Cour Développement Durable 3éme HSI

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3eme licence HSI développement durable

I/ Naissance d’un concept:

La réflexion sur la relation entre activités humaines et écosystèmes n’est pas récente : elle était déjà
présente dans les philosophies grecques et romaines. Mais ce n’est que dans la deuxième partie du
XXe siècle qu’elle trouve un début de réponse systématique, et que le monde entier ouvre le regard
sur les enjeux qu’affronte la planète aujourd’hui.

I.1 LES ENJEUX DU MONDE ACTUEL

Des pressions de plus en plus fortes sur la planète :

1 – l’évolution de la démographie

2 – l’effondrement de la biodiversité

3 – le changement climatique

1- L’EVOLUTION DE LA DEMOGRAPHIE

• Démographie
+50% d’ici 2050, soit + 3 milliards d’hab

• Demande croissante en ressources


Energie, matières premières

• Emissions, pollutions, déchets…

• Dégradation des milieux

• Rupture des équilibres écologiques

2- L’EFFONDREMENT DE LA BIODIVERSITE

• Plus de 12 000 espèces sont menacées d’extinction dans le monde

• Le rythme de disparition constaté est de 100 à 1000 fois > au rythme naturel

• Le changement climatique pourrait induire une perte de 30 à 50 % des espèces d’ici 2050

3- LE CHANGEMENT CLIMATIQUE

• + 1.4 ° à 5.8° d ’ici la fin du 21 ème siècle cela induira:

 Montée du niveau des mers

 Déplacement des zones climatiques

 Répartition des ressources en eau à agriculture

 Difficultés d’adaptation des écosystèmes et des hommes

 Evénements météo « contrastés » (cyclones, inondations…)

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RESUME

I.2 LES AVANCEES A L’ONU

• Face aux effets désastreux de la croissance économique sur l’environnement, prouvés par
plusieurs rapports scientifiques, l’ONU organise en 1972 à Stockholm une conférence sur
l’environnement humain. Cette rencontre historique a été l’occasion pour l’adoption, par les
participants, d’une déclaration de principes et d’un plan d'action pour lutter contre la
pollution.

• En 1984, l'Assemblée générale des Nations unies confie à Mme Gro Harlem Brundtland, alors
Premier ministre de la Norvège, le mandat de former et de présider la Commission mondiale
sur l’environnement et le développement

• En 1987, au terme de ses travaux, la Commission mondiale sur l’environnement et le


développement avait produit un rapport intitulé Notre avenir à tous « rapport Brundtland »,
ce rapport popularisera l’usage de l’expression « développement durable » et sa définition a
été fondé.

Le développement durable : est un développement qui réponde aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.

• Sur la base du « rapport Brundtland », la conférence des nations unies sur l’environnement
et le développement durable organisée, en juin 1992 à Rio, et en présence de 180 chefs
d’états et de gouvernements, pose un programme d’action pour un développement durable
mondial, pour préparer et aborder le 21 ème siècle. (agenda 21)

• En 2002: Sommet mondial sur le Développement durable, Johannesburg été l’occasion pour
les participants de renouveler leur engagement envers les principes définis dans la
Déclaration de Rio et les objectifs du programme Action 21,

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II. Les principes du développement durable

• Du plan d’action, déclaré à la conférence de RIO 1992, dérive une série de principes
indissociables de la mise en œuvre du développement durable, notamment :

II.1.principe de précaution

Lorsqu’il y a un risque de dommage grave ou irréversible, l’absence de certitude scientifique


complète ne doit pas servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives
visant à prévenir une dégradation de l’environnement;

II.2.principe de prévention

Le principe d’actions préventives et de corrections, par priorité, à la source, des atteintes à


l’environnement en utilisant les meilleures techniques disponibles à un cout économiquement
acceptable.

II.3.principe de responsabilité :

La responsabilité, est le fait que chaque personne soit tenue de répondre juridiquement ou
moralement de ses actes et décisions et d’un assumer les conséquences.

II.4. Principe pollueur-payeur

Les frais résultants des mesures de prévention, de réduction de la pollution et la lutte contre celle-ci
doivent être supportés par le pollueur

II.5 principe d’information et de participation:

Chacun a accès aux informations relatives à l’environnement, y compris celles relatives aux
substances et aux activités dangereuses, et le public et associé au processus d’élaboration des
projets ayant une incidence importante sur l’environnement ou l’aménagement du territoire.

