SG64 - Mesure Du Coefficient de Trainee

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ÉCOLE CENTRALE CASABLANCA

RAPPORT DE FORMATION EXPERIMENTALE

Calcul du coefficient de trainée

Réalisé par : Encadré par :


ZAMPOU Fabrice M. Mohammed Hassan KHALILI

CHELLALI Tariq M. Anouar BELHBOUB

CHADDI Ahmedou Salem M. Omar BENCHKROUN


M. Khalid DAHI
M. Mohamed Hassan Khalili
Groupe : ABC-6, Sous-groupe : 64
Table des matières

Remerciement : ....................................................................................................................................... 3
Index : ...................................................................................................................................................... 4
Résumé : .................................................................................................................................................. 5
Abstract : ................................................................................................................................................. 5
Introduction :........................................................................................................................................... 6
Motivation ............................................................................................................................................... 6
Méthodologie .......................................................................................................................................... 7
Première partie : Etude théorique .......................................................................................................... 7
La force de trainée :............................................................................................................................. 7
Les régimes d’écoulement :................................................................................................................. 8
Signification physique du coefficient de traînée ................................................................................. 9
Quelques valeurs théoriques de Cx : ................................................................................................. 11
Deuxième partie : Travail expérimental ................................................................................................ 12
Liste de matériel : .............................................................................................................................. 12
Présentation du montage expérimental : ............................................................................................. 16
Présentation de la méthodologie .......................................................................................................... 17
Détermination de la vitesse de la soufflerie : ................................................................................... 17
Détermination des forces de trainée et coefficients de trainée : ..................................................... 19
Résultats expérimentaux ....................................................................................................................... 19
a) Vitesse de la soufflerie .................................................................................................................. 19
b) Mesure des longueurs caractéristiques des profils et détermination du nombre de Reynolds :. 20
c) Mesure des forces de trainée Fx et coefficients de trainée Cx ....................................................... 21
d) Calcul des incertitudes par rapport aux mesures des coefficients de trainées : .......................... 21
𝐃𝐢𝐬𝐜𝐮𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 ∶ ........................................................................................................................................ 22
𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 ∶ ........................................................................................................................................ 25
𝐑é𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 ∶ ........................................................................................................................................ 27
𝐀𝐧𝐧𝐞𝐱𝐞𝐬 ∶............................................................................................................................................. 27
Démarche Théorique de la méthode de « Student » : ...................................................................... 27
Détermination du coefficient de proportionnalité : ......................................................................... 28

2
Remerciement

Avant de commencer ce rapport, nous remercions toute l'équipe pédagogique de l'Ecole


Centrale de Casablanca. Nous tenons à remercier tout particulièrement nos professeurs M.
Mohamed Hassan Khalili, M. Anouar BELHBOUB ainsi que M. Omar BENCHEKROUN qui
nous ont soutenu encore et encore pendant toute la durée du projet, tant par la formation et
l'encadrement de l'équipe que par des conseils pour mieux appréhender le sujet.
Nous remercions également Monsieur DAHI de nous avoir aidé à mener ce projet en nous
apportant son expérience et ses compétences.

3
Index :

Viscosité dynamique de l’air 𝜇 18.5 × 10−6 𝑘𝑔. 𝑚−1 . 𝑠 −1


Viscosité cinématique de l’air 𝜈 15.6 × 10−6 𝑚2 /𝑠
Masse volumique de l’air 𝜌𝑎𝑖𝑟 1.204g/l

