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CONSEIL REGIONAL

BRGM
L'ENI~EPRISEAU SERVICE DE U 1111111

PROGRAMMES DE RECHERCHES BRGM

THEME 6 : ASSAINISSEMENT COLLECTIF


ET NON COLLECTIF

PREMIERE CARACTERISATION
DE LA PERMEABILITE DES SOLS
ET FORMATIONS GEOLOGIQUES
A LA REUNION

Ministère de l'Industrie, Juillet 1996


des Postes et Télécommunications 96 REU 38
et du Commerce extérieur
R 39126
Étude réalisée dans le cadre des
actions de Service public du BRGM
Le programme relatif aux "actions régionales dans le domaine du sol et du sous-sol "
BRGM REUNION (convention cadre 95-97 notifiée le 26/07/95), comporte six thèmes
d'études :
1 - Banque des données du sous-sol Réunion.
2 - Ressources et exploitation des matériaux
3 - Erosion et risques géologiques
4 - Connaissance, information, gestion des ressources en eau
5 - Occupation des sols, télédétection
6 - Environnement, pollution, assainissement

La convention d'application relative à l'année 1 "1995-96" (NO 9514934 notifiée le 26/07/95)


précise les actions à exécuter en 1995-96 et la répartition des cofinancements.

Dans le cadre du thème 6 "Enviroimement, pollution, assainissement" il a été prévu d'étudier


le pouvoir auto-épurateur des sols afin d'orienter les études et projets relatifs à
l'assainissement et en particulier l'assainissement autonome.

Le présent rapport s'intègre dans cette optique. Ses résultats présentent une première
caractérisation des sols et formations géologiques en préalable à la cartographie thématique
qui sera élaborée à l'échelle du 1/50.000 ème.

Après un rappel succint des différentes filières de traitement en matière d'assainissement non
collectif, dans ce rapport sont étudiées les différentes contraintes naturelles auxquelles doit
être soumise la pratique de l'assainissement non collectif ;il s'agit pour l'essentiel :

- de l'aptitude sols et des formations géologiques, en terme de perméabilité


- de la morphologie des terrains, en terme de pentes
- de I'hydromorphie également étudiée sous l'aspect de la protection des nappes aquifères
et milieux humides.

Ces résultats, présentés sous forme cartographique, ne constituent qu'un élément préalable
d'aide à la décision en matière d'aménagement global.

En effet l'hétérogénéité des sols et des pentes impliquent différents stades d'étude à plus
grande échelle pour aboutir, in fine, aux schémas d'assainissement communaux (1/25.000 ou
1/10.000ème), eniïn à des tests de perméabilité ponctuels, exécutés dans le cadre de projets
individuels ou semi-collectifs.

Cartoeraohie du ootentiel nutoéouriiteur des sols


1. INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 4

2. L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF............................................................................................. 5


2.1. LES FILIERES DE TRAITEMENT.....................................................................................................5

3. APTITUDE DU SOL A L'ASSAINISSEMENT INDIVIDUEL ............................................................... 8


3.1. LA l>ERMl?Al3lLITI'..... .... ......... ...... . .............. . . ......, . , . . . .. , . . .......... ...... .. .. .. . . . .8

3.2. LA M S E 111: .CXlNNEES Ulis I'EKMEALiILl'IlZS 9


.
3.2.1. Descr~phondu systimt.................................................................................................................. 9
3.2.2. Analyse du contenu de la banque de données ...... ....................................................................... 10

3.3. ANALYSII DES DONNEES iNI'[1lALES ......... .................. ...................... ..... ........ ...................... .... .... .... ..... . I O
3.3.1. Natrrre et critique des fesls de perméabilité réalisé 10
3.3.2. localisation des données.. ................................. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ... . . . ... ... . . ... . . 11
3.3.3. Afectation desperméabilité aur unités de sol.7 d@érenciée.s ...................................................... 13

4. EXPLOlïATION DU SIG BRGM ET TRAITEMENTS CARTOGRAPECQUES SEMI-


AUTOMATIQUES.......................................................................................................................................... 15
4.1. FORMATTONS GEOLOGIQUES SülVANT LEUR FERMEhBLlTE ................
CLASSFICA~ONDES ................... 16

4.1.1. Classificationà partir des seules données - - . de s~~rface,


~éolopicues ...... .......................................17
4.1.1.1. Les formations pamissant être les moins pennéablcs sont :.................................................................... 17
4.1.1.2. Les formations perméables sont :................................................................................................... 18

4.1.2. àpartir des tests deperméabilité disponibles en BSS, ................................... ..... 18


Cfass~ficafion
4.1.3. Cfassijkafionàpartir des lests de perméabilité recueillis à fa DDASS....................................... 22

4.2. R E M O N E E MAXIMALE DES NAPPES (HYDROMORPHE) 24


4.2.1. Rappel des domaines hydrogéologiques..................................................................................... 24
4.2.2. L'hydomorphie ..................................................................................................................... 25

S. APPROCHE CARTOGRAPHIQUE DU POUVOIR AUTOEPURATEUR DES SOLS ......................29


5.1. EXTRACTION
DES CONTRANTES LBES A LA MORPImL 29
5.2. EXTRACTION
DES CO
S- LIES AL? ............................................................... 30
5.3. EXTRACTION
DES CO
S- LIES ALA U SUBS/ItAlWM 30
5.4. EXTRACTION
DES CONiWJNTES LIEES A LA PERMEABILITE DES SOLS 30
5.5. CARTEDES ZONES DE P E ~ A B I L I T EOPTIMALE DANSUN OBJECTIF D 30

Carte 1 : Nombre de points de mesure par sections cadastrales 2


Carte 2 : Zones de perméabilité 4
Carie 3 : Perméabilités des sols 3
Carte 4 : Cartographie des contraintes li 6
Carte 5 : Analyse des pentes par maille carré de 250 m 8
Carte 6 : Zones de perméabilités optimales I

ANNEXE : -Décret no 94-469 du 3 juin 1994 relatif à la collecte et au traitement des eaux usées
mentionnées aux articles L. 372-1- 1 et L. 372-3 du Code des Corninunes.

- Circulaire du 20 août 1984 relative à l'assainissement autonome des bfitiment d'habitation,

Cartoeraohie du ootentiel autoéourateur des sols


1. INTRODUCTION

La présentation de l'état de la pratique en matière d'assainissement collectif et non collectif à


la Réunion a mis l'accent sur l'importance des choix qui doivent être effectués ces prochaines
années à l'échelle des communes et de 1Ve. On peut en effet séparer l'assainissement en deux
composantes. L'assainissement collectif, basé sur le principe d'un traitement commun des
effluents collectés par un réseau public d'assainissement et I'assainissement non collectif :
pouvant être utilisé dès lors que I'assainissement collectif ne se justifie pas, soit en raison
de son coût excessif, soit en raison de son intérêt limité pour l'environnement.

L'assainissement à la Réunion est une préoccupation relativement récente. Les premiers


réseaux datent des années 70, l'assainissement individuel en tant que tel (sur le plan de la
pratique) apparaît plus tard. Les travaux effectués dans ce domaine ont augmenté ces
dernières années. Ce développement qui s'est amorcé doit s'accentuer en raison de :

- l a forte croissance de l'habitat : actuellement, il y a à la Réunion une crise du


logement (notamment du logement social) ; afin de résorber ce problème, la
construction d'environ 10 000 logements par an est prévue ;

- l'intérêt pour la protection de l'environnement : depuis quelques années, il y a une


prise de conscience de l'impact de la pollution anthropique sur la qualité de l'eau ;
cela a abouti notamment en 1988 au plan de sauvegarde des lagons, qui s'est soldé
par la construction de plusieurs stations d'épuration ;

-Actuellement différentes actions et études ont été initiées soit pour préserver
l'environnement dans les zones sensibles en particulier, soit pour définir les priorités
dans le domaine de Peau potable et de l'assainissement, en particulier dans le cadre
des SDAGE et SAGE ;

- la publication de certains textes réglementaires : à la suite de la loi sur l'eau du 3


janvier 1992 et de la directive Européenne du 21 mai 1991, certains textes relatifs à
l'assainissement sont parus ; ils prévoient, entre autres, le zonage assainissement
collectif - assainissement non collectif, et la mise en place de réseaux de collecte et
de stations de traitement dans les agglomérations.

Cnrtoernnhie du ootentiel nutoénurateur des sols


2. L'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

Depuis la parution de la Directive Européenne du 21 mai 1991 et de la loi sur l'eau du 3


janvier 1992, l'assainissement non collectif a été réhabilité en tant que technique
d'assainissement à part entière, adaptée à I'habitat diffus.

L'assainissement non collectif est majoritaire dans les techniques épuratoires à la Réunion. En
raison du contexte géomorphologique de l'île et de la configuration de l'habitat, ce mode de
traitement gardera certainement une place importante. Le décret du 3 juin 1994, en le
réhabilitant conforte cette idée.

L'assainissement non collectif peut se décomposer en :

- assainissement autonome individuel ; il concerne une seule habitation et s'effectue


sur le terrain de celle-ci ;
- assainissement non collectif groupé ; appelé aussi semi-collectif, il concerne des
bâtiments d'habitation collectifs, des groupes d'habitations relevant d'une collectivité
non publique tels que les lotissements, et parfois des hôpitaux, des établissements
scolaires, des camping, ...

2.1. LES FILIERES DE TRAITEMENT

Les filières d'assainissement non collectif comprennent trois éléments indispensables,


qui sont :
- le prétraitement ;
- le système épuratoire ;
- le système d'évacuation et de dispersion.

Depuis 1982, les règles de construction et d'installation des fosses septiques et des
appareils utilisés en matière d'assainissement autonome sont fixées par arrêté
interministériel (arrêté du 3 mars 1982 modifié). Des compléments d'information sont
stipulés dans la circulaire du 20 août 1984 modifiée.

Le DTU 64.1 (norme expérimentale de l'AFNOR) présente la mise en oeuvre des


dispositifs d'assainissement autonome (pour les habitations comprenant jusqu'à
dix pièces principales).

C'est à partir de cette norme que cette étude propose une approche méthodologique de
détermination du potentiel épurateur des sols à la Réunion. Elle est présentée
succinctement à travers les deux organigrammes présentés aux figures 1 et 2 ci-après :

Cartoeraohie du ootentiel autoéourateur des sols


Réseau d'eaux
Espace disponible Analyse du
(aval site) de 200
pouvoir
épurateur
. -
des sols
Niveau
compatible, pent Filière
tuyau de 1.5 % traditionnelle ..--------
non réalisable,

I paliatifs

I
Raccordement
réseau Espace disponible
Fil d'eau c 50 cni Soussol fissuré de 50 mZenviron
I de profondeur trop perméable
i

-
+ OUI
. - b NON 1 1 7- 1 Réhabilitation 1
FTE : fosse toutes eaux
FS filtre a sable
Rejets superficiel
V :verticai Infiltration
Infiltration **
H : horizontal
D : drainé
*': selon prescription locales

Carîogiapliic du potentiel auloXpuratcur ùes sols


Sol filtrant non Maintien de la Absence de nappe ou Absence de nappe ou
permeabilité à 80 d'hydromorphieà 80 d'hydromorphie à 1.50

Pente c 10%

-b OUI
------b
NON 1 Possibilité
FTE :fosse toutes eaux
FS filtre à sable
L--.-. d'aménagement en
terrasse P----'
V :vertical
H : horizontal
D : drainé
**: selon prescriptions locales

Cartographie di1 potentiel autoépurateur des sols


3. Aptitude du sol à I'assainissement individuel

Le recueil de I'ensenible des données concernant la structure du sol, I'hydromorphie el la


topographie est indispensable pour le choix et le dimensionnent d'un dispositif
d'assainissement autonome.

Les critères d'appréciation sont


1. la perméabilité du sol superficiel
2. le niveau et la nature du substratum rocheux
3. le niveau de remonté maximal de la nappe (hydrornorphie)
4. la pente du terrain

L'étude présenté à travers ce rapport d'avancement traite plus particulièrement des données
relatives à la perméabilité du sol superficiel. Les résultats présentés ci-après sont issus de
traitements cartographiques réalisés à l'échelle du 11100 000.
L'analyse des permis de construire déposés à la DDASS de janvier 1994 à juin 1995
(constructions autres qu'une habitation individuelle) a permis d'évaluer les caractéristiques de
perméabilité des sols

3.1. La perméabilité

L'évaluation de la perméabilité des sols peut être approchée par la mise en œuvre de
tests simples de percolation réalisés sur les terrains destinés à recevoir I'épandage. La
compilation des données recueillies à permis de constituer une base de connaissance
qui constitue le prémisse d'un système de cartographie du pouvoir auto-épurateur des
sols a la réunion.

La pennéabilité des sols conditionne l'infiltration des effluents en imposant soit :

- une infiltration insuffisante qui peut être liée à la nature intrinsèque du sol ou
acquise au cours du temps. En effet l'effluent rejeté est colmatant par les
matières en suspension qu'il renferme.

- une infiltration trop rapide qui peut causer la pollution des nappes profondes.

On distingue ainsi :

O Les terrains dits imperméables " de perméabilité inférieure a 4.2 10-6


"

mètres par seconde (K < 15 mmh) où sont envisageable des rejets


superficiels ou en puits d'infiltration selon certaines contraintes (proximité
d'un cours d'eau, présence d'une couche sous-jacente imperméable, d'une
nappe souterraines); éventuellement les accords des services de l'états en
charges de la police des eaux sont a obtenir (DAF, DREN, DDASS,
DDE, ...)
Pour une perméabilité inférieure à 6 mmlh (1.6 10-6 rnls) I'épandage
souterrain est exclu.

Cartoeranhie du notentiel autoénurateur des sols


S'il n'y a pas d'évacuation possible (ni rejet superficiel, ni puits
d'infiltration) les filières traditionnelles d'assainissen~ent autonomes ne
sont pas réalisables ;l'avis de la DDASS est requis obligatoireinent.

O Les terrains trop perméables 1.4 10-4 mètres par seconde (K > 500 mmk)
où l'effluent s'infiltre après épuration dans les fissures sous-jacentes au
filtre à sable.

O Terrains de perméabilité optimale, entre 1.4 10-4 et 4.2 10-6 mètres par
seconde ( 15 mm /h > K > 500 mm/h). La nature du substratum
joue alors en fonction de sa perméabilité. S'il le substratum est
imperméable sont envisageable des rejets superficiels ou en puits
d'infiltration selon les contraintes citées au dessus.

Si la perméabilité des sols est maintenue, La présence ou l'absence


d'une nappe d'eau souterraine est envisagée.

3.2. La base de données des perméabilités

La base de données des perméabilités constitue un premier inventaire des travaux


ayant conduit à mesurer la perméabilité des sols à travers I'Ile de la Réunion. Elle a
vocation d'être croisée avec les bases de données existantes au sein du SIG du BRGM.
Elle établit une approche géoréférencées du facteur hydrodynamique des sols dans le
cadre de l'étude générale du pouvoir autoépurateur.

