RR 39126 FR
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RR 39126 FR
CONSEIL REGIONAL
BRGM
L'ENI~EPRISEAU SERVICE DE U 1111111
PREMIERE CARACTERISATION
DE LA PERMEABILITE DES SOLS
ET FORMATIONS GEOLOGIQUES
A LA REUNION
Le présent rapport s'intègre dans cette optique. Ses résultats présentent une première
caractérisation des sols et formations géologiques en préalable à la cartographie thématique
qui sera élaborée à l'échelle du 1/50.000 ème.
Après un rappel succint des différentes filières de traitement en matière d'assainissement non
collectif, dans ce rapport sont étudiées les différentes contraintes naturelles auxquelles doit
être soumise la pratique de l'assainissement non collectif ;il s'agit pour l'essentiel :
Ces résultats, présentés sous forme cartographique, ne constituent qu'un élément préalable
d'aide à la décision en matière d'aménagement global.
En effet l'hétérogénéité des sols et des pentes impliquent différents stades d'étude à plus
grande échelle pour aboutir, in fine, aux schémas d'assainissement communaux (1/25.000 ou
1/10.000ème), eniïn à des tests de perméabilité ponctuels, exécutés dans le cadre de projets
individuels ou semi-collectifs.
3.3. ANALYSII DES DONNEES iNI'[1lALES ......... .................. ...................... ..... ........ ...................... .... .... .... ..... . I O
3.3.1. Natrrre et critique des fesls de perméabilité réalisé 10
3.3.2. localisation des données.. ................................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . ... ... . . ... . . 11
3.3.3. Afectation desperméabilité aur unités de sol.7 d@érenciée.s ...................................................... 13
ANNEXE : -Décret no 94-469 du 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées
mentionnées aux articles L. 372-1- 1 et L. 372-3 du Code des Corninunes.
-Actuellement différentes actions et études ont été initiées soit pour préserver
l'environnement dans les zones sensibles en particulier, soit pour définir les priorités
dans le domaine de Peau potable et de l'assainissement, en particulier dans le cadre
des SDAGE et SAGE ;
L'assainissement non collectif est majoritaire dans les techniques épuratoires à la Réunion. En
raison du contexte géomorphologique de l'île et de la configuration de l'habitat, ce mode de
traitement gardera certainement une place importante. Le décret du 3 juin 1994, en le
réhabilitant conforte cette idée.
Depuis 1982, les règles de construction et d'installation des fosses septiques et des
appareils utilisés en matière d'assainissement autonome sont fixées par arrêté
interministériel (arrêté du 3 mars 1982 modifié). Des compléments d'information sont
stipulés dans la circulaire du 20 août 1984 modifiée.
C'est à partir de cette norme que cette étude propose une approche méthodologique de
détermination du potentiel épurateur des sols à la Réunion. Elle est présentée
succinctement à travers les deux organigrammes présentés aux figures 1 et 2 ci-après :
I paliatifs
I
Raccordement
réseau Espace disponible
Fil d'eau c 50 cni Soussol fissuré de 50 mZenviron
I de profondeur trop perméable
i
-
+ OUI
. - b NON 1 1 7- 1 Réhabilitation 1
FTE : fosse toutes eaux
FS filtre a sable
Rejets superficiel
V :verticai Infiltration
Infiltration **
H : horizontal
D : drainé
*': selon prescription locales
Pente c 10%
-b OUI
------b
NON 1 Possibilité
FTE :fosse toutes eaux
FS filtre à sable
L--.-. d'aménagement en
terrasse P----'
V :vertical
H : horizontal
D : drainé
**: selon prescriptions locales
L'étude présenté à travers ce rapport d'avancement traite plus particulièrement des données
relatives à la perméabilité du sol superficiel. Les résultats présentés ci-après sont issus de
traitements cartographiques réalisés à l'échelle du 11100 000.
L'analyse des permis de construire déposés à la DDASS de janvier 1994 à juin 1995
(constructions autres qu'une habitation individuelle) a permis d'évaluer les caractéristiques de
perméabilité des sols
3.1. La perméabilité
L'évaluation de la perméabilité des sols peut être approchée par la mise en œuvre de
tests simples de percolation réalisés sur les terrains destinés à recevoir I'épandage. La
compilation des données recueillies à permis de constituer une base de connaissance
qui constitue le prémisse d'un système de cartographie du pouvoir auto-épurateur des
sols a la réunion.
- une infiltration insuffisante qui peut être liée à la nature intrinsèque du sol ou
acquise au cours du temps. En effet l'effluent rejeté est colmatant par les
matières en suspension qu'il renferme.
- une infiltration trop rapide qui peut causer la pollution des nappes profondes.
On distingue ainsi :
O Les terrains trop perméables 1.4 10-4 mètres par seconde (K > 500 mmk)
où l'effluent s'infiltre après épuration dans les fissures sous-jacentes au
filtre à sable.
O Terrains de perméabilité optimale, entre 1.4 10-4 et 4.2 10-6 mètres par
seconde ( 15 mm /h > K > 500 mm/h). La nature du substratum
joue alors en fonction de sa perméabilité. S'il le substratum est
imperméable sont envisageable des rejets superficiels ou en puits
d'infiltration selon les contraintes citées au dessus.
Des trous réalisés a faible profondeur sont remplis d'eau claire afin de mesurer
la vitesse laquelle le terrain absorbe l'eau. 11 suffit, en conséquence, de mesurer
le volume d'eau introduit pendant la durée du test, le volume nécessaire p o u
maintenir constante la hauteur d'eau dans le trou et calculer ainsi un coefficient
K caractérisant le sol en place (La surface d'infiltration comprend la totalité des
surfaces du trou au contact avec I'eau.).
1.
/exle exIrail de l'annexe / de la circulaire du 20 ao1jt1984relative à 1 'acvainissemenl autonome des
bâtimeni.c d 'habiiatiun
llnmnnus
.................................................................................................................. 10 %
..................................................................
:
Test à ................................................
niveau constant (Viguié)~ [....................................... 50 %
:Test à niveau variable (Viguié) ! 40 %
..............................................................................................................................................................
Toutes les données apportées par les études ne sont qu'issues de "tests " et
donc imprécises, Seul un couplage des données avec les observations
géologiques et pédologiques peuvent apporter une évaluation de la
perméabilité des milieux ou mieux, d'obtenir des valeurs comparatives de
perméabilités.
La dispersion des points est homogène. Elle accompagne les zones de densité
urbaine moyenne à forte. Ceci est cohérent avec le mode de collecte des
informations.
Dans le cadre général de cette étude où la finalité est la détermination des
zones potenfiellementfavorable à une épuration individuelle ou collecfive des
efluenfs, les zones urbanisées ou urbanisables sont directement les secteurs
d'applicaiion de cetfeanalyse.
Pour des terrains présentant une perméabilité a priori favorable à une épuration
et une évacuation des eaux usées par le sol, la réalisation du test de percolation
permet, de plus, d'examiner sur le terrain d'autres éléments intervenant sur la
possibilité de mettre en place un épandage souterrain ;il s'agit :
I
LE-PORT
PANON
SAINT.BENOIT
aEROSE
SAINT-PHILIPPE
PETITE-LE
SAINTJOSEPH
4. Exploitation du SIG BRGM et traitements cartographiques
semi-automatiques
b) l'activité explosive :la nature des produits en résultant est très variable, car
fonction de l'intensité de l'activité et de la nature des matériaux.