Température Ambiante 𝑇0 20 𝐶 0

Pression atmosphérique 𝑃0 1013 hPa


Nombre de Reynolds Critique 𝑅𝑒 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 103
Coefficient de trainée 𝐶𝑥 -
Nombre de Reynolds 𝑅𝑒 -
Force de trainée Fx N
Vitesse de la soufflerie 𝑣𝑆𝑜𝑢𝑓𝑓𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒 𝑚. 𝑠 −1
Surface frontale du profil 𝑆𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑎𝑙𝑒 𝑚2
Débit de la soufflerie 𝑄𝑠 𝑚3 . 𝑠 −1
Surface de la section de la 𝑆 𝑚2
soufflerie
Longueur caractéristique du 𝐷 𝑚
profil
Angle de déformation 𝜃 dégré
Raideur du ressort de torsion 𝑘 𝑁. 𝑚−1
L’accélération de la pesanteur 𝑔 9.81m/s2
Masse 𝑀 𝑘𝑔
Mesures 𝛼𝑖 -
Moyenne des mesures 𝑚 -
Ecart-type 𝜎 -
Coefficient de Student 𝑡 -
Nombre de mesure 𝑛 -

4
Résumé :
Le coefficient de trainée est un nombre sans dimension qui quantifie la trainée ou la
résistance d’un objet sur un fluide (air, eau, etc.). Nous allons mettre en œuvre une expérience
qui nous permettra de calculer ce coefficient de trainée pour différents profils d’objets. Cela, en
plaçant les différents objets dans un écoulement d’air turbulent créé par une soufflerie dont nous
déterminerons à l’avance le débit. Ensuite, en utilisant un ressort de torsion qui va compenser
la force de trainée créée par l’écoulement d’air, nous allons déduire la force de trainée et ainsi
calculer l’ordre de grandeur du coefficient de trainée à l’aide de la formule théorique de la force
de trainée pour un écoulement turbulent qui sera généré. Ces mesures auront certainement une
marge d’erreur. Pour ce faire, nous allons utiliser une des méthodes de calcul d’erreur statistique
appelée méthode de Student « Calcul d’incertitudes de type A », pour finalement être plus
cohérent et réaliste avec nos résultats expérimentaux. Finalement, nous avons effectué une
comparaison entre les valeurs trouvées expérimentalement et les valeurs réelles.

Abstract :
The drag coefficient is a dimension less number that quantifies the drag or resistance of
an object on a fluid (air, water, etc.). We are going to implement an experiment that will allow
us to calculate this drag coefficient for different object profiles. This, by placing various objects
in a turbulent airflow created by a blower. Then, using a torsion spring that will compensate for
the drag force created by the air flow. We will try to deduct the torsion spring and thus calculate
the order of magnitude of the coefficient using the theoretical formula of the drag force for a
turbulent flow that will be generated. These angle measurements will certainly have a margin
of error. To do this, we will use one of the statistical error calculation methods called the student
method "Calculation of type A uncertainties" To finally be more consistent and realistic with
our experimental results.

5
Introduction :

En dynamique des fluides le coefficient de traînée, dont le symbole normalisé est Cx,
CA (en anglais) ou CD (en allemand) fait partie de la famille des coefficients aérodynamiques.
C'est un nombre sans dimension qui est utilisé pour quantifier la traînée ou résistance d'un objet
dans un fluide, tel que l'air ou l'eau. Il est toujours associé à une surface particulière (selon le
contexte, appelée maître-couple, surface alaire ou plus généralement surface de référence). La
définition adimensionnelle actuelle du coefficient de traînée a été proposée par Ludwig Prandtl
sur une idée de Richard Knoller..

Un objet mobile se déplaçant dans un fluide pesant subit de la part de ce fluide une
distribution de pression et un frottement visqueux (ou friction) dont la résultante s'oppose à sa
marche. La composante de cette résultante selon la direction du mobile est appelée traînée.
L'intensité de la force de traînée est exprimée en fonction de la vitesse, de la forme et de la taille
du mobile, du fluide dans lequel il interagit.

La connaissance de ce coefficient de trainée pour différents profils est importante en


mécanique, en aéronautique et permet entre autres, de réduire la consommation des véhicules
en diminuant leur traînée, d’améliorer leur comportement routier et de diminuer les
phénomènes aéro-acoustiques ainsi que les turbulences à haute vitesse. Il permet donc de
déterminer les profils les mieux adaptés.
Nous nous proposons donc de déterminer les coefficients de trainée de certains profils usuels
en mécanique, ceci en suivant une bonne méthodologie et les expériences requises.

