Activites Geometriques 10eme-1
Activites Geometriques 10eme-1
Activites Geometriques 10eme-1
FICHE Nᴼ 1
A. CHAPITRE I. Propriété de THALÈS
LEÇON : Propriété de THALÈS dans le triangle
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 8, 9, 10 et 11.
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Résoudre des exercices à données numériques (calculer les distances, placer les points
sur une droite, …)
Justifier le parallélisme des droites
Justifier l’égalité des distances
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
- Placer un point sur une droite passant par deux points
- Tracer deux droites parallèles
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de THALÈS
S2 : Réciproque de la propriété de THALÈS
S3 : Conséquence de la propriété de THALÈS
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Comparer les distances des bipoints
SF2 : Démontrer l’égalité des distances à données numériques
SF3 : Justifier le parallélisme des droites
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
L’unité de longueur est le cm.
1. Tracer une droite (L). Marquer un point A tel que la distance de A à (L) soit 2,5
2. Tracer deux droites (L) et (D) parallèles, Mesurer la distance des droites (L) et (D).
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 1-1 page 8 du manuel CIAM 10eme de l’élève.
Page 2 sur 70
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices nᴼ 1d, 1e page 11, puis voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3 page 17 du
manuel CIAM 10eme.
FICHE Nᴼ 2
A. CHAPITRE I. Propriété de THALÈS
LEÇON : Utilisation des propriétés de THALÈS
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 11, 12 et 13.
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à utiliser les propriétés de THALÈS pour :
Construire des points sur une droite
Calculer les distances
Démontrer ou justifier le parallélisme des droites
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. On donne le segment [AB] de longueur 4cm. Construire les points du plan qui sont à la
fois 2cm de A et de 3cm de B.
b. On donne deux points A et B tels que AB = 10cm. Placer un point C sur la droite (AB)
tel que AC = 4cm, calculer BC.
3. SAVOIR- FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Construire une quatrième proportionnelle
SF2 : Calculer les distances
SF3 : Démontrer un parallélisme des droites
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. Marquer un point A. Tracer deux droites sécantes situées à 3cm de A
b. ABC est un triangle. M est un point de (AB) tel que AM = 9cm et AB = 12cm. N un point
de (AC) tel que MN = 24cm et BC = 32cm. Justifier que (MN) || (BC).
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
AE=EG=GC=ED=2 EF=?
BC=3 GH=?
RÉDACTION DE LA SOLUTION
AE EF
Dans le triangle ABC, on a : AC = BC (d’après la conséquence de la propriété de THALÈS)
2 EF
AN : 6 = 3 équivaut à EF = 1. De même, dans le triangle CDE, on a :
Page 5 sur 70
CG GH
CE
= ED équivaut à GH = 1.
EXEMPLE2
ABCD est un parallélogramme. M est le symétrique de D par rapport à A. (CM) coupe (BD)
KD KC
Au point K et (AB) au point E. Démontrer que : KB = KE = 2.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
KD KC
ABCD parallélogramme KB
= KE
=2
MA = AD
K∈(CM)∩(BD)
E∈(CM)∩(AB)
RÉDACTION DE LA SOLUTION
KD DM
Dans le triangle KDM, on a : KB = BC (d’après la conséquence de la propriété de THALES)
KD 2 DA KD
Comme DM = 2DA et BC = DA, alors KB = DA équivaut à KB = 2.
KD KC KD KC
En suite, dans le triangle KCD, on a : KB = KE , d’où KB = KE = 2.
3. DÉMONTRER UN PARALLÉLISME DES DROITES
EXEMPLE
(IB), (IN) et (IQ) sont trois droites concourantes en I. A est un point de [IB]. M est un point
de [IN] tel que (AM) || (BN). P est un point de [IQ] tel que (MP) || (NQ).
Démontrer que (PA) et (QB) sont parallèles.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
I∈(IB)∩(IN) ; I∈(IN)∩(IQ) (PA) || (QB)
A∈[IB]; M∈[IN]; P∈[IQ]
(AM) || (BN) ; (MP) || (NQ)
RÉDACTION DE LA SOLUTION
IA ℑ
Dans le triangle IBN, on a : IB = ¿ (1) (d’après la propriété de THALES)
IP ℑ IA IP
De même, IQ = ¿ (2). Des égalités (1) et (2), on déduit : IB = IQ .
Comme A∈[IB] et P∈[IQ], donc les droites (AP) et (BQ) sont parallèles (d’après la
réciproque de la propriété de THALÈS)
Page 6 sur 70
FICHE Nᴼ 3
A. CHAPITRE I. Propriété de THALÈS
LEÇON : Triangles semblables
NIVEAU : 10emeAnnée
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 14 et 15.
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours se fixe pour objectifs :
D’établir les rapports entre les cotes des triangles semblables
De justifier à l’aide des propriétés de THALES des éléments homologues de deux
triangles semblables.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
L’unité de longueur étant le centimètre.
a. (D) est une droite, tracer deux droites parallèles telles que leur distance à (D) soit 5.
b. ABC est un triangle. M est un point de [AB], la parallèle à (BC) passant par M coupe [AC]
en N. On donne AM = 2 ; AB = 5 et BC = 7. Calculer MN.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété des triangles semblables
S2 : Réciproque de propriétés des triangles semblables.
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Démontrer que deux triangles sont semblables.
SF2 : Utiliser des propriétés de triangles semblables pou déterminer la longueur de cote.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
ABC est un triangle. Placer un point M sur [AB] et M’ sur [AC] tel que (MM’) || (BC).
Justifier que mesM’ = mesC et mesB = mesM.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 3-1 page 14 du manuel CIAM 10eme de l’élève.
Page 7 sur 70
ABC est un triangle. M est un point de [AB] et M’ un point de [AC] tels que (MM’) || (BC),
AM AM ' MM '
on écrit : AB
= AC = BC et mesM = mesB ; mesM’ = mesC.
On dira que les triangles AMM’ et ABC sont semblables.
En suite, les triangles AMM’ et EDF étant superposables, alors ils sont semblables.
Par conséquent, les triangles EDF et ABC sont aussi semblables.
Donc, A et E sont des sommets homologues
A et E sont des angles homologues
[AB] et [ED] sont des cotes homologues
EXEMPLES
Deux triangles équilatéraux sont semblables
Deux triangles isocèles rectangles sont semblables
REMARQUE
Pour trouver aisément tous les éléments homologues de ces deux triangles semblables, on
ABC
peut utiliser la disposition pratique suivante : EDF
1. PROPRIÉTÉS DES TRIANGLES SEMBLABLES
a. Si deux triangles sont semblables, alors leurs côtés sont deux à deux proportionnels.
AB AC BC
ED
= EF
= DF
b. Si deux triangles sont semblables, alors leurs angles sont deux à deux de même mesure.
Page 8 sur 70
mesA = mesE
mesB = mesD
mesC = mesF
FICHE Nᴼ 4
A. CHAPITRE I. Propriété de THALES
LEÇON : Propriété de THALES dans le cas général
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 15 et 16
DURÉE : 2 heures
B. LESPOINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme sur la distance des droites
parallèles
Utiliser le support de la propriété de THALÈS pour justifier une proportionnalité de
segments.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. On donne deux droites parallèles (D) et (D’). Construire un point A équidistant des droites
(D) et (D’)
b. Tracer un segment [AB] de longueur 4cm. Construire les points du plan qui sont à la fois
à 2cm de A et à 3cm de B.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de THALÈS dans le cas général
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Calculer les distances de segments
SF2 : Justifier le parallélisme des droites, supports des segments de mesures proportionnelles.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
L’unité de longueur est le cm. (L) et (D) sont deux droites parallèles.
a. Mesurer la distance des deux droites (D) et (L).
b. Marquer le point A équidistant à (D) et (L) et tracer la parallèle à (D) passant par A.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Voir l’activité 4 page 15 du manuel CIAM 10eme de l’élève.
