FCE1 Livret Exercises
FCE1 Livret Exercises
FCE1 Livret Exercises
Département de Physique
University of Lille
Department of Physics
6 septembre 2022
Table des matières
1 Préambule 5
1.1 Rédaction de la solution d’un problème . . . . . . . . 5
1.2 Compétences mathématiques attendues en fin de semestre 7
1.2.1 Trigonométrie élémentaire . . . . . . . . . . . . 7
1.2.2 Fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.3 Dérivation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.4 Calcul intégral . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1.2.5 Vecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 Cinématique 13
3 Dynamique 21
3.1 Les lois de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.2 Interactions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.2.1 Interactions gravitationnelles . . . . . . . . . . 24
3.2.2 Interaction coulombienne . . . . . . . . . . . . 32
3.2.3 Forces de Lorentz . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.2.4 Forces de frottements, de contact et de liaison . 43
4 Travail et energie 51
5 Miscellaneus 61
5.1 Liste des constantes physiques . . . . . . . . . . . . . . 61
5.2 Alphabet grec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
3
1 Préambule
Ce document précise ce qui sera évalué lors des devoirs surveillés ou
examens. Il est important de souligner que ce qui suit n’est pas ex-
haustif et ne peut en aucun cas se substituer à ce que vous préciseront
vos enseignants.
5
1 Préambule
Exemple :
6
1.2 Compétences mathématiques attendues en fin de semestre
A C
— cos θ = BC
AB
— tan θ = cos θ = AB
sin θ AC
7
1 Préambule
— sin 2 =1
π
; cos π2 = 0 ;
— sin 2 ± x = cos x ;
π
cos π2 ± x = ∓ sin x ;
— cos (π + x) = − cos x . . .
1.2.2 Fonctions
8
1.2 Compétences mathématiques attendues en fin de semestre
1.2.3 Dérivation
La dérivée de la fonction f est notée en f ′ en mathémathique, mais
la physique privilégie la notation dx
d
f . On utilise aussi des notations
spécifiques pour désigner la dérivée par rapport au temps qui s’écrit
avec un point surmontant la lettre : f˙, la dérivée seconde s’écrivant f¨
(« notation de Newton »).
df f (a+h)−f (a)
dx (a) = limh→0 h
Dérivées usuelles
— dx x = r x
d r r−1 , r∈R
— d x
dx e = e x d
dx ln(x) = x1 , x > 0.
— dx sin(x) = cos(x)
d
dx cos(x) =
d
− sin(x).
— dx tan(x) = cos2 (x) = 1 + tan (x).
d 1 2
9
1 Préambule
Propriétés de l’intégrale
— Linéarité : (a f (x) + dx = (x) dx + g(x) dx
R R R
Rc
b, g(x)) Rb
a f Rc
b
— Rel. de Chasles : a f (x) dx = a f (x) dx + b f (x) dx et en par-
ticulierR : ab f (x) dx = − ba f (x) dx R
R R
1.2.5 Vecteurs
Vecteur :
10
1.2 Compétences mathématiques attendues en fin de semestre
Vecteur position :
−→
La représentation particulière OA de → −r qui va de l’origine O du
repère au point A est appelée le vecteur position du point A.
Produit scalaire :
Le produit scalaire des vecteurs →−
u et →−
v , noté →
−u ·→−
v est égal à 0 si
l’un des deux vecteurs est nul, il vaut ∥ u ∥ × ∥ v ∥ × cos(→
→
− →
− −
u,→−v ) sinon.
Le produit scalaire est positif si l’angle est aigu et négatif si l’angle
est obtus.
11
1 Préambule
— →−
u ⊥→ −v ⇔ → −
u ·→
−
v = 0.
→
− →
−
— u · u =∥u∥ →
− 2
Produit vectoriel :
On définit le produit vectoriel des deux vecteurs → −u et →
−
v , noté
→
− →
−
u ∧ v , comme étant le vecteur :
— normal au plan vectoriel de base (→ −
u,→ −v );
→
− →
− →
− →
−
— dont la norme vaut ∥ u ∥ ∥ v ∥ | sin( u , v )|
d
— tel que (→
−u,→−
v , (→
−
u ∧→
−v )) forme une base directe.
12
2 Cinématique
* Exercice 1
→
−
Sur chacun des schémas
→ de la figure 2.1, est défini un vecteur A ,
− →−
une base orthonormée i , j et un angle caractéristique défini, selon
le cas, par rapport à la direction verticale ou horizontale.
Figure 2.1
→
−
Exprimer
→ les composantes de chaque vecteur A n dans chaque base
− → −
i , j , en fonction du cosinus et/ou du sinus de l’angle indiqué ;
→
−
ainsi que de la normeAn =
∥ A n ∥ . On donnera l’expression vectorielle
→
− →
− →−
de A n dans la base i , j .
* Exercice 2
→
− √ − →
− √ −
On considère le vecteur A = 3.→ ex−→ −ey , B =→ −e x − 2.→ e y et
→
− →
− √ →
− →
− →
− →
− →
−
C = − e x − 3. e y − e z ou ( e x , e y , e z ) constitue une base ortho-
normée.