Motivation

La mécanique des fluides constitue un enseignement très important dans n’importe quelle
formation d’ingénieur. Un ingénieur doit avoir les compétences qui lui permettra de
comprendre le comportement des fluides autour des objets que nous rencontrons dans notre vie
quotidienne. Notamment, la force de trainée qui constitue un problème majeur pour tout
ingénieur d’aérodynamique ou d’hydrodynamique, où ils cherchent toujours à la minimiser
pour pouvoir générer de la portance et ainsi minimiser le taux de consommation de carburant
dans les avions et les voitures. Ici, nous voulons mettre en pratique une expérience liée à un
phénomène aérodynamique qui nous permettra d’appliquer les différentes notions théoriques
appris en cours de mécanique des fluides ; afin, d’estimer des valeurs expérimentales du
coefficient de trainée pour différents profils aérodynamiques.

6
Méthodologie

Première partie : Etude théorique

La force de trainée :

Si nous placions un objet devant un écoulement de fluide stationnaire. Le fluide exerce sur l’objet une
force. Cette force contient deux composantes : Une force horizontale qu’on va appeler force de trainée
(DRAG) et l’autre verticale qu’on appellera portance (LIFT).

Si le fluide est un gaz alors on appellera ces deux forces : des forces aérodynamiques. En revanche, si
le fluide est un liquide on appellera ces forces : des forces Hydrodynamiques.

La force de trainée est causée par deux types de contraintes différentes :


Les contraintes de cisaillement (SHEAR STRESS) qui agissent sur la surface de l’objet et sont causées
par des forces de frottements générés par la viscosité du fluide.

7
Il y a aussi les contraintes de pression qui agissent perpendiculairement à la surface de l’objet
et sont causées par la répartition de pression autour de l’objet.

La force de trainée est tout simplement la résultante de ces deux forces dans le sens de
l’écoulement.

Les régimes d’écoulement :

En mécanique des fluides, il existe deux régimes différents qui caractérisent l’écoulement de
fluide : un écoulement laminaire et un écoulement turbulent.
Un écoulement Laminaire est caractérisé par la distribution régulière et horizontal sans
fluctuations ni de mélanges entre les couches.

Figure 1 Un exemple d'écoulement Laminaire

8
Au fur et à mesure que nous augmentions la vitesse du fluide nous commençons alors à voir
des fluctuations et des instabilités autour des couches. Autrement dit un mouvement chaotique
et aléatoire de l’écoulement du fluide. Aussi, nous apercevons des tourbillons (EDDY).

Figure 2 un exemple d'écoulement transitoire entre turbulent et laminaire

Figure 3 Exemple d'écoulement turbulent

Signification physique du coefficient de traînée

Le coefficient de traînée Cx rend compte de la perturbation qu'impose le corps au fluide lors de


son mouvement relatif dans ce fluide.

Une des méthodes possibles de détermination du Cx est d'observer la diminution de quantité de


mouvement du courant d'air d'une soufflerie causée par la présence du corps. Il s'avère que cette
diminution, pour les corps abruptes causant un décollement de l'écoulement, est liée à l'angle
avec lequel les filets fluides quittent le corps. Le graphe ci-contre (d'après Hoerner7) dessine la
valeur du Cx frontal de corps abruptes 2D (en référence à leur surface telle que vue par
l'écoulement), selon le demi-angle (epsilon) auquel se produit le décollement de l'écoulement
que ces corps induisent (on pourrait appeler cet angle « angle de décollement » ou encore
« angle de projection de l’écoulement »).

9
Cx frontal des dièdres pleins ou creux, d'après Hoerner

L’écoulement d’un fluide dépend de plusieurs grandeurs :

La vitesse du fluide v,

La longueur caractéristique des obstacles D,

La viscosité dynamique du fluide(air) 𝜇


La masse volumique du fluide(air) 𝜌
Ces quatre grandeurs nous permettent de déterminer le nombre de Reynolds. Par conséquent,
ce calcul nous permettra de caractériser la forme de l’écoulement.