Page 10 sur 70
AB BC CD
P est la projection sur (L) parallèlement à (AA’), on a : A ' B ' = B ' C ' = C ' D ' = ………
EXEMPLE1
Pour la finition d’un mur de sa clôture, ALY a confectionné
une échelle. Une esquisse en est donnée ci-contre.
L’unité de longueur étant le centimètre, les supports des
traverses (MM’), (NN’), (PP’) et (RR’) sont parallèles à (BC)
et (AD). Calculer CR’ et CQ’ sachant que AB = 180, CD = 198,
QR = 20, RB = 30.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
(MM’) || (NN’) CR’ = ?
(NN’) || (PP’) CQ’ = ?
(PP’) || (RR’)
(AD) || (BC)
AB = 180; CD = 198;
QR = 20; RB = 30
RÉDACTION DE LA SOLUTION
CR' CD CR' 198
D’après la propriété de THALES dans le cas général, on a : BR = BA équivaut à 30 = 180
CQ ' CD CQ ' 198
d’où CR’ = 33. De même : BQ = BA et BQ = BR+RQ = 30+20 équivaut à 50 = 180
d’où CQ’ = 55
EXEMPLE2
Page 11 sur 70
L’unité de longueur est le millimètre. ABCD est un trapèze de bases [AB] et [CD] tel que :
AB = 20, BC = 30, CD = 40 et DA = 25. Sur le côté [AD], marquer le point E tel que :
AE = 10, F le point d’intersection de (BC) avec la droite parallèle à (AB) passant par E.
Calculer EF.
SOLUTION
DONNÉES FIGURE CONCLUSION
ABCD trapèze. EF = ?
AB = 20 ; BC = 30 ;
CD = 40 ; DA = 25 ;
E∈ [AD] ; AE = 10 ;
F∈(BC)∩(EF).
RÉDACTION DE LA SOLUTION
Construisons d’abord la droite parallèle à (BC) passant par A, qui coupe respectivement (EF)
et (DC) en G et H.
On a: AB = GF = HC = 20 ; DH = DC – HC.
AE EG 10
D’après la conséquence de la propriété de THALES, on aura : AD = DH équivaut à 25
EF−20
¿
40−20
D’où EF = 28.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercice nᴼ 4a page 16 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 19, 20, 21, 22, 23 pages 18 et 19 du manuel CIAM 10eme.
Page 12 sur 70
FICHE Nᴼ 5
A. CHAPITRE II. Triangle rectangle- Trigonométrie
LEÇON : Propriété de PYTHAGORE
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 22 et 23
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme sur les propriétés métriques
du triangle rectangle
Utiliser le support de la propriété de PYTHAGORE pour le calcul de distances
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. En observant la figure ci-contre, l’unité de longueur est le cm.
On donne : (MN) || (BC), AM = 2 ; AB = 5 et BC = 10.
Calculer MN.
b. calculer la longueur des diagonales d’un rectangle de longueur
12cm et de largeur 9cm.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de PYTHAGORE
S2 : Réciproque de la propriété de PYTHAGORE
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Calculer la longueur de l’hypoténuse d’un triangle rectangle
SF2 : Justifier la nature d’un triangle en utilisant la propriété de PYTHAGORE
SF3 : Calculer les distances représentées par : La corde d’un cercle, le côté d’un triangle
équilatéral inscrit dans un cercle, hauteur d’un triangle équilatéral, le côté d’un carré
Inscrit dans un cercle.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
ABC est un triangle rectangle en B. Le segment [BH] est une hauteur.
Démontrer que : AH2 + HC2 +2BH= AC2.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Page 13 sur 70
EXEMPLES
L’unité de longueur étant le centimètre.
a. ABC est un triangle rectangle en A tel que : AB = 4 et AC = 8. Calculer BC.
b. ABC est un triangle rectangle en A tel que : AB = 5 et BC = 9. Calculer AC.
3. PROPRIÉTÉ DE THALÈS ET CALCUL DE DISTANCES
a. CORDE D’UN CERCLE
(C) est un cercle de centre O et de rayon r.
OH = h est une hauteur.
[AB] étant une corde, on a : AB = √ r 2−h 2.
Page 14 sur 70
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b, 1c pages 22 et 23 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3, 4, 5, 6 et 7 page 31 du manuel CIAM 10eme.
Page 15 sur 70
FICHE Nᴼ 6
CHAPITRE II. Triangle rectangle- Trigonométrie
LEÇON : Cosinus et Sinus d’un angle aigu
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 23, 24, 25 et 26
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
Utiliser le triangle rectangle pour définir le cosinus et le sinus d’un angle aigu
Fournir des outils (cosinus et sinus) pour calculer les mesures d’angles aigus et des
distances dans un triangle rectangle
Etablir des relations entre le cosinus et le sinus d’angles aigus.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Construire le triangle ABC tel que : AB = √ 75 cm ; AC = 5√ 2 cm et BC = 5cm.
Quelle est sa nature ?
b. Construire un triangle équilatéral de côté 5√ 2 cm.
3. SAVOIRS
S1 : Définitions : Cosinus et Sinus d’un angle aigu
S2 : Propriétés de somme des carrés du cosinus et du sinus d’un angle aigu
S3 : Propriété du cosinus et du sinus d’angles complémentaires
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Exprimer en fonction des côtés d’un triangle rectangle le cosinus et le sinus d’angles
aigus
SF2 : Calculer la longueur du côté d’un triangle rectangle connaissant le cosinus ou le sinus
d’angle aigu
SF3 : Déterminer aisément le cosinus ou le sinus d’angles particuliers
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
Construire un triangle équilatéral de côté 5√ 2 cm, calculer son aire et le rayon du cercle
circonscrit à ce triangle.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Page 16 sur 70
BC
CosC = Cosaᴼ = AC
AB
SinC = Sinaᴼ = AC
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2c, 2e, 2f pages 24, 25 et 26 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION Voir
exercices d’entrainement nᴼ 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14 et 15 page 31 du manuel CIAM 10eme.
FICHE Nᴼ7
A. CHAPITRE II. Triangle rectangle-Trigonométrie
LEÇON : Tangente d’un angle
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 26 et 27
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
I. OBJECTIFS
Cette leçon se fixe pour objectifs :
D’utiliser un triangle rectangle et outils (cosinus et sinus) pour définir la tangente d’un
angle aigu
D’établir une relation entre les tangentes d’angles complémentaires
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 5 et AC = 7. Calculer BC.
b. Le cosinus d’un angle aigu B est égal à 2/5. Calculer le sinus de cet angle.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de la tangente d’un angle aigu
S2 : Propriété de la définition
S3 : Propriété des tangentes d’angles complémentaires.
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Exprimer les tangentes d’angles aigus en fonction des côtés.
SF2 : Calculer la tangente d’un angle aigu dans un triangle rectangle connaissant des
longueurs des côtés.
C.PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
ABC est un triangle rectangle en B tel que AB = 2 et BC = 7.
Calculer : AC, sinC, CosC et SinC /CosC
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
ABC est un triangle rectangle en B tel que
Page 18 sur 70
BC
tanA = tanaᴼ = AB
PROPRIÉTÉ
La tangente d’un angle aigu est égale au quotient du sinus de cet angle par son cosinus.
