Fascicule Ic
Fascicule Ic
Fascicule Ic
ENVIRONNEMENT ET PATRIMOINE
CHAPITRE II :
VIVRE ENSEMBLE
CHAPITRE III :
DES DEFIS A RELEVER
Le patrimoine est l’ensemble des éléments que l’homme a hérité. Il faut donc le
connaître, ne pas le modifier et assurer sa transmission.
I. DEFINITION DU PATRIMOINE
Le patrimoine est l’ensemble des biens, des richesses d’une localité, d’un pays d’une
région, d’un continent …qui se transmettent à travers les générations. L’ensemble des
éléments naturels et artificiels qui favorisent l’existence, la transformation ou le
développement des organismes vivants et des activités humaines est appelé
environnement.
L’environnement est le milieu dans lequel nous vivons. Il est essentiellement constitué
d’éléments naturels et d’élément construits par l’homme. Les éléments naturels sont :
l’eau, l’air, le sol, les plantes les animaux. C’est donc le milieu qui nous entoure et de ce
point de vue il constitue un patrimoine commun aux êtres vivants, aux espèces animales
et végétales.
Le Sénégal possède un patrimoine naturel parmi les plus riches et les plus diversifiés de
l’Afrique de l’ouest : ressources en eau, diversité des paysages et variété des espèces
animales.
CONCLUSION
Le patrimoine naturel est très varié .Cependant il subit des agressions. Nous devons la
protéger pour préserver ses richesses : c’est la notion de développement durable
INTRODUCTION
Pour protéger le patrimoine naturel contre toutes sortes d’agressions, plusieurs lois ont été
votées. On les appelle les codes. Il en existe plusieurs au Sénégal.
I. LE CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Il a été adopté en janvier 2001. Il s’agit de protéger l’environnement contre toutes
sortes de dégradations, de rationaliser l’exploitation des ressources naturelles, d’œuvrer
pour un équilibre entre les milieux naturels et d’améliorer les conditions de vie des
populations en luttant contre la pollution et les odeurs sous toutes ses formes.
I. LE CODE FORESTIER
Adopté depuis 1965, il a subi une réforme en janvier 1998. La mise en valeur
économique et les droits d’exploitation de la forêt sont confiés à l’état qui a transféré une
partie de ses compétences aux communes et aux communautés rurales en ce qui
concerne la coupe, la circulation et le dépôt des produits forestiers.
I. LE CODE MINIER
Selon la loi de novembre 2003, les substances minérales contenues dans le sol et le
sous-sol, les eaux territoriales et le plateau continental sont propriété de l’état .Celui- ci
peut délivrer une autorisation de prospection. Le droit d’occupation d’une parcelle est
soumis au paiement d’une redevance minière au ministère chargé des mines.
CONCLUSION
Préserver le patrimoine et respecter les codes et les lois est un devoir et nous permet de
sauvegarder l’héritage de nos ancêtres.
INTRODUCTION
Le patrimoine est l’héritage que nous ont légué les générations passées. Il comprend deux
aspects : un patrimoine culturel et un patrimoine historique.
I. TYPOLOGIE
A. Le patrimoine historique
On appelle patrimoine historique tout ce qui peut apporter un témoignage sur l’histoire d’un
peuple, d’un pays ou d’une civilisation. Il s’exprime à travers :
des monuments historiques évoquant surtout des époques de l’histoire d’un pays
ou d’une civilisation;
des monuments religieux : églises, mosquées, sanctuaires, mausolées ;
des villes historiques : Rufisque, Gorée ;
des résidences ou ouvrages militaires : forts, gare, résidences. Le
patrimoine historique comprend deux éléments :
un patrimoine matériel qui comprend les sites et monuments historiques, les
biens meubles ou immeubles, publics ou privés ;
un patrimoine immatériel qui comporte tout ce qui touche aux coutumes, aux
traditions, aux croyances aux religions.