Ainsi :
- les tufs sont iinperméables (tufs Saint Gilles et du Cap la Houssaye
par exemple),
- les cendres sont peu perméables,
-les scories sont, en général perméables, mais l'altération peut les
argilifier. Tel est le cas de quelques cônes de scories sur la côte
Ouest.
Ainsi
- les alluvions grossières du lit vif des ravines, mais aussi le plus souvent des
plaines alluviales sont perméables, sauf lorsqu'elles sont recimentées ou
colmatées par des dépôts limoneux ;
- les coulées de boue (ou lahar) sont peu perméables à imperméables (exemple
lahar de la rivière des Galets), mais limitées en superficie ;
2
La classification des caractéristiques du substratum est issue des études du CSDUS. (Rapport BRGM 96 REU
36)
.' Toutes les sélection présentées à la suite ont été opérée à partir de la carte géologiqiie de In Réunion a
1/50.000ème (édition BRGM 1974).
Les perméabilités les plus faibles sont mesurées : IxlO9 mis, dans les formations
basaltiques altérées (la Montagne, la Possession), dans les tufs de Sainte Suzanne
(décharge), dans les tufs de Sainte Marie.
Les coulées de boues (lahars de la Rivière des Galets) n'ont apparemment pas
fait l'objet de mesures ;
La coulée de boue de Saint Pierre n'est pas cartographiée car elle n'apparaît pas
en surface car les niveaux de coulées de boue sont interstratifiés dans les
alluvions. La décharge de Saint Pierre se situe sur cette formation. Les
perméabilités varient entre 9.106 et 5.10-5 m/s, selon que l'on situe dans les
coulées de boue ou dans les alluvions.
D'une façon générale, ces valeurs doivent être considérées comme indicatives,
a ce stade, car elles concernent, le plus souvent la tranche superficielle des sols
(O - 4 m) qui n'est pas toujours représentative de la formation géologique
considérée.
Les profondeurs des tests et nature des terrains sont saisis en base de données,
on pourra donc s'y référer lors des études de détail. Des tests complémentaires
seront, bien entendu, nécessaires.
Les résultats de ces sondages bien que représentatifs de leur seul site
d'implantation, permettent toutefois de mettre l'accent sur l'intérêt ou le non
intérêt, de certains faciès présélectionnés.
FORMATIONS ALLUVIALES
Alluvions fluviatiles 12 1 à 5.10.~ Ste Marie, Riv. des Pluies 188 St (rav. Butor)
sables, graviers, silts 4 8.10" a 9. St Benoît -ville, St Denis 0-6 m alluvions (sables galets)
6-10 m basaltes fissurés et altérés
Dépôts lacustres, silts et sables Grand Etang (pour mémoire) 3 Grand Etang
0-9 m limons et basaltes altérés
9-21 m basaltes scoriacés
Dépôts lacustres anciens, silts, sables,
graviers
1 1 - 1
MF Ailuvions fluviomarines des zones 3 1,8.10-2 a 1,5.104 St Paul, Savannah 126 Sondage Etang St Paul, alternances
lacustres : silts, limons, sables et graviers 1 1,4.10-5 St Joseph Usine du Go1 limons sables (10 m) - sables et
galets (iusqu'à 20 m)
1 Indice 1 Faciès
Résultats des mesures de perméabilité
nombre Résultat des sondages
l ZBr1
i FORMATIONS VOLCANIQUES
DU PITON DES NEIGES
Phase 1
Agglomérats, brèche chloritisée et Salazie Rivière du Mât
zéolitisée 0-7 m terres et blocs
7-11 basaltes altérés
FORMATIONS VOLCANIQUES
DU PITON DES NEIGES
Phase II
Z BF 2 Coulées a olivine chioritisée
et zéolitisée
Indice
carte
géologique
Phase U
Faciès
géologiques
perméabilités
(ds) secteur
nombre
total
ouvrages
Résultat des sondages
(0-20 d s o l )
coupe type
explosifs, tufs.
FORMATIONS VOLCANIQUES
DU PITON DES NEIGES
Phase iiï
Bancs de lave et scories altérées Le Tampon Le T a m ~ o n
Petite Ile 0-17 m limons rouges
et scories altérées
Les résultats des perméabilités des sols affectés aux formations géologiques sont
présentés sur la carte 3, ci-après.
PemeabiJia,i.,
... . . . - .... $68 $,Q&
affectée aux formations géologiques
de 0.0001 h 0.001 mls
JH de .O0005 a 0.00075 m/s
$4; de .O00025 a 0.0005 mls
de ,000001 a 0.00025 mls
SAINTJOSEPH
4.2. Remontée maximale des nappes (hydromorphie)
Une première approche de la cartographie des zones favorables à partir de la perméabilité des
sols et des contraintes naturelles (pentes hydromorphie) est présentée à la carte 6, ci-après.
La surface de l'île représente 2500 kmz, environ 1000 km2 sont constitués de terrains
dont la pente excède 20 %. 540 km2 sont constitués de terrains dont la pente est
inférieure a 10 % ( dont seulement 80 km2 ont une pente inférieure ou égale à 2 %)
plus de 20
u entre 10 et 20 %
Hors quelques points singuliers, seuls les milieux humides, identifiés comme tels par la
DIREN, constituent des zones ou le battement naturel de la nappe affleure les terrains
naturels.
Ces zones sont aforfioriexclues des zones potentiellement favorables.
11 conviendra d'associer systématiquement des prescriptions locales quand aux terrains situés
dans les sous-domaines aquifères dit d'accumulation ou les nappes perchées.
Hors les problèmes liés à l'infiltration, l'interface entre le sol et le substratum, en fonction
des valeurs de pentes, peut constituer la conjonction de deux facteurs aggravants dans la
notion de risques liés aux instabilités de la couverture. A titre d'exemple, il est fortement
déconseillé de pratiquer une technique d'assainissement autonome sur les sols ferralitiques
reposant sur substratum imperméable comme ceux des Hauts de la commune de Saint-Denis
(Bellepierre, La Montagne). 11 y a risque de résurgence aval des effluents et risque de
glissement de terrain par saturation des sols.
Des perméabilités inférieures à 15 m m h nécessitent des solutions palliatives. Les sols n'ayant
pas a prion les capacités d'absorption nécessaires à la filière d'assainissement autonome.
Des perméabilités supérieures a 500 mm/h implique un transfert rapide des effluents vers le
substratum et peuvent justifient l'application de prescriptions locales liées l'infiltration.
La cartographie finale issue de cette analyse présente un zonage de l'espace favorable, peu
favorable ou défavorable à la filière d'assainissement autonome.
11 permet toutefois de vérifier la cohérence des mesures utilisées devant la description des
faciès pédologiques et géologiques.
Associé aux contraintes liées à la nature des pentes et à I'hydromorphie, il peut constituer l'un
des éléments d'aide à la décision pour la planification régionale de l'assainissement qu'il
conviendra de traiter dans une phase ultérieure à plus grande échelle. Cette échelle sera
prédéterminée par les documents cartographiques de base disponibles (1/50.000ème
géologique et morphopédologique).
