Cour Moulage
Cour Moulage
Cour Moulage
a .Masselottage :
Problème : le phénomène de retrait du métal (contraction) et diminution du volume crée des défauts
à la surface de la pièce.
Remède : utilisation des masselottes dont le rôle est d’alimenter en métal liquide la pièce. Elle est
placée sur la partie se solidifiant en dernier.
Rq :
Pour deux parties d’une même pièce ayant pour module de refroidissement Mr1 et Mr2
Mr = k. Mg - Mg : Module géométrique
Avec : - k : coefficient dépendant de la forme
- Plaque : k = 1
- Cylindre : k = 0.9
- Barre : k = 0.8
Avantages :
✓ Bonne perméabilité du moule ;
✓ Hautes précisions géométriques et dimensionnelles des pièces coulées ;
✓ Dépouille non nécessaire ;
✓ Matériaux de moulage bon marché ;
✓ Très bon état de surface ;
✓ Aucune usure des châssis par suite des secousses ou du décochage.
2.5. Moulage avec noyaux :
Noyau : Structure en matériau de moulage, réalisée indépendamment du moule et donnant après
remmoulage (mise en place dans le moule) des reliefs permettant d’obtenir des formes intérieures et extérieures
de la pièce brute. La stabilité est assurée par des portées.
Les noyaux peuvent être assemblés entre eux avant ou après remmoulage.
Caractéristiques :
✓ Augmentation de la compacité de la pièce : l’alimentation se fait avec l’alliage des couches.
Internes non solidifiées. La solidification est orientée des parois extérieures vers le centre.
✓ Emploi d’alliages à faible coulabilité.
✓ Remplissage des zones peu épaisses de l’empreinte et bonne venue des détails du relief.
2.7. Moulage avec insertion :
Une pièce (métallique en général) est remmoulée dans l’empreinte d’un moule, afin de rester prisonnière après
la coulée. L’ensemble pièce moulée et insertion constitue une pièce composite.
➢Insertion dans des pièces en alliage difficilement usinable (fonte blanche) de parties en
alliage dont l’usinage est facile (fonte a graphite).
➢ Refroidissement internes dans des zones mal alimentées.
➢ Support de noyaux.
2.8. Moulage en carapace :
Principe : Le moule doit être en deux parties et peut comporter des noyaux obtenus également par ce
procédé. Chaque partie est obtenue avec une plaque modèle chauffée sur laquelle le matériau de moulage forme
une croûte (carapace) épousant les reliefs de la plaque-modèle.
Cycle de moulage :
✓ Un bac contenant du sable enrobé de résines thermodurcissables est fermé a sa partie supérieure par une
plaque modèle métallique chauffée entre 200° et 300°C.
✓ L’ensemble est retourné.
✓ Au contact de la plaque modèle, la résine devient pâteuse, les reliefs de la plaque modèle sont épousés
précisément par le sable enrobé.
✓ L’ensemble est retourné à nouveau dans la position initiale, le sable non aggloméré retombe dans le bac
pour être utilisé ultérieurement et le sable aggloméré forme une carapace de 4 à 10 mm d’épaisseur. La
plaque modèle se dégage du bac.
✓ La carapace est alors chauffée pour polymériser la résine et obtenir le durcissement final. Ensuite la
carapace est démoulée de la plaque modèle par des éjecteurs.
✓ Les carapaces sont assemblées ou collées afin de constituer un moule. L’empreinte, le système d’attaque et
éventuellement le système d’alimentation (évidemment pour constituer les masselottes) sont réalisés par
la carapace.
Possibilités techniques :
➢ Moulage de précision.
➢ L’usinage est réduit : faibles surépaisseurs d’usinage, obtention de détail de forme : lamage,
trous > Φ6.
➢ Coulée de tous les alliages, surtout ceux difficilement coulables en moules métalliques, en
raison en raison de leur température de coulée (alliages ferreux, cuivreux …)
➢ Procédé adapté aux séries supérieures à 500 pièces (outillage métallique en raison de la
température > 200 °C.
➢ Pièces de quelques kilogrammes à plus de 100 kg pouvant avoir des épaisseurs très faibles
(ex : de l’ordre de 1mm pour les extrémités d’ailettes de refroidissement),
➢ Les petites pièces sont moulées en grappe, une carapace comportant ainsi plusieurs
empreintes.
2.9. Moulage en moule céramique :
Procédé également connu sous le nom de procédé Shaw, procédé Unicast, procédé céramicast…
Principe : un coulis de produit réfractaires liés avec une solution à base de silicate d’éthyle est versé dans un
moule contenant le modèle.
Fabrication du moule :
Une carapace est réalisée autour du modèle selon deux procédés :
✓ Le modèle ou la grappe est trempé dans une préparation aqueuse à base de produits
réfractaires (silice, zircon…) et de liant (plâtre, silicate d’éthyle…) selon l’alliage à couler, puis
saupoudrage de produits réfractaires de même nature.
✓ Sur le modèle, il se forme une carapace de quelques millimètres. Le liant cristallise où se
polymérise.
✓ L’ensemble est placé dans un châssis rempli de produit réfractaires afin de consolider la
carapace.
Elimination du modèle :
Les moules sont retournés, entonnoir vers le bas, dans une étuve, un autoclave à vapeur, ou un four à
micro-ondes afin d’éliminer les modèles en cire, ce produit sera récupéré dans des bacs afin d’être recyclés.
L’évidemment réalise l’empreinte.
Frittage du moule :
Avantages :
➢ Un tel procédé fournit des pièces propres, de bel aspect, lisses, étanches et compactes, aux cotes
très proches des dimensions finales.
➢ La précision des pièces est améliorée par rapport à celle des moulages au sable, d'où économie de
matière, usinage réduit, tolérances des cotes plus serrées facilitant l'usinage sur machines-outils
automatiques.
➢ Les pièces peuvent présenter des formes extérieures compliquées.
➢ Le refroidissement rapide leur donne une structure plus fine du métal donc à de meilleures
caractéristiques mécaniques.
Inconvénients :
➢ Nécessité de l'emploi de masselottes nombreuses et importantes, parfois difficiles à positionner
dans le moule.
➢ Le temps de solidification des masselottes est long et le coût de transformation du métal liquide est
assez élevé. Les outillages sont chers.
➢ Les installations de coulée en coquille par gravité sont nettement moins polluantes que les
installations de moulage au sable.
➢ Les investissements sont élevés, surtout pour les grosses pièces ; les outillages sont importants, très
coûteux, et il faut prévoir pour les fabrications de grandes séries un équipement de deux outillages et parfois
trois par machine.
➢ Les formes des pièces doivent être pensées en fonction de ce procédé, simples à l'intérieur, plus
compliquées à l'extérieur.
➢ Les inserts ne sont pas commodes à positionner dans les moules ; ils doivent être chauffés, introduits
et mis en place entre chaque cycle en ralentissant les cadences.