Détermination Du Rayonnement Solaire À L'aide D'images Satellitaires
Détermination Du Rayonnement Solaire À L'aide D'images Satellitaires
Détermination Du Rayonnement Solaire À L'aide D'images Satellitaires
satellitaires
Lamissa Diabaté
présentée à
par
Lamissa DIABA TE
pour obtenir
LE TITRE DE DOCTEUR
EN
ENERGETIQUE
Cette étude a été réalisée au Centre de Télédétection et d'Analyse des Milieux Naturels
(CTAMN) de l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (ENSMP) à Sophia-Antipolis.
Je remercie Monsieur J.-M. Monget, Directeur du CTAMN, de m'avoir accueilli dans son
centre et d'avoir bien voulu juger ce travail.
La direction de cette étude a été assurée par Monsieur L. Wald, à qui j'exprime toute ma
reconnaissance pour ses conseils enrichissants, et pour son esprit de franche collaboration.
Enfin que les personnes qui m'ont apporté leur soutien moral ou matériel trouvent ici
l'expression de ma reconnaissance.
- 3 -
SOMMAIRE
CHAPITRE 1
INTRODUCTION GENERALE
- 7-
u~s atlas actuels du rayonnement solaire sont élaborés à partir des mesures au sol. Ces
mesures au sol sont essentiellement faites, soit par des pyranomètres (rayonnement global, ou
rayonnement diffus en utilisant un écran pour éliminer le rayonnement direct), soit par des
pyrhéliomètres (rayonnement direct à incidence normale), soit par des héliographes (durée
d'insolation), voire même par simple observation (nébulosité, visibilité).
Il est difficile d'évaluer exactement la précision de mesure aussi bien des appareils au sol que
des formules du type Angstrôm, du fait de nombreux facteurs intervenants, et seul un ordre
de grandeur peut être fourni. Concernant les mesures au sol, un très grand nombre de
paramètres influent sur la qualité de la mesure : lieu, fréquence de l'étalonnage, type
d'appareil, saison, durée des mesures, entretien et vérification quotidienne des résultats, ....
On peut, toutefois, admettre que la précision des mesures pyranométriques est environ de 5%
pour les valeurs horaires et qu'une précision de 2 à 3% est possible pour les moyennes
mensuelles horaires (WMO [7]).
Les atlas actuels sont construits par des méthodes d'interpolation à partir des stations de
mesure au sol. Etant donnée la faible densité du réseau de mesure, même dans les pays bien
équipés (quelques centaines de kilomètres), ces atlas ne présentent qu'une impression générale
de la distribution à grande échelle et en particulier ne peuvent rendre compte des micro-
climats. Dans les régions où le réseau est quasi-inexistant, voire même inexistant (cas des
océans par exemple), la situation est pire et les atlas sont souvent tracés en fonction
uniquement d'une hypothèse de répartition zonale du rayonnement solaire.
Au cours des· dix dernières années, de nombreuses études ont montré la possibilité de
cartographier à l'aide de données satellitaires le rayonnement solaire au sol et même d'autres
paramètres tels que l'indice d'ennuagement et l'albédo du sol (Grüter et al. [9] ; Tarpley [10] ;
Cano et al. [Il] ; Môser et Raschke [12] ; Pastre [13] ; Gautier et al. [14] ; Dedieu et al. [15],
parmi d'autres). Ces différentes études ont abouti à des méthodes d'estimation du
rayonnement solaire qui sont usuellement classées en deux catégories :
Cette division est en fait très artificielle. En effet les modèles dits statistiques utilisent
souvent des relations empiriques établies à l'aide de longues séries d'observations et il serait
impropre d'estimer que ces relations tiennent moins compte des processus physiques que les
modèles numériques de transfert radiatif. La physique est certainement décrite plus finement
dans les modèles numériques mais très souvent on introduit dans ces modèles des valeurs
standards ou climatologiques pat ignorance des valeurs exactes. On aboutit alors à des
résultats très similaires entre les modèles et les relations empiriques. Par ailleurs beaucoup de
méthodes dites physiques utilisent quelques relations établies statistiquement, ne serait-ce que
pour simplifier le modèle ou pour résoudre les problèmes de l'étalonnage du satellite et de
l'anisotropie de la réflexion.
Il n'est pas dans notre propos de présenter les méthodes publiées. Pour cela, on peut se
reporter aux études faites, par exemple, par Amado et al. [16], Cano [17], Michaud-Regas
[18] etGrüteret al. [9].
D'une manière générale, les méthodes d'estimation du rayonnement solaire global au sol
utilisent un traitement qui se décompose en quatre phases :
Un des problèmes rencontrés par toutes les méthodes réside dans la comparaison des résultats
d'un modèle et des mesures au sol pour estimer la précision de cette méthode. En effet, les
deux mesures (pyranométriques et satellitaires) sont de nature différente, du fait que les
pyranomètres fournissent des mesures continues dans le temps en différents lieux
géographiques précis (mesures intégrées dans le temps et ponctuelles dans l'espace) alors que
les mesures satellitaires sont acquises à des heures précises d'une manière presque instantanée
et sur une surface large de quelques km 2 (mesures instantanées et intégrées dans l'espace).
- 10 -
Pour passer outre ce problème, sans pour autant le résoudre, tous les auteurs utilisent la
notion de "turbulence gelée" (en anglais : frozen turbulence) : c'est-à-dire, remplacer une
moyenne temporelle par une moyenne spatiale en considérant le mouvement des nuages
comme uniforme et rectiligne. Ainsi, les mesures satellitaires à un instant donné sont
moyennées sur un carré de dimension fixée (variant selon les auteurs) et centré sur la
localisation de la station et ceci sans tenir compte du sens de déplacement des nuages. Cette
solution est loin d'être idéale mais il semble difficile de faire autrement sans faire intervenir
la connaissance du profil vertical du vent et celle de l'altitude des nuages.
Dans l'ensemble, les méthodes donnent de bons résultats, avec une erreur d'environ 10% du
rayonnement solaire au sol. Toutefois, du point de vue de l'ingénierie solaire, les outils
proposés offrent deux gros défauts. D'une part, ils nécessitent des moyens de calcul
importants et un accès relativement coûteux aux images satellitaires. D'autre part, la
présentation des données est généralement mal adaptée aux besoins de l'ingénierie.
Le Projet Heliosat, développé à l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (ENSMP)
depuis 1978, tente de pallier ces défauts. Les objectifs de ce projet sont :
Ce projet a été réalisé en trois phases jusqu'à présent. La première phase a consisté à
élaborer une méthode d'estimation du rayonnement solaire global horaire à l'aide d'images
satellitaires (Cano [17]). Quant à la seconde, elle a consisté à mettre en oeuvre la méthode
développée lors de la première phase (Demarcq [19]; Michaud-Regas [18]).
Les résultats exposés dans ce présent ouvrage, constituent l'essentiel de la troisième phase.
Dans le cadre du projet Heliosat, notre travail a eu deux objets :
(i) Le premier était la réalisation pratique d'une station autonome entièrement automatique
pour l'estimation du rayonnement solaire à l'aide d'images satellitaires en temps réel,
- 11 -
batie autour d'un micro-ordinateur. Pour celà, nous avons participé au développement
d'un logiciel robuste et fiable mettant en oeuvre la méthode Héliosat. Outre ce travail
du génie logiciel, notre apport scientifique réside dans la mise au point et la réalisation
sous forme logicielle d'un modèl.e de calcul du rayonnement journalier en moyenne
mensuelle. Ce travail d'équipe a abouti à la réalisation de quatre systèmes "clés en
main". Bien que nous ayant occupé plusieurs mois, cet aspect génie logiciel n'est bien
entendu pas abordé dans le cadre de cette thèse.
(ii) Le deuxième objet concerne la météorologie solaire et est de loin l'apport le plus
important de nos travaux. En collaboration avec Mr Perrin de Brichambaut, nous avons
examiné les relations existant entre un indice d'ennuagement dérivé des mesures
satellitaires selon la méthode Heliosat, avec différents paramètres utilisés · en
météorologie solaire etjou en ingénierie solaire : le coefficient de transmission
atmosphérique globale, le rayonnement solaire global sur plan horizontal, le
rayonnement solaire diffus sur plan horizontal, le trouble atmosphérique total, et la
"nébulosité totale" (suivant la formulation proposée par Perrin de Brichambaut [35],
page 19). Ce travail a été mené sur des ensembles de données déjà collectées au Centre
de Télédétection et d'Analyse des milieux naturels (CT AMN) de l'Ecole Nationale
Supérieure des Mines des Mines de Paris (ENSMP) pour les années 1983, 1984 et 1985.
Il est essentiellement statistique et constitue un apport original au développement de
l'utilisation de l'imagerie satellitaire en climatologie solaire. De plus, il justifie
l'hypothèse de turbulence "gelée" qui permet de représenter des grandeurs ponctuelles
intégrées temporellement par des grandeurs instantanées intégrées spatialement.
Cette étude revêt un caractère multidisciplinaire. En effet, bien que traitant essentiellement
de climatologie solaire, elle concerne également le traitement d'images numériques et la
télédétection.
Afin de faciliter la lecture de cet ouvrage, une présentation de la méthode Heliosat est
d'abord effectuée dans le chapitre 2. Cette méthode est dérivée de celle de Cano [17]
légèrement modifiée pour tenir compte de l'élevation du satellite dans le modèle de parcours
du rayonnement solaire Soleil-Terre-satellite (Moussu [20] ; Moussu et al. [21]). Elle est
exposée de façon· extensive pour permettre la compréhension de la suite du mémoire.
Dans le chapitre 3, une description assez briève de la station Heliosat est donnée en insistant
toutefois sur le modèle de calcul du rayonnement journalier que nous avons mis au point.
- 12 -
. Dans le chapitre 7, une synthèse est faite sur les précisions des estimations obtenues dans
cette étude pour la reconstruction du rayonnement solaire. Quelques perspectives y sont
indiquées quant à l'amélioration de ces précisions. Ce chapitre peut offrir quelques intérêts
en ingénierie solaire.
Enfin, dans les annexes se trouvent quelques publications (annexes 1, 2, 3 et 6) qui sont nées
des résultats des travaux présentés dans cette thèse, ainsi que des indications d'ordre
technique (annexes 4 et 5).
- 13 -
CHAPITRE 2
Ce satellite européen fait partie d'un ensemble de satellites géostationnaires mis en place dans
le cadre du programme de recherche sur l'atmosphère globale (G.A.R.P.) afin de réaliser une
observation permanente de la plus grande partie du globe terrestre. Ces satellites sont placés à
36 000 km de la surface de la Terre sur des arbitres presque circulaires situées sur l'équateur,
et apparaissent immobiles par rapport à la Terre. Les coordonnées du point de la Terre sous
le satellite sont 0 N en latitude et 0 E en longitude.
(i) Observation permanente de la Terre. Cette fonction prend en compte les besoins de la
météorologie. Le satellite est équipé d'un radiomètre qui effectue une auscultation
complète du globe terrestre tous les 30 mn. Les données établies par ce radiomètre sont
reçues à la station terrestre de Darmstadt (République Fédérale d'Allemagne) qui
effectue alors. un certain nombre de traitement et d'extraction d'informations.
(ii) Diffusion des données et des informations extraites. La station terrestre de Darmstadt
utilise le satellite Météosat comme relais spatial pour retransmettre aux utlisateurs soit
les données brutes, soit des données élaborées.
(iii) Collecte des données. Le satellite Météosat sert aussi de relais pour la transmission des
mesures effectuées par les stations terrestres.
L'un des principes du Projet Heliosat était d'utiliser les images reçues directement au
CTAMN par une station secondaire (SDUS). Ce type de station reçoit des images dans le
format universel analogique Wefax. Ces images sont numérisées par un convertisseur puis
transmises au micro-ordinateur pilote. Les images Wefax sont des images retransmises par
Darmstadt via Météosat. La fréquence des images d'une zone n'est pas la même que pour les
stations primaires (PDUS) et varie selon la zone. Par exemple, 30 minutes pour l'Europe en
infra-rouge thermique et à peu près 3 heures pour les autres zones. Si la fréquence est de 30
minutes également pour pour le canal visible haute résolution (2,5 km au nadir) en Europe, il
- 15 -
faut 2 images pour couvrir 1'Em:ope. Aussi, il fut décidé en 1982 d'utiliser les images
"visibles" de plus faible résolution (5 km). Une seule image, dans ce cas, couvre l'Europe
mais jusqu'à très récemment, seules trois images bien éclairées étaient disponibles par jour :
matin, midi et après midi.
La méthode Héliosat est une méthode faisant appel à des concepts physiques et statistiques.
Brièvement décrite, elle consiste à déterminer un indice d'ennuagement à l'aide des images
"visibles" (0,4 - 1,1 micromètre), indice qui est un indicateur· du chemin optique parcouru
par le rayonnement solaire. Cet indice est statistiquement lié au rayonnement global solaire
au sol sur plan horizontal. Les différentes relations statistiques entre l'indice d'ennuagement
et le rayonnement solaire global au sol seront examinées dans le chapitre 4 de cet ouvrage.
C'est une méthode qui permet un traitement automatique, et ceci en temps réel, des images
en provenance des satellites géostationnaires. Actuellement, bien que nos travaux en aient
montré la possibilité (cf. chap. 6), la méthode. Heliosat ne produit pas de cartes du
rayonnement diffus mais uniquement du global horaire et journalier. Sa réalisation a
nécessité plusieurs années de recherche et a fait l'objet de plusieurs thèses (Cano [ 17] ;
Demarcq [19] ; Michaud-Regas [18] ; Moussu [20]).
Les données satellitaires se présentent sous forme de matrice (image) de nombres entiers
(appelés comptes numériques ou DC) représentant la réponse du capteur en chaque point
élémentaire (pixel) et répartis sur une échelle 0-255 supposée linéaire en fonction de
l'énergie éclairant le capteur. Ces images brutes présentent un certain nombre de défauts
lorsqu'il s'agit de les comparer entre elles. Pour une comparaison spatiale et temporelle des
résultats obtenus après traitement, il est nécessaire et même indispensable que les images
soient superposables les unes par rapport aux autres.
Chaque image brute présente des croix de référence (toutes les dizaines de degrés de latitudes
et longitudes). Un programme évalue, les
f
paramètres de la correction géométrique (translation
dans le cas de Météosat) afin de superposer les croix de l'image acquise sur celles de la carte
d'albédo du sol préalablement définie (Moussu [20]). Après la correction géométrique, l'image
est filtrée à l'aide d'un filtre médian - moyenne arithmétique respectivement en lignes et en
colonnes, afin d'éliminer le bruit de mesure.
D'une manière générale, l'albédo des nuages est plus élevé que celui des sols exceptés ceux
des neiges et de quelques sols désertiques. En effet, sur une série temporelle d'images, la
présence d'un nuage dans le champ de visée du capteur du satellite se traduit par un saut de
la luminance mesurée. La détection du nuage est obtenue par la différence entre la forte
réponse induite par le nuage et la luminance mesurée par ciel clair.
Partant de cette idée, on examine pour chaque pixel l'évolution temporelle des luminances et
on évalue récursivement l'albédo référence (albédo du sol) qui minimise la variance de l'écart
entre les luminances mesurées et celles déduites d'un modèle de ciel clair, les cas nuageux
étant écartés à chaque itération.
- le choix du modèle ciel clair qui permettra de normaliser chaque compte numérique par
rapport à ce modèle,
2.2.1 Normalisation
L'albédo du sol, pg, est défini comme étant le rapport de l'énergie réfléchie sur celle arrivant
au sol. Les sols en général ont approximativement une réflexion lambertienne pour les angles
d'observation qui nous concernent (excepté sur l'eau et les sols neigeux) avec une faible
erreur pour les hauteurs de soleil supérieures à 40 (Pinker et Razgaittis [23] ; Reeves et al.
[24]). Pour un ciel très clair, dans lequel on peut négliger le rayonnement diffus dans
l'atmosphère, l'albédo du sol pour chaque pixel peut être formalisé de la façon suivante :
avec:
est appelée compte numérique normalisé. Elle représente aussi le facteur de réflexion
bidirectionnel (direction Soleil - direction satellite).
Les fonctions sinv et f.J sont données par des formules classiques très connues en astronomie
et en climatologie (cf. par exemple Perrin de Brichambaut et Vauge [6]).
rapport à un plan horizontal au sol. C'est une approximation qui tient très faiblement compte
de l'anisotropie de l'atmosphère. D'après Perrin de Brichambaut et Vauge [6] et Bourges [8],
le facteur de transmission globale de l'atmosphère par ciel clair dans la bande spectrale 0,3-
4.0 micromètres est donné par l'expression pour l'angle solaire
Ces deux modèles ont été établis empiriquement. La modélisation du facteur de transmission
globale donnée par l'équation 2.7 ne tient pas compte explicitement des influences du trouble
atmosphérique, de l'albédo du sol et de la vapeur d'eau dans l'atmosphère.
Dans notre cas, A sera considéré comme une part de la constante e (éq. 2.6) devant être
déterminée empiriquement. Ainsi dans l'expression de CC, seuls apparaîtront les quantités
suivantes: (sinv )0 ·15 et (sinv) 0·15 •
Comme nous l'avions déjà défini, g( y ) indique la dépendance du rayonnement réfléchi par
rapport à l'angle de réflexion Y. Des travaux réalisés sur l'influence de· l'anisotropie de
l'atmosphère sur les données satellitaires (Minois et Harrison [25] ; Taylor et Stowe [26] ;
Buriez et al. [27]) nous permettent d'approcher g( Y) par une loi sinusoïdale en fonction de
l'angle Y (hauteur du satellite par rapport au pixel considéré).
[(R + H)cospcos( À - À
0
} - R]
sin Y = - - - - - - - - - - - - - - - - (2.8)
H 2 + 2R(R + H)( 1 - cos+<: os( À - À0 ))
A l'aide de cette expression, les comptes numériques de la série temporelle d'images sont
normalisés et les nouvelles images obtenues après cette opération sont utilisées pour la
construction de la carte de l'albédo du sol.
L'albédo du sol est obtenu à partir des éq. 2.6 et 2.9. En effet après avoir appliqué ces
équations sur chacune des images de la série temporelle considérée, pour un pixel donné on
peut apprécier aisément la présence ou l'absence de nuages.
Très généralement, la carte d'albédo du sol est construite à l'aide de la luminance minimale
normalisée observée pour chaque pixel dans la série temporelle d'images. Cette méthode
présente plusieurs inconvénients. La valeur minimale de la luminance normalisée pour un
pixel donné n'est pas toujours linéaire par rapport à l'albédo du sol. Ceci est dü à l'ombre
portée des nuages et aussi aux phénomènes de masques des reliefs du sol.
Pour s'affranchir de ces différents problèmes, on suppose que l'albédo du sol, Pg• et l'albédo
des nuages, Pc• sont des variables aléatoires entrant dans un modèle probabiliste proposé par
Cano [17].
L'albédo du sol est une variable aléatoire P.g de moyenne pg et de variance ag2 • L'albédo des
nuages est aussi une variable aléatoire P.c de moyenne
-
pc et de variance ac 2
• Si on suppose
que l'albédo planétaire est une variable aléatoire X égal à P.g avec une probabilité Pg et égal
à P.c (albédo nuage) avec une probabilité Pc (avec Pg+Pc=l), une minimisation itérative de la
variance de la distance entre les luminances observées et celles déduites du modèle ciel clair
est équivalente au calcul de la moyenne X de la variable X, les nuages étant écartés à chaque
itération.
- 21 -
pc . , pg >> (}
g
(2.10)
Pc - Pg > cre
L'algorithme utilisé pour la détermination de l'albédo du sol est celui de Cano [17].
Considérons une série temporelle d'images. Pour un pixel considéré, l'albédo apparent est
donné par l'ensemble A tel que :
A = {Pi' i = 1, .. N} (2.11)
où i représente les instants considérés dans la série temporelle. Soit i' des instants de i (i'C. i)
correspondant à la situation de ciel clair, donc à un albédo apparent par ciel clair donné par
l'ensemble A g tel que :
L'opération de minimisation par moindres carrés de l'albédo apparent est menée de la façon
suivante :
1ère itération :
On obtient une valeur P.g 1 de A g qui minimise la distance entre les ensembles A et Ag au
sens des moindres carrés. Ainsi toute valeur de p.1 supérieure à P.g 1 correspondra à un cas
nuageux:
(2.13)
· supérieure à ag (écart--type de l'albédo du sol) mais elle ne doit pas être très élevée pour ne
pas considérer des instants qui sont nuageux comme non nuageux. Soit C 1 l'ensemble des
albédos apparents aux instants nuageux après la l ère itération.
2ème itération :
L' algorithme est appliqué à un ensemble A 2 tel que A 2 = A - C 1 , c'est-à-dire qu'on écarte
les cas nuageux après la 1ère itération. Une 2ème itération aboutit à l'albédo apparent P.g 2 qui
minimise la distance entre les ensembles A 2 et Ag. Par rapport à cette nouvelle valeur pg2,
jème itération :
(2.14)
et l'albédo apparent du sol est Rj-l. Si l'ensemble C. n'est pas vide après la tme itération, on
g J
continue les calculs (les itérations) jusqu'à l'obtention d'une valeur de l'albédo apparent du
sol suivant les conditions de convergence imposées.
Si sur un pixel donné de la série temporelle d'images, résident toujours des nuages, la valeur
de l'albédo obtenue après itération n'est pas correcte. Il faut alors utiliser pour ce pixel une
autre série temporelle d'images, au cours de laquelle le pixel est dégagé.
Soit pour un pixel donné, pt l'albédo apparent à l'instant t, et p1g l'albédo du sol
préalablement estimé, l'albédo du sol P2g à cet instant t est déterminé de la façon suivante :
- pour les autres cas, la nouvelle estimation est établie à partir de la formule de pondération
suivante :
(2.17)
où N est le poids attribué à l'estimation précédente (i.e. nombre de points ayant permis
d'établir l'estimation précédente).
Remarque:
L'indice d'ennuagement nt(i,j) à l'instant t en un pixel donné (i,j), est défini comme une
fonction de :
- l'albédo du sol pg(i,j),
- l'albédo apparent (luminance normalisée) du même pixel (i,j) mesuré à partir du satellite :
pt(i,j),
- l'albédo moyen du nuage Pc·
(2.18)
pc est obtenu par l'inverse de l'algorithme qui a servi à évaluer l'albédo du sol.
La formule (2.18) n'est pas valable pour le cas où la valeur de P.c est proche de celle de
Pii,j). C'est le cas des endroits neigeux (en Europe) et des endroits désertiques (en Afrique).
Pour ces cas particuliers de sols, seul le domaine de l'infrarouge est susceptible de donner
une bonne solution (Cano [17]). Ceci dit, rappelons que la méthode Heliosat se limite à
l'étude dans le domaine visible.
Le facteur de transmission globale K(i,j) est défini comme étant le rapport du rayonnement
global au sol sur plan horizontal Gh(i,j) et du rayonnement global horizontal hors atmosphère
Goh(i,j) :
Le problème qui se pose est de trouver une relation (F) entre l'indice d'ennuagement et le
coefficient de transmission globale à un instant t et un pixel (i,j) donnés :
(2.20)
La méthode Heliosat est basée sur l'existence d'une relation linéaire entre Kt(i,j) et nt(i,j).
Cette relation linéaire a été préconisée en se basant sur des travaux de Bourges [8] et les
corrélations entre la durée d'ensoleillement et l'indice d'ennuagement établies par Pastre [13].
Ainsi, on a pu montrer que F est une relation linéaire :
- 25 -
(2.21)
Une bonne estimation de la fonction F dans le temps et dans l'espace permettra à partir d'un
indice d'ennuagement (données satellitaires) de déterminer le coefficient de transmission
globale atmosphérique correspondant et d'évaluer ensuite la rayonnement global horaire au
sol sur plan horizontal :
Pour les cas extrêmes, ciel clair et ciel couvert, si nous avons respectivement nc t(i,j) et
nbt(i,j) comme indices d'ennuagement, les rayonnements correspondants seront :
(2.24)
Ces formulations (2.23 et 2.24) supposent que la fonction F est valable dans tous les cas (ciels
couvert, nuageux ou partiellement nuageux).
- 26 -
Soleil
Satellite
Equateur
Terre
CHAPITRE 3
A l'Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris (ENSMP), les acquisitions en provenance
du satellite Météosat se font quotidiennement sur les trois plages horaires dans la bande
spectrale : 0,4 à 1,1 micromètre (canal visible). Ces plages horaires sont : 9-lOh, 12-13h et
15-16h en Temps Universel (TU). Le domaine géographique concerné est l'Europe avec une
résolution moyenne de 7x7 km 2 •
Le problème qui se pose est d'estimer à partir de ces données acquises quotidiennement le
rayonnement global journalier mensuel sachant que le rayonnement global horaire en
moyenne mensuelle est calculé pour chacune des plages horaires considérées (cf. paragraphes
2.4 et 2.5).
Le but à atteindre dans cette phase de recherche est de trouver un modèle simple de calcul
du rayonnement global mensuel et qui assure un bon compromis entre la rapidité de calcul et
la précision des estimations.
Pour résoudre le problème posé, nous avons tracé les courbes de rayonnement solaire global
horaire mensuel à partir de données statistiques de onze stations en France. Ces données
statistiques portent sur dix ans (1971 - 1980), et sont fournies sous forme de recueil par la
Météorologie Nationale Française (Anonyme [29]).
D'une manière générale, les courbes (i.e. figures 3.1, 3.2, 3.3 et 3.4) de rayonnement global
mensuel, G, pour les onze stations considérées présentent une allure pseudo-sinusoïdale dont
l'amplitude, A, varie avec le temps t durant une journée. L'expression mathématique d'une
telle allure peut s'écrire :
avec:
t : temps en TSV (Temps Solaire Vrai),
T 1m : heure de lever du soleil,
- 29 -
A(t) : amplitude,
w : pulsation.
Soit Td.Jm la durée moyenne mensuelle du jour, la pulsation w est alors donnée par
l'expression :
T 1m = 12 - Td.Jffi/2 (3.3)
Pour un lieu géographique donné, de latitude 4>, et de déclinaison moyenne mensuelle Sm' la
durée moyenne mensuelle du jour Td.Jm est donnée en heure par la formule :
La déclinaison moyenne mensuelle Sm est définie ç:omme étant égale à la moyenne sur un
mois de la déclinaison s.J pour le jour julien j. S.J est donnée par (Perrin de Brichambaut et
Vauge [6]) :
Ainsi
jfin
Sm = (23,45/M.) '\""sin(0,986j - 80)
J.c..,;
j=jdeb
où
M. : nombre total de jours du mois considéré,
J
jdeb : premier jour du mois considéré, en jour julien,
jfin : dernier jour du mois considéré, en jour julien.
Les valeurs de S 15 et Sm pour chaque mois de l'année sont données dans le tableau [3.1].
- 30-
Ce tableau montre qu'il n'existe pas une grande différence entre la valeur de 6m et celle de
615 (i.e. moins d'un degré d'erreur). Par conséquent, pour que le calcul soit plus rapide, nous
avons confondu dans la suite 6m et 6 15 du 15ème (ou 6 pour février).
14
L'amplitude A(t) est obtenue en ajustant l'expression (3.1) sur les mesures climatologiques
G(t). Cette amplitude A(t) (figures 3.5 et 3.6) a une forme qui est une fonction quadratique
de t et dont les trois paramètres peuvent être obtenus par un ajustement au sens des
moindres carrés :
(3.6)
(3.7)
Ainsi en posant
" Lx
Lx= on obtient:
1
(3.8)
Lx n
Lx =
Al LY
A2 = M-1 LYX
A3 LYx2
Pour retourner au système initial de notation, il suffit de considérer les égalités suivantes :
Y = A(t) et X = t.
Cet ajustement, au sens des moindres carrés, est effectué par les logiciels : MOINCAPA et
RESEQP AR dans le progiciel Heliosat.
Si G(t) est exprimé en Wh/m 2 , alors les constantes A 1 , A 2 et A3 auront respectivement pour
dimensions : W/(m 2 h), Wjm 2 , Whjm 2 •
D'une manière opérationelle, pour le cas spécifique de trois acquisitions par jour, maintenant
que la forme de A(t) est définie, les paramètres A 1 , A 2, et A3 sont estimés chaque mois et en
'chaque pixel à l'aide des trois valeurs horaires G(hl), G(h2) et G(h3) en moyenne mensuelle
calculées à partir des images reçues quotidiennement. Pour trois acquisitions par jour, les
paramètres A 1 , A 2 , et A3 sont déterminés par une simple méthode analytique à partir du
système d'équations 3.8 (3 équations à 3 inconnues).
Si le nombre d'acquisitions par jour est supérieur à trois, alors seule la méthode des moindres
carrés est valable. S'il est inférieur à trois aucun calcul du rayonnement journalier n'est
effectué.
Le rayonnement global journalier en moyenne mensuelle est obtenu en intégrant G(t) entre
les heures de lever T1sm et de coucher Tcsm du Soleil prises en moyenne mensuelle.
(3.9)
- 32 -
T cam
G.jm j G(t) dt
Tlsm
T
= ;(:~ 2 + A 2t + A 3)sin((n/Tdjm)(t - T 18m)) dt
Tlsm
avec
T cam
G1 j
= A 1 t 2 .sin((n/Tdjm)(t - T 18m)) dt
T lam
T csm
G2 =A2 f t.sin((n/T djm)(t - T 18m)) dt
T lam
T cam
G3 = As} sin((n/Tdjm)(t - T 18m)) dt
TI.
sm
2
G.Jm = (A 1 jrr) {Td.Jm(Tcsm + T 1sm 2) - 4Td;'m3 }
La démarche est très simple. En effet, connaissant la forme du rayonnement global horaire
mensuel (éq. 3.1) en fonction du temps et connaissant aussi les valeurs du rayonnement global
horaire en moyenne mensuelle fournies par le recueil de la Météorologie pour les 3 plages
horaires considérées, les constantes A 1 , A 2 et A3 de l'équation 3.1 sont calculées. Ensuite, il
suffit d'utiliser l'équation 3.10 pour déterminer le rayonnement global journalier en moyenne
mensuelle.
Les comparaisons entre les données statistiques de la Météorologie Nationale Française et nos
estimations sont représentées sur les figures 3.7 et 3.8, et montrent une excellente
concordance entre les deux jeux de données. Pour les stations de Trappes et Carpentras, le
coefficient de corrélation est de 0,99 (figs. 3.7a et b). Pour toutes les stations confondues, le
coefficient de corrélation reste élevé (0,98) et l'erreur d'estimation est de 0,041 kWh/m 2
(environ 1% du rayonnement solaire en moyenne mensuelle 4,800 kWh/m 2 ) avec un biais de
0,010 kWh/m 2 ( 0,2% du rayonnement en moyenne mensuelle).