II.6 principe de l’équité:

En donnant aux plus démunis l’accès aux biens et services répondant à leurs besoins (revenu,
logement, soins de santé, éducation, …)

Le principe d'équité est se décline de deux manières relatives au temps et à l'espace :

• l'équité inter-générationnelle tournée vers le futur, qui englobe les droits et devoirs que chaque
génération a envers les générations futures, en particulier le droit moral de préserver les ressources
naturelles et culturelles de la planète.

• l'équité intergénérationnelle dans sa dimension spatiale concerne la satisfaction des besoins des
générations actuelles, qui suppose la solidarité entre les plus riches et les plus pauvres et la
préservation par l'homme des autres espèces et de l'environnement.

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III. Les composantes du développement durable

Le développement durable est fondé sur trois piliers, trois composantes interdépendantes :

• La dimension environnementale

• La dimension sociale

• La dimension économique

En effet, le développement durable doit être à la fois économiquement efficace, socialement


équitable et écologiquement tolérable.

III.1 La dimension environnementale

Notre planète est riche en ressources naturelles :

• Eau (planète bleue), air, sol ;

• Energies fossiles : pétrole (42 ans), gaz naturel (42 ans), charbon (150 ans), l’uranium (32
ans) ;

• Autres énergies (énergies renouvelables) : solaire, éolienne, hydrique, géothermie ;

• Les éléments minéraux : or(17 ans), argent(13ans), platine(56 ans),fer (79 ans), en plus de 8
autres éléments et minerais qui sont surexploités et non renouvelable : nickel, cuivre,
aluminium, cobalt, zinc, palladium, plomb, l’éteint ;

• La biodiversité 1,7 millions d’espèces sont recensées ;

• Les ressources alimentaires ;

Pour protéger ces richesses, dans le cadre d’un développement durable, il faut agir efficacement et
durablement sur plusieurs secteurs :

Economiser et préserver les ressources naturelles :

• Utiliser de façon optimale et efficace les ressources naturelles,

• Veiller à limiter le gaspillage (énergie, eau, matériaux, alimentation…),

• Privilégier l’utilisation de ressources renouvelables (animales, végétales, minières,


énergétiques, etc.) et de matériaux recyclables.

Protéger la biodiversité, c'est-à-dire maintenir la variété des espèces animales et végétales pour
préserver les écosystèmes :

• Epargner des espèces menacées ou en voie de disparition,

• Intégrer les variétés anciennes ou rares,

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 Eviter les produits OGM, favoriser les produits issus de l'agriculture biologique,
biodynamique et raisonnée.

Eviter les émissions de CO2 pour lutter contre le changement climatique:

• Optimiser les transports (personnes, prestations, biens matériels),

• Choisir des prestations locales (services et biens),

• Favoriser l'utilisation de produits et d'espèces végétales de saison.

Gérer et valoriser les déchets:

• Limiter la consommation aux quantités nécessaires,

• Favoriser le tri, le recyclage et la valorisation des déchets,

• Intégrer ces problématiques dans sa politique d'achat responsable : analyse du cycle de vie
des produits, sélection de produits issus du recyclage…

III.2/ La dimension sociale

C’est la capacité de notre société à assurer le bien-être de tous ses citoyens. Ce bien-être se traduit
par la possibilité pour tout un chacun, d’accéder, quel que soit son niveau de vie, aux besoins
essentiels : alimentation, logement, santé, accès égal au travail, sécurité, éducation, droits de
l’homme, culture et patrimoine, etc. Parmi les principaux enjeux sociaux, les thématiques suivantes
ont été identifiées :

Lutter contre l’exclusion et les discriminations, c'est-à-dire respecter et protéger les personnes les
plus faibles (en situation de handicap, âgées, minoritaires...), donner l’accès aux droits sociaux pour
tous :

• Instaurer une politique sociale avancée : garantir de bonnes conditions de travail, favoriser la
formation, intéresser les salariés…

• Mettre en place une politique d'aide à la réinsertion (professionnelle et/ou personnelle),

• Développer des projets ciblés pour limiter les disparités : égalité Homme – Femme,
nivellement des salaires, accessibilité pour tous…

Favoriser la solidarité :

• Contribuer à la réduction des inégalités sociales par la collaboration avec des associations
et/ou des projets locaux ou internationaux,

• Sélectionner des produits issus du commerce équitable (nord-sud et nord-nord), c'est-à-dire


garantir un revenu minimal qui couvre les frais réels et le salaire de l'exploitant,

• Développer des relations avec des acteurs spécifiques (collectivités, associations,


fournisseurs…), locaux ou internationaux, afin d'améliorer certaines particularités

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communes. Ex : les employés d'un hôtel donnent de leur temps de travail, pour donner des
cours de soutien.