3.2.1. Description du système

La base de données est implantée sur ordinateur dans l'environnement


MSiWindows par le progiciel Microsofî ACCESS. Elle est donc compatible
avec les outils EXCEL, WORD, et l'ensemble des outils Microsofis.

La base de données est composée de deux tables distinctes destinées à archiver


d'une part les informations relatives aux points de tests, d'autre part les
informations relatives aux coupes réalisées et les différentes mesures de
perméabilité réalisées en fonction des niveaux rencontrés.

Cartoeranhie du nntentiel autoénurateur des sols


3.2.2. Analyse du contenu de In banque de données

La base de données recense l'ensemble des points de mesures pour lesquels un


ou plusieurs tests de perméabilité ont été effectués. Ces données proviennent :
des informations recueillies par la banque de données du sous-sols
des infom~ationscollationnées auprès des services de la DDASS et
associées aux formations pédologiques et géologiques rencontrées. Les
données sont liées au centroïde de la section cadastrale

3.3. Analyse des données inifiales

3.3.1. Nature et critique des tests de perméabilité réalisés

"En matière d'assainissement autonome, le choix de la filière de traitement à


mettre en place est fonction de l'aptitude du sol à recevoir et évacuer les eaux
usées caractérisée par notamment la perméabilité du sol. '"
Son appréciation repose sur la mise en place de test de percolation, celui-ci
ayant fait l'objet de différentes méthodes d'application, dont celle décrite ci-
après appelée " Méthode à niveau constant " ou " Méthode de Porchet "

Des trous réalisés a faible profondeur sont remplis d'eau claire afin de mesurer
la vitesse laquelle le terrain absorbe l'eau. 11 suffit, en conséquence, de mesurer
le volume d'eau introduit pendant la durée du test, le volume nécessaire p o u
maintenir constante la hauteur d'eau dans le trou et calculer ainsi un coefficient
K caractérisant le sol en place (La surface d'infiltration comprend la totalité des
surfaces du trou au contact avec I'eau.).

A la Réunion, les méthodes les plus souvent employées pour la détermination


des perméabilités des sols sont les suivantes :

Test de percolation a niveau variable


Le coefficient de variabilité est en moyenne de 70 %.
Ces tests sont sujets à de grandes variabilité dues aux
incertitudes liées aux lignes de courant. L'incertitude croît
également en fonction de la profondeur.

1.
/exle exIrail de l'annexe / de la circulaire du 20 ao1jt1984relative à 1 'acvainissemenl autonome des
bâtimeni.c d 'habiiatiun

Cartomanhie di1 notentiel autoénurateur des sols


Test de percolation a niveau constant
Le coefficient de variabilité est en moyenne de 30 à 40 %.
Des incertitudes citées précédemment ne subsiste que la
première. L'effet d'incertitude lié à la profondeur du test
disparaît.

Les informations relatives à la nature des tests et relevées lors de la recherche


des données sont présentés dans le tableau suivant :
......"A..
[
[2~x:>G%2%>*
.........
. .
~:<~.$$<pA.~<.+x~<.
"A.."."
- . r,r-s$gs&,&w"
, ar
,
,
a. %+""~..... *.A..
ms$ss
;
m-m"""*swm"N~qr~s,~,ss~~**>~;.*
" 3?msPwmw%%+m.ssF-

llnmnnus
.................................................................................................................. 10 %
..................................................................
:

Test à ................................................
niveau constant (Viguié)~ [....................................... 50 %
:Test à niveau variable (Viguié) ! 40 %
..............................................................................................................................................................

Toutes les données apportées par les études ne sont qu'issues de "tests " et
donc imprécises, Seul un couplage des données avec les observations
géologiques et pédologiques peuvent apporter une évaluation de la
perméabilité des milieux ou mieux, d'obtenir des valeurs comparatives de
perméabilités.

3.3.2. localisation des données

Les données ont été consultés auprès de la Direction Départementales des


Affaires Sanitaires et Sociales qui conserve les dossiers de permis de construire
instruits à l'occasion des études préalable à la construction de bâtiments
public, d'entreprises ou de grands ensembles collectifs. Au sein de ces dossiers
sont mentionnées les études relatives à la mesure de perméabilité des sols.

La dispersion des points est homogène. Elle accompagne les zones de densité
urbaine moyenne à forte. Ceci est cohérent avec le mode de collecte des
informations.
Dans le cadre général de cette étude où la finalité est la détermination des
zones potenfiellementfavorable à une épuration individuelle ou collecfive des
efluenfs, les zones urbanisées ou urbanisables sont directement les secteurs
d'applicaiion de cetfeanalyse.

La carte 1 ci-après présente le nombre de points de mesure par sections


cadastrales.

Carloeranhie du notentiel autoéourateur des sols


salnsaur aunmv
alnsaui aun 171
samsaur p ap Ej
salnsaur 6 e s ap
salnsaui 1 e 0 1 ap
3.3.3. Affectation des perméabilité aux unités de sols dcyfére~~ciées

Les données relatives aux formations pédologiques sont issues d'une


classification des terrains propres aux producteurs de la donnée. La
systématique du classement des sols telle qu'elle a été établie par le CJRAD
n'a pas ou peu été utilisée. II en résulte une impossibilité de croiser de manière
simple les données issues de cette base de données avec les unités morpho-
pédologiques établies par Michel RAUNET en 1991.

Le travail préliminaire d'analyse des données issues des dossier de la DDASS à


conduit à reporter les mesures effectuées sur les unités inorphopédologiques de
la carte du CiRAD (Raunet), lorsqu'elles elles semblaient leur appartenir d'un
point de vue géographique. A partir de ce document ont été ensuite définies
des zones de perméabilité et de nature homogènes. Ce document a ensuite été
numérisé à l'échelle du 100 000 (cf. carte 2).

Pour des terrains présentant une perméabilité a priori favorable à une épuration
et une évacuation des eaux usées par le sol, la réalisation du test de percolation
permet, de plus, d'examiner sur le terrain d'autres éléments intervenant sur la
possibilité de mettre en place un épandage souterrain ;il s'agit :

du niveau de remontée inaximum de l'eau dans le sol (nappe


phréatique ou nappe perchée) ;
de la topographie du terrain.

Cartoeraohie du ootentiel autoéourateur des sols


Carte z - Zones de perméabilités homogènes
l
k-s SAINTE-SUZANNE

I
LE-PORT

PANON

SAINT.BENOIT

aEROSE

perméabilité tres élevée (>.O0015 m/s)


perméabilité élevée (entre 0.0001 et 0.00015 m/s) 4'
perméabilité moyenne (entre 0.00005 et 0.0001 mls)
perméabilité moyenne (entre 0.00001 et 0.00005 mls
#$ perméabilité faible (entre 0.000005 et 0.00001 mls) LES-AW~

perméabilité tres faible (inférieure a 0.000005 m/s) ETAN,


<-. 9
SAINTLOUIS

SAINT-PHILIPPE
PETITE-LE
SAINTJOSEPH
4. Exploitation du SIG BRGM et traitements cartographiques
semi-automatiques

Le substratum est défini par sa nature et sa profondeur ; un substratum trop ou


trop peu perméable à moins d'un mètre de la surface d'infiltration interdit les
techniques d'épuration sur sol en place ; le rejet dans le sous-sol peut être réalisé
malgré la présence d'une couche imperméable ou semi-perméable à faible profondeur
grâce à un puits #infiltration (cependant elle doit être peu épaisse et le terrain sous-
jacent apte à l'évacuation des effluents).

L'histoire géologique de l'île de la Réunion, la mise en place des formations et leur


nature est directement liée à l'activité, ou la non activité, des deux massifs volcaniques
qui la constitue.

En période d'activité volcanique, on peut distinguer, grossièrement, deux types de


matériaux correspondant à deux types d'activité volcanique :

a) l'activité émissive :produit des matériaux du type scories et laves, qui en se


refroidissant constituent des "basaltes" massifs. Le résultat est, le plus
souvent, un empilement de coulées en "mille feuilles" de basaltes et scories
;les scories résultant du refroidissement de la partie supérieure de la coulée.

De part la nature du volcanisme (Hawaïen), ce type d'activité est le plus


commun et l'empilement de ces coulées constitue l'essentiel du bâti de i'île.
D'une façon générale, les basaltes et scories sont considérés comme
perméables :

- les basaltes massifs possèdent une perméabilité de fissures et


fractures,
- les scones possèdent une perméabilité d'interstices.

Seule l'altération avancée des coulées anciennes produit un matériau peu


perméable, parfois proche de l'argile. Mais ces formations sont,
apparemment, limitées à des poches d'altération préférentielles. Tel est le
cas sur le massif de la Montagne par exemple.

b) l'activité explosive :la nature des produits en résultant est très variable, car
fonction de l'intensité de l'activité et de la nature des matériaux.

Ainsi :
- les tufs sont iinperméables (tufs Saint Gilles et du Cap la Houssaye
par exemple),
- les cendres sont peu perméables,
-les scories sont, en général perméables, mais l'altération peut les
argilifier. Tel est le cas de quelques cônes de scories sur la côte
Ouest.

Cartoeranhie du notenticl autnéniirateur des sols


En période de calme volcanique, on assiste à une phase d'érosion, de transport et
d'accumulation des matériaux dans les cirques dans un premier temps, puis sur les
zones côtiéres.

Là aussi la composition, et donc la perméabilité des formations qui en résultent, sont


très variables car fonction de la nature de la roche mère et surtout du mode de
transport des matériaux.

Ainsi

- les remplissages de cirques sont, en général, peu perméables mais constitués


de formation très hétérogènes car ils se situent près des zones de départ
(écroulement - glissements en masse) ;

- les alluvions grossières du lit vif des ravines, mais aussi le plus souvent des
plaines alluviales sont perméables, sauf lorsqu'elles sont recimentées ou
colmatées par des dépôts limoneux ;

- les coulées de boue (ou lahar) sont peu perméables à imperméables (exemple
lahar de la rivière des Galets), mais limitées en superficie ;

-les dépôts alluviaux fins d'origine fluvio-lacustres sont également peu


perméables (zone de 1'Etang Saint Paul par exemple) mais très hétérogènes
avec des niveaux de sables et graviers intercalés.

4.1. Classification des formations géologiques suivant leur

Cette étape a été opérée en trois phases successives :

- Classification à partir des seules données géologiques de surface,'


- Classification à partir des tests de perméabilité disponibles,
- confirmation ou infirmation à partir des coupes de sondages disponibles dans les
faciès présélectionnés (tranche O à 20 m/sol).

2
La classification des caractéristiques du substratum est issue des études du CSDUS. (Rapport BRGM 96 REU
36)
.' Toutes les sélection présentées à la suite ont été opérée à partir de la carte géologiqiie de In Réunion a
1/50.000ème (édition BRGM 1974).

Carto~ranhiedu notentiel autoénurateiir des sols


4.1.1. CtmsifZation à partir des seules données géologiques de surface,

4.1.1.1. Les formations paraissant être les moins perméables


sont :

Les formations récentes :


- des foimations alluviales anciennes à matrices, relativement, plus
argileuse,les formations détritiques, en particulier les lahars et
coulées de boues, mais qui sont d'extension très limitée, les
formations fluvio-lacustres à dominante limoneuse.

Les formations hétérogènes de remplissage des cirques ou de pieds


de falaises sont également citées, mais elles sont extrêmement
hétérogènes.

Les coulées basaltiques altérées :

En effet si les coulées basaltiques sont considérées, d'une façon


générale, comme perméables (perméabilité de fissure dans les
coulées massives et d'interstices dans les lits de scories), les produits
d'altération évolués génèrent des sols ferralitiques argileux etlou des
andosols également argileux.

Tel est le cas, par exemple du Massif de la Montagne (Piton des


Neiges phase II) et de la partie Ouest du Tampon et Petite Ile
(Massif de la Fournaise phase III). Toutefois, la cartographie
géologique ne reflète pas i'extension réelle de ces formations car les
processus d'altération qui les génèrent sont liés, non seulement à la
géologie, mais également à la morphologie et à la circulation des
eaux (processus chimiques). Le plus souvent on se situe dans le
domaine de la morphopédologie associée à la géologie.

Les coulées de laves, pyroclastites et tufs produits lors des épisodes


explosifs du Piton des Neiges (phase IV essentiellement) :

Ces matériaux couvrent des surfaces importantes en particulier sur


les versants de la côte Ouest (de Saint Paul à Trois Bassins), ainsi
qu'à l'aval des versants de la côte Nord (de Sainte Marie a Sainte
Suzanne). Notons que la décharge de Sainte Suzanne se situe dans
ces formations.
Le Plateau de Bélouve se situe également dans ces matériaux.
Le massif du Cap la Houssaye est constitué de tufs autochtones
massifs.

Les perméabilités les plus faibles sont mesurées : IxlO9 mis, dans les formations
basaltiques altérées (la Montagne, la Possession), dans les tufs de Sainte Suzanne
(décharge), dans les tufs de Sainte Marie.

Carto~raohiedia notentiel uutoénurateiir des sols


4.1.1.2. Les formations perdables sont :

les laves et scories altérées du Tampon et Petite Ile présentent


des valeurs variant de 1x104 à 1x164 d s ;

les formations alluviales présentent des perméabilités


apparemment plus élevées (1x10-2 à 1 xIO-~)et hétérogènes ;

Les coulées de boues (lahars de la Rivière des Galets) n'ont apparemment pas
fait l'objet de mesures ;
La coulée de boue de Saint Pierre n'est pas cartographiée car elle n'apparaît pas
en surface car les niveaux de coulées de boue sont interstratifiés dans les
alluvions. La décharge de Saint Pierre se situe sur cette formation. Les
perméabilités varient entre 9.106 et 5.10-5 m/s, selon que l'on situe dans les
coulées de boue ou dans les alluvions.

D'une façon générale, ces valeurs doivent être considérées comme indicatives,
a ce stade, car elles concernent, le plus souvent la tranche superficielle des sols
(O - 4 m) qui n'est pas toujours représentative de la formation géologique
considérée.

Les profondeurs des tests et nature des terrains sont saisis en base de données,
on pourra donc s'y référer lors des études de détail. Des tests complémentaires
seront, bien entendu, nécessaires.

4.1.2. Classification àpartir des tests de perméabilité disponibles en BSS,

Les résultats de ces sondages bien que représentatifs de leur seul site
d'implantation, permettent toutefois de mettre l'accent sur l'intérêt ou le non
intérêt, de certains faciès présélectionnés.