Le modèle a été ensuite testé sur l'année 1983, c'est-à-dire que maintenant les estimations
tri-horaires sont fournies par l'imagerie satellitaire. La moyenne mensuelle du rayonnement
global journalier est alors calculée puis comparée, mois par mois pour chacune des 16 stations
de mesure disponibles pour cette année, aux mesures pyranométriques de la Météorologie
Nationale Française. On obtient une bonne concordance entre les valeurs estimées et les
valeurs relevées au sol. En effet, pour toutes les stations confondues, le coefficient de
corrélation est de 0,96. L'erreur d'estimation est de 0,528 kWh/m 2 , ce qui représente un peu
moins de 10% de la valeur moyenne mesurée (5,5 kWh/m 2); le biais est de 0,294 kWh/m 2 ,
c'est-à-dire environ 5% de la valeur moyenne (figure 2.9).
- 36 -
Mois 615 6m
janvier
<:'
E x. février
~ 0 mars
~ avril
M
~ •c maijuin
Q
556 a 558
0 ~ Cl
~
tl "
rJ"
6 6 8
6 c
9
9
c
()
·6 D
~ 0
0
0
s
0
0 6 ç Il
278 0
& 278
0
·'· ~
)(
x.
c 6 0
... 1(
6 Q
0
e )(
><.
•
6 0 0 d a
0 )(
" e
Q
•6 0 )(
,.. 0 tl Cl
6 10 14 18 heures tsv
')' juillet
E
')(août
~
..., 0 septembre
.., ~ octobre
\2 a novembre
0 décembre
556 x )(
556
x
"
0 0
>(
0
0 x
" 0
6 6 "
6
278 ~
x 0 0 278
tf
,..
6
•
• • ~
0 0
6 d
)<
c
•
0
• 0 Cl
)(
Q
0 6 QI
0
® tf 0
x
)(
a
__.9_ ~ s "' • _L ......_ ...lt.
6 10 14 18 heures tsv
. janvier
février
,c.
c 0
o mars
0 ~avril
c
~
E • • ID mai
~ tl
~
d' (!
0
0 juin
'? a
5:! (!
~
556
• • 556
0 cr 0 0 Q
d
0
• 0
•
tf 0
tl >< x 0
cr c
.
QI
•
278 0 0 278
x ><
cr cr
tl Q
QI
0
>< ... 0
•
cr r:f
c Cl
~
0
>( x.
0
•
0 d' d' a
6 10 14 18 heures tsv
• juillet
')(.août
o septerrbre
6 octobre
>(
9 novembre
>(
N c décembre
e >< "
~
M
~ )<.
0 0
>(
0
0
556 556
>< 0
0 )(
d' d
<! ~
0 0
x. <! • • d' )(
278 ~
c Q • 278
0
d
8
D
• ~ 0
)(
c c IC
ID e
x
0
(J'
. c
d
0
)(
_o d' • ~ ~
6 10 14 18 heures tsv
janvier A juillet
février
')(.
0 mars
0 avril
• août
B septembre
 octobre
s mai cb novembre
0 juin & décembre
"e
~
C'l
~
..
tl. A
1::>. A .t.
c ~ ii
556 6
0 .
• • 0
• • • •
"'• D
556
•• tr •
c tf
a
• • ••
6" tf
A
•• tr • • il tf A
~ • D
•
417
•
'5 Il
6
• •~ -417
• • tf c5
•
.!.
• 0
0
0
0
0
• Il
b. t.
t tf 0
• • •
0
tf tf"
• A A A 0
278 0 l • 0
• tl
278
D
0 0
A
•
~
J(
x
"
•••
~ )<
11. ~ ~ )t
cl>
x
.. ... ... .. • . ..
~
139
il " ~ • 139
...
6 10 14 18 heures tsv
janvier 6.juillet
x février
o mars • août
G septembre
6 avril À octobre
IIP mai ~ novembre
N
0 juin & décembre
'e
.t:
~
(')
\:! 6
A
A
834 A 83-4
A
a c
• a
Il
A
À
D
• • • •
D
a
• • D
•
A
a
695
1> • • tS
• •
695
6
A Q
• If
<! • A
• • Il Il
Il If •
Il •
•
6
• A
556
D
(j
Il
0 0 0
6
Il • Il
556
6
• 0 0
0
•
1
• • ••
1
1 A
0
• "" "" •
0
~
~'
c 6
417 Il
If
• ... 417
• •
il
• 'Ji
J(
J( .. • a
••
0 ~ )t
•
• .. ~
~
••e )(
278
~
•
• .. .. •. . .. . • \
~
278
.... ..
6 10 14 18 heures tsv
6.34
N '"'
E
R = 0,99
.c
:3
' a"= 0, 025 kWh/m2
.>.!
•(])
biais = 0 kWh/m 2
...
E
nbpoints = 12
Cl)
(])
.E...,
Cl
4.17 + 4.17
0 4.17 8.34
'"'
NE
8.341
'
.c
:3 R = 0,99
.>.! 2
tT= 0,019 kWh/m
1 2
il biais = 0 kWh/m
·~
...
Cl) nbpoints = 12
(])
1
.
.J
e
...,
Cl
4.17
0 4,17 8.34
R = 0,98
2
Ir = 0, 040 kYhtm
6,672 2 6,672
biais = 0,010 kYhtm
..... nbpoints = 135
"'
G.l
.e..., .··,.
(,:J
s.o~ S,O<M
·..
..··
......
1,668 1,668
..···
r---------------------------.8,34
R = 0,96
G" = 0, 438 kWh/m2
2
biais = 0,294 kWh/m
nbpoints = 176
... .· ...
5,56
5,56
.· ..
2,78
2,78
. '': ·.
...
•: ...
..•, ·:····· .····
··:·:
·.: ·.~
.·.·
Figure 3.9 Résultats du modèle testé sur l'année 1983 pour toutes les
stations confondues.
- 46 -
Pour le système réalisé à l'Ecole des Mines de Paris (EMP), nous nous sommes imposés les
conditions suivantes : faible encombrement, faibles moyens de calcul et enfin une méthode
simple avec une bonne précision. Ces exigences viennent du fait que nous avons voulu au
départ disposer d'un système transportable et de faible maintenance et destiné aux pays en
voie de développement (surtout l'Afrique). Le système réalisé à l'EMP s'appelle "Station
Heliosat" et il repose sur la méthode Heliosat (cf. chapitre 2 et paragrahe 3.1 ).
La station Heliosat est largement décrite dans Diabaté et al. [28] (annexe [2]) et Diabaté et al.
[32]. Elle est essentiellement composée :
d'un récepteur Haute Fréquence (HF) et d'une antenne pour la réception du signal
analogique en provenance du satellite sous format WEF AX,
A part le progiciel Heliosat et la carte de numérisation qui ont été totalement réalisés à
l'EMP, le reste des composantes seront brièvement décrites.
Les différents éléments composant la station Heliosat peuvent être classés en deux catégories :
le progiciel et le support matériel (respectivement figures 3.10 et 3.11).
Les différentes opérations (i, ii, iii) ci-dessus citées sont valables pour les deux types
d'acquisitions.
Pour un traitement complet, après les différentes opérations ci-dessus citées, l'image est
convertie suivant la méthode Heliosat en image de rayonnement solaire global. Trois fois par
jour, les images en provenance du satellite sont traitées et des cartes de rayonnement global
solaire horaire sont construites. Les trois plages horaires concernées sont 9-10 h, 12-13 h et
15-16 h en Temps Universel (TU). A la fin du traitement de la 3ème image acquise, une
carte du rayonnement global solaire journalier est établie à partir des trois images du
rayonnement global solaire horaire. A la fin de chaque mois, une carte de rayonnement
global solaire journalier est établie à partir des moyennes horaires par heure et est ensuite
affichée à l'écran couleur prévu à cet effet.
Le fait de travailler uniquement sur trois images par jour est imposé par le rythme
d'émission du satellite Météosat dans le canal visible.
3.2.3 Discussion
Le système Héliosat permet d'obtenir des cartes très détaillées (5x5 km 2 ) du rayonnement
. solaire et qui sont très utiles pour le dimensionnement des installations utilisant le
rayonnement solaire comme source d'énergie.
Les temps de construction varient de 100 minutes pour la carte de rayonnement global solaire
horaire à 60 minutes pour la carte du rayonnement global solaire journalier sur micro-
ordinateur compatible PC-XT. Le calcul de la moyenne du rayonnement global solaire
horaire par heure se fait en 5 minutes. Les cartes de moyennes horaires par heure servent à
l'établissement de la carte mensuelle journalière. Ces différents temps de calcul sont signalés
seulement à titre indicatif car ils dépendent fortement du matériel utilisé. Par exemple, sur
un micro-ordinateur compatible PC-AT, les temps de calcul signalés ci-dessus sont divisés
environ par un facteur de 3.
- 49 -
Au vu des temps de calcul, le système Heliosat permet d'obtenir des résultats en temps réel
sur un matériel peu cher et n'exigeant que très peu de maintenance. Aussi, le système
Heliosat sert d'interface entre une méthode scientifique de calcul du rayonnement global
solaire à partir d'images satellitaires et les éventuels concepteurs d'installations utilisant
l'énergie solaire. C'est un système ouvert pouvant évoluer en fonction des besoins de
l'utilisateur, ceci dft au fait que le progiciel Heliosat est essentiellement constitué de
procédures et qu'une intervention sur une procédure donnée ne nécessite pas un examen
général du programme.
- 50 -
1 r
Indice ennuagement
Antenne parabolique
Interface Récepteur/PC
Micro-ordinateur
(compatible PC)
CHAPITRE 4
Afin de calculer le rayonnement solaire global au sol, la méthode Heliosat suppose que la
relation entre l'indice d'ennuagement n, indicateur du chemin optique parcouru par le
rayonnement solaire, et le coefficient de transmission globale K (K = Gh/Goh) est linéaire.
Cette supposition est avérée, compte tenu des bons résultats obtenus lors des comparaisons
entre les mesures pyranométriques et les prédictions du modèle.
Dans ce chapitre, on s'intéressera d'une part aux variations dans le temps et dans l'espace de
la relation linéaire entre K et n, et d'autre part, on proposera d'autres relations quasi-
linéaires et ceci en tenant compte de la localisation géographique, de l'heure et du jour.
Les premières relations, proposées par Cano [17] et Michaud-Regas [18], ont été établies par
l'ajustement statistique d'une relation linéaire entre le coefficient de transmission globale K,
calculé à partir de mesures pyranométriques, et l'indice d'ennuagement n déduit des mesures
satellitaires. Cet ajustement a été effectué à l'aide d'une méthode au sens des moindres
carrés.
Les tests de Cano ont porté sur deux mois (avril 1982 et mai 1979). Deux jeux de paramètres
de régression furent établis, l'un pour mai, du 5 au 12 mai, et l'autre pour avril, du 1 au 24
avril. Le rayonnement global fut reconstruit pour la quinzaine de jours suivante avec des
erreurs quadratiques moyennes de 65 Wh/m 2 et 117 Wh/m 2 respectivement pour mai et avril.
Les bons résultats obtenus ne permettaient aucun jugement approfondi sur la validité de la
méthode du fait de la très courte période des tests. Par contre ils justifiaient l'hypothèse de
l'existence d'une relation linéaire entre K et n.
Quant aux tests de Michaud-Regas, menés sur des périodes plus longues (années 1983 et 1984
entières et les 7 premiers mois de 1985), l'erreur quadratique est de 100 Wh/m 2 en moyenne.
- 54 -
Le jeu important de données collecté par Demarcq [19] et Michaud-Regas, de 1983 à 1985, a
été utilisé pour tester différentes relations entre K et n. Tous les essais ne sont pas discutés
ici, et nous présenterons les relations qui ont abouti à des résultats plus précis par rapport
aux résultats de référence de Michaud-Regas et aussi celles légèrement moins précises mais
facilitant la mise en oeuvre de la méthode dans un cadre opérationnel. La validité d'une
période de comparaison d'une année entière, entre les valeurs estimées et les valeurs
mesurées, a été établie par Michaud-Regas. Néanmoins, pour permettre un examen
approfondi de la relation entre K et n, l'étude a été conduite sur la base de comparaison du
mois et de l'année.
K c = -b 1 /a 1 (4.2)
(4.3)
(4.4)
(4.5)
avec
an : écart-type de l'indice d'ennuagement,
- 55 -
L'équation 4.3 a été appliquée aux même données que celles utilisées par Michaud-Regas,
c'est-à-dire : Il mois de l'année 1983, Il mois de l'année 1984 et les 7 premiers mois de
l'année 1985, ceci afin d'apprécier les améliorations apportées par ce changement de
technique d'ajustement.
Les données au sol sont des relevés pyranométriques fournis par la Météorologie Nationale
Française. Pour l'année 1983, nous disposons de 16 stations et pour les années 1984 et 1985
de 30 stations. Les numéros d'identification des stations au sol sont ceux adoptés par la
Météorologie Nationale Française (Annexe [5]).
. . ; les coefficients de la régression a 1 et b 1 sont calculés à partir des équations. 4.4 et 4.5,
La comparaison peut se faire de plusieurs façons et ceci quelque soit la période choisie à cet
effet (mois ou année) :
Dans cette étude les différents paramètres utilisés pour apprécier les comparaisons sont : le
coefficient de corrélation (R) de la relation linéaire entre K et n, l'erreur quadratique
moyenne (rms) sur le rayonnement solaire global estimée au sol, ce dernier paramètre étant
calculé à partir de l'écart-type sur le coefficient de transmission atmosphérique globale. De
par la méthode d'ajustement utilisée, le biais est nul.
Ces différents paramètres ont été examinés pour les périodes d'un mois et d'une année
entière. Pour la période d'un mois, la comparaison a été faite par heure et par station. Cette
situation a conduit à une multitude de relations linéaires entre K et n : 528 relations pour
l'année 1983, 990 et 630 respectivement pour les années 1984 et 1985. Il est clair qu'une
méthode opérationnelle à base de ces relations est très lourde à gérer d'une manière
rigoureuse. Ce problème nous a conduit à examiner la période de comparaison d'une année
entière en ayant bien sûr comme objectif le maintien, si possible, de la précision obtenue
pour la comparaison sur un mois.
- 57 -
Les résultats pour l'année 1983 sont exposés en détail dans l'annexe [6].
Les différents résultats obtenus, dans ce cas de comparaison, sont en accord avec l'hypothèse
de linéarité de la relation entre K et n. En effet, les coefficients de corrélation obtenus sont
en moyenne par mois à 80% supérieurs à 0, 7. En ce qui concerne l'erreur quadratique
moyenne (rms), elle est en moyenne par mois de 84%, 80% et 100% inférieure à 0.07 kWh/m 2
respectivement pour les plages horaires 9-10h, 12-13h et 15-16h en temps universel (TU).
Brièvement, les résultats obtenus par heure et pour toutes les stations confondues, sont
récapitulés dans le tableau [4.1].
Dans ce cas de comparaison, les valeurs minimale et maximale de R sont respectivement 0,5
(avril) et 0,87 (juin) pour la plage horaire 9-lOh TU, 0,6 (avril) et 0,88 (juillet) pour la plage
horaire 12-13h TU et enfin 0,62 (septembre) et 0,81 (avril) pour la plage horaire 15-16h TU.
L'erreur quadratique moyenne est comprise entre :
(i) 0,008 kWh/m 2 (décembre) et 0,080 kWh/m 2 (juin) pour la plage horaire 9-lOh TU,
(ii) 0,028 kWh/m 2 (janvier) et 0,077 kWh/m 2 (juillet) pour la plage horaire 12-13h TU,
(iii) 0,014 kWh/m 2 (décembre) et 0,053 kWh/m 2 (juin) pour la plage horaire 15-16h TU.
Les variations de l'erreur quadratique moyenne sont partiellement imposées par les variations
du rayonnement global horaire sur plan horizontal hors atmosphère Goh. En effet, l'erreur
quadratique moyenne est obtenue en multipliant l'écart-type sur le coefficient de
transmission globale K par Goh.
Les résultats obtenus pour la comparaison sur une année entière par station et par heure sont
donnés dans le tableau [4.2].
- 58 -
Pour toutes les stations confondues par plage horaire, on aboutit aux résultats suivants : les
coefficients de corrélation sont de 0, 73, 0, 79 et 0, 78 respectivement pour les plages horaires
9-lOh TU, 12-13h TU et 15-16h TU. Quant aux erreurs quadratiques moyennes, elles sont
de 0,066 kWhjm 2 , 0,060 kWh/m 2 et 0,026 kWhjm 2 respectivement pour les plages horaires 9-
lOh TU, 12-13h TU et 15-16h TU (fig. 4.la, b etc).
La figure 4.ld reproduisant la figure 3d de Diabaté et al. [30] (Annexe [6]), donne les
résultats pour le cas de toutes les stations confondues pour toutes les heures confondues. Le
coefficient de corrélation reste élevé (0, 75) et l'écart-type sur K est 0,06, c'est-à-dire
similaire à celui obtenu pour chaque plage horaire.
- 59 -
Le mois de janvier n'a pas été traité du fait du très faible volume de données
pyranométriques au sol. Les mois de novembre et de décembre à 15-16h TU n'ont également
pas été traités, mais cette fois-ci du fait de la faible hauteur du soleil pour la majorité des
stations considérées à ces périodes de l'année. Un angle de 9 degrés a été choisi comme seuil
de la hauteur du soleil à partir duquel la comparaison des données est validée.
En moyenne, pour chaque mois, 83%, 90% et 80% des coefficients de corrélation sont
supérieurs à 0,7 respectivement pour les plages horaires 9-10, 12-10 et 15-16h TU. Ceci sans
éliminer les résultats du mois de mars qui sont particulièrement mauvais (figures 4.2a, b et
c).
Pour toutes les stations confondues le coefficient de corrélation varie de 0,66 (mars) à 0,94
(avril) pour la plage horaire 9-lOh TU, de 0,62 (mars) à 0,90 (avril) pour la plage horaire
12-13h TU et enfin de 0,67 (mars) à 0,87 (avril) pour la plage horaire 15-16h TU. Dans ce
cas de comparaison, sans tenir compte du mois de mars, tous les coefficients de corrélation
sont supérieurs à 0,7. Contrairement à l'année 1983, l'année 1984 donne d'excellents
coefficients de corrélation pour le mois d'avril (figures 4.2a, b et c).
En ce qui concerne l'erreur quadratique moyenne, en moyenne pour chaque mois, elle est de
83%, 77% et 100% inférieure à 0,070 kWh/m 2 respectivement pour les plages horaires 9-10,
12-13 et 15-16h TU (figures 4.3a, b etc).
Pour toutes les stations confondues l'erreur quadratique moyenne reste faible. En effet, elle
varie de 0,007 kWh/m 2 (décembre) à 0,072 kWh/m 2 (juin et juillet) pour la plage horaire 9-
lOh TU, de 0,032 kWhjm 2 (décembre) à 0,075 kWh/m 2 (juin) pour la plage horaire 12-13h
TU et enfin de 0,013 kWh/m 2 (novembre) à 0,045 kWh/m 2 (juin) pour la plage horaire 15-
16h TU (figures 4.3a, b et c).
Les résultats obtenus par heure et pour toutes les stations confondues sont récapitulés dans le
tableau [4.3].
- 60 -
Cette comparaison a été conduite sans écarter les mauvais résultats du mois de mars, vu
l'objectif que nous nous assignons, à savoir la mise au point d'une méthode opérationnelle au
rythme des acquisitions.
Les résultats obtenus par station et par heure sur l'année entière sont donnés dans le tableau
[4.4]. On constate une diminution du coefficient de corrélation par rapport à la comparaison
à base du mois. Cette diminution est surtout marquée pour la plage horaire 15-16h TU. Dans
l'ensemble, les coefficients de corrélation restent bons. Ils varient de 0,69 (station 218 :
Rennes) à 0,87 (station 817 : Nice) pour la plage horaire 9-lOh TU, de 0,69 (station 824: La
Rochelle) à 0,89 (station 231 : Marignane) pour la plage horaire 12-13h TU, et enfin de 0,42
(station 824: La Rochelle) à0,79 (station 270: Auxerre) pour la plage horaire 15-16h TU.
L'erreur quadratique moyenne reste faible car à 100% inférieure à 0,070 kWh/m 2 pour
chacune des plages horaires considérées. Elle varie de 0,039 kWh/m 2 (station 812 :
Montpellier) à 0,065 kWh/m 2 (station 260 : Trappes) pour la plage horaire 9-lOh TU, de
0,045 kWh/m 2 (station 874 : Carpentras) à 0,067 kWh/m 2 (station 262 : St Quentin) pour la
plage horaire 12-13h TU et enfin de 0,020 kWh/m 2 (stations 812 et 874 : Montpellier et
Carpentras) à 0,032 kWh/m 2 (stations 209 et 270 : Limoges et Auxerre) pour la plage horaire
15-16h TU.
Pour toutes les stations confondues par plage horaire, les résultats sont donnés par les figures
4.4a, b et c. Le coefficient de corrélation est de 0,77, 0,81 et 0,65 respectivement pour les
plages horaires 9-10, 12-13 et 15-16h TU. Si la linéarité entre le coefficient de transmission
globale et l'indice d'ennuagement est bonne pour les plages horaires 9-10 et 12-13h TU, elle
est par contre moins bonne sur la plage horaire 15-16h TU (figures 4.4a, b etc).
L'erreur quadratique moyenne sur le rayonnement global au sol est de 0,052, 0,056 et 0,025
kWh/m 2 respectivement pour les plages horaires 9-10, 12-13 et 15-16h TU. Ces résultats sur
l'erreur quadratique moyenne ont été obtenus en adoptant les valeurs suivantes : 0,8, 0,87 et
0,39 kWh/m 2 du rayonnement global horizontal hors atmosphère (Goh) respectivement pour
les plages horaires 9-10, 12-13 et 15-16h TU. Rappelons que Goh a été calculé pour le lieu
géographique "moyen" : 46 N, 5 E.
- 61 -
La figure 4.4d, donne les résultats pour toutes les stations confondues et pour toutes les
heures confondues. Le coefficient de corrélation est élevé (0,73) mais reste inférieur aux
valeurs obtenues dans le cas de la comparaison par heure pour les deux premières plages
horaires (0,77 et 0,81 respectivement pour 9-10 et 12-13h TU). L'écart-type sur K est de
0,06.
- 62 -
L'étude des comparaisons est menée de la même façon qu'elle l'a été sur les années 1983 et
1984, mais dans ce cas précis, elle porte seulement sur les 7 premiers mois de l'année 1985
(de janvier à juillet).
Les coefficients de corrélation sont particulièrement mauvais pour les mois de mars et avril
(figures 4.5a, b et c). Pour les autres mois (janvier, février, mai, juin et juillet), en moyenne
82, 90 et 90% des coeffients de corrélation sont supérieurs à 0,7 respectivement pour les
plages horaires 9-10, 12-13 et 15-16h TU.
En moyenne pour chacun des mois considérés, l'erreur quadratique moyenne est de 80, 75 et
100% inférieure à 0,070 kWh/m 2 respectivement pour les plages horaires 9-10, 12-13 et 15-
16h TU (figures 4.6a, b etc).
Pour toutes les stations confondues par mois, le coefficient de corrélation varie de 0,63
(avril) à 0,86 (juin) pour la plage horaire 9-lOh TU, de 0,53 (avril) à 0,88 (février) pour la
plage horaire 12-13h TU et enfin de 0,51 (mai et avril) à 0,86 (juin) pour la plage horaire
15-16h TU (figures 4.15a, b etc).
Pour toutes les stations confondues l'erreur quadratique moyenne reste faible. Elle varie de
0,024 kWh/m 2 (janvier) à 0,071 kWh/m 2 (mai) pour la plage horaire 9-lOh TU, de 0,035
kWh/m 2 (janvier) à 0,076 kWh/m 2 (juin) pour la plage horaire 12-13h TU et enfin de 0,026
kWh/m 2 (mars) à 0,048 kWh/m 2 (juin) pour la plage horaire 15-16h TU (figure 4.16a, b et
c).
Les résultats obtenus par heure et pour toutes les stations confondues sont récapitulés dans le
tableau [4.5].
Les résultats obtenus par station et par heure sont donnés dans le tableau [4.6].
- 63 -
Le coefficient de corrélation varie de 0,62 (station 824 : La Rochelle) à 0,85 (stations 200,
231, 817 et 874 : Reims, Nice et Carpentras) pour la plage horaire 9-1 Oh TU, de 0,56
(station 216 : Perpignan) à 0,86 (station 888 :Tours) pour la plage horaire 12-13h TU et de
0,46 (station 888 : Tours) à 0,77 (station 231 : Marignane) pour la plage horaire 15-16h TU.
L'erreur quadratique moyenne quant à elle, varie de 0,038 kWh/m 2 (stations 231, 283, 812 et
835 : Marignane, Macon, Montpellier et Embrun) à 0,064 kWh/m 2 (station 218 : Rennes)
pour la plage horaire 9-10h TU, de 0,044 kWh/m 2 (stations 209 et 231 : Limoges et
Marignane) à 0,072 kWh/m 2 (station 216 : Perpignan) pour la plage horaire 12-13h TU et
enfin de 0,012 kWh/m 2 (station 219 : Strasbourg) à 0,031 kWh/m 2 (station 817 : Nice) 'pour la
plage horaire 15-16h TU.
Pour toutes les stations confondues les résultats sont donnés par les figures 4.7a, b et c. Le
coefficient de corrélation dans ce cas est de 0, 77, 0, 77 et 0,63 respectivement pour les plages
horaires 9-10, 12-13 et 15-16h TU. L'erreur quadratique moyenne sur le rayonnement au sol
est de 0,050, 0,053 et 0,025 kWh/m 2 respectivement pour les heures 9-10, 12-13 et 15-16h
TU.
Pour toutes les stations et toutes les heures confondues, les résultats sont donnés par la figure
4.7d. Le coefficient de corrélation est de 0,70 et l'écart-type de l'erreur entre les coefficients
de transmission mesuré et estimé est de 0,06.
- 64 -
4.1.4 Conclusion
Au vu de ces bons résultats, l'adoption de la période de comparaison sur une année entière
.est judicieuse dans la mesure où on est appelé à gérer seulement un couple de coefficients de
régression (a 1 ,b 1 ) par plage horaire.
Les tableaux [4.1] à [4.6] montrent que le coefficient de corrélation et l'erreur quadratique
moyenne varient selon la plage horaire, la station et l'année. Au vu de ce phénomène, une
analyse spatio-temporelle des relations linéaires entre K et n s'impose. Cette analyse est faite
dans les paragraphes qui suivent.
- 65 -
R 0,77
Jan.
rms 0,028
R 0,85
Fév.
rms 0,042
R 0,68 0,81
Nov.
rms 0,035 0,31
R 0,73 0,72
Déc.
rms 0,008 0,03
Tableau ~4. 1] Coefficient de corrélation (R) et erreur quadratique moyenne (rms) sur le rayonnement
solaire global au sol, exprimée en kWh/m2 , par mois et par heure pour toutes les
stations confondues (année 1983).
- 66 -
Tableau [4.2]. Coefficient de corrélation (R) et erreur quadratique moyenne (rms) exprimée en kWh/m2 ,
par station et par heure pour l'année entière (année 1983).
- 67 -
R
jan.
rms
R 0,82 0,81
nov.
rms 0,036 0,036
R 0,67 0,80
déc.
rms 0,007 0,032
Tableau [4.3] Coefficient de corrélation (R) et erreur quadratique moyenne (rms) exprimée en ki.Jhtm2
sur le rayonnement solaire global au sol par mois et par heure pour toutes les stations
confondues (année 1984).
- 68 -
Tableau [4.4] Coefficient de corrélation (R) et erreur quadratique moyenne (rms en kWh/m2 >, par
station (Sts) et par heure pour l'année entière (année 1984).
- 69 -
R 0,65 0,79
jan.
rms 0,024 0,035
Tableau [4.5] Coefficient de corrélation (R) et l'erreur quadratique moyenne (rms en kWhtm2 ) sur le
rayonnement solaire global au sol par mois et par heure pour toutes les stations
confondues, pour l'année 1985.
- 70 -
Tableau [4.6J Coefficient de corrélation (R) et erreur quadratique moyenne (rms en kWh/m2) par
station (Sts) et par heure pour les 7 premiers mois de l'année 1985.
- 71 -
a c --·--·-·----------------~
1 C~OU_t) 1 Ne&lC (n}
1 I.·:>UD
A " 1< A • K
A
8
-Il. 13
87.92
•8 -9.14
91.8'9
nu"b~~ of SAMPlPS 3286 nuMber of saMples 24711
corr•lAtton coefftCtPnt -a. 7:J correlatton coeffiCient -a.?a
st~ndard d•vt&tton of K 66 standard devtatton of H 68
11111
TRAHSMITTAHCt: lC 1 - <K>
Slot <9-18h UT) &Il stations ~~••• Slot <15-16h UT> ail stations "'•w-ged
b d
CLOUD INDE)( <n) CLOUD INDlX tn>
A -8.14 A -11.14
B 1112.311 B 95.11
nuMber of s~Mples 37'16 nu,..beor of saM~les 9552
corr•lation coeffici•nt -8.7'1 correlation coefficient -Iii. 75
standard d•vi&tion of K 67 stanaard deviation of K 66
.. ~.
Slot <12-13h UT) &Il stations ~rged ail slots "'erg•d ali st.ations I'M'rg•cl
:c
.. Cl r..
:a
0.5
O L--J--~F-~M7-~A-~M~~J--J~~A-~S~~O~~N~~D~--~
1.0
b
g::. .. .. ::. .. ....
l~~
lo
!'a p· ~~·· t.0
'·
;.a \"0
.. 0 ~1·
i''..
i:·o .. r 0 0
.
.a
0.5
0
J F M A M J J A S 0 N D
1.0
c
.. E. :.
r·· :. :
:.
:.
.... \::b ;:: ... Fe .... 0
L·
.. []
:o a i·
·0
.0
·:o
0.5 ..
0
J F M A M J J A S 0 N D
0.100
o.oso
::D
.o
M A M
b
0.100
o.oso
c
0.100
0.050
j;O .. ...
0
!c ..
~ ·: ia
::·c ;:a
·c :·.a !:·.
;:.~
}~. i;:··{)
l":·
0
J M Â M A --s--o N D
Figure 4.3 L'erreur quadratique moyenne (rms en kWh!m2> par mois pour
l'année 1984. a) 9·10 h TU; b) 12·13 h TU; c) 15·16 h TU.
- 74 -
~-------------------·-------·---
n A,.J<+B
A -0 . .t3
B .t02.8.t
noMhr•e rle points 6096
coefficient de co~~elation -0.8.t
ecart-type CK - MestiMe} 64
---···--~--~---·-····---·------·---·-·------------------,
--0.13
B5.56
noMI-,t•f.' d{_'- po 1 nt s 6090
co~ffic1~nt dP correlation --0.65
t;-·c,:\x-·t··t~I.Pf:' <E l<:e-~:;:'t ito'l:eo) 63
1
c
H!l3j
r:,~="_;;::-,.,
n A >< J< + B
1 A -·9.13
B 93.93
noMbroe de points 18239
coefCicient de co~~elation -9.73
eca~t-t~pe <H - KestiMe) 65
1.0 . - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
::
~:0 :: c
a ::c ·c
0.5
0
J F M A M J J A s 0 N D
1.0 .-------------------------ï
::: :..
!:· !':.'
j;·c !:
\
,:, .. D
..
.•.. o
r
:.
b :.o
0.5
i.e
0
J F M A M J J A s 0 N D
1.0
:··
i=· ...i'."