Contribuer au bien-être :

• Développer le dialogue social, les remontées d'informations entre nos partenaires, nos
fournisseurs, nos clients et nos salariés,

• Tenir compte des spécificités de chacun, en tant qu'employé et/ou client : accessibilité aux
personnes à mobilité réduite, aménagement d'horaires pour les jeunes mères/pères,
établissement d'une politique de mobilité…

• Proposer des actions ayant un impact positif sur les personnes concernées : détente,
cohésion, contact avec la nature, échanges facilités…

Valoriser les territoires :

• Favoriser les produits et savoir-faire locaux,

• Préserver, partager et diffuser le patrimoine local : culturel et naturel, incluant les traditions,
langues, mœurs et arts sous toutes leurs formes.

III.3/ La dimension économique:

Dans le cadre d’un développement durable l’économie doit être performante et repose sur des
principes d’éthique. Pour cela il faut:

• Développer des pratiques commerciales innovantes et éthiques pour mieux répartir les
bénéfices et les richesses. Ex : le commerce équitable, le microcrédit, le micro-don,

• Intégrer le coût social et environnemental dans le prix des produits,

• Chercher à développer le tissu économique local.

Faire appel à des méthodes alternatives :

• Economie circulaire : réduire, récupérer, recycler, réparer au lieu de produire

• Economie de la fonctionnalité : payer pour un service ou pour l'usage d'un bien au lieu du
bien lui-même. Ex : auto-partage, habitat collectif, location de pneu aux kilomètres
parcourus, vente de l'usage des photocopieurs et de leurs services…

Consommation collaborative ou économie du partage, dont le principe repose sur la mutualisation


des ressources (compétences, temps, argent, biens) à travers de nouvelles formes d’échanges entre
particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi que les nouveaux styles de vie collaboratifs
(crowdfunding, coworking, colunching ...).

Remarque:

Aux trois piliers du développement durable (économie, société, environnement)

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S’ajoute un lien transversal, indispensable à la définition et la mise en œuvre des politiques et


d’actions relatives au développement durable : la gouvernance.

La gouvernance consiste en la participation de tous les acteurs (citoyens, entreprises, associations,


élus...) au processus de décision. La gouvernance est une forme de démocratie participative.

On peut considérer que les objectifs se partagent entre trois grandes catégories :
 Ceux qui sont à traiter à l’échelle de la planète : rapports entre nations, individus, générations ; 
 Ceux qui relèvent des autorités publiques dans chaque grande zone économique (Union
européenne, Amérique latine, Asie…), à travers les réseaux territoriaux par exemple ; 
 Ceux qui relèvent de la responsabilité des entreprises.

IV/ les acteurs du développement durable :

Les acteurs du DD regroupent toutes les personnes physiques et morales qui contribuent à la
définition des valeurs et des objectifs du DD et à leur mise en œuvre.

Les Nations unies ont identifié neuf acteurs majeurs du développement durable, 

Lors des conférences internationales sur le développement durable, des représentantes accréditées
de ces groupes participent à la préparation des plans d’action,

IV.1/Les ONG :

Plus de 300 disposent d'un statut consultatif auprès de l'ONU

Elles jouent par leur action, un rôle vital pour faire avancer les prises de conscience et les
débats vers des choix écologiquement rationnels et socialement responsables.

IV.2/ les collectivités locales :

Ce sont les collectivités locales qui construisent, exploitent et entretiennent les infrastructures
économiques, sociales et environnementales, qui surveillent les processus de planification, qui
fixent les orientations et la réglementation locales en matière d'environnement et qui apportent
leur concours à l'application des politiques de l'environnement adoptées à l'échelon national.

Elles jouent, au niveau administratif le plus proche de la population, un rôle essentiel dans
l'éducation, la mobilisation et la prise en compte des vues du public en faveur d'un
développement durable. 

IV.3/ Les entreprises

Au delà de leurs résultats financiers, les entreprises sont de plus en plus amenées à prendre en
compte le bilan social et environnemental de leurs actions. Dans ce cadre, nombreuses sont
celles qui se sont engagées dans des pratiques de responsabilité sociale, fondées sur des
valeurs éthiques : le respect des employés, de la société et de l'environnement, car la
prévention du dérèglement climatique et l’évolution vers des modes de production et de
consommation durables dépend pour une bonne part des leurs stratégies.