13
2 Cinématique
* Exercice 3
Soit →
−
r (t) un vecteur dépendant du temps. Dans le repère ortho-
normé R = (O, →−e x, →
−
e y) :
→
−
r (t) = cos(2t) · →
−
e x + t3 + 2 · →
−
ey (2.1)
* Exercice 4
14
b) d’un mouvement rectiligne uniformément retardé ?
c) d’un mouvement circulaire uniforme ?
3. Une balle de ping - pong rebondit sur un miroir horizontal. Les
vitesses de la balle et de son image sont-elles de même signe :
a) Si la verticale est orienté vers le haut ?
b) Si la verticale est orienté vers le bas ?
4. Qu’appelle-t-on un référentiel ? un repère ? Rédiger une défini-
tion et donner un exemple. (DS 2016)
* Exercice 5
Une bille, assimilée à un point, est lancée dans une gouttière inclinée
et la remonte. Dans le repère (O, → −
e x ), (ascendant) choisi selon sa
trajectoire, à la date t = 0, le point occupe la position M0 (x0 = 5 m)
et a une vitesse →−
v 0 = v0 →
−e x . Il est soumis à l’accélération →
−
a = a→ −e x.
1. À quelle date t1 et en quel point M1 la bille
s’arrête–t–elle ?
2. À quelle date t2 repasse–t–elle en M0 ? Quel est alors son vecteur
vitesse ?
3. À quelle date t3 passe–t–elle à l’origine ?
4. Préciser les phases de son mouvement pour t ≥ 0.
Application numérique v0 = 3 m.s−1 ; a = −2 m.s−2 .
15
2 Cinématique
** Exercice 7
Un train roule à la vitesse de 72 km.h−1 ; après freinage, il ralentit
uniformément de 0, 4 m.s−2 . Trouver la durée de la phase de freinage
et la distance à laquelle elle doit commencer avant l’arrêt du train à
la gare.
** Exercice 8
Un objet est lancé verticalement vers le haut, du point de coordon-
−
→
née y0 = 110 m, avec une vitesse initiale V0 = V0 →
−
e y (V0 = 5 m/s). Il
est constamment soumis à une accélération a = −a→
→
− −e y (a = 10 m/s2 )
1. Quelle hauteur maximum atteint-il ?
→
−
2. A quel instant tf et avec quel vecteur vitesse V f passe-t-il en
y = 0 m?
** Exercice 9
Une voiture se déplaçant en ligne droite effectue une phase de frei-
nage, caractérisée par un mouvement uniformément retardé de la voi-
ture. L’objectif de cet exercice est de déterminer la durée et la distance
de freinage du véhicule.
On choisit le début de la phase de freinage comme instant initial
(t = 0) et on note :
— →−
v0 = →−
v (t = 0) le vecteur vitesse initial de la voiture par rapport
à la route.
— →−a le vecteur accélération de la voiture par rapport à la route.
→
−
( a est donc supposé constant sur toute la phase de freinage.)
1. Déterminer les lois horaires régissant l’évolution de la position
et de la vitesse de la voiture par rapport à la route pour t > 0.
2. Déterminer en fonction de a = ||→ −
a || et de v = ||→
0
−
v || la durée
0
∆t nécessaire à l’arrêt du véhicule.
3. Déterminer en fonction de a et de v0 la distance D parcourue par
la voiture entre l’instant t = 0 et l’instant où la voiture s’arrête.
16
*** Exercice 10
Le diagramme temporel de la vitesse verticale d’un ascenseur est
donné par la figure 2.2.
1. Déterminer graphiquement le distance parcourue par l’ascenseur
pendant les deux premières secondes. Pour cela montrer que la
distance correspond à la valeur de l’aire limitée par OA, l’axes
des abscisses et l’axe vertical passant par A.
2. Calculer également la distance totale parcourue aux dates 3 s et
4 s.
3. Déterminer les accélérations (éventuelles) du point et tracer le
diagramme a = f (t).
v (m/s)
A B
1O
C
O
O 1 t (s)
Figure 2.2
** Exercice 11
Un ballon-sonde M utilisé pour faire des mesures locales dans l’at-
mosphère est lâché au niveau du sol pus s’élève avec une vitesse ver-
ticale →
−
v 0 supposée constante. Le vent lui communique une vitesse
horizontale →
−v = vx →
−
u x orientée suivant l’axe Ox proportionnelle à
17
2 Cinématique
* Exercice 12
On considère un point M se deplaçant dans le plan (O, → −
e x, →
−
e y)
suivant un mouvement régi par les lois horaires suivantes :
18
3. Calculer les composantes du vecteur accélération en coordonnées
Cartésiennes. Montrer que le vecteur accélération est colinéaire
au vecteur position mais que son sens est opposé à celui du
vecteur position.
* Exercice 13
Une bille, supposée ponctuelle, fixée à un fil de longueur
√ R = 1, 5 m
décrit un cercle de centre O à la vitesse constante v = 2 m.s−1 .