1=· .. c ;o
;·o
:C
.. .. ..
c ..
0.5 ;,o ;D
..
0
J F M A M J J A s 0 N D
".ê
i
"
0.100
a
0 :·o ;.o
i
c
,,
···c !
0.050
:·
::·c
:. ..
..
;"c :
!:•
0
F M A M J J A s 0 N D
0.100
,P
o:.D
' :
b :··
;a
,c :·
:c
0.050
::t.
;:c j,
~:c ,.
0
J F M A M J J A s 0 N D
"~
.t::
J
"
0.100
,.
c
0.050 :· !:·· i:. :·
iC r
([C ~:
;,o
:
f ::·c
Pg ;:c i
:
:
:
0
J F M A M J A s 0 N D
Figure 4.6 L'erreur quadratique moyenne (rms en kWhtm2> par mois pour
l'année 1985. a) 9·10 h TU; b) 12·13 h TU; c) 15·16 h TU.
- 78 -
'' :: ii ~- V. B
-0. 13
95.07
r)1)~~Fe de points 3660
~~oPff1cient d~ coF~elation -·0. 77
t~c:art-~ype (~ - Kes~t~e) 61
~-.;...-~~'.:?-"'.,_.
')0 ,f·-~~~~.~:::~-~~.;_~· /:: ..·· •.;
7
1d
!____________ --------------~-~~ ~~~~~:~~;1?3tt4*é*i~--~ .: .
21d!;l 400 600
TRANSMITTANCE X 1000 (~)
i---·-------·---~---------------------.
n A " ~ B
>1 -9.13
[< 104.82
no....,:b:rt.')
points .._-\e 4176
coefficient de coFFelation -0.77
Pcart-·type <H - MestiMe) 60
.
···-.·- _
·:;-.}~~~-----
~~~ ...
" 1 tc~~~é'~?;~"'-~1~~- •
L_________ -
400 600
TRANSMITTANCE X 1000 (~)
[<
1
:1
,,
i fi
r1Ut"thc·e ,JE- t"Otnts
-0 . .1.3
')2.GG
4258
1 C()BtfJcJent ete corr~lat1on -·Il. 63
P~~)·t-t~pe Cl< J<esttHe) 62
1
l
1
Hl0
...
,.... _
-....... ~.:.... ·~ .
•~ ;--<,.._ ~- < ••
'" i ~ - - :-~,=~c-f)~i~$-,:
21!~ 400 600
TRANSMITTANCE X 1000 <X>
A -0.13
B 97.16
noMhï"l'e de points 12094
coefficient de correlation -0.70
ecart-type <N - ~estiMe) 63
Cette étude nous a amené à examiner le comportement des relations empiriques établies entre
le coefficient de transmission globale et l'indice d'ennuagement, pour les stations de même
latitude et de longitudes différentes, de même longitude et de latitudes différentes pour une
plage horaire donnée, sur l'année 1983 uniquement. Mais aussi, elle nous a conduit à analyser
le comportement des relations pour des classes définies de hauteur de soleil.
Le tableau [4.2] présente les résultats sur l'année entière (1983) pour chaque station par plage
horaire. Ce cas de comparaison est difficilement exploitable dans la mesure où à chàque point
. géographique correspond une relation linéaire. Il nous a tout de même permis d'examiner le
comportement des relations linéaires pour des stations ayant approximativement la même
latitude ou la même longitude. Ceci dan$ le but d'envisager une extrapolation spatiale à partir
des stations tests. Les figures 4.8 à 4.13 illustrent bien cette idée:
(i) figures 4.8, 4.9 et 4.10 stations ayant approximativement la même latitude et de
longitudes différentes :
- latitude 47;1N
* Dijon (numéro station : 207), relation notée Di
* Tours (numéro station : 888), notée To
- latitude 43,4N
* Montpellier (812), notée Mo
* Nice (817), notée Ni
- latitude 49.2N
* Reims (200), notée Re
* Caen (806), notée Ca
(il) · figures 4.11, 4.12 et 4.13 stations ayant approximativement la même longitude et de
latitudes différentes :
- longitude 5,0E
* Dijon (207), notée Di
* Carpentras (874), notée Car
- 81 -
- longitude 3,1E
* Clermont-Ferrand (206), notée CF
* Saint-Quentin (262), notée SQ
- longitude 0,2\V
* Pau (225), notée Pa
* Caen (806), notée Ca .
Sur la figure 4.8 (même latitude, plage horaire 9-1 Oh TU), les deux droites Di et To (latitude
de 47 ,lN) de régression relatives à Dijon et Tours s'écartent l'une de l'autre pour les faibles
valeurs de l'indice d'ennnuagement n tandis qu'elles se rapprochent l'une de l'autre pour des
valeurs élevées de n. Le phénomène est contraire pour les deux droites (Mo et Ni, latitude de
43,4N) relatives à Montpellier et Nice. Les droites (Re et Ca, latitude de 49,2N) relatives
respectivement à Reims et Caen sont presque parallèles et relativement éloignées l'une de
l'autre. Globalement sur la figure 4.8, il n'y a pas de conclusion commune relative aux trois
cas (latitudes # 47 ,lN, 43,4N et 49,2N), sauf que les droites Di, To, Mo, Ni et Re
conduisent à des coefficients de transmission globale assez proches (variation absolue de
0,030 pour K). La droite Ca est par contre éloignée des autres et donne donc des valeurs de
K plus faibles.
Sur .la figure 4.9 (même latitude, plage horaire 12-13h TU), les droites Di et To sont
quasiment confondues tandis que Mo et Ni se coupent au voisinage de n égal à 35 et enfin
Re et Ca conduisent à des résultats de K toujours différents (Ca donne des valeurs de K plus
élevées que celles obtenues par Re).
Sur la figure 4.10 (même latitude, plage horaire 15-16h TU), les couples de droites (Di,To) et
(Mo,Ni), se rapprochent l'une de l'autre pour les faibles valeurs de n et par contre s'écartent
assez largement pour les valeurs élevées. Pour (Re,Ca), le phénomène est identique sauf que
la convergence de Re et Ca pour les faibles valeurs de n se fait plus lentement par rapport
aux cas (Di,To) et (Mo,Ni).
En conclusion sur les figures 4.8, 4.9 et 4.10 (même latitude), les différentes situations
rencontrées sont très différentes les unes des autres. Il semble n'y avoir aucune dépendance
de la relation entre K et n en fonction de la longitude.
Sur la figure 4.11 (même longitude, plage horaire 9-1 Oh TU), les deux droites Di et Car
(longitude # 5,0E) relatives à Dijon et Carpentras sont quasiment confondues. CF et SQ
- 82 -
Sur la figure 4.12 (même longitude, plage horaire 15-16h TU), les droites Di et Car sont
parallèles et très ·proches l'une de l'autre, ce qui conduit approximativement aux mêmes
valeurs de K (la variation de K entre les deux droites est de 0,01). Les droites CF et SQ
donnent des valeurs différentes du coefficient de transmission globale (0,82 et 0,73) pour n
égal à 0, par contre elles conduisent à des valeurs de plus en plus proches au fur et à mesure
que n augmente. Les droites Pa et Ca restent encore éloignées mais moins par rapport à la
situation sur la plage horaire 9-1 Oh TU (figure 4.11 ).
Sur la figure 4.13 (même longitude, plage horaire 15-16h TU), les droites Di et Car se
coupent pour n égal à 40 et elles restent assez proches de part et d'autre de ce point
d'intersection. Les droites CF et SQ se coupent pour n égal à 50 et s'éloignent un peu plus
l'une ·de l'autre de part et d'autre du point d'intersection et ceci par rapport au couple
(Di,Car). Enfin les droites Pa et Ca s'écartent l'une de l'autre au fur et à mesure que n
augmente.
En conclusion la relation entre K et n est effectivement linéaire avec une bonne précision.
Les paramètres (pente et ordonnée à. l'origine) ne dépendent pas de la localisation
géographique et très peu du mois ou de l'heure de la journée. Toutefois cette linéarité n'est
pas évidente pour les conditions extrêmes à savoir les cas ciel très clair et ciel totalement
couvert. En effet sur les figures 4.la à 4.lc, reproduisant les figures 3a à 3c de Diabaté et al.
[30], on constate que le nuage de points est très dense pour K élevé et n faible (cas ciel
clair). Ce nuage est allongé parallèlement à l'axe des K et non pas le long de la droite. On a
- 83 -
donc une mauvaise estimation du coefficient de transmission globale par ciel clair dont la
valeur maximale, théoriquement, est donnée par l'intersection de la droite (premier axe
d'inertie) avec l'axe K. Ces valeurs : 0,67, 0,73 et 0,65 respectivement pour les plages
horaires 9-lOh TU, 12-13h TU et 15-16h TU, sont plus élevées que celles obtenues par
Michaud-Regas [18] mais elles restent encore faibles par rapport aux valeurs mesurées qui
fluctuent autour de 0, 78, selon les conditions de turbidité de l'atmosphère.
- 84 -
Dijon
K # 47,4 degrés
1000 2 Tours
Montpellier
# 43,4 degrés
Nice
500
Reims
# 49,2 degrés
Caen
K
1000
500
1000
500
Dijon
K
# 5,06 degrés Est
1000 2 Carpentras
3 Clermont-Ferrand
# 3,4 degrés Est
4 St·quentin
500
5 Pau
# 0,2 degré Ouest
6 Caen
50
~100 n
1000
500
0 50 n
1000
500
n = AK + B (4.6)
Un ajustement entre n et K par le premier axe d'inertie (cf. éqs. 4.3, 4.4 et 4.5), aboutit aux
résultats récapitulés dans les tableaux [4.7] pour l'année 1983, [4.8] pour 1984 et [4.9] pour
1985.
(i) La constante de régression A varie de -0,13 (12° - 17° ~ 48° - 52°) à -0,16 (33° - 37°).
Elle est égale à -0,15 entre 18° et 32°. Les faibles variations de A (-0,13 à -0,16)
montrent qu'elle est quasiment indépendante de la hauteur du soleil.
(ii) La constante de régression B varie entre 75,74 (12° - 17°) à 109,23 (33° - 37°). Elle
augmente pour les hauteurs de soleil variant de 12° à 37° et ensuite la variation devient
un peu plus complexe. La constante B varie beaucoup par rapport à A. Cette variation
est due au fait que B caractérise le coefficient de transmission globale K par ciel clair
et dépend donc du trouble atmosphérique global.
(iii) Le coefficient de corrélation varie entre -0,68 (43° - 4 7°) à -0,84 (28° - 32°). En
valeur absolue, il augmente pour les hauteurs de soleil allant de 12° et 32° (0, 72 à
0,84), décroît ensuite entre 33° et 47° (0,81 à 0,68) et enfin croît pour les hauteurs du
soleii variant de 48° à 65° (0,72 à 0,76).
(iv) L'erreur quadratique moyenne (rms) sur le coefficient de transmission globale varie de
58 (53° - 65°) à 74 (12° - 17°). Le paramètre rms sur K décroît quand la hauteur du
- 87 -
soleil croît sur la plage 12° - 42°, il croît entre 43° - 47° et enfin décroît pour
comprise entre 48° et 65° (59 à 58).
(i) La constante de régression A varie de -0,13 (53° - 65°) à -0,15 (12° à 37° ; 43° - 47°).
Ici aussi, A varie très peu avec la hauteur du soleil.
(ii) La constante de régression B varie de 79,46 (12° - 17°) à 107,25 (43° - 47°). Elle
augmente de façon régulière pour les hauteurs de soleil allant de 12° à 47° (79,46 à
107,27) et décroît ensuite pour v comprise entre 48° et 65° (101,62 à 100,19).
(iii) Le coefficient de corrélation varie de -0,69 (12° - 17°) à -0,86 (48° - 52°). En valeur
absolue, il augmente régulièrement avec la hauteur du soleil sauf pour 38° - 42° (0,80) .
. et 53° - 65° (0,84) .où on constate une diminution.
1
.. 1
(iv) L'erreur quadratique moyenne sur K varie de 60 (53° - 65°) à 69 (12° - 17°). D'une
façon générale, elle croît avec l'augmentation de la hauteur du soleil, exception faite de
la plage .48° - 52° (66) où elle décroît.
(i) La. constante de régression A varie de -0,13 (53° - 65° ; 48° - 52°) à -0,15 (18° - 22° ;
23° - 27°). Elle est constante pour les hauteurs du soleil comprises entre 28° et 47° (-
0,14). Elle varie peu avec la hauteur du soleil.
(ii) La constante de régression B varie de 84,39 (l2° - 17°) à 105,41 (43° - 47°). Elle
augmente pour les hauteurs du soleil comprises entre 12° et 27° (84,39 à 103,56). Sa
variation est un peu plus désordonnée pour les autres hauteurs du soleil (28° à 65°).
(iii) Le coefficient de corrélation varie entre -0,51 (18° - 22°) à -0,80 (48° - 52°). Les
valeurs obtënues pour les plages 18° - 22° (-0,51), 28°-32° (-0,67) et 33° - 37° (-0,64)
sont relativement faibles.
- 88 -
(iv) L'erreur quadratique moyenne sur K varie de 60 (53° - 65°) à 74 (18° - 22°). Elle
décroît avec l'augmentation de la hauteur du soleil comprise entre 18° et 47° (74 à 58).
Pour les trois années confondues, A varie peu ( -0,13 à -0,15) en étant une fois égale à -0,16,
par contre B varie avec la hauteur du soleil et avec l'année. Le biais sur K est nul de par le
mode de construction adopté. L'erreur quadratique moyenne sur K est comprise entre 58 (7%
de K mesuré) et 75 (10%).
Discussion
Nous avons essayé d'écrire K = (an + 13)(sin )Y avec y prenant les valeurs 1, 0,15 et 0,25.
Pour Y égal 1, les résultats sont moins bons que précédemment à cause de la constance de A
par rapport à v. Quant aux valeurs 0,15 et 0,25, les comparaisons montrent également une
faible variation de a et une plus forte variation relative de 13. Toutefois, les variations
relatives de respectivement a et 13 sont similaires à celles de respectivement de A et B. Nous
ne . retiendrons donc pas cette formulation qui ne permet pas d'une façon explicite
d'appréhender l'effet du trouble atmosphérique.
Kc = -B/A (4.8)
avec
v : hauteur du soleil,
TL . : trouble atmosphérique global.
où
CDS facteur de correction distance Terre-Soleil,
lo constante solaire (1353 Wh/m 2)
FC facteur de codage, égal à 1000 conformément au système de codage utilisé
pour K et n (n compris entre 0 et 100 ; K compris entre 0 et 1000).
Une classification de la nature du ciel selon la valeur de n, déduite de notre expérience, est :
Pour vérifier la formule empirique obtenue (éq. 4.11), uniquement par ciel clair, nous avons
estimé TL à l'aide d'une formulation de Kasten [34] :
avec
1 : rayonnement solaire direct reçu au sol.
- 90 -
1 = (G - Gd)/sinv (4.13)
OÙ
Disposant des mesures de G et Gd pour six stations en 1983 et onze stations en 1984 et 1985,
nous avons estimé à l'aide des formules 4.12 et 4.13 le trouble TL pour chacune des stations
ceci par heure et par jour sur chacune des années concernées et par ciel clair. Puis nous
avons reconstruit le K (K estimé, éq. 4.11) et l'avons comparé au K mesuré.
(i) pour la France, une bonne approximation du facteur de trouble TL par ciel clair peut
aller de 2, l'hiver (minimum en janvier-février), à 3,3, l'été (maximum en août),
(ii) par ciel couvert on peut en première approximation prendre TL#90. Cette
approximation peut être améliorée par une analyse des aspects climatologiques et
statistiques de la nature du ciel.
- 92 -
4.2.3 Conclusion
Des études des paragraphes 4.2.1 et 4.2.2, sur les relations entre n et K, on constate que :
(ii) qu'elles ne dépendent pas ou très peu de la localisation géographique (du moins sur la
France),
Ces conclusions, identiques à celles obtenues par Diabaté et al. [30] pour l'année 1983, nous
ont amenés à retenir un jeu de coefficients de régression A et B par plage horaire.
Les coefficients A et B retenus, par plage horaire pour toutes les stations confondues, sont
des moyennes de ceux obtenus dans les paragraphes 4.1.1, 4.1.2 et 4.1.3 :
B 92 102 90
(i) ln(n) = a 1K + f3
ln(n) =
a cc K + f3 cc par ciel clair
(ii) n = aK + b par ciel partiellement clair
ln(n) = acTK + f3 cc par ciel couvert
Ces relations ont abouti à des résultats (20% d'erreur en moyenne sur les estimations) moins
bons que les formulations précédentes, aussi les travaux n'ont pas été poursuivis dans ces
voies.
- 94 -
Tableau [4. 91 Constantes de régression (A,B), coefficient de corrélation (coef_corr) et l'erreur (rms
sur K) de l'aJustement linéaire entre le coefficient de transmission globale (K) et
l'indice d•ennuagement(n), pour l'année 1985.
- 97 -
A -0.13
B ?5.?4
NoMb:re de points 599
CoeCCicient de co:r:relation -0.?2
~MS su:r (k) ?4
100
50
.: . .
600
TRANSHITTANCE <k>
Toutes heu:res toutes stations
A -0.15
B 93.69
NoMb:re de points 90?
CoeCCicient de co:r:relation -0.?5
RHS su:r (k) 66
A -0.15
B 98.06
NoMbX'e de points 940
Coe~~icient de COX'X'elation -0.82
RMS SUX' (k) 62
100
50
A -0.15
B 100.25
NoMbX'e de points 864
Coe~~icient de COX'X'elation -0.84
RMS SUX' (k) 68
100
50
0 ••
A -9.16
B 199.23
NoMh~e de points 843
CoeCCicient de co~~elation -9.81
RHS su~ <k> 64
·. ·.
59 ·. ::
.·· .. ..···
.·
.. ·..:·.: : ·; ·: · ::>;;;.,,/\:::;:/'\,.:.i).;.~:::.
:
299 499
TRANSHITTANCE <k>
Toutes heu~es toutes stations
A -9.14
B 97.99
NoMh~e de points 1937
CoeCCicient de co~~elation -9.89
RHS su~ <k> 65
199
59
A -0.~5
B ~0~.~8
NoMbx>e de points 6~7
Coefficient de cox>x>elation -0.68
RHS SUX' (k) 72
~00
50
TRANSHITTANCE <k>
Toutes heux>es toutes stations
A -9.~3
B 92.25
NoMhx>e de points 578
Coefficient de cox>x>elation -9.72
RHS SUX' (k) 59
~00
... ·.
59
A -0 . .14
B 99.05
NoMbï>e de points .1.100
CoeCCicient de coï>ï>elation -0.76
RMS SUï> (k) 58
50
A -0 • .15
B 79.46
NoMbï>e de points .1133
CoeCCicient de COï>ï>elation -0.69
RMS suï> (k) 69
.100
50
·· ... ·
A -9.l.5
B 94.99
NoMblC'e de points l.5l.l.
Coefficient de COJC'JC'elation -9.74
RHS SUJC' (k) 68
l.99
59
A -9.l.5
B 99.95
NoMblC'e de points 1439
Coefficient de COJC'JC'elation -9.78
RMS SUJC' (k) 68
59
TRANSMITTANCE <k>
Toutes heulC'es toutes stations
A -9.15
B 193.29
NoMh:re de points 1279
CoeCCicient de co:r:relation -9.79
RMS su:r (k) 62
A -9.15
B 195.91
NoMh:re de points 1647
CoeCCicient de co:r:relation -9.81
RMS su:r (k) 64
199
59
A -0.14
B 104.15
NoMb~e de points 1793
CoeCCicient de co~~elation -0.80
J!HS su:r- (k) 68
100
50
n=A*J( + B
A -0.15
B 107.27
NoMb~e de points .1:020
CoeCCicient de co~:r-elation -0.85
RHS su:r- (k) ~a
A -0.14
B 101.62
NoMh:re de points 1243
CoeCCicient de co:r:relation -0.86
RHS su:r Ck) 65
0 200 600
TRANSHITTAHCE <k>
Toutes heu:res toutes stations
A -0.13
B 100.19
NoMh:re de points 2355
CoeCCicient de co:r:relation -0.84
RHS su:r (k) 60
TRAHSHITTAHCE Ck>
Toutes heu:res toutes stations
A -0.14
B 84.39
NoMb~e de points 493
CoeCCicient de co~~elation -0.72
RMS su~ <k> 67
100
50
0 · · . - : · :. . . . .
TRANSMITTANCE (k)
Toutes heu~es toutes stations
A -0.15
B 98.96
NoMh~e de points 640
CoeCCicient de co~~elation -9.51
RMS su~ <k> 73
109
59
.... ~-... ··.... ; .
. .·. ·. ·.· .. • .. 0 ! ••·: ........ .
":.::....
200 400 600
TRANSMITTANCE (k)
Toutes heu~es toutes stations
A -0,15
B 103.56
N01"b~ede points 879
CoeCCicient de co~~elation -0.78
RMS su~ <k> 70
100
50
209 699
TRANSMITTANCE (k)
Toutes heu~es toutes stations
A -0.14
B 101.02
.NoMb~e de points 803
CoeCCicient de co~~elation -9.67
RMS su~ (k) 65
109
n = A * ]( + B
A -0. J.4
B J.0J..20
NoMb~e de points 956
CoeCCicient de co~~elation -0.64
RMS su~ <k> 64
50
'. . ·.:
A -0. J.4
B J.00. 34
NoMb~e de points J.423
CoeCCicient de co~~elation -0.78
RMS su~ <k> 64
J.00 .. : .....
"50
A -0. J.4
B J.05.4J.
NoMb~e de points 660
Coe~~icient de co~~elation -0.70
RHS su~ <k> 57
J.00
50
A -0.J.3
B 98.54
NoMb~e de points 955
Coe~~icient de co~~elation -0.80
RHS su~ <k> 66
J.00
.·· ..
::
n=A*H + B
A -9.~3
B ~99. 82
NoMh:r>e de points 2~98
CoeEEicient de co:r>:r>elation -9.76
RMS SU:r> (k) 69
Hm ...
59
·.· - -~· ;~·~?,:··:;;;::~!ft:;:~,.~~rt@~tl~~~"~;,~~ii~i:, ·.
299 499 699
TRANSMITTANCE (k)
Toutes heu:r>es toutes stations
Les coefficients de régression A et B obtenus par les comparaisons sur la période d'une année
par plage horaire (cf. paragraphes 4.1.1, 4.1.2 et 4.1.3) sont presque identiques sur les trois
années (1983, 1984 et 1985). En effet pour toutes les stations confondues:
avec
Hl indiquant la plage horaire 9-lOh TU,
H2 indiquant la plage horaire 12-13h TU,
H3 indiquant la plage horaire 15-16h TU.
Le biais et l'écart-type sur le rayonnement solaire global ont été obtenus en multipliant le
biais et l'écart-type sur le coefficient de transmission globale (K) par Goh correspondant à la
- 112 -
période de comparaison considérée. Le tableau [21] (extrait de Diabaté et al. [30]) donne les
valeurs de Goh pour un point géographique moyen de 46 N et 5 E :
Tableau[4.21J 2
Valeurs de Goh (en kWhtm > par mois et par plage horaire pour le point géographique ·
46 N, 5 E.
Pour tous les mois confondus pour ·re même point géographique moyen défini ci-dessus, Goh
est égal à 0,8, 0,87 et 0,39 kWh/m 2 respectivement pour les plages horaires 9-lOh TU, 12-
13h TU et 15-16h TU.
L'erreur quadratique moyenne de reconstruction est donnée par la racine carrée de la somme
des carrés du biais et de l'écart-type (i.e. sqrt(biais 2 + ect 2)).
a) Sur le mois
Les résultats obtenus pour l'année 1983 sont récapitulés dans les tableaux [4.10] à [4.20].
- 113 -
En janvier (tableau[4.10]), d'une part pour cause de manque de données et d'autre part en
raison de la faible hauteur du soleil pour les plages horaires Hl et H3 (l'angle solaire
considéré est supérieur ou égal à 12 degrés), les calculs n'ont été faits que sur la plage
horaire H2 .. Le biais est toujours négatif, sauf pour la station 806 (Caen), et il est compris
entre -113 Wh/m 2 (station 817, Nice) et 66 Wh/m 2 (station 806, Caen) avec 80% des nombres
inférieurs en valeur absolue à 80 Wh/m 2 • Le signe négatif sur le biais signifie une
surestimation du coefficient de transmission globale K par la formule préconisée. L'écart-
type par contre varie entre 33 Wh/m 2 (station 260, Trappes) et 64 Wh/m 2 (station 206,
Clermont-Ferrand). L'erreur quadratique moyenne varie entre 124 Wh/m 2 (station 817, Nice)
et 48 Wh/m 2 (station 262, St-Quentin) avec 80% des valeurs inférieures ou égales à 85
Wh/m 2 . Les valeurs de Ghmes varient entre 116 Wh/m 2 (station 200, Reims) et 360 Wh/m 2
(station 812, Montpellier).
En février (tableau[ 4.11 ]), la situation est identique à celle de janvier, ainsi nous n'avons
obtenus des résultats que pour H2. Le biais varie entre -58Wh/m 2 (station 874, Carpentras) et
70 Wh/m 2 (station 206, Clermont-Ferrand), on a une situation de sous-estimation (biais
positif) sur les stations 207, 817, 206 et 806 (respectivement Dijon, Nice, Clermont-Ferrand,
Caen). Les valeurs du biais obtenues sont relativement faibles par rapport à celles du mois de
janvier. L'écart-type varie entre 69 Wh/m 2 (station 200, Reims) et 38 Wh/m 2 (station 283,
Macon). L'erreur quadratique moyenne varie entre 46 Wh/m 2 (station 207, Dijon) et 90
Wh/m 2 (station 206, Clermont-Ferrand). La valeur du rayonnement global horaire moyen
Ghmes varie entre 240 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey) et 426 Wh/m 2 (station 817, Nice).
En mars (tableau[4.12]) :
(i) sur la plage horaire Hl, le biais varie entre -28 Wh/m 2 (stàtion 817, Nice) et 87 Wh/m 2
(station 806, Caen) avec 80% des valeurs absolues inférieures à 30 Wh/m 2 • L'écart-type
varie entre 33 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 90 Wh/m 2 (station 225, Pau). La
valeur de Ghmes varie entre 247 Wh/m 2 (station 270, Auxerre) et 446 Wh/m 2 (station
874, Carpentras),
(ii) pour la plage horaire H2, le biais varie entre 2 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey) et 55
Wh/m 2 (station 806, Caen). Une sur-estimation est constatée sur les stations Macon et
Strasbourg (respectivement -5 et -13 Wh/m 2). L'écart-type varie entre 118 Wh/m 2
(station 237, Nancy-Essey) et 45 Wh/m 2 (station 207, Dijon) avec 75% des valeurs
- 114 -
inférieures à 80 Wh/m 2 • Le paramètre Ghmes varie entre 325 Wh/m 2 (station 262, St-
Quentin) et 552 Wh/m 2 (station 874, Carpentras),
(iii) sur H3, le biais est toujours négatif, sauf pour la station 806 (Caen), et varie entre -69
Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 57 Wh/m 2 (station 806, Caen). On constate sur cette
plage une situation de sur-estimation (biais négatif). L'écart-type varie entre 37 Wh/m 2
(station 817, Nice) et 70 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey). Le paramètre Ghmes varie
entre 129 Wh/m 2 (station 262, St-Quentin) et 273 Wh/m 2 (station 812, Montpellier).
En avril (tableau[4.13]), les résultats sont très mauvais surtout sur les plages horaires Hl et
H2. Il semblerait que ceci soit lié à la mauvaise qualité des données de ce mois. La même
situation a été constatée par Michaud-Regas [18].
En juin (tableau[4.14]):
(i) sur la plage horaire Hl, le biais varie entre -29 Wh/m 2 (station 283, Macon) et. 92
Wh/m 2 (station 206, Clermont-Ferrand). L'écart-type varie entre 50 Wh/m 2 (station
874, Carpentras) et 93 Wh/m 2 (station 806, Caen). Le rayonnement global horaire
moyen mesuré varie entre 455 Wh/m 2 (station 806, Caen) et 721 Wh/m 2 (station 206,
Clermont-Ferrand). La quasi-totalité des stations (sauf la 206, Clermont-Ferrand)
présentent un biais de moins de 7% de Ghmes.
(ii) sur H2, le biais varie entre -109 Wh/m 2 (station 200, Reims) et 21 Wh/m 2 (station 206,
Clermont-Ferrand) avec 81% des valeurs absolues inférieures ou égales à 75 Wh/m 2 • On
constate une sous-estimation du rayonnement solaire sur les stations St-Quentin,
Clermont-Ferrand et Strasbourg (biais positif). L'écart-type varie entre 143 Wh/m 2
(station 283, Macon) et 55 Wh/m 2 (station 218, Rennes) avec 75% des valeurs
inférieures à 100 Wh/m 2 • La valeur de Ghmes varie entre 624 Wh/m2 (station 270,
Auxerre) et 798 Wh/m 2 (station 812, Montpellier),
(iii) sur H3, le biais varie entre -71 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey) et 35 Wh/m 2 (station
817, Nice) avec 95% des valeurs inférieures à 40 Wh/m 2en valeur absolue. L'écart-type
varie entre 77 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey) et 27 Wh/m 2 (station 812,
Montpellier). Le paramètre Ghmes varie entre 393 Wh/m 2 (station 200, Reims) et 490
Wh/m 2 (station 812, Montpellier).
- 115 -
En juillet (tableau[4.15]) :
(i) sur Hl, le biais varie entre -42 Wh/m 2 (station 200, Reims) et 25 Wh/m 2 (station 806,
Caen). On constate une sous-estimation sur les stations Tours, Montpellier, Clermont-
Ferrand, Caen et Rennes tandis que sur les autres on a une sur-estimation, sauf sur 207
(Dijon) où le biais est nul. L'écart-type varie entre 103 Wh/m 2 (station 806, Caen) et
46 Wh/m 2 (station 270, Auxerre). La valeur de Ghmes varie entre 731 Wh/m 2 (station
874, Carpentras) et 526 Wh/m 2 (station 225, Pau). Le biais et l'écart-type en moyenne
représentent respectivement 3 et 10% de la valeur de Ghmes,
(ii) sur H2, le biais varie entre -117 Wh/m 2 (station 218, Rennes) et -28 Wh/m 2 (station
806, Caen). Sur toutes les stations, le biais est négatif d'où une situation de sur-
estimation. Les valeurs du biais sont en moyenne supérieures à celles obtenues sur le
mois de juin en H2. L'écart-type varie entre 102 Wh/m 2 (station 218, Rennes) et 43
Wh/m 2 (station 207, Dijon) avec 70% des valeurs inférieures à 80 Wh/m 2 • La valeur de
Ghmes varie entre 664 Wh/m 2 (station 218, Rennes) et 844 Wh/m 2 (station 874,
Carpentras),
(iii) sur H3, le biais varie entre -97 Wh/m 2 (station 218, Rennes) et 14 Wh/m 2 (station 817,
Nice). Toutes les stations présentent encore ici un biais négatif, sauf la station 817,
d'où une situation de sur-estimation. Ajoutons que 80% des valeurs absolues du biais
sont inférieures à 60 Whjm 2 • L'écart-type varie entre 76 Whjm 2 (station 218, Rennes)
et 35 Wh/m 2 (station 200, Reims). Le paramètre Ghmes varie entre 513 Wh/m 2 (station
812,Montpellier) et 407 Wh/m 2 (station 817).