Ainsi il se confirme que :

Les formations récentes colluvions - alluvions - limons récents - dépôts


lacustres sont hétérogènes, parfois peu épaisses et présentant souvent des
niveaux perméables inter stratifiés (sables, graviers, galets).
En contre partie, les formations volcaniques des phases explosives (tufs -
pyroclastites), ainsi que les coulées basaltiques anciennes très altérées (Massif
de la Montagne par exemple) et les scories et altérites plus récentes (zone du
Tampon et de Petite Ile) présentent des faciès peu perméables, souvent
homogènes et pouvant atteindre 15 a 20 m d'épaisseur, sur des surfaces
relativement étendues.

Les résultats sont présentés, sous forme synthétique, au tableau 1 ci-après

Cartoeranhie do notentiel autoénuratc~irdes sols


TABLEAU 1
APERCU DES PERMEABILITES ET DE LA LITHOLOGIE DES FORMATIONS GEOLOGIQUES PRESELECTIONNEES

Résultats des mesures de perméabilité


Indice Faciès nombre Résultat des sondages
carte géologiques nombre perméabilités total (0-20 misol)
géolopique mesures (mls) secteur ouvrages coupe type

FORMATIONS ALLUVIALES

Alluvions fluviatiles 12 1 à 5.10.~ Ste Marie, Riv. des Pluies 188 St (rav. Butor)
sables, graviers, silts 4 8.10" a 9. St Benoît -ville, St Denis 0-6 m alluvions (sables galets)
6-10 m basaltes fissurés et altérés
Dépôts lacustres, silts et sables Grand Etang (pour mémoire) 3 Grand Etang
0-9 m limons et basaltes altérés
9-21 m basaltes scoriacés
Dépôts lacustres anciens, silts, sables,
graviers
1 1 - 1
MF Ailuvions fluviomarines des zones 3 1,8.10-2 a 1,5.104 St Paul, Savannah 126 Sondage Etang St Paul, alternances
lacustres : silts, limons, sables et graviers 1 1,4.10-5 St Joseph Usine du Go1 limons sables (10 m) - sables et
galets (iusqu'à 20 m)

Cartographie du potentiel autoépurateur des sols


TABLEAU 1 (suite 1)
APERCU DES PERMEABILITES ET DE LA LXTEOLOGIE DES FORMATIONS GEOLOGIQUES PRESELECTIONNEES

1 Indice 1 Faciès
Résultats des mesures de perméabilité
nombre Résultat des sondages

géologique I géologiques nombre


mesures
perméabilités
(ds) secteur
total
ouvrages
(0-20 m/sol)
coupe type

1s 1 Coulées de solifluxion indifférenciées


SV Lahars

PE Ensemble d'épandage 31 Thermes de Cilaos


0-3.5 basaltes altérés et blocs

l ZBr1
i FORMATIONS VOLCANIQUES
DU PITON DES NEIGES

Phase 1
Agglomérats, brèche chloritisée et Salazie Rivière du Mât
zéolitisée 0-7 m terres et blocs
7-11 basaltes altérés

FORMATIONS VOLCANIQUES
DU PITON DES NEIGES

Phase II
Z BF 2 Coulées a olivine chioritisée
et zéolitisée

/ B F ~ / Formations basaltiques très altérées 171 La Montaene (réservoir)


0-15 m basaltes scoriacés altérés

Cartographie du potentiel autoépurateur des sols 20


TABLEAU 1 (suite 2)
AF'ERCU DES PERMEABILITES ET DE LA LITHOLOGIE DES FORMATIONS GEOLOGIQUES PRESELECTIONNEES

Indice
carte
géologique

Phase U
Faciès
géologiques

Coulées de laves et épisodes


t nombre
mesures
Résultats des mesures de perméabilité

perméabilités
(ds) secteur
nombre
total
ouvrages
Résultat des sondages
(0-20 d s o l )
coupe type

explosifs, tufs.

CP 4 Coulée pyroclastique de la Possession

tf4 1 Tufs indifférenciés 1. à 3.10.' Ste Suzanne (décharge) 98 Ste Suzanne


1.10-j Ste Suzanne 0-8 m terre végétale et argile
8-20 m tufs altérés

/ Formations pyroclastiques autochtones St Paul - Cap la Houssaye - Boucan Canot


0-24 m basaltes (?)

Complexe coulées de lave et tufs St Paul Ste Marie


Ste Marie 0-8 m tufs altérés et argiles
8-27 m tufs

FORMATIONS VOLCANIQUES
DU PITON DES NEIGES

Phase iiï
Bancs de lave et scories altérées Le Tampon Le T a m ~ o n
Petite Ile 0-17 m limons rouges
et scories altérées

Cartographie du potentiel autoépurateur des sols 21


4.1.3. CIass~@cationà partir des tests de perméabilité recueillis à la DDASS

En première approximation, les valeurs de perméabilité mesurées ont été


reportée aux formations géologiques sous-jacentes telles que définies par la
carte géologique de I'lle. Cette hypothèse est étudiée afin de mettre en
évidence une relation existante entre les caractéristiques de perméabilité des
sols et la nature du substratum sous-jacent.

TABLEAU 2 - NOMBRE DE TESTS ANALYSES PAR FORMATIONS


GEOLOGIQUES

La différentiation des terrains entre les formations du Piton


des Neiges et celles du Piton de la Fournaise est mise en évidence,
elle reste cependant en général dans la gamme des perméabilité
optimales pour un assainissement autonome.

Il n'y a pas de formations géologique à laquelle ont puisse associer


une perméabilité de sol inférieure à 10-7 mètres par seconde. Les
tufs indifférenciés peuvent engendrer des sols de perméabilité forte
(supérieure à 10-4 d s )

Les résultats des perméabilités des sols affectés aux formations géologiques sont
présentés sur la carte 3, ci-après.

Carto~ranhiedu nntentiel autoénurateur des sols


-~ ~ p..p ~

, Ana~1;ys.e. a ~ g - 1 $ ~ & @es:


- - ,. ... , . .. dja @:Q~U!VO~$V- ~ ~s,~l&
~ ~ ~ , e , ~ ~ ~3 - Perméabilités des sols affect
Carte
aux formations géologiques

PemeabiJia,i.,
... . . . - .... $68 $,Q&
affectée aux formations géologiques
de 0.0001 h 0.001 mls
JH de .O0005 a 0.00075 m/s
$4; de .O00025 a 0.0005 mls
de ,000001 a 0.00025 mls

SAINTJOSEPH
4.2. Remontée maximale des nappes (hydromorphie)

4.2.1. Rappel des domaines hydrogéologiques

Les caractéristiques particulières de I'île sur le plan morphologique,


hydrologique et hydrogéologique ont conduit à différencier 3 types
d'unités naturelles qui constituent, idéalement, les domaines
hydrogéologiques

a) les cirques et ravines moyennes constituent, dans leur cours


amont, une zone de concentration des eaux superficielles.
Réceptacle des précipitations ainsi que des sources issues des
remparts, ils donnent naissance aux rivières (ou ravines)
principales de la Réunion, dont les écoulements se font vers la
mer, mais qui contribuent de façon importante à I'alimentation
des aquifères côtiers par infiltration dans leur cour aval.

b) les versants externes de I'île, qui sont constitués de


formations, en général, perméables (fissures, fractures, niveaux
de scories). Il y a peu de structures pièges (niveaux
imperméables) en altitude susceptibles de favoriser la présence
d'aquifères perchés conséquents. Ils représentent donc, dans la
majorité des cas, une zone d'écoulement des eaux superfïcielles
et souterraines. Ces dernières contribuent à l'alimentation des
sources de versant, des aquifères côtiers etlou émergences en
mer Apparemment, ces émergences sont d'autant plus
nombreuses que la plaine côtière est limitée ou absente. Les
formations basaltiques perméables sont alors en contact avec
i'océan.

c) les plaines ou la frange côtière, qui ceinturent l'île et qui


sont le réceptacle des écoulements souterrains et aériens, elles
représentent donc les zones d'accumulation et d'exploitation
privilégiées des eaux souterraines.

Parmi ces trois structures unitaires, seule la dernière, en général, est


susceptible de représenter une unité de gestion de l'exploitation des eaux
souterraines, lorsque la ressource est suffisante.

Enfin, il existe au moins 6 zones de plaines et plateaux d'altitude dont la


structure particulière et la présence d'un substratum peu imperméable est
susceptible de favoriser la présence d'aquifères perchés. II s'agit de la Plaine
des Palmistes, Dos d'Anes, la Plaine des Makes, l'Entre Deux, Grand Coude et
la Plaine des Grègues.

Cartomanhie du notentiel autoénurateur des sols


Ces bassins perchés, de forme sub-cirulaire, sont susceptibles de favoriser la
concentration de polluants éventuels quelle que soit leur origine (agricole,
élevage, urbanisation), ces polluants peuvent contaminer les eaux supeficielles
et surtout souterraines.

On recommandera donc une extrême prudence pour les projets


d'assainissement surtout dans la inesure où ces ressources sont utilisées pour
I'eau potable, tel est le cas de Dos d'Ane et la Plaine des Grègues.

L'hydromorphie : si le niveau de remontée maximal de la nappe se situe


à moins de 1,5 m de profondeur, la surélévation des systèmes
d'épuration est préconisée ; en effet, les risques de pollution directe de
la nappe sont alors importants ; il faut s'assurer également que les doses
d'effluents appliquées n'entraînent pas une diminution notable de la
zone non saturée.

La présence d'un aquifère dont les remontée maximale de la nappe sont


susceptibles d'influencer les deux premiers mètres du sols constitue un
facteur limitant à l'assainissement individuel.

La cartographie présentée ci-contre montre les données relatives au


niveaux statiques relevés dans les ouvrages déclarés en banque de
données du sous-sol effou archivés dans le SIGE

A la Réunion, hors des plaine cotières et hormis les aquifères


perchés, peu nombreux, il n'existe pas à l'échelle de cette étude, de
nappe dont le battement saisonnier soit susceptible d'influencer les sols.

On doit toutefois noter la présence de trois zones lacustres qui


constituent des étangs et zones marécageuses a eau douce, alimentées
par par les eaux souterraines (émergences) et le ruissellement. Il s'agit
de 1'Etang Saint Paul, du Go1 et de Bois Rouge.

Ces zones humides sont très sensibles à toute pollution. La présence


d'un plan deau libre ou de nappe phréatique sub-affleurante interdit par
ailleurs tout dispositif d'infiltration d'eaux usées.

L'ensemble des contraintes liées à I'hydromorphie sont présentées à la


carte 4, ci-après.

Cartneranhie d u nntentiel autoénurateur des sols


Carte 4 - Cartographie des contraintes liées à
1 'hydromorphie
4.3. Analyse morphologique

L'assainisseinent non collectif est coinpromis pour des pentes


supérieures à 15 % ;en effet, plus la pente est forte, plus les risques de
résurgence des effluents sont b~ands; des solutions de substitution sont
généralement employées (sauf mise en place d'une terrasse) ; la carte 6
présente une approche soinmaire de la faisabilité de l'assainisseinent
non collectif à l'échelle de l'île en fonction de la topographie ; nous
avons défini trois classes :

inoins de 10 % : la topographie ne pose aucun problème ;

de 10 à 20 % : des difficultés peuvent apparaître notamment


pour de faibles perméabilités ; une limite supérieure de 20 %
a été choisie car par l'intermédiaire de déblais - remblais ou
de terrasses, les techniques non collectives peuvent être
appliquées sans entraîner obligatoirement des risques
importants ;

plus de 20 % : l'assainissement est a proscrire.

Le calcul et la cartographie des pentes, à partir d'un modèle numérique


de terrain du pas de 50 mètres est présenté à la carte 5, ci-après.

Cartorranhie du notentiel autoénurateur des sols


A R B I ~ ~!ut
-.., p. -:.-, ;O :a t -p.,u
~~u,v:olr- ...- - des
' tsa1$eeuw-- - .., soll~t
A -+ ., Carte 5 - Modèle numérique de t e r r a r n

Modèle numérique de terrain


(analyse des pentes par maille carré de 250 m)
rn pentes supérieures à 30 %
pentes coinprises entre 10 et 30 %
1
pentes coinprises entre 2 et 10 %
pentes inférieures a 2 %
5. Approche cartographique du pouvoir autoépurateur des sols

En ~remierlieu. les contraintes rédhibitoires liées à la momholoEe - des terrains et à


l'hydrogéologie (hydromorphie et protection des ressources) constituent des facteurs limitant
quant à l'extension des zones où l'épuration des effluents par les sols est envisageable.

Une première approche de la cartographie des zones favorables à partir de la perméabilité des
sols et des contraintes naturelles (pentes hydromorphie) est présentée à la carte 6, ci-après.

5.1. Extraction des contraintes liées à la morphologie

Au delà de 20% de pente, la technique des remblais/déblais nécessaire à la mise en


place de système d'assainissement autonome devient d'un coût trop élevé pour être
retenue. Au delà de cette valeur de pente, les terrains ne seront pas retenus comme
aptes a une épuration.

La surface de l'île représente 2500 kmz, environ 1000 km2 sont constitués de terrains
dont la pente excède 20 %. 540 km2 sont constitués de terrains dont la pente est
inférieure a 10 % ( dont seulement 80 km2 ont une pente inférieure ou égale à 2 %)

Répartition des pentes


moins de2, %

plus de 20

u entre 10 et 20 %

iles pentes ri l'échelle (le I'Ile


Figure 1: rép(p<irtiti(~~

Cartoeranhie du notentiel aiitoéniirsteur des sols


5.2. Extraction des contraintes liés à I'hydromorphie

Hors quelques points singuliers, seuls les milieux humides, identifiés comme tels par la
DIREN, constituent des zones ou le battement naturel de la nappe affleure les terrains
naturels.
Ces zones sont aforfioriexclues des zones potentiellement favorables.
11 conviendra d'associer systématiquement des prescriptions locales quand aux terrains situés
dans les sous-domaines aquifères dit d'accumulation ou les nappes perchées.

5.3. Extraction des contraintes liés à la perméabilité du substratum

Hors les problèmes liés à l'infiltration, l'interface entre le sol et le substratum, en fonction
des valeurs de pentes, peut constituer la conjonction de deux facteurs aggravants dans la
notion de risques liés aux instabilités de la couverture. A titre d'exemple, il est fortement
déconseillé de pratiquer une technique d'assainissement autonome sur les sols ferralitiques
reposant sur substratum imperméable comme ceux des Hauts de la commune de Saint-Denis
(Bellepierre, La Montagne). 11 y a risque de résurgence aval des effluents et risque de
glissement de terrain par saturation des sols.

5.4. Extraction des contraintes liées à la perméabilité des sols

Des perméabilités inférieures à 15 m m h nécessitent des solutions palliatives. Les sols n'ayant
pas a prion les capacités d'absorption nécessaires à la filière d'assainissement autonome.
Des perméabilités supérieures a 500 mm/h implique un transfert rapide des effluents vers le
substratum et peuvent justifient l'application de prescriptions locales liées l'infiltration.