1. Déterminer les caractéristiques de son vecteur vitesse →−v à un
instant t quelconque.
2. Déterminer les caractéristiques de son vecteur accélération →
−
a ,
au même instant.
3. Calculer la valeur de sa vitesse angulaire ω.
4. Donner les lois horaires s(t) et α(t) du mouvement de la bille.
5. Calculer la période de son mouvement.
** Exercice 14
Un train dont la vitesse initiale est de 54 km.h−1 a parcouru 600 m
dans les premières 30 s. Déterminer la vitesse et l’accélération du train
à la fin de la 30e seconde
— si le train roule en ligne droite.
— si le train roule suivant une circonférence de rayon R = 1 km.
On supposera accélération tangentielle constante.
19
3 Dynamique
* Exercice 15
Pour chaque cas, on demande :
— indiquer le système et le référentiel d’étude
— faire le bilan des forces ;
— faire un schéma ;
— donner la relation reliant ces forces, ainsi que le principe de
Newton utilisé,
— le mouvement de l’objet et indiquer le système de coordonnées
le plus adapté au problème.
1. Un livre posé sur une table,
2. Un livre posé sur une table et tiré par un fil horizontal,
3. Une masse accrochée à un ressort horizontal, sans frottement,
4. Un singe immobile sur une liane,
5. Un singe se balançant au bout d’une liane,
6. Une bille tombant dans un liquide visqueux.
* Exercice 16
Répondre aux questions suivantes en justifiant le choix fait. Les
situations suivantes sont décrites dans un référentiel galiléen.
1. Toutes les actions, sauf une nécessitent l’intervention d’une force.
Laquelle fait exception ?
a) Faire passer un solide, assimilable à un point matériel de
l’état de repos à l’état de mouvement.
21
3 Dynamique
x x x x
O t O t O t O t
Figure 3.1
* Exercice 17
Attention, pour (a), (b) et (e), plusieurs réponses peuvent être bonnes.
Mais, une réponse fausse enlève des points ! Ne répondez pas au hasard !
1. Pour un mouvement rectiligne uniforme,
— le vecteur vitesse est constant et le vecteur accélération est
constant
— le vecteur vitesse varie et le vecteur accélération est nul
— le vecteur vitesse est constant et le vecteur accélération est
nul
2. Pour un mouvement circulaire uniforme,
— la norme de la du vecteur vitesse est constante et la norme
de l’ du vecteur accélération est constante
— la norme de la du vecteur vitesse varie et la norme de l’ du
vecteur accélération est nulle
22
3.1 Les lois de Newton
*** Exercice 18
Un objet (assimilé à un point matériel) se déplace en ligne droite et
est soumis à une accélération →−a = ax (t)→
−e x . Soit R(0, →
−
e x ) un repère
dont l’origine O correspond à la position de l’objet à l’instant t = 0 (→
−
ex
vecteur unitaire selon la trajectoire). Cet objet a pour vitesse initiale
le vecteur nul
1. Rappeler les équations vectorielles liant vecteurs position, vitesse
et accélération ainsi que leur projection selon →−
e x.
2. On donne ax (t) = A cos(ωt) (A et ω sont des paramètres constants).
Déterminer les lois horaires régissant l’évolution temporelle de
la position et de la vitesse.
23
3 Dynamique
* Exercice 19
On étudie le mouvement du centre de masse d’un corps, de masse
m, en mouvement dans un fluide par rapport à un référentiel galiléen.
→
−
Ce corps est soumis à l’action unique d’une force constante F . On
−−→
note OM (t) et → −
v (t) les vecteurs position et vitesse instantanée du
centre de masse par rapport au référentiel galiléen. À la date t = t0 , le
centre de masse est confondu avec le point géométrique M0 et possède
→
−
une vitesse V 0 .
1. Montrer que l’application du principe fondamental de la dyna-
−
→ →
−
mique conduit à l’équation différentielle m ddtv = F
2. En déduire rigoureusement les expressions des vecteurs accélé-
ration instantanée, vitesse instantanée et position, et montrer
qu’elles s’expriment sous les formes suivantes
1 →
−
— → −a (t) = m F,
→
− 1 →
− →
−
— v (t) = m F (t − t0 ) + V 0 ,
−−→ 1 →
− →
− −−→
— OM (t) = 2m F (t − t0 )2 + V 0 (t − t0 ) + OM 0 .
3. Quelle est la nature du mouvement ?
4. Sous quelles conditions le mouvement est–il plan ?
3.2 Interactions
3.2.1 Interactions gravitationnelles
* Exercice 20
1. Deux projectiles de masses différentes sont lancés avec la même
vitesse, verticalement. Atteindront-ils la même hauteur ?
2. Définir les termes : interaction gravitationnelle ; champs de gra-
vitation uniforme ; satellite géostationnaire.
24
3.2 Interactions
* Exercice 21
On considère un corps ponctuel de masse M placé en un point O
de l’espace et un corps ponctuel de masse m placé en un point P de
l’espace. La distance séparant ces deux corps est notée d = OP .