Assainissement existant
(mise h jour 1992)
1 W zones desservies parun assainissement collectif
Typologie de l'espace
favorable à l'autoépuration
5 (pente de 10 A 20 %)
W Zone défavorable (pentes ou hydromorphie rédhibitoire) -*Z%::E:#-
Zone favorable
!$$$
... Zone peu favorable (soumise à études complémentaires)
.??:: absence d'informations
...,
G
ANNEXE
Le rejet vers Ic milieu hydraulique superficiel fixé à l'article 3-2" de I'arrété du 3 mars 1982 ces suffisamment dimensionnés et disposés
(fossé, cours d'eau, lac, étang) peut faire a été rendu moins contraignant sur décision de façon a empécher les cheminements
l'objct de prescriptions particuliéres, en préfectorale. directs entre les dispositifs d'entrée et de
accord avec la direction départementale des sortie.
affaires sanitaires et sociales, de la part du 1.5. Disposirfs poriiculiers Conformément aux dispositions contenues a
servicc gestionnaire dans le cas d'un rejet vers l'article 26 de I'arrété du 3 mars 1982. les
le fossé. ou de la part du service chargé de la La fosse chimique et la fosse d'accumulation fosses septiques doivent être munies de
policc des eaux dans le cas d'un rejet en sont des dispositifs de rétention et de tampons placés au niveau du sol, quelle que
riviére. Dans tous lescas, l'emuent rejetévers stockage qui n'assurent pas l'épuration des soit la profondeur d'enfouissement de la
le milieu hydraulique superficiel doit respec- eaux usées domestiques. Leur implantation, fosse, etjudicieuscmcnt conçus pour faciliter
ter lesconditions fixées par I'arrété du 3 mars aprés avis de la direction départementale des les opérations de vidange et d'entretien.
1982 : 30 mg/litre pour les MES et 40 mgllitre affaires sanitaires et sociales, ne pourra ètre D'autre part, une ventilation efficace doit
pour la DBO 5. envisagée qu'en cas d'impossibilité de faire êtreétablie el peut ttre réalisée par les tuyaux
Ce seuil de rejet peut être rendu plus sévère appel à une filière de traitement. Cette solu- de chute des eaux usées.
par les autorités responsables. notamment tion peut se rencontrer, éventuellement :
lorsque les usages du milieu exigent une - pour ce qui concerne les fosses chimiques, Dimensionnement des fasses septiques :
protection renforcée. dans certaines circonstances particuiières « Arr. 9. - La fosse septique toutes eaux
Enfin, si le rejet dans le sous-sol par puits liées au site (habitat de montagne, habitat reçoit I'ensembledes eaux uséesdomestiques.
d'infiltration des efiïuents convenablement flottant. installations temporaires ...) ou au
fait que I'on ne dispose que de quantités <<Levolume utile des fosses septiques toutes
épurés est autorisé, ce mode d'évacuation eaux, volume offert au liquide et à I'accumu-
doit. en aucun cas. compromettre la qualtte d'eau limitées ;
lation des boues mesuré entre le fond de
des eaux souterraines réservées à la produc- - pour ce qui concerne les fosses d'accumu- Pappareil et le niveau inférieur de I'orifice de
tion d'eau alimentaire. Conformément à l'ar- lation, lorsque la surface de parcelle ne sortie du liquide, doit être au moins égal à
ticle 21 de l'arrêté du 3 mars 1982, «le puits permet pas l'implantation d'un système 2mètres cubes pour les logements compre-
d'infiltration ne peut être installé que pour d'épuration ou lorsque tout rejet est interdit. nant jusqu'à quatre pièces principales. Pour
effectuer un transit à travers une couche Cette solution ne devrait pas, en consèquen- les logements plus importants, il doit être
superficielle imperméable. afin de rejoindre ce, ètre adaptée pour une habitation neuve. augmenté d'au moins 0,5 mètre cube par
la couche sous-jacente perméable... ». pièce supplémentaire.
II. - CARACIERISTIQUESDES DlSFQSlTlfS «Ar!. IO. - Le volume utile des fosses septi-
1.4. Solurions exceptionnelles d'épurarion D'ASSAINISSEMENT AUTONOME
er d'évacuorion des eoux usées domesriques ques réservées aux seules eaux vannes et des
Les dispositifs utilisés dans les filiéres d'as- fasses septiques réservées aux seules eaux
Varticle 6 de l'arrêté du 3 mars 1982 prévoit sainissement autonome doivent ètre confor- ménagères doit ètre au moins égal à la moitié
la possibilité de mettre en placeun traitement mes aux dispositions contenues dans I'arrété des volumes minimaux retenus pour les
séparé de l'ensemble des eaux usées domesti- du 3 mars 1982 modifié par I'arrété du fosses septiques toutes eaux. »
ques. Toutefois, le recours à cette solution 14septembre 1983. Toutefois, il apparaît Le nombre de pièces principales est établi a
nécessite un avis particulier de la direction nécessaire de compléter ces dispositions par partir du nombre de chambres auquel il
départementale des affaires sanitaires et un certain nombre de recommandations, tant convient d'ajouter forfaitairement deux
sociales. D'une maniére générale, il convient au niveau construction qu'au niveau instal- pièces supplémentaires.
de préciser que cette solution doit étre réser- lation, afin d'en améliorer les performances.
vée à des circonstances exceptionnelles. A titre d'exemple, pour une maison d'habi-
notamment dans le cadre d'opération de tation comprenant deux chambres, le
rénovation d'habitat ancien ou pour une II. 1. Dispositifs ossurani nombre de pièces principales est fixé à quatre
modification d'installation existante jugée
un rroiiemeni préoloble (deux chambres + deux).
non satisfaisante. Pour ce type d'habitation, le volume mini-
IL 1.1. Fosse septique mum réglementaire de la fosse septique
Deux solutions peuvent se rencontrer :
toutes eaux est de 2 métres cubes, cette capa-
traitement séparé des eaux domestiques Conception: cité ayant été estimée à partir d'une occupa-
avant épandage. « A n . 8. - Une fosse septique est un appa- tion moyenne de l'habitation fixée B trois
Unns ;e :as. :<a rltlucnts subissent un tr3ite- reil destiné à la collecte, à la liquéfaction personnes. Pour toute occupation prévisible
mciit pria13blc ,>pare dans une foasc septi- partielle des matiéres polluantes contenues supérieure à cette moyenne, il convient
,~~ -
ciue ... Ic*
nciilr .. rciilcs eaux v:inncr rt dans un
~ ~~ ~
dans les eaux usées et à la rétention des d'augmenter le volume de la fosse de 0.5 mé-
-~
bdc rCpliratcur pour les eîux mén~géresLes
-~
~ -.vers
~
dispositif d'épuration biologique à boucs décantées éventuellement remises en suspcn- patio". II est cependant recommandé d'adop-
activées. Cctte dérogation peut être accordée sion : ter une plus grandc périodicité (deux d
dalis la mesure où la sensibilité du milieu - Pa cloison éventuellement mise en plaec à trois ans) pour améliorer la protection dii
récepteur le permet et où le niveau de rcjçt Vintérieur de la fosse doit étrc percée d'orifi- dispositir d'épuration placé en aval.
11.1.2. Bac sépiiratcur « l e volume utile dcs bacs, volume o f i r l au 200 litres. seules les eaux de cuisinc étant
liquide ci aux matières retenuesen dcssousdc admises dans cc dispositif.