FIGURE TRADUCTION MATHÉMATIQUE
Sinaᴼ
tanB = tanaᴼ = Cosaᴼ
tanB x tanC = 1
tan(90-a)ᴼ x tanaᴼ = 1
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 3a, 3b, 3c page 27 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 16, 17, 18, 19, 20 pages 31 et 32.
Page 19 sur 70
FICHE Nᴼ 8
A. CHAPITRE II. Triangle rectangle-Trigonométrie
LEÇON : Utilisation de la trigonométrie
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 28, 29 et 30
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Utiliser un repère orthonormé pour déterminer le cosinus et le sinus d’angles
particuliers
Interpréter la table trigonométrique afin de trouver les mesures d’angles usuels
connaissant leurs cosinus et sinus.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle rectangle en A tel que AB = 7,5 et AC = 12,5. Calculer tanC.
b. A (2 ; 5), B (3 ; 4) et C (-1 ; -2) sont trois points du plan. Représenter ces points dans le
plan muni du repère orthonormé, puis calculer AB, AC et BC.
3. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Construire des angles particuliers sur le côté [OI) dans un repère orthonormé
SF2 : Lire la table trigonométrique
SF3 : Trouver un encadrement de la mesure d’un angle aigu
SF4 : Trouver une valeur approchée de la mesure d’un côté.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
4
L’unité de longueur est le centimètre. ABC est un triangle rectangle en B tel que tanA ¿ 3
Et BC = 2. Calculer AB et AC.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J). On donne les points A(4 ; 3), B(5 ; 3) et
C(-2 ; -3). Calculer AB, BC, AC, AB/ AC , AB/BC et BC / AC . Puis en déduire la nature du
triangle ABC.
Page 20 sur 70
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 21, 22, 23, 24 et 25 page 32 du manuel CIAM10eme.
EXERCICES DE SYNTHESE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 26, 27, 28, 29, 30 et 31 page 32 du manuel CIAM
10eme.
FICHE Nᴼ9
A. CHAPITRE III. Vecteurs
LEÇON : Somme de vecteurs
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 36, 37 et 38
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
I. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme sur la construction et la
transformation de somme des vecteurs
Utiliser l’outil vectoriel pour justifier l’égalité des vecteurs et la réduction de somme
des vecteurs.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
Tracer un parallélogramme ABCD. Construire le point E tel que CE = DC et démontrer que
le quadrilatère ABEC est un parallélogramme.
3. SAVOIRS
S1 : Remarque : Somme de vecteurs-Transformation d’écriture
S2 : Propriétés du produit d’un vecteur par un nombre
S3 : Définition du produit d’un vecteur par un nombre
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Représenter la somme de deux vecteurs
SF2 : Construire des points pour démontrer l’égalité des vecteurs
SF3 : Réduire la somme
SF4 : Simplifier les écritures
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. ABC est un triangle. M est un point de (AB), N le point de (AC) tel que AB = 3, BM = 2,
AC = 4 et CN = 6. Démontrer que (BC) est parallèle à (MN).
b. Construire un parallélogramme MNRS.
Page 22 sur 70
Pour représenter la somme des vecteurs AB et CD dans chacun des cas de figures ci-dessus,
on doit procéder comme suit :
Choisir un point M
Construire les points N et P tels que MN = AB et NP = CD.
Tracer le vecteur MP tel que MP = MN + NP ; MP = AB + CD.
REMARQUE
La somme de deux vecteurs de même direction est un vecteur de même direction ou le
vecteur nul
6. TRANSFORMATIONS D’ÉCRTURE
a. DIFFÉRENCE DE DEUX VECTEURS
A, B et C sont trois points du plan.
On pose : CB – CA = CB + (- CA)
Le vecteur CB – CA est appelé
différence des vecteurs CB et CA.
CB – CA = CB + AC ou CB – CA = AB.
b. RÉDUIRE DE SOMMES DES VECTEURS
EXEMPLE
A, B, C, D, E, F et P sont des points du plan. Simplifier l’écriture de la somme suivante :
AB + EF + BC – PC + FE.
c. ÉCRIRE UN VECTEUR COMME SOMME OU DIFFÉRENCE DE VECTEURS
ABC est un triangle. I est un point de [BC], on a :
AI = AB + BI ou AI = AC + CI
AI = BI – BA ou AI = CI – CA
REMARQUE
Pour effectuer certains calculs portant sur des vecteurs, il est souvent judicieux de remplacer
un vecteur par une somme ou par une différence de deux vecteurs
B. PRODUIT D’UN VECTEUR PAR UN NOMBRE
DÉFINITION
On appelle produit du vecteur non nul AB par le nombre non nul k, le vecteur MN tel que :
(MN) et (AB) ont la même direction
Ont le même sens lorsque k est positif
MN et AB
Ont des sens contraires lorsque k est négatif
MN = |k| AB.
Page 24 sur 70
REMARQUE
Le produit du vecteur nul par un nombre réel est le vecteur nul.
Le produit du vecteur AB par zéro est le vecteur nul.
k¿ 0 k¿ 0 k=0
PROPRIÉTÉS
A, B, C et D sont des points du plan. k et h sont des nombres réels, on a :
k(hAB) = (kh)AB ; kAB + hAB = (k+h)AB ; kAB +kCD= k(AB + CD) ; 1AB = AB.
EXEMPLES
1
1. [AB] est un segment. Construire le point C tel que : AC= 4 (2AB).
1 3
2. [EF] est un segment. Construire le point G tel que : EG = 2 EF + 4 EF.
2 2
3. ABC est un triangle. Construire le point M tel que : AM = 3 AB + 3 BC.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a, 1b, 1c, 1d, 1e, 1f, 2a, 2b. 2c pages 37, 38, 39 et 40 du manuel
CIAM10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 pages 44 et 45.
Page 25 sur 70
FICHE Nᴼ10
A. CHAPITRE III. Vecteurs
LEÇON : Vecteurs et configurations
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 41, 42 et 43.
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS A PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours se fixe pour objectifs :
Découvrir les aspects vectoriels lies à certaines configurations pour exprimer la
direction des vecteurs
Introduire des nouvelles démarches permettant de définir les vecteurs colineaires,
vecteurs orthogonaux et vecteurs directeurs
Traduire les situations décrites par le langage géométrique en langage vectoriel.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. [AB] est un segment et I le milieu de [AB] tel que AI = 2,5cm. Calculer AB.
1
b. [AB] est un segment. Construire le point C tel que AC = 4 (2AB).
3. SAVOIRS
S1 : Propriété des vecteurs de même direction
S2 : Définition et propriété des vecteurs colineaires
S3 : Définitions des vecteurs d’une droite et vecteurs orthogonaux
S4 : Langages vectoriels : milieu d’un segment, points alignes, droites parallèles.
S5 : Formulation vectorielle des propriétés de THALES.
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Justifier que deux vecteurs ont la même direction
SF2 : Justifier qu’un point est le milieu d’un segment
SF3 : Construire une droite de vecteur directeur donné
SF4 : Utiliser la formulation vectorielle des propriétés de THALES pour démontrer la
colinéarité des vecteurs.
Page 26 sur 70
1 1
AB = - 2 CD A’B’= 2 C’D’
2. VECTEURS COLINÉAIRES
DÉFINITION
On dit que des vecteurs sont colineaires lorsqu’ils ont même direction, ou lorsque l’un d’eux
est le vecteur nul.
REMARQUE
Le vecteur nul est colinéaire à tout vecteur du plan.