→
−
1. Représenter sur un schéma clair la force F exercée par l’objet
de masse M sur l’objet de masse m.
→
−
2. Donner l’expression mathématique de la norme F = || F || de la
force exercée par le corps de masse M sur le corps de masse m.
→
−
3. Donner l’expression mathématique de la force F exercée par le
corps de masse M sur le corps de masse m.
4. Définir le champ gravitationnel généré par le corps de masse M
−−→
en un point P repéré par le vecteur →
−r = OP .
* Exercice 22
Dans cet exercice, on négligera les effets de la rotation des corps
célestes sur le champ de pesanteur qui sera assimilé au champ de
gravitation ; les corps seront considérés sphériques. (R⊕ = 6400 km)
25
3 Dynamique
* Exercice 23
Dans le repère orthonormé (O, → −e x, →
−
e y, →
−e z ), (→
−
e z vertical ascen-
dant) un projectile ponctuel est lancé dans l’espace du point O à la
date t = 0 avec la vitesse →−v 0 = v0 →−e x . On suppose que la parti-
cule n’est soumise qu’à l’accélération de la pesanteur (on néglige la
résistance de l’air).
1. Montrer que la trajectoire est plane. Déterminer ce plan.
2. Écrire les lois horaires x(t) et z(t) du mouvement du projectile,
puis l’équation cartésienne z = f (x) de sa trajectoire.
3. Déterminer le vecteur vitesse et la valeur de la vitesse du projec-
tile à la date t1 = 0, 5 s ainsi que les coordonnées de sa position
M1 .
4. À quelle date t2 le projectile rencontre–t–il le plan z = −5 m ?
Application numérique : v0 = 3 m.s−1 ; a = 10 m.s−2 .
26
3.2 Interactions
** Exercice 24
Un skieur, assimilable à un corps ponctuel de masse m, s’élance
sans vitesse initiale depuis le haut d’une piste O1 sur un tremplin de
saut à ski (fig. 3.2). On suppose qu’il glisse sans frottement sur une
distance d = O1 A, sur la piste inclinée d’un angle α par rapport à
l’horizontale. Puis le skieur saute en A suivant une direction β par
rapport à l’horizontale. Au point A de hauteur h par rapport au sol,
le skieur possède une vitesse de norme v. Il atterrit au sol au point B.
On négligera l’influence de la courbure de la piste autour du point
A. On négligera de plus tous les frottements dans l’air. Les phases
du mouvement sont étudiées en deux parties indépendantes.
Figure 3.2
Partie 1 : Le mouvement de O1 à A.
On choisit un repère le long du tremplin avec pour origine le point O1
d’où part le skieur sans vitesse initiale à t = 0.
1. À partir d’un bilan des forces agissant sur le skieur, déterminer
la composante de l’accélération suivant O1 A.
2. Déterminer les lois horaires régissant l’accélération, la vitesse et
la position du skieur.
27
3 Dynamique
*** Exercice 25
Afin de mesurer la vitesse initiale v0 , d’un projectile sortant d’un
pistolet jouet, on tire verticalement depuis un point O pris pour origine
et situé à 2 m au-dessus du sol. Le projectile retombe sur le sol 2,5 s
après son départ. Calculer la vitesse v0 .
28
3.2 Interactions
** Exercice 27
Un étudiant a reçu la visite d’un ami qui, en partant, a oublié son
trousseau de clefs. Pour éviter de se déplacer, l’étudiant choisit de
lancer le trousseau par la fenêtre pour que son ami le récupère sur
le trottoir. Problème : le trottoir est séparé de l’immeuble par un
jardin de longueur l, délimité par un grillage de hauteur h. Pour que
le lancer soit réussi, il faut que le trousseau passe au-dessus du grillage
et atterrisse sur le trottoir (et non sur la route). La route est à une
distance L du pied de l’immeuble.
L’étudiant décide donc d’utiliser ses connaissances en mécanique
pour déterminer la vitesse initiale permettant de réussir le lancer. Il
pose donc le problème ainsi :
— Le trousseau de clefs est assimilé à un point matériel ;
— Le trousseau de clefs est lancé d’un point A situé à une hauteur
H à partir du sol ;
29
3 Dynamique
Étude générale
Application numérique
30
3.2 Interactions
*** Exercice 28
31
3 Dynamique
* Exercice 29
Le modèle de l’atome d’hydrogène en mécanique classique consi-
dère un électron (de masse me = 9, 109 × 10−31 kg et de charge
qe = −1, 602 × 10−19 C) orbitant autour d’un proton (de masse mp =
1, 672 × 10−27 kg et de charge qp = 1, 602 × 10−19 C) à une distance
de l’ordre de l’Angstrœm.
1. Déterminer la force d’interaction coulombienne du proton sur
l’électron.
2. Déterminer la force d’interaction gravitationnelle du proton sur
l’électron.