𝜌𝑣𝐷
𝑅𝑒 =
𝜇
Si le nombre de Reynolds est inférieur à une valeur seuil alors nous pouvons affirmer que
l’écoulement autour de l’obstacle est régulier symétrique et sans fluctuation. La force de
frottement fluide est alors donnée par la formule de Stokes :

𝐹 = −6𝜋𝑟𝜂𝑣

10
En revanche si le nombre de Reynolds est compris entre 103<Re<105 alors l’écoulement sera
turbulent. Ce dernier est caractérisé par des fluctuations spatiaux-temporelles très importantes
et aléatoires. La force de frottement s'exerçant sur le profil s'écrit alors :

1
F= 𝜌𝐶𝑥 𝑆𝑣 2
2
ρ masse volumique du fluide

𝐶𝑥 Coefficient de trainé du fluide

S Surface frontale de l’obstacle vue par le fluide

v Vitesse de l’écoulement du fluide

Le coefficient de trainée dépend du nombre de Reynolds, et la forme du profil aérodynamique


de l’obstacle.

Quelques valeurs théoriques de Cx :

11
Deuxième partie : Travail expérimental

Le dispositif expérimental présenté ci-dessous permet une mesure directe de ce coefficient de


traînée : un objet de forme donnée est placé dans un écoulement d'air uniforme de vitesse v créé
par une soufflerie de laboratoire. La force de traînée F est alors directement compensée par
l'action d'un ressort de torsion, déformé par l'expérimentateur par rapport à la situation sans
écoulement.

Liste de matériel :

Nom du Nombre L’intérêt Image


Matériel
Permettre de connaitre
les masses de différents
objets.
Balance digitale
1

Les profils que nous


Différents avons étudier.
profils
8
aérodynamiques

Ressort de Un outil de mesure de la


torsion et outil Force appliquée
circulaire de
1
mesure d’angle

12
Latis pro kit 1 Evaluer la vitesse de
l’écoulement (la
soufflerie)

PC 1 Générer la courbe du
débit d’air en fonction
du temps

Soufflerie 1 Génère un écoulement


d’air indispensable pour
l’expérience

13
Pour mieux distinguer les différents profils nous les avons libellés comme suit :

No profil Images profil


P1

P2

P3

14
P4

P5

P6

P7

15
Présentation du montage expérimental :
Une fois le matériel réuni nous avons procédé comme suit :
- Tout d’abord, Nous avons placer le support à l’équilibre par une masse. Puis, nous avons
rattaché un motif sur l’une des extrémités de la balance.

- Puis avec des masses, nous avons rééquilibré le système.

- Nous avons réglé le débit de la soufflerie de sorte à avoir un écoulement turbulent sur
les motifs. Nous avons déterminé le nombre de Reynold correspondant pour s’en
assurer. Nous avons conservé le même débit d’air pour tous les motifs.

- Nous avons généré avec la soufflerie des turbulences sur la surface du motif en veillant
à chaque fois pour tous les motifs à garder la même position de la soufflerie. Nous nous
sommes assurés de cela en marquant un signe sur le support et une distance à la table
d’expérience à partir duquel Nous avons tenu la sortie de la soufflerie.

- Nous constatons une déformation de l’équilibre du système provoqué par la soufflerie.

- Nous avons enregistré l’expérience afin d’observer la modification de l’angle du ressort.

- Nous avons repris l’expérience pour tous les huit motifs.

- Nous avons déterminé au préalable les surfaces des différents motifs utilisés.