PROPRIÉTÉ
A et B sont deux points du plan. M∈(AB) équivaut à AM et AB sont colinéaires.
3
AM = 4 AB ; 0 = 0AB
B M A
3. VECTEURS DIRECTEURS D’UNE DROITE
DÉFINITION
On dit que le vecteur non nul AB est un vecteur directeur de la droite (D) lorsque les droites
(D) et (AB) sont parallèles.
On dit que deux vecteurs non nuls sont orthogonaux lorsqu’ils sont des vecteurs directeurs de
deux droites perpendiculaires.
(AB) ┴ (D)
On note : AB ┴ CD
REMARQUE
Lorsque (AB) et (CD) sont deux noms d’une même droite, nous dirons que (AB) et (CD) sont
confondues. Nous convenons de dire que (AB) et (CD) sont des droites parallèles.
6. FORMULATION VECTORIELLE DES PROPRIÉTÉS DE THALÈS
ABC est un triangle. K est un nombre non nul, M est un point de (AB), N un point de (AC).
(MN) || (BC) équivaut à AM = kAB et AN = k AC.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 3a, 3c, 3d, 3e, 3f, 3g pages 41, 42 et 43 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 14, 15, 16, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23 et 24 du manuel
CIAM 10eme.
Page 28 sur 70
EXERCICES DE SYNTHÈSE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 25, 26, 27, 29, 31, 32, 33, 34, 35, 37, 38 et 39 pages
45 et 46 du manuel CIAM 10eme.
FICHE Nᴼ 11
A. CHAPITRE IV. Coordonnées d’un vecteur
LEÇON : Coordonnées d’un vecteur
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages nᴼ 47,48, 49, 50 et 51.
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
Enrichir et consolider les acquis vus en classe de 9eme sur le repérage dans le plan
Introduire le couple de coordonnées d’un vecteur, après avoir vu le couple de
coordonnées d’un point introduit en classe de 9eme.
Utiliser l’outil vectoriel pour mettre en évidence les couples de coordonnées d’un
vecteur, d’une somme de vecteurs, du produit d’un vecteur par un nombre et de leurs
propriétés.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Reconnaissance d’un repère du plan (quelque, orthogonal et orthonormé)
b. Egalite des vecteurs (égalité de CHASLES)
c. Construction des points dans un repère du plan.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de couple de coordonnées d’un vecteur
S2 : Propriété de l’égalité de couples
S3 : Propriété de coordonnées d’une somme de vecteurs
S4 : Propriété de coordonnées du produit d’un vecteur par un nombre
4. SAVOIR- FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Calculer l’abscisse et l’ordonnée dans une égalité de vecteurs
SF2 : Construire un point dans le plan de couple de coordonnées quelconques
SF3 : Déterminer le couple de coordonnées d’une somme de vecteurs
SF4 : Déterminer le couple de coordonnées du produit d’un vecteur par un nombre.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
Page 29 sur 70
REMARQUE
L’ensemble formé de tous les couples de nombres réels est noté RxR.
a. ÉGALITÉ DES COUPLES
PROPRIÉTÉ
Les couples (x ; y) et (x’ ; y’) sont égaux équivaut à x = x’ ; y = y’.
EXEMPLE
(a ; 5) = (- 3 ; b) équivaut à a = - 3 et b = 5.
b. COUPLE DE COORDONNÉES D’UN VECTEUR
DÉFINITION
(O, I, J) étant un repère du plan. A et B sont des points. On appelle couple de coordonnées du
vecteur AB le couple de nombres réels (x ; y) tel que : AB = xOI + yOY .
x
On note : AB ( y ) ou encore : AB (x ; y)
REMARQUE
Page 30 sur 70
FICHE Nᴼ 12
A. CHAPITRE IV. Coordonnées d’un vecteur
LEÇON : Vecteurs colineaires – vecteurs orthogonaux
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE: Manuel CIAM 10eme page 51
DURÉE: 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Utiliser l’outil vectoriel pour démontrer la colinéarité et l’orthogonalité des vecteurs,
puis calculer les coordonnées d’un vecteur ou du milieu d’un segment
Introduire de nouveau le calcul de distances des bipoints
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Calculer x et y pour que les couples suivants soient égaux : (x+2 ; -4) et (3 ; y-1)
b. Dans le plan muni d’un repère. On donne le point A (-1 ; 3). Construire le point B tel que
l’on ait AB (4 ; 2).
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de vecteurs colineaires
S2 : Propriété de vecteurs non nuls orthogonaux
S3 : Propriété de calcul des coordonnées d’un vecteur
S4 : Propriété de coordonnées du milieu d’un segment
S5 : Propriété de distance de deux points
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Démontrer la colinéarité de deux vecteurs
SF2 : Démontrer l’orthogonalité de deux vecteurs
SF3 : Calculer les coordonnées d’un vecteur
SF4 : Calculer le couple de coordonnées du milieu d’un segment
Page 32 sur 70
Le plan est muni d’un repère (O, I, J). K est le milieu du segment [AB].
xA + xB y A+ yB
Si A (xA ; yA) et B (xB ; yB) alors K( ; )
2 2
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne A (-4 ; 6) et B (8 ; -10).
Trouver le couple de coordonnées du milieu du segment [AB].
3. DISTANCE DE DEUX POINTS
PROPRIÉTÉ
Le plan est muni d’un repère orthonormé. A et B sont des points du plan.
Si A (xA ; yA) et B (xB ; yB) alors AB = √(x ¿ ¿ B−x A )2 +( y ¿ ¿ B− y A )2 ¿ ¿.
EXEMPLE
Dans le plan muni d’un repère orthonormé. On donne les points A(-2 ; -2), B(-4 ; 4),et
D(4 ; 0). K est le milieu de [BD] et C le symétrique de D par rapport à K. Démontrer que le
quadrilatère ABCD est un carré.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2c, 2d, 3a, 3b, 3c, 3d, 3e, 3f, 3g pages 52, 53, 54 et 55 du manuel
CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19 et 20 page
57 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE SYNTHÈSE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 21, 26, 27, 28, 29, 31, 33, 35, 36, 37, 38, 39, 40,41,
42 pages 57 et 58 du manuel CIAM 10eme.
Page 34 sur 70
FICHE Nᴼ 13
A. CHAPITRE V. Equations de droite
LEÇON : Equation du premier degré dans RxR
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 60 et 61
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
Traduire par une équation, une situation décrite par une phrase
Faire découvrir et assimiler les techniques de résolution d’une équation du premier
degré dans RxR
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. Traduire la phrase suivante par une équation : Le triple d’un nombre est égal à 23
b. Résoudre chacune des équations : x + 8 = 8 ; 6 +x = 14.
3. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Traduire une situation décrite par une phrase en une équation
SF2 : Transformer une équation
SF3 : Trouver des solutions d’une équation
SF4 : Représenter graphiquement des solutions d’une équation du premier degré dans RxR
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne : A(1 ; -2), B(-1 ; -1) et C(5 ; 4). Démontrer
que les points A, B, et C sont alignes.
b. Traduire la phrase suivante par une équation : Le quadruple d’un nombre égal à 43.
Page 35 sur 70
3
En effet, on a : (E1) x = 10− 2 y. Pour y = 2 ; x = 7. (7 ; 2) est une solution de (E1).
1
En suite, (E2) y = 3 (20-2x). Pour x = 10 ; y = 0. (10 ; 0) est une solution de (E2).
Donc, (7 ; 2) et (10 ; 0) deviennent des solutions de (E)
REMARQUE
Il ya autant de solutions que l’on veut pour l’équation (E).