3. Conclure.
** Exercice 30
Deux ions Na+ et Fe2+ sont maintenus fixes à une distance d l’un de
l’autre. Déterminer, en l’absence d’autre charge la (ou les) positions
d’équilibre stable d’un ion Cl− dans l’espace.
*** Exercice 31
Une petite sphère de centre S est attachée au point O par un fil
isolant de masse négligeable et de longeur l. La sphère, de masse m,
porte une charge électrique q.
→
−
1. On applique un champ électrostatique uniforme E horizontal.
Le fil s’incline alors, dans le sens du champ, d’un angle α = 10
degrés par rapport à la verticale.
En déduire la valeur de la charge q en fonction de E, m et α.
2. On superpose au champ électrostatique précédent un autre champ
→
−
électrique uniforme E ′ , vertical.
→
−
Quels doivent être le sens et l’intensité du champ E ′ pour que
le fil s’incline d’un angle double ?
A.N : m = 5 10−2 g ; α = 10◦ ; E = 103 V.m−1 .
32
3.2 Interactions
** Exercice 32
Un tube cathodique est un tube à vide constitué d’un canon à électron dont
le faisceau est dévié par interaction électrostatique avant de frapper l’écran,
sur lequel est déposée une couche électroluminescente réagissant au choc des
électrons en créant un point lumineux.
Le tube cathodique fut utilisé pendant plusieurs dizaines d’années par la
plupart des postes de télévision, des écrans d’ordinateur et des oscilloscopes,
jusqu’à l’avènement des écrans LCD et écrans plasmas.
Dans un tube sous vide (Fig. 3.3), un faisceau d’électrons est émis,
sans vitesse initiale, par une cathode C. Ce faisceau est accéléré par
un champ électrique horizontale d’intensité Ea , dirigé de la plaque P
vers la cathode C. L’intensité du champ électrique d’accélération Ea
dépend de la tension U appliquée entre la plaque et la cathode et de
la distance d de la manière suivante Ea = Ud .
1. Étudier le mouvement des électrons entre la plaque et la cathode
pour déterminer les lois horaires du mouvement et la trajectoire.
2. En déduire que la vitesse des électrons arrivant sur la plaque ne
dépend pas de d.
33
3 Dynamique
P Écran
Ea
A
C
O I H
B
D
d l
*** Exercice 33
Deux plaques métalliques rectangulaires A et B, de longueur l, ho-
rizontales, produisent dans l’espace qui les sépare un champ électrique
→
−
uniforme E , dirigé vers le haut (Fig. 3.4). On a choisi un repère
(O, →
−e x, →
−
e y ) dans un plan vertical. À la distance l de O, en C, on
a placé un écran, perpendiculaire à (O, → −
e x ). Lorsqu’un faisceau élec-
tronique frappe l’écran, on observe une tache lumineuse.
1. Un électron arrive en O avec la vitesse → −v 0 , contenue dans le
plan (O, e , e ). La mesure α de l’angle (→
→
−
x
→
−
y
−e ,→x
−v ) est comprise
0
entre − π2 et 2.
π
34
3.2 Interactions
y
A
v0
α E C
O x
B
l
Figure 3.4
35
3 Dynamique
accélération →−
a1 du proton entre le point A et le point O de
coordonnées (xO = 0, yO = 0).
2. Dans le repère (O, →
−
ex , →
−
ey ), déterminer les composantes du vec-
−
→
teur vitesse v du proton au point O en fonction de D, E , q et
O 1
m.
y
E1 E2
ey
A O ex B x
x=−D x=L
Figure 3.5 – Déviation d’un proton par un champ électrique
36
3.2 Interactions
*** Exercice 35
−
→ −
→
v0
ey
α
d −
→ S
O ex −
→
E
37
3 Dynamique
* Exercice 36
La figure 3.7 représente six configurations différentes où une parti-
cule de masse m, de charge q, de vecteur vitesse → −v et située en un
point M de l’espace, est plongée dans un champ uniforme de nature
→
− →
−
soit gravitationnel (→
−
g ), soit électrique ( E ), ou soit magnétique ( B ).
La nature, la direction et le sens du champ sont indiqués sur la figure,
de même que le signe de la charge.
Pour chaque configuration, reproduire sur votre copie le schéma en
traçant en plus la force sur la particule dûe au champ.
* Exercice 37
Dans le repère cartésien, (O, →−
e x, →
−
e y, →
−
e z ) trouver la force qui agit
sur une particule de charge q et en déduire l’accélération de la particule
si :
38
3.2 Interactions
* Exercice 38
Une particule de masse m et de charge q (q>0) ayant une vitesse
→
−
initiale →
−
v 0 est placée dans un champ magnétique uniforme B . On
→
− →
suppose que B ⊥− v 0 . Dans un repère orthonormé (O, → −e x, →
−
e y, →
−
e z ),
→
− →
− →
− →
−
on a : v 0 = v0 e x et B = B0 e z . La particule est placée en O à t = 0,
−−→ →
−
OM (t = 0) = 0 .