5.5. Carte des zones de perméabilité optimale dans un objectif


d'assainissement autonome

La cartographie finale issue de cette analyse présente un zonage de l'espace favorable, peu
favorable ou défavorable à la filière d'assainissement autonome.

Par ailleurs, cette cartographie ne tient pas compte de contraintes réglementa~resexistantes.


Elle ne fait apparaître que le potentiel existant à l'échelle du 11120000.

A cette échelle et compte tenu du caractère préliminaire de l'étude, ce document ne saurait


déterminer la faisabilité de projets d'assainissement non collectif.

11 permet toutefois de vérifier la cohérence des mesures utilisées devant la description des
faciès pédologiques et géologiques.

Associé aux contraintes liées à la nature des pentes et à I'hydromorphie, il peut constituer l'un
des éléments d'aide à la décision pour la planification régionale de l'assainissement qu'il
conviendra de traiter dans une phase ultérieure à plus grande échelle. Cette échelle sera
prédéterminée par les documents cartographiques de base disponibles (1/50.000ème
géologique et morphopédologique).

Carto~raohiedu ootentiel aiitoénurateur des sols


Carte 6 - Zones des perméabilités optimales

Assainissement existant
(mise h jour 1992)
1 W zones desservies parun assainissement collectif
Typologie de l'espace
favorable à l'autoépuration
5 (pente de 10 A 20 %)
W Zone défavorable (pentes ou hydromorphie rédhibitoire) -*Z%::E:#-
Zone favorable
!$$$
... Zone peu favorable (soumise à études complémentaires)
.??:: absence d'informations
...,
G

ANNEXE

Cartoeraohie du ootentiel autoéourateur des sols


TEXTES Eau
C i r c u l a i r e du 20 aoDt 1 9 8 4

Le rejet vers Ic milieu hydraulique superficiel fixé à l'article 3-2" de I'arrété du 3 mars 1982 ces suffisamment dimensionnés et disposés
(fossé, cours d'eau, lac, étang) peut faire a été rendu moins contraignant sur décision de façon a empécher les cheminements
l'objct de prescriptions particuliéres, en préfectorale. directs entre les dispositifs d'entrée et de
accord avec la direction départementale des sortie.
affaires sanitaires et sociales, de la part du 1.5. Disposirfs poriiculiers Conformément aux dispositions contenues a
servicc gestionnaire dans le cas d'un rejet vers l'article 26 de I'arrété du 3 mars 1982. les
le fossé. ou de la part du service chargé de la La fosse chimique et la fosse d'accumulation fosses septiques doivent être munies de
policc des eaux dans le cas d'un rejet en sont des dispositifs de rétention et de tampons placés au niveau du sol, quelle que
riviére. Dans tous lescas, l'emuent rejetévers stockage qui n'assurent pas l'épuration des soit la profondeur d'enfouissement de la
le milieu hydraulique superficiel doit respec- eaux usées domestiques. Leur implantation, fosse, etjudicieuscmcnt conçus pour faciliter
ter lesconditions fixées par I'arrété du 3 mars aprés avis de la direction départementale des les opérations de vidange et d'entretien.
1982 : 30 mg/litre pour les MES et 40 mgllitre affaires sanitaires et sociales, ne pourra ètre D'autre part, une ventilation efficace doit
pour la DBO 5. envisagée qu'en cas d'impossibilité de faire êtreétablie el peut ttre réalisée par les tuyaux
Ce seuil de rejet peut être rendu plus sévère appel à une filière de traitement. Cette solu- de chute des eaux usées.
par les autorités responsables. notamment tion peut se rencontrer, éventuellement :
lorsque les usages du milieu exigent une - pour ce qui concerne les fosses chimiques, Dimensionnement des fasses septiques :
protection renforcée. dans certaines circonstances particuiières « Arr. 9. - La fosse septique toutes eaux
Enfin, si le rejet dans le sous-sol par puits liées au site (habitat de montagne, habitat reçoit I'ensembledes eaux uséesdomestiques.
d'infiltration des efiïuents convenablement flottant. installations temporaires ...) ou au
fait que I'on ne dispose que de quantités <<Levolume utile des fosses septiques toutes
épurés est autorisé, ce mode d'évacuation eaux, volume offert au liquide et à I'accumu-
doit. en aucun cas. compromettre la qualtte d'eau limitées ;
lation des boues mesuré entre le fond de
des eaux souterraines réservées à la produc- - pour ce qui concerne les fosses d'accumu- Pappareil et le niveau inférieur de I'orifice de
tion d'eau alimentaire. Conformément à l'ar- lation, lorsque la surface de parcelle ne sortie du liquide, doit être au moins égal à
ticle 21 de l'arrêté du 3 mars 1982, «le puits permet pas l'implantation d'un système 2mètres cubes pour les logements compre-
d'infiltration ne peut être installé que pour d'épuration ou lorsque tout rejet est interdit. nant jusqu'à quatre pièces principales. Pour
effectuer un transit à travers une couche Cette solution ne devrait pas, en consèquen- les logements plus importants, il doit être
superficielle imperméable. afin de rejoindre ce, ètre adaptée pour une habitation neuve. augmenté d'au moins 0,5 mètre cube par
la couche sous-jacente perméable... ». pièce supplémentaire.
II. - CARACIERISTIQUESDES DlSFQSlTlfS «Ar!. IO. - Le volume utile des fosses septi-
1.4. Solurions exceptionnelles d'épurarion D'ASSAINISSEMENT AUTONOME
er d'évacuorion des eoux usées domesriques ques réservées aux seules eaux vannes et des
Les dispositifs utilisés dans les filiéres d'as- fasses septiques réservées aux seules eaux
Varticle 6 de l'arrêté du 3 mars 1982 prévoit sainissement autonome doivent ètre confor- ménagères doit ètre au moins égal à la moitié
la possibilité de mettre en placeun traitement mes aux dispositions contenues dans I'arrété des volumes minimaux retenus pour les
séparé de l'ensemble des eaux usées domesti- du 3 mars 1982 modifié par I'arrété du fosses septiques toutes eaux. »
ques. Toutefois, le recours à cette solution 14septembre 1983. Toutefois, il apparaît Le nombre de pièces principales est établi a
nécessite un avis particulier de la direction nécessaire de compléter ces dispositions par partir du nombre de chambres auquel il
départementale des affaires sanitaires et un certain nombre de recommandations, tant convient d'ajouter forfaitairement deux
sociales. D'une maniére générale, il convient au niveau construction qu'au niveau instal- pièces supplémentaires.
de préciser que cette solution doit étre réser- lation, afin d'en améliorer les performances.
vée à des circonstances exceptionnelles. A titre d'exemple, pour une maison d'habi-
notamment dans le cadre d'opération de tation comprenant deux chambres, le
rénovation d'habitat ancien ou pour une II. 1. Dispositifs ossurani nombre de pièces principales est fixé à quatre
modification d'installation existante jugée
un rroiiemeni préoloble (deux chambres + deux).
non satisfaisante. Pour ce type d'habitation, le volume mini-
IL 1.1. Fosse septique mum réglementaire de la fosse septique
Deux solutions peuvent se rencontrer :
toutes eaux est de 2 métres cubes, cette capa-
traitement séparé des eaux domestiques Conception: cité ayant été estimée à partir d'une occupa-
avant épandage. « A n . 8. - Une fosse septique est un appa- tion moyenne de l'habitation fixée B trois
Unns ;e :as. :<a rltlucnts subissent un tr3ite- reil destiné à la collecte, à la liquéfaction personnes. Pour toute occupation prévisible
mciit pria13blc ,>pare dans une foasc septi- partielle des matiéres polluantes contenues supérieure à cette moyenne, il convient
,~~ -
ciue ... Ic*
nciilr .. rciilcs eaux v:inncr rt dans un
~ ~~ ~
dans les eaux usées et à la rétention des d'augmenter le volume de la fosse de 0.5 mé-

elflcenlr sont encuite


~~~~~ - ~dirisis
~~~

-~
bdc rCpliratcur pour les eîux mén~géresLes
-~
~ -.vers
~

dlpuration par épandage souterrain.


un s\st6nie
~~ ,
matières solides et des déchets flottants.
« Elle doit être agencée de manière à éviter les
cheminements directs entre les dispositifs
tre cube par deux personnes supplémentaires.
Pour les maisons d'habitation comprenant
un nombre plus important de pièces princi-
Le bac dégraisseur peut, dans ce cas, étre d'entrée et de sortie ainsi que la remise en pales (supérieur à quatre), il convient égale-
remplacé par une fosse septique réservée aux suspension et I'entrainement des matières ment d'augmenter le volume de la fosse de
eaux ménagères, assurant ainsi un traitement sédimentées et des matières flottantes pour 0,5 mètre cube par piéce principale çupplé-
préalable plus efficace en allégeant les lesquelles un volume sufisant est réservé. mentaire.
contraintes d'entretien.
« L a hauteur utile d'eau ne doit pas être D'une manièrc générale, une augmentation
Enfin,un préfiltre doit abligatoiremcnt être inférieure à I mètre. Elle doit être sufisante du volume de la fosse ne peut que contribuer
placé avant l'épandage pour réduire les pour permettre la présence d'une zone de à améliorer les perfomanccs du dispositif.
risques de colmatage ; liquide au sein duquel se trouve le dispositif
- traitcment séparé des eaux domestiques de sortie des effluents. » Installation et entretien :
avant rejet vers le milieu hydraulique super- Le lieu d'implantation de la fosse septique
ficiel. Pour satisfaire aux objectifs définis ci-dessus.
une attention particulière doit être portée sur doii être choisi à I'écart des voies de circulii-
Düns celte hypothèse, le rejet des eaux usées I'agencement intérieur des fosses septiques : lion, dans des conditions d'accés permettant
ménagères après un simple passage en bac les opérations dc vidange.
séparateur est toléré dans la limite d'une - Ic dispositif d'entrée des effluents doit ètre
compatibilité avec le niveau de rejet imposé dimensionné pour éviter toute obstniclion et I..i b~dangeilc la lo,,r. septiqiie ci1 1ÿ seule
par I'autorité responsable, Ics eaux vannes conçu de manière à éviter la remise en opiration J'cntreticn ell: est indiçprnsnblc
subissant un traitement complet. suspension des matières décantées ; pour ittter 1;) di16cidrat1onpar iolmat>gc oii
- la profondeur d'immersion du dispositif de systéme Cépuratioo situé en aval
L'article 4-h) de I'arrèté du 3 mars 1982
prévoit, en cas de rejet vers le milieu hydrau- sortie des effluents doit ètrc telle qu'elle La piriodicité oiiniin:ilcdr. vidangea L.121i~L.e
lique suprrficiel, la possibilité de ne pas cmpèche l'entraînement des matières flottan- ;i c ~ n qans p.tr Ik r6glr.nient sdni1:iirc <ICp~rte-
mettre en placc de lit filtrant drainé aprés un tes et limite l'entraînement des matières ~~~~ .
mental. &,ni ICI conditionc normslcs i 1 ' 0 ; i ~ -
~~
~ ~

dispositif d'épuration biologique à boucs décantées éventuellement remises en suspcn- patio". II est cependant recommandé d'adop-
activées. Cctte dérogation peut être accordée sion : ter une plus grandc périodicité (deux d
dalis la mesure où la sensibilité du milieu - Pa cloison éventuellement mise en plaec à trois ans) pour améliorer la protection dii
récepteur le permet et où le niveau de rcjçt Vintérieur de la fosse doit étrc percée d'orifi- dispositir d'épuration placé en aval.

Code Permanent Environnement et Nuisances ~euiiiets93 ( 1 5 fbvrier 1994) 2793


Pour une tnforrnstion plus r6cente reportez-vous & la table d'actusttsatlon. en tete du Cade
" Eau TEXTES
Circulaire du 20 aoùt 1984

11.1.2. Bac sépiiratcur « l e volume utile dcs bacs, volume o f i r l au 200 litres. seules les eaux de cuisinc étant
liquide ci aux matières retenuesen dcssousdc admises dans cc dispositif.
« A r t . Il. - Le bac séparateur est destiné à I'orificc dc sortie. doit ëtrc a u moins égal à Dans le cas exceptionnel où les caux vannes
la rétention des matiéres solides. graisses et 200 litres pour la dessertcd'unccuisinc; dans et eaux ménagères sont traitées séparément,
huiles contcnucs dans Ics caux ~ménagL:res. I'hypothèse où toutcs les eaux ménagères lc bac séparateur doit avoir une capacité
« L~ baçséparateuret les dispositjrsd';irrivée transitent par Ic bac séparateur. celui-ci doit minimale de 500 litres. Ics risques de colma-
et de sortie des eaux doivent arec o n p de ~ avoir un volume au moins égal à 500 litres. » tage de l'épandage situé en aval étant toute-
manière à éviter la remise çn suspension ci Ce dispositif n'est pas obligatoire avant une fois toujours à craindre. La mise en place
I'entrainenient des matiércs grasses et dcs fosse septique toutes eaux. Lç volumc mini- d'une fosse septique réservée aux eaux ména-
solides dont I'apparcil a rEalisf la ~Eporation. mum réglcmenfaire (volume efficace) est de gères. d'une capacité au moins égale à

2794 F e u i l l e t s 93 (15 février 1994) Code P e r m a n e n t E n v i r o n n e m e n t et N u i s a n c e s


Pour u n e inlormatian plus recente reporter-vous h la table d'actualisation. en tele du Code
TEXTES Eau
Circulaire d u 20 août 1984