En août (tableau[4.16]) :
(i) sur la plage horaire Hl, le biais varie entre 48 Wh/m 2 (station 874, Carpentras) et -29
Wh/m 2 (station 888, Tours). L'écart-type varie entre 84 Wh/m 2 (station 812,
Montpellier) et 46 Wh/m 2 (station 262, St-Quentin). La valeur de Ghmes quant à elle,
varie entre 699 Wh/m 2 (station 817, Nice) et 459 Wh/m 2 (station 806, Caen). Le biais
et l'écart-type représentent en moyenne respectivement 4 et Il % de la valeur de
Ghmes,
(ii) sur H2, le biais varie entre -146 Wh/m 2 (station 806, Caen) et 69 Wh/m 2 (station 817,
Nice). On constate une sous-estimation sur les stations Dijon et Nice et le phénomène
- 116 -
contraire sur les autres stations. Signalons que 70% des valeurs absolues du biais sont
inférieures à 35 Wh/m 2 • L'écart-type varie entre 118 Wh/m 2 (station 817) et 69 Whjm 2
(station 207, Dijon). Le paramètre Ghmes varie entre 577 Wh/m 2 (station 200, Reims)
et 786 Wh/m 2 _(station 874, Carpentras),
(iii) sur H3, le biais varie entre -76 Wh/m 2 (station 218, Rennes) et 61 Wh/m 2 (station 817,
Nice). Les valeurs du biais sont négatives pour toutes les stations sauf les stations Nice
et Clermont-Ferrand. L'écart-type varie entre 71 Whjm 2 (station 874, Carpentras) et 43
Wh/m 2 (stations Carpentras, Reims et Rennes). Les valeurs de Ghmes varient entre 32
Wh/m 2 (station 207, Dijon) et 470 Wh/m 2 (station 812, Montpellier).
En septembre (tableau[4.17]) :
(i) sur Hl, le biais varie entre -10 Wh/m 2 (station 888, Tours) et 117 Wh/m 2 (station 806,
Caen) avec 75% des valeurs inférieures à 25 Whjm 2 en valeur absolue. Une sur-
estimation est constatée seulement sur les stations Tours et Montpellier et la situation
est contraire sur les autres stations. L'écart-type varie entre 75 Wh/m 2 (station 207,
Dijon) et 30 Wh/m 2 (station 206, Clermont-Ferrand). Le paramètre Ghmes varie entre
562 Wh/m 2 (station 874, Carpentras) et 368 Wh/m 2 (station 806, Caen). Le biais sur
70% des stations est inférieur à 6% de Ghmes,
(ii) sur H2, le biais varie entre -18 Whjm 2 (station 888, Tours) et 74 Wh/m 2 (station 262,
St-Quentin) avec 75% des stations qui présentent des biais inférieurs à 30 Wh/m 2 (en
valeur absolue). L'écart-type varie entre 97 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 49
Wh/m 2 (station 260, Trappes). La valeur de Ghmes varie entre 628 Wh/m 2 (station 874,
Carpentras) et 419 Wh/m 2 (station 200, Reims),
(iii) sur H3, le biais varie entre -17 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 84 Wh/m 2 (station
Caen) avec 81% des valeurs absolues inférieures à 20 Wh/m 2 • L'écart-type varie entre
59 Wh/m 2 (station Rennes) et 31 Wh/m 2 (station 200, Reims). Le paramètre Ghmes
varie entre 210 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 381 Wh/m 2 (station 225, Pau).
Octobre (tableau[4.18]) :
(i) sur Hl, le biais varie entre 127 Wh/m 2 (station 806, Caen) et -52 Wh/m 2 (station 207,
Dijon) avec 70% des valeurs absolues inférieures à 35 Wh/m 2 • L'écart-type varie entre
- 117 -
128 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 48 Wh/m 2 (station 207, Dijon). La valeur de
Ghmes varie entre 230 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey) et 408 Wh/m 2 (station 874,
Carpentras),
(ii) sur H2, le biais varie entre 63 Wh/m 2 (station 260, Trappes) et -37 Wh/m 2 (station 225,
Pau) avec 70% des stations qui présentent des biais inférieurs à 35 Wh/m 2 en valeur
absolue. L'écart-type varie entre 112 Wh/m 2 (station 812, Montpellier) et 37 Wh/m 2
(station 874, Carpentras). La valeur de Ghmes varie entre 529 Wh/m 2 (station 874) et
305 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg),
(iii) sur H3, le biais varie entre -53 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 47 Wh/m 2 (station
806, Caen) avec 75% des valeurs inférieures à 35 Wh/m 2 en valeur absolue. Presque
toutes les stations présentent des biais négatifs sauf les 812 (Montpellier) et 806 (Caen).
L'écart-type varie entre 23 Wh/m 2 (station 270, Auxerre) et 61 Wh/m 2 (station 283,
Macon). Le paramètre Ghmes varie entre 110 Whjm 2 (station 806, Caen) et 230 Wh/m 2
(station 812, Montpellier).
Novembre (tableau[4.19]) :
(i) sur Hl, le biais varie entre -92 Wh/m 2 (station 817, Nice) et -25 Wh/m 2 (station 812,
Montpellier). Toutes les stations présentent une sur-estimation du rayonnement global
horaire (biais négatif). L'écart-type varie entre 41 Wh/m 2 (station 270, Auxerre) et 84
Wh/m 2 (station 219, Strasbourg). La valeur de Ghmes varie entre 98 Wh/m 2 (station
219) et 250 Wh/m 2 (station 817).
(ii) sur H2, le biais varie entre -81 Wh/m 2 (station 207, Dijon) et -3 Wh/m 2 (station 812,
Montpellier). On constate une situation de sur-estimation sur le rayonnement global
horaire. L'écart-type varie entre 94 Wh/m 2 (station 207) et 45 Wh/m 2 (station 262, St-
Quentin). La valeur de Ghmes varie entre 322 Wh/m 2 (station 817, Nice) et 177 Wh/m 2
(station 219, Strasbourg),
Décembre (tableau[4.20]) :
(i) sur Hl, le biais varie entre -90 Wh/m 2 (stations Tours et Reims) et -178 Wh/m 2
(station 806, Caen). Toutes les stations présentent une sur-estimation du rayonnement
global horaire (biais négatif) mise à part la 806. L'écart-type varie entre 15 Wh/m 2
- 118 -
(ii) sur H2, le biais varie entre -94 Whjm 2 (station 219, Strasbourg) et -60 Wh/m 2 (station
806, Caen). On constate une situation de sur-estimation sur le rayonnement global
horaire pour toutes les stations, mise à part encore la station 806. L'écart-type varie
entre 34 Wh/m 2 (station 874, Carpentras) et 81 Whjm 2 (station 206, Clermont-Ferrand).
Enfin la valeur de Ghmes varie entre 129 Wh/m 2 (station 206) et 280 Whjm 2 (station
812, Montpellier).
Pour les mois de novembre et décembre sur H3, il n'y a pas de résultats à cause de la faible
hauteur du soleil pour la plage horaire considérée.
Les résultats des années 1984 et 1985 ne sont pas exposés ici car ils sont identiques à ceux de
l'année 1983.
b) Sur l'année
Les résultats obtenus sont représentés dans les tableaux [4.21], [4.22] et [4.23].
(i) sur la plage horaire Hl, le biais varie entre -53 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey) et
69 Wh/m 2 (station 806, Caen). Toutes les valeurs du biais sont négatives sauf pour la
station 806. L'écart-type varie entre 46 Wh/m 2 (stations Rennes et Montpellier) et 58
Wh/m 2 ' (stations Carpentras et Caen). La valeur de Ghmes varie entre 461 Wh/m 2
(station Nice) et 322 Wh/m 2 (station 23 7, Nancy-Essey),
(ii) sur H2, le biais varie entre 19 Wh/m 2 (station 806, Caen) et -59 Wh/m 2 (station 219,
Strasbourg) et il est négatif sur toutes les stations sauf la station 806. L'écart-type varie
entre 66 Wh/m 2 (station 817, Nice) et 46 Wh/m 2 (stations St-Quentin et Strasbourg). La
valeur de Ghmes varie entre 501 Wh/m 2 (station 817) et 341 Wh/m 2 (station 200,
Reims),
- 119 -
(iii) sur H3, le biais varie entre -43 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg) et 2 Wh/m 2 (station
817, Nice) avec toutes les valeurs négatives sauf pour les stations Nice et Caen.
L'écart-type varie entre 27 Wh/m 2 (station 817) et 50 Wh/m 2 (station 260, Trappes). Le
paramètre Ghmes varie entre 354 Wh/m 2 (station 812, Montpellier) et 264 Wh/m 2
(stations St-Quentin, Reims et Nancy-Essey).
(i) sur la plage horaire Hl, le biais varie entre -51 Wh/m 2 (station 867, Paris Montsouris)
et 88 Wh/m 2 (station 835, Embrun) avec 75% des valeurs inférieures à 40 Wh/m 2 en
valeur absolue. L'écart-type varie entre 105 Wh/m 2 (station 835) et 38 Wh/m 2 (station
812, Montpellier). La valeur de Ghmes varie entre 494 Wh/m 2 (station 835) et 308
Wh/m 2 (station 260, Trappes),
(ii) sur H2, le biais varie entre -57 Wh/m 2 (station 226, Ajaccio) et 93 Wh/m 2 (station 835,
2
Embrun) avec 75% des valeurs inférieures à 40 Wh/rn en valeur absolue. L'écart-type
varie entre 120 Wh/m 2 (station 835) et 51 Wh/m 2 (station 283, Macon). avec 70% des
valeurs inférieures ou égales à 65 Wh/m 2• La valeur de Ghmes varie entre 530 Wh/m 2
(station 231, Marignane) et 330 Wh/m 2 (station 219, Strasbourg),
(iii) sur H3, le biais varie entre -36 Wh/m 2 (station 237, Nancy-Essey) et 60 Wh/m 2 (station
806, Caen) avec 70% des valeurs inférieures ou égales à 30 Wh/m 2 en valeur absolue.
L'écart-type. varie entre 72 Wh/m 2 (station 835, Embrun) et 30 Wh/m 2 (station 806)
avec 76% des valeurs inférieures ou égales à 50 Wh/m 2 • Le paramètre Ghmes varie
entre 383 Wh/m 2 (station 803, Biscarosse) et 245 Wh/m 2 (station 237).
(i) sur la plage horaire Hl, le biais varie entre -19 Wh/m 2 (stations Bordeaux et Paris
Montsouris) et 97 Wh/m 2 (station 835, Embrun) avec une sur-estimation sur les stations
Bordeaux, Agen, Pau, Trappes et Paris Montsouris contrairement aux autres stations.
L'écart-type varie entre 67 Wh/m 2 (station 888, Tours) et 45 Wh/m 2 (station 835,
Embrun). La valeur de Ghmes varie entre 545 Wh/m 2 (station 835) et 330 Wh/m 2
(station 867, Paris Montsouris),
- 120 -
(ii) sur H2, le biais varie entre -43 Wh/m 2 (station 226, Ajaccio) et 119 Wh/m 2 (station
835, Embrun) avec 75% des valeurs inférieures ou égales à 50 Wh/rn 2 en valeur
2 2
absolue. L'écart-type varie entre 86 Whjm (station 262) et 40 Wh/m (station 209,
Limoges) avec 70% des valeurs inférieures ou égales à 70 Wh/m 2 • La valeur de Ghmes
varie entre 612 Wh/m 2 (station 878, Hyeres Cern-Levant) et 403 Whjm 2 (station 200,
Reims),
(iii) sur H3, le biais varie entre -23 Wh/m 2 (station 888, Tours) et 83 Whjm 2 (station 806,
Caen) avec 70% des valeurs inférieures ou égales à 40 Whjm 2 en valeur absolue.
L'écart-type varie entre 54 Wh/m 2 (station 214, Agen) et 29 Wh/m 2 (station 200,
Reims). Le paramètre Ghmes varie entre 390 Wh/m 2 (station 824, Rochelle) et 251
Wh/m 2 (station 219, Strasbourg).
Les résultats obtenus, pour l'année 1983, du rayonnement solaire global en horaire mensuelle
pour toutes les stations confondues sont récapitulés dans le tableau [4.24] :
(i) sur la plage horaire Hl, hormis le mois d'avril, le biais varie entre -70 Wh/m 2
(novembre) et 6 Wh/m 2 (juin). Pour les mois de juin à octobre et aussi de mars, le
biais constitue moins de 5% du rayonnement global horaire mesuré Ghmes. Par contre,
pour novembre et décembre, il atteint 50% de Ghmes. L'écart-type varie entre 52
Wh/m 2 (avril) et 16 Wh/m 2 (novembre et décembre), il constitue moins de 5% de
Ghmes pour les mois de juin à septembre .. La valeur de Ghmes varie de 661 Wh/m 2
(juillet) à 135 Wh/m 2 (décembre),
(ii) sur H2, le biais varie entre -87 Wh/m 2 (juillet) et 22 Wh/m 2 (mars) exception faite du
mois d'avril où il est de -152 Whjm 2 . L'écart-type varie entre 38 Wh/m 2 (juin) et 18
Wh/m 2 (janvier, mars et novembre) exception faite du mois d'avril où il est de 61
Wh/m 2• Le paramètre Ghmes varie de 754 Whjm 2 (juillet) à 195 Wh/m 2 (décembre).
(iii) sur H3, les résultats sont obtenus seulement pour les mois de mars à octobre, l'angle
solaire étant inférieur à 12 degrés pour les autres mois. Le biais varie entre -42 Wh/m 2
(juillet) à 4 Wh/m 2 (septembre). L'écart-type varie entre 31 Wh/m 2 (aoüt) à 24 Wh/m 2
- 121 -
(avril, septembre et octobre). La valeur de Ghmes varie entre 472 Wh/m 2 (juillet) et
169 Wh/m 2 (octobre).
r
[
- 122 -
4.4 Conclusion
La formulation empirique définie dans le paragraphe 4.2.3, justifiée par les résultats obtenus
dans 4.1.1 à 4.1.3 sur la base de comparaison d'une année, reconstruit le rayonnement global
horaire instantané au- sol, dans les mêmes conditions, par station avec :
(ii) un biais moyen de -25 Wh/m 2 (toutes stations confondues) et un écart-type fluctuant
autour de 55 Wh/m 2 pour l'année 1983.
(i) hormis le mois d'avril, l'écart-type se situe en moyenne entre 40 et 90 Wh/m 2 pour les
plages horaires Hl et H2 et entre 25 et 70 Wh/m 2 pour H3,
(ii) quant au biais, il est très variable suivant les mois et suivant les stations, il se situe
entre -11 et +70 Wh/m 2 en moyenne hormis les heures Hl et H2 du mois d'avril.
Si l'écart-type est conforme à notre attente, le biais ne l'est pas et il est surtout aléatoire.
Ceci nous conduit à conclure que la formulation empirique dans le paragraphe 4.2.3 permet
de donner une évaluation du rayonnement global solaire horaire instantané avec une erreur
quadratique moyenne d'environ 25% en valeur relative, lorsque la comparaison est faite sur
un mois, et d'environ 10%, lorsqu'elle est faite sur l'année.
D'une part des études statistiques sur une plus longue période (10 ans) et d'autre part la
considération d'autres paramètres climatologiques (le trouble atmosphérique par exemple)
permettront d'atteindre l'objectif fixé avec une meilleure précision sur les résultats
(paragraphe 4.2.2).
- 124 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.10J Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement solaire global estimé au sol, le
rayonnement sol ai re global mesuré au sol en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm2, par
station (N sts) et par plage horaire (Hi, i=1 à 3) pour le mois de janvier 1983.
- 125 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Di jan 4 46 285
Auxer. ·32 51 263
Tours ·27 66 300
St ·Que. ·13 58 284
Nice 5 67 426
Macon ·37 38 255
Montpe. ·42 49 404
Carpen. ·58 55 374
Cler.F. 70 56 335
Pau ·35 50 344
Reims ·20 69 281
Nancy·E. ·15 60 240
Trappes ·35 58 273
Strasb. ·43 54 252
Caen 57 64 270
Rennes ·43 57 326
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.13J Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm2, par station et par plage horaire pour avril
1983.
- 128 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.14l Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm2 , par station et par plage horaire pour juin 1983.
- 129 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.15l Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (.Ghmes), en Whtm 2, par station et par plage horaire pour juillet
1983.
- 130 -
N sts H1 HZ H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau [4.16] Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm2 , par station et par plage horaire pour août 1983.
- 131 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau [4 .17] Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm2 , par station et par plage horaire pour septembre
1983.
- 132 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.18J Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Wh/m2 , par station et par plage horaire pour octobre
1983.
- 133 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.19J Le biais et l'écart-type Cèct) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
2
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Wh/m , par station et par plage horaire pour novembre
1983.
- 134 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.20] Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm2 , par station et par plage horaire pour décembre
1983.
- 135 -
N sts H1 H2 H3
biais ect
B biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.21l Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
2
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm , par station et par plage horaire pour tous les
mois confondus de 1983.
- 136 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.22J Le biais et l'écart-type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Yh;m2 , par station et par plage horaire pour tous les
mois confondus de 1984.
- 137 -
N sts H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableau[4.23J Le biais et l'écart·type (ect) sur le rayonnement global, le rayonnement global mesuré
en moyenne mensuelle (Ghmes), en Wh/m2, par station et par plage horaire pour tous les
mois confondus de 1985.
- 138 -
Mois H1 H2 H3
biais ect Ghmes biais ect Ghmes biais ect Ghmes
Tableaur4.24l : Le biais et l 1 écart·type (ect) sur le rayonnement solaire global estimé au sol, le
rayonnement sol ai re global mesuré au sol en moyenne mensuelle (Ghmes), en Whtm2, par
plage horaire (Hi, i=1 à 3) par mois pour toutes les stations confondues pour l'année
1983.
- 139 -
CHAPITRE 5
5.1 INTRODUCTION
L'étude EMIR dirigée par la Météorologie Nationale avait pour objectif de comparer
différentes méthodes d'estimation du rayonnement solaire global au sol (cf. chapitre 1) sur
l'Europe Occidentale et n'a pas donné lieu à la réalisation d'un atlas.
Le projet SUNSAT, qui est en fin de réalisation, est un projet de la Commission des
Communautés Européennes de cartographie du rayonnement solaire global à l'aide d'images
satellitaires sur l'Europe, l'Afrique et l'Océan Atlantique. Dans ce projet, l'Ecole des Mines
de Paris est chargée de la cartographie pour l'Afrique de l'Ouest sur une maille de 5 km sur
5 km. En l'absence de données pyranométriques fiables et suffisantes sur notre zone de
travail (Afrique de l'Ouest), nous avons utilisé les coefficients de régression A et B entre K
et n de l'année 1983 sur l'Europe pour estimer le rayonnement solaire horaire par mois ainsi
que le rayonnement solaire journalier mensuel. Les résultats obtenus ont été comparés par
l'équipe de Mr Raschke de l'Université de Cologne (RFA) pour l'Afrique de l'Ouest à ceux
obtenus au moyen d'un modèle similaire établi par cette même équipe, dans le cadre du
projet SUNSAT. Cette comparaison aboutit à une erreur quadratique moyenne de l'ordre de :
0,22 kWh/m 2 (4%) pour le mois de juin ainsi que pour décembre sur le rayonnement mensuel
journalier. Ces résultats ont également été comparés à de rares mesures au sol fournies par
l'Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM ou WMO en anglais). Les stations
concernées sont au nombre de 7 pour le mois de juin et 5 pour décembre .. Bien que ces
données ne soient pas validées, et restent sujettes à caution, nous les avons toutefois
comparées à nos estimations du rayonnement journalier global en moyennne mensuelle
(SUNSAT Report n 4 [36]). L'erreur quadratique moyenne est de l'ordre de 15%.
Il n'est pas de notre propos de commenter les cartes du gisement solaire ni sa variation
spatio-temporelle. Toutefois il nous a semblé nécessaire de fournir quelques exemples de
cartes produits par la méthode Heliosat et en particulier les résultats de juin et décembre
1984 pour l'Afrique de l'Ouest (figures 5.1 à 5.8) ainsi que la carte du rayonnement solaire
global horaire moyen (de 12-13 h TU) de l'Europe pour l'année 1983 (figure 5.9). Les cartes
du gisement solaire de l'Europe pour 1983 ont déjà été commentées par Michaud-Regas [18].
- 141 -
Pour une bonne compréhension des repères géographiques, se référer à la carte physique
donnée par la figure 5.0.
Dans cette partie de l'Afrique, le mois de juin correspond à la grande saison des pluies dans
la région équatoriale et particulièrement le long des côtes du Golfe de Guinée. Pour les
régions sahéliennes (au nord, à partir approximativement, de la latitude 12 degrés), le mois
de juin correspond au début de l'unique saison de pluie de l'année. Cette situation explique
l'existence permanente de nuages sur la zone équatoriale.
a) En moyenne horaire
(i) sur la plage horaire 9-10 h TU (figure 5.1 ), les valeurs du rayonnement solaire sont
comprises entre 750 Wh/m2 (nord-est du lac Tchad) et 300 Wh/m 2 (le long de la côte).
Partant de la zone équatoriale, que ce soit vers le nord ou vers le sud, on a une
augmentation du rayonnement solaire.
(ii) sur la plage horaire 12-13 h TU (figure 5.2), les valeurs vont de 950 Wh/m 2 (à l'est des
Plateaux de Bandiagara, 12N - 20) à 370 Wh/m 2 (massif de l'Adamaoua). Le
rayonnement reste faible sur l'ouest du Gabon (2S, liE) du fait de la présence
permanente des nuages et sur les autres parties de la zone équatoriale les nuages se sont
déplacés vers le sud (dans l'océan Atlantique).
(iii) sur la plage horaire 15-16 h TU, le rayonnement varie entre 600 Wh/m 2 (à l'est des
Plateaux de Bandiagara, 13N - 20) et 105 Whjm 2 (massif de l'Adamaoua). La
distribution du rayonnement est longitudinale d'une façon générale, il diminue en
partant de l'ouest vers l'est. Ceci s'explique par la position du soleil à cette heure.
b) En journalier mensuel
Le rayonnement solaire global journalier est donné par la figure 5.4. Il varie de 6,55 kWh/m 2
(à l'est des Plateaux de Bandiagara) à 3,0 kWh/m 2 (région de Lambaréné au Gabon). La
répartition est latitudinale. Le rayonnement est minimal le long de la latitude 2N et augmente
- 142 -
au nord avec la latitude. Par contre au sud sur l'océan, la variation du rayonnement se fait le
long d'un axe S-E.
Le mois de décembre correspond à la saison sèche à la fois sur les régions équatoriales et
sahéliennes. La présence permanente de nuages est réduite au Gabon et sur une zone située
sur l'océan autour du point 1,SN - 6E.
a) En moyenne horaire
(i) sur la plage horaire 9-10 h TU (figure 5.5), le rayonnement varie de 735 Wh/m 2 (sud
du lac Tchad) à 275 Whjm 2 (nord du lac Tchad). Le rayonnement décroît d'est en
ouest. On remarque aussi qu'il est faible dans les régions sahéliennes en comparaison
des régions équatoriales, il croît du nord au sud sur la bande 5N - 15N.
(ii) sur la plage 12-13 h TU (figure 5.6), le rayonnement varie de 950 Wh/m 2 (zone autour
de 2S - 30 sur l'océan Atlantique) à 335 Wh/m 2 (nord du lac Tchad).
(iii) sur la plage horaire 15-16 h TU (figure 5.7), le rayonnement varie de 570 Whjm 2 (zone
autour de 2S - 30 sur l'océan Atlantique) à 130 Wh/m 2 (nord-est du lac Tchad, région
du lac Onangué au Gabon). Le rayonnement diminue, du sud au nord, suivant des arcs
de cercles dans la direction N-S.
b) En journalier mensuel
Le rayonnement solaire global varie de 6,60 kWh/m 2 (zone autour de 2S - 30 sur l'océan
Atlantique) à 3,0 kWh/m 2 (nord du lac Tchad). Les zones de forte insolation sont le massif
de l'Adamaoua et le carré de 5 degrés dont le point supérieur droit est 0° - 0°.
D'une façon générale, la répartition du rayonnement solaire est zonale au mois de décembre
exception faite du nord du Tchad où le rayonnement semble anormalement faible. Il semble
que ceci soit la conséquence de fréquents. vents de sable ou de poussière à cette époque
(Leroux [37]).
- 143 -
Le rayonnement solaire global horaire estimé entre 12-13 h TU en moyenne annuelle pour
l'année 1983 est donné par la figure 5.9. Il varie entre 900 Wh/m 2 (au nord du Sahara) et 200
Wh/m 2 (Ecosse).
5.4 Conclusion
Si cette étude a permis d'estimer avec une bonne précision le rayonnement solaire global sur
l'Afrique de l'Ouest et sur l'Europe, elle permet aussi de mettre en évidence certains topo-
climats parfois inconnus. Etant donnée la résolution de Météosat (5 km), la méthode Heliosat
permettra d'affiner les atlas déjà existants sur les continents, mais aussi de combler le
manque de mesures sur les océans et les continents.
- 144 -
Massif de
Termit
~s
Plateau de
~+
KAINJI
Mandara
-v"'
0~
<Q
0 YAOUNDE
Figure 5.4 : Rayonnement solaire global journalier mensuel de juin (Afrique de l'Ouest).
- 149 -
Figure 5.8 : Rayonnement solaire global journalier mensuel de décembre (Afrique de l'Ouest).
- 153 -
0 0.167 0.7.26
Figure 5.9 : Rayonnement solaire global en moyenne horaire sur l'année 1983 de l'Europe sur la
plage horaire 12-13 h TU.
- 154 -
CHAPITRE 6
Le rayonnement solaire, au cours de son trajet dans l'atmosphère, est absorbé ou diffusé par
les gaz et particules solides ou liquides en suspension :
(i) Diffusion par les molécules, ou diffusion de Rayleigh, qui a une dépendance spectrale
monotone (loi de variation en À- 4 ; À représente la longueur d'onde).
(ii) Absorption par les gaz contenus dans l'atmosphère. Dans le canal "visible" (0,4 - 1,1
micromètre), notre canal de travail, l'absorption est due essentiellement à la vapeur
d'eau (H 20) et à l'oxygène (0 2), et dans une moindre proportion, à l'ozone (03 ) (figure
6.1).
(iii) Diffusion par les aérosols et les microparticules atmosphériques, les microcristaux et les
gouttelettes constituant les nuages. Elle est à l'origine de la teinte blanchâtre des ciels
pollués.
Sous ces différentes influences, le rayonnement solaire qui parvient finalement au sol se
compose du rayonnement solaire direct (Gb), plus ou moins atténué, et du rayonnement
solaire diffus (Gd), provenant du ciel et des nuages. L'ensemble de ces rayonnements solaires
tombant au sol sur un plan horizontal constitue le rayonnement solaire global (G).
A partir des propositions et formules précédentes établies dans le chapitre 4, on peut calculer
le rayonnement solaire global. Ensuite, il suffit de connaître le rayonnement diffus (ou le
rayonnement direct) pour déterminer le rayonnement direct (ou le rayonnement diffus). Ce
présent chapitre est consacré à la détermination du rayonnement diffus.
Une bonne connaissance spatio-temporelle de ces paramètres peut aboutir à une bonne
estimation des composantes du rayonnement solaire au sol. Le problème spécifique à cette
étude est que cette connaissance doit se faire uniquement à partir des données satellitaires.
Pour apprécier la possibilité de déterminer ces paramètres à l'aide d'images satellitaires,
- 156 -
voyons ces quelques brèves définitions. Pour plus de détails le lecteur pourra se reporter à
Perrin de Brichambaut [35], Cerf [38], ou WMO [7] :
rn = 1/sinv (6.1)
........,, . . . .-···
ceci pour les hauteurs de soleil ( v ) supérieures à 12°. Ainsi, le trajet optique unité
correspondra au cas où le soleil est à la verticale du site considéré.
avec
ô déclinaison solaire,
<1> latitude du site,
w angle horaire solaire.
6.1.2 L'ennuagement
Le seul paramètre qui nous permet pour l'instant d'apprécier l'état d'ennuagement sur un site
donné est l'indice d'ennuagement (n), ceci à partir des données satellitaires. Pour plus de
détails sur ce paramètre se reporter au chapitre 2.
6.1.3 La nébulosité
La nébulosité représente la fraction de ciel couverte par les nuages pour un observateur situé
au sol. Cette quantité peut être définie en octas (8 classes) ou en dixièmes (10 classes). La
nébulosité peut être partielle, c'est-à-dire liée à la direction d'observation, aux types et à la
- 157 -
hauteur des nuages. Elle est dite totale quant elle décrit un ciel pour lequel tous les nuages
présents sont pris en considération sans distinction de leur hauteur ni de leur type.
Utilisant d'une part des travaux réalisés par Lund et Shanklin [41] sur l'estimation de la
probabilité d'éclaircies perçues au sol à travers l'atmosphère, et supposant d'autre part que la
probabilité de visée optique du satellite depuis le sol est identique à la probabilité de voir le
sol à travers les nuages depuis le satellite, Perrin de Brichambaut [35] établit l'équation
suivante :
OÙ:
N : nébulosité totale,
n : indice d'ennuagement,
Y : hauteur du satellite.
Ainsi, à l'aide de l'équation (6.3), la nébulosité devient un paramètre accessible à partir des
données satellitaires, et ceci, par l'intermédiaire de l'indice d'ennuagement et de la hauteur du
satellite.
Il existe différentes méthodes pour mesurer le trouble atmosphérique. Elles sont toutes basées
sur la connaissance de l'aùénuation du rayonnement solaire direct. Ces différentes méthodes
dépendent bien sûr des définitions données par les auteurs à ce paramètre. Ces définitions
sont essentiellement liées à la prise en compte (Linke)
....... --.
ou. . non (Angstrôm,
., ......
Valko) de l'effet
-··
de la vapeur d'eau. A -chacune de ces définitions est ·(sont)· associé(s) un facteur (des
coefficients) représentatif(s) du trouble atmosphérique.
Selon Angstrôm [42], dans beaucoup de cas, l'épaisseur optique d'extinction des aérosols
contenus dans l'atmosphère (ôA (À)) pour une longueur d'onde peut s'écrire :
En prat~que, les valeurs d~ B inférieures à O,L.traduisent un ciel assez pur alors que celles
supérieures à 0,2 sont relatives à une atmosphère trouble. Les faibles valeurs de
correspondent à des particules de grande dimension, les valeurs élevées à des particules de
petite dimension. Pour des conditions moyennes, dans les régions tempérées, a est peu
différent de 1,3 (Viollier et al. [43]), alors qu'au Sahel a est proche de 0 (Cerf [38]).