1. Rappeler l’expression de la force de Lorenz. Faire un schéma
représentant le problème à l’instant t = 0. Préciser, notamment,
le vecteur force et le vecteur accélération à l’instant t = 0.
2. Rappeler l’expression du vecteur accélération dans le repère de
Frenet. En déduire que à tout instant t, l’accélération est nor-
male à la trajectoire et que la norme du vecteur vitesse reste
constante.
3. Montrer que le vecteur accélération est contenu dans le plan
(O, x, y). En déduire que le mouvement de la particule est plan
et que la norme du vecteur accélération est constante.
4. Déduire que le mouvement est circulaire uniforme de rayon R =
mv0
qB
* Exercice 39
39
3 Dynamique
* Exercice 40
Combien de tours par seconde un électron effectue-t-il lorsqu’il évo-
lue dans un champ magnétique de 50 mT orthogonal à sa vitesse
initiale ? Ce résultat dépend-il de la vitesse initiale de l’électron ? De
la valeur de champ ?
* Exercice 41
→
−
On injecte des électrons dans un champ magnétique uniforme B .
→
−
La vitesse →
−
v de ces électrons fait un angle de θ avec B .
1. Déterminer, en grandeur et en direction, l’accélération des élec-
trons.
2. Trouver la composante de la vitesse suivant le champ magné-
tique. Comment cette composante varie-t-elle au cours du temps ?
3. Trouver la composante de la vitesse perpendiculaire au champ.
Montrer que cette composante est en rotation autour du champ
et trouver le rayon qui correspond à cette rotation.
4. Quelle est la distance parcourue parallèlement au champ durant
une rotation complète ?
5. Quelle sera l’allure de la trajectoire ?
* Exercice 42
La chambre à bulles a été inventée par Donald A. Glaser en 1952, ce
qui lui valut le Prix Nobel de physique en 1960. Elle permet de visualiser
la trajectoire de particules chargées émises lors de réaction nucléaire. Ces
particules qui passent dans une chambre à bulles laissent des traces visibles
formées de très petites bulles d’hydrogène gazeux dans de l’hydrogène liquide
maintenu à une température proche de la température d’ébullition.
Les chambres à bulles étaient très utilisées comme détecteur de particules
au milieu du XXe siècle. La plus célèbre, Gargamelle (CERN), permis la
40
3.2 Interactions
Figure 3.8
41
3 Dynamique
** Exercice 43
Le cyclotron est un type d’accélérateur de particules circulaire inventé par
Ernest Orlando Lawrence et Milton S. Livingston de l’université de Califor-
nie à Berkeley au début des années 1930.
Figure 3.9
42
3.2 Interactions
* Exercice 44
Un faisceau de particules de charge +e (e = 1, 6.10−19 C) est en
mouvement circulaire sur une orbite de rayon 3 m dans un champ
magnétique orthogonal de 0, 2 T.
1. Que vaut la quantité de mouvement des particules ?
2. Si les particules sont des protons, quelle est leur vitesse (masse
du proton 1.67.10−27 kg) ?
* Exercice 45
Quelle est la tension du câble si m = 200 kg dans les trois cas
suivant ?
* Exercice 46
43
3 Dynamique
* Exercice 47
Une corde CAEBD passe sur deux poulies fixes A et B situées sur
la même droite horizontale [AB] tel que la distance AB=1m. Deux
masses m et une masse M sont suspendues respectivement aux extré-
mités C et D et au point E de la corde (Figure ci-dessous). Déterminer,
en fonction des masses m et M, la flèche x du point E à l’état d’équi-
libre en négligeant les masses de la corde et des poulies. On ne tiendra
pas compte du frottement dans les poulies.
44
3.2 Interactions
* Exercice 48
α
(a) (b)
** Exercice 49
Un corps de poids P = 3 N repose sur une table. On attache une
ficelle à ce corps afin de la soulever. Si la ficelle rompt pour une tension
de T = 4, 2 N, avec quelle accélération maximale peut–on tirer sur la
ficelle.
** Exercice 50
Une pierre pesant 3 N est attachée à une ficelle longue de 1 m et
décrit une circonférence dans le plan vertical. Déterminer la plus petite
45
3 Dynamique
* Exercice 51
→
−
On applique une force F à un ressort de raideur K et de longueur à
vide l0 encastré à une extrémité figure 3.16. Exprimer la composante
→
−
horizontale de la force F en fonction de l la longueur totale du ressort,
tracer la courbe et faire apparaître sur cette courbe les caractéristiques
du ressort.
* Exercice 52
→
−
Exprimer l’effort F exercée par le ressort sur la masse M dans les
cas suivants en fonction des paramètres indiqués sur les schémas et de
la raideur du ressort k, l0 représente la longueur du ressort au repos,
léq celle à l’équilibre, c’est-à-dire vitesse et accélération de la masse
nulles. En déduire la résultante des forces exercées sur la masse ainsi
que le sens de l’accélération de celle-ci.
46
3.2 Interactions
* Exercice 53
Deux ressorts de longueur au repos l0 =30 cm et de raideur k1 et k2 ,
sont positionnés dans une cavité de longueur totale L=0,5 m.
