Cours Methode Numerique 2ST 2024
Cours Methode Numerique 2ST 2024
Cours Methode Numerique 2ST 2024
Présenté par :
Introduction 1
2 Interpolation polynômiale 7
2.1 Interpolation de Lagrange . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 Interpolation de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3 Intégration numérique 11
3.1 Méthode des trapèzes composite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Méthode de Simpson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.3 Erreur d’intégration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3.1 Pour la formule des trapèzes composite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.3.2 Pour la formule de Simpson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
i
Table des matières
Bibliographie 24
ii
Introduction
Il est connu que les méthodes mathématiques classiques sont incapables de résoudre tous les
problèmes par exemple pour trouver la solution analytique de certaines équations di¤érentielles
ou calculer certaines intégrales dé…nies. On remplace alors la résolution mathématique exacte du
problème par sa résolution numérique qui est, en général, approchée.
L’analyse numérique (les méthodes numériques) est une branche des mathématiques appliquées
s’intéresse au développement des méthodes numériques pour le calcul d’approximations des solu-
tions des problèmes mathématique qu’il serait di¢ cile (ou impossible), d’obtenir par des solutions
analytiques.
Donc, son objectif est d’introduire des procédures calculatoires détaillées susceptibles d’être mises
en œuvre par des calculateurs (électroniques, mécaniques ou humains) et d’analyser leurs caracté-
ristiques et leurs performances.
Le but de ce cours est de présenter plusieurs méthodes numériques de base utilisées pour la
résolution des équations non linéaires, l’approximation des fonctions par interpolation polynomiale,
ou encore pour faire les intégrales numériques ainsi que d’introduire la résolution des équations
di¤érentielles.
1
Chapitre 1
L’objet essentiel de ce chapitre est l’approximation de racine d’une fonction réel. Il existe
plusieurs méthodes numériques (dichotomie, point …xe, Newton, Lagrange) conduisant à chercher
numériquement les zéros de fonction f (x) = 0 d’une variable réelle. La majorité de ces méthodes
sont itératives.
Le principe de la méthode de dichotomie, encore appelée méthode de bissection, est basé sur
le théorème de la valeur intermédiaire. La méthode est décrite comme suit : soit, f : [a; b] ! R
une fonction continue et monotone sur l’intervalle [a; b]. Si f (a) f (b) < 0; alors il existe donc une
racine de f (x) appartenant à l’intervalle [a; b].
En construisant une suite d’intervalles ([an ; bn ])n contenant cette racine. En e¤et, en partant de
I0 = [a; b] ; la méthode de dichotomie produit une suite de sous-intervalles Ik = a(k) ; bk ; k 0,
avec Ik Ik 1 .
1
Chapitre 1.Résolution des équations non linéaires
Plus précisement, on pose a = a(0) et b = b(0) et x(0) = a(0) + b(0) =2; alors pour k > 0 :
8
< Si f (a(k) ) f (x(k) ) < 0; on pose a(k+1) = a(k) et b(k+1) = x(k)
: Si f (a(k) ) f (x(k) ) > 0; on pose a(k+1) = x(k) et b(k+1) = b(k)
Remarque 1.1.1 Le nombre des étapes (itérations) dans cette méthode est donné par :
ln(b a) ln(")
n= :
ln(2)
Solution :
1/ Montre que f (x) = 0 admet une racine unique 2 [0:1; 0:5]
a/ f continue puisque est une fonction composée 2 fcts continues (ln et polynôme de degrée 2):
b/
9
f (0:1) = 0:31 >
>
>
=
=) f (0; 1)f (0; 5) < 0:
>
>
>
;
f (0:5) = 1:06
1
c=f 0 (x) = 2x > 0; 8x 2 [0:1; 0:5] : Donc f est strictement croissante:
x
De (a); (b) et (c), on trouve que f admet une racine unique 2 [0:1; 0:5]
2= Résoudre cette équation par la méthode de la dichotomie (ou de la bissection) avec une précision
2
" = 10
Calcule le nombre des étapes
ln(b a) ln(")
n=
ln(2)
ln(0:5 0:1) ln(10 2 )
=
ln(2)
3:69
= = 5:35 ' 6
0:69
2
Chapitre 1.Résolution des équations non linéaires
Cette méthode est basée sur le développement de Taylor au voisinage de xn (où xn : la nieme
itération approximant la solution exacte ).