En raisonnant sur des variables totalesAintégrées sur toute la bande spectrale solaire), le
trouble de Linke peut s'écrire :
TL = (Ln(Lo/L))/(m.ô(m)) (6.5)
OÙ:
- 159 -
rn le trajet optique,
ô(m) le facteur d'extinction de l'air pur et sec pour la masse d'air rn,
Lo la luminance énergétique totale du rayonnement solaire extraterrestre,
L la luminance énergétique totale du rayonnement solaire, mesurée au sol.
Une formulation simple mais précise de TL a été proposée par Kasten [34] :
avec
Io le rayonnement solaire direct extraterrestre,
I le rayonnement solaire direct mesuré au sol.
Par ciel clair, pour la France, une bonne approximation du facteur de trouble de Linke peut
aller de 2, l'hiver (minimum en janvier - février) à 3,3, l'été (maximum en août). Par ciel
couvert, TL peut être grossièrement estimé à 90 (Perrin de Brichambaut [35]).
Une bonne méthode d'estimation du trouble atmosphérique serait de combiner les deux
concepts (Linke et Angstrôm) pour évaluer l'influence des différentes composantes de
l'atmosphère sur le rayonnement solaire. Mais pour cela, il faut disposer de renseignements
complets sur les phénomènes de diffusion et d'absorption pour chaque longueur d'onde du
rayonnement solaire. Ceci implique un radiomètre adéquat à bord du satellite. Le radiomètre
du satellite Météosat ne permet pas pour l'instant une détermination correcte du trouble
atmosphérique du fait que les bandes spectrales considérées sont très larges (0,4 - 1,1
micromètre pour le canal visible/proche infrarouge ; 5, 7 - 7,1 micromètres pour le canal
vapeur d'eau ; 10,5 - 12,5 micromètres pour l'infrarouge thermique). A part la vapeur d'eau,
ce satellite ne dispose d'aucun canal permettant d'accéder à la diffusion ou à l'absorption des
gaz et particules contenus dans l'atmosphère.
Par contre, des satellites tels que NOAA, Landsat et Nimbus- 7 disposent de radiomètres avec
plusieurs canaux spectraux et peuvent apporter une solution satisfaisante au problème posé.
L'avantage de ces satellites a été exploité avec un certain succès par Darnell et al. [45].
pour l'Europe. Ceci-eompte tenu du fait que ce trouble n'intervient avec un grand poids que
pour les cas de ciel (vraiment) clair et sans nuages.
Les estimations se feront à partir des relevés au sol sur onze stations de mesure situées en
France, ceci pour les douze mois de l'année 1984 et les sept premiers mois de l'année 1985.
Nous avons tracé le rapport Gd/Goh en fonction de l'indice d'ennuagement (n), ceci par
classe de hauteur v du soleil large de 5°, ou de 10° pour v >52°. Les résultats obtenus sont
représentés par les figures 6.3 à 6.11 et de 6.13 à 6.21. Les figures 6.2 et 6.12 donnent les
résultats pour le cas de toutes les classes confondues.
D'une manière générale, ces figures admettent une courbe de régression de la forme :
~ avec
Al= A
no= -B/2A
BI = C - (B 2/4A).
Le rapport Gd/Goh pour n=O (ciel clair), est un paramètre physique important. En effet, sa
valeur permettra d'apprécier l'importance du trouble atmosphérique total (aérosols, gaz
atmosphériques, etc ... ). Plus le trouble atmosphérique sera important et plus sera élevé le
rapport Gd/Goh. Cependant, la correspondance entre le rayonnement solaire diffus et le
facteur de trouble n'est pas aussi étroite qu'entre le rayonnement solaire direct et le facteur
de trouble. En effet, alors que le facteur de trouble englobe toutes les causes d'extinction,
par diffusion et par absorption, le rayonnement solaire diffus ne dépend que très faiblement
- 162 -
Les résultats obtenus pour les années 1984 et 1985 sont donnés dans les tableaux [6.1] et [6.2].
Outre les paramètres déjà indiqués, les tableaux présentent également l'erreur quadratique
moyenne (RMS) qui permet d'apprécier la qualité de l'ajustement, ainsi que le nombre de
points pour la classe d'angle solaire considérée (nbpts).
Pour les différentes classes considérées, no varie de 0,07 (12° - 17°) à 0,44 (53° - 65°) tandis
que le maximum de Gd/Goh (BI) varie de 0,23 (12° - 17°) à 0,30 (53° - 65°) pour l'année
1984. Pour l'année 1985, les nombres sont les suivants : 0,17 à 0,45 et de 0,23 à 0,30
respectivement pour no et le maximum de Gd/Goh. La croissance de no ou de BI n'est pas
monotone, elle est positive pour les valeurs de inférieures à 35° en étant très forte sous 27°,
et devient nulle pour v supérieure à 35°. On remarque toutefois une nouvelle croissance pour
les angles solaires supérieures à 50°.
D'une part, l'éclairement reçu en un point situé au sol sur plan horizontal est directement
proportionnel au sinus de la hauteur du soleil. D'autre part, plus l'éclairement est important
et· plus- est iroP.Qrt::tnte la q\lantité de nuage nécessaire pour rendre opaque le ciel sur le lieu
géographique considéré. Ceci explique en partie l'augmentation de no en fonction de la
hauteur du soleil.
Les valeurs obtenues, pour .le paramètre (Gd/Goh)n=O' sont rigoureusement identiques pour
les années 1984 et 1985. Le paramètre (Gd/Goh)n=O varie de 0,23 (12° - 17°) à 0,15 (53° -
65°). Ce sens de .variation (diminution de Gd/Goh avec l'augmentation de la hauteur du
soleil) est confirmé par des travaux de Kimball et de Williams (cités dans Ivanoff [46], page
33) ..
L'erreur quadratique moyenne (RMS) sur le rayonnement solaire diffus varie de 29 Wh/m 2
(38% en moyenne de la valeur du rayonnement solaire diffus mesurée au sol) pour les
hauteurs du soleil de 12° - 17° à 88 Wh/m 2 (35%) pour 53° - 65° pour l'année 1984. Pour
1985, RMS varie de 27 Wh/m 2 (37%) pour 12° - 17° à 98 Wh/m 2 (37%) pour 53° - 65°.
- 163 -
Pour toutes les classes de hauteurs' du soleil confondues (12° - 65°), no est égal à 0,38 et 0,42
respectivement pour 1984 et 1985. Le paramètre BI est égal à 0,27 et 0,28 pour 1984 et 1985.
L'erreur quadratique moyenne (RMS) est égale 66 Whjm 2 et 70 Wh/m 2 pour 1984 et 1985 et
enfin le rapport (Gd/Goh)n=O est égal à 0,19 et 0,18 pour 1984 et 1985.
Les résultats obtenus, en considérant les données de 1984 et 1985 comme un seul échantillon,
sont donnés par le tableau [6.5] et les figures [6.42] à [651 ].
- 164 -
La démarche est identique à celle du paragraphe 6.2 hormis le fait que le raisonnement, au
lieu de porter sur l'indice d'ennuagement, se fera sur la nébulosité totale (N).
Le rapport Gd/Goh a été tracé en fonction de la nébulosité totale et pour des classes définies
de hauteur du soleil. Les résultats obtenus sont représentés par les figures 6.22 à 6.41.
L'application de l'équation 6.9 aux données des années 1984 et 1985, aboutit aux résultats
récapitulés dans les tableaux [6.3] et [6.4].
Pour les différentes classes de hauteur du soleil, No varie de 0,32 (12° - 17°) à 0,56 (53° -
65°) tandis que le maximum de Gd/Goh (B2) varie de 0,26 (12° - 17°) à 0,28 (53° - 65°)
pour l'année 1984. Pour l'année 1985, les nombres sont les suivants : 0,37 à 0,56 et 0,27 à
0,29 respectivement pour No et le maximum de Gd/Goh. Les variations de No et de B2 sont
_plus complexes par rapport au cas de l'indice d'ennuagement (paragraphe 6.2).
Les valeurs obtenues pour le paramètre (Gd/Goh)N=O' varient de 0,22 (12° - 17°) à 0,08 (53°
- 65°) pour l'année 1984 et de 0,22 ( 12° - 17°) à 0,10 (53° - 65°) pour 1985. Pour les deux
années, le paramètre (Gd/Goh)N=O décroît pour la hauteur du soleil variant de 12° à 42°,
ensuite croît entre 43° et 48° avant de décroître brusquement pour les hauteurs du soleil
supérieures à 48°.
L'erreur quadratique moyenne (RMS) sur le rayonnement diffus varie de 28 Wh/m 2 (37% de
la valeur du rayonnement solaire diffus mesurée au sol) pour les hauteurs du soleil de 12° -
17° à 89 Wh/m 2 (35%) pour 53° - 65° pour 1984 et 34 Wh/m 2 (43%) pour 12° - 17° à 99
Wh/m 2 (38%) pour 53° - 65° pour 1985.
Pour toutes les classes de hauteurs du soleil confondues (12° - 65°), No est égal à 0,46 et
0,52 respectivement pour 1984 et 1985. Le paramètre B2 est égal à 0,28 pour 1984 et 1985.
L'erreur quadratique moyenne est égale à 68 Wh/m~ et 74 Whjm 2 pour 1984 et 1985 et enfin
le rapport (Gd/Goh)N=O est égal à 0,18 et 0,14 pour 1984 et 1985.
- 165 -
6.4 Conclusion
L'erreur d'estimation du rayonnement solaire diffus, pour les deux années 1984 et 1985, varie
entre 27 Wh/m 2 et 98 Wh/m 2 pour une détermination sur la base de l'indice d'ennuagement
et entre 28 Wh/m 2 et 99 Wh/m 2 avec la nébulosité totale.
Les erreurs quadratiques moyennes obtenues, avec d'une part l'indice d'ennuagement et
d'autre part la nébulosité totale, sont quasiment identiques. Ceci n'est pas un phénomène
étonnant car les définitions des deux paramètres sont presque identiques (surtout pour O<n<l)
mais seule change la position de l'observateur (au satellite pour n et au sol pour N).
L'erreur quadratique moyenne (RMS) est égale à 37% de la valeur du rayonnement solaire
diffus mesuré au sol. Cette mauvaise estimation et l'analyse des constantes de régression A 1,
no, BI et A2, No, B2 conduisent aux remarques suivantes :
(i) la hauteur du soleil et l'indice d'ennuageinent (ou la nébulosité totale) ne suffisent pas
pour déterminer le rayonnement diffus : surtout pour les faibles valeurs de n (ou de
. N). Le trouble atmosphérique intervient d'abord fortement pour n<O,l, puis de moins
en moins, son influence devenant négligeable pour n>0,5. Et po~r les grands indices,
l'opacité des nuages couvrant le ciel doit être déterminée climatologiquement. Dans les
cas de ciel nuageux, par contre, les paramètres climatologiques annexes semblent se
résumer à un facteur correctif lié aux types de nuages les plus fréquents : frontal,
convectif à développement vertical.
(ii) les valeurs de (Gd/Goh) max (pour n ou N), prouvent qu'il existe une influence de la
hauteur du soleil (v) donc que la relation est valable par tranche de v et qu'il faudra
une normalisation par une fonction h(v) pour généraliser la relation aux hauteurs du
soleil comprises entre 12° et 65°.
Les méthodes d'estimation sont très simples du fait même qu'on puisse se passer d'une
classification de l'état du ciel (clair, partiellement couvert, couvert) en fonction de l'indice
d'ennuagement (de la nébulosité). Mais les études doivent être poursuivies pour mieux ajuster
les formulations proposées (tableaux [6.1] à [6.4]} aux divers types de climats sur la base
d'une plus grande quantité de données sur une plus longue période (10 ans environ).
- 166 -
Tableau[6.1l Coefficients et erreur (RMS en Whtm2> d'ajustement quadratique entre Gd/Goh et l'indice
d'ennuagement pour l'année 1984.
- 167 -
Tableau[6.2l Coefficients et erreur (RMS en Whtm2) d'ajustement quadratique entre Gd/Goh et l'indice
d'ennuagement pour l'année 1985.
- 168 -
,,
Tableau[6.3l Coeffients et erreur (RMS en Whtm2 > d'ajustement quadratique entre Gd/Goh et la
nébulosité totale (N) pour l'année 1984.
- 169 -
Tableau[6.5l Coefficients.et.err.eur (RMS en 1Jh/m2 > d'~justement quadratique entre Gd/Goh et l'indice
d'ennuagement pour les années 1984 et 1985 confondues.
- 171 -
RATIO (Gd/Goh>
9.59
RATIO (Gd/Goh)
.' '
RATIO <Gcli'Goh)
0.50
..
.. :l ... . ~: .:: 0
RATIO (Gd/Goh)
0.50
·.:.....·~.. ~..:.,.,.,;-=-·-7+'':"'~T"""'"..c..:....,...:....,_~··-:..·..:....._,
0
. 25 .;-;.:.,.' ·:;,,;
.
.: :·:;:::i ,· ., .. ,... ·· .: · :·.....
•.: .
. ·:: ;::·
RATIO (Gd/Goh)
:::· . : .. .. ·.; .: ..
9. 25 ~;...,::.,;,.:.;....._,....-'-+""~~:.·~-~~."7':_.:.:..,;.:~_.:.___:.. ',..!.
·.·: .. : .. !
RATIO (Gd/Goh)
9.25 ··;.·
9.25 9.5
INDICE NUAGE <n>
Toutes heu~es toutes stations
RATIO <Gd/Goh)
0.50
.·· ..
:: • :' 0. ::·
•,': .·. .!
Figure [6.81 Gd/Goh ·en fonction de l'indice d'ennuagement (n) pour les
hauteurs.du soleil comprises entre.38° et 42° (année 1984) •
. RÂTIO <Gd/Goh>
0.50
... ·
0 ': ••
0.25
:· ·=. :·
RATIO <Gd./Goh)
0.50
0.25
... ·:·
RATIO <Gd/Goh)
0.50
:·
: ::: ..
.. : ..
:::
0.25
. ·:
0.25 0.5
INDICE NUAGE (n)
Toutes heu~es toutes stations
RATIO (Gd/Goh)
0.50
RATIO <Gd/Goh>
0.50
0.25
Toutes heu~es
.· ... :,
0.5
.·
0.75 -
INDICE NUAGE <n>
toutes stations
l..0
RATIO (Gd/Goh)
0.50
0.25~
. . . .
RATIO <Gd/Goh)
0.50
RATIO <Gd/Goh)
0.50
0.25~.··
RATIO <Gd/Goh>
0.50
":"
0.25~~·"
RATIO <Gd/Goh)
0.59
.... ...
9.25
RATIO CGd/Goh)
9.59
9.25
RATIO (Gd/Goh)
.:
,••
. ·:.
~·~·~~.~.~··~·~~~~
0.25
::
RATIO <Gcl/Goh)
0.50
.... =.:
··.·: : ... : . . ''s~·~~~~~~~~
0.25
'
RATIO <Gd/Goh)
~ .: : : : i .. : . . :: 0 : • •
i .: i~!
!: !;· .~.~.i,!.~,!,:.:,! ::l;;i H.:
~++tiH.Uii ;uu::l.W.I.i ~. 1, 1
==
0.25 : : ,: ' -H+HTTmtr:tttM!:H: .• :.•.: i.• ,i:l. i·. ;. :·. .· :,: ,::·. ·.
. l [ .L..J.-.H-+-- " . ' .. ... : ; ~
.
H :·.~ ·.i;; T '! ;••· ·'! ;••· ': i.:i !:;• •
1--ti.--r
. ··'jT
. !.·
·· ···.·;! ~ [:1 !\!1i1!Il!Ill
ii..• i1. i1.• 1 ;; " • •
·
.·:1..• :
RATIO (Gd/Goh)
e. 2s L~~~-<--~--'-----:--;-:-:-·;-,·--;---;-7--~-~...:....:
..
.:· ::.:·. .. .: '
0.25 0.75
NEBULOSITE <N>
Toutes heu~es toutes stations
RATIO (Gd/Goh)
0.50
.::· "· : :
' . . . . !•
:.;;. :· :
RATIO <Gd/Goh>
0.50
1',
.. ·.. : .;.:: :: .. : ·.
:: :: ... :
: :•',
·=:i.··
: •• =.
RATIO <Gd/Goh>
0.50
~
. 0
::
: : •
.,
RATIO <Gd/Goh>
0.50
RATIO (Gd/Goh>
Gd/Goh
0.50
. !• ··:· .. ::
0.25~\;i''·::·
0.25 0.5 0.75 J..0
NEBULOSITE <N>
Toutes heu~es toutes stations
RATIO <Gd/Goh)
0.50
0.25
: =.:
"::! 0
i :i
0 0.25 0.5 0.75 J..0
NEBULOSITE <N>
Toutes heu~es toutes stations
RATIO <Gd/Goh>
0.50
RATIO (Gd/Goh)
0.50
0.25
RATIO (Gd./Goh)
0.50
·'
0 25 : , , !i
i,!tt
;! rU-~ .!., ·':~-l;,!.~.i',ti·:,ti!,:-~.1~:.! ,!.-;~.;,~l.-!l·:.'t:· .,:·;.ti·!.i l~:.;r ~,i!t .:::::~:/!iJ!
r-i,!,+1!,·
i - : . : · ';._,·i.' .. ... IT+i +t i! ~il~ji+!H:f il i !l!!ii!ii! ii :::.:;:~
.
r
U-U-
:,! H l :.
:,i - , i
RATIO (Gd./Goh)
0.50
0.25~. : ..
:! .
:···
RATIO (Gd/Goh)
1!1.51!1
. i
RATIO <Gd/Goh>
1!1.51!1
!·:
: . ; ~~.:..---:-~~~~~
0 :. ::
1!1.25 . .. :'·.
: . :·
~ . ;: ~ .: :. :
.. ·:.=1
·.. ·
1!1.25 1!1.5 1!1.75 J..l!l
NEBULOSITE <N>
Toutes heu~es toutes stations
RATIO <Gd/Goh)
0.50
0.25~:
. . :. :-,:·
..
. : : :. .... :.
.. ,!, : .·
:.:ï=··.
RATIO <Gd/Goh>
0.50
'.
:'.
0.25
·.·: . .... ~
~·
0 0.25 0.5 0.75 J..0
NEBULOSITE <N>
Toutes heu~es toutes stations
Rf'ITIO <Gd/Goh)
0.50
0.25
.. : ;,
Rf'ITIO (Gd/Goh>
0.50
RI'ITIO (Gd/Goh)
0.50
0.25
RI'ITIO <Gd/Goh>
0.50
0.25
!' ·::
"i:::
0 0.25 0.5 0.75 J..0
NEBULOSITE <N>
Toutes heu~es toutes stations
RATIO (Cd.I'Coh)
9.59
:··· .. ,
9.25
il li!!li ill:ill li
!!iii il
!
L
..
::~: ;1
il !iii ii lill!h
=ii!:: •!
!!
: •!
11!!
•t•,••
... ;nnn
=:id!
ll:d·
li
!!
j:
"
l'
i:iri
'·. '
:!
' l!iiH
9.25 9.5 9.75
INDICE NUAGE (n)
Toutes heu~es toutes stations <~984 - ~985)
RATIO <Cd.I'Coh)
9.59
RATIO (Gd/Goh)
0.50
.::
RATIO (Gd/Goh>
0.50
RATIO <Gd/Goh)
0.50
. :;. ..
:=.. :': ·: .. :· ',!• 0 : • • : : ~ : ; :: : •
.: : .. :· ':•
0.25 ~.:.i.~~.~::~iU>:;-.:.
··::-::!· ..
:; ,•,
: =.·
:.· :: 0
.. ::
... :':i.
.,
0.25 0.5 0.75 J..0
INDICE NUAGE <n>
Toutes heu~es toutes stations <1984 - 1985)
RATIO <Cd/Coll>
0.50
0.25
RATIO <Gdi'Goh)
0.50
. :·.
::
·.:
0.25 0.5 0.75 1.0
INDICE NUAGE (n)
Toutes heu~es toutes stations (1984 - 1985)
RATIO (Gdi'Goh)
0.50
0.25
:.=·
Figure [6.49] Gd/Goh en fonction de. l'indice d'ennuagement (n) pour les
hauteurs du soleil comprises entre 43° et 4~ (années 1984 ·
1985).
- 195 -
RATIO <Gd/Goh>
0.50
;·:·:
:···=·=
. .. :-:. .; .: ..
.:·: •• ~! ..
0.25
INDICE NUAGE <n>
Toutes heu~es toutes stations (1984 - 1985)
RATIO (Gd/Goh)
0.50
0.25
0.25
INDICE NUAGE <n>
Toutes heu~es toutes stations <1984 - 1985)
CHAPITRE 7
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
- 197 -
Cette thèse montre que les satellites météorologiques géostationnaires, en plus de leur emploi
classique pour les prévisions météorologiques, peuvent être utilisés d'une façon générale en
climatologie solaire et à un dégré moindre en ingénierie des systèmes solaires pour une
cartographie fine du rayonnement solaire.
Nous avons ainsi prouvé qu'il est possible d'évaluer correctement sur plusieurs années le
rayonnement solaire global horizontal horaire en moyenne mensuelle avec une erreur de
reconstruction (écart quadratique moyen) de 10% de la valeur du rayonnement solaire mesuré.
Un seul jeu de coefficients de régression (A,B) est nécessaire par tranche horaire. Il est établi
entre l'indice d'ennuagement et le coefficient de transmission globale atmosphérique, sur une
période plus courte de l'ordre d'une année.
Les formulations empiriques établies, entre le rapport du rayonnement solaire horaire diffus
horizontal (Gd) sur le rayonnement solaire global horaire horizontal hors atmosphère (Goh) et
l'indice d'ennuagement d'une part et la nébulosité totale d'autre part, permettent d'évaluer le
rayonnement solaire diffus en horaire instantané, sur la base de comparaison d'une année
entière, avec une erreur quadratique moyenne de 37%. Cette valeur élevée de l'erreur vient
du fait que l'indice d'ennuagement et la hauteur du soleil à eux seuls ne caractérisent pas le
rayonnement solaire diffus au sol, surtout dans le cas des ciels clairs.
précision sur les évaluations, il nous a apparu ultérieurement intéressant d'établir pour
chaque tranche horaire un jeu de coefficients de régression par saison et non pas uniquement
un seul jeu par tranche horaire pour l'année entière. Toutefois, nous n'avons pas eu le temps
de tester cette hypothèse.
Les coefficients de régression A et B, établis sur des données de l'Europe, ont été utilisés tels
que pour établir des cartes de rayonnement solaire sur l'Afrique Occidentale (chapitre 5). Les
résultats obtenus sont proches des observations faites au sol, ce qui laisse penser que ces
coefficients pourraient être indépendants du climat. Ceci nécessite encore d'être vérifié à
l'aide d'observations au sol plus fiables.
D'une façon générale, il est possible que les résultats obtenus puissent être encore améliorés,
d'une part en utilisant des données coïncidentes sol-satellite sur une plus longue période (10
ans environ) et d'autre part sur une meilleure connaissance statistique de la distribution
spatio-temporelle de certains paramètres climatologiques (le trouble atmosphérique, la hauteur
d'eau condensable, etc ... ) ou même l'utilisation de satellites dont le radiomètre permettrait
d'envisager une évaluation quantitative des phénomènes de diffusion et d'absorption du
rayonnement solaire dans l'atmosphère. La méthode Heliosat, présentée ici, est une méthode
qui a l'avantage d'être compatible avec à la fois la puissance des ordinateurs personnels et le
dégré de précision conventionnellement exigée en pratique sur les résultats. Une
sophistication conduirait à l'utilisation d'ordinateurs de haute capacité (investissement élevé)
pour n'obtenir qu'une faible amélioration des résultats.
Ne nécessitant pas de moyens de calcul importants, la méthode Heliosat a été utilisée pour la
mise en place d'un système opérationnel (logiciel, micro-ordinateur, station de réception
satellitaire, carte interface micro-ordinateur - station de réception) qui fournit au rythme des
acquisitions (temps réel) et d'une façon automatique des cartes de rayonnement solaire global.
Ce système entièrement automatique, de faible encombrement mais aussi de faible coût
d'achat et de maintenance, permettra d'alléger les efforts fournis actuellement pour faire des
mesures au sol.
Du fait même de la résolution du satellite Météosat (5 km), les cartes de rayonnement solaire
permettent de mettre en évidence des zones de micro-climats jusque-là inconnus. Elles
pourraient partiellement répondre aux questions des ingénieurs, architectes ou concepteurs,
chargés d'élaborer rationnellement des projets de systèmes solaires pour une région donnée.
Ces questions vont du problème de dimensionnement à la rentabilité des systèmes solaires.
'- 199 -
En plus des cartes de rayonnement solaire, le système fournit des sous-produits d'une grande
utilité : des cartes de l'indice d'ennuagement et de l'albédo du sol. Par exemple, les cartes
d'albédo du sol ont permis, avec un certain succès, le suivi de l'évolution spatio-temporelle
de la végétation en Afrique de l'Ouest (annexe 3, Diabaté et al. [47]).
- 200 -
CHAPITRE 8
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
- 201 -
1. Angstrom A., 1924, Solar terrestrial radiation. Quart. J. Roy. Met. Soc., 50, 119-124.
2. Fritz S. et MacDonald T. H., 1949, Average so1ar radiation. Heating and Ventilating,
46, 61-64.
3. Schuepp W., 1949, Die Bestimmung der Komponenten der atmospharischen trubung
aus aktinometermessungen. Arch. Meteor. Geophys. Biokl., B1, pp. 257-346.
4. Black J. N., Bonython C. W. et Prescott J. A., 1954, Solar radiation and the duration
of sunshine. Quart. J. Roy. Met. Soc., pp. 231-235.
5. Masson H., 1966, Quantitative estimation of solar radiation. Solar Energy, 10, 119-124.
9. Grüter W., Guillard H., Moser W., Monget J. M., Palz W., Raschke E., Reinhardt R.
E., Schwarzman P., Wald L., 1986, Solar radiation from satellite images, Solar Energy
R & D in the European Community, Serie F., Solar Radiation Data, 14.
10. Tarpley J. D., 1979, Estimating incident solar radiation at the surface from
geostatlonary satellite data, J. Appl. Meteor., 18, 1172-1183.
11. Cano D., Monget J. M., Albuisson M., Guillard H., Regas N. and Wald L., 1986, A
method for the determination of the global solar radiation, from meteoro1ogical satellite
data. Solar Energy, 37, 1, 31-39.
- 202 -
12. Moser W., Rashcke E., 1983, Mapping of the global radiation and of cloudiness from
Meteosat image data. Meteorol. Rdsch., 36, 33-41.
14. Gautier C., Diak G., Masse S., 1980, A simple physical model to estimate incident
solar radiation at the surface from GOES satellite data. J. Appt. Meteor., 19, 1005-1012.
15. Dedieu G., Deschamps P. Y., Kerr Y. H., 1983, Solar irradiance at the surface from
Meteosat-visible data. Machine Processing of Remotely Sensed data symposium.
16. Amado J., Delorme C., Rabarento P., 1981, Automatic cartography of cloud covering
using Meteosat satellite data. Application to solar energy, Colloque International du
GDT A, Toulouse.
17. Cano D., 1982, Etude de J'ennuagement par analyse de séquences d'images de satellite.
Application à l'évaluation du rayonnement solaire global au sol. Thèse de Docteur-
Ingénieur. Ecole Nationale de Télécommunication, France.
18. Michaud-Regas N., 1986, Mise en oeuvre et validation d'une méthode opérationnelle et .
automatique pour l'évaluation d'atlas solaires en Europe à l'aide de mesures satellitaires
Météosat. Thèse de Doctorat de Sciences. Univ. Paris VII, France.
19. Demarcq H., 1985, Etude de la zone de dilution rhodanienne, observations des zones de
production dans le Golf du Lion et estimation de l'éclairement solaire global en
Méditerranée Occidentale. Thèse de 3ème cycle. Université Aix-Marseille II, France.
20. Moussu G., 1989, Définition d'une méthologie de détection de phénomènes dynamiques
dans une chronique d'images et son application à quelques études. Thèse de Doctorat en
Sciences. Univ. de Nice, France.
21. Moussu G., Diabaté L., Obrecht D., Wald L., 1989, A method for the mapping of the
apparent ground brightness using visible images from geostationary satellites. !nt. J.
Remote Sensing (sous presse)
- 203 -
22. l\'lorgan J., 1978, Introduction to the Meteosat system, ESA, décembre 1978.
23. Pinker R. T., Razgattis J. A., 1983, Estimating the solar zenith dependence of clear
sky planetary albedo for land surfaces from GOES stallite. J. Geophys. Res., 88, 6007-
6011.
24. Reeves R. G., Anson A., Landen D., 1975, Manual of remote sensing, vol. 1, American
Society of photogrammetry.
25. Minnis P., Harrison E. F., 1984, Diurnal variability of regional cloud and clear-sky
radiative parameters derived from GOES data, Part III : November 1978 radiative
parameters. Journal of Climate and Applied Meteorology, 23, 1032-1051.
26. Taylor V. R., Stowe L. L., 1984, Reflectance characteristic of uniform Earth and cloud
surfaces derived from Nimbus-7 ERB. Journal of Geophysial Research, 89, 4987-4996.
27. Buriez J. C., Bonnel B., Fouquart Y., 1986, Theorical and experimental sensitivity
study of the derivation of solar irradiance and the Earth's surface from satellite data,
Beitr. Phys. Atmosph., 59, 263-282.
28. Diabatê L., Moussu G., Wald L., 1989b, Description of an operational tool for
determining global solar radiation at ground using geostationary satellite images. Solar
Energy, 42, 3, 201-207.
29. Anonyme, 1984, Le gisement solaire en France, Recueil de données statistiques période
1971-1980, n 6. Direction de la Météorologie Nationale.
30. Diabatê L., Demarcq H., Michaud-Regas N., Wald L., 1988a, Estmating incident solar
radiation at the surface from images of the Earth transmitted by geostationary satellites ·
: the Heliosat Project. 1nt. J. of Solar Energy, 5, 261-278.
31. Moser W., Raschke E., 1984, Incident solar radiation over Europe estimated from
Meteosat image data. Journal of Climate and Meteorology, 23, 1, 166-170.
32. Diabatê L., Moussu G., Wald L., 1988b, An operational tool for the 'fine-scale mapping
of the incident solar radiation using satellite images : the Heliosat Project. In
- 204 -
Proceedings of the 1988 annual meeting of the American solar energy society, INC ..
Edited by M. J. Coleman, pp. 11-17.
33. Raschke E., Preuss H. J., 1979, The determination of the solar radiation budget at the
Earth's surface from satellite measurements. Meteor!. Rdsch, 32, 18-28.
34. Kasten F., 1980, A simple parametrization of the pyrheliometric formula for
determining the Linke turbidity factor. Meteorol. Rdsch, 33, 124-127.
35. Perrin de Brichambaut C., 1987, Energie solaire, évaluation des ressources utilisables,
IGACEM/Météorologie, France.
37. Leroux M., 1983, Le climat de l'Afrique Tropicale. Editions Champion, Paris, pp. 354.
38. Cerf A., 1985, Contibution à l'étude des aérosols Sahariens : influence sur le transfer
du rayonnement dans l'atmosphère, caractéristiques optiques. Thèse de Docteur ès
Sciences Physiques. Univ. des Sciences et Techiniques de Lille, France.