1. Déterminer l1 et l2 .
2. On positionne maintenant en A une masse M=10 kg, déterminer
les nouvelles valeurs de ł1 et ł2 .
3. En réalité k2 =2k1 que vaut alors l1 et l2 .
* Exercice 54
Un oscillateur mécanique élastique est constitué d’un ressort de
constante de raideur K = 10 N.m−1 associé à un solide de masse
m = 250g. On appelle l0 la longueur au repos du ressort et G le centre
de masse de la masse m. La masse m a été déplacée de sa position
d’équilibre et se met à osciller de manière périodique. Nous nous pro-
posons d’étudier son mouvement. On considère un axe (O, → −
e x ) avec
47
3 Dynamique
d2 x(t) K K
+ x(t) = ẍ(t) + x(t) = 0 (3.1)
dt2 m m
48
3.2 Interactions
* Exercice 55
On considère un ressort de longueur au repos l0 et de raideur K
accroché à une potence verticale. On y attache à son extrémité basse
une masse M.
49
4 Travail et energie
* Exercice 56
On considère un satellite, de masse MS , en orbite autour de la Terre,
de masse MT .
→
−
1) Rappeler l’expression de la force gravitationnelle F g exercée sur
le satellite lorsque celui-ci se trouve à une distance RS du centre
de la Terre.
2) Déterminer l’expression du travail W1 effectué par la force gra-
vitationnelle lorsque le satellite parcourt une orbite circulaire de
rayon RS autour de la Terre.
3) Déterminer l’expression du travail W2 effectué par la force gra-
vitationnelle lorsque le satellite s’éloigne de sa position initiale
en suivant une trajectoire rectiligne (dont le support passe par
le centre de la Terre) jusqu’à une distance 2RS .
4) Faire les applications numériques. On donne : Ms = 103 kg,
MT = 5.97·102 4 kg, RS = 1.6·107 m, G = 6.67408×10−11 m3 kg−1 s−2
* Exercice 57
Un objet de masse m = 100 kg est poussé sur un plan incliné d’un
angle α = 10 ◦ par rapport à l’horizontale.
1. En l’absence de force de frottement, quelle force faut-il appliquer
pour déplacer l’objet à vitesse constante ?
2. Quel travail faut-il fournir sur une distance de 20m ?
3. Même question avec la présence d’une force de frottement de
coefficient cinétique µc = 0.2.
51
4 Travail et energie
* Exercice 58
1. Questions de cours
a. Rappeler la définition du travail W d’une force. Préciser son
unité. Quelle interprétation donneriez-vous à un travail W >
0 ? W < 0 ? nul ?
b. Rappeler le théorème de l’énergie cinétique en expliquant
clairement les notations adoptées.
2. La figure montre deux espions industriels qui font glisser un
coffre-fort de masse m = 225 kg, immobile au départ, sur un
→
−
plancher. Le déplacement d du coffre-fort a un module de 8,5 m
et est orienté en ligne droite vers le camion des espions. La pous-
→
−
sée F 1 de l’espion 001 est de 12 N et est orientée à un angle de
→
−
30° sous l’horizontale. La traction F 2 de l’espion 002 est de 10 N
et est orientée à un angle de 40◦ au-dessus de l’horizontale. Les
modules et les directions de ces forces ne varient pas pendant le
déplacement du coffre-fort et le contact entre celui-ci et le plan-
52
c) Le coffre-fort étant immobile au départ, quel est le module
→
−
de sa vitesse vF à la fin du déplacement d ?
* Exercice 59
Le conducteur d’une voiture de masse m freine en urgence afin d’évi-
ter la collision avec un autobus à l’arrêt. La voiture s’arrête juste à
temps pour éviter la collision. Les marques sur la route indiquent que
la voiture a eu besoin de la distance d pour s’arrêter. Le conducteur
affirme qu’il roulait à une vitesse inférieure à 50 km/h mais un témoin
de l’accident affirme le contraire.
Des tests effectués par des experts scientifiques ont montré que le
coefficient de frottement entre les pneus de la voiture et la route est
µc = 0, 6.
Exprimer la vitesse de la voiture en fonction de µc , g et d.
AN : avec d = 25 m et µc = 0, 6 ; déterminer qui du témoin ou du
conducteur a raison.
** Exercice 60
On considère une voiture initialement immobile de masse égale à
1000 kg située au sommet d’une route en pente. La route a un dénivelé
de 40 m, puis remonte.
Calculer, dans le cas où le mouvement s’effectue en roue libre :
1. En l’absence de force de frottement, la vitesse de la voiture au
bas de la pente.
2. La hauteur qu’elle aura atteinte dans la montée lorsque cette
vitesse aura diminué de moitié (toujours sans frottement).
3. On suppose maintenant qu’il existe une force de frottement dans
la montée. Cette force de frottement est supposée constante en
norme. La voiture remonte alors seulement d’une hauteur de
25 m par rapport au bas de la pente avant de s’immobiliser. Si
la distance parcourue dans la montée est de 400 m, calculer la
force de frottement, supposé constante, exercée sur la voiture
pendant la montée.