à I mètre cubc. pcrmet d'éviter cet inconvé- de l'ensemble (trois à quatre heures par fices dont la plus petite dimension doit être
nient. jour). au moins égale à 5 millimètres.
Le bon fonctionnement d'un bac séparateur Pour ce qui concerne la qualité de l'effluent « La langueur d'une ligne de tuyaux ne doit
est assujetti à un entretien Iréquent cl effi- après traitement : pas excéder 30 mètres.
cace: une vidange et un curage tous les
qualrc mois scmblent raisonnables. II est souhaitable d'atteindre les niveaux « Ari. 15. - Les tranchées au sein desquelles
prévus à Particle 3-Z0 de I'arrèté du 3 mars sont établis les tuyaux distributeurs, larges
1982 concernant les rejets vers le milieu hy- de 0.40 mètre à 1.5 mètre, doivent ètre gar-
11.1.3. Installation d'épuration biologique draulique supcrficicl : 30 mg/l cn M.E.S. et nies de graviers sans fine d'une granulomé-
à boues activées 40 mg/l en DBO 5. trie 10140 ou approchant.
« A r ! II. - LL.( O I U ~ C10131 des ~ n ~ t i l l l ï l l ~ n s Pour cc qui roncirnç I'implaniation dç ces « L a distance d'axe en axe des tranchées
d'ipurntioii biolugtque d boues activcçs doit dispi~sitils.les précautiuns suivantes doivtnt doit être au moins égale à 1.5 mètre.
Sire a u moins &al i 2.5 nietre cubes pour être prises : < < L eremblai.de la tranchée doit ètre réalisé
des logements comprenant lusqu'i sir piecii après interposition. au-dessus de la couche
princ~paleç I.'inrtall~t~on doit ,r. composer - les enterrer le moins possible pour facili-
ter I'cntretien : de graviers, d'un feutre ou d'une protection
«-soit d'une station d'épuration biologique équivalente perméable à l'air et à l'eau.
à boues activées d'un volume total utile au - ne pas les implanter dans une cuvette
pour éviter les préjudices causés par d'éven- « Arr. 16. - L'épandage souterrain doit étre
moins égal à 1.5 mètre cube pour l'ensemble maillé chaque fois quc la topographie le
du compartiment d'aération et du clarifica- tuelles inondations :
permet.
leur. suivie obligatoirement, en aval du cla- - placer le dispositif horizontalement en
rificateur et distinct de celui-ci, d'un dispo- prenant en compte le tassement dû au rem- « I I doit ètre alimenté par un dispositif as-
sitif de rétention et d'accumulation des plissage : surant une égale répartition des effluents
boues entrainées par l'effluent épuré, d'un dans le réseau de distribution. »
volume au moins égal à I mètre cube ou - les placer suffisamment loin des habita-
tions pour limiter les nuisances occasionnées Les indications complémentaires suivantes
d'un dispositif présentant une efficacité concernent la conception, le dimensionne-
semblable ; par Ic bruit ;
ment et la réalisation des épandages.
«-soit d'une station d'un volume total utile - empêcher l'émission éventuelle d'aérosols
au moins égal à 2.5 mètres cubes pour l'en- Conception :
semble du compartiment d'aération et du - les tuyaux distributeurs doivent ètre pla-
clarificateur, ce dernier devant présenter 11.1.4. Préfiltre
cés horizontalement dans des tranchées
une efficacité semblable au piège à boues En cas de traitement séparé des eaux do- d'une profondeur comprise entre 0,60 m et
mentionné à l'alinéa précédent. mestiques. la réglementation en vigueur 1 m. l'utilisation de drains agricoles étant à
«Pour des logements comprenant plus de (ari. 6 de l'arrèré du 3 mors 1982) prévoit la écarter ;
six pièces principales, ces volumes font mise en place d'un préfiltre en amont du
- les orifices réalisés sur les canalisations
l'objet d'une étude particuliére. >, dispositif de filtration.
doivent ètre largement dimensionnés, la
A ces dispositions constructives s'ajoutent Cet élément est destiné à protéger i'épan- plus petite dimension étant supérieure à
les contraintes d'entretien fixées par le dage des risques de colmatage liés à un 5 mm, tout en empêchant l'introduction des
règlement sanitaire départemental départ de M.E.S. ou de graisses du bac graviers entourant les tuyaux.
fart. 30-1) : séparateur placé sur le circuit des eaux mé-
L'apparition d'un certain colmatage se pro-
nagères. duit d'ailleurs inévitablement au niveau du
i<Les installations comportant des éléments
électromécaniques font l'objet d'une vérifi- Le préfiltre doit ètre conçu de manière à fond des tranchées ; ce phénomène est nor-
cation au moins semestrielle. II est remédié faciliter les opérations d'entretien, notam- mal, mais si le dispositif a été bien conçu et
aux incidents et aux pannes dans un délai ne ment lorsqu'il est rempli de matériaux qu'il bien réalisé, il s'établit un équilibre entre le
dépassant pas soixante-douze heures à par- convient de nettoyer régulièrement. colmatage par I'apport des eaux usées et le
tir du moment où ils ont été décelés. Les décolmatage naturel dü à l'activité bioiogi-
boues produites dans les installations que dans le sol, ce qui laisse subsister une
d'épuration biologique à boues activées sont 11.2. Disposirions ossuront à Io fois perméabilité suffisante pour assurer l'infil-
déconcentrées et les pièges à boues vidangés le troirrntenr er Iëvaeuorion des effients tration des effluents.
au moins une fois tous les six mois. » par Ir sol
L'existence éventuelle de cheminées en aval
Dans ces conditions, il est recommandé de 11.2.1. Épandage souterrain par des tranchées permet le nettoyage des cana-
passer un contrat d'entretien avec le cons- tranchées filtrantes en sol naturel lisations en cas d'obstmction et contribue à
tructeur ou l'installateur ou une entreprise améliorer l'aération du système.
( ( A r t .13. - Vépandage souterrain doit être
spécialisée.
réalisé par l'intermédiaire de tuyaux distri- Dimensionnemcnt :
A ces dispositions réglcmcntaires. il peut buteurs, placés horizontalement dans un
enscmble de tranchées. La longueur des tranchées à mettre en ceu-
étre ajouté les recommandations suivantes : vre est établie en fonction de la situation lu
Pour cc qui concerne l'oxygénation : «Ceux-ci doivent être placés aussi près de la plus défavorable, c'est-à-dire celle qui cor-
surface du sol que le permet leur protection. respond à la période pendant laquelle le
- l'aération devra être suffisante pour que terrain est le moins absorbant et la nappe
le taux d'oxygène dissous ne descende pas « A r t 14. - Lx longueur des tuyaux distn-
souterraine le plus proche du sol.
en dessous de 1 mg/l dans le bassin d'aera- buteurs mis en a i i v r e doit Eire t'onction des
tion en fin de cycle (avant le d6marrage dc possihilitei d'infiltrît~on du terrain CI des A titre indicatif, les dimensionnements sui-
la turbine) : qu3ntii6s d':au .i infiltrer. vants peuvent ètre proposés (assainissement
individuel. étude C.T.G.R.E.F.. juin 1979)
- la puissonce et le débit hydraulique de « Les tuyaux doivent avoir un diamètre au
en fonction. d'une part, du test de percolî-
I'aèratcur doivent ètre aufiisants pour ho- moins égal à 0.lOmètre ou une section
équivalente. tion (annexe 1) et, d'autre part. de l'hydro-
mogénéiser les éléments : morphie. Une augmentation des surfaces
- Ic taux d'utilisation du moteur doit etre « I l s doivcnt être constitués d'éléments proposées ne peut que contribuer à renfor-
peu élevé. dc maniérc Ci gafontir ia fiabilil6 rigides en matériaux résistants munis d'ori- cer la pérennité du système.

C o d e Permanent Environnement e t Nuisances F e u i l l e t s 69 (15 janvier 1988) 2795


Pour une information plus rbcente reportez-vous B la Table ~icapitulativedu bulletin
.Circulaire
Eau
du 20 a o û t 1984
TEXTES

SurJoee dëpandogc (fond de.^ franchées) Le dimensionnement d'un épandage en sol


Logement comprenant cinq pièces principales reconstitué est fonction de la qualité (per-
méabilité) des matériaux raooortés. En cas
d'utilisatfon de sablc, le dcmensionnement
est identique à celui proposé pour le lit
VALEUR DE K filtrant drainé à flux vertical : 5 mètres car-
(test de percolation 50 à 20 20 à 10 10 i6 rés par pièce.
500 ii 50
à niveau constant)

11.2.4. Tertre d'infiltration


Hydromorphie «Ali. 17, 2'alinéa. - Dans le cas où la
méable nappe phréatique est trop proche pour per-
mettre une épuration suffisante. l'épandage
25 m* de 40 m' de 60 m2 de doit être établi à da partie supérieure d'un
nappe superficielle) tranchées tranchées tertre réalisé au-dessus du sol en place. »
25 m2 de lit
d'infiltration Le tertre d'infiltration comporte une couche
dc matériaux analogues à cçux q u i scraient
Sol moyennement drainé 20 m2 de 30 m2 de 50 m' de utilisés pour un lit d'infiliraiion, d'6ptrcur
(hauteur de la nappe tranchées ou tranchées tranchées constante éublie au-dçssus du sol naturil
voisine de 1 à 1.50 m de 35 m' de lit prérlablemcnt scarifié. La hauieur du tertre
la surface du sol) est de l'ordre de I metce. II regoit les çaux
usées par des tuyaux distribuieurs dans des
conditions analogues r celles qui çont indi-
quées pour un épandage souierrain.
La surface au sommet du tertre filtrant est
Noro. -Pour K inférieur à 6 mm/h ou dans Dans tous les cas, tranchées comme lit identique à celle du lit filtrant drainé à flux
les terrains constitués d'argile gonflanle, d'épandage, les eaux de pluie doivent être vertical (5 métres carrés par piéce princi-
l'épandage souterrain est exclu et peut être évacuées en dehors du dispositif d'infiltra- pale).
remplacé par un lit filtrant drainé. tion.
La surface au sol doit être établie en pre-
Pour un sol moyennement drainé, la pro- nant en compte la perméabilité du sol sup-
fondeur des tranchées ne devrait pas dépas- 11.2.3. Épandage dans un sol reconstitué port naturel. Celui-ci doit être perméable et
ser 0.60 m. bien drainé sur une épaisseur suffisante
« Arr. 17, 1" alinéa. - Dans le cas où le sol pour évacuer les emuents traités.
Réalisation : présente une perméabilité insuffisante, un
matériau plus perméable doit être substitué Sauf topographie favorable, la réalisation
Des précautions sont à prendre dès l'exécu- au sol en place sur une épaisseur minimale d'un tertre peut être assujettie à la mise en
tion des travaux, spécialement pour les sols de 0.70 mètre sous la couche de graviers qui place d'un poste de relevage des emuents
riches en argile : la réalisation de tranchées assure la répartition de I'effluent distribué après la fosse septique.
dans un sol trop humide doit être évitée (un par les tuyaux établis en tranchées.
lissage des peut géner l'infiltratiun).
Dans iuus les cas. mais ,uriout si l'outil 3 « A r t . 18. - Dans le cas où l'infiltration est 11.3. Disposififs n'assuronl que i'épurafion
liss(. le fond ou Ics parois de la tr3nchée. 11 y réalisée dans un terrain trop perméable pour
a intérét à procéder à une scarification assurer une protection des nappes souter-
avant la mise-en place du gravier. raines sous-jicentes, il doit être~iéalisé,sous 19. - I o
la nappe des tuyaux distributeurs, un lit
un épandage
L'exécution des travaux ne doit pas entrai- d'épandage filtrant d'une épaisseur mini- da"s un de rapporté
ner, du fait de tassements imputables au un sol reconstitué tel que décrit à l'arti-
male de 0.70 mètre en utilisant un matériau cle 17.
matériel utilisé. un compactage des terrains de granulométrie adéquate. »
réservés à l'infiltration. « A la base du lit filtrant, un drainage doit
L'article 17 (1" alinéa) vise les types de ter- d'enectuer la des emuents
rains présentant une zone insuffisamment filtrés pour les diriger vers le milieu hy.
11.2.2. Lit d'épandage sur sol naturel perméable en surface (présence d'une lentille draulique ou un puits ci,,.
d'argile. par exemple). et l'article 18. les filtration. L~~drains doivent être, en plan,
Dans certaines circonstances, et notamment types de terrains trop perméables (perméa-
dans les sols sableux où l'établissement de placés de manière avec les
bilité en grand). distributeurs du système répartiteur.
tranchées rencontrerait des difficultés. les
tranchées d'épandage peuvent ëtre rempla- L'épandage sur sol reconstitué consiste à a La surface des lits filtrants drainés doit
cées par un lit d'épandage. re&place;les matériaux en place, impropres être au moins égale à 5 métres carrès par
à l'épandage souterrain, par des matériaux pièce principale. »
Ce lit d'épandage est constitué par une de perméabilité convenable. Cette substitu-
fouille unique i fond horizontal, profondc tion cst l ~ t e\Ur Unc epnlsscuc d'au moins Le lit filtrant drainé à flux vertical est établi
de 0.60 métre à 1 métre et garnie comme les 0.70 mtirc. lu fond d'une ioiiillç d'environ dans une fouille de 1.5 mètre de profondeur
tranchées. Les tuyaux distributeurs sont 1.50 nicire de pruiondcur ; .iu.desrus d: environ dans laquelle on dispose de bas en
placés en lignes distantes d'environ CL.IIL. Ic.rrç r:ipporiéc. un^. couche de drahir'rs
haut :
1.50 mètre à 2 mètres et noyés dans une enrohani les canî11s:ii~oiiscri placée. puis
couche de graviers d'au mains 30cm u n fcuirc. si çnfin u n rcmbk~ide terre v6ge- - 20 à 30 cm de graviers fins entourant des
d'épaisseur. Le gravier est recouvert d'un tale. drains en lignes espacées de 2 à 3 métres ;
feutre imputrescible puis de terre végétale. ces drains. de diamètre compris entre 80
Dans tous Ics cas. le fond de la fouille doit et 100mm. assurent l'évacuation de l'eau
La surface occupée par un lit d'épandage est ëtre au contact d'un terrain suffisamment épurée ;
inférieure à celle occupée par un épandage perméable permeltant I'évacuation des cf-
par tranchées. compte tenu de I'écartemcnt fluents. - 70 cm de sable 0.25 à 0.6 mm : coefficient
entre celles-ci. Les tranchées offrent. en d'uniformité de préférence inférieur à 3.5 :
conséqucnce. une plus grande sécurité au Lc dispositif distributeur d'un épandage sur
regard de I;i circulation de I'efflucnt. comptc sol reconstitué est réalisé dans des condi- - 25 cm de graviers entourant des tuyaux
tenu d'une masse plus importante de terrain tions analogues à celles prévues en épan- distributeurs analogues à ceux qui sont uti-
intercalaire. Aussi la réalisation d'un lit dage sur sol naturel. Des précautions parli- lisés pour un bpandage souterrain ;
d'épsindage doit prendre en compte d'évçn- culiéres sont à prendre au moment de la
tucls risques de résurgence en fonction. no- mise en place du dispositif distributeur. - un feutre artificiel ou dispositif équivii-
ramment. de Id topographie et de la per- pour évitcr les inconvénients liés au tasse- lent ;
méabilité dcs couches profondes. ment Cventucl du sol sous-jacent. - une couche de tcrrc arable

2796 F e u i l l e t s 69 (15 j a n v i e r 1988) C o d e Permanent Environnement e t Nuisances


Pour une information plus récenie reporter-vous A la Table Rbcapituiative du bulletin
'Eau TEXTES
circulaire du 20 août 1984