39. Kasten F_., Czeplak G., 1980, Solar and terrestrial radiation dependent on the amount
and type of cloud. Solar Energy, 24, 177-189.
40. Davies J. A., McKay D. C., 1982, Estimating solar irradiance components. Solar
Energy, 29,
41. Lund 1. A., Shanklin M. D., 1972, Universal methods for estimating probabilities of
cloud-free lines-of-sight through the atmosphere. J. of Applied Meteorology, 12, 28-
35.
42. Angstrom A., 19649, The parameters of atmospheric turbidity. Tel/us, XVI, 64-75.
43. Viollier M., Tanre D., Deschamps P. Y., An algorithm for remote sensing of water
color from space, Boundary-Layer Meteorology, 18, 247-267.
- 205 -
44. Linke F., 1942, Die sonnenstrahlung und ihre schwachung in der atmosphare,
Handbuchder Geophysik - Borntrager Ed. Berlin, 8, 239-332.
45. Darnell W. L., Staylor W. F., Gupta S. K., Denn F. M., 1988, Estimation of surface
insolation using sun-synchronous satellite data. Journal of Climate, 1, 820-835.
46. Ivanoff A., 1975, Introduction à l'océanographie : propriétés physiques et chimiques des
eaux de mer, Vuilbert, Paris, T. 2, page 33.
47. Diabaté L., Michaud-Regas N., Wald L., 1989a, Mapping the ground albedo of
Western Africa using Meteosat visible data. Its time evolution during 1984 and its
relation to the vegetation. Remote Sensing of Environment, 27, 3, 211-222.
- 206 -
ANNEXE [1]
Abstract. This paper deals with a method for mapping the apparent ground
brightness on a pixel basis.- It makes use of geostationary satellite visible data and
generalizes the earlier work of Cano ( 1982). The detection of clouds larger than
one pixel is performed in a time series by comparing the cloud-induced sensor
response to the signal which would occur if the pixel were cloud-free by means of
an iterative and adaptive filtering. To illustrate the method, Meteosat data either
received by means of a WEFAX-type receiver connected to a persona! computer
or provided by ESOC have been processed. Maps of apparent ground brightness
are presented for Europe and At'rica with 5 km resolution.
1. Introduction
Cloud detection is usually performed using at !east two spectral bands. The visible
band and the 10·5-12·5 ,um range are mostly employed. Usually, clouds are very bright
and cold and generally these characteristics enable their detection. Sophisticated
methods have recently been developed by Saunders and Kriebel (1988) and Dedieu
et al. ( 1987).
Sorne methods for cloud detection make use only of the visible band and rely upon
the fact that the cloud albedo is usually greater than the ground albedo. Therefore the
appearance of a cloud in the field of view of the sensor will result in increased
measured radiance. Cloud detection can thus be performed by considering the
difference between the cloud-induced response and the corresponding signature of the
ground under a clear sky, provided the cloud surface is larger than a pixel. The
method presented here is of this kind. It has been developed within the framework of
the Heliosat Programme of the Centre de Télédétection et d'Analyse des Milieux
Naturels (CTAMN) de l'École Nationale Supérieure des Mines de Paris (Cano et al.
1986, Monget et al. 1983, Diabaté et al. (1988a). The aim of this programme is the
detailed mapping of global radiation received at the ground and of its direct and
diffuse components, making use only of visible geostationary satellite data. Maps
of apparent ground brightness are required to detect large clouds and the method
presented here has been developed for this purpose. To validate the Heliosat method,
routine construction of maps of solar radiation has been carried out for Europe from
1983 to mid-1985 and for central West Africa during 1984 (Michaud-Regas 1986).
Maps of apparent ground brightness for these periods and areas have therefore been
produced weekly. The maps for central West Africa have been discussed by Diabaté
et al. (1988 b).
The method presented here originates from the work of Cano ( 1982). Cano
2 G. Moussu et al.
studied three different ways for cloud detection making use of planetary albedos for
clear sky conditions. His study was restricted to Europe. This paper presents an
improvement of the best performing method of Cano. Atmospheric corrections are
added so as to deal with apparent ground brightness. Viewing geom~try is also taken
into account and the method applies to any area.
Using a time series of images both detection of clouds larger than one pixel and
determination of the apparent ground brightness can be achieved at the same time by
an iterative and adaptive filtering. This results in the construction of a map of
apparent ground brightness. Further, in routine processing, each new image is
compared to this map and the clouds are detected. The map is updated by weight
averaging a new cloud-free pixel with previously determined cloud-free pixels.
First, the conversion of satellite data into albedo values is presented. Atmospheric
effects for clear sky are removed and an empirical relationship between corrected
satellite data and actual albedo values taken from litera ture, is computed. Then the
method for cloud detection and apparent ground brightness determination is dis-
cussed. Finally, apparent ground brightness maps for Europe and Africa are pre-
sented. Where possible, notations and symbols follow the recommendations of the
Commission of the European Communities (Dogniaux et al. 1984).
This method does not take into account the effects of partial sub-pixel cloud ~:over
and approximates the non-Lambertian behaviour of the surfaces. Therefore, it
provides a quantity which is close to the albedo but is not strictly speaking the surface
albedo. Following the suggestion of one referee of this paper, this quantity is called
apparent ground brightness.
has been reflected on a horizontal plane located at each pixel under clear sky and is
similar to the computation of a bidirectional reflection factor.
Regardlng snow, our approach is incomplete because the reflection process is
anisotropie. The sea is also an anisotropie reflector. The diffuse component of its
albedo is usually equal to a few per cent except when the illuminating v!ewing
geometry cornes close to the specular reflection conditions. The location of the glitter,
as weil as its width and its intensity, are a function of the relative geometry ofboth the
sensor and the Sun and of the local wind speed (see, for example Webber 1971, Wald
and Monget 1983 a). This phenomenon is weil known and has been used to map the
wind speed at the ocean surface (e.g. Wald and Monget 1983 b). It has not been taken
into account in thisstudy because our goal is the mapping of land albedo. In the
examples given here, only a very few images display a sunglint of a limited width
located at the satellite nadir.
According to Perrin de Brichambaut and Vauge (1982), the total transmission
factor for a very clear sky and broad spectral band 0· 3-4·0 ,um may be written as
(7)
with A being a constant equal to 0·81.
This mode! is similar in form to the one of Bourges (1979) used by Cano (1982)
except that A is set to 0· 7. Such a mode! results from empirical matching against
ground measurements. Hence it does not explicitly take into account the turbidity of
the atmosphere, the ground albedo nor the water content within the atmosphere;
three' pàrameters influencing the transmission factor for clear sky. To check the
validity range of this mode!, it has been compared to the clear sky mode! described by
Iqbal (1983, mode! C) after the works of Bird and Hulstrom (1981 a, b). The mode! C
was run for various values of ground albedo pg (0·1, 0· 3 and 0·6), of the precipita ble
water thickness w (0· 5, 0·6, 1, 2 and 4·cm) and of the horizontal visibility (VIS) ( 10, 20,
50 and 100 km) and the resulting total transmission factor is shown in figure 1 as a
function of the solar zenith angle ( =~-v . The comparison demonstrates that the
form adopted by Perrin de Brichambautand Vauge (1982) is consistent with mode! C
and that equation (7) gives exactly the variation of the transmission factor with v, i.e.
that the variation of Kc with vis weil described by the function sin v0 ' 15 . However, the
transmission factor Kc also varies with the ground albedo, the water content and the
horizontal visibility for fixed solar elevation angle and the question is 'How efficiet:t is
the negation of such variations?' According to our simulations, Kc for the Sun at
zenith varies from 0·71 (pg=0·1, w=4cm, VIS= lü km) to 0·84 (pg=0·6. w=0·5cm,
VIS= 100 km). It follows th at replacing this variation by a single constant equal to the
average value (0·775) results in an error in the retrieval of the ground albedo.
According to equations (5), (6) and (18) (§ 5), and assuming that the transmission
factor can be mode !led by a random function of Gaussian type. the r.m.s. of the error
is about 0·02. This error is small when compared to the one resulting from the
conversion of corrected counts into albedos and therefore the mode! of Perrin de
Brichambaut and Vauge (1982) has been adopted. However, only the variable part of
it, i.e. sin v0 ' 15 is retained for the sake of simplicity. The constant A is further
considered as part of the constante (equation (6)) to be determined empirically.
In the computation of the corrected count a function y(7) appears which take~ into
account the dependence of the sensor radiance as measured by the sensor upon the
85 v \) 0 s5 T
l JI
:~
0
0
89+ T
0 80 ô ô
' ô
T il(
T
:«T 0
:l(
iK
ô 0
7H 75 + T :li
0
'
T
~:
T
0
:t: /j
T
ï. 79 + :r ï.?O :r.T
+ ·-·
65 + W"' 0.5 cm 65 W = 4cm :t:
VIS= lOO km VIS= lOO kon
60 60
55 55
0 10 20 30 49 59 69 79 0 19 20 30 49 59 69 79
~ ~ ;:,...
~
..,
:;:)
~
;:::
....
as T 85l ..,
Ct:)
0
!::
89 ô ô 89 • '. . ;:::
1
ô ô 0 t l:l._
..,
<::>-
I°
:t
;~
75+ + :t( 75 0 0 cE;•
+ +
:1: 0
:t
0 ;::--
....
ï.19+
+ iK
+
0
:t: 0
:nol: +
iK
+ :t:
+
0
:f.
0 . ;::
~
"'"'
+ + :f. 0
6H W = 0.5 cm 65 W = 4 cm +
:!' ~:
VIS= 10 km VIS= 10 km (•
+ 69 +
69+ :t:
+
55 55
0 10 20 30 49 59 69 79 0 10 20 30 40 50 69 79
s ~
Figure L Comparison of the dear sky model of Perrin de Brichambaut and Vauge (1982)
(dots) and the mode) C described by Iqbal ( 1983). The total transmission factor is drawn
as a function of the solar zenith angh:s ( and for various values of ground albedo p,, v-.
precipitable water thickncss 1v and horizontal visibility (vis). Crosses rcprescnt the
modcl C with p, equalto 0·1, and stars rcprcscntmodcl C with p, cqualto 0· 3 and cirdcs
modcl C with p, equal to 0·6.
6 G. /vfoussu et al.
elevation y of the satellite above horizon. Although sorne authors have recently
attempted to account for this anisotropy from satellite data (Minnis and Harrison
1984, Taylor and Stowe 1984), the correction for y will be evaluated directly from
Métëosat imagery. A similar approach was followed by Buriez et al. ( 1986) for
AVHRR data.
For a geostationary satellite located at longitude ). 0 and latitude 0° at distance H
from the surface of the Earth, and for a pixel of latitude 4> and longitude)., l' is given
by
. [(R+H)coslj>cos().-À. 0 )-R]
(8)
sm;·= J[H + 2R(R + H)(l-cos 4> cos ().-). 0 ))]
2
Al ge ria
Somali Saud;
Sud an
Ara bi a Sahara
0.5
0.4
Figure 2. Apparent ground brightness of sorne desert areas as a function of sin y after
correction by a sine law.
The method presented here considers the variables to be random and therefore
takes into account the instrumental noise as weil as the approximate character ofboth
the knowledge of the variables and of: the clear-sky mode!.
If the time series is short enough so that the seasonal trends of the apparent
ground brightness p8 can be neglected, p 8 may be considered as a stationary random
variable of mean p8 and variance a~. This variance includes the changes in bright ness
due to precipitation and to variations in surface wetness. Let us define the cloud
albedo Pc of mean Pc and variance a;.
If the apparent albedo is a stationary random
variable X equal to p8 (apparent ground brightness) with a probability P8 and equal
to Pc (cloud albedo) with a probability Pc, it can be shown that the iterative
minimization of the variance of the difference between the observed and clear-sky
mode! radiances is equivalent to an iterative computation of the mean X of the
variable X, with elimination of the cloudy pixels at each step (Cano 1982).
This method is convergent if the difference between the means p< and p8 is much
larger than the standard deviation a 8 and larger than ac
Pc- Pg't> O"g {10)
8 G. Moussu et al.
In the case of discrimination of clouds larger than one pixel, the conditions are
typically fulfilled and the iterative average X converges to the mean apparent ground
brightness value Pg· Two important exceptions are sno\v and desert surtàces for which
equation ( 10) is usually not satisfied, except if these areas are al ways cloud free during
the time period of investigation.
The word cloud represents a wide variety of objects which differ at !east in shape.
size and optical thickness. Therefore, 0';is very large, much larger than 0'~ so that the
second condition of equation (10) contains the first one.
The algorithm of this iterative and adaptative filtering is rather simple and it
makes use of !east-squares method. It has been developed by Cano ( 1982) and no
improvement of it is proposed in the present article. Let us suppose a set of apparent
albedo for a pixel,
A= {phi= l, ... ,N} (ll)
where i denotes the discrete time sampling and let
Ag={Pgi•i= l, ... ,N} (12)
be the set of apparent ground brightness for the same pixel and instant. The
recurrence process is as follows:
First iteration
Find the pg value, p~, which minimizes a certain distance between the two data
sets. For this first iteration, p~ will be the mean value of pi if the distance is defined by
the !east-squares method. An instant i will be defined as cloudy if
Pi>P!+e
( ll)
The value of e is discussed later. Let us define a set c 1 which contains the cloudy
instants.
Second iteration
Only the non-cloudy instants are retained and the algorithm is performed again
with the data set A 2 =A-C 1 and p~. A new value p; as weil as a new set of cloud y
instants c2 are obtained.
Iteration j
The data set is now
( 14)
1
and the apparent ground brightness is ~- • If the set Cj is not empty, then a further
iteration occurs until the apparent ground brightness is reached according to the
convergence conditions.
If the clouds are stationary over a pixel or if the non-cloudy instants are too few.
~ is not the actual apparent ground brightness and must be corrected by u:;ing
another time series of images. . ...
The parameter e is a critical point in this algorithm. It defines the difference
between a cloudy and a cloud-free instant. Therefore its value must be greater than 0'8 .
[t must not be too large in order not to retain cloudy instants in the set of cloud free
instants. It must also take into account the variance of instrumental noise. The latter
Apparent ground brightness 9
may be estimated by the use of the structure function (also called variogram). For
example, for Meteosat visible images of May 1979, a standard deviation of 0·0 13 was
found when expressed as an albedo.
The standard deviation a 8 is defined as being the standard deviation of a time
series of apparent ground brightness observed at an always clear pixel. For a time
series ofwinter 1983 for Europe and Africa, a 8 was found to be about 0·07. Less than
l per cent of the apparent ground brightnesses of the al ways clear pixel were different
from this value by a quantity greater than 0·03 in absolute value. These observations
are in close agreement with th ose made by Cano ( 1982) from a time series of Meteosat
images of Europe in May 1979 where e was set to 0·074.
P2 8 = Pt 8 (15)
and for a cloud-free but sandy or snowy pixel, i.e.
pt<Ptg+e
Ptg> PsaniPsnow}
Pt< Psand(Psnow)
then
(16)
otherwise
( 15)
where N is a value that determines the smallest time scale of variation in brightness to
be accounted for.
Table l. List of sources of albedo data. For each article an index is given which provides the
legend for table 2. Observations on the spectral definition of the albedo are also given.
Table 2. Values from the literature of the albedo for different typical surfaces. The index
indicates the source (see table 1).
themselves. Albedo displays very large spectral vanatwns except for a very few
targets such as sorne rocks (see, for example, Kondràtyev et al. 1981). In particular
the albedo of vegetation exhibits a strong dependence upon the wavelength and this
distribution also varies with the leaves' water content and other time-dependent
parameters. These natural variations within the same typicalsurfac;e result in a range
of values for its albedo instead of a unique value. Albedo values found in the
litera ture are defined for various spectral ranges (table l ). Multispectral data from the
Apparent ground brightness 11
Landsat Multispectral Scanner (MSS) sensor are commonly used to assess broad
band (0·3-0·4.um) albedo values by means of weighted average (Coure! 1984,
Bardinet and Monget 1978) which may depend upon the surface type (Brest 1987).
Recently Nunez et al. ( 1987) conducted ground experiments in Tasmania to estimate
the differences between the narrow band (0·55-0· 75 .um) of the Geostationary
Meteorological Satellite (GMS) sensor and a larger band albedo (0·4-3·0 .um). Their
conclusions are supported by the computational experiments of Pinker and Ewing
(1986) who compare the narrow band (0·5-0·7 .um, GOES visible band) to the larger
band (0·3-2·5 .um). Both papers stress that the conversion from the narrow band to
the larger band strongly depends upon the surface type. Computer simulations
demonstrate that the relationship between both albedos depends primarily upon the
assumptions made about the magnitude and wavelength dependence of the ground
albedo and less upon the atmospheric conditions. This problem may be of less
significance with the Meteosat satellite given the wide spectral band covered by its
sensor (0·4-1·1 .um).
(a)
(b)
Figure 3. (a) Map of apparent ground brightness for Europe. Brightness increases from black
to white. (b) Apparent ground brightness isolines. Brightness increases by 0·05 from \ine
to tine.
Apparent ground brightness 13
(a)
(b)
Figure 4. (a) Same as figure 3 but for the Middle East. Crosses indicate the crossing of every
10" in latitude and longitude. (b) Apparent ground brightness isolines. Brightness
increases by 0·05 from line to line.
iterations. Only a very few pixels (less than 0·1 percent) require two or three more
iterations.
Twelve Meteosat images of May 1979 were used to obtain the apparent ground
brightness map of western Europe and North Africa shown in figure 3. The apparent
ground brightness increases from black to white. Despite the sizes of the pixel, details
14 G. }.1oussu et al.
(a)
(b)
Figure 5. (a) Same as figure 4 but for the central eastern part of At'rica. (b) Apparent ground
brightness . isolines. Brightness increases by 0·05 from line to line.
Apparent ground brightness 15
0 0·1 0·2 0·3 0-4 0·5 0·6 0·8
Figure 6. (a) Same as figure 4 but for the central western part of Africa. (b) Apparent ground
brightness isolines. Brightness increases by 0·05 from line to tine.
16 G. .1.1oussu et al.
are clearly visible. Snowy mountains (the Alps and the Pyrenees) appear in white
because of their high albedo. while the sea displays low albedo. Lakes larger than
about in diameter can be seen. The coniferous forest of Landes (south-west of
France) is clearly depicted by a black triangle, while the plain of the River Po appear
in clear tones.
A second example of a satellite-derived apparent ground brightness map is given
in figure 4, which relates to the Middle East. Nine Meteosat images for winter 1983
were used to compute this map. Lake Nasser is clearly visible as a dark area. The plain
of the River Nile and its delta display low albedos because of the high soi! mois ture.
The geological depression of the Dead Sea, the plain of Euphrates and Tigris ri vers
appear dark. The Saudi Arabian desert and the Sahara Desert exhibit high apparent
ground brightness ranging from 0·40 to 0·60.
Figure 5 was computed with ten images over the central eastern part of .\frica.
During the period of investigation sorne pixels \ocated in the high plateaus of
Ethiopia, Kenya and Ouganda were always cloudy. These remaining clouds can be
seen around the lakes. from Lake Tana in the north to Lake Nyasa in the south.
Desert appears with the higher value in the north. Lakes Victoria, Tanganyika. Nyasa
and the srriallerlakes around are clearly seen as dark.
Figure 6 is a map of the western central part of Africa, computed with eight
images. Note Lake Volta and Lake Chad in dark. During these three months sorne
pixels were always cloudy, particularly in the equatorial belt. As on the previous map,
desert exhibits high values in the north, ranging from 0·40 to 0· 52.
Of course more features can be seen when displaying and contrast-enhancing the
digital image on to a colour screen. However, these maps are presented here to
illustrate the method and their description is beyond the scope of the present article.
7. Conclusion
A method for the mapping of the apparent ground brightness has been presented.
Four maps of the apparent ground brightness are presented to illustrate the method.
Geographical coverage is of Europe and Africa.
In the framework of the Heliosat programme, maps of apparent ground bright-
ness have been produced weekly for Europe from 1983 to 1985 and for West Africain
1984.
Except for snow falls, albedos in Europe encountered small changes and are fairly
well known, However, for Africa such a time series of albedo maps is oî a great
interest because it reflects the growth and the extent of the vegetation as a fun•;tion of
the climate. It does indicate the spatial inhomogeneity of the vegetation caver and
enhances the great spatial variability of the vegetation growth rate in Sahei which is
correlated to the variability of the rainfall in amplitude, period and frequency. These
results are discussed in particular by Diabaté et al. (1988 b). The maps prese:ned are
available in a digital format on diskettes for IBM/PC-like persona! computers.
Acknowledgments
Lamissa Diabaté is an assistant protèssor with École Nationale d'Ingénieurs in
Bamako, Mali, and is now grant-aided by the French Government (Fonds d'A.ide à la
Coopérlltion).
Table A 1. Coellicients to be employed to convert row and column into latitude and longitude for each zone studied in this paper.
Zone A Ao A• A2 AJ A4 A5
-----·
Central Latitude 16·3322 -0·0412 0 0 0 0·0017
east Longitude 1~·65~9 -0·0098 0 0 0 0·0376
Africa Row 393·4285 -24·7845 0·0017 0·0357 -0·0042 0·2238 ;:,..
Column -412·0000 -0·3642 -0·1107 0·0128. -0·1535 27·692 ~
...,
!::)
-
-......)
18 G. Moussu et al.
Appendix
Row and column were converted to latitude and longitude using the coefficients
set out in table Al in the equation
Z=A 0 +A 1 X +A 2 Y + A 3 X 2 +A 4 XY +As Y 2
If Z is latitude or longitude then X is row and Y is column, while, reciprocally, if Z
is row or column then X is latitude and Y is longitude. Latitude and longitude are
expressed in decimal form (negative for south and west). The origin of the rows and
columns is located at the upper left of table Al.
References
AMADO, J., 1982, Cartographie de l'albedo et du gisement solaire à partir des données du
satellite Météosat. Ph.D. thesis. University of Toulouse. Toulouse, France.
BARDINET, C., and MoNGET, J. M., 1978, Landchad télédétection et géographie appliq1'ée en
zone sahélienne du Tchad. Collection de l'Ecole Normale Supérieure de Jeunes Filles,
Paris, France. No. 12, pp. 421-469.
BIRD, R., and HULSTROM. R. L., 1981 a. Direct insolation models, Transactions of the ASME J.
Sol. Energy Engineering, 103, 182-192.
BIRD, R .. and HULSTROM, R. L., 1981 b, A simplified clear sky mode! for direct and diffuse
insolation on horizontal surfaces. Report SERI/TR-642-761. Solar Energy Research
Institute, Golden, Colorado, U.S.A.
BoURGES, G., 1979, Report of the Centre d'Energétique de l'Ecole Nationale Supérieure des
Mines de Paris, Paris, France. ·
BREST, C. L., 1987, Seasona1 albedo of an urban/rurallandscape from satellite observations.
Journal ofClimate and Applied Meteorology, 26, 1169-1187.
SURIEZ, J. C., BONNEL, B., and FouQUART, Y., 1986, Theoretical and experimental sensitivity
study of the derivation of the solar irradiance at the Earth's surface from satellite data,
Beitr. Phys. Atmosph., 59, 263-282.
CANO, D., 1982, Etude de l'ennuagement par analyse de séquences d'images de satellite.
Ap;Jlication à l'évaluation du rayonnement solaire global au sol, Thèse 3•m• cycle. Ph.D.
thesis, Ecole Nationale Supérieure des Télécommunication, Paris, France.
CANO, D., MoNGET, J. M., ALBUISSON, M., GUILLARD, H., REGAS, N .. and WALD, L., 1986, A
method for the determination of the global solar radiation from meteorological satellite
data. Solar Energy, 37, 31-39.
COUREL. M. F., 1984. Etude de l'évolution récente des milieux sahéliens à partir des mesu~cs
fournies par les satellites. Ph.D. thesis, University of Paris L Paris, France.
DEDIEU, G .• DÈSCHAMPS. P. Y., KERR, Y. H., and RABERANTO, P., 1987, A global survey of
surface climate parameters from satellite observations: prelirninary results over Africa.
Advances in Space Research, 7, 129-137.
DIABATÉ, L., DEMARCQ, H., MICHAUD-REGAS, N., and WALD, L., 1988 a. Estimating im:ident
solar radiation at the surface from images of the Earth transmitted by geostationary
satellites: the Heliosat project. International Journal of Solat Energy, 5, 261-278.
DIABATÉ. L., MrcHAuo-REGAS, N., and WALD, L., 1988 b, Mapping the ground albedo of
western Africa using Meteosat visible data. Remote Sensing of Environment (submitted).
DOGNIAUX. R., GRUTER, J. W., KASTEN, F., PAGE, J. K., PERRI:-: DE BRICHAMBAU'r. C.,
TREBLE. F. C., and PALZ. W., 1984, Solar Meteorology (Units and symbols). International
Journal of Solar Energy, 2, 249-255.
IQBAL. M., 1983, An Introduction to Solar Radiation (New York: Academie Pre~s),
pp. 107-169.
KANDEL. R., 1982. Satellite observation of the Earth radiation budget. Paper presented at the
International Symposium of the Deutsche Meteorologische Gesellschaft E-V held in
on 1982.
KONDRATYEV, V., KORZOV, V. 1., MUKENBERG, V. V., and DYACHENKO. L. N .. 1981. The
shortwave albedo and the surface emissivity. Proceedings of the Johnson Space Center
Study Conference on Land Surface Processes in Atmospheric General Circulation Models
held in Greenbelt, Maryland on 1981, World Climate Research Program,
edited by P. S. Eagelson l ), pp.
Apparent ground brightness 19
KOEPKE, P., 1983. Calibration of the VIS-Channel of Meteosat-2 . .4dvances in Space Research.
3, 93-96.
KRIEBEL, K. T .. 1981. Calibration of Meteosat VIS channel by air borne measurements. Applied
Optics. 20, 11-12.
MrcHAUD-REGAS, N .. 1986, Mise en oeuvre et validation d'une methode opérationnelle et
automatique pour l'évaluation d'atlas solaire en Europe à l'aide de mesures satellitaires
Méteosat (armées 1983, 1984, et 1985). Ph.D. thesis, University of Paris VII, Paris,
France.
MINNIS, P., and HARRISON, E. F., 1984, Diurnal variability of regional cloud and clear-sky
radiative parameters derived from GOES data, Part III: November 1978 radiative
parameters. Journal of Climate and Applied Meteorology, 23, 1032-1051.
MoNGET, J. M., MosER, W., PLAZY, J. L., and REINHARD, E., 1983, Climatologie Solaire et
Télédétection: un programme européen de recherche coopérative. Annales des Mines.
86-91.
MoNGET, J. M., 1986, Cours de Télédétection, CTAMN.i86/Ril6. Vol. 1 (Valbonne, France:
CTAMN-Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris).
NUNEZ, M., SKJRVING, W. J., and VINEY, N. R., 1987, A technique for estimating regional
surface albedos using geostationary satellite data. Journal of Climatology. 7, 1-11.
PERRIN DE BRICHAMBAUT, C., and VAUGE, C., 1982, Le gisement solaire: évaiuation de la
ressource énergétique. In Technique et Documentation, edited by . Lavoisier (Paris:
), pp. 51-66.
PiNKER, R. T., and EwrNG, J. A., 1986, Effect of surface properties on narrow to broadband
spectral relationship in clear sky satellite observations. Remote Sensing of Environment.
20, 267-282.
PlNKER, R. T., and RAZGAITIS, J. A., 1983, Estimating the solar zenith dependence ofclear sky
planetary albedo for land surfaces from Goes satellites. Journal of Geophysical Re-
search, 88, 6007-6011.
REEVES, R. G., ANSON, A., and LANDEN, D., 1975, Manual of Remote Sensing, First Edition,
Vol. 1 (Falls Church, Virginia: American Society of Photogrammetry).
S..Ù.rNDERS, R. W., and KRIEBEL, K. T., 1988, An improved method for detecting clear sky and
cloudy radiances from AVHRR data. International Journal of Remote Sensing, 9,
123-150.
TAYLOR, V. R., and STOWE, L. L., 1984, Reflectance characteristics ofuniform Earth and cloud
surfaces derived from Nimbus-7 ERB. Journal ofGeophysical Research, 89,4987-4996.
WALD, L., and MONGET, J. M., 1983 a, Remote sensing of the sea-state using the 0·8-l·l.um
spectral band. International Journal of Remote Sensing, 4, 433-446. (1985, Comments by
P. Koepke and Reply by L. Wald and S. M. Monget, International Journal of Remote
Sensing, 6, 787-799.)
WALD, L., MONGET. J. M., 1983 b, Sea surface winds from sun glitter observations. Journal of
Geophysical Research, 88, 2547-2555.
WEBBER. D. S., 1971, Surface winds from, sun glitter measurements from a space craft.
Proceedings of the Society of Photo Opticallnstrument Engineering, 27, 93-100.
(WMO), 1981. Meteorological aspects of utilization of solar radiations as an energy source.
Technical note no. 172, pp. 25-27.
- 226 -
ANNEXE [2]
Abstract-An operational tool for the fine-scale mapping of the incident solar radiation at ground is
presented. This too} called "Heliosat station" makes use of image acquired in the visible spectral range
by meteorological geostationary satellite to produce accurate maps of global radiation. Satellite data are
directly received at ground by a cheap HF receiver and processed by a persona) computer IBM-PC
compatible using the already known Heliosat method. This method has been successfully tested during
30 consecutive months beginning January 1983. The first prototype of the Heliosat station was realized
in 1985. Nowa Heliosat station is routine) y operated by Agence Française pour la Maîtrise de /'Energie
since January 1987 for mapping solar radiation over Europe.
Therefore the Heliosat station comprises Briefly speaking the first step consists both in the de-
• a software to convert satellite data into maps of tection of clouds and in the dctennination of the ground
global radiation albedo using an iterative filtering applied to a lime-
• a software providing sorne features in image pro- series of images. This provides a map of ground al-
cessing bedo if every pixel is cloud-free at )east one time.
• a HF receiver with antehna to receive analog sat- This step is done only once. The second step takes
ellite data (WEFAX format) into account the seasonal variations of the albedo,
• a persona) computer (PC) IBM compatible and the ground albedo map is updated during the rou-
• a satellite signal digitizing board to be installed into ,tine processing by weight averaging the instanta-
the PC neous appar~_nt l;l))Jedo for a cloud-free pixel with the
• a PC graphie board to displily color maps. previously determlned ·ground albedo at this pixel.
These components are now briefly described tak- However it is also possible using the CARTO-PC
ing into account that only the software and the dig- image processing software to make use of a map of
itizing board were designed by CTAMN. ground albedo provided by extemal sources. The ge-
ometry of this map must be adapted to the geometry
of the satellite scene. Also the albedo must be lin-
2. DESCRIPTION OF THE HELIOSAT METHOD
carly fitted to the count dynamics provided by the
The Heliosat method has been already described ensemble antenna-HF ·receiver-A/D converter.