Figure 4 Schématisation de l’expérience

16
Présentation de la méthodologie

Le calcul du coefficient de trainée de manière expérimentale suit un protocole assez rigoureux


que nous avons suivi. Ce coefficient varie selon les profils considérés et il est déterminé pour
un écoulement turbulent. Il s’agira donc pour nous avant toute chose de nous assurer que nous
remplissions bien les conditions d’un écoulement turbulent sur les profils en calculant le
nombre de Reynolds. Pour cela, nous mesurons la longueur caractéristique de chaque profil et
nous réglons la vitesse du fluide débité par la soufflerie qui sera conservé tout au long de
l’expérience. Par une formule bien précise nous calculons alors le nombre de Reynolds qui doit
être supérieur à une valeur seuil.
Par la suite nous pourrons maintenant passer au processus de détermination du coefficient de
trainée pour chaque profil. Pour cela nous déterminons les surfaces frontales de chaque profil
puis expérimentalement par trois mesures pour chaque profil la force à l’équilibre du ressort.
Enfin, par des relations bien précises aux écoulements turbulents nous calculons le coefficient
de trainée pour chaque profil.

Démarche :

- Mesurer la vitesse de la soufflerie.


- Calculer le nombre de Reynolds.
- Déterminer le type d’écoulement généré par la soufflerie.
- Mesurer la force de torsion pour chaque profil.
- Mesurer les surfaces de chaque profil.
- Calculer les valeurs du coefficient de trainée.
- Calculer les incertitudes sur les mesures effectuées.
- Comparer les résultats expérimentaux avec les valeurs réelles.
- Déterminer le profil le plus aérodynamique

Détermination de la vitesse de la soufflerie :

L’une des inconnues de notre problème était la vitesse de l’air généré par la soufflerie. La
détermination de cette vitesse nous permet de calculer le coefficient de Reynolds. Ainsi,
déterminer si le régime est turbulent, transitoire ou laminaire.
Pour ce faire, nous nous sommes intéressés au débit sortant de la soufflerie. Par suite, si nous
arrivions à déterminer le débit, nous pouvons en déduire la vitesse de la soufflerie. A l’aide
d’un tube de Pitot et le Logiciel Lattis pro, nous avons constaté que nous pouvions déterminer
la courbe qui représente le débit d’air généré par la soufflerie en fonction du temps.

17
Un tube de Pitot est l'un des éléments d'un système de mesure de vitesse des fluides. [1] Le
logiciel LATIS-Pro est un logiciel qui nous permet d’effectuer des travaux expérimentaux en Physique,
et Physique Appliquée. [2]
Démarche :

1. Nous branchons le tube de Pitot avec un ordinateur contenant le logiciel Lattis Pro.
2. Nous ajustons la sortie et l’entrée du tube à Pitot avec les ports du logiciel.
3. Nous insérons le tube à Pitot en face de la soufflerie.
4. Nous allumons la soufflerie avec le calibre souhaité pour une vingtaine de seconde.

Figure.1 Dispositif du tube de Pitot et le logiciel Lattis Pro

18
Détermination des forces de trainée et coefficients de trainée :

Pour chaque profil sur lesquels nous appliquons la soufflerie, la force de trainée entraine une
déformation de la position d’équilibre initiale du dispositif. Nous mesurons à chaque fois la
déformation pour trois essais sur chaque profil et nous obtenons la force de trainée
F qui est directement compensée par l′ action du ressort de torsion, déformé.
La force de traînée F est directement compensée par l′ action d′ un ressort de torsion, déformé
par l′ expérimentateur.

La valeur du nombre de Reynolds calculé dans la suite nous indique que l’écoulement de l’air
autour de l’obstacle est turbulent.

D′ où l′ expression de la valeur de la force de traînée ∶


1
𝐅= 𝛒𝑪𝒙 𝑺𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒗𝟐
2
Nous déduisons alors l’expression du coefficient de trainée ∶

𝑪𝒙 = 𝟐𝑭/𝝆 𝐒 𝒗𝟐
Le coefficient de traînée 𝐶𝑥 dépend uniquement du profil aérodynamique de l′ obstacle plongé dans
l’écoulement et caractérise ainsi l’importance de la force de frottement qui s’exerce sur celui-ci.

Résultats expérimentaux

a) Vitesse de la soufflerie

Le logiciel Lattis pro nous génère automatiquement la courbe du débit d’air en fonction du
temps.