Par ailleurs, la réglementation cn vigueur L'arrété du 2Odéçcmbre 1973 rclatiï aux - aux techniques utilisées cn assainisscmcni
n'interdit pas l'installation de fosse d'accu- conditions saniiaircs des terrains de camping public. décrites dans la çirculiiire du Ifliuin
mulation recevant toutes les eaux domcsti- ct caravaning qui précise : 1976 relative à I'assainissemcnt dcs :igglom&-
ques; dans cette hypothèse. un volumc de rationset à la protection siinilÿire des milicux
rétention égal i 7 mètres cubcs est néccssiiirc « Arr. 5. - Dins le c;is où Ic raccordement à récepteurs.
pour un logemcnt comprenant quatre n un réscau public d'assainisscmcnt pourvu
d'une station d'épuration est impossible. Ics Enfin. quelle que soit la solution retenue,
cinq pièces principalcs, avec une vidangc pour Ic dimensionnemcnt des inr1nll:tiions de
effectuée tous les quinze jours. eilux et matières visées sont collectées ci
évacuées selon les dispositions arrflées par le traitcmcnt drsserviint de pctits cnscnibics
Enfin, il est rappelé Ics dispositions complé- préfet, après avis du conseil départemental collectifs (h6pit;iux. camping. écolcs. hoiels.
mentaires contenues aux articles 25 et 26 de d'hygiène. a restaurants...). il pcui ftrc hi1 :ippel aux
I'arrété du 3 mars 1982. visant cn particulier paramètres figurant en zinnexc Il fcaclli-
les modalités d'implantation des fosscs d'ac- Pour ccs ensembles colleclifs. le règlement cicnis correcteurs. débit) afin de tenir compte
cumulation : saniiairc départcmcntul fait réïércncc à la des modes d'utilis~tioncl du temps d'occu-
réglemcnlation concernant l'assainissement pation des locaux.
- « ... à l'exception des fosses chimiques. autonomc des bàtiments d'habitation, ci
tous les appareils (ïosscs d'accumulation en donc le titre II de I'urrèiè du 3 mars 1982.
particulier) doivent étre placés à l'extérieur
des habitations » ;
- «...pour les fosses d'accumulation. I'éva- II. ASPECTSTECHNIQUES
tes :
cuation du gaz doit ètre réalisée par un 11.1. Gén@ro/irés
conduit spécial, aussi haut que possible et - une surface spécifique de l'ordre de
au-dessus de toitures . . n. 0.25 mL par iitrejseconde ;
Lctiire I I dcl'xrréièdu > mars 1982 introduit
pour c h 3 q . t ~23s ~ J T : ~ < U I.me
I C . ciudc
T spici- - une durée de rétention tenant compte du
liquc En duire. i l eit prCcisc : refroidissement nécessaire des apports et se
PARTIE I I situant à trois minutes minimum; et ceci
« Arr. 30. - L'assainissement de ces bâti- uniquement dans la zone de séparation ;
ASSAINISSEMENT mcnis pcut r:lcver ioii des techniques :idm~-
DES BATIMENTS D HABITATION seç pour les niaisoni d'hsbitarton indi\iduel- - :e volunis minimum Ju dcbniirdciir. :iuo-
ET AUTRES ENSEMBLES COLLECTIFS Ics iellis qu'cll:s $ont dciinies 3u !tire 1'' du :lé au b a i sepnr~ieur.UL. 40 litri., p?r cecon-
présent airété. soit des techniques mises en de.
aeuvre en matière d'assainissement public.
En cas de rejet vers le milieu hydraulique
« Arr. 31. - Un bacséparateur, tel que prévu superficiel. les caractéristiques des effluents
à l'article I I . doit étre mis en place sur le rejetés doivent, en tout état de cause, satis-
circuit intéressé dans les établissements dont taire aux conditions imposées par le semicc
les emuents renferment des huiles et des gestionnaire a u le service chargé de Io police
graisses en quantité importante. Les caracté- des eaux. après avis de I'autorité sanitaire.
ristiques du bac séparateur doivent faire I'ob-
L'assainissement autonome des bâtiments jet d'un calcul spécifique adapté a u cas parti-
d'habitation est visé par les dispositions culier.
contenues au titre II de I'arrété du 3 mars
1982 : c Art. 32. - Les décanteurs digesteurs peu-
vent ftre utilisés pour la desserte de popula-
« Arr. 29. - Le présent titre concerne les tions atteignant a u moins 30 habitants. soit Pour ce qui concerne plus particuliérement
dispositifs d'assainissement autonome des pour réaliser une simple décantation des
bàtiments d'habitation collectiCs, des l'assainissement des lotissements. deux solu-
cffluenis. soit en prélude a une épuration plus rions peuvent étre opposées :
logements-foyers. des logements visés par pousr&e.
I'arrété du 30 janvier 1978, pris en applica-
tion de l'article R. 111-16 du Code de la - un assainissement de type coileclif pour
a Pour dcs populations inférieures à 150 ha- I'ensemble des parcclics.
construction et de I'habitation. bitants. la caoacité totale lutile) du décanteur
digestcur est'au moins hiale à 200 litres par Dans cette hypothèse. le recours à des dispo-
« P o u r ces bàtiments. une étude particulière habitant. a
de l'assainissement est nécessaire. 2, sitifs simples. tels Icr rystémcs dérivés de Is
technique du lit bactérien (disques ou
Les installations à desservir se distinguent des tambours tournants par exemple) a u faisant
maisons individuclles suivant les critères ci- appel à des procédés extensifs (épandage
1.2. Aurres eilsenrble~colleer$s ,ton <lesservis dessous : souterrain, lagunage simple ou planle).
par i<nréseou public ù'oss<iit,issenzerri
doivent ètre préférés à des dispositifs plus
- production de quantités d'eaux domesti-
complexes nécessiiant u n entrctirn pcrmd-
I.orsqiie ces cnicmb!cs collcciiii 11: ion1 p ~ \ ques plus imporianteî el c'est le cas, notam- lient :
ti<es p3c ICS J ~ S ~ O S cdnicnues
I I I J ~ ~ dans les ment. des enîcmbles d'immeubles, des h6teis
itxrrs d'applic..iion tir. IL loi r i " M-1215 du isolés. des 6iablissemenrs d'enseignement : - pour chaque parcelle, iin assainissenieni
16decembre 1964 r r . l ~ i i \ e:iu reglmc' ci a la individuel spécifique.
rcpnriiiion d c j eaux LY :i h ll>lle CDnlrL' CUI - variations plus ou moins importantes dcs
pollution. r.n particuiicr le dècrct n" 73.218 débits ci c'est Iç cas. noiamment. des terrains La solution retenue peul résulter d'une
J& ?9 f2vrir.r 1973. Ir.? inriail~tionsd'épura- de camping ou caravaning, et des lotissc- comparaison d'ordre tinancicr. mais d'auires
tion ei d'hvacuatian dui\cnt rcpondrc. diir menis présentant un caractére saisonnier : considérations. portant notamment sur lï
r2:lrnicniaiiuns sui\;inir.r sécurité. l'entretien et In protection du milieu
- spèciliciti des eaux domestiques avec. par naiurel, doivent étre prises cn comptc.
Lc rCdlrmcni s.iniiairc. d(.p:iricmcnial I!pc ci excmple. une dominante d'taux méniigèrcs
plu5 pariicul~èrcmcni ( r s . hotel-restaurant) ou d'caiir En cffet. kt protection du milieu noturcl pcut
.
_ I _ <.irt1cie48visant I'nssainissemenl des vanncs (st;itions-scrvicc). o u ccrlnincs carac- Arc ~ ~ C i~ssurée
U X nvtc L ~ série
C (le disposi-
téristiqucs pnrticuliercs telles les hopilaux. fils Climinnnt les crfluctiis par le sol iloe pür
locaux d'habiiation non desservis par un
réscuu public d'assainissement cl donc. en unc siiiiion ccntriile d'épur;ition rcjci:~ni les
particulicr. les cnsçmblcsd'habitation desscr- Coriipie ienii de la diversité des situniions cflliicnts vers Ic niiliçii supcrliciel.
vis pur un réseau privé d'issainissemeni : rcncotiirées. chiiquc projet doit hire l'objet
d'èiiidcs p;iriiculièics. I l sera hi1 appel : I > . i i i i .'li!p>inïi. ,ii iin iriiici,iei>i . ; i i i r . . l ~ ~ :
_ p.irticlc 62 concernant Ics bàtiments ;iulres cji rL<ir.,,u.<; C,>IIVICIIi i~'.~;;o,.~~,..II< :.i1c,1-
que ceux à usage d'habitation et assimilés - aux Iiliires d'ass~i~inscmcntautorisées !,O,, p~,,i,~L,,,crc 3 lk, <I,<~.,"<c cnicc l'#">i:3..:4.
(hôtel. restaurant. établisscmcnis sçolaircs, pour les inaisons <l'habitation individuelles : iiiii, c . IL. l > . ~ h ~ i . ~ l.$lin
~ t ) $1"
~ ~,\~.r C \ - ~ t #1~11111
c
Çiablisscments dc soins, ccntres sporiils. fosse sçpiiqiie dc griinde capacité ctépandagc ~ ~ ~ . ~ , ~ ~ ~ c c ctnr., ~ : nI i. ~.!>,M>II.I~~:>.
~:..c .~:rt~-

colonies de vacances...). souterr;iiii ou lii fiitrani drainc:

2798 F e u i l l e t s 93 (15 f é v r i e r 1994) C o d e Permanent Environnement e l Nuisances


Pour une information plus r6cente reportez-vous à la table d'actualisation. en lete du Code
+
;,. :?eh JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIOUE FRANÇAISE 8275

l
1
A r r é t i d u 30 mai 1994 Cci cnrcrnblc irnmobilicr csi er resisra inscni au tableau g2ntral
portant attribution d'un i m m e u b l e dcs propri2tir :c 1'Et.x jour lz numtro 490-Ml79 B la rubrique
Ccnucs dcs e u i r c s univrrsii~ircsci scolairea.
NOR : RESKSdOOZ55A IJ doi~iiani'Clrndra. le csr ich2mr. 3ur constructions ou ~ d d i .
par m<r2du rninirric du budgcr ponc-p~rolcdu Gouvcmcrneni. iionj dc conr;ruc!ionr qui rcrjicnl tdirierr uli2ricurern~nisuc Ics c'r.
du rninisti* ùe I'ccretgnernent su@risur ci Jc la rcchcrchc cn daic rams p<Cciits
30 m i 1994. csi ~rrnbut.à rive dc dotaiion au c-nue régional L'cnsernble dcs immeubles rcm remis graruircrncnt i I'Eiai quand
s < r u i ~ e s univrrritJircs et scolaires de Nznrss. éiablisserneni la douiion prendra fin.
blic narional à cïracière adminisiniif. u n cnsemblc immobilier
ii i r non biri siru6 35. boulcvwd du Roi-Red. 6 Angers !&laine- (1) Cc p l r n p i tue conruli6 au mini~r:rc dc I'cnrcisncmcni rupCncur cc
.Loirci. cadasvé secrion DH. n' 747. pour une superficie globale dc la rcchcrrnc ldirrciion sénCd6 d a ~ " S ~ i g l ~ m csupérieurs.
rn saur-
18 à 62 cs. [el au surplus que :et immcublc figure cn leince rosc direction der conrmciions. bureau dc la pmgnmmriion budgéuirc ci des
r Ic plan znncxi au presenr .XI?:& (1). aifaircr domanialcr). 1. nrc d'Ulm. 73005 Puis.

é c r e t ne 9 6 4 6 9 d u 3 juin 1994 relatif a la c o l l e c t e et - #c sysièmc d'assainissement >, l'ensemble des equipements


a u traitement. d e s eaux usées mentionnées a u x de collcc;e sr de iraitenient des eaux :
a r t i c l e s L. 372-1-1 et L. 3 7 2 - 3 d u c o d e d e s c o m m u n e s - u charge brute de pollution organique x le poids d'oxygène
NOR : ENVE~4200240 correspondant à la demande biochimique en oxyg?ne sur
cinq jours (DB05)calcul< sur la base de la charze journa-
Le Premier niinistre. lière moyenne de la semaine au cours de laquelle est pro-
Sur le rapport du minisrre d ' E u ministre des affaires duite la plus fone c h x g e de substances polluantes dans
ciales. de la santt ct de la ville. du ministre d:Etat. ministre I'annze.
: l'intérieur et d e I'amZnaoernent du territoire. du ministre de '. f.
:nvironnement. d u ministre d&itsué à la santé e t du ministre CHAPITRE1"
iltgué à 1'mtna:cmenr du te~riroire et aux collectivités
Zones d'assainirsement colIectif et zones d'assoinirseme~t
cales.
Vu la directive (C.E.E.) na 91-171 du Conseil des communau-
non collectiJ -
Agglomérations. - Zones sensihles
. . ,?

s europSennes du i l mai 1991 relative au traitement des eaux Secrion 1


baines risiduaires :
Vu le codc dcs com'munes. norammcnt scs articlcs L. 372-1-1 Zones d'assainissement collectif
L. 372-3 ; et zones d'assainisement non collectg
Vu le codc d e la santé publiquc. notamment ses aniclcs L. 1 An. 2. - Pcuvent $ire plactcs cn z o n a d'assainissement non
L.33 à L.35-10: collccrif Ics panics du rçrritoirc d'unc communc dans lesquelles
Vu le codc d e l'urbanisme, notamment son aniclc R. 123-11 : Sinstallaiion d'un rtscau dc collcctc nc SC juslific pas, soit parce
Vu le ccdc dc la constniction ct dc I'habifation. nolammcnt qu'cllc nc presentc pas d'intérêt pour I'environnement. soit
s aniclçs L. I 11-4 et R. 111-3 : parce quc son coût senit cxccssif. . :d' ,
Vu la loi n' 64-12-25 d u 16 déccmbrc 1964 modifiéc rclativc
i reeinic et à la répytirion dcs caux ct à la lutlc convc lcur
An. 3. - L'cnqutte publiquc préalable à la dtlimiution des
I zoncs d'assainisscrncnt collcctif ct dcs zones d'assainissement
>Ilurion: non collectif est cclle prévue à l'article R. 123-11 d u code de f
Vu la loi no 76-663 du 1 9 juillct 1976' mcdifiéc rclative aux l'urbanismc.
stallarions classécs pour la protection d c I'cnvironncmcnt ;
Vu !a loi np 92-3 du 3 janvier 1992 sur I'cau, norammcnt ses
An. 4. - Lc dossier soumis à I'cnquttc comprend un projct
. d e cane des zoncs d'assainissemenr d e la commune ainsi qu'unc
ticles -1. 8 à 10. j 5 ct 3 6 ; nolice justifiant 1s zonage envisagé.
Vu Ic décrer h,' 91-1283 du 1 9 déccmbrc 1991 rclarif aux
'jeciifs de qudité assients aux cours d'cau. scctions de cours
cau. canaux. lacs ou ;rangs et aux caux dc la mer dans les Section 2'
nites territoriales ; Agglomérations
Vu le décrct na 93-742 d u 29 mars 1993 relatif aux procé-
tres d'autorisarion et d c déclaration prévues par I'aniclc 1 0 dc An. 5. - Une agglomération. au sens du prtscnt décret. cst
loi du 3 janvicr 1992 susvistc ; unc zonc dans Iaquclle la ou Ics activirk Ccono-
miqucs sont sufiisamment conccnlrrcs pour qu'il soit possible
Vu Is décrct na 93-743 du 29 mars 1993 rclarif à la nomcn- d c collecrcr les Caux mentionnées à I'articlc 1- pour Ics achcmi-
aturr des opérarions s o u m i s u à autorisation ou à déclaration ncr vcrs un synèmc d'épuntion unique.-
i application d e l'article 10 d c la loi du 3 janvier 1992 préci-
c: En ourrc. sont considertes comme comprises dans une mtmc
agglomération Iü zoncs dssscrvies par un réseau de collcctc
Vu l'avis d e la mission intcrministtricllc d c I'cau cn dace du raccordé à un' systéme d'épuration uniquc cl celles dans
i scpiernbre 1992 : lcsquclles la création d'un tel r k c a u a Cté décidéc par une déli-
V u l e s avis du Comité national d c l'eau en date dcs 21 octo- beraiion dc I'autoriré cornpétcntc.
c 1992 cc I I férricr 1993 :
lx préfcr établir un projet de cane d c l'agglomération.
Vu les avis du Conscil supCricur d'hygiène publiquc d e II Ic communique pour avis aux communes conccrnécs. A
ance cn date des 20 octobrc et 24 novcmbrc 1992 :
dcfaut. dc rtponsc de celles-ci dans les trois mois suivant la
Le Conseil d'Etat (section des wavaux publics) cnicndu. rcccption du projet. CCI avis CS[ réputé favorable.
Ecrèrc :
An. 1". - Le prtscnt décrct s'applique aux caux usées mcn-
1 Le prtfcr arrttc alors la c a i e dc I'agglorntration. Cet arrtté
est publié au Rccucil dcs actcs administratifs dc la préfccnirc.
Innées aux aniclcs L. 372-1-1 c l L. 372-3 d u codc dcs
immunes. l Section 3