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IV /4.les syndicats et les travailleurs :

Les syndicats sont en première ligne sur le respect des droits humains, les changements des modes
de production et la responsabilité sociale et entreprises.

IV.5/ les femmes :

Les femmes sont sujet d'inégalités politiques et économiques, cela est un obstacle à un
développement humain durable et équitable pour cela la déclaration de Rio à inciter à ce que
les gouvernements mettent des stratégies pour :

• Lutter contre la pauvreté croissante des femmes.


• Egal accès à l’éducation et la formation. 
• Egal accès aux soins.
• Lutter contre la violence à l’égard des femmes.
• Combattre les effets des conflits armés.
• Egalité au sein des structures et politiques économiques.
• Partage du pouvoir et de la prise de décision.

IV.6/ les jeunes et les enfants :

- les jeunes de moins de 25 ans forment 50% de la population du monde

- la déclaration de Rio à insisté sue indispensabilité d’associer la jeunesse aux décisions en


matière d’environnement et de développement et la mise en œuvre des programmes.

- si la situation s’améliore en matière d’éducation, plus de 200 millions des jeunes vivant dans
la grande pauvreté 130 millions sont illettrés 88 millions au chômage et 10 millions portent le
virus du sida 246 millions d’enfants travaillent.

IV.7/ la population rurale

- elle s’élève à prés de 3 milliards de personnes, dont 1,2 milliard d’actifs agricoles, soit la
moitié de la population active mondiale. Leur rôle est essentiel pour la production alimentaire
l’entretien des écosystèmes et des paysages, la diversité culturelle…

IV.8/ la population autochtones :

- ce sont les descendants des habitants originaux de ces terres.

- Elles ont développé au cours des générations une connaissance scientifique traditionnelle et
holistique de leurs terres, de leurs ressources naturelles et de leur environnement.

-Vu les rapports existant entre l'environnement naturel et son développement durable et le
bien-être culturel, social et physique des populations autochtones, les efforts nationaux et
internationaux déployés en vue d'un développement durable et écologiquement rationnel
devraient reconnaître, intégrer, promouvoir et renforcer le rôle de ces populations.

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IV.9/ Les communautés scientifiques

L’augmentation des risques, les incertitudes nécessite d’une stratégie de développement


durable et l’urgence de développer des technologies propres donnent une place importante
aux scientifiques.

V/ outils d’analyses du développement durable :

L’analyse et l'évaluation du degré de développement d'un territoire repose sur la mesure d’un
ensemble d’indicateurs.

Un indicateur répond à trois grandes fonctions

Scientifique : évaluer l’état de l’environnement ou les progrès du développement


durable ; 
 politique : identifier les priorités et évaluer les performances de l’action publique ; 
 sociétale : faciliter la communication, orienter l’action dans le bon sens.

V.1/ L’indice du développement humain :


Créé par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
L'IDH : est un indicateur qui mesure l’évaluation d’un pas selon trois critères de base du
développement humain
La santé et longévité (mesurées par l'espérance de vie à la naissance), savoir (mesuré par le
taux d’alphabétisme des adultes et le taux brut de scolarisation combine du primaire du
secondaire et du supérieur), et un niveau de vie décent (mesuré par le PIB par habitant en
parité de pouvoir d’achat en dollars).

Le principe de calcule du IDH :


L’IDH se calcule comme le moyenne simple des trois indices :
R+S + E
IDH =
3
Les variables utilisées dans la construction des indices ne sont pas exprimées dans les mêmes
unités. L e PIB par habitant est en unités monétaires (en dollar)
L’espérance de vie en années et le niveau d’éducation (scolarisation et alphabétisme) en
pourcentage. Afin de calculer l’IDH comme la moyenne simple des trois variables, celles-ci
sont d’abord normalisées afin que leurs niveaux respectifs soient compris entre 0(minimum)
et 1 (maximum) de telle sorte que l’IDH lui même est compris entre 0 (niveau minimum) de
développement et 1 (maximum)

valeur observée de la variable−minimum


valeur de l ' indice=
maximum−minimum

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Tableau n°1 : minima et maxima des variables utilisées dans la formule de normalisation.