« A r t . Il. - Le bac séparateur est destiné à I'orificc dc sortie. doit ëtrc a u moins égal à Dans le cas exceptionnel où les caux vannes
la rétention des matiéres solides. graisses et 200 litres pour la dessertcd'unccuisinc; dans et eaux ménagères sont traitées séparément,
huiles contcnucs dans Ics caux ~ménagL:res. I'hypothèse où toutcs les eaux ménagères lc bac séparateur doit avoir une capacité
« L~ baçséparateuret les dispositjrsd';irrivée transitent par Ic bac séparateur. celui-ci doit minimale de 500 litres. Ics risques de colma-
et de sortie des eaux doivent arec o n p de ~ avoir un volume au moins égal à 500 litres. » tage de l'épandage situé en aval étant toute-
manière à éviter la remise çn suspension ci Ce dispositif n'est pas obligatoire avant une fois toujours à craindre. La mise en place
I'entrainenient des matiércs grasses et dcs fosse septique toutes eaux. Lç volumc mini- d'une fosse septique réservée aux eaux ména-
solides dont I'apparcil a rEalisf la ~Eporation. mum réglcmenfaire (volume efficace) est de gères. d'une capacité au moins égale à
à I mètre cubc. pcrmet d'éviter cet inconvé- de l'ensemble (trois à quatre heures par fices dont la plus petite dimension doit être
nient. jour). au moins égale à 5 millimètres.
Le bon fonctionnement d'un bac séparateur Pour ce qui concerne la qualité de l'effluent « La langueur d'une ligne de tuyaux ne doit
est assujetti à un entretien Iréquent cl effi- après traitement : pas excéder 30 mètres.
cace: une vidange et un curage tous les
qualrc mois scmblent raisonnables. II est souhaitable d'atteindre les niveaux « Ari. 15. - Les tranchées au sein desquelles
prévus à Particle 3-Z0 de I'arrèté du 3 mars sont établis les tuyaux distributeurs, larges
1982 concernant les rejets vers le milieu hy- de 0.40 mètre à 1.5 mètre, doivent ètre gar-
11.1.3. Installation d'épuration biologique draulique supcrficicl : 30 mg/l cn M.E.S. et nies de graviers sans fine d'une granulomé-
à boues activées 40 mg/l en DBO 5. trie 10140 ou approchant.
« A r ! II. - LL.( O I U ~ C10131 des ~ n ~ t i l l l ï l l ~ n s Pour cc qui roncirnç I'implaniation dç ces « L a distance d'axe en axe des tranchées
d'ipurntioii biolugtque d boues activcçs doit dispi~sitils.les précautiuns suivantes doivtnt doit être au moins égale à 1.5 mètre.
Sire a u moins &al i 2.5 nietre cubes pour être prises : < < L eremblai.de la tranchée doit ètre réalisé
des logements comprenant lusqu'i sir piecii après interposition. au-dessus de la couche
princ~paleç I.'inrtall~t~on doit ,r. composer - les enterrer le moins possible pour facili-
ter I'cntretien : de graviers, d'un feutre ou d'une protection
«-soit d'une station d'épuration biologique équivalente perméable à l'air et à l'eau.
à boues activées d'un volume total utile au - ne pas les implanter dans une cuvette
pour éviter les préjudices causés par d'éven- « Arr. 16. - L'épandage souterrain doit étre
moins égal à 1.5 mètre cube pour l'ensemble maillé chaque fois quc la topographie le
du compartiment d'aération et du clarifica- tuelles inondations :
permet.
leur. suivie obligatoirement, en aval du cla- - placer le dispositif horizontalement en
rificateur et distinct de celui-ci, d'un dispo- prenant en compte le tassement dû au rem- « I I doit ètre alimenté par un dispositif as-
sitif de rétention et d'accumulation des plissage : surant une égale répartition des effluents
boues entrainées par l'effluent épuré, d'un dans le réseau de distribution. »
volume au moins égal à I mètre cube ou - les placer suffisamment loin des habita-
tions pour limiter les nuisances occasionnées Les indications complémentaires suivantes
d'un dispositif présentant une efficacité concernent la conception, le dimensionne-
semblable ; par Ic bruit ;
ment et la réalisation des épandages.
«-soit d'une station d'un volume total utile - empêcher l'émission éventuelle d'aérosols
au moins égal à 2.5 mètres cubes pour l'en- Conception :
semble du compartiment d'aération et du - les tuyaux distributeurs doivent ètre pla-
clarificateur, ce dernier devant présenter 11.1.4. Préfiltre
cés horizontalement dans des tranchées
une efficacité semblable au piège à boues En cas de traitement séparé des eaux do- d'une profondeur comprise entre 0,60 m et
mentionné à l'alinéa précédent. mestiques. la réglementation en vigueur 1 m. l'utilisation de drains agricoles étant à
«Pour des logements comprenant plus de (ari. 6 de l'arrèré du 3 mors 1982) prévoit la écarter ;
six pièces principales, ces volumes font mise en place d'un préfiltre en amont du
- les orifices réalisés sur les canalisations
l'objet d'une étude particuliére. >, dispositif de filtration.
doivent ètre largement dimensionnés, la
A ces dispositions constructives s'ajoutent Cet élément est destiné à protéger i'épan- plus petite dimension étant supérieure à
les contraintes d'entretien fixées par le dage des risques de colmatage liés à un 5 mm, tout en empêchant l'introduction des
règlement sanitaire départemental départ de M.E.S. ou de graisses du bac graviers entourant les tuyaux.
fart. 30-1) : séparateur placé sur le circuit des eaux mé-
L'apparition d'un certain colmatage se pro-
nagères. duit d'ailleurs inévitablement au niveau du
i<Les installations comportant des éléments
électromécaniques font l'objet d'une vérifi- Le préfiltre doit ètre conçu de manière à fond des tranchées ; ce phénomène est nor-
cation au moins semestrielle. II est remédié faciliter les opérations d'entretien, notam- mal, mais si le dispositif a été bien conçu et
aux incidents et aux pannes dans un délai ne ment lorsqu'il est rempli de matériaux qu'il bien réalisé, il s'établit un équilibre entre le
dépassant pas soixante-douze heures à par- convient de nettoyer régulièrement. colmatage par I'apport des eaux usées et le
tir du moment où ils ont été décelés. Les décolmatage naturel dü à l'activité bioiogi-
boues produites dans les installations que dans le sol, ce qui laisse subsister une
d'épuration biologique à boues activées sont 11.2. Disposirions ossuront à Io fois perméabilité suffisante pour assurer l'infil-
déconcentrées et les pièges à boues vidangés le troirrntenr er Iëvaeuorion des effients tration des effluents.
au moins une fois tous les six mois. » par Ir sol
L'existence éventuelle de cheminées en aval
Dans ces conditions, il est recommandé de 11.2.1. Épandage souterrain par des tranchées permet le nettoyage des cana-
passer un contrat d'entretien avec le cons- tranchées filtrantes en sol naturel lisations en cas d'obstmction et contribue à
tructeur ou l'installateur ou une entreprise améliorer l'aération du système.