Soit : la solution exacte de f (x) = 0 où f 2 C 2 ([a; b]) et f 0 (xn ) 6= 0. Alors le développement de
Taylor au voisinage de xn proche de est :
f ( ) = f (xn ) + ( xn ) f 0 (xn )
On a f ( ) = 0; alors
f ( ) = 0 () f (xn ) + ( xn ) f 0 (xn ) = 0
f (xn )
() = + xn
f 0 (xn )
f (xn )
() = xn
f 0 (xn )
Donc, la (n + 1)ieme itération approximant est :
f (xn )
xn+1 = xn
f 0 (xn )
Théorème 1.2.1 (Convergence de la méthode de N ewton Raphson)
Soit [a; b]un intervalle de R; f une fonction de classe C 2 ([a; b]), ne change pas de signe sur [a; b].
Si :
3
Chapitre 1.Résolution des équations non linéaires
3. f (x0 ) f 00 (x0 ) 0
Solution :
1/
1.1/ Ecrire l’algorithme de N ewton Raphson
L’algorithme de N ewton Raphson est donné par
f (xn )
xn+1 = xn
f 0 (xn )
ln(xn ) x2n + 2
= xn
1
2xn
xn
1:2= Montrer que cette itération converge vers la solution (x0 = 0:1)
1
a= f 0 (x) = 2x > 0; 8x 2 [0:1; 0:5] :
x
1 1
b=f 00 (x) = 2
2= + 2 < 0; 8x 2 [0:1; 0:5]
x x2
c=
9
f (0:1) = 0:31 > >
>
=
=) f (0:1)f 00 (0:1) > 0
>
>
>
;
f 00 (0:1) = 102
Donc la méthode de N ewton Raphson converge vers la solution :
4
Chapitre 1.Résolution des équations non linéaires
exacte de f (x) = 0:
1. Si jg 0 (x)j < 1
Alors :
xn+1 = g(xn )
x0 : donnee
5
Chapitre 1.Résolution des équations non linéaires
2
g(x) = ex 2
Solution :
1= Etudier la convergence de la méthode du point …xe vers la solution :
La méthode du point …xe converge vers la solution si :
1= jg 0 (x)j < 1
2=g ([0:1; 0:5]) [0:1; 0:5]
a= jg 0 (x)j < 1?
2 2
On a g 0 (x) = 2xex 2
=) jg 0 (x)j = 2xex 2
< 1; 8x 2 [0:1; 0:5] :
b=g ([0:1; 0:5]) [0:1; 0:5]?
g ([0:1; 0:5]) = [g (0:1) ; g (0:5)] = [0:14; 0:17] [0:1; 0:5] :
Donc, l’itération du point …xe converge vers la solution dans ce cas.
6
Chapitre 2
Interpolation polynômiale
L’interpolation numérique concerne l’approximation des fonctions. Les raisons qui mènent à
l’approximation d’une fonction sont les suivants :
1. Plusieurs fonctions mathématiques ne peuvent être connues qu’à partir de leurs tables des
valeurs.
2. Certaines fonctions sont parfois connues, mais la solution du problème dans lequel elles
apparaissent ne possède pas d’expression mathématique évédente.
Le problème d’interpolation polynômiale est le suivant : à partir d’une fonction connue seule-
ment à (n+1) points de la forme (xi ; f (xi )) (i = 0; 1; :::; n) peut on construire une approximation
de f (x) par un polynôme de degré n où les points (xi ; f (xi )) sont appelés "points d’interpolation".
Soient x0 ; x1 ; :::; xn : (n+1) abscisses distincts et f une fonction dont les valeurs sont (f (x0 ); f (x1 ); :::; f (xn ))
Alors, il existe un seul polynôme Pn (x) de dégré inférieur ou égal à n coincide avec les points d’in-
terpolation (f (xi ) = Pn (xi ); i = 0; 1; :::; n). Ce polynôme est donné
par :
X
n
Pn (x) = f (xi )Li (x)
i=1
= f (x0 )L0 (x) + f (x1 )L1 (x) + ::: + f (xn )Ln (x)
7
Chapitre 2.Interpolation polynômiale
où
Y
n
x xj
Li (x) =
j=1
xi xj
j6=i
xi 1 2 3
f (xi ) 0 3 2
Solution
X
n Y
n
x xj
La formule de Lagrange est donnée par : Pn (x) = f (xi )Li (x) où Li (x) =
i=1 j=1
xi xj
j6=i
Donc P2 (x) = f (x0 )L0 (x) + f (x1 )L1 (x) + f (x2 )L2 (x) où:
(x x1 ) (x x2 ) (x 2) (x 3) 1
L0 (x) = = = [x2 5x + 6] :
(x0 x1 ) (x0 x2 ) (1 2) (1 3) 2
(x x0 ) (x x2 ) (x 1) (x 3)
L1 (x) = = = [x2 4x + 3] :
(x1 x0 ) (x1 x2 ) (2 1) (2 3)
(x x0 ) (x x1 ) (x 1) (x 2) 1
L2 (x) = = = [x2 3x + 2] :
(x2 x0 ) (x2 x1 ) (3 1) (3 2) 2
Donc,
0
P2 (x) = [x2 5x + 6]
2
6 2
[x 4x + 3]
2
2
+ [x2 3x + 2]
2
4 2 18 14
= x + x
2 2 2
= 2x2 + 9x 7
8
Chapitre 2.Interpolation polynômiale
xi f (xi )
x0 f (x0 )
&
f [x0 ; x1 ]
%
&
x1 f (x1 ) f [x0 ; x1 ; x2 ]
%
&
f [x1 ; x2 ]
%
&
x2 f (x2 ) f [x0 ; x1 ; :::; xn ]
%
.. ..