4. REPRÉSENTATION DES SOLUTIONS D’UNE ÉQUATION DU PREMIER
DEGRÉ DANS RxR
EXEMPLE
On donne : (E) 2x + 3y = 20. Représentons (E) dans le plan muni du repère (O, I, J).
En effet, (7 ; 2), (10 ; 0), (4 ; 4), (-2 ; 8),… étant des solutions de (E), alors elles deviennent
de coordonnées des points alignes.
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 1a page 61 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 1, 2, 3 et 4 page 68 du manuel CIAM 10eme.
Page 37 sur 70
FICHE Nᴼ 14
A. CHAPITRE V. Equations de droite
LEÇON : Equations d’une droite
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 62, 63, 64, 65, 66 et 67.
DURÉE : 2heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Déterminer dans un repère du plan donné, des équations de droite
Utiliser les coefficients directeurs de deux droites pour démontrer ou justifier le
parallélisme et l’orthogonalité de ces droites
Construire dans un plan muni d’un repère des droites d’équations :
ax + by +c = 0 ; a’x + b’y + C’ = 0; y = ax + b.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. (O, I, J) est un repère du plan. Placer les points M (2 ; 3), N (-1 ; -2), P (-3 ; 0), Q (1,5 ; -4).
b. On donne l’équation : (E) 2x + 4y = 12. Parmi les couples suivants, trouver ceux qui sont
solutions de l’équation (E) : (3 ; 4), (1 ; 4), (2 ; 6).
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de recherche d’une équation de droite
S2 : Propriété de coefficient directeur d’une droite
S3 : Propriétés de droites parallèles
S4 : Propriété de droites perpendiculaires
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Rechercher une équation de droite passant par deux points donnés
SF2 : Rechercher une équation de droite passant par un point donné et parallèle à une droite
Page 38 sur 70
donnée
SF3 : Rechercher une équation de droite passant par un point donné et perpendiculaire à une
droite donnée
SF4 : Rechercher des couples de coordonnées des points d’une droite
SF5 : Construire une droite dont on connait une équation
SF6 : Calculer le coefficient directeur d’une droite
SF7 : Justifier par les équations de droite le parallélisme.
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
a. (O, I, J) est un repère orthogonal. Placer les points A, B, C et D de coordonnées
respectives : (1 ; 1), (3 ; 2), (6 ; -1) et (-5 ; 3).
b. On donne les couples : (2x-3 ; -5) et (-1 ; 3y+2). Calculer x et y pour que les couples soient
égaux.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
ALY veut constituer une somme de 125 francs en utilisant que des pièces de 10 francs et 25
francs. Trouver toutes les solutions possibles.
III. TRACE ÉCRITE
B. ÉQUATIONS D’UNE DROITE
1. RECHERCHE D’UNE ÉQUATION DE DROITE
a. DROITE PASSANT PAR DEUX POINTS DONNÉS
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne les points A (-1 ; 4) et B (3 ; -2). Rechercher
une équation de la droite (AB).
SOLUTION
Soit M(x ; y) un point du plan. M∈(AB) equivaut à AM et AB sont colineaires.
Or, AM(x +1 ; y +4) et AB (4 ; -6). M∈ (AB) equivaut à (E) 3x + 2y -5 = 0 est une équation
de la droite (D).
b. DROITE PASSANT PAR UN POINT DONNÉ ET PARALLÈLE Ā UNE DROITE
DONNÉE
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne les points E (-4 ; 3), F (2 ; 6) et G (-3 ; -1).
Rechercher une équation de la droite (D) parallèle à (EF) et passant par G.
c. DROITE PASSANT PAR UN POINT DONNÉ ET PERPENDICULAIRE Ā UNE
DROITE DONNÉE
EXEMPLE
Page 39 sur 70
Le plan est muni du repère orthonormé (O, I, J). On donne les points P (-1 ; 2), Q (-3 ; 6) et
R (3 ; -1). Rechercher une équation de la droite (D) perpendiculaire à (PQ) et passant par R.
PROPRIÉTÉS
Dans un plan muni du repère (O, I, J),
Toute droite a une équation de la forme px + qy + r = 0 (p et q n’étant pas tous nuls)
Toute équation de la forme px + qy + r = 0 est une équation d’une droite (p et q n’étant
pas tous nuls)
2. CONSTRUCTION D’UNE DROITE
a. RECHERCHE DES COUPLES DE COORDONNÉES DES POINTS D’UNE
DROITE
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). (D) est la droite d’équation : 2x + 3y – 4 = 0.
Trouver l’ordonnée du point A de (D) d’abscisse 4.
Trouver l’abscisse du point B de (D) d’ordonnée 3.
b. CONSTRUCTION D’UNE DROITE DONT ON CONNAIT UNE ÉQUATION
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). Construire la droite (D) d’équation : x- 2y +3 = 0
3. COEFFICIENT DIRECTEUR D’UNE DROITE
a. ÉQUATION DU TYPE y = ax + b ou DU TYPE x = k
EXEMPLE1
Le plan est muni du repère (O, I, J). (D) est la droite d’équation : 6x + 2y -5 = 0.
Exprimer y en fonction de x.
SOLUTION
5
(D) 6x + 2y-5 = 0 ; (D) y = -3x + 2 est aussi une équation de la droite (D). Elle est de la
forme y = ax + b. a est appelé coefficient directeur de (D) et b l’ordonnée à l’origine de
(D).
EXEMPLE2
On donne les points A (-3 ; -2) et B (5 ; -2). Trouver la droite (D) passant par A et B.
SOLUTION
AM(x+3 ; y+2) et AB (8 ; 0), on a : y = -2 qui est une équation de (D) de la forme :
y = ax + b. zéro est son coefficient directeur et -2 son ordonnée à l’origine.
EXEMPLE3
Le plan est muni du repère (O, I, J). On donne les points E (4 ; -3) et F (4 ; 5). Trouver une
équation de la droite (D) passant par E et F.
SOLUTION
Page 40 sur 70
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). A (1 ; 2) et B (-2 ; 0) sont deux points du plan. Chercher
le coefficient directeur de la droite (D) passant par A et B.
c. COEFFICIENT DIRECTEUR ET ÉQUATION DE DROITE
EXEMPLE
Le plan est muni du repère (O, I, J). Chercher une équation de la droite (D) passant par les
points A(1 ; 2) et B(-3 ; 0).
C. POSITIONS RELATIVES DE DEUX DROITES
1. DROITES PARALLÈLES
PROPRIÉTÉ
Le plan est muni du repère (O, I, J). Les droites (D) et (D’) ont pour coefficients directeurs
a et a’. (D) || (D’) équivaut à a = a’.
EXEMPLE
Le plan étant muni d’un repère. Les droites définies ci-dessous par une équation sont-elles
1
parallèles ? (D) x-3y+4 = 0 et (D’) - 3 x+y-2 = 0
2. DROITES PERPENDICULAIRES
PROPRIÉTÉ
Page 41 sur 70
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O, I, J). Les droites (D) et (D’) ont pour
coefficients directeurs a et a’. (D)┴ (D’) équivaut à a.a’ = -1
EXEMPLE
Le plan étant muni d’un repère orthonormé (O, I, J). Les droites définies ci-dessous par une
équation sont-elles perpendiculaires ? (D) 2x-3y-5 = 0 et (D’) 3x+2y-14 = 0
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, 2g, 2h, 2i, 3b, 3c, 3d pages 63, 63, 66 et 67 du manuel
CIAM 10eme
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices d’entrainement nᴼ 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21,
22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32 pages 68, 69 et 70 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE SYNTHÈSE
Voir exercices d’approfondissement nᴼ 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 41, 42, 43, 44, 45,
46, 47. 48, 49, 50 pages 71 et 72 du manuel CIAM 10eme.