53
4 Travail et energie
** Exercice 61
Une skieuse de masse m se lance sans vitesse initiale sur une piste
schématisée sur la figure ci-dessous.
Elle part de A à une hauteur h au-dessus du point C, puis continue
sur sa lancée dans la partie CB. Les portions de pistes CA et CB
sont inclinées du même angle α avec l’horizontale. Les frottements sur
la piste sont modélisés par le coefficient de frottement cinétique µc .
L’élan de la skieuse lui permet de remonter la pente CB jusqu’à la
moitié de sa hauteur (point D).
1. Préciser sur une figure les forces qui s’exercent sur la skieuse
lorsqu’elle se trouve entre A et C d’une part et entre C et D
d’autre part.
2. Exprimer la norme de la force de frottement en fonction de m,
α, g et µc .
3. Exprimer, en fonction de h, le travail de la force de frottement
du point de départ A jusqu’au moment où la skieuse s’arrête en
D.
4. Déterminer le travail du poids entre A et D.
5. En déduire la valeur du coefficient de frottement cinétique µc en
fonction de α.
6. Quelle était la vitesse de la skieuse au bas de la pente (point
C) ?
** Exercice 62
54
Un bloc de masse m, qui repose sur un plan horizontal, est fixé à
l’extrémité d’un ressort de constante de raideur k. L’autre extrémité
est attachée à une paroi verticale fixe. On comprime le ressort d’une
quantité D et à l’instant t = 0 s on lâche la masselotte sans vitesse
initiale (voir figure a). On se place dans le référentiel terrestre sup-
posé galiléen. L’accélération de pesanteur est notée →
−g . On néglige les
frottements entre le bloc et le plan horizontal.
** Exercice 63
Un bloc de masse m = 2 kg est attaché à un ressort dont la constante
de rappel est k = 8 N/m. Le bloc glisse sur un plan incliné pour lequel
µc = 0, 125 θ = 37 ◦ .
55
4 Travail et energie
** Exercice 64
On laisse tomber un bloc de masse m = 250 g sur un ressort vertical
de constante de rappel k = 2.5 N/cm. Le bloc se fixe au ressort et le
comprime de 12 cm avant de s’immobiliser momentanément.
a. La force de pesanteur ?
b. La force de rappel du ressort ?
** Exercice 65
56
Les plaques P1 et P2 de la figure ci-contre sont respectivement sou-
mises au potentiel électrique VP 1 = 0 V et VP 2 = −U < 0 V. On
cherche à déterminer, à partir des concepts énergétiques, la vitesse
vA acquise par une particule α (4 He2+ ) en accélération sous l’effet du
→
−
champ électrostatique E qui règne entre les deux plaques. La parti-
cule pénètre à l’instant initial avec une vitesse quasi-nulle par la fente
située en O.
→
−
1. Représenter sur un schéma le champ électrique E et calculer sa
norme. On donne OA = d = 20 cm ; U = 100 V.
→
−
2. Donner l’expression de la force électrique conservative F agis-
sant sur la particule α. L’indiquer sur le schéma.
3. Justifier le fait que l’action du poids peut être ignorée.
4. Déterminer le travail de cette force entre OA.
5. Déduire la vitesse de la particule α à son arrivée à la fente de
sortie A. Faire l’A.N.
** Exercice 66
Une particule de masse m décrit un mouvement rectiligne sinusoïdal
le long de l’axe Ox de vecteur unitaire →
−
e x . L’équation du mouvement
est donnée par :
−−→
OM = x (t) →
−
e x = a cos(ωt)→
−
ex
57
4 Travail et energie
→
−
1. Déterminer l’expression de la force F qui agit sur la particule
en fonction de la position x.
2. Décrire un système physique simple illustrant cette situation.
Calculer la valeur du paramètre généralement utilisé pour ca-
ractériser ce système physique.
3. Représenter graphiquement la fonction x (t) = a.cos(ωt) avec
a = 1 cm et ω = 2π rad/s
4. Vérifier le théorème de l’énergie cinétique entre les positions
x(t = 0 s) et x(t = T4 ).
5. Vérifier le théorème de l’énergie cinétique entre les positions
x(t = T4 ) et x(t = T2 ).
** Exercice 67
58
1. Descente sur l’arc AO. On suppose les frottements négligeables.
59
4 Travail et energie
** Exercice 68
Un bloc de masse m = 0, 2 kg est maintenu contre un ressort sans
lui être attaché. Le ressort, de constante k = 50 N/m est comprimé de
20 cm. Lorsqu’on lâche le ressort, le bloc glisse de 50 cm vers le haut
du plan incliné rugueux avant de s’arrêter. Trouver :
1. Le module de la force de frottement
2. Le module de la vitesse du bloc à l’instant où il quitte le ressort.
3. Lorsque le bloc redescend, quelle est la compression maximale
du ressort ?
60
5 Miscellaneus
61
5 Miscellaneus
62