. .
&
xn 1 f (xn 1 ) f [xn 2 ; xn 1 ; xn ]
%
&
f [xn 1 ; xn ]
%
xn f (xn )
f (xi+1 ) f (xi )
f [xi ; xi+1 ] =
xi+1 xi
f [xi+2 ; xi+1 ] f [xi+1 ; xi ]
f [xi ; xi+1 ; xi+2 ] =
xi+2 xi
f [x1 ; x2 ; :::; xn ] f [x0 ; x2 ; :::; xn 1 ]
f [x0 ; x1 ; :::; xn ] =
xn x0
Donc, la formule de polynôme de N ewton est :
9
Chapitre 2.Interpolation polynômiale
xi 1 2 3
f (xi ) 0 3 2
Solution
On a la formule de polynôme de N ewton est :
Pn (x) = f (x0 ) + f [x0 ; x1 ] (x x0 ) + ::: + f [x0 ; x1 ; :::; xn ] (x x0 ):::(x xn 1 )
Donc,
P2 (x) = f (x0 ) + f [x0 ; x1 ] (x x0 ) + f [x0 ; x1 ; x2 ] (x x0 )(x x1 ):
xi f (xi )
1 0
3
& f [x0 ; x1 ] = 2 1
% =3
1 3
& f [x0 ; x1 ; x2 ] = 3 1
2 3
% = 2
2 3
& f [x1 ; x2 ] = 3 2
% = 1
3 2
= 3x 3 2x2 + 6x 4
= 2x2 + 9x 7:
10
Chapitre 3
Intégration numérique
On va étudier quelques méthodes approximatives pour le calcul des intégrales limitées. Aussi
ces méthodes permettent le calcul des intégrales qui n’ont pas de solutions directes ou analytiques.
On peut aussi calculer l’intégrale d’une fonction donnée sous forme tabulaire.
On divise l’intervalle [x0 ; xn ] en plusieurs sous intervalles égaux [x0 ; x1 ] [ [x1 ; x2 ] [ ::: [ [xn 1 ; xn ]
et on applique la formule du trapèze à chaque sous intervalles :
Zxn
h h h h
f (x)dx = (f (x0 ) + f (x1 )) + (f (x1 ) + f (x2 )) + (f (x2 ) + f (x3 )) + ::: + (f (xn 1 ) + f (xn ))
2 2 2 2
x0
!
h X
n 1
= f (x0 ) + 2 f (xi ) + f (xn )
2 i=1
!