Valeur maximale Valeur minimale


PIB par habitant (en PPA) 100 40000
Espérances de vie à la naissance (années) 25 85
Education (%) 0 100
alphabétisme 0 100
scolarisation 0 100
Source : PNUD 2007
Par exemple l’indice de l’espérance de vie (santé) pour un pays est simplement :
S = (Espérance de vie du pays – 25)/(85-25)

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L’évaluation du niveau d’indice de développement humain :

L’indice de santé :

L’espérance de vie en Algérie est de 76ans donc en appliquant la formule de normalisation ou obtient
pour l’Algérie le niveau l’indice de santé :

S=(76.0-25)/(85-25)=0.850

L’indice d’éducation :

Cet indice est basé sur la combinaison de deux variables, le taux de scolarisation des « jeunes » et le
taux d’alphabétisme des « adultes »

Indice scolarisation = (Taux de scolarisation – 0) / (100 – 0) = Taux de scolarisation / 100

Indice alphabétisme = (Taux d’alphabétisme – 0) / (100 – 0) = Taux d’alphabétisme / 100

Alors,

Indice d’éducation = E = 1/3.Indice scolarisation + 2/3.Indice alphabétisme

E=1/3.IS+2/3.IA

Le taux de scolarisation des jeunes

Le taux de scolarisation est le rapport du nombre des « jeunes » scolarisés sur le nombre ou la
population des « jeunes » en âge d’être scolarisés (6 et 22ans).

En Algérie le taux de scolarisation est de 98%, donc l’indice de scolarisation est de 98/100=0.98

L’indice d’alphabétisme des adultes

La définition retenue du taux d’alphabétisme des adultes par le PNUD pour la construction de l’IDH
est : « Le pourcentage des personnes âgées de 15 ans ou plus qui peuvent, en comprenant, lire et
écrire un texte court en rapport avec leur vie de tous les jours ».

En Algérie le taux d’alphabétisme est de 72%, donc l’indice d’alphabétisme est de 72/100=0.72

Au total, en rappelant les taux de scolarisation et d’alphabétisme, l’indice d’éducation pour l’Algérie
serait donc de l’indice d’éducation.

E= 1/3.0.98+2/3.0.72=0.8

L’indice de richesse monétaire (produit intérieur brut par habitant)

Pour le calcul de l’indice de richesse monétaire basé sur le PIB par habitant, le PNUD applique une
formule de normalisation logarithmique.

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L’indice de richesse monétaire pour l’Algérie est alors :

indice de richesse = [log(7300)-log(100)]/[log(4000)-log(100)]=0.71

L’agrégation des trois indices : le niveau d’Indice de Développement Humain :

En appliquant la formule d’IDH, on obtient pour l’Algérie un niveau :

D’IDH = (0,71+0,850+0,8)/3=0,780

V.1 L’empreinte écologique

Le Global Footprint Network définit l’EE comme  ʺla surface biologiquement productive de terre et
dʹeau dont un individu, une population humaine ou une activité a besoin pour produire les
ressources qu’elle consomme et absorber les déchets qu’elle génère en utilisant les technologies et
les pratiques de gestion des ressources existantes

On distingue 5 types de surfaces des terre et d’eaux qui sont incluent dans le calcul de l’empreinte
écologique

- champs cultives

- pâturages

- forets

-pêcheries

- terrains construits

Développement durable en Algérie

À partir de 2000 le gouvernement algérien a mis en place un plan national d'action pour
l'environnement et le développement durable qui implique l’ensemble des ministres les collectives
locales et la société civile dans le rôle est d’être une force de proposition

A/ Le cadre législatif

Au cours de la période 2000-2011 plusieurs lois pour un développement durable ont été
promulguées dans un plusieurs domaines on :

- la management de territoire et la création des villes

- protection de l’environnement (les montagnes, l’eau, valorisation du littoral)

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- l’élimination des déchets promotion des énergies renouvelables.

- la prévention des risques majeurs et la gestion de catastrophe

- le sectaire agricole

- la protection de consommation et la réparation des fraudes

B/ Le cadre institutionnel

Sur le plan du renforcement institutionnel, il est à noter la création de plusieurs institutions.

- L’observation nationale de l’environnement et d’un développement durable

- le commissariat national de littoral

- L’Agence Nationale des déchets

- Le Centre National des Technologies de production plus propres

- Le Centre de Développement des Ressources Biologiques

C/ mécanismes de phénomène de la politique environnementale

La politique environnemental est en partie financé par ce produit de taxe écologique

- taxe sue les activités polluantes et dangereuses pour l’environnement

- la taxe relative à la pollution atmosphérique (la taxe sur les carburants, les taxes sur les produits
pétroliers

- la taxe sur les eaux industrielles (sur les quantités émises dépassant les valeurs limites)

- taxe sur les produits tabagiques

- taxe d’enlèvement des ordures ménagères

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