19
Figure 5. Débit de l'air généré par la soufflerie en fonction du temps

La courbe nous dit que le calibre choisi pour la soufflerie génère un débit d’air égal à :

𝑄 = 2,854 𝐿. 𝑠 −1 = 2.854 × 10−3 𝑚3 . 𝑠 −1


Et comme nous savons que :
𝑄 = 𝑣𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒 × 𝑆𝑢𝑟𝑓𝑎𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛

Par conséquent :
𝑄
𝑣𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒 = [𝑚. 𝑠 −1 ]
𝑆
Avec 𝑆 = 𝜋. (10−2 )2
Application numérique :

𝑣𝑠𝑜𝑢𝑓𝑓𝑙𝑒𝑟𝑖𝑒 = 9,04 𝑚. 𝑠−1

b) Mesure des longueurs caractéristiques des profils et détermination du nombre


de Reynolds

Avec un décimètre nous avons mesuré les longueurs caractéristiques des différents profils. C’est la plus
grande dimension de chaque profil que nous avons considéré pour le calcul du nombre de Reynolds.
Nous prenons la masse volumique 1.184 kg/m3 de l’air à température ambiante
T0 = 300 K sous la pression atmosphérique P0 = 1,0 105 Pa.

20
La viscosité dynamique de l’air 𝜇 est 18.5 10^-6 kg/m/s à température ambiante, nous
obtenons :
V=9.04m/s
Nous obtenons les résultats suivants présenté dans le tableau

Ces mesures du nombre de Reynolds de l’ordre de 104 vérifient que nous sommes bien en
écoulement turbulent. Nous pouvons donc déterminer le coefficient de trainée avec la formule
relative aux écoulements turbulents.

c) Mesure des forces de trainée Fx et coefficients de trainée Cx

Nous obtenons les résultats suivants :

Calcul des incertitudes par rapport aux mesures des coefficients de trainées :

Lors de la réalisation de l’expérience, nous avons constaté qu’il y avait forcément des erreurs
de mesure pour les différentes déformation du ressort qui donne la force. Ces erreurs de mesures
venaient principalement :

21
• De la position de la soufflerie par rapport au profil.
• De la Stabilité du profil avec la balance.
• Des erreurs de lectures.
• Des erreurs de préparation de la balance de mesure.
• Des erreurs dans le calibrage de la soufflerie.
Pour ce faire, nous avons décidé d’augmenter le nombre de mesures effectués et de calculer des
incertitudes par rapport à chaque mesure d’angle.
Nous avons pris comme méthode de calculs d’incertitude : Une méthode dite de Student. C’est
une méthode statistique qui nous permet de calculer l’erreur de mesure à l’aide de quelques
formules statistiques.

Application à notre expérience :

𝐃𝐢𝐬𝐜𝐮𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 ∶

No Images du profil Incertitudes de Cx Coefficient de trainée


profil Réel
1

0.058 ± 0.022 0.1 à 0.2

22
2

0.017 ± 0.003 0.04 à 0.05

0.059 ± 0.015 0.42 à 0.47

0.045 ± 0.015 0.065

0.048 ± 0.019
0.1

23
6

0.130 ± 0.088
0.42

0.057 ± 0.021
1.1

Revenons à notre problème : Quelle est le profil le plus aérodynamique ?

En classant les coefficients de trainée des profils par ordre de croissance nous obtenons le
tableau suivant :

Valeurs P2 P4 P5 P7 P1 P3 P6
expérimentales
Valeurs Réels P2 P4 P5 P1 P3 P6 P7
(Théorique)

En analysant la formule théorique de la force de trainée pour un régime d’écoulement turbulent,


Nous remarquons que le profil possédant un coefficient de trainée très bas induit une force de
trainée minimale. Par suite, en analysant les valeurs expérimentales du coefficient de trainée
trouvée pour chaque profil, nous remarquant que le profil le plus aérodynamique qui permet de
mieux minimiser la force de trainée et induit la moindre perturbation possible et ainsi réduire
le taux de consommation du carburent est le profil en forme de goutte d’eau P2 (Corps profilé) :

