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ECON102 Macroéconomie

S1 : Introduction

Renginar Dayangac1

1 Université
Galatasaray
Basé sur les présentations préparé par Ozan Bakış au cours de l’an
2009-2010. 1

2016-2017

1. Je tient à remercier Jean Jacques Paul et Ozan Bakış dont les polycopiés du cours de
macroéconomie ont contribuées énormément au développement du matériel.
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• Quels sont les problèmes économiques importantes de la
Turquie ?
• La croissance, l’inflation, le chômage, le taux de change...
• Fluctuations dans le PIB ? Récessions, crises, expansions,
boom
• Deficits de la balance des paiements ? Taux de change ? La
dette privé vs public ?
• ...

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Macroéconomie I
Définition

La macroéconomie,
• Elle étudie l’économie à travers les agrégats économiques
(revenu national, investissement, consommation, chômage,
inflation, taux d’intérêt, taux de change et balance des
paiements etc.)”.
• Elle se distingue de la microéconomie qui étudie le
comportement individuel des consommateurs et des firmes
en details.
• Elle prend chaque groupe d’agents économiques et chaque
marché est un tout => une simplification indispensable
pour la compréhension des interactions beaucoup plus
complexes.

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Macroéconomie II
Définition

• Elle préserve une approche globale (macro) et inclut


suffisamment de sophistication pour analyser,

-les comportements et les politiques économiques qui affecte


la consommation, l’investissement, le taux de change etc.

-les facteurs qui induisent des changements des salaires, des


prix, de la politique monétaire et fiscales, du stock
monétaire, de la balance du budget du gouvernement, du
taux d’interet et de la dette nationale.
• L’abstraction des détails => meilleur compréhension des
interactions importantes et complexes entre les différents
marchés (de biens et services, de travail et marché
financier)

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Macroéconomie III
Définition

• Les modèles ”macro” permet de concrétiser ces


interactions.
• 3 majeurs catégories de modèle macroéconomiques :
- à long-terme => étudie la croissance de la capacité
productive =>l’objet de la théorie de la croissance =>
offre globale et la demande globale étudiés
- à moyen-terme, => la capacité productive est fixe, elle
détermine (limite) le niveau de production (l’offre
globale)=> les fluctuations de la demande relativement à
cette capacité de l’offre détermine les prix et l’inflation
- à court-terme => les prix sont fixes => les fluctuations
de la demande détermine l’usage de la capacité productive
=> le niveau de production (offre) et ainsi que le chômage

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Démarche scientifique

• Une théorie est un ensemble d’idées systématises qui a


pour objectif de rendre compte de certains faits.
• En sciences sociales la méthode utilisée pour fonder une
théorie est la méthode inductive. Elle consiste à,
• Observer les données ; établir des définitions, des concepts
et des termes.
• Formuler des hypothèses afin d’expliquer le phénomène
observe.
• Effectuer un raisonnement logique qui aboutira aux
résultats théoriques
• Confronter ces résultats avec les faits. Si notre prédiction
s’avère vraie, aller à l’étape 3 pour perfectionner notre
théorie ; sinon à l’étape 2.

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Application : modèle keynésien simple

• “La plupart des gens, la plupart du temps” : C dépend du


revenu...
Propension moyenne à consommer : le rapport de la
consommation totale au revenu disponible
Propension marginale à consommer : le rapport de la
variation de la consommation à la variation correspondante
du revenu disponible.
• Supposons C(Y ) = c0 + c(Y ) à 1 > C 0 (Y ) > 0 et
C 00 (Y ) ≤ 0.
• c0 : niveau de consommation minimal (consommation
incompressible)
• Pour la Turquie : c0 = 7286 et c(Y ) = 0.6Y . Acceptation
provisoire...Tout contre exemple remettra notre théorie en
cause.