1 X
n 1
xn x0
=h (f (x0 ) + f (xn )) + f (xi ) ; ou h =
2 i=1
n
Z=2
I= sin(x) cos(x)dx:
0
11
Chapitre 3.Intégration numérique
Solution
1= Calculer la valeur exacte de I:
On fait l’intégration par parties :
Z=2
f 0 = sin(x) ! f = cos(x)
I = sin(x)cos(x)dx;
| {z }| {z } g = cos(x) ! g 0 = sin(x)
0 f0 g
Z=2
=2
= cos2 (x) j0 sin(x) cos(x)dx
0
Z=2
=2
=) 2 sin(x) cos(x)dx = cos2 (x) j0
0
Z=2
cos2 (x) =2
=) sin(x) cos(x)dx = j0 = 0:5
2
0
On a h = =12 et
Z=2
I= sin(x) cos(x)dx
0
1
' (0 + 0) + (0:25 + 0:43301 + 0:49910 + 0:43301 + 0:25)
12 2
' [1:86512] ' 0:48829:
12
12
Chapitre 3.Intégration numérique
Elle revient à approcher la fonction à intégrer sur certain intervalle [x0 ; xn ] par la formule
suivantes :
2 0 1 0 13
Z xn X
n 1 X
n 2
h6 B C B C7 xn x0
f (x)dx ' 4f (x0 ) + f (xn ) + 4 @ f (xi )A + 2 @ f (xi )A5 ou h =
x0 3 i=1 i=2
n
impair pair
Z=2
I= sin(x) cos(x)dx:
0
Solution
Evaluer cette intégrale à l’aide de la méthode de Simpson en prenant n = 6
xn x0 =2 0
On a h = = = =12
n 6
xi 0 =12 = 2 =12 = 3 =12 = 4 =12 = 5 =12 = 6 =12 =
0:2618 0:5236 0:7854 1:0472 1:3090 1:5708
f (xi ) 0 0:25 0:43301 0:49910 0:43301 0:25 0
La formule de Simpson est donnée par :
2 0 1 0 13
Z xn
BX BX
n 1 n 2
h6 C C7 xn x0
f (x)dx ' 4f (x0 ) + f (xn ) + 4 @ f (xi )A + 2 @ f (xi )A5 ou h =
x0 3 i=1 i=2
n
impair pair
On a h = =12 et
Z=2
I= sin(x) cos(x)dx
0
=12
' [0 + 0 + 4 (0:25 + 0:49910 + 0:25) + 2 (0:43301 + 0:43301)]
3
' [5:72844] ' 0:49990:
36
13
Chapitre 3.Intégration numérique
(xn x0 )3
jEn j = max jf 00 (")j ; " 2 [x0 ; xn ]
12n2
(xn x0 )5
jEn j = max f (4) (") ; " 2 [x0 ; xn ]
180n4
Solution 3.3.1
1/ Calculer l’erreur de la méthode des trapèzes composite :
(xn x0 )3
jEn j = max jf 00 (")j ; " 2 [x0 ; xn ]
12n2
On a
f (x) = sin(x) cos(x)
f 0 (x) = cos2 (x) sin2 (x) = cos (2x)
f 00 (x) = 4 sin(x) cos(x) = 2 sin (2x)
où max jf 00 (")j = max j 2 sin (2")j = 2; pour " = =4
Donc,
( =2 0)3
jEn j = 2 = 0:01142
12 62
2/ Calculer l’erreur de la méthode de Simpson :
(xn x0 )5
jEn j = 4
max f (4) (") ; " 2 [x0 ; xn ]
180n
14
Chapitre 3.Intégration numérique
On a
f (x) = sin(x) cos(x)
f 0 (x) = cos2 (x) sin2 (x) = cos (2x)
f 00 (x) = 4 sin(x) cos(x) = 2 sin (2x)
f (3) (x) = 4(cos2 (x) sin2 (x)) = 4 cos (2x)
f (4) (x) = 8 sin (2x)
15
Chapitre 4
Les équations di¤érentielles sont utilisées dans la modélisation mathématique des phénomènes
physiques. Une équation di¤érentielle est une relation entre une fonction et sa ou ses dérivées
de divers ordres équation impliquant une ou plusieurs dérivées d’une fonction inconnue. Dans
ce chapitre, on va considérer les équations di¤érentielles ordinaires du premier ordre avec une
condition initiale (problème de Cauchy).
On appelle ordre d’ED le plus fort degré de dérivation apparaissant dans l’équation. Elle sont de
la forme :
F y (n) (x); y (n 1)
(x); :::; y 0 (x); y(x) = g(x) ! ( )
La fonction g appelée second membre de l’équation. Si g est nulle, on dit que l’équation ( ) est
homogène.
La méthode de résoudre l’équation (E) consiste à résoudre d’abord l’équation homogène (E)
(l’équation (E) avec le second membre g(x) nul) puis de la résoudre avec le second membre.