B. Le patrimoine culturel
Il comprend les œuvres artistiques, les traditions et cultures populaires. Le patrimoine
culturel est véhiculé par la langue parlée, les chants, les danses, le folklore, les hymnes,
les contes, les légendes, les poèmes, les grandes fêtes etc. Le Sénégal possède un
patrimoine culturel riche et diversifié :
Niokolo Koba, Parc de Djoudj (1981) ;
Les traditions culturelles Bassari, Koniagui, Bedik… ;
L’architecture rurale en Basse Casamance avec les cases à impluvium ;
Les tumulus, le lac Rose…
Environnement et Patrimoine
Ensuite faire tout pour le conserver le plus longtemps possible et dans de bonnes
conditions. Les stratégies de promotion sont nombreuses et variées. Il s’agit de faire la
diffusion et la sensibilisation à travers des structures et des événements.
Le lieu idéal de collecte,, de conservation et de diffusion est le musée (IFAN, musée de la
femme), il ya aussi les bibliothèques et les discothèques.
La promotion peut se faire à travers certains événements comme les journées culturelles,
les festivals, les foires, les colloques Pour mieux sensibiliser les populations, des
documentaires, des débats et des conférences doivent être organisés pour garantir la
survie du patrimoine.
Pour instaurer la paix, les Nations-Unies proposent le dialogue et la tolérance ente les
peuples.
I. LA TOLERANCE
C’est une nécessité dans un monde OÙ les mutations et les migrations sont devenues
intenses. Pour vivre en parfaite harmonie il faut comprendre que la façon de vivre de
l’autre n’est pas une menace contre l’humanité, mais une autre façon d’analyser, d’oÙ la
nécessité de s’ouvrir et d’accepter l’autre.
Le dialogue des cultures et des religions permet de maintenir la paix et la stabilité entre
les peuples, il fait grandir l’amour et le respect de l’autre, il fait reculer l’esprit de haine.
CONCLUSION
La culture de la paix cherche à développer des valeurs et des comportements chez les
peuples afin de sauvegarder la paix.
INTRODUCTION
Aux lendemains des indépendances les pays africains ont senti la nécessité de s’unir en
vue de réaliser l’intégration dans certains domaines. Ces efforts de solidarité ont abouti à
la création d’organes de coopération à l’échelle locale, sous régionale, régionale ou
continentale.
I. L’Union Africaine
La création de l’UA a suscité un immense espoir. Cependant, comme l’OUA, elle n’a pas
encore atteint ses objectifs ; pourtant elle reste le symbole de l’unité qui permet aux
africains de parler d’une seule voix.
II. LA Communauté Économique Des Etats de l’Afrique de l’Ouest
Elle à été institué à Lagos en 1975 pour réaliser un marché commun régional et
regroupe 16 Etats. Son but est de promouvoir la coopération et le développement dans
tous les domaines, de renforcer la coopération entre états-membres, d’améliorer le
niveau de vie des populations, de contribuer au progrès et au développement du
continent africain. En effet, la CEDEAO constitue un vaste marché de consommation de
près de 250 millions de personnes donc une véritable puissance économique avec des
ressources naturelles très importantes. L’innovation vient du fait que pour la première
fois une organisation sous régionale a su transcender les barrières linguistiques et
idéologiques. Elle se propose de :
- réaliser une libre circulation des personnes avec le passeport CEDEAO
- construire des routes commerciales et des liaisons de télécommunications
- harmoniser les politiques économiques et financières
Les organes directeurs sont :
La conférence des chefs d’État et de gouvernement : C’est l’organe suprême, elle est
chargée d’assurer la direction générale et le contrôle des fonctions exécutives de
la communauté ;
Le conseil des ministres : Il est formé par des représentants des états-membres. Le
conseil étudie les dossiers préparés par le secrétariat exécutif et les commissions
techniques, il prend des décisions à l’unanimité ;
Le secrétariat exécutif : Il est dirigé par un secrétaire général assisté de deux
secrétaires exécutifs adjoints, d’un contrôleur financier ainsi que des
fonctionnaires recrutés dans les états-membres ;
Le tribunal de la communauté : C’est la juridiction suprême de l’union, elle règle
les différends entre les États les personnes et les entreprises ;
Les commissions : elles sont spécialisées dans les différentes activités en vue de
l’intégration économique de la sous-région. La plus importante est le Fond de
Coopération, de Compensation et de Développement : son siège est à Lomé et il
est appelé à fournir une assistance aux États membres. Le fond est dirigé par un
DG nommé par le Conseil des Ministres. En outre on note la mise en place de :
La chambre de compensation : la CEDEAO regroupe des états à monnaie
différentes (Dalasi, Dollar, Cédi, Sily). Il faut donc recourir à une chambre
de compensation pour opérer les transactions financières en vue des
importations et des exportations. L’instauration d’une monnaie unique
facilitera cependant les échanges ;
L’ECOMOG : c’est une force d’opposition. Elle est commandée par le Nigeria
et les différents états lui fournissent des troupes. L’ECOMOG a eu à
intervenir pour le maintien de la paix au Libéria, en Guinée et en Sierre
Léone.