24
Figure 6 le profil en forme de goutte d’eau P2 (Corps profilé)

En comparant les valeurs théoriques avec les valeurs expérimentales nous n’avons pas obtenu
les mêmes valeurs. Cependant, l’ordre de croissance aérodynamiques des différents profils pour
le cas expérimental comme le cas théorique reste le même sauf pour le profil P7 où nous avons
un classement différent dans les deux. Nous pouvons justifier cela par le fait que le coefficient
de trainée dépend du nombre de Reynolds qui lui-même varie selon la longueur caractéristique
des profils et la vitesse appliquée. Nous constatons aussi que les profils P2 et P4 ont la même
forme et dimensions mais ont des coefficients de trainée différents que nous pouvions expliquer
par une couche externe différente.

𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 ∶

En guise de conclusion, ce projet a été très enrichissant pour nous en tant qu’élèves ingénieurs.
En effet, il nous a bien permis d’appliquer la théorie de la mécanique des fluides dans un cadre
réel et amusant avec seulement des outils simples et ordinaires. Cela en s’intéressant à la
constante aérodynamique de trainée.

Les principaux problèmes que nous avons rencontrés étaient liés à la précision de mesures des
Forces (très petit) qui pouvaient générer une large gamme d’erreur entre les valeurs
expérimentales et les valeurs réels. Ces erreurs de précision venaient souvent des perturbations
de la position de la soufflerie par rapport au profil (la turbulence), de l’instabilité du profil avec
la balance, des erreurs de lectures, des erreurs de préparation de la balance de mesure, des
erreurs dans le calibrage de la soufflerie. C’est la raison pour laquelle un calcul des incertitudes
était nécessaire pour estimer un ordre de grandeur de l’erreur commise entre ces différentes
mesures. Les inconnues de mesures comme la raideur du ressort et la vitesse de la soufflerie
était à la fois un défi rencontré au cours de l’expérience et une opportunité pour nous de réfléchir
sur une méthode pratique pour calculer ces grandeurs.

Une Deuxième démarche par détermination du coefficient de proportionnalité :

25
Pour résoudre les problèmes de mesures sur les forces de trainées utilisées directement dans notre
méthode, nous avons pensé à une seconde méthode ou nous procédons comme suit afin de minimiser
les erreurs.
- Considérer le système {masse, ressort} a l’équilibre avec deux moments de forces appliquées qui sont
ceux du poids et du ressort.
-Trouver l’expression de la constante de raideur du ressort k avec une relation qui lie l’angle téta et D
la distance entre le droit vertical passant par O et la parallèle à lui passant par la masse (comme montré
dans l’annexe 2).
-Passer à une régression linéaire afin de déterminer k.
-Conclure la valeur du coefficient de proportionnalité s à travers la relation qui le lie à k
-Appliquer la RFD pour obtenir l’égalité entre la Force de torsion et la force de traînée
La force de traînée F est directement compensée par l′ action d′ un ressort de torsion, déformé
par l′expérimentateur d′un angle 𝛉 par rapport à la situation sans écoulement.

𝐅= 𝐤𝛉
avec 𝐤 = 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐞𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐥𝐢𝐭é 𝐞𝐧 𝐍; 𝛉 𝐞𝐱𝐩𝐫𝐢𝐦é 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐠𝐫é𝐬.
-déduire la valeur de coefficient de traînée Cx à partir de la formule théorique de la force de trainée.
1
𝐅= 𝛒𝑪𝒙 𝑺𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒗𝟐
2
Et donc :
𝟐𝒌𝛉
𝑪𝒙 =
𝛒𝑺𝒇𝒓𝒐𝒏𝒕𝒂𝒍𝒆 𝒗𝟐

Mais cette démarche a été empêchée du la faite que nous n’avions pas pu établir la relation entre le
coefficient de proportionnalité et la raideur du ressort vue plusieurs contraintes essentiellement
puisqu’on n’a pas eu une idée claire de la démarche que nous devrons suivre pour achever cette méthode
et notamment l’insuffisance du temps et le manque d’un guide bibliographique. Le descriptif de la
méthode est dans l’annexe 2 pour en savoir plus.