La solution de l’E.D linéaire du premier ordre est :
yg = yP + yH
16
Chapitre 4.Résolution des équations di¤érentielles
Solution
8
< y 0 + y = ex + 1
: y(0) = 1
Trouve la solution exacte de ce problème
On a
y 0 + y = ex + 1 ! (1)
a/ Solution homogène :
On cherche la solution homogène de (1)
dyH
y0 + y = 0 = yH
dx
R dyH R
) = dx
yH
) ln(yH ) = x+c
x+c
) yH = e
x
) yH = ce
b/ Solution particulière :
On utilise la méthode de la variation de la constante :
8
< y = c(x)e x
) y 0 + y = c0 (x)e x
: y 0 = c0 (x)e x
c(x)e x
D’autre part, on a y 0 + y = ex + 1
Donc
c0 (x)e x
= ex + 1 ) c0 (x) = (ex + 1) ex
R 0 R
) c (x) = (e2x + ex ) dx
1
) c(x) = e2x + ex + c
2
17
Chapitre 4.Résolution des équations di¤érentielles
Alors,
1 2x
y = e + ex + c e x
2
1
= ex + 1 + ce x
2
On a
1
y(0) = 1 ) 1 = e0 + 1 + ce 0
2
1
)1= +1+c
2
1
)c=
2
1 1 x
Alors, y = ex + 1 e :
2 2
condition initiales
h2 00
y(xn+1 ) = y(xn ) + hy 0 (xn ) + y (xn ) + ::::
2!
Où h = xn+1 xn :
Si h est su¢ samment petit alors on peut négliger h2 et les autres termes d’ordre supérieur à deux,
on obtient donc :
y(xn+1 ) = y(xn ) + hy 0 (xn ):
18
Chapitre 4.Résolution des équations di¤érentielles
Calculer la valeur approchée de y(0:2) par la méthode d’euler et comparer à la valeur exacte.
Solution
1/ Valeur exacte de y(0:2)
1 1 x
On a y = ex + 1 e ; donc :
2 2
1 1
y(0:2) = e0:2 + 1 e 0:2
= 1:201336
2 2
yn+1 = yn + hf (xn ; yn )
= yn + h (exn + 1 yn )
= yn + 0:1 (exn + 1 yn )
Où x0 = 0; y0 = 1
= 1:1
= 1:2
19
Chapitre 4.Résolution des équations di¤érentielles
Solution
Calcule la valeur approchée de y(0:2) par la méthode d’Euler modi…ée :
On a
yn+1 = yn + hk2 ou k1 = f (xn ; yn )
h h
k2 = f (xn + ; yn + k1 )
2 2
k1 = f (xn ; yn ) = exn + 1 yn
h h
k2 = f (xn + ; yn + k1 )
2 2
= f (xn + 0:05; yn + 0:05 (exn + 1 yn ))
20
Chapitre 4.Résolution des équations di¤érentielles
Donc
Caclule y(0:2)
On a x0 = 0; y0 = 1
y1 = 1:100127
= 1:201272
Il existe plusieurs variantes de cette méthode (d’odre 3, 4, 5, ...). Nous n’en étudierons qu’une
seule : la méthode de runge kutta d’ordre 4 donnée par la formule :
21
Chapitre 4.Résolution des équations di¤érentielles
Solution
Calcule la valeur approchée de y(0:2) par de Runge-kutta d’ordre 4 :
On a
h
yn+1 = yn + [k1 + 2k2 + 2k3 + k4 ] ou k1 = f (xn ; yn )
6
h h
k2 = f (xn + ; yn + k1 )
2 2
h h
k3 = f (xn + ; yn + k2 )
2 2
h
k4 = f (xn + ; yn + hk3 )
2
k1 = f (xn ; yn ) = exn yn + 1
h h
k2 = f (xn + ; yn + k1 )
2 2
= f (xn + 0:05; yn + 0:05 (exn + 1 yn ))
h h
k3 = f (xn + ; yn + k2 )
2 2
= f (xn + 0:05; yn + 0:05 (1:00127exn 0:95yn + 0:95))
22
Chapitre 4.Résolution des équations di¤érentielles
h
k4 = f (xn + ; yn + hk3 )
2
= f (xn + 0:05; yn + 0:1 (1:001206exn 0:9525yn + 0:9525))
Donc
k1 + 2k2 + 2k3 + k4 = exn yn + 1
+2:00254exn 1:9yn + 1:9
+2:002412exn 1:905yn + 1:905
+0:951149exn 0:90475yn + 0:90475
= 5:956101exn 5:70975yn + 5:70975
h
yn+1 = yn + [k1 + 2k2 + 2k3 + k4 ]
6
yn + 0:016667 [5:956101exn 5:70975yn + 5:70975]
yn + 0:09927exn 0:095164yn + 0:095164
yn+1 = 0:904836yn + 0:09927exn + 0:095164
Caclule y(0:2)
On a x0 = 0; y0 = 1
= 1:09927
= 1:199533
23
Bibliographie
[3] G. Allaire et S.M. Kaber, Introduction à Scilab. Exercices pratiques corrigés d’algèbre linéaire,
Ellipses, 2002.
[5] M. Crouzeix et A.-L. Mignot, Analyse numérique des équations di¤érentielles, Masson, 1983.
24