( ( A r t .13. - Vépandage souterrain doit être
spécialisée.
réalisé par l'intermédiaire de tuyaux distri- Dimensionnemcnt :
A ces dispositions réglcmcntaires. il peut buteurs, placés horizontalement dans un
enscmble de tranchées. La longueur des tranchées à mettre en ceu-
étre ajouté les recommandations suivantes : vre est établie en fonction de la situation lu
Pour cc qui concerne l'oxygénation : «Ceux-ci doivent être placés aussi près de la plus défavorable, c'est-à-dire celle qui cor-
surface du sol que le permet leur protection. respond à la période pendant laquelle le
- l'aération devra être suffisante pour que terrain est le moins absorbant et la nappe
le taux d'oxygène dissous ne descende pas « A r t 14. - Lx longueur des tuyaux distn-
souterraine le plus proche du sol.
en dessous de 1 mg/l dans le bassin d'aera- buteurs mis en a i i v r e doit Eire t'onction des
tion en fin de cycle (avant le d6marrage dc possihilitei d'infiltrît~on du terrain CI des A titre indicatif, les dimensionnements sui-
la turbine) : qu3ntii6s d':au .i infiltrer. vants peuvent ètre proposés (assainissement
individuel. étude C.T.G.R.E.F.. juin 1979)
- la puissonce et le débit hydraulique de « Les tuyaux doivent avoir un diamètre au
en fonction. d'une part, du test de percolî-
I'aèratcur doivent ètre aufiisants pour ho- moins égal à 0.lOmètre ou une section
équivalente. tion (annexe 1) et, d'autre part. de l'hydro-
mogénéiser les éléments : morphie. Une augmentation des surfaces
- Ic taux d'utilisation du moteur doit etre « I l s doivcnt être constitués d'éléments proposées ne peut que contribuer à renfor-
peu élevé. dc maniérc Ci gafontir ia fiabilil6 rigides en matériaux résistants munis d'ori- cer la pérennité du système.
Par ailleurs, la réglementation cn vigueur L'arrété du 2Odéçcmbre 1973 rclatiï aux - aux techniques utilisées cn assainisscmcni
n'interdit pas l'installation de fosse d'accu- conditions saniiaircs des terrains de camping public. décrites dans la çirculiiire du Ifliuin
mulation recevant toutes les eaux domcsti- ct caravaning qui précise : 1976 relative à I'assainissemcnt dcs :igglom&-
ques; dans cette hypothèse. un volumc de rationset à la protection siinilÿire des milicux
rétention égal i 7 mètres cubcs est néccssiiirc « Arr. 5. - Dins le c;is où Ic raccordement à récepteurs.
pour un logemcnt comprenant quatre n un réscau public d'assainisscmcnt pourvu
d'une station d'épuration est impossible. Ics Enfin. quelle que soit la solution retenue,
cinq pièces principalcs, avec une vidangc pour Ic dimensionnemcnt des inr1nll:tiions de
effectuée tous les quinze jours. eilux et matières visées sont collectées ci
évacuées selon les dispositions arrflées par le traitcmcnt drsserviint de pctits cnscnibics
Enfin, il est rappelé Ics dispositions complé- préfet, après avis du conseil départemental collectifs (h6pit;iux. camping. écolcs. hoiels.
mentaires contenues aux articles 25 et 26 de d'hygiène. a restaurants...). il pcui ftrc hi1 :ippel aux
I'arrété du 3 mars 1982. visant cn particulier paramètres figurant en zinnexc Il fcaclli-
les modalités d'implantation des fosscs d'ac- Pour ccs ensembles colleclifs. le règlement cicnis correcteurs. débit) afin de tenir compte
cumulation : saniiairc départcmcntul fait réïércncc à la des modes d'utilis~tioncl du temps d'occu-
réglemcnlation concernant l'assainissement pation des locaux.
- « ... à l'exception des fosses chimiques. autonomc des bàtiments d'habitation, ci
tous les appareils (ïosscs d'accumulation en donc le titre II de I'urrèiè du 3 mars 1982.
particulier) doivent étre placés à l'extérieur
des habitations » ;
- «...pour les fosses d'accumulation. I'éva- II. ASPECTSTECHNIQUES
tes :
cuation du gaz doit ètre réalisée par un 11.1. Gén@ro/irés
conduit spécial, aussi haut que possible et - une surface spécifique de l'ordre de
au-dessus de toitures . . n. 0.25 mL par iitrejseconde ;
Lctiire I I dcl'xrréièdu > mars 1982 introduit
pour c h 3 q . t ~23s ~ J T : ~ < U I.me
I C . ciudc
T spici- - une durée de rétention tenant compte du
liquc En duire. i l eit prCcisc : refroidissement nécessaire des apports et se
PARTIE I I situant à trois minutes minimum; et ceci
« Arr. 30. - L'assainissement de ces bâti- uniquement dans la zone de séparation ;
ASSAINISSEMENT mcnis pcut r:lcver ioii des techniques :idm~-
DES BATIMENTS D HABITATION seç pour les niaisoni d'hsbitarton indi\iduel- - :e volunis minimum Ju dcbniirdciir. :iuo-
ET AUTRES ENSEMBLES COLLECTIFS Ics iellis qu'cll:s $ont dciinies 3u !tire 1'' du :lé au b a i sepnr~ieur.UL. 40 litri., p?r cecon-
présent airété. soit des techniques mises en de.
aeuvre en matière d'assainissement public.
En cas de rejet vers le milieu hydraulique
« Arr. 31. - Un bacséparateur, tel que prévu superficiel. les caractéristiques des effluents
à l'article I I . doit étre mis en place sur le rejetés doivent, en tout état de cause, satis-
circuit intéressé dans les établissements dont taire aux conditions imposées par le semicc
les emuents renferment des huiles et des gestionnaire a u le service chargé de Io police
graisses en quantité importante. Les caracté- des eaux. après avis de I'autorité sanitaire.
ristiques du bac séparateur doivent faire I'ob-
L'assainissement autonome des bâtiments jet d'un calcul spécifique adapté a u cas parti-
d'habitation est visé par les dispositions culier.
contenues au titre II de I'arrété du 3 mars
1982 : c Art. 32. - Les décanteurs digesteurs peu-
vent ftre utilisés pour la desserte de popula-
« Arr. 29. - Le présent titre concerne les tions atteignant a u moins 30 habitants. soit Pour ce qui concerne plus particuliérement
dispositifs d'assainissement autonome des pour réaliser une simple décantation des
bàtiments d'habitation collectiCs, des l'assainissement des lotissements. deux solu-
cffluenis. soit en prélude a une épuration plus rions peuvent étre opposées :
logements-foyers. des logements visés par pousr&e.
I'arrété du 30 janvier 1978, pris en applica-
tion de l'article R. 111-16 du Code de la - un assainissement de type coileclif pour
a Pour dcs populations inférieures à 150 ha- I'ensemble des parcclics.
construction et de I'habitation. bitants. la caoacité totale lutile) du décanteur
digestcur est'au moins hiale à 200 litres par Dans cette hypothèse. le recours à des dispo-
« P o u r ces bàtiments. une étude particulière habitant. a
de l'assainissement est nécessaire. 2, sitifs simples. tels Icr rystémcs dérivés de Is
technique du lit bactérien (disques ou
Les installations à desservir se distinguent des tambours tournants par exemple) a u faisant
maisons individuclles suivant les critères ci- appel à des procédés extensifs (épandage
1.2. Aurres eilsenrble~colleer$s ,ton <lesservis dessous : souterrain, lagunage simple ou planle).
par i<nréseou public ù'oss<iit,issenzerri
doivent ètre préférés à des dispositifs plus
- production de quantités d'eaux domesti-
complexes nécessiiant u n entrctirn pcrmd-
I.orsqiie ces cnicmb!cs collcciiii 11: ion1 p ~ \ ques plus imporianteî el c'est le cas, notam- lient :
ti<es p3c ICS J ~ S ~ O S cdnicnues
I I I J ~ ~ dans les ment. des enîcmbles d'immeubles, des h6teis
itxrrs d'applic..iion tir. IL loi r i " M-1215 du isolés. des 6iablissemenrs d'enseignement : - pour chaque parcelle, iin assainissenieni
16decembre 1964 r r . l ~ i i \ e:iu reglmc' ci a la individuel spécifique.
rcpnriiiion d c j eaux LY :i h ll>lle CDnlrL' CUI - variations plus ou moins importantes dcs
pollution. r.n particuiicr le dècrct n" 73.218 débits ci c'est Iç cas. noiamment. des terrains La solution retenue peul résulter d'une
J& ?9 f2vrir.r 1973. Ir.? inriail~tionsd'épura- de camping ou caravaning, et des lotissc- comparaison d'ordre tinancicr. mais d'auires
tion ei d'hvacuatian dui\cnt rcpondrc. diir menis présentant un caractére saisonnier : considérations. portant notamment sur lï
r2:lrnicniaiiuns sui\;inir.r sécurité. l'entretien et In protection du milieu
- spèciliciti des eaux domestiques avec. par naiurel, doivent étre prises cn comptc.
