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Le crash boursier de 1929, également appelé krach de Wall Street, est un événement central étudié
dans les programmes d’histoire en terminale, particulièrement en ce qui concerne l’histoire
économique et sociale du XXe siècle. Voici les points clés :
Contexte économique avant le crash
Dans les années 1920, les États-Unis connaissent une période de prospérité économique appelée les "Roaring Twenties" (années folles). L'économie est marquée par une forte croissance, alimentée par :
• Le développement industriel (automobile, électroménager),
• Une consommation de masse favorisée par le crédit, • La spéculation boursière : de nombreuses personnes investissent à la Bourse en empruntant de l'argent, espérant des gains rapides.
Le 24 octobre 1929 : le "jeudi noir"
C’est la journée qui marque le début du crash boursier. Ce jour-là, la Bourse de New York (Wall Street) connaît un effondrement brutal, avec une chute massive des cours des actions. Les principales raisons :
• La spéculation excessive, avec des actions largement surévaluées.
• La fragilité du système financier, où beaucoup de gens avaient acheté des actions à crédit. • Un sentiment de panique se propage : les investisseurs tentent de vendre en masse, ce qui accélère la baisse.
Conséquences économiques Le krach plonge les États-Unis, puis le monde entier, dans une crise économique sans précédent appelée la Grande Dépression :
• Les faillites d'entreprises et de banques se multiplient,
• Le chômage explose (près de 25 % aux États-Unis), • La production industrielle s'effondre, • Le commerce mondial diminue fortement en raison du protectionnisme (tarifs douaniers élevés).
Conséquences sociales et politiques
• Aux États-Unis, le président Herbert Hoover est critiqué pour son incapacité à résoudre la crise. Il sera remplacé en 1933 par Franklin D. Roosevelt, qui met en place une série de réformes économiques et sociales sous le nom de New Deal pour relancer l'économie. • En Europe, la crise alimente les tensions sociales et politiques. Elle renforce l'instabilité et favorise la montée des régimes autoritaires, comme le nazisme en Allemagne.