- -
Pour I.applicarion du prtscnt dtcrct. on. entcnd p u :
- systinie d c collecte un sysrèmc as canalisations qui
recueille ct achemine C U eaux;
11 Z o n a sensibles
*n. 6. - Lu zoncs wnsibla comprcnncnr l u m u s c s d'eau
rignificaiivcs à I'Çchelle du bassin qui sont pmiculi?rcment scn-
1,
6276 JOURNAL OFFICIELDE 1-4 REPVBLIOUE FRANÇAISE e pl" t~::

s~blcs :iux polluiions.'no(~mmcni cellcs qui son1 sujeiies i c ~ u xdans


dcs c ~ u duuccs
\ ou d,:s cslu.nri-S.ou d'unc a,neloni:.
I'euirophisai~on e P dans Içsquellcs les rcjels de phosphore. raiion produisani une char:c hmrt dc polliiiion org3nique ini;.
d'azoie. ou dc ces deux subsianccs. doivcnt. s'ils sont cause de ricure à 600. k;o par jour el r C j t I J n l I C U ~ S caUX dans Ics cacx
ce disiquilibre. i t r t réduits. tin 3rrCtC du ministre charot o c c6iièrcs. doi\.cni mcrire en placi.. pour 13 p3nie dc leur ierrlioirt
I'cn(~ironncmeni.pris a x i ~ d . e ~ h ~ j n i e m i i ~ dans I< p'rimirri. di. lïa:,oiomCraiio~. u n iraiicmcni dc
Ï incluse
de I'e~~~!.d~.C,omiiC-n3iional~de.~s?u.. peut. en iani que de leurs eaux usics =vani Ic 31 dCctmbis 3 0 0 S C c ir3iicrneni dci:
bzG;n. Üréciscr Ics criièrcs d'idcniificaiion dc ces zoncs. pcrmcrirc de respccrcr lcs objecills dc qu3liiC applicables au;
En miiropole. dans chaque bassin ou ;roupsmeni de bassins caux rzcepiriccs.
rncn~ionnési I'anicle 13 de la loi du 16 dicernbre 196-2 sus- An. I I . - En cas de graves dtfficultes techniques dans l i
vis&. le comité de bassin élabore un projet dc cane des zoncs réalisaiion des ou\.raoes mcniionnés aux anicles précédenis. i l
scnsihles. pourra Eire déroeé. sur demande de la commune. aux obliez-
Lc comité ddc bassin transmet le projet de cane aux préfets [ions de délais prévues à I'anicle 9. Le nouveau dilai ne pourrz
inréressés. qui consulient les conseils généraux cc rtgionaux dépasser le 31 décembre 2005.
. concernés. Lc prtfet coordonnateur de bassin adresse le projet. Lcs dérogations sont accordiez. après avis du comité dc bas-
avsc ses remarques. au ministre chareé de I'cnvironnemenr.
Lcs canes des zones sensibles sont m i t t e s par le ministre
chargé dc l'environnement.
sin. de la niission inrcrminisiériell~de l'eau ci du Comité n a i i ~ -
na1 de l'eau. par arrëié du minisire chargé de I'environnemsnr.
An. 12. - Les caux usées des a~elomérationsproduisant une
-
An. 7. - Les canes dcs zones sensibles sont actualisées au charge brute de pollution organiquc supérieure à 600 kg p z
moins tous les quatre ans. dans les conditions prévues pour leur jour doivcnt. avant le 31 déccmbrc 1998. faire l'objet d'sii irai-
élaboration. tement plus rigoureux que celui qui est prévu 2 l'Gicle 9. lors-
qii'ellcs sont rcjetées dans une zonc sensible iélimitéc dans lcs
CHAPITRE II conditions prévues aux aniclcs 6 et 7. ILS modaliiés de ce trai-
Objectifs el programmntion de I'ussainusemenl tement sont fixées par I'arrité préw à I'aniclc 20..
Toutefois. si le pourceztaee de réduction du flux global
entrant dans toures Ics stations d'épuration dcs eaux usées de
Section 1
cette zonc aneint au moins 75 p. !W pour la quantité totale de
Prestatiom afférentes aux services d'assain'kement munici- phosphore et au moins 75 p :Gû pour la quantité totale d'azote.
paux mentionnés à l'article L. 372-1-1 du code des le préfcr peut. par m i t é . accorder une dérogation à l'obligation
communes de traiiement plus <goureux meniionné à l'alinéa ci-dessus. Cet
arrëté cst publié au Recueil des actes administratifs de la préfec-
ture.
Art. 13. - L'exieence d'un uaitcment plus rigoureux. men.
tionnéc à l'article i2. est applicable dans Ics n6uvelles zones
An. 8. - Lcs communes dont le tcmtoirc cst compris cn
scnsiblcs. sept ans après la date de I'ar~êtédc révision qui les a
p3)P totalité ou en panic dans Ic périmètre d'unc agglomération prc- ajourécs une canc des zona sensiblcs.
,.?
-
- .
duisant unc charec bmic de wllution oroaniauc suotrieurc à
900 kg par jour dGivent &trctq'uipécs. pour la panic de leur tcr-
. .
Seclion 2 '
ritoirc inclusc dans cc périmètre. d'un systémc de collcctc avant
le 31 déccmbrc 2000. Objectifs de réduction des flux
Les communcs dont Ic tcmtoirc cst compris en totalité ou en d e substances polluantes
panic dans Ic périmètre d'unc agglomération produisant une Art. 14. - LE ~ r t f e établit.
t pour chaque agglomération sus-
charge bmtc dc pollution organiquc comprise enue 120 kg par ceptiblc dc proùuirc unc charge bmtc de pollution organiquc
jour et 900 kg par jour doivcnt tlrc équiptcs, pour la partie de supéncurc 120 kg par jour, un documcnt proposant Ics objec-
lcur lemtoirc inclusc dans cc périmtue, d'un systtmc de col- tifs de réduction des flux de substances polluantes.
lecte avant Ic 31 déccmbrc 2005. Ccs objectifs sont établis à partir d u donntcs pcmctrant
Les communes dont le temtoirc u t compris cn totalité ou cn d'apprécicr la sensibilité dcs milieux réccptcun aux pollutions.
partie dans Ic périmétrc d'unc agglomération produisant unc h documcnt contenant ccs objcctifs u t accompagné d a
charge bmtc de pollution organiquc supiricure A 600 kz par annexa suivantes :
jour ct rcjctant leurs a u x dans une zone scnsiblc définie al Une canc indiquank pour Ic milicu naturel récepteur d a
conformément aux aniclcs 6 CI 7 doivcnt é a 4uipéct. pour la cfflucnts. les objectifs du xbérna d'mtnagcmcnt et d e gestion
panie dc lcur remtoirc incluse dans ce ptrimttre. d'un systéme dcs caux. s'il cxistc. les objcctifs dc qualité. les écosystèmes ci
dc collcctc avant le 31 déccmbrc 1998.
les principaux usagcs des caux, cn précisant la nature dcs prin-
cipaux ~ l l u a n t squi affectni1 ccs hrniircs ; '
Sous-section 2 6) Une note rclativc à la sensibilité des écosystèmes aux
Preitorions relatives au rraircmcnr principaux polluants et aux risqua d'cumphisation ;
C ) Une évaluation de la charge b ~ t e de pollution organique
Art. 9. - Sous riserve cas mentionnés 2 ,.article 10, les
dans un sysl&mc de collste doivent dans cf des auues pollutions produits dans rag,olomérafion. Y
cas inhabiNcllcs ducs à fonts pluies, cm compris, le cas &chiant. dans Ics z o n a non saccordéu au sys-
soumiscs à un traitement biologiquc avcc décantation secondaire tème "puration :
ou à un dtcmcnt tquivdcn,. a,,ant cim dani; dl Une analyse dcs systtmcs d'assainissement non collectif ct
collectif cxistants indiquant. pour CU dcmiers. les conditions de
raccordcmcnt. dc fonctionncmcnt du réseau de collcctc et des
i c s ouvrages cffecmant ce trJitcrncnt doivcnt t a c mis cn eau systè,s d.épuration d'tlimination des boucs, ainsi rim.
avant : 1' pact dcs rejets. Ccnc analysc u t complétée par rindication dcs
a) LE 31 déccmbrc 2003 pour Ics agglomérations produisant prcscriprions adminisuativcs de réduction dcs auucs sources dc
!'ne charge bmte de pollution organique suptricure a WJ' kg Par pollution siruCu dans les communcs dont tout ou panic du tcm-
)O JOUI: - toirc cst inclus dans le périmèac d'agglomération.
b) Le 31 décembre 2005 P u r 1 s agglOmCrationsproduisdt LE préfet adrase Ic document ct s u anncxcs aux communcs
charge bnite de pollution org-quc kg mcntionnécs au d ci-dessus ct à la commission locale de l'eau.
la et 900 kg par jour; si elle cxistc.
cl 31 d h m b r e 2005 pour ag:lomirations produisant A dtfaul, pour 1- communes ou leun pmupcmcnrs et pour la
charge brute de pollution organique comPrix enue 120 kg localc de rcau, quand clle existe. favoir fait
et 600 kg par jour lorsque 1- sont pratiqués dans Ics a u x
connaivc leurs obscwations dans délai dc six mois suivant !a
douces ou l a estuaires.
rtccption du documcnt ct de ses annexa. leurs avis sont rkputcs
Art. 10. - Lonquc les caux sont collcctécs. Ics communcs favorables.
dont le tcnitoirc cst compris en totalité ou en panie dans Ic Au w des avis tmis. le préfct consulte le conseil dépare-
*rimèuc d'unc agg.lomCration produisant une charge bmrc de mcntal d'hygiénc sur un projet d'arrEtC fixant les objcctifs de
pollution organiquc infCricurc 9120 kg par jour et rejetant lcun 1 réduction des flux de subs<anccs polluante.
1004 JOURNAL OFFICIEL DE LP REPUBLIOUE FRAEIÇAISE 8277

in. 15. - L c préiet fixp p w a n c r i Ics objecr~fsdc riduciion publique de F r ~ n c c .dc la mis3luii intcrniii~isic:icilc di. I ' u u CI
llux de subsiances polluanrcs. du ComlrC narionai ds l'c3u. Ics prsscripiioiis ischnlqu-s mini-
m a l ? ~r~lativcsj l a policc ds 1 . ~ 3~ ~U pcrrnctlent
I d? saranrir
Sucr,on 5 I'cjficacitC du iraircmcni des <~uI.. nor~rnnicnt cn C C qui
Prtigr2rnmalion de 1'3ssairiissemcnt
kn. 16. - 1. - Les communes dont le territoire est compris
. .
concerne la rs dcrn~ndc biuchirniquc <n oxy:?nc 3.