Lc rCdlrmcni s.iniiairc. d(.p:iricmcnial I!pc ci excmple. une dominante d'taux méniigèrcs
plu5 pariicul~èrcmcni ( r s . hotel-restaurant) ou d'caiir En cffet. kt protection du milieu noturcl pcut
.
_ I _ <.irt1cie48visant I'nssainissemenl des vanncs (st;itions-scrvicc). o u ccrlnincs carac- Arc ~ ~ C i~ssurée
U X nvtc L ~ série
C (le disposi-
téristiqucs pnrticuliercs telles les hopilaux. fils Climinnnt les crfluctiis par le sol iloe pür
locaux d'habiiation non desservis par un
réscuu public d'assainissement cl donc. en unc siiiiion ccntriile d'épur;ition rcjci:~ni les
particulicr. les cnsçmblcsd'habitation desscr- Coriipie ienii de la diversité des situniions cflliicnts vers Ic niiliçii supcrliciel.
vis pur un réseau privé d'issainissemeni : rcncotiirées. chiiquc projet doit hire l'objet
d'èiiidcs p;iriiculièics. I l sera hi1 appel : I > . i i i i .'li!p>inïi. ,ii iin iriiici,iei>i . ; i i i r . . l ~ ~ :
_ p.irticlc 62 concernant Ics bàtiments ;iulres cji rL<ir.,,u.<; C,>IIVICIIi i~'.~;;o,.~~,..II< :.i1c,1-
que ceux à usage d'habitation et assimilés - aux Iiliires d'ass~i~inscmcntautorisées !,O,, p~,,i,~L,,,crc 3 lk, <I,<~.,"<c cnicc l'#">i:3..:4.
(hôtel. restaurant. établisscmcnis sçolaircs, pour les inaisons <l'habitation individuelles : iiiii, c . IL. l > . ~ h ~ i . ~ l.$lin
~ t ) $1"
~ ~,\~.r C \ - ~ t #1~11111
c
Çiablisscments dc soins, ccntres sporiils. fosse sçpiiqiie dc griinde capacité ctépandagc ~ ~ ~ . ~ , ~ ~ ~ c c ctnr., ~ : nI i. ~.!>,M>II.I~~:>.
~:..c .~:rt~-
l
1
A r r é t i d u 30 mai 1994 Cci cnrcrnblc irnmobilicr csi er resisra inscni au tableau g2ntral
portant attribution d'un i m m e u b l e dcs propri2tir :c 1'Et.x jour lz numtro 490-Ml79 B la rubrique
Ccnucs dcs e u i r c s univrrsii~ircsci scolairea.
NOR : RESKSdOOZ55A IJ doi~iiani'Clrndra. le csr ich2mr. 3ur constructions ou ~ d d i .
par m<r2du rninirric du budgcr ponc-p~rolcdu Gouvcmcrneni. iionj dc conr;ruc!ionr qui rcrjicnl tdirierr uli2ricurern~nisuc Ics c'r.
du rninisti* ùe I'ccretgnernent su@risur ci Jc la rcchcrchc cn daic rams p<Cciits
30 m i 1994. csi ~rrnbut.à rive dc dotaiion au c-nue régional L'cnsernble dcs immeubles rcm remis graruircrncnt i I'Eiai quand
s < r u i ~ e s univrrritJircs et scolaires de Nznrss. éiablisserneni la douiion prendra fin.
blic narional à cïracière adminisiniif. u n cnsemblc immobilier
ii i r non biri siru6 35. boulcvwd du Roi-Red. 6 Angers !&laine- (1) Cc p l r n p i tue conruli6 au mini~r:rc dc I'cnrcisncmcni rupCncur cc
.Loirci. cadasvé secrion DH. n' 747. pour une superficie globale dc la rcchcrrnc ldirrciion sénCd6 d a ~ " S ~ i g l ~ m csupérieurs.
rn saur-
18 à 62 cs. [el au surplus que :et immcublc figure cn leince rosc direction der conrmciions. bureau dc la pmgnmmriion budgéuirc ci des
r Ic plan znncxi au presenr .XI?:& (1). aifaircr domanialcr). 1. nrc d'Ulm. 73005 Puis.
- -
Pour I.applicarion du prtscnt dtcrct. on. entcnd p u :
- systinie d c collecte un sysrèmc as canalisations qui
recueille ct achemine C U eaux;
11 Z o n a sensibles
*n. 6. - Lu zoncs wnsibla comprcnncnr l u m u s c s d'eau
rignificaiivcs à I'Çchelle du bassin qui sont pmiculi?rcment scn-
1,
6276 JOURNAL OFFICIELDE 1-4 REPVBLIOUE FRANÇAISE e pl" t~::
in. 15. - L c préiet fixp p w a n c r i Ics objecr~fsdc riduciion publique de F r ~ n c c .dc la mis3luii intcrniii~isic:icilc di. I ' u u CI
llux de subsiances polluanrcs. du ComlrC narionai ds l'c3u. Ics prsscripiioiis ischnlqu-s mini-
m a l ? ~r~lativcsj l a policc ds 1 . ~ 3~ ~U pcrrnctlent
I d? saranrir
Sucr,on 5 I'cjficacitC du iraircmcni des <~uI.. nor~rnnicnt cn C C qui
Prtigr2rnmalion de 1'3ssairiissemcnt
kn. 16. - 1. - Les communes dont le territoire est compris
. .
concerne la rs dcrn~ndc biuchirniquc <n oxy:?nc 3.
totaliit ou en p m i s dans uns agglomérarion produisant une A n . 21. - Sont fixies p x m ? t é du niinisire charni ds
cpe bmlc ds pollution organique su+rieure à 120 kilo- I'environnemcnr et du minisire ch=:£ des coli<ctivii2s locdes.
mmes par jour é!aborent. pour la p m i e de leur territoire après avis de la mission inrcrrninist2rielle de ;'eau et du Comitt
luse dans cc +rimètre. un programme d'assainisssment. nacion4 de I'eau. les modalirts trchniques ds survrillancc:
rsque I'aeglomérarion comprend plusieurs communes. o ) De I'efric3ciié globale ds la collecte dans une ap_o!omtra-
les-ci ilaborent conjoiniemcnt le programme d'assainisse-
tion :
ni. b j Dcs rejets d'eaux :
1. - Le p r o F r n e d'assainissemcni. qui doit éme conforme C) DCSeaux rtceprnces :
c objectifs fixts par I'arrétt pris en venu de I'micle 15 et d) Dcs sous-produits issus de la collecte t t du iraitement.
obligarions résultanl des micles 19 à 21 et 8 à 13.
