de 38 000 euros, M. X... a assigné la société venderesse en
"résolution" de la vente pour dol et manquement du vendeur à ses obligations contractuelles ;
Attendu que pour rejeter l'action, l'arrêt énonce que l'employé de la société a précisé à l'expert ne pas
savoir ni avoir pu savoir le dommage causé au véhicule vendu ni quelles réparations il avait subies et
situé sa déclaration relative "au froissement d'une aile" bien avant la vente, en dehors de toute
opération de commande, que M. X... sachant expressément par le bon de commande que le véhicule
Qu'en statuant ainsi alors que constitue un dol le fait, pour le vendeur professionnel, tenu d'une
obligation de renseignement et d'information envers l'acquéreur profane, de présenter un véhicule
comme "réparé dans les règles de l'art", tout en reconnaissant avoir déclaré avant la vente que
l'accident avait été limité à une aile froissée, puis ensuite avoir tout ignoré de l'ampleur de l'accident
que ce véhicule avait subi et des modalités des réparations effectuées, la cour d'appel qui n'a pas tiré
les conséquences légales de ses constatations, a violé le texte susvisé ;
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il soit besoin de statuer sur les autres griefs :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 16 juin 2010, entre les parties, par la
cour d'appel de Besançon ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se
trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Dijon ;
Article 1116 – Le dol est une cause de nullité de la convention lorsque les manœuvres pratiquées
par l'une des parties sont telles, qu'il est évident que, sans ces manœuvres, l'autre partie n'aurait
pas contracté.
(NB : cet article a été abrogé et a été transformé, pour devenir l’article 1137 du Code
civil).
Annexe 3
Les associés envisagent le recours au crédit-bail auprès du CREDIT AIXOIS qui propose ce type de
financement. Le choix d’INFOTEC se porte sur un véhicule commercialisé par la société MARCHAND,
concessionnaire de la marque Renault.
Travail à faire
1. En quoi consiste le crédit-bail ? Quels seront les liens contractuels entre ces différentes
parties ?
2. À la fin du contrat de crédit-bail, la société INFOTEC sera-t-elle propriétaire du véhicule ?
2. Quelles sont les peines prononcées par le juge contre une personne morale ?