La CEDEAO dans le cadre de la mise en œuvre de ses projets se heurtent à des
difficultés qui ont pour nom : instabilité politique, mal gouvernance, faiblesse du
commerce intra communautaire, absence ou vétusté des infrastructures (routes, ports,
ponts) faiblesse du secteur privée, mauvaise politique économique et énergétique.
III. L’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine
Les ex-pays francophones suivant les recommandations de l’OUA avaient d’abord créé en
1962 l’UEMOA ensuite la CDEAO en 1972. Conscients de la nécessité de s’unir en vue
d’assurer une intégration économique et monétaire, ils vont créer à la suite de la
dévaluation du CFA, le 12 janvier 1994 L’UEMOA.
Les objectifs visés tendent à une harmonisation des législations et la mise en place du
Tarif Extérieur Commun qui vise à une ouverture de l’espace UEMOA vers l’extérieur, à la
protection de la production communautaire, à la lutte contre le détournement de trafic.
Le TEC repose sur une catégorisation des droits et taxes permanents, des droits et taxes
à caractère temporaires.
Les principaux organes directeurs de l’UEMOA sont :
La conférence des chefs d’états et de gouvernement ;
Le conseil des ministres : ils définissent la politique de la monnaie et des crédits Les
organes de contrôle sont :
La cour de justice et
la cour des comptes qui tranchent des litiges et contrôlent le budget.
Les institutions spécialisées autonomes sont la Banque Centrale des États de l’Afrique de
l’Ouest (BCEAO) et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
Les organes consultatifs regroupent les hommes d’affaires et les experts Le
bilan positif se traduit par :
- la création de la banque régionale de solidarité en 2000 pour lutter contre la
pauvreté
- l’harmonisation de la TVA à 18% à partir de 2001
- l’adhésion de la Guinée Bissau en 1997.
Les états riverains du fleuve Sénégal vont tenter de le mettre en valeur. En 1972, sous les
cendres de L’OERS est née L’OMVS qui regroupe le Sénégal, le Mali, la Mauritanie et la
Guinée (2004) avec un programme ambitieux :
accélérer le développement des états membres ;
sécuriser et améliorer les revenus des populations
stopper la remontée de la langue salée
la construction des barrages anti-sel de Diama et hydroélectrique de Manantali ont
permis de dégager un potentiel irrigable de 400 000 ha ; la création d’une centrale
hydroélectrique, l’amélioration de la navigabilité, la régularisation du débit des
lacs.
Le fonctionnement de l’OMVS s’appuie sur 6 organes :
La conférence des chefs d’états et de gouvernements ;
Le conseil des ministres : ces deux organes définissent la politique de
l’organisation ;
Le haut commissariat exécute les décisions prises ;
Le conseil permanent de l’eau définit les modalités de l’utilisation de l’eau Deux
organes subsidiaires :
Le comité consultatif et
le comité régional de planification et de coordination.
L’OMVS rencontre des problèmes liés à la gestion des ressources humaines ; à l’absence
de données techniques fiables, à l’absence des capitaux ou à la mauvaise gestion.
CONCLUSION
La volonté d’intégration est affichée en Afrique, mais les nombreux obstacles posent le
problème de la maturité politique des états, incapables qu’ils sont de résoudre les
problèmes économique et sociaux que seule une solidarité effective et agissante peut
résoudre.
INTRODUCTION
L’ONU est créée en 1945 pour instaurer un climat de paix et de sécurité dans le monde.
Elle comporte une variété de services et d’institution spécialisées pour favoriser la
coopération internationale.
A. Historique
La société des nations (SDN) créée en 1919 échoue à sa mission car n’a pas pu
empêcher la deuxième guerre mondiale.