Les risuliais dc la surveillance sont communiqilés par l'ex-
npone :
ploitant aux maîtres d'ouvrqes. à l'agence de I'eau et au préfet
1. Un diagnostic du système. d'assainissement existant. qui concemCs. dans les conditions fixies par I'arrété rnen1ionn.i i
met de connaitre : l'alinéa prçcédent.
2 ) L'tvaluation des charges brutes et des flux de subsiances
An. 22. - Sous réserve des mesures prises si1 application de
iluanres. acruçlles et pr2visibles. i collecter par le système I ' m i c l e L. 35-8 du code de la santt publique. il est interdit
~ssainissement: d'inrroduire dans les systèmes de collecre :
b) Les vanaiions des charses brutes et des tlux de substances
o ) Directcmenr ou p x I'inrermtdiaire de cmalisations d'im-
Ilumres en fonction des conditions climaiiquss ou des sai-
meubles. toute m a i i r e solide. liquide ou gazeuse susceptible
1s :
d'étre la cause. soit d'un danger pour le personnel d'exploir3-
C) L e taux de collecte ;
rion ou pour les habitants des immeubles raccordts au sysieme
d ) L a capacité d'épuration et le rendement effectif du sys- de collecte. soit d'une dt,prndarion des ouvrases d'assainisse-
ne d'assainissemenr. ment et de traitement. soit d'une géne dans leur foncrionnc-
2. L'indication des objectifs et des moyens à metme en place. ment :
i contienr : b) Dzs dtchçts solides. y compris aprks broyage :
o) Lc rappel des objectifs de rtduction des flux de substances c ) Des eaux de source ou des eaux sourerraines. y compris
Iluanies fixés par I'arrëré pris en venu de I'aniclc 15. ainsi lorsqu'elles ont t t é utilisées dans des installarions de traitement
e des obligations résultanr des anicles 19 à 21 et 8 à 13 ; thermique oudes insrailarions de climatisation :
b) L'tvolution du laux de dépollution néccnairc pour s u r e r d ) Des eaux de v i d a n ~ edes bassins de natation.
respect de ces objcctifs ct de ces obligations : U n &té du ministre chargé dc I'environnemenr et du
c) La pluviosité sur la base de laquelle seront fixées les ministre charré =~ de l a santé.. ,
~~ ~
oris aorès avis du Conseil sukrieur
racléristiques du système d'assainisscmcnt ; d'hygicnc publique dc F m c e et de la mission intcrminislinelle
d ) L'échéancier des op2rations. de I'csu. définir les conditions minimales de s k u r i i i dr de qua-
A n 17. - Lc p r o g h m c d'&sainincment cst approuvé par lité que doivent remulir les insrallarions pour que les ~ x u l u i t a n ü
des ouvrages de coilecte cr de maitem;nt puissent obLenir des .
conseil municipal.
dérogarions aux b. r ct d dc l'alinéa précédent. Ces dirogations
Si plusieurs communes sont conccmées, il doit Erre adopté
sont accordées par le préfct. après avis du conseil dipïrtementd
ns les mémes termes par chacun des conseils municipaux. A
d'hygiène. si les caracttristiques des, ouwazes le permettent.
faut d'accord. les communes approuvent des programmes par-
:Is d'assainissuncnt, conformes aux objcctifs f i x t s par I'mZtt A n 23. - U n arrêté du ministrc chargé de l'environnement
is en verni de I'articlc 15 ct aux obligations résultant des c l d u ministre chargé de la santé. pris après avis du Conscil
ticles 19 2 1 ct 8 à 13. A f i n de faciliter I'établisscmcnl dc supérieur d'hygiène publiquc de F m c c , fixe la liste des réactifs
s programmes. I c préfet peut : chimiques et des procédés physiques utilisables pour désinfecter
a ) Préciser par un arrété complétant celui pris cn application Ics Caux après épuration. Cet arrêté déterminc l e u n conditions
: I'anicle 15 les objcctifs de réduction des flux de substances d'utilisation. ..
,Iluantes pour chaque communc ou groupc de communes ; An. 24. - Les eaux usées peuvenC après épuration. étre uti-
b) Modifier 12 perimétrc de l'agglomération dans les formes lisées des fin6 agronomiques ou agicoles. par anusage ou par
.évues à I'anicle 5. irrigation, sous réservc que l c u n caractéristiques et leun moda- .
lités d'emploi soient compatibles avec les cxizences de protec-
C H A P ~ RII
EI tion dc l a santt publiquc et de I'cnvironncment.
Lcs conditions d'épuration ct Ics moddirés d'irrigation ou
Disposirions diverses d'arrosage requises. ainsi quc Ics programmes dc surveillance à
An. 18. - Après le deuxième alinéa de I'aniclc 13 du décret m e l m cn œuvre. sont définis. après avis du Conseil superieur
' 93-742 du 29 mars 1993 susvisé. il cst ajouté I'alinéa sui- d'hygiène publiquc de F m c c et dc l a mission interministé~rlle
mt : de I'cau. par un arrétt du ministre chargé de l a santé. du
a E n cc qui conccmc les ouvragcs dc collecte ct de traitcment minisuc charsi dc I'cnvironncment ct du ministre charge de
:s eaux menrionnés dans Ic décret n' du relatif à la col- I'agriculture.
:crc ct au traitcment dcs eaux usécs mentionnés aux Art. 25. - Les rcjcts dc boucs d'épuration d m s le milieu
7iclcs L. 372-1-1 ct L. 372-3 du code dcs communes. Ics prcs- aquatique. par quclquc moyen quc cc soir. sont interdits:
riptions mietten nt la rtalisation, s'il y a lieu. tchclonnéc dans LLS autorisations dc rejet dc boucs d'épuration en cours prcn-
: tcmps. des objectifs fixCs par I'arrëté pris en vcnu de dront fin. au plus lani. Ic 31 dtccmbrc 1998.' ,
article 15 dc cc dtcrct c l rcspectcnt les obligations résulrant
An. 26. - Lcs systCmcs d'assainisscmcnt .non collectif
es articles 19 i 21 ct 8 à 13 du mtmc décrct. r doivcnt pcrmctve l a préservation dc l a qualité des. eaux super-
Art. 19.- Sont fixées par arrëtt d u ministre chargé dc ficiellcs ct souteminu.
environncmcnt aprés avis dc l a mission inrerministériclle de Les prcxripions tcchniques applicables aux systèmes d'assai-
eau Cr du Comité national dc I'eau. Ics prcscripiions tcch- ni~sfmcnt non collcctif sont f i x k s par u n arn6t.i pris par le
iqucs minimales rclarivcs la policc dc I'cau qui pcrmcltcnt de mlnistrc chargé dc la santt. le ministrc chargé de I'cnvironne-
arantir. sans cntnincr dc coiil cxccssif. l'efficacité dc la mi- mcn!,Ct le ministrc c h a g t du logemeni. après avis du Conseil
:ctc. du transpon des Caux c l dcs mcsurcs p r i x s pour limitcr s u p n c u r d'hygiènc publiquc de F m c c . de 1s mission inter-
s: pointes dc pollution ducs aux prCcipitations. ministtncllc dc I'cau ct du Comitd national dc I'eau.