dslnmds chimique en unypSnc rDCO). Ics mztiircs c n sur-


wnsion (MES). Ic phosphore et I'azoie.
1DBO). 13

totaliit ou en p m i s dans uns agglomérarion produisant une A n . 21. - Sont fixies p x m ? t é du niinisire charni ds
cpe bmlc ds pollution organique su+rieure à 120 kilo- I'environnemcnr et du minisire ch=:£ des coli<ctivii2s locdes.
mmes par jour é!aborent. pour la p m i e de leur territoire après avis de la mission inrcrrninist2rielle de ;'eau et du Comitt
luse dans cc +rimètre. un programme d'assainisssment. nacion4 de I'eau. les modalirts trchniques ds survrillancc:
rsque I'aeglomérarion comprend plusieurs communes. o ) De I'efric3ciié globale ds la collecte dans une ap_o!omtra-
les-ci ilaborent conjoiniemcnt le programme d'assainisse-
tion :
ni. b j Dcs rejets d'eaux :
1. - Le p r o F r n e d'assainissemcni. qui doit éme conforme C) DCSeaux rtceprnces :
c objectifs fixts par I'arrétt pris en venu de I'micle 15 et d) Dcs sous-produits issus de la collecte t t du iraitement.
obligarions résultanl des micles 19 à 21 et 8 à 13.
Les risuliais dc la surveillance sont communiqilés par l'ex-
npone :
ploitant aux maîtres d'ouvrqes. à l'agence de I'eau et au préfet
1. Un diagnostic du système. d'assainissement existant. qui concemCs. dans les conditions fixies par I'arrété rnen1ionn.i i
met de connaitre : l'alinéa prçcédent.
2 ) L'tvaluation des charges brutes et des flux de subsiances
An. 22. - Sous réserve des mesures prises si1 application de
iluanres. acruçlles et pr2visibles. i collecter par le système I ' m i c l e L. 35-8 du code de la santt publique. il est interdit
~ssainissement: d'inrroduire dans les systèmes de collecre :
b) Les vanaiions des charses brutes et des tlux de substances
o ) Directcmenr ou p x I'inrermtdiaire de cmalisations d'im-
Ilumres en fonction des conditions climaiiquss ou des sai-
meubles. toute m a i i r e solide. liquide ou gazeuse susceptible
1s :
d'étre la cause. soit d'un danger pour le personnel d'exploir3-
C) L e taux de collecte ;
rion ou pour les habitants des immeubles raccordts au sysieme
d ) L a capacité d'épuration et le rendement effectif du sys- de collecte. soit d'une dt,prndarion des ouvrases d'assainisse-
ne d'assainissemenr. ment et de traitement. soit d'une géne dans leur foncrionnc-
2. L'indication des objectifs et des moyens à metme en place. ment :
i contienr : b) Dzs dtchçts solides. y compris aprks broyage :
o) Lc rappel des objectifs de rtduction des flux de substances c ) Des eaux de source ou des eaux sourerraines. y compris
Iluanies fixés par I'arrëré pris en venu de I'aniclc 15. ainsi lorsqu'elles ont t t é utilisées dans des installarions de traitement
e des obligations résultanr des anicles 19 à 21 et 8 à 13 ; thermique oudes insrailarions de climatisation :
b) L'tvolution du laux de dépollution néccnairc pour s u r e r d ) Des eaux de v i d a n ~ edes bassins de natation.
respect de ces objcctifs ct de ces obligations : U n &té du ministre chargé dc I'environnemenr et du
c) La pluviosité sur la base de laquelle seront fixées les ministre charré =~ de l a santé.. ,
~~ ~
oris aorès avis du Conseil sukrieur
racléristiques du système d'assainisscmcnt ; d'hygicnc publique dc F m c e et de la mission intcrminislinelle
d ) L'échéancier des op2rations. de I'csu. définir les conditions minimales de s k u r i i i dr de qua-
A n 17. - Lc p r o g h m c d'&sainincment cst approuvé par lité que doivent remulir les insrallarions pour que les ~ x u l u i t a n ü
des ouvrages de coilecte cr de maitem;nt puissent obLenir des .
conseil municipal.
dérogarions aux b. r ct d dc l'alinéa précédent. Ces dirogations
Si plusieurs communes sont conccmées, il doit Erre adopté
sont accordées par le préfct. après avis du conseil dipïrtementd
ns les mémes termes par chacun des conseils municipaux. A
d'hygiène. si les caracttristiques des, ouwazes le permettent.
faut d'accord. les communes approuvent des programmes par-
:Is d'assainissuncnt, conformes aux objcctifs f i x t s par I'mZtt A n 23. - U n arrêté du ministrc chargé de l'environnement
is en verni de I'articlc 15 ct aux obligations résultant des c l d u ministre chargé de la santé. pris après avis du Conscil
ticles 19 2 1 ct 8 à 13. A f i n de faciliter I'établisscmcnl dc supérieur d'hygiène publiquc de F m c c , fixe la liste des réactifs
s programmes. I c préfet peut : chimiques et des procédés physiques utilisables pour désinfecter
a ) Préciser par un arrété complétant celui pris cn application Ics Caux après épuration. Cet arrêté déterminc l e u n conditions
: I'anicle 15 les objcctifs de réduction des flux de substances d'utilisation. ..
,Iluantes pour chaque communc ou groupc de communes ; An. 24. - Les eaux usées peuvenC après épuration. étre uti-
b) Modifier 12 perimétrc de l'agglomération dans les formes lisées des fin6 agronomiques ou agicoles. par anusage ou par
.évues à I'anicle 5. irrigation, sous réservc que l c u n caractéristiques et leun moda- .
lités d'emploi soient compatibles avec les cxizences de protec-
C H A P ~ RII
EI tion dc l a santt publiquc et de I'cnvironncment.
Lcs conditions d'épuration ct Ics moddirés d'irrigation ou
Disposirions diverses d'arrosage requises. ainsi quc Ics programmes dc surveillance à
An. 18. - Après le deuxième alinéa de I'aniclc 13 du décret m e l m cn œuvre. sont définis. après avis du Conseil superieur
' 93-742 du 29 mars 1993 susvisé. il cst ajouté I'alinéa sui- d'hygiène publiquc de F m c c et dc l a mission interministé~rlle
mt : de I'cau. par un arrétt du ministre chargé de l a santé. du
a E n cc qui conccmc les ouvragcs dc collecte ct de traitcment minisuc charsi dc I'cnvironncment ct du ministre charge de
:s eaux menrionnés dans Ic décret n' du relatif à la col- I'agriculture.
:crc ct au traitcment dcs eaux usécs mentionnés aux Art. 25. - Les rcjcts dc boucs d'épuration d m s le milieu
7iclcs L. 372-1-1 ct L. 372-3 du code dcs communes. Ics prcs- aquatique. par quclquc moyen quc cc soir. sont interdits:
riptions mietten nt la rtalisation, s'il y a lieu. tchclonnéc dans LLS autorisations dc rejet dc boucs d'épuration en cours prcn-
: tcmps. des objectifs fixCs par I'arrëté pris en vcnu de dront fin. au plus lani. Ic 31 dtccmbrc 1998.' ,
article 15 dc cc dtcrct c l rcspectcnt les obligations résulrant
An. 26. - Lcs systCmcs d'assainisscmcnt .non collectif
es articles 19 i 21 ct 8 à 13 du mtmc décrct. r doivcnt pcrmctve l a préservation dc l a qualité des. eaux super-
Art. 19.- Sont fixées par arrëtt d u ministre chargé dc ficiellcs ct souteminu.
environncmcnt aprés avis dc l a mission inrerministériclle de Les prcxripions tcchniques applicables aux systèmes d'assai-
eau Cr du Comité national dc I'eau. Ics prcscripiions tcch- ni~sfmcnt non collcctif sont f i x k s par u n arn6t.i pris par le
iqucs minimales rclarivcs la policc dc I'cau qui pcrmcltcnt de mlnistrc chargé dc la santt. le ministrc chargé de I'cnvironne-
arantir. sans cntnincr dc coiil cxccssif. l'efficacité dc la mi- mcn!,Ct le ministrc c h a g t du logemeni. après avis du Conseil
:ctc. du transpon des Caux c l dcs mcsurcs p r i x s pour limitcr s u p n c u r d'hygiènc publiquc de F m c c . de 1s mission inter-
s: pointes dc pollution ducs aux prCcipitations. ministtncllc dc I'cau ct du Comitd national dc I'eau.
Art. 20. - Sont fix6c.S par arrèl6 d u "minisrrc c h q 6 de La modalités du conrrûlc technique cxcmé p u les conununes
'cnvironncment. apds avis d u C o n x i l sugricur d'hygiénc sur Ics systèmes d'assainisxmcnt non collcctif sont difinies par
JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIOUE FRANÇAISE 8 1u1n 10%

l
un a r r h i du ministre chargé dc I'rn~ironncrncnt. du ininislrc traiçur civil hors c l w e . ainsi q u ' i Mme HCIL'ns Jacquot. ~ n c L ' -
chargé dc la s m t i ci du niinlsirc chargé des culiec~ivitéslocales. nieur dcs poms cr [email protected] placis sous i'autorlt;
pris apr&s avis au Coniiii national de I'cau. du Conseil su@- dc M. Dcnis B2dri. pour signer. au nom d u niinistrc. de I'cnvi-
ricur d'hygiène publiquc di. France et de la mission intcr- ronnetneot ci d2ns la limite de leurs aitribuiions rzspcctlvcs.
rninistCrielle de l'eau. tous actes. arrztéi et décisions. à l'exception des d i c r c ~ s .
An. 27. - Le minisire d'Ela[. minisuc des affaircs sociales. Art. 2. - En cas d'abscnce ou d'cmpéchernent de M. Denis
d c b santé ct de la ville: le minisue d'Eut. ministre de I'inii- Badré. directeur zénéral de I'adminisiraiion et du d é \ . e l o p ~ -
rieur et dc I'aménazement du territoire. le ministre de I'équipc- ment. délézation est donnée à Mme Béranptre Quincy. conseil-
nicnt, des transpons et du rourisme. le ministre de l'agriculture
~ ~

.
ci dc la &chc. Ic minisire d c l'environnement. le ministre du
logement. le rninisrrc délégui à la santé et le ministre délégué à
ler des afhires éiran;tres. ainsi qu'à M. Jacques Varct. aeent
contracturl. directement placés sous l'autorité de M. Denis
Badré. pour signer. au nom du ministre de l'environnement et
I'amEnagemcnr du territoirc cl aux collectivités locales sont dans la lirnire de leurs anributions respectives, toiis acres c;
charzés. chacun en ce qui le concerne. dc I'exécution du prtsent dlcisions. à I'sxcepiion des arrëtés et des décrets.
d i c n . qui s e n oubli6 au Journol oficiel
.. de la Réuublique fran-
çaise. An. 3. - En cas d'absence ou d'empëchemcnt de M. Denis
Fait à Paris. le 3 juin 1994. Badré. directeur général de l'administration et du dévclopp-
ment. délégation cst donnée à M. Bernard Beaucoun. conseiller
ÉDOUARD BALLADUR d'adrninistraiion scolaire et univenitairc h o n classe. directement
P r Ic Prcmicr rniniruc : placé sous l'autorité de M. Gadré. pour signer. au nom Su
LE minisire de l'environnemenr. ministre de l'environnement et dans la limite de ses a r t ~ u t i o n s .
MICHELBARNIER tous actes. décisions. lettres d e commande et bons de
commande. ainsi que les pièces comptables s'y rapponant.
Le minisrre d'Etar. minisrre des ofloires sociales.
de ln sonré er de In ville. An. 4. - Le ministre de I'cniironnement est chargé d=
S ~ M O NVEIL
E l'exécution du présent dScrS. qui sera publie au Journal officiel
LE tninirrre d'Eror. rninisrre de I'inré~ieur de la République franyaise.
er d e l'oménogemenr du rerriroire. Fair à Paris. le 6 juin 1994.
CHARLET PASQUA
É ~ U A R C:LL*D~R
D
LE minisrre de l'équipemenr. des tmnsporrs
Par Ic PrcMer minisuc :
ef du rourisme.
BERNARDBOSSDN Le minisrre de l'eni,ironnemenf.
Le mùiisrre de I'agn'culrure et de la pêche. MICHELBARNIER
. . . . . JEAN PUECH
'

.. . . Lc ministre du logeme>rr.
. .
~ CHARITE
H E R V DE NOR: ~ ~ ~ ~ 9 4 2 0 0 4 8 ~
LE minisrre délégué'à la sonré.
PH~UPPEDOUSTE-BUZY Ix
- Premier ~~ ~ ~ . .~.
-~ -..- ministre
~ .~
LE mfnisrre dilégué à l'aménagemenr du territoire Sur le rappon du ininistre d e I'cnvironnemcnt.
' et aux ~ ~ I I e c t i v locales.
i~é~ Vu le décret no 47-233 du 23 janvicr 1947. modifié cn dernier
DANIEL HOEFFEL licu par le décrct n' 87-390 du 1 5 juin 1987, autorisant Ics
ministres i déléguer, p î r areté. leur signanirc ;
D é c r e t s d u 6 juin 1994 Vu Ic décret n' 9 2 4 3 2 du 12 mai 1992 ponant organisation
- . p o r t a n t - d é l é g a t i o n de s i g n a t u r e d e l'administration c c n d c du ministère dc I'cnvironncmcni ;
NOR: ENVG9420047D Vu le décrct du 5 juin 1992 ponant nomination d e M. Gilbcn
Simon cn qualité dc dircctcur d e l a nature ct des paysascs:
L c Premicr ministre, Vu Ic décrct du 29 mars 1993 ponant .nomination du Premier
Sur le rapporr du ministre de I'cnvironnemcnb . - ,.
.minictrr .

Vu le décret n" 47-233 du 23 janvier 1947. modifié en dernier Vu Ic décret du 30 mars 1993 relatif à la composiiion du
licu par Ic décrct n' 87.90 du 15. juin 1987. autorisant les Gouverncmcnt :
minisucs à délégucr, par arritt, lcur signaturc ; Vu Ic décrcr n' 93-787 du 8 avril 1993 rclatif aux amibutions
Vu le décret no 53-1169 du 2 8 novcmbre 1953 ponant règle- d u ministre dc I'cnvironnemcnt ;
mcnr d'adminisuauon publique pour I'application du dtcret d u Vu le décret du 21 mai 1993 portant délégation de signaturc ;
3 0 septembre 1953 sur la rtfonnc du contentieux administratif, Vu I'mêté du 19 avril 1993 portant délégation de si_onatuc i
modifit par Ic décrct du 29 janvicr 1957 ; M. Gilben Simon. dircctcur de la nanirc ct des paysases.
Vu Ic d h i n' 64-729 du 17 juillet 1964 ponant codification
dcs icxtcs riglcmcntaircs relatifs aux marchés publics ;
Vu Ic décrct du 29 m a n 1993 portant nomination du Premier Dtcrètc :
miniwrc ;
An. 1". - En cas d'absence ou d'cm@chcmcnt d e hl. Fran-
Vu le d h c t du 3 0 m a n 1993 rclatif A la composition du
.......:
Gouvernement
.....
~
.
Vu le d t m t n-93-787 du 8 avril 1993 relatif aux anributions
çois Lcrat. inzénieur en chcf du gtnie nirai. dcs eaux ct des
for?&. M. Jacqucs Coulard, adminismtcur civil hors classe.
r q o i t . dans Ics conditions prtnics I'aniclc 1" de I'arritt du
du ministre de I'cnvironncmcnt : 19 avril 1993 susvisé ct dans la ~-limite d c ses atmbutions. la
: -VuIc dtcret n' 94-30 d u I l janvier 1994 portant organisation
~~ ~ ~~~~ ~

délégation~anrib& i M. François Lcrat par I'aniclc 1"' du


de l'administration c c n d c du ministtrc dc I'cnvimnncmcnt ; d k r c t du 21 mai 1993 susvisé.
Vu Ic d k r c t du 14 janvicr 1994 portant nomination de
M. Dcnis Badré cn'qualitt dc dirccœur gtntral d e l'admiiiism- A n 2. -
Lc minisrrc d e I'cnvironncmcnt cst chargé dc
tion ct du dévcloppcmcnt ; l'cxécution du préscnt d t a c ~qui scra publié au Joirrnd oflicicl
Vu I'Mi<t du 9 février 1994 ponant dC1Cgation de signaturc d e la République française.
à M. Dcnis Badrt, dircctcur général d c I'adminisuation e t d u
dévcloppcmcnt. Fait Paris. lc 6 juin 199-2.
Dkrt:c : ÉDOUARDBNLADUR
An. .1: -
En cas d'absence ou d'cmp&chcmwit d c M. Dcnis
Px b Premic~minisuc:
B d r C dtrcctcur gtn6.d d c l'administration ct du diveloppc-
,:t~<--.:-. ~.. Le minisrrc de I'rnvironncmcnr.

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