L’idée des Nations-Unies sera reprise par le président de la république Franklin Roosevelt
et le premier ministre Anglais Winson Churchill qui élaborent la Charte de l’atlantique en
1941. Plusieurs autres conférences vont finir par donner naissance le 25 avril 1945 à la
Charte des Nations Unies signée par 51 états et aboutit à la création de L’ONU le 24
octobre 1945.
B. Principes et Objectifs
L’ONU est fondée sur les principes de l’égalité souveraine de ses états-membres, la
garantie de la paix mondiale. Ses objectifs sont d’assurer la paix, la sécurité et la
coopération internationale ; de favoriser l’entente et l’amitié entre les peuples, la non-
ingérence dans les affaires intérieures des états, le respect de la déclaration universelle
des droits de l’homme, le droit des peuples à l’autodétermination.
C. Fonctionnement de L’ONU
L’ONU dispose de six organes :
L’assemblée Générale : c’est un organe de délibération; elle est composée de 192
membres disposant chacun d’une voix. L’assemblée générale se réunit une fois
par an ;
Le Conseil de Sécurité : organe de décision composée de 15 membres dont 5
permanents (Usa, France, Angleterre, Russie, Chine) disposant du droit de veto ;
Le Conseil Economique et Social : il coordonne les activités économiques et
sociales ; il est composé de 54 membres élus pour 3 ans ;
Le Secrétariat Général : il exécute les décisions de l’assemblée générale et du
conseil de sécurité. Le secrétaire général est élu pour 5 ans et rééligible. C’est le
plus haut fonctionnaire, il assiste à toutes les réunions, veille à l’application des
décisions prises, présente à l’assemblée générale un rapport annuel Il est dirigé
par un Sud Coréen BAN KI MOON depuis octobre 2006 ;
La Cour Internationale de Justice : elle juge les litiges internationaux ; elle est formée
de 15 juges élus pour 9 ans. Depuis juillet 2002, on a mis en place le Tribunal
Pénal International (TPI) pour juger les crimes contre l’humanité ;
Le Conseil de Tutelle : Composée de 24 membres, il gère les territoires non
encore indépendants.
CONCLUSION
L’ONU œuvre pour le maintien de la paix et la prévention des conflits dans le monde ;
c’est donc un instrument de paix capable de remplir sa mission. La
diplomatie préventive, l’action humanitaire et culturelle de ses institutions permettent
d’assurer une paix durable dans le monde
INTRODUCTION
Comme la plupart des pays africains au sud du Sahara, le Sénégal fait partie des PMA et
fait face à un problème de pauvreté. Avec le soutien de la Banque Mondiale, un
programme de lutte est initié afin de lutter contre ce phénomène.
CONCLUSION
La lutte contre la pauvreté peut obtenir des résultats si elle s’inscrit dans la durée et si elle
s’accompagne d’une ferme volonté politique et d’un bon leadership. Il faut aussi une
mobilisation de toutes les ressources humaines, des infrastructures de qualité et une lutte
contre la dépendance alimentaire.
INTRODUCTION
Le paludisme et le sida sont des pandémies. Leur éradication constitue pour le
gouvernement du Sénégal un défi majeur à relever. Pour lutter contre ces deux
maladies, des structures ont été mises en place avec des résultats encourageants.
Le paludisme est une maladie infectieuse parasitaire transmise par la PIQÛRE de l’anophèle et
qui se caractérise par une forte fièvre. C’est une maladie endémique au Sénégal qui affecte
des centaines de milliers de personnes surtout pendant la saison des pluies et constitue
une cause importante de mortalité et de morbidité. Les objectifs sont :
Réduire le taux de mortalité et de morbidité,
Ils sont satisfaisants dans tous les deux cas. Pour le paludisme, grâce à l’appui des
partenaires comme l’UNICEF et « ROLL BACK MALARIA » :
le nombre de cas est passé de 1,5 millions en 2006 à 275 000 en 2008 ;
le taux de morbidité est passé de 33 à 22% ;
la formation d’agent de santé ;
la distribution ou vente de moustiquaires imprégnées
Pour le SIDA, l’expérience CNLS à fait du Sénégal l’un des pays ou la prévalence est faible
et stable 1% grâce à :
- L’accès aux populations des antirétroviraux,
- L’accès aux Tests de Dépistage Rapide(TDR)
I. DEFINITION ET OBJECTIFS