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La loi psychologique

Figure: Cas de figure possibles

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La loi psychologique : application

Consommation comme fonction du revenu

100000
80000
60000
40000
20000

80000 100000 120000 140000 160000


Y

Conso lowess C Y

Figure: Données réelles

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Grandeurs de la macroéconomie
PIB

Le produit intérieur brut (PIB) mesure la production totale


(globale) dans un intervalle de temps et dans une zone
géographique donnée 3 méthodes pour le mesurer :
• PIB : la somme des valeurs des biens et services“finaux” (la
consommation finale).
• PIB : la somme des valeurs ajoutées crées (chiffres d’affaires
moins la somme des consommations intermédiaires).
• PIB : la somme des revenus distribués. Les revenus sont
composés
• des impôts indirects (taxes sur les ventes)
• des salaires (revenu du travail)
• du profit (revenu du capital)
Rem :Les salaires ne sont pas une consommation
intermédiaires mais une revenue distribué

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Mesures du PIB : exemple I

• F1 : Entreprise sidérurgique, produit de l’acier qu’elle vend


pour 100 euros à F2. Elle emploi des travailleurs à qui elle
paie 80 euros. Son profit étant 20 euros.
• F2 : elle achète de l’acier à 100, paye des salaires de 70
euros. Elle produit des voitures qu’elle vend à 210 euros.
• Quel est le PIB de cette économie formée de F1 et de F2 ?

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PIB

• PIB : la somme des valeurs des biens et services “finaux” :


P IB = 210 parce que l’acier n’est pas un bien final, mais
bien intermédiaire qui n’entre pas dans le calcul du PIB.
(bien intermédiaire : utilisé pour produire un autre bien).
• PIB : la somme des valeurs ajoutées crées (valeur du bien
final - valeur des biens intermédiaires) :
V A2 = 210 − 100 = 110 et V A1 = 100 (F1 n’utilise pas de
biens intermédiaires), P IB = 110 + 100 = 210.
• PIB : la somme des revenus distribués : ( pas de taxes),
salaires : 80 + 70 = 150, profits : 40 + 20 = 60,
P IB = 60 + 150 = 210.

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PIB nominal - PIB réel

• PIB nominal : les quantités produites à t sont mesurées à


prix courants de la période t.
Le PIB nominal toujours croit dans le temps car,
• la capacité productive augmente
• le niveau des prix augmente
• PIB réel (Y ) : les quantités produites en t sont mesurées à
prix constants, d’une année de base t0 .
• Les fluctuations du PIB réel constituent les cycles
économiques.
• Le pourcentage de la variation du PIB réel entre t − 1 et t
relative à t − 1 est dite le taux de croissance réel (g comme
”growth”).
• Selon le signe de gt , l’économie est dite,
• en expansion => si gt > 0, période de croissance positive.
• en récession => si gt < 0, période de croissance négative.
• en stagnation => si gt ≈ 0, période de croissance nul.
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PIB nominal - PIB réel : exemple

Supposons une économie fermée qui ne produit que deux biens


finaux x et y telles que,
• En période t : xt = 10,pxt = 5 ; yt = 10, pyt = 10.
PIB nominal = 50 + 100 = 150.
• En période t + 1 : xt+1 = 15,pxt+1 = 8 ; yt+1 = 20, pyt+1 = 15.
PIB nominal = 120 + 300 = 420.
PIB réel = (xt+1 × pxt ) + (yt+1 × pyt ) = 75 + 200 = 275.

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Inflation I

3 indices servent à mesurer le niveau générale des prix :


• Indice des prix à la consommation(IPC) : le niveau moyen
des prix des biens et services (inclus dans le panier
représentatif ) consommés par les ménages, pondérés par
leur part dans la consommation moyenne des ménages.
X pit
Pt = wi
i
pit0

• Déflateur du PIB : C’est le prix moyen des biens inclut


dans le PIB.
P IBN ominal
Pt =
P IBréel

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Inflation II

• Indice des prix à la production (IPP) : le niveau moyen des


prix  départ usine  des produits d’un panier
représentatif de la production. Taxes et tout autre marge
dont le consommateur est susceptible de payer
commerciales sont excluts.