Ce que nous avons retenue pratiquement de ce projet, c’est l’importance de bien vérifier
l’homogénéité des formules. Aussi, le calcul des incertitudes et primordiale lors des mesures
expérimentales.
Nous sommes très satisfaits du travail que nous présentons dans ce rapport, ainsi que nous
sommes très heureux d’avoir travaillé́ sur ce projet et d’avoir utilisé́ les connaissances
théoriques apprises.

26
𝐑é𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞𝐬 ∶
[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Tube_de_Pitot
[2] https://www.toucharger.com/fiches/windows/latis-pro/93987.htm
[3] Mesures du coefficient de trainée de différents obstacles concours général 2007*

[4] Coefficient de traînée — Wikipédia (wikipedia.org)

[5] https://metinmediamath.wordpress.com/2013/10/23/physics-free-fall-and-terminal-velocity/

[6] https://www.tec-science.com/mechanics/gases-and-liquids/drag-coefficient-friction-and-
pressure-drag/

[7] https://www.youtube.com/channel/UCXAS_Ekkq0iFJ9dSUIkcAkw

[8] http://chimix.net/an7/prem/train1.htm

𝐀𝐧𝐧𝐞𝐱𝐞𝐬 ∶
Démarche Théorique de la méthode de « Student » :

Supposons que nous avons effectué n mesures 𝛼𝑖 pour i ∈ ⟦1; 𝑛⟧ pour une expérience j fixé :
1. On calcule la moyenne de chaque mesure effectuée à l’aide de la formule suivante :

∑𝑛𝑖=1 𝛼𝑖
𝑚=
𝑛
n : représente le nombre de mesure

2. Ensuite, on calcule l’écart type associé à chaque mesure via la formule suivante :

∑𝑛𝑖=1(𝛼𝑖 − 𝑚)2
𝜎𝑛−1 =√
𝑛−1

3. Puis, on calcule l’écart type en utilisant la formule suivante proportionnel à un


coefficient t appelé le coefficient de Student. Ce coefficient varie avec le nombre de
mesure effectué lors de l’expérience :

27
𝜎𝑛−1
𝜎𝐴 = 𝑡 ×
√𝑛

Avec :

Nombres de mesures 2 3 4 … 10
Coefficient t 12.7 4.30 3.18 … 2.26

4. Finalement, Nous avons pour chaque mesure :

𝑚 ± 𝜎𝐴

Détermination du coefficient de proportionnalité :

Descriptif de la méthode :
Hypothèses :
-La masse est assimiler à un point.
-le moment du ressort en rotation est réduit à un couple constant qui vaut C.

Figure 7 Dispositif expérimental

Système : {masse, ressort}


D’après le théorème du moment cinétique appliquer à l’équilibre :

𝛴𝑀(𝐹⃗ 𝑒𝑥𝑡) = 0

Alors

𝑀(𝑃⃗⃗ ) + 𝑀(𝑇
⃗⃗) = 0

Par suite
−𝑚𝑔𝐷𝑐𝑜𝑠(𝜃) + 𝑘𝜃 = 0

28
Alors

𝜃 𝑚𝑔
= 𝐷
𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑘
𝑚𝑔
En posant 𝛽 = 𝑘

1
= 𝛽×𝐷
𝑐𝑜𝑠𝑐𝜃

Alors en relevant différentes valeurs de cosc(𝜃) en variant la distance D et après voir fait une
régression linéaire on obtient le graphe suivant :

Avec m=22.6g

Alors on peut identifier la pente de cette droite avec β définie précédemment, alors on calcul aisément la
valeur de constante de proportionnalité k .

β =6.41 10−2 m-1

𝑚𝑔
𝛽=
𝑘
𝑚𝑔
𝑘=
𝛽

Finalement

𝑘 = 3.458 𝑆𝐼

29
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