Art. 20. - Sont fix6c.S par arrèl6 d u "minisrrc c h q 6 de La modalités du conrrûlc technique cxcmé p u les conununes
'cnvironncment. apds avis d u C o n x i l sugricur d'hygiénc sur Ics systèmes d'assainisxmcnt non collcctif sont difinies par
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIOUE FRANÇAISE 8 1u1n 10%
l
un a r r h i du ministre chargé dc I'rn~ironncrncnt. du ininislrc traiçur civil hors c l w e . ainsi q u ' i Mme HCIL'ns Jacquot. ~ n c L ' -
chargé dc la s m t i ci du niinlsirc chargé des culiec~ivitéslocales. nieur dcs poms cr [email protected] placis sous i'autorlt;
pris apr&s avis au Coniiii national de I'cau. du Conseil su@- dc M. Dcnis B2dri. pour signer. au nom d u niinistrc. de I'cnvi-
ricur d'hygiène publiquc di. France et de la mission intcr- ronnetneot ci d2ns la limite de leurs aitribuiions rzspcctlvcs.
rninistCrielle de l'eau. tous actes. arrztéi et décisions. à l'exception des d i c r c ~ s .
An. 27. - Le minisire d'Ela[. minisuc des affaircs sociales. Art. 2. - En cas d'abscnce ou d'cmpéchernent de M. Denis
d c b santé ct de la ville: le minisue d'Eut. ministre de I'inii- Badré. directeur zénéral de I'adminisiraiion et du d é \ . e l o p ~ -
rieur et dc I'aménazement du territoire. le ministre de I'équipc- ment. délézation est donnée à Mme Béranptre Quincy. conseil-
nicnt, des transpons et du rourisme. le ministre de l'agriculture
~ ~
.
ci dc la &chc. Ic minisire d c l'environnement. le ministre du
logement. le rninisrrc délégui à la santé et le ministre délégué à
ler des afhires éiran;tres. ainsi qu'à M. Jacques Varct. aeent
contracturl. directement placés sous l'autorité de M. Denis
Badré. pour signer. au nom du ministre de l'environnement et
I'amEnagemcnr du territoirc cl aux collectivités locales sont dans la lirnire de leurs anributions respectives, toiis acres c;
charzés. chacun en ce qui le concerne. dc I'exécution du prtsent dlcisions. à I'sxcepiion des arrëtés et des décrets.
d i c n . qui s e n oubli6 au Journol oficiel
.. de la Réuublique fran-
çaise. An. 3. - En cas d'absence ou d'empëchemcnt de M. Denis
Fait à Paris. le 3 juin 1994. Badré. directeur général de l'administration et du dévclopp-
ment. délégation cst donnée à M. Bernard Beaucoun. conseiller
ÉDOUARD BALLADUR d'adrninistraiion scolaire et univenitairc h o n classe. directement
P r Ic Prcmicr rniniruc : placé sous l'autorité de M. Gadré. pour signer. au nom Su
LE minisire de l'environnemenr. ministre de l'environnement et dans la limite de ses a r t ~ u t i o n s .
MICHELBARNIER tous actes. décisions. lettres d e commande et bons de
commande. ainsi que les pièces comptables s'y rapponant.
Le minisrre d'Etar. minisrre des ofloires sociales.
de ln sonré er de In ville. An. 4. - Le ministre de I'cniironnement est chargé d=
S ~ M O NVEIL
E l'exécution du présent dScrS. qui sera publie au Journal officiel
LE tninirrre d'Eror. rninisrre de I'inré~ieur de la République franyaise.
er d e l'oménogemenr du rerriroire. Fair à Paris. le 6 juin 1994.
CHARLET PASQUA
É ~ U A R C:LL*D~R
D
LE minisrre de l'équipemenr. des tmnsporrs
Par Ic PrcMer minisuc :
ef du rourisme.
BERNARDBOSSDN Le minisrre de l'eni,ironnemenf.
Le mùiisrre de I'agn'culrure et de la pêche. MICHELBARNIER
. . . . . JEAN PUECH
'
.. . . Lc ministre du logeme>rr.
. .
~ CHARITE
H E R V DE NOR: ~ ~ ~ ~ 9 4 2 0 0 4 8 ~
LE minisrre délégué'à la sonré.
PH~UPPEDOUSTE-BUZY Ix
- Premier ~~ ~ ~ . .~.
-~ -..- ministre
~ .~
LE mfnisrre dilégué à l'aménagemenr du territoire Sur le rappon du ininistre d e I'cnvironnemcnt.
' et aux ~ ~ I I e c t i v locales.
i~é~ Vu le décret no 47-233 du 23 janvicr 1947. modifié cn dernier
DANIEL HOEFFEL licu par le décrct n' 87-390 du 1 5 juin 1987, autorisant Ics
ministres i déléguer, p î r areté. leur signanirc ;
D é c r e t s d u 6 juin 1994 Vu Ic décret n' 9 2 4 3 2 du 12 mai 1992 ponant organisation
- . p o r t a n t - d é l é g a t i o n de s i g n a t u r e d e l'administration c c n d c du ministère dc I'cnvironncmcni ;
NOR: ENVG9420047D Vu le décrct du 5 juin 1992 ponant nomination d e M. Gilbcn
Simon cn qualité dc dircctcur d e l a nature ct des paysascs:
L c Premicr ministre, Vu Ic décrct du 29 mars 1993 ponant .nomination du Premier
Sur le rapporr du ministre de I'cnvironnemcnb . - ,.
.minictrr .
Vu le décret n" 47-233 du 23 janvier 1947. modifié en dernier Vu Ic décret du 30 mars 1993 relatif à la composiiion du
licu par Ic décrct n' 87.90 du 15. juin 1987. autorisant les Gouverncmcnt :
minisucs à délégucr, par arritt, lcur signaturc ; Vu Ic décrcr n' 93-787 du 8 avril 1993 rclatif aux amibutions
Vu le décret no 53-1169 du 2 8 novcmbre 1953 ponant règle- d u ministre dc I'cnvironnemcnt ;
mcnr d'adminisuauon publique pour I'application du dtcret d u Vu le décret du 21 mai 1993 portant délégation de signaturc ;
3 0 septembre 1953 sur la rtfonnc du contentieux administratif, Vu I'mêté du 19 avril 1993 portant délégation de si_onatuc i
modifit par Ic décrct du 29 janvicr 1957 ; M. Gilben Simon. dircctcur de la nanirc ct des paysases.
Vu Ic d h i n' 64-729 du 17 juillet 1964 ponant codification
dcs icxtcs riglcmcntaircs relatifs aux marchés publics ;
Vu Ic décrct du 29 m a n 1993 portant nomination du Premier Dtcrètc :
miniwrc ;
An. 1". - En cas d'absence ou d'cm@chcmcnt d e hl. Fran-
Vu le d h c t du 3 0 m a n 1993 rclatif A la composition du
.......:
Gouvernement
.....
~
.
Vu le d t m t n-93-787 du 8 avril 1993 relatif aux anributions
çois Lcrat. inzénieur en chcf du gtnie nirai. dcs eaux ct des
for?&. M. Jacqucs Coulard, adminismtcur civil hors classe.
r q o i t . dans Ics conditions prtnics I'aniclc 1" de I'arritt du
du ministre de I'cnvironncmcnt : 19 avril 1993 susvisé ct dans la ~-limite d c ses atmbutions. la
: -VuIc dtcret n' 94-30 d u I l janvier 1994 portant organisation
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