FICHE Nᴼ 15
A. CHAPITRE VI. Angles inscrits
LEÇON : Angles inscrits dans un cercle
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 74, 75 et 76
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme année sur la notion d’angle
au centre d’un cercle
Calculer et comparer les mesures d’angles
Découvrir les aspects angulaires liés à certaines configurations pour exprimer le
rapport entre angle inscrit et angle au centre d’un cercle.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
(C) est un cercle de centre O et de rayon 2cm.
a. Construire chacun des angles au centre AOB, BOC, COD, DOE et EOF de mesures
respectives 30ᴼ, 45ᴼ, 60ᴼ, 75ᴼ et 95ᴼ.
b. Calculer en cm la longueur de chacun des arcs interceptés par les angles au centre.
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de mesure d’un angle inscrit
S2 : Propriété d’angles inscrits interceptant le même arc
Page 42 sur 70
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Reconnaitre un angle inscrit et un angle au centre du cercle
SF2 : Tracer un angle au centre associé à l’angle inscrit
SF3 : Calculer et comparer les mesures d’angles inscrits
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
On donne le cercle (C) de centre O et de rayon 3cm.
a. A l’aide de la règle et du rapporteur, construire un angle au centre AOB de mesure 52ᴼ.
b. Trouver la longueur de l’arc du cercle intercepté par l’angle au centre AOB.
II. ACTIVITÉS PRÉPARATOIRES
(C) est un cercle de centre O et de rayon r.
Nommer tous les angles au centre de la
Figure ci-contre.
III. TRACE ÉCRITE
CHAPITRE VI. ANGLES INSCRITS
A. ANGLES INSCRITS DANS UN CERCLE
1. NOTION D’ANGLE INSCRIT
a. PRÉSENTATION
(C) est un cercle de centre O.
A, B et M sont trois points du cercle (C).
L’angle AMB est appelé angle inscrit dans le cercle (C).
b. ARC INTERCEPTE PAR UN ANGLE INSCRIT
AMB étant un angle inscrit dans le cercle, il intercepte deux arcs :
AB, de l’angle aigu inscrit AMB,
intercepté par l’angle au centre AOB.
AB, de l’angle obtus inscrit AMB,
intercepté par l’angle au centre AOB.
On dit que l’angle au centre AOB est associé à l’angle aigu inscrit AMB
2. MESURE D’UN ANGLE INSCRIT
a. MESURE D’UN ANGLE AIGU INSCRIT DANS UN CERCLE
PROPRIÉTÉ
Un angle aigu inscrit dans un cercle a pour mesure la moitié de la mesure de l’angle au centre
associé.
1
mesAMB = 2 mesAOB
Page 43 sur 70
FICHE Nᴼ 16
A. CHAPITRE VI. Angles inscrits
LEÇON : Angles inscrits et configurations du plan
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 76 et 77
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Consolider et approfondir les acquis vus en classe de 9eme année sur la notion d’angles
inscrits
Utiliser l’outil angulaire pour calculer et exprimer en fonction de n la mesure de
chacun des angles inscrits dans un cercle.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. A, B, C, D et E sont cinq points d’un cercle (C) tels que les arcs AB, BC, CD, DE et ED
ont la même longueur. Quelle est la nature du polygone ABCDE ?
b. Tracer un tracer isocèle en A inscrit dans un cercle (C) tel que : mesBOC = 80ᴼ. Quelles
sont les mesures des angles du triangle ABC ?
3. SAVOIRS
S1 : Propriété de polygone régulier
S2 : Propriété de quadrilatère inscriptible dans un cercle
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
Page 45 sur 70
SOLUTION
DONNÉES CONCLUSION
[AB] diamètre de C(o ; r) a. Comparer mesDBC et mesDAB
C∈(C) et C∈[AB] Demontrer que le triangle BDC est isocele
D∈(C)∩(L1) b. mesDBF = ?
(L1) est la bissectrice de BAC Démontrer que (DO)┴(FO)
F∈(C)∩(L2) FIGURE
(L2) est la bissectrice de ABC
RÉDACTION DE LA SOLUTION
a. Comparons les angles DBC et DAB
En effet, (AD) étant la bissectrice de l’angle BAC, on a : mesBAD = mesDAC 1
Les angles DBC et DAC interceptent le même arc CD, on ecrit : mesDBC = mesDAC 2
Des égalités 1 et 2 , on obtient : mesDBC = mesBAD 3
Démontrons que le triangle BDC est isocèle.
En suite, les angles DCB et BAD interceptent le même arc BD, on a :
mesDCB = mesBAD 4
Des égalités 3 et 4 , on déduit : mesDBC = mesDCB. Donc le triangle DBC est bien
isocèle en D.
b. Déterminons la mesure de l’angle DBF.
En effet, comme l’angle DBF est composé de deux angles adjacents : DBC et CBF, alors
on aura : mesDBF = mesDBC + mesCBF.
1 1
Or, mesDBC = 2 mesBAC et mesCBF = 2 mesABC.
1
Donc mesDBF = 2 (mesBAC + mesABC).
ABC étant un triangle inscrit dans (C) de diamètre [AB], d’où mesBAC + mesABC = 90ᴼ.
1
Par conséquent, mesDBF = 2 (90ᴼ) ; mesDBF = 45ᴼ
Démontrer que les droites (DO) et (FO) sont perpendiculaires.
Enfin, l’angle au centre DOF et l’angle inscrit DBF dans (C) interceptant le même arc
1 1
DF. On écrit: mesDBF = 2 mesDOF ; 45ᴼ = 2 mesDOF, d’oū mesDOF = 90ᴼ.
Page 47 sur 70
FICHE Nᴼ 17
A. CHAPITRE VII. Symétries et translation
LEÇON : Symétries et configurations du plan
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 82 et 83
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Reconnaitre des symétries : centrale et orthogonale
Construire les images des figures simples par : Une symétrie centrale, une symétrie
orthogonale et une translation.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
ABCD est un parallélogramme de centre K. Construire le point F symétrique de C par rapport
à D et le point L symétrique de F par à K. Dresser un tableau de correspondance de S K et
justifier que B est le milieu de [AL].
3. SAVOIRS
S1 : Remarques des symétries et translation
S2 : Propriétés des images de figures simples
4. SAVOIR-FAIRE
A la fin de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Construire des images des figures simples par les symétries et translation
Page 48 sur 70
REMARQUE
Une droite passant par le point O est sa propre image par SO.
2. SYMÉTRIE ORTHOGONALE ( OU AXIALE )
Les figures (F) et (F’) étant symétriques
par rapport à la droite (D).
On dit : (F’ ) est l’image de (F ) par la
symétrie orthogonale d’axe (D).
On note: (F’) = S(D) (F ).
REMARQUE
Une droite (L) perpendiculaire à la droite (D) est sa propre image par S(D).
Page 49 sur 70
REMARQUE
Une droite de vecteur directeur AB est sa propre image par t AB .
2. CONSTRUCTION DES IMAGES PAR TRANSLATION DES FIGURES SIMPLES
EXEMPLE
A et B sont deux points du plan. (C) est un cercle tangent à une droite (D). Construire l’image
t
(C’ ) de (C ) et celle (D’) de (D) par AB. Que constate-t-on ?
SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
Traçons le vecteur AB
Marquons le point I, intersection de (D) et de (C )
Construisons le point O’, image de O par tAB
Construisons le point I’, image de I par tAB
Traçons le cercle (C’ ) de centre O’ et de rayon O’I’
Traçons la droite (D’) pour que (D’) soit perpendiculaire à (O’I’)
CONSTRUCTION
tAB
(D) (D’)
(C ) (C’ )
I I’
O O’
(OI) (O’I’)
CONCLUSION
En effet, I∈(C’ ) et I∈(D). On a : (D)┴(OI). (C’ ) est l’image de (C ) par tAB et (D’) image de
(D) par tAB . I’∈(C) et I’∈(D’). Donc (O’I’)┴(D’).
Page 50 sur 70
RÉDACTION DE LA SOLUTION
BCDE est un rectangle, donc CD = BE.
Par conséquent, E est l’image de B par tCD.
(L1)┴(BC) et (CD)┴(BC), donc (L1)||(CD)
CD est un vecteur directeur de la droite (L1).
Par conséquent, (L1) est sa propre image par tCD.
(L2)┴(AB) et (CH)┴(AB), donc (L2)||(CH).
L’image de (CH) par tCD est parallèle à (CH) et
Passe par D, image de C.
Par conséquent, (L2) est l’image de (CH) par tCD.
(L3)┴(AC) et (BH)┴(AC), donc (L3)||(BH). L’image de (BH) par tBE est parallèle à
(BH) et passe par E, image de B. Par conséquent, (L3) est l’image de (BH) par tCD.
CONCLUSION
Les droites (AH), (BH) et (CH) sont les hauteurs du triangle ABC. Elles ont un point
commun, l’orthocentre H du triangle. Leurs images (L1), (L2) et (L3) sont donc concourantes
en K.
MÉTHODE
Pour démontrer que trois droites sont concourantes, on peut procéder comme suit :
Soit démontrer que le point commun à deux d’entre elles appartient aussi à la
troisième.
Soit démontrer que ces trois droites sont les images, de trois droites concourantes, par
une symétrie centrale, une symétrie orthogonale ou une translation.
2. DES SYMÉTRIES ET TRANSLATIONS POUR CONSTRUIRE (D)
EXEMPLE1
On donne la figure ci-contre constituée de droites parallèles
tCD
(D’) (D) et (D’) et d’un
point A. C D
a. Construire un cercle (C1) tangent aux deux droites (D) B E et (D’).
b. En utilisant une translation construire un cercle (C2) (BH) (L3) passant
par A et tangent aux droites (D) et (D’). (CH) (L2) A
SOLUTION (Première Question) (AH) (L1)
DONNÉES H K
CONCLUSION
(D)||(D’) (C1) tangent à (D) et (D’)
A est un point ( à construire)
Page 53 sur 70
RÉDACTION DE LA SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
Traçons une droite (L) perpendiculaire à (D), elle coupe (D) en I et (D’) en J.
Construisons le cercle (C1) de diamètre [IJ], il est tangent à (D) et (D’).
CONSTRUCTION JUSTIFICATIONS
(C1) Le centre O1 de (C1) est le milieu de [IJ].
On a : (L)┴(D) et (D)||(D’),
donc (O1I)┴(D) et (O1J)┴(D’).
(D) et (D’) sont tangent à (C1).
(D)
(D’)
SOLUTION(Deuxième Question)
DONNÉES CONCLUSION
(D)||(D’) et A est un point (C2) tangent à (D) et (D’) passant par A
(C1) tangent à (D) et (D’) (à construire)
RÉDACTION DE LA SOLUTION
PROGRAMME DE CONSTRUCTION
Construisons la droite (L’) parallèle à (D) passant par A ; elle coupe (C1) en P et Q.
Construisons le cercle (C2) image de (C1) par la translation de vecteur PA (QA), (C2)
est un cercle passant par A et tangent à (D) et (D’).
CONSTRUCTION JUSTIFICATIONS
tPA
On sait que :
P A P appartient à (C1).
(C1) (C2) (C1) est tangent à (D) et (D’).
(D) (D)
Donc A appartient à (C2).
(D’) (D’)
(C2) est tangent à (D) et (D’).
EXEMPLE2
On sait que :
M∈(C ), N∈(D).
Donc N∈(C’) et M∈(D’)
M est un point commun
à (C ) et (D’), N est un
point aussi commun à (D) et (C’
).
JUSTIFICATIONS
On sait que :
S(L) M∈(D’) et N∈(D)
Donc, (L) est bien la médiatrice de [MN].
(D’) (D)
M N
EXERCICES D’APPLICATION
Voir exercices nᴼ 2a, 2b, 2d pages 85 et 88 du manuel CIAM 10eme.
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices n 2c, 2e, pages 85 et 88 du manuel CIAM 10eme.
O
Page 55 sur 70
FICHE NO 19
A. CHAPITRE VII. Symétries et Translation
LEÇON : Symétries et translations successives
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 89 et 90
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon se fixe pour objectifs :
D’utiliser des symétries et des translations pour construire successivement des figures
planes
De reconnaitre des symétries et des translations dans certains cas de figures données.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle de centre O. Construire l’image du triangle ABC par S O, puis par SC
b. ABC est un triangle. Le point B’ est le symétrique de B par rapport à (AC) et le point C’
est le symétrique de C par rapport à (AB). Démontrer que : BC’ = B’C
3. SAVOIR-FAIRE
A la fin de cette leçon, l’élève doit être capable de :
SF1 : Exprimer une ou une translation en fonction d’une symétrie ou d’une translation
SF2 : Interpréter les tableaux de correspondance
SF3 : Construire les images des figures par les symétries ou les translations
C. PLAN DÉTAILLÉ DE LA LEÇON
I. CONTRȎLE DES PRÉ-REQUIS
Page 56 sur 70
REMARQUE
Toute application qui, à tout point M associe son image M’ par S(D) suivi de S(L) , est une
translation notée tMM’.
S(D) S(L)
M M1 M’
tMM’
2. SYMÉTRIES ORTHOGONALES SUCCÉSSIVES D’AXES PERPENDICULAIRES
Page 57 sur 70
S(D) S(L)
On dit que les points
A’, B’ et C’ sont les A A1 A1 A’
Images respectives B B1 B1 B’
de A, B et C par C C1 C1 C’
S(D) suivi de S(L). M M1 M1 M’
REMARQUE
Toute application qui, à tout point M associe son image M’ par S(D) suivi de S(L) est une
symétrie centrale notée S(O).
S(D) S(L)
M M1 M’
SO
3. SYMÉTRIES CENTRALES SUCCÉSSIVES
On donne deux point I et J. M étant un point du plan, construisons le point M1, image du
point M par SI, puis le point M’image de M1 par SJ.
M1 On sait que :
MM1 = 2IM1
M1M’ = 2M1J
I J Donc MM’ = 2IJ
M M’
REMARQUE
Toute application qui, à tout point M associe son image M’ par SI suivi de SJ est une
translation de vecteur 2IJ, notée t2IJ.
SI SJ
Page 58 sur 70
M M1 M’
t2IJ
4. TRANSLATIONS SUCCÉSSIVES
On donne deux vecteurs UV et VW, puis trois points distincts A, B et C.
M étant un point du plan, construisons les points A1, B1 et C1 images respectives de A, B et C
par tUV, puis les points A’, B’ et C’images respectives de A1, B1 et C1 par tVW .
M M1 M’
tUW
EXERCICES DE CONSOLIDATION
Voir exercices nO 3a, 3b, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17 pages 90, 91 et 92 du manuel
CIAM 10eme.