(Diabaté et a/.[4], Moussu et (l/.[12]), and here is The computation of Pc is performed using the same
only provided a short description of it. time-series of images. At each cloudy pixel, only the
The basic remote sensing data are taken from any maximum value of the albedo within the time-series
geostationary satellite observations within the visible is retained. Then a histogi'am of these maxima is con-
spectral range. Once received and stored onto the structed and the modal value is taken as Pc· Periodical
computer harddisk, a satellite image is preprocessed examinations Of this value show that Pc may be con-
using geometrie correction with landmark correla- sidered as a constant for·given satellite imagery.
tion, noise filtering, and normalization of digital counts The Heliosat method does not perform properly
by the spectrally integrated solar irradiance which when the ground albedo is close to the albedo of the
would be measured by the sensor after it has been clouds. lt is specifically the case in snowy areas. Here,
reflected on a horizontal plane located at each pixel the use of an altemate cl_oud index defined with the
under clear sky. This normalization is detailed in radiance measured by the satellite in the thermal in-
Moussu et al. [ 12] and is similar to the computation frared spectral band has been proposed (Cano et a/.[1])
of the albedo, either of the ground or of clouds if any but is not implemented at that moment within the He-
are present (apparent albedo). liosat method.
The basic idea of the method is that the amount Using about 32 months of data, Cano et a/.[1],
of the cloud cover over a given area statistically de- Diabaté et a/.[4], Michaud-Regas[9] showed that this
termines the global radiation for thal area. Thus the cloud cover index is linear1y related to the total at-
processing is divided into two steps. A cloud cover mospheric transmission factor K(i,j), which is de-
index is derived for each location or pixel (i ,j) of fined as the ratio of global radiation at ground on a
the original satellite image and subsequerttly used in horizontal surface G(i,j) to the horizontal irradiance
a second step for a statistical estimation of the global outside the atmosphere G 0 (ij):
radiation (Fig. 1).
The occurrence of a cloud in the field of view of K(i,j) = G(i,j)/G0 (i,j)
the satellite sensor will result in an increase of the
apparent albedo. Therefore the amount of the cloud and
coverage per pixel is provided by the following quan-
tity called cloud index: K'(i,j) = a(i,j) n'(i,j) + b(i,j)
n'(i,j) = (p'(i,j)- p(i,j))/(p<- p(i,j)) with a(i,j) < 0, i.e., low values of n correspond to
high values of K.
where In agreement with the general knowledge of sol ar
radiation, this relationship is restricted to solar ele-
p'(i,j) is the apparent albedo at pixel (i,j) and vations grea'ter than 12° and to satellite elevations
at instant t, great er th an 5°. lt follows th at this method cannot
p(i,j) is the ground albedo, operate optimally for latitudes greater than about 60°.
Pc is the m~an value of the maxima of the albedo Diabaté et a/.[4] and Michaud-Regas[9] closely
values for cloud, examined the variations of the parameters a and b
n'(i,j) is the cloud index at pixel (i,j) and at both in time and space. Using 30 months of data over
instant t. France, they found thal for the same hour (UT),
keeping the same set of parameters (a,b) throughout
The construction of the ground albedo map follows the year and also constant in space gives only a slight
·the two-step procedure described by Moussu et a/.(12]. increase (about 1%) in the retrieval error. Therefore
Tool for detennining global solar radiation at ground 203
Satellite data
Cloud index
it was concluded that Heliosat should only contain sky and subsequently depends upon the turbidity of
one set of parameters (a,b) per processed hour. Fur- the atmosphere. However this problem is expected to
thermore comparisons have been made between the be solved at the end of the year 1988.
method of Môser and Raschke[l0,11], which ranks
also as one the most accu rate of similar methods, and
the Heliosat method for Western Central Africa in 3. DESCRIPTION OF THE COMPONENTS OF THE
June 1984 (Stulhmann, persona) communication). HELIOSTAT STATION
Radiation maps provided by the Heliosat method were
computed using the hourly parameters sets derived The Heliosat station is composed of software and
for Europe. The discrepancy of the estimates of the hardware. Besides the algorithms for the conversion
monthly mean of the daily global radiation bctween of satellite data 'into global radiation, the software
both mcthods presents a r.m.s. of 250 Wh/m2 and is performs automatically the following operations:
40% Jess than the discrepancy betwecn the estimates storage of data onto the harddisk; contras! enhance-
of the Môser and Raschke model and coïncident ment and false colors display; accurate navigation;
pyranometers. and noise filtering. In a standard fashion, three im-
Also work in progress at École des Mines shows ages are processed a day, each giving a map of the
that the solar elevation influences the parametcr a and hourly global radiation. Once the Iast hour1y map is
that, if corrected, the value of ais unique throughout produced, the daily global radiation is computed and
the day without an increasc of the error. As for b, displayed. At the end of each month, the above quan-
this pararneter dcscribcs the atmosphere for very clear tities are timc-averaged per pixel. Thesc monthly
204 L. DIABATÉ et a/.
Parabolic Antenna
HF receiver
A/D Converter
monochorome
monitor
Table 1. Comparison of the accuracy ·in ihe retrievâl of the global radiation from satellite data according to various
authors (in kWh/m')
Slots in TU
Reinhardt
and April 1982 0,01 0,13 0 0,10 80
Schwarzmam
in [7]
Harullo
and Viola(8J 18/7/83 0,07
(method of.Gautier)
Tool for detennining global solar radiation at ground 205
means are displayed and saved both for archiving and station is a satellite data receiver with antenna and a
for further processing. persona! computer IBM-PC compatible with digitiz-
The number of scenes processed a day (3) was ing and graphie boards. A color printer may be added
only dictated by the dissemination schedule of visible (Fig. 2). The satellite receiver is of analog type and
data covering ali of Europe, and provided by the Me- allows the decoding of the so-called WEFAX ( WEather
teosat satellite. Since the greater the number of hourly FACSimile) format emitted by the meteorological
radiation maps the more accurate the retrieval of the geostationary satellites observing the Earth. Such re-
daily radiation, this number is subject to change de- ceivers are made by numerous producers and are well-
pending upon the geographical arca, the dissemina- distributed throughout the world. They are cheap and
tion schedule, the geostationary satellite, and at last maintenance-free.
by the processing time. The persona! computer is connected to the re-
The Heliosat software presents also sorne features ceiver through a analog-digital converter especially
the user may select at his will: display any of the designed for this purpose. This board decodes the an-
images stored on the disk, choose the slots of ac- alog signal coming from the satellite in the WEFAX
quisition, and extract sorne statistics for any location format. The signal is digitized using eight bits, then
present in any of the images (global radiation and handled by the converter to the personal computer
albedo are mostly used). (PC). While the PC processor is writing a line of the
The image files provided by the Heliosat station image onto the harddisk, the converter is processing
follow the CARTO-PC standard. Therefore any He- the following line. The use of this board is not re-
liosat image can be processed using this performant stricted to the Heliosat method. lt is now mainly used
image processing software. This allows the user to with the "Wefaxsat" software of Ecole des Mines de
undertake successfully any particular task making use Paris for meteorological forecasting or educational
of Heliosat images while still having a general and purposes and is available as a commercial product
flexible system. Comparisons of radiation maps to independently of the Heliosat software.
other maps or digital cartography into specifie geo- Any limited arca located within one of the stan-
metrical projections are examples of such particular dard satellite emitted windows may be selected. Soft-
purposes. ware also supports the various resolutions at ground
Briefly described, the hardware of the Heliosat provided by the diverse satellite radiometers.
0.72.6
Fig. 3. Map of the hourly global radiation observed between 12 and 13h UT and averaged ovcr the
year 1983 for Europe. Radiation increases from black to white.
206 L. DIABATÉ et a/.
Once the image is fully received and storcd onto the validity and the accuracy of the Heliosat method
the harddisk, it is displayed, after contras! enhance- (Demarcq[3]). It ended in August 1985, 32 months
ment, onto a color screcn using a graphie board. Yar- later. The comparison of the predicted global radia-
ious graphie standards are supported by the Heliosat tion versus the observed radiation for 30 ground sta-
software: Matrox PIP 1024, Number Nine 8 bits, Ad- tions demonstrates that the r.m.s. error in the recon-
age PG 90/10, Truevision Targa 16, IBM PGA, IBM struction of both the instantaneous hourly global
MCGA for PS 30, Tecmar Graphies Master, at the radiation Gh and the monthly average of Gh is Jess
moment of the writing. than 0.06 kWh/m2 (Diabaté et a/.[4], Michaud-Re-
gas[9]). Table 1 compares the accuracy obtained by
various authors in the reconstruction of the instan-
4. DISCUSSION taneous hourly radiation from satellite data. Sorne of
the published results cannot be compared to the oth-
The various components ofthe Helio~at station have ers because of their nature or of the units they are
been carefully tested. e~pressed in (Gautier et a/.[6], Tarpley[ 13]). This ta-
A routine was undertaken in January 1983 to check ble demonstrates that the method of Cano et a/.[1],
0 3.75'
Fig. 4. Map of the daily global radiation averaged ovcr June 1984 for West Africa. Radiation increases
from black to white.
Tool for dctennining global solar radiation at ground 207
from which the Heliosat method originated, .ranks as 2. G. Dedieu, P. Y. Deschamps, and Y. H. Kerr, Solar
one of the most accurate. irradiance at the surface from Meteosat-visible data.
The Heliosat station as described above exists Machine processing of remotely sensed data sympo-
sium (1983).
at CTAMN since August 1985 and a copy of it was 3. H. Demarcq, Etude de la zone de dilution rhodanienne,
delivered to Agence Française pour la Maîtrise observations des zones de production dans le Golfe du
de l'Energie which operates it since January 1987 Lion et estimation de l'éclairement solaire global en
for the mapping of the radiation over Europe. Exam- Méditerranée Occidentale. Thèse Jème Cycle. Université
Aix-Marseille II (1985).
ples of the maps it supplies are presented in Figures 4. L. Diabaté, H. Demarcq, N. Michaud-Regas, and L.
3 and 4. Wald, Estimating incident solar radiation at the surface
The production of an hourly global radiation map from images of the Earth transmitted by geostationary
requires about 100 minutes for a PC-XT, and 60 min- satellites: the Heliosat Project. /nt. J. of Solar Energy,
utes are needed for the daily map. Processing hourly 5, 261-278 (1988).
5. L. Diabaté, N. Michaud-Regas, and L. Wald, Map-
maps to obtain monthly means takes about 5 minutes. ping the ground albedo of Western Africa using Me-
These times are only indicative and depend strongly teosat visible data. lts time evolution during 1984 and
upon the hardware used as the processors are becom- its relations to the vegetation. (ln press).
ing more and more performant. For example, times 6. C. Gautier, G. Diak and S. Masse, A simple physical
mode! to estimate incident sol ar radiation at the surface
must be divided by at !east a factor of 3 if one uses from GOES satellite data. J. of Applied Meteorology,
a PC-AT. 19, 1005 (1980).
The Heliosat station brings an up:to-date scientific 7. W. Grüter, H. Guillard, W. Moser, J. M. Monget, W.
method to the end users in the field of sol ar energy. Palz, E. Raschke, R. E. Reinhardt, P. Schwarzmann,
lt is cheap and needs no maintenance. It is an open and L. Wald, Solar Radiation from satellite images,
Solar Energy R & D in the European Comrnunity Se-
system in the sense that it may be tailored to the par- ries F, Solar Radiation Data, 4, (1986).
ticular needs of the users. Engineers appreciate the 8. S. Marullo and A. Viola, The insolation over Italy es-
detailed maps of global radiation it gives to evaluate timated from Meteosat. Proceedings of the Fifth Me-
the dimensioning of solar buildings. Furthermore de- teosat Scientific User Meeting, 111-11 (1985).
9. N. Michaud-Regas, Mise en oeuvre et validation d'une
rived products such as albedo maps are of great in- méthode opérationnelle et automatique pour l'évaluation
terest for climatologists or for vegetation studies d'atlas solaires en Europe à l'aide de mesures satelli-
(Diabaté et a/.[5], Moussu et a/.[12]). taires Météosat. Thèse de Doctorat de Sciences. Uni v.
Paris VII (1986).
Acknowledgments-This study was parti y supported by Ag- 10. W. Moser, andE. Raschke, Mapping of global radia-
ence Française pour la Maîtrise de l'Energie. Lamissa Dia- tion and of cloudiness from Meteosat image data. Me-
.baté is Assistant-professor with Ecole Nationale d'Ingénieurs teoro/. Rdsch., 36, 33-41 (1983) .
de Bamako, Mali, and is now granted by the French gov- Il. W. Moser and E. Raschke, Incident solar radiation over
'emment (Fonds d'Aide à la Coopération). The authors thank Europe estimatcd from Meteosat image data. Journal
; the references for their helpful comments. of Climate and Applied Meteorology. 23, 1, 166-170
~
\
(1984).
REFERENCES 12. G. Moussu, L. Diabaté and L. Wald, A rnethod for
the mapping of the apparent ground brightness using
1. D. Cano, J. M. Monget, M. Albuisson, H. Guillard, visible images from geostationary satellites. (ln press).
N. Regas, and L. Wald, A method for the detenni- 13. J. D. Tarpley, Estimation incident solar radiation at the
nation of the global sol ar radiation from meteorological surface from geostationary satellite data. Jou rna/ of
satellite data. Solar Energy, 37, 1, 31-39 (1986). Applied Meteorology. 18, 1172 (1979).
- 234 -
ANNEXE [3]
This papcr deals with the use of Meteosal visible albedo of Westem Af!ica and for the study of its
data for the production of maps of the ground time evolution during 1984.
albedo. Meteosat visible data were routinely re- The method used here miginates from the
ceiced at Ecole des Mines using a receiving station work of Cano (1982, also described in Griiter
connccted to a microcomputer during 1984 and the et al., 1986) and has been further developed by
ground albedo rDas weckly mapped for Westem tvloussu et al. (1988), within the framework of the
Africa (4S to 16N, 18E to 4W). 11w main pattems Heliosat Program of Centre de Télédétection et
as well as the variations in lime of the albedo are d'Analyse des Milietix Naturels (CTA~l!\1) de
dl'pictf'd u:ith respect to the vegetation types. 111C l'Ec·ole des ~tines de Palis (Cano et aL 1986,
great spatial variahility of the vegetation grorcth Diabaté et al.. 1988a,b,c). The goal of this program
rate is conjin11ed and corrclatcd to the variahility is the detailed mapping of the global solar radia-
of the minfall. tion received at ground and of its direct anù
diffuse components, making use only of visible
geostationary satellite data. lt requires maps of
INTRODUCTION apparent ground bJightness to detect large clouds
and the method here used has been de,·eloped for
.Many methods have been published for the re- this pnrpose. This method does not take into ac-
trieval of the ground albedo from images taken by count the effects of partial subpixel cloud cover
meteorologic:al satellites in the visible band (see, and approximates the non-Lambettian beha\'ior of
e.g., Brest, 1987; Caselles and Delegido, 1987; the surfaces. Therefore, it provides à quantity
Dedieu et al., 1987; Cube, 1982; Kandel, 1982; which is close to the albedo but is not stlictly
Nunez et al., 1987). This paper deals with the use speaking the surface albedo. This quantity bas
of such a method for the mapping of the ground been called apparent ground btightness ( .\ toussu
et al., 1988) but for convenienee it will be de-
sclibed as ground albedo in this paper.
To validate the Heliosat method, routine con-
.\ddn·~~ ('Orrespnnd~m·e to Dr. Ludt•n \\'ald. Ct•utre de Tt>J..d,·- stntetion of maps of solar radiation has been clone
te('t ion t•l d'Anal. dt'~ ~lilit•nx :'\attm•b, Et"olt• ~a tl. Supt·ritourt•dt·'
~liue~ dt• Paris. Sophia-:\ntipolh. \'a.lhonnt' Cedt•x. 06:Xi5 Fnuil'e.
for Europe from 198:3 to mid-198.5 and for the
llr•r'l'in·cl .) .\fm...!r /98.\; nTI.\I'cl ;!;- O.·tolwr 19.\8. Central West :\ftiea dtt1ing 1!JS-t ( Demareq. 198.5:
IX!Ol·l--l:l.S;- /89 /S3 ..'i0
·· r:/."·r ir·r Sf'it·w·c l'uiJ/ishing Co. /n,· .. /9.~9
fi:).) :\n·llrlf' uf thr• :\rrwrif'lls, .\'111' Yt>rk, .\')' /()()/() 1
2 Diahaté, .\!ichaud-Rcgas, and Wald
~lichaud-Regas, 1986). Maps of ground albedo for by an analogjdigital converter. This converter bas
these periods and areas have therefore been weekly been especially designed at CT:\~lN and is about
produc:ed and are available on request on IB~,l-PC ta be installed into a persona] computer similar to
diskettes or CCT. This paper intends to depict the an IB~l PC.
main patterns as well as the variations in time of In 1984 an image of the Western Central patt
the albedo of the African area with respect to the of Africa was acqu:ired in WEF AX fonnat three
seasons and ta the vegetation cover. times a day at 9h 10 UT, 12h 10 UT, and 15h 10
UT. One image is composed of approximately 800
points per row and 800 rows. The pixel sizes are
5 X 5 km 2 at satellite nadir. For disk storage rea-
sons, the images were shortened and only the
METEOSAT DATA PROCESSING upper right two thirds were kept, leading to 512 X
512 images. This area approximately ranges from
The satellite data originated from Meteosat btit 4S to 16N and ISE to 4W (Fig. 1). It covers the
were received into the \VEF AX (WEather F AC- Southern Central part of the Sahel and some of the
Simile) analog format by a Secondary Data User tropical countries located armmd the Gulf of
Station (SDUS) located at Centre de Télédétection Gu:inea. Such a coverage may appear puzzling but
et d'Analyse des Milieux Naturels (CTAMN). The has been dictated by the sectorization adopted by
analog signal was then changed into digital counts the European Space Agency for the \VEFAX dis-
Massif de
Termit
TA HOUA
~DJDER
?l3te3t.: d»
0 Yti·JUNDE
+
.\Japping Allwdo 1cith .\Jcteostat Data 3
semination of ~leteosat data. For the same reason, restùts in an apparent albedo p:
only three visible images were available a day.
p = (cjl.,,)(DC- DC.J/(sin,, 11~siny 1 t.>fj),
In arder to compute both hourly and daily
global radiations, the processing steps of the He- (:3)
liosat method are the following: acquisition, navi- where
gation, computation of a cloud index and of the
ground albedo, and computation of solar global c =a constant to be determined,
radiation (Diabaté et al., 1988a,b,c). DC" = the digital cmmt for the outer space,
Images are navigated by landmarks correlation 10 , =the filtered solar constant for the spec-
techniques to be precisely superposable onto each tral range under concem,
other within one pixel error. Simple formtùae
change image coordinates (row, column) into geo- [; = the eccentricity correction factor of the
1
graphical coordinates and reciprocally. If l, c, lat Earth's orbit for the day j under
and long mean, respectively, row, column, latitude, concen1.
and longitude, these formwae are Using similar Meteosat data, ~loussu et al. ( 1988)
determined the constant c by selecting severa!
latitude= 16.207- 4.1673 x w-z l + 4 typical targets in Europe and Aflica for which the
x w-• l + 1.301 x w- 6 1c
2
apparent albedos were compared to values of the
- 3.188X 10- 6 c 2 + l.3016X 10-:3 c, ground albedo given in the literature.
The construction of the map of the ground
longitude= -5.1087-2.0504 x w-:3 1+.3.81 (1) albedo is clone according to the method described
x w- 6 12 - 2.036x w- 6 1c by Moussu et al. (1988). It co'mplises two steps:
the constmction of a reference map and the updat-
- 3.547 x 10- 6 c 2 + 4.52.31 x w- 2 c' ing of the current map. Both steps are now de-
sciibed only bliefly, since they have been dis-
re ci p rocall y, cussed at length by Moussu et al. The first step is
clone only once and does the computation of a
row = :394.5467- 24.2570 lat+ 41.5192 map of ground albedo from time selies of weather
x w- 4 lat 2 satellite images. This map is called the reference
- 16.9551 x w-:3 lat long- 40.-1020 ground albedo map. Once the routine is launched,
this map is updated by taking into account the
x w-:3 long 2
+57.3118long, currently received image and thus bccomes the
(2}
colnmn = 121.0021 + :39.6790 current map of the ground albedo.
The variables are considered random and
X 10- 2 lat- 5l.1594X 10-:3 lat 2
therefore the instnunental noise as weil as the
- 28.0007 X 10- :l lat long approximate chan~cter both of the knowledge of
the variables and of the clear sky mode] are taken
+ 43.2925 long 2 + 22.9669 long.
into ac:count. If the time se1ies is short enough so
The geographical coordinates, the tme sun time, that the seasonal trends of the ground albedo pf!.
anù the elevation angles of both the sun and the can be neglected, pl!. may be considered as a
satellite are compHted at each pixel. Only pixels stationarv• random vmiable of mean p,1: and vali-
were retained for which the solar elevation ,, was ance a}. This vaiiance includes the changes in
greater than 12° and the satellite elevation y was brightness clue to precipitation and to vaiiations in·
grea ter than 5°. Th en the digital counts (DC) are smface wetness. Let us define the cloud albedo p,.
nonnalizecl by the solar irradiance, which would of mean r, and variance a,~. If the apparent albedo
be measurcd by the satellite sensor after it has is a statinary random variable X equal to pf!. (ground
been retlected on a holizontal plane located at albedo) with a probahility Pl!. and equal to p,.
each pixel undcr clear sky, ~hat is, a sky for which (cloud albedo) with a prohability /~.. it can be
the diffuse part of the light is nmch smaller than shown that the iterative minimization of the v:ui-
the direct part. This nonnalization has het>n dis- ance of the difference bet,,·een the observed and
cussed in detail by ~loussu et al. ( HJSH) and it clear sky mode! radiances is equivalent to an itera-
4 Diahaté, .\lichmul-Regas, and \Vald
tive computation of the mean X of the variable X, sen according to the main characteristics of the
with elimination of the cloudy pi:œls at each step Sahel climate, i.e., d1y season from November to
(Cano, 1982). mid-May, and rainy season from June to October
Albedo is subject to seasonal changes. ·These \Vith a maximum rainfall peliod in August. We
valiations are taken into account by updating the . retained week .:;:;:8 (Febmary) in the middle of the
albedo during the Heliosat processing by· weight . dry season, two weeks in May (.#19 and .#21) to
averaging a new cloud-free pixel with previously depict the end of the dry season and the beginning
determined cloud-free pixels. of the rainy season, and week #42 (October) since
Assume th at p1( i, j) is the apparent albedo at it is at the end of the rainy season with supposedly
time t and at pixel (i, j), p 1 ii, j) the current maximum extent of vegetation caver.
ground albedo, and ag the standard deviation of Because our images caver the eqùatolial zone,
the ground albedo within a time selies as defined another choice may have been made according to
by Moussu et al. (1988). Then the updated value the main characteristics of the equatOiial climate:
p2 ,/ i, j) of the ground albedo is computed as great dry season (November-Aptil), great rainy
follows: season (April-Jcly), sh01t dry season (July-Sep-
. tember), and short rainy season (September-
i. Cloud sky, th at is, p1( i, j) > p Ig(i, j) + ag; th en
November). However, albedo changes are larger in
P2g(i, j) = Pig(i, j). the Sahel and are of a great impact on climate.
Therefore, the Sal1elian choice \Vas retained rather
ii. Cloud-free sandy pixel, that is,
than the equatorial one. For the equatorial belt,
p'(i, j) < P1g(i, j)+ ag only week #8 desc!ibes a dty peliod, alid the
others correspond to rainy periods.
and These four images are displayed in Figures
2-5, together with a drawing of isolines to help
the reading. Color enhancement is similar for each
Th en image so that, at a given pixel, variations in color
P2~:( i, j) = p ( i, j).
1 from one image to another i1;1dicate changes in
albedo. , ·
iii. otherwise As a whole, these images show law values for
water, intem1ediate values for vegetation, and high
p 2 ~:( i, j) =
(Np 1 ~:( i, j) + p'( i, j) j/(.V+ 1). values in desert areas. The albedo displays a zonal
Here X is a weight that determines the smallest trend, ii1creasing from South (equat01ial zone) to
time scale of the valiations in albedo to be taken N01th (Sahelian zone) as the vegetation density
into account. In the present study the time-lag deereases. These genen~l features are in very good
minimum is 1 \\'eek but a longer time average may agreement with the maps recently published by
become induded in the image if a pixel remains Dedieu et al. (1987).
covered by clouds dming a longer peliod. How- The scale spectnnn of the valiations of the
ever. examination of the cloud coverage shows that albedo in spaee is vety large. Beside the above-
the clouds are nonstationa1y, even in the equato- mentioned zonal trends, these maps show fine
Iial belt, and that a pixel is mostly cloud-free scale details which can be related to main physio-
dming a week. Hence it is assumed in a first graphic or vegetation features. For example, ~1ount
approximation that the time !ag is mostly constant Cameroon (4.2N, 9.2E, Fig. 1), which reaches
in the image and is close to 1 week. 40ï0 m above sea-level, is dearly visible as a clear
spot. :\Iso the Obopo and Kwalbo Rivers (5N, 7E)
smroundecl by the mouths of the Niger and Cross
.\lAPS OF THE GROUND ALBEDO OF Rh·ers <:an be depicted. Lake Tanal (15N, 3\V,
WESTERN AFRICA DURING 1984 upper left corner) appears black in the images as
weil as the Volta (6.2 to SN, 0 to 0.2E) because of
The ,,·hole set of images cannot he displayed in their low albedo while the much more extended
this article and only four images \\"Cre sl'le<:ted for Ltke Chad (upper right) displays higher \'alues
presentation and comments. The \\'eeks \\'ere clw- surronnding black spots \\'hich respedively denote
,\lapping A.lhi:'llo 1L'ilh .\leteoslal Data 5
;. . 1'-1-
j
o••d:;?~ 021
Table 1. Typical Values (90) of Albedo Observed in This Study tllld Others
Albedo Range ( %)
This Study Other Studies
Type of Week =t8 ;i:l9 ~21 =42
Area Refiector (February) (.\lay) (May) (October) Values Period Au thors
10-15N, 15E-15W 11-36 11-:39 11-41 11-41 6-"" ~Jar.1979 ;\mado (1982)
12-32 Aug. 1979
12-32 Oct. 1979
14-16N, 0-2\\' 13-31 12-28 12-29 16-28 20-30 1979 Coure!
et al. (1984)
14-16N, 2-4\\' 11-31 11-28 11-29 12-26 10-20 1979 Conrel
et al. (191>4)
15-24 Nov. 1979 KaJHlt>l ( 1982)
Diffa. :\pr. 1979
15-17N, 12-14E desert 27-39 27-41 28-44 26-44
~taradi,
13-15N, 6-8E desert 17-36 17-34 23-33 20-30
Zinder,
13-15N, 8-12E desert 20-:33 22-34 20-:32 20-32
Tuhoua,
15-16N, 4-6E desert 22-32 22-32 22-32 20-31
Kwalbo and Opoho
valleys, 5N-7E desert 10 Hl-11 10 10
~touths of the
Cross and Niger
Rh·ers (Nigeria) 6-11 9 7-9 7-10
Lake Tanu!,
15N-3\V 6 6-9 6-10 R-9
LJ.ke Faguihine,
17N-4W 6-12 ~far. 191i2 Coure! (191i.J)
Lake Chad li-9 li-9 Il-Il 5-ll
\'olt a 6-!-l 6-10 7-10 .'5-7
Surrounùings of
Lake Tmml Si-H 11-14 11-14 12-14
Snrroundings of
Lake Faguihine 14-ll:i ~Jar. Hlll2 Conrt>l (191l4)
Lake Chad
t>tnerged zont>s 10-17 Hl-16 ll-W 12-1.'5
Handiugaru
i'btt>au. 1-t:-.:-:3\\" sambtone 20-:?.6 :?.0-25 HJ-2-1 17 ..:·z.z. :?.0-:?.2 .\pr. HJ79 Bardinl'l
and :\longet (Hl71l)
1.'5-1-~ Conrd (11)1;-t)
:\lonnt ~Lmdara.
10-111--:. 1:?.-1-!E 11-1.'5 10-1-1 11-1-1 11-1-1
Jos Plateau,
<J-10.51'\. >i.5-9 ..'5E 1.'5- !li 1:3-16 1:3-Jü 1:3-W
:\lonnt Tennit.
16l'\-11E 17-:?.0 17-22 16-IH 12-1.'5
(lnd;tbn.
1-I ..JN. 0 .'5\\" s.ullbtnne Hl-25 16- :?.1> HJ-2.'5 Hl-2:?. :2'7 Jan. 197(j Cnnrt'l(l%-1)
31 Dee. 1H73
Condo.
1-!.J.')I\. :3.-i\\" pleoct>ne ...·J'>_,-_,
·1- 22-27 22-27 19-:?.G 24 .-\pr. Hlï9 Banlinet
alluvial et al. (l91i2J
;tm! eoli,lll :?..') Nov. 1m2
soils :?.1 Sep. Wï3
2:3 :\Jar. Hli-'5
:2.) Jan. HJ7(j
25 :\Jar. HJ76
IS Dt·t·. HJ71i Coure! ( Hlk-1)
ll.tdjejia \"ailey. irrig.tlt'd
13N-IIE \",lllt•\" 1.1-1S 1-1-20 1.)-20 12-17
:\dt>Ha ;md Eliki irrig,tlt'd
\"allt•y. 1-1-1'1:-.:. (i- 7E \"illlt·~· 12- J(i 12-17 12- j(j 11-l.'i
8 Diohatr, .Hichoud-Rcgas, and Wald
Table 1.
Albedo Range ( %)
This Stwly Other Stwlies
Type of \Vcek =8 :::19 ::::-21 =12
A. rea Refiector (February) (.\lay) (,\lay! !Octoberl Values Peri oc/ Au thors
Kebbi Valley, inigated
12 ..5N-4.5E valley 16-20 16-20 1ï-19 14-1ï
Giru Valley, inigated
11.5N-4.5E valley 16-19 16-19 16-19 14-1ï
.-\zouak Vailey, inigated
16-1ïN, 3.5E valley 11-lï 11-20 12-26 15-24
Interior Delta inigated
of the Niger valley 11-22 12-28 12-26 16-28
Niger Valley in irrigated
the Niamey region valley 15-18 9-1ï 14-16 20-21
Niger Valley in inigated
Nigeria valley lO 9 Hl ï-10
and space (Amado, 1982; Caurel, 1984; Caurel no objective criterion for selecting such pixels or
et al., 1984; Kandel, 1982; see also Table 1). Fur- group of pixels and doing so may lead to erroneous
thermore, the albedo also exhibits a strong interan- conclusions.
nual variability. Relative variations may reach 50%. A method was devised which makes use of a
Such variability is linked to the variability of the two-dimensional color chart which comprises 256
rainfall, whicb displays the same large time-space ( 16 X 16) col01·s. If the albedo values are coded in
spectrum. 16 levels only, ranging linearly from 0.05 to 0.44
Renee values in Table 1 must be considered with a step of 0.025, a èolor corresponds to only
with care and only indicate the gross range of one couple of albedo observed at two different
variations of the albedo for various areas. Albedo is instants. The components are fmmd by reading the
maximum in the desert of Diffa, up to 0.44. The values on the x- and y-axes (Fig. 6). However, the
albedo of the desertic area is rather stable in time, color chmt has been simplified to allow a perfect
with a maximum reached during the dry season. reading of the photographs. The plincipal diagonal
The albedo of the targets located in the equatmial is black and depicts the pixels for which change in
belt encounters sm;:,ller changes thun those fmther albedo is Jess than 0.025 in absolute value. The
nmth. The albedo of water in lakes vmies accord- dominant color in a rea 1 (albedo decreases from t 1
ing to the turbidity, depth, and type of bottom. :\ to t 2 ) is blue while the dominant color in area 2 is
further examination of the time evolution, made in redjyellow. An elementary change in color de-
the next section, shows that changes are inhomo- notes an absolute change of 0,025 in albedo and
geneous and occur at short pcriods as weil as in the lighter the tone, the greater the change.
short scales. Three images showing albedo changes with
time are displayed in Figs. ï -9. \Ve present week
=8 versus "··eek .#21, week :t;:8 versus week .;:t42,
TE~1PORAL VARL-\ TIO~S OF THE ALBEDO and week .:;:21 versus week .:;:42 because they
show the most significant changes.