Page 59 sur 70
FICHE 20
A. CHAPITRE VIII. Pyramides et Cône
LEÇON : Pyramides
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 102, 103, 104 et 105
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS Ā PRÉCISER
1. OBJECTIFS
Ce cours vise essentiellement à :
Représenter en perspective quelques solides simples
Apprendre à extraire une sous figure plane dans une représentation de l’espace et y
appliquer les propriétés afférentes aux configurations planes
Réinvestir les propriétés de PYTHAGORE et de THALES pour le calcul des distances
dans une pyramide régulière ou dans un solide obtenu par section ou par un plan
parallèle au plan de base d’une pyramide régulière.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle équilatéral de hauteur 5cm. Calculer la longueur du côté de ce triangle.
b. On donne un carré ABCD. Construire l’image de ce carré par la translation de vecteur AC.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de la hauteur d’une pyramide
S2 : Définition d’une pyramide régulière
4. SAVOIR-FAIRE
A l’issue de ce cours, l’élève doit être capable de :
SF1 : Reconnaitre une pyramide et la décrire en utilisant le vocabulaire adéquat
SF2 : Réaliser le patron d’une pyramide à partir de la pyramide réelle ou d’une esquisse
Page 60 sur 70
s 3 4 5 n
f
s
a
III. TRACE ÉCRITE
CHAPITRE VIII. PYRAMIDES ET CȎNES
A. PYRAMIDES
1. PRÉSENTATION
Le solide (figure1) est une pyramide. SABCD est sa représentation (figure2). La figure3 est
l’esquisse du patron de la pyramide.
Le point S est le sommet de la pyramide ; les segments [SA], [SB], [SC], [SD], [AB], [BC],
[AD] et [DC] sont les arêtes de la pyramide ; les triangles SAB, SAD, SBC et SDC sont les
faces latérales de la pyramide ; le polygone ABCD est la base de la pyramide SABCD.
2. HAUTEUR D’UNE PYRAMIDE
DÉFINITION
Page 61 sur 70
On appelle hauteur d’une pyramide la droite qui passe par son sommet et qui est
perpendiculaire au plan de sa base.
EXEMPLE
Le segment [SH] ou h est la
Hauteur de la pyramide
SABCD
REMARQUE
La hauteur d’une pyramide de sommet S perce le plan de la base au point H.
L e mot hauteur désignera, selon le contexte, la droite (SH), le segment [SH] ou la distance
SH.
3. PYRAMIDES RÉGULIÈRES
DÉFINITION
On dit qu’une pyramide est régulière lorsque :
Sa base est un polygone régulier
Ses faces latérales sont des triangles isocèles.
EXEMPLE
SABCD est une pyramide régulière :
ABCD est un carré
SA = SB = SC = SD.
REMARQUE
Les faces latérales d’une pyramide régulière sont
superposables
a. EXEMPLE DE DÉTERMINATION DE LA HAUTEUR D’UNE PYRAMIDE
RÉGUIÈRE
SABCD est une pyramide régulière qui a pour base le carré ABCD de centre I.
L’unité de longueur est le cm. AB = 4 et IS = 5
1. Quelle est la nature des triangles ACS ? BDS ?
2. Dessiner en dimensions réelles la base ABCD et les figures des plans (ACS) et (ABS).
3. Démontrer que (IS) est la hauteur de la pyramide SABCD.
SOLUTION
SA = SB = SC = SD.
Donc, les triangles ACS et BDS sont
Isocèles en S.
2. Dessinons en dimensions réelles la
Base ABCD et les figures des plans
(ACS) et (ABS).
3. calculons AG et SG
CALCUL DE AG
Sachant que AB = BC = AC = 6
D’après la propriété de PYTHAGORE, on a :
AC2 = AA’2 + A’C2
AN : (6)2 = AA’2 + (3)2 , d’oū AA’ = 3√ 3.
2
Or, AG = 3 AA’. Donc AG = 2√ 3
CALCUL DE SG
D’après la propriété de PYTHAGORE
dans le triangle AGS, on a :
AS2 = AG2 + SG2
AN : (7)2 = (2√ 3 )2 + SG2.
Donc SG = √ 37 .
PROPRIÉTÉ
Si une pyramide est régulière, alors sa
hauteur passe par le centre du cercle Figure du plan
circonscrit à sa base. (AGS) Pyramide SABC
Page 64 sur 70
FICHE NO21
A. CHAPITRE VIII. Pyramides et Cônes
LEÇON : Cône de révolution
NIVEAU : 10eme année
RÉFÉRENCE : Manuel CIAM 10eme pages 106, 107, 108, 109 et 110
DURÉE : 2 heures
B. LES POINTS IMPORTANTS ĀPRÉCISER
1. OBJECTIFS
Cette leçon vise essentiellement à :
Enrichir et consolider les acquis vus en classe de 9eme sur les solides de révolution
Apprendre à extraire une sous figure plane d’une représentation de l’espace
Réinvestir les définitions et propriétés pour les calculs d’aire et de volume dans un
cône de révolution
Utiliser la notion de parallélisme pour sectionner une pyramide régulière et un cône de
révolution par un plan
Mettre en évidence des propriétés de réduction des solides obtenus par un
sectionnement.
2. PRÉ-REQUIS INDISPENSABLES
a. ABC est un triangle. Construire l’image de ce triangle par l’homothétie h de centre A et de
1
rapport 2 .
1
b. Représenter en perspective cavalière (c = 2 et a = 45o), un pavé droit de dimensions 2cm,
4cm et 5cm.
3. SAVOIRS
S1 : Définition de cône de révolution
S2 : Propriété de cône de révolution
Page 65 sur 70
un cône de révolution.
V=
4. Л . r
3
A =4.Л.r2
3 A : aire
SPHÈRE ET V : volume r : rayon
BOULE r : rayon
B. SECTIONS PLANES
1. SECTION D’UNE PYRAMIDE RÉGULIÈRE PAR UN PLAN PARALLÈLE AU
PLAN DE LA BASE
SOLUTION
En effet, d’après la figure (4), les plans (P) et (ABC) étant parallèle, (EG) est une droite de
(P), (AC) est aussi une droite de (ABC), d’où (EG)||(AC).
SE SG EG SE SG 0 , 4 SA SG
On sait que : SA = SC = AC (1). On déduit : SA = SC ; SA
= SC . D’où SG
= 0,4SC
SE EG SE SF EF
Et, SA = AC ; EG = 0,4AC. En suite, d’après la figure (1), on a : SA = SB = AB .
SE EF EF
On déduit : SA = AB , 0,4 = 7 ; d’où EF = 2,8.
Page 69 sur 70
SF SG FG SG FG FG
Et, SB = SC = BC , on déduit : SC = BC ; 0,4 = 7 d’où FG = 2,8
Or, EF2 = 7,84 et FG2 = 7,84 d’où EG2 = 15,68. Donc (EF)┴(FG)
CONCLUSION
Comme EF = FG = GH = HE et (EF) ┴ (FG). Donc EFGH est un carré.
Ce carré est la section de la pyramide par le plan (P).
PROPRIÉTÉ
La section d’une pyramide par un plan parallèle à la base est un polygone de même nature
que cette base ; les côtés de ces polygones sont parallèles deux à deux.
2. SECTION D’UN CȎNE DE RÉVOLUTION PAR UN PLAN PARALLÈLE AU
PLAN DE LA BASE
FIGURE4 FIGURE5
Page 70 sur 70
FIGURE3
FIGURE2