The change in albedo with time can be desc1ibed :\s a \Vhole. the albedo changes only a little
on a pixel basis by computing the difference be- from February (week .#8) to l\·lay HJ84 (week #21,
tween the albedo at two different periods. The Fig. _7). ln the equat01ial helt are found mainly
restùting image indicates where and what change black and deep blue col01·s. It means that mostly
occurs but dues not repmt the absolute \'alue the albedo clic! not change but when it did, it
around which the albedo fluctuates. It is also possi- deneased by 0.02.5. and no more. A bit to the
ble to select some sites within the images and to north, dcep red hecomes more frequent, denoting
plot their values versus time. Howe\'er. since the an albedo inl'rease of 0.02.5. StiJl fmther north one
inhomogeneity at \'t'ry short scales is large, there is notices a large light blue arca, \\'hich means a
.\lapping Alhtclo lcith .\lctcostat Data 9
albedo at time tl
~--------------------------------------------r----~
albedo
at time Figure 6. Schematic representation of
t2 the two-dimensional color chart. Area 1:
signal decreases from 11 to 1~. Area 2:
signal increases from 11 to t~. Diagonal
D: signal is invariant with time.
: A.6H; :A:Iil4 ~
Ill. u x t::!. n
'''· n x 12. n
Figure 7". :\lbedo absolute ch;UJge from week ::=H to week Figure 9. .-\lhedo l"hange from wel•k :::::21 to week ::=-12.
::=21. Each color represents a variation of 0.02.5.
The changes in albedo from Febmary (week images of the albedo changes (Figs. 7 -9) reveals
~8) to October (week .::t42) are shawn in Fig. 8. the rate of change with time. For example, the
The presence of high intensity colors either in blue total change (decrease) in albedo from February to
or in redjyellow denotes the large changes ob- October in the south of Maradi and Zinder is
seJved in the Sahel. It indicates the variation in completely achieved from February to ~lay (in
vegetation coverage occuring from the middle of whitejblue in Fig. 7) with even a small increase
the dry season (week #8) to the end of the rainy from May to October (black and deep red in Fig.
season (week #42). Most pixels are colored in blue, 9). On the contrary, the albedo in the great plains
particularly in the Sudanian regions and the south- along the coast decreases from February to May
em part of the Sahel. Decreases of 0.025-0.05 are before increasing from May to October.
the most frequent. The Zinder area as well as the
southem part of the Gourma area display changes
of 0.075-0.10.
In the Sahel, vegetation cover increases dra- CONCLUSION
matically dming rainy season in accordance with
the rainfall and is indicated by a decrease in This study demonstrates the use of Meteosat data
albedo (blue tones). Rowever, the changes are not to monitor ground vegetation cover by providing
homogeneous. Since types and species of vegeta- weekly maps of the ground albedo. This restÙt can
tion are very similar in the Sahel and follow zonal be extended to other regions in the \\'oriel and to
distribution, zonal variations in albedo must be other geostationary satellites.
mostly attributed to rainfall variability, which Vegetation is better monitored using the vege-
means variability in water amount, frequency, and tation index but such an index cannat be com-
dm·ation. The rain variability is enhanced in the puted from Meteosat data. Renee for such data,
upper left area (Interior Delta of the Niger), which the best · indicator· remains the albedo, though no
is colored in redjyellow tones. There the rainfalls strong link exists between the albedo and biomass.
were nonexiste!lt or, if they did exist, they were so Also precise knowledge of the albedo is needed for
inefficient that no growth in vegetation was pro- energy budget studies and foi· climatological mod-
duced. On the contrary, redjyellow tones indicate eling purposes.
an increase in albedo. Finally, a careftù examina- This paper presents a few maps of the albedo
tian of this area also reveals that the yellow /white for the year 1984. This year recorded a rainfall
pixels are close to the blue/white ones, denoting a dencit for the most Sahelian countries (Remiaux
large absolute vmiation in albedo of about 0.18 et al., 1084). This deficit is not con:;tant from one
within a few kilometers. area to another. For example, the Zinder and
In the Equatorial belt, February and October Gourma zones received more water (or r<ùn was
correspond respectively to the great dry· sëason more "efficient" in vegetation growth) than in
and the short rainy season, the latter coming after other Sahelian regions .. The appearance of ,·egeta-
a great rainy period and a short dry season. Renee tion in Zinder was far earlier than in Gourma.
major positive changes in vegetation are expeded. Such maps demonstrate the great vmiability of the
Pixels are mostly red and yellow and indicate an albedo. Previous studies report that the albedo is
increase in albedo of 0.025-0.0ï5. The major in- highly va1iable on an annual basis and on sc;Ùes of
creases in albedo are found in the plains along the 100 km and greater (Amado, 1982: Kandel. 1982;
coast in Nige1ia, Ghana, the Ouroungou region in Coure!, 1984; Coure! et al., 1984). Our restùts
Gabon still along the coast, and the depression show that the spectrum of albedo variations is in
located West of the Zaïre River in the Congo. On fact very broad and that major changes may occur
the contrary, the plateaus in the south of Cameroon within a few kilometers.
and in the n01th of Gabaon exhibit no or small
changes in albedo. This slruly reas port/y supportee/ by Ag.·ri<'C .Fmn•;ai.l<' P•'llr la
Fibrure 9 displays the changes in albedo from .\Jaîtrisl' c/,· I'Erl('r{!.il'. Lmnissa Diahatc'·. :\ssislan/ l'n>.f{•ss<.>r
rcilh l~colr· Xatiorwlc ci'Jng<~lli!'llrs de Bt~rrwk<>, .\/ali. a.-knord-
\lay (week ='=21) to October (week =-!:2). It is very cclgcs tlw support of 11 gmnl jiw11 th,· Frl'lwh l!.•'l'•'nllliCIII
similar to Fig. 8 but dose examination of the tluee rF<>llcls ,/';\iclc ,., cf,· Coop/·mlio111.
.\Japping Alhedo rcith .\letcostat Data 11
ANNEXE [4]
Soit F(Z) = AZ une équation matricielle avec A = [aIJ.. ] (i,j = 1, 2, ... , n) et soit I3 un scalaire.
F
Z --------------> BZ = F(Z) (1)
alors :
BZ = AZ
BZ- AZ =0
(BI- A)Z = 0 (2)
BI-A=O (3)
A= ~ :]
(2) <==>
[: :] [: J =0
B-1 -r J =
0
[ -r 1-B
L'équation (2) admet des solutions autres que la solution triviale si et seulement si : dét(BI-A)
= 0
1-B r
r 1-B
- 248 -
. 2
===> (1 - J3) = r2
1 - J3 1 = r ===> J3 1 = 1 - r
1 - J3 2 = -r ===> J3 2 = 1 + r
[:
r r
=0 =====> y=x (4)
r r
(8)
(9)
ANNEXE [5]
+---------------------------------------------------------------------+
+ NUI1 NOM STATION DEPARTEMENT +
+---------------------------------------------------------------------+
+ 236 ABBEVILLE SOMME +
+ 214 AGEN LOT-ET-GAR-ONNE +
+ 882 AIX-LES-MILLES BOUCHES-DU-RHONE +
+ 226 AJACCIO COR SE +
+.217 ALENCON ORNE +
+ 826 AMBERIEU-EN-BUGEY AIN +
+ 258 ANGERS MAINE-ET-LOIRE +
+ 890 APT VAUCLUSE +
+ 881 AUPILLAC CANTAL +
+ 270 AUXERRE YONNE +
+ 241 AVO~O CHER +
+ 837 8ALE-,'1ULHOUSE RHIN( HAUT-) +
+ 8 27 BASTIA COR SE +
+ 112 BATZ FINISTERE +
+ 130 BEAR(CAP) PYRENEES-ORIENTALES +
+ 204 BEAUVAIS OISE +
+ 138 BEC-DE-l AIGLE BOUCHES-DU-RHONE +
+ 117 BEG-MELEN MORBIHAN +
+ 292 BELFORT TERRITOIRE-DE-BELFORT +
+ 293 BESANCON DOUBS +
+ 858 BIARRITZ-AERO PYRENEES-ATLANTIQUES +
+ 803 BISCAROSSE LANDES +
+ 203 BORDEAUX GIRONDE +
+ 152 BOULOGNE-SUR-MER PAS-DE-CALAIS +
+ 805 BOURG-ST-MAURICE SAVOIE +
+ 604 BOURGES CHER +
+ 215 BOURGETCLEl SEINE-ST-DENIS +
+ 111 . BREHAT COTES-DU-NORD +
+ 220 BREST-GUIPAVAS FINISTERE +
+ 832 BRETIGNY-SUR-ORGE ESSONNE +
+ 806 CAEN CALVADOS +
+ 870 CALVI CORSE +
+ 139 CAMARAT(CAP) VAR +
+ 861 CAMBRAI PAS-O E-CALAIS +
+ 844 CANNES ALPES-MARITIMES +
+ .899 CAPTIEUX LANDES +
+·833 CARCASSONNE AUDE +
+ 874 CARPENTRAS VAUCLUSE +
+ 145 CAVALLO< CAP) CORSE +
+ 257 CAZAUX GIRONDE +
+ 148 CEPET<CAP) VAR +
+ 864 CHAMBERY-AIX-LES-BAINS SAVOIE +
+ 254 CHARTRES EURE-ET-LOIR +
+ 122 CHASSIRON CHARENTE-MARITIME +
+ 223 CH.ATEAU-CHINON NIEVRE +
+ 250 CHATEAUDUN EURE-ET-LOIR +
+ 252 CHATEAUROUX INDRE +
+ 298 CHATILLON-SUR-SEINE COTE-D OR +
+ 868 CHERBOURG-MAUPERTUS . MANCHE +
+ 143 CHIAPPA(LA) CORSE +
+ 206 CLERMONT-FERRAND PUY-DE-OOME +
+ 807 COGNAC CHARENTE +
+ 865 COLMAR RHINCHAUT-) +
+ 840 CORMEILLES-PONTOISE VAL-D OISE +
+ 140 CORSECCAP) CORSE +
+ 124 COUBRECLA) CHARENTE-MARITIME +
+ 147 COURONNECCAP) BOUCHES-DU-RHONE +
+ 855 CRE IL OISE +
+ B-1 +
+---------------------------------------------------------------------+
+ NUM NOM STATION DEPARTEMENT +
+---------------------------------------------------------------------+
+ 871 DAX
+ 291 DEAUVILLE LANDES
·CALVADOS
+
+
+ 153 DIEPPE SEI t-'lE-MARITIME +
+ 2C7 DIJON-LONGVIC COTE-D OR +
+ 845 DINARD ILL É-ET-V l LA IN E +.
+ 101 DUNKERQUE NORD +
+ 835 EMBRUN ALPESCHAUTES-) +-
+ 875 EVREUX EURE +
+
+
136
125
FERRAT<CAP)
FERRET<C.AP)
ALPES-MARITIMES +
GIRONDE +
+ 697 FIGARI COR SE +
+ 240 GAROUPECLA) ALPES-MARITIMES +
+ 810 GOURDON LOT +
+ 809 GRENOBLE-ST-GEOIRS ISERE +
+ 109 GROU IN ILLE-ET-VILAINE t
+ 106 HAGUECLA) MANCHE +
+ 230 HE VE CL.A) SEINE-MARITH1E t
+ 876 HYERES-BAN VAR +
+ 878 HYERES-CEM-LEVANT VAR +
+ 256 ISTRES BOUCHES-DU-RHONE t
+ 856 LANDIVISIAU FINISTERE t
+ 238 LANGRES MARNECHAUTE-) t
+ 261 LANVEOC FINISTERE +
+ 285 LILLE NORD +
+ 209 LIMOGES VIENNECHAUTE-) +
+ 852 LORIENT-LANN-BIHOUE MORBIHAN +
+ 273 .LOXEVILLE MEUSE +
+ 836 LUCCLE) VAR +
+ 638 LUS-LA-CROIX-HAUTE DROME +
+ 811 LUXEUIL-LES-BAINS SAONE(HAUTE-) +
+ 210 LYON-BRON RHONE +
'+ 879 LYON-SATOLAS RHONE +
+ 283 MACON SAONE-ET-LOIRE +
+ 813 MANSCLE) SARTHE +
+ ?31 MARIGNANE SOUCHES-DU-RHONE +
+ 883 MAUROUX - GERS f
+ 842 MELUN SEINE-ET-MARNE +
+ 232 METZ-FRESCATY MOSELLE +
+ 286 MILLAU AVEYRON +
+ 249 MONT-AIGOUAL GARD +
+ 814 MONT-DE-MARSAN LANDES +
+ 816 MONT-ST-VINCENT SAONE-ET-LOIRE +
+ 233 MONTELIMAR DROME +
+ 812 MONTPELLIER HERAULT +
+ 237 NANCY-ESSEY MEURTHE-ET-MOSELLE +
+ 673 NANCY-OCHEY MEURTHE-ET-MOSELLE +
+ 22 8 NANTES LOIRE-ATLANTIQUE +
+ 276 NEVERS NIEVRE +
+ 817 NICE ALPES-MAR1TIMES +
+ 212 NIMES-COURBESSAC GARO +
+ 8<16 NIMES-GARONS GARD +
+ 853 ORANGE VAUCLUSE +
+243 ORLEANS LOIRET +
+825 ORLY VAL-DE-MARNE +
+818 OSSUN PYRENEES(HAUTES-) +
+113 OUESSANT FINISTERE +
+ 867 PARIS-MONTSOURIS SEINE(PARIS) +
+ 225 PAU PYRENEES-ATLANTIQUES +
+ 11.5 PENMARCH FINISTERE +
+ 216 PERPIGNAN PYRENEES-ORIENTALES +
...
+ B-2
+-----~----------------------------~----------------------------------+
+NUl", 1\0M STATION DEPARTEMENT +
+----------------------------------------------~----------------------+
+ 142 PERTUSATO( CAP) CORSE +
+ 81Ç PHALSBOURG MOSELLE +
+ 247 PIC-DU-MIDI PYRENEESCHAUTES-) +
+ 29b POITIERS VIENNE +
+ 137 POMEGUES(CAP) BOUCHES-DU-RHONE +
+ 135 PORQUEROLLES VAR +
+ 105 PORT-Ef\;-BESSIN CALVADOS +
+ 8 02 PLJY-LOUDES<LE) LOIRECHAUTE-> +
+ 8 85 QUL'1PER FINISTERE +
+ 114 RAZCPOINTE DU) FINISTERE. +
+ 200 REI~S MARNE +
+ 218 RENNES ILLE-ET-VILAINE +
+ 1C7 ROCCPOINTE DU) MANCHE +
+ 824 ROCHELLE(LA) CHARENTE-MARITIME +
+ 8<75 ROISSY-EN-FRANCE VAL-D OISE +
+ 253 ROMORANTIN LOIR-ET-Ci-iER +
+ 857 ROSTRENEN COTES-DU-NORD +
+ 259 PCUEN SEINE-MARITIME +
+ 144 SAGROCCAPl CORSE +
+ 265 SALON-DE-PROVENCE BOUCHES-DU-RHONE +
+ 131 SETE HERAULT +
+ 872 SOLENZARA CORSE +
+ 854 ST-AUBAN ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE +
+ 860 ST-DIZIER MARNE(HAUTE-) +
+ 823 ST-ETIENNE lO!RE +
+ 847 ST-GIRONS ARIEGE +
+ 866 ST-NAZAIRE LOIRE-ATLANTIQUE +
+ 262 ST-QUENTIN AISNE +
+ 277 ST-RAPHAEL VAR +
+ 121 ST-SAUVECR VENDEE +
+ 282 ST-YAN SAONE-ET-LOIRE +
+ 219 STRASBOURG RHINCBAS-) +
+ 119 TALUT<PO!NTE DU) MORBIHAN +
+ 2 71 TARARE-LES-SAUVAGES RHONE +
+ 289 TOUL MEURTHE-ET-MOSELLE +
+ 263 TOl;LON VAR +
+ 221 TOULOUSE-BLAGNAC GARONNE( HAUTE-) +
+ 889 TOULOUSE-FRANCAZAL GARONNE( HAUTE-) +
+ 851 TOuOUET(LE) PAS-DE-CALAIS +
+ 8t8 TOURS-ST-SYMPHOR1EN INDRE-ET-LOIRE +
+ 850 TOUSSUS-LE-NOaLE YVELINES +
+ 260 TRAPPES YVELINES +
+ seo TROYES AUBE +
+ 820 VICHY ALLIER +
+ 224 VILLACOUf:LAY YVELINES +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ +
+ B-3 +
- 254 -
ANNEXE [6]
. . .
The goals of the Heliosat Project of Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris
are: (i) t6. design a system for the estimation of incident solar radiation at ground
leve! from images of the Earth acquired by geostationary satellites, (ii) to produce
detailed maps of the spatial distribution of the global radiation and (iii) to improve
the system depending upon the results and progress in science.
Among the numerous methods already developed, one of them has been selected
for its accuracy as weil as for its simplicity. It has been tested during 30 consecutive
months beginning January 1983. ·
Operations were performed in a completely automatic, unmanned fashion and -
trades-off between routine and. accuracy have been adopted. Areas under concern
were Europe and Central-West Africa (1984 only).
This paper presents the results of the tests conducted during 1983. Measurements
of sixteen pyronometers were compared three t_imes a day to the estimates of the
. selected method. Different comparisons are presented.
The error in the reconstruction of both the instantaneous hourly global radiation
Gh and the monthly average of Gh is less than 0.06 kwh/m 2 • Wh en compared to
other methods, Heliosat ranks as one of the most accurate.
261
262 L. DIABATÉ et al.
1 INTRODUCTION
2 CHOICE OF A METHOD
TABLE 1
Comparison of the accuracy in the retrieval of the global radiation from statellite data according to various authors
Slots in UT
Authors and~ Ali hours Number of
period of~ 6-7 8-9 10-11 11-12 12-13 14-15 16-17 mixed stations
Moser June 1979 0.04 0.07 0.09 - 0.09 0.07 0.05 - 23
and
Raschke 1 April1982 - 0.06 - 0.08 - 0.06 - - 80
May 1979 - - - - - - - 0.12 27
Cano 1
April1982 - 0.06 - 0.07 - 0.05 - - 80
Reinhardt .
and April1982 - 0.10 - 0.13 - 0.10 - - 80
Schwarzmann 1
Dedieu et al. 11 - - - 0.12
12
Marullo 18/7/83 - - - - - - - 0.07 1
and Viola
(method of Gautier)
~
w
264 L. DIABATÉ et al.
The method of Cano has been abundantly described 1 •3 •8 •10 and here
is only provided a short description of it.
The basic remote sensing data are taken from the geostationary
satellite Meteosat observations, both in the visible and the thermal
infrared spectral ranges. Each satellite image is pre-processed using
geometrie correction with landmark correlation, noise filtering, and
normalization of digital counts · by the direct spectral irradiance
which would be measured on an horizontal plane located at each
pixel un der clear sky.
Because the digital counts can be directly related to the upward
radiance, this normalization is equivalent to the computation of a
bidirectional reflectance factor. Furthermore, since most continental
surfaces may be considered as lambertian for the observation angles
un der con cern (except for water and snow) within a sm ali error, the
ESTIMATING INCIDENT SOLAR RADIATION 265
over the year. These comparisons were made for each ground
station and for ali the stations merged together and also for each of
the three hours and for the three hours merged together. Su ch tests
will enhance the variations both in time and space of the relation-
ship between K and n.
a 1.o ~-----------.--------,
:..
:· .. ..
iD
.. ;Il ·~
~ ~
.. : ~ .
6
•.
:·
: a
;•
0.!1 D
oL------------------~----~~-~
.J FMAM.J.J A.DND
b 1.0 . - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ,
:·
.. t. :... ['
:
r? F
... :c .. :•.g ~ a'· :···
::.
1? i.
Co
•D
. a
0.5
0~--------------------~:--~~~:----~
F M A M ~ ~ A B 0 N 0
c 1. 0 r----,.-----:---------:-----,
..
... .
: "
~ f. ~j" -
â "' ·a
~
a
a
i.
0.5
0~~-----------------------~-*----~
~ F M. A M ~ ~ A B 0 N 0
atrnosphere Goh cornputed for the location 46°N, 5°E (Table II).
The variations of the r.rn.s error are sirnilar· to those of G0h,
peaking in June and decreasing till Decernber. Thus the discrepancy
between the actual and the estirnated atrnospheric transmission
factor K is rnainly constant throughout the year.
No trend showing the role of a particular station is displayed. The
results show hornogeneity in timè and space.
ESTIMATING INCIDENT SOLAR RADIATION 271
0.100
!j:, a
:a
:
0.050
i:.-
r
0
.... F M A M .... .... A
• 0 N D
'.......E
~
~
.'lt
0.100
.. ':
.. '? "'
..
.. D
..
:p '? :p
0.050 :.:
:a
::=a :·
~-
r
\D !b
!p
0
.... F M A M .... .... A
• 0 N 0
FIGURE2 Variation of the r.m.s. error versus month for each station. The square
means ali stations merged together. a) 9.10 h UT; b) 12-13 h UT.
272 L. DIABATÉ et al.
0.100
.a
: :D !
0.0!!0 r
ÎD
i. ... :
FIGURE 2 (Continued) Variation of the r.m.s. error versus month for each
station. The square means ali stations merged together. c) 15-16 h UT.
~
~
January
9-10hUT 12-13 h UT 15-16 h UT
The analyses have been conducted by taking into account ali the
available data of each month despite the bad data of April 9-10 h
UT which result in an increase of the r.m.s error. Analyses have
been performed as previously described: for each station and ali
stations merged, for each hour and the three hours merged.
Figures 3a, b, c display the relationships between K and n, ali
stations merged over period of one year, for each hour.
The absolute value of the correlation coefficient is equal to
respectively 0.73, 0.79 and 0.78 for respectively slot 9-10 h UT,
12-13 h UT and 15-16 h UT. It is slightly better for the last two
slots th an for the first.
One notes that sorne points in Figures 3 are far from the line
representing the relationship. These points must be caretully
examined and may indicate a particular type or type of clouds:
cirrus, 10 sub-pixel or broken clouds.
The r.m.s. error in the retrieval of K is a bit less than 7% and is
constant for the three hours. Multiplying it by the yearly average of
G~h for each slot gives the r.m.s. error in the retrieval of Gh. Values
of Goh used are respectively 0.8, 0.87 and 0.39 kWh/m 2 and the
corresponding r.m.s. error are 0.053, 0.059 and 0.0027 kWh/m 2 •
These values compare very favorably to those reported by other
authors as indicated in Table I. We must stress that the model of
Cano was developed using the raw digital data· coming from
Meteosat while this study reports on analog data collected by a
SDUS and digitized by ourselves. This enhances the insensibility of
Heliosat to change in signal level and confirms our choice of the
basic model.
Figure 3d displays the relationship between K and n, ali stations
merged over a period of one year and ali the hours merged. The
correlation coefficient is equal to -0.75 and the r.m.s. error in K is
7%. If an average value of 0.687 kWh/m 2 is taken for G0 h, the
r.m.s. error in Gh is 0.064 kWh/m2 • Thus merging the three hours
together increases the r.m.s. error. Consequently we decided that
Heliosat will comprise a relationship per hour and within the hour
the same relationship whatever the geographical location is.
Consistently these relationships must be restricted to France until
further studies demonstrate their geographical extensions.
274 L. DIABATÉ et al.
a
CLOUD INDE)( <n>
A -8.13
B 87.~2
nuMh•r of S&MPl•s 3286
corr•lation co•ffici•nt -8.73
standard d•viation of M 66.13
·· ·-·. \?:r;.J';1:~-:~n~;:;~~i~;.I~;g~.{~;M;~. ;· :. ,.
28111. 4H 6H
TRAHSMITTAHCE )( UMMI ()()
b
CLOIID INDE)( <n>
A -8.14
B 182.38
OUMher Of S~Mpl•s 37~6
correlation co•Cfici•nt -8.7~
standard deviation of M 67.47
Hl"
.....
...
~
488 6H
" TRAHSMJTTAHCE )( 111188 <K>
FIGURE 3 Relationship between K and n over a period of one year, ali stations
merged. a) 9-10 h UT; b) 12-13 h UT.
ESTIMATING INCIDENT SOLAR RADIATION 275
c
CLOUD 1 NDE)( <n l
n=A•I< + B
A -9.14
B 91.89
nuMb~r of saMPl•s 2479
correl~tion coeffici•nt -9.78
stan~ard deviation of 1< 68.54
499 699
TRANSMITTANCE X 1999 (}()
d
CLOUD 1 HDt:)( <n)
A -9.14
B 95.11
nuMber or saMples 9552
correlation coefficiPnt -9.75
stan~ard deviation or }( 66.81
6 CONCLUSION
The Heliosat method derives closely from the mode} of Cano. This
latter bas been slightly modified mainly to decrease the time it
requires to run on a micro-computer without a noticeable loss of
accuracy.
This study shows that the relationship between the global
transmission factor and the cloud cover index:
i) is linear in essence,
.ii) does not depend upon the geographical location (at !east for
France),
iii) does not depend upon the month,
iv) does depend upon the moment of the day.
In fact these conclusions must be slightly corrected. These
regression coefficients likely depend upon the sun elevation. We
find they are dependant upon the hour of the day and independent
upon the month or the location. This only reflects that the variation
of the sun elevation v is greater during the day than the variation of
v as a function of the month or of the location under the conditions
encountered in France. This results in a slight increase in the r.m.s.
error when the stations or the months are merged together and in a
noticeable increase if the hours are merged togeth~r. Study is now
in progress to determine the dependency of the relationship
between K and n upon v.
This study also demonstrates that over the year 1983 the error in
the reconstruction of both the instantaneous hourly global radiation
Gh and the monthly average of Gh is Jess than 0.06 kWh/m 2 • When
compared to other methods, Heliosat ranks as one of the most
accurate.
Heliosat was routinely operated in Ecole Nationale Supérieure
ESTIMATING INCIDENT SOLAR RADIATION 277
FIGURE 4 Yearly average of the global radiation over Europe for slot 12-13 h UT
and for year 1983. Radiation increases from black to white .
..
.,
des Mines de Paris from January 1983 till August 1985. It is now
available as a commercial product and is now currently used within
the French Agency for Energy since January 1987. As an example
of the outputs of the Heliosat system, Figure 4 displays the map of
the global radiation over Europe for slot 12-13 h UT averaged over
the year 1983. The resolution is 5 x 5 km 2 • The values indicated in
this map are in good agreement with those reported by the French
Meteorological office in its 10 years statistical compilation. 16 This
map as weil as others are available on floppy disks for IBM-PC
compatibles.
Acknowledgements
This study was partly supported by Agence Française pour la Maîtrise de l'Energie.
H. Demarcq was granted by Fondation Feucherolles.
References
1. W. Grüter, H. Guillard, W. Moser, J. M. Monget, W. Palz, E. Raschke, R. E.
Reinhardt, P. Schwarzmann and L. Wald, So/ar Radiation Data from Satellites
278 L. DIABATÉ et al.
•• 1
1
:
RESUME
Cette thèse a été développée au sein du Projet Heliosat de l'Ecole Nationale Supérieure des
Mines de Paris, avec pour objectifs : (i) la réalisation d'un système d'estimation du
rayonnement solaire au sol à l'aide de données en provenance des satellites géostationnaires ;
(ii) la production en routine de cartes du rayonnement solaire sur une maille très fine au sol ;
(iii) l'amélioration di.t système en fonction des résultats et des progrès scientifiques. '
Nous avons amélioré le modèle original de Cano (1982) et complété sur la base des études
théoriques suivantes : (i) la mise au point d'un modèle de calcul du rayonnement solaire
journalier en moyenne mensuelle ; (ii) l'utilisation du sytème pour n'importe quelle
localisation géographique située dans le champ de vision du capteur du satellite considéré ;
(iii) l'étude des relations existant entre l'indice d'ennuagement et le· coefficient de
transmission globale de l'atmosphère ; (iv) la détermination des rayonnements solaires diffus
et direct basée sur la seule connaissance de données satellitaires.
Cette méthode a été testée sur 30 mois de données satellitaires (12 mois de 1983, Il mois de
1984 et les 7 premiers mois de 1985), les erreurs de reconstitution des rayonnements solaires
global et diffus en horaire instantané étant respectivement de 70 Wh/m 2 et de 99 Whjm 2• Le
rayonnement solaire global journalier mensuel est obtenu à 1Oo/o près de la valeur mesurée au
wl. ·
Enfin nous avons mis en place un système opérationnel à base de micro-ordinateur couplé. à
une station de réception satellitaire et qui utilise la méthode développée pour fournir
automatiquement une cartographie du rayonnement solaire au sol, ainsi que de l'albédo
planétaire et de l'indice d'ennuagement.
- oüo-
ABSTRACT
This study has been developed withi11 the Heliosat Project of Ecole Nationale Supérieure des
Mines de Paris. The goals of this project are : (i) to design a systein for the estimation of
incident solar radiation at ground le'.(el from images of the Earth acquired by geostationary
satellites ; (ii) to produce detailed maps of the spatial distribution of the global solar
radiation ; and (iii) to improve the sys(em in relation with the results and progress in science.
The original mode! of Càno (1982) has been improved and completed based on the following
theorical studies : (i) calculation of the monthly mean of the daily sum of solar global
radiation ; (ii) use of the system for any geographical area located in the field of view of the
satellite sensor ; (iii) relationships between the global atmospheric transmittance and the cloud
index ; (iv) estimation of both diffuse and bearn parts of the global radiation.
The method has been tested over 30 months of satellite data (12 months in 1983, Il months
in 1984 and 7 months in 1985). The errors in the reconstruction of both of global and diffuse
parts of the instantaneous hour! y global radiation are respectively 70 and 99 Wh/m2 •
In order to provide automatically maps of solar global radiation, planetary albedo and cloud
index, an operational tool has been put together. It is composed of a PC compatible computer
connected to a satellite receiving station and an appropriate software. The software package
has been implemented according to the developed method.
Keywords: Solar radiation, satellites data, global atmospheric transmittance, cloud indèx,
planetary albedo, solar climatology.