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Inflation III

• Deflateur du PIB => le niveau moyen des prix de la


production domestique
• IPC => Panier représentatif qui inclut aussi le prix des
biens importés consommés par les ménages. Le panier et les
poids sont importante.
• IPP =>Elle signale les changements possibles de CPI à
moyen-terme, à travers les couts de productions. Certains
de ses sous-indexes sont importante pour les politiques
économiques i.e. IPP énérgie
• Le choix de l’année de base affecte les résultats des calculs.
• Les indices de chaine sont calculées sur des périodes
consécutives.

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Inflation IV

Le taux de variation du niveau générale des prix entre t et t + 1


est le taux d’inflation de la période t + 1, tel que πt+1 .

Pt+1 − Pt
πt+1 =
Pt
Même si qu’un taux d’inflation positive soit plus fréquemment
le cas, les périodes où π < 0 sont observés. Dans ce cas, on parle
d’une periode de déflation. Comme l’inflation non-anticipé, une
déflation non-prévue altère la valeur réel de la monnaie et
amplifie les risques économiques.
Une période de décélération du taux d’inflation s’appelle une
période de disinflation. Dans ce cas, le taux d’inflation reste
positive mais relativement plus faible que les périodes passés.

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Indice des prix à la consommation en Turquie

Figure: IPC Turquie. Source : TUIK

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IPC en Turquie : biens entrants et sortants

Figure: IPC Turquie. Source : TUIK

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Masse monétaire

• Masse monétaire : l’ensemble des valeurs susceptibles d’être


converties en liquidités...
• M1 correspond aux billets (monnaie fiduciaire), pièces et
dépôts à vue (en LT ou en monnaie étrangère).
• M2 correspond à M1 plus les dépôts à termes (en LT ou en
monnaie étrangère).
• M3 correspond àM2 plus répo + bons de trésor+...

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Offre de la Monnaie et inflation

Figure: Monnaie et inflation. Source : TCMB

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Le taux d’intérét du marché et le taux directeur de la
Banque centrale

Figure:

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Inflation-croissance en Turquie

g inflation
51-60 6,4 10,3
61-70 5,7 5,2
71-80 4,0 35,8
81-90 5,3 42,5
91-00 3,6 70,0
01-05 4,4 28,8
moyen 4,94 32,39
Table: Inflation et le taux de croissance depuis les années 50

24 / 48
Taux de croissance et d’inflation en Turquie

Figure: Source : DPT


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Taux de croissance et d’inflation en Turquie

Figure: Source : DPT


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PIB
Composition du PIB

On peut décomposer le PIB selon le type de l’acheteur ou le


type de bien produit.
• Consommation, C : ménages
• Investissement, I : entreprises
• Dépenses publiques, G : Etat
• Exportations nettes (balance commerciale) , X − M ;
déficit/excédent commercial.
• Variations de stocks (négligeables)
• Y =C +I +G+X −M

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PIB en 2005 en Turquie

C
= 0.72
Y
G
= 0.12
Y
I
= 0.21
Y
X −M
= −0.03
Y
Source : OECD Economic Outlook 2009

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PIB par secteur économique

Figure:

29 / 48
Balance commerciale

Figure:

30 / 48
Besoin de financement

Figure:
31 / 48
Entrées de capitaux

Figure:

32 / 48
Chômage

• population en age de travail : 15-64 ans (Z)


• population active (L) : membres de la population active
qui travaillent (N ) ou sont à la recherche d’un emploi (U ).
L = N + U.
• taux de chômage : u = U/L
• taux de participation : L/Z.
• chômeurs découragés : Des individus inactifs qui ne cherche
pas activement un emploi mais qui, s’ils en trouvaient un,
l’accepteraient.

33 / 48
Chômage

Figure:

34 / 48
Situation dans l’emploi

Figure: Salarié/journalier, employeur/travailleur indépendant,


travailleur familial non rémuné

35 / 48
Emploi par secteur

Figure:

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Chômage

année 0 <5 EP C L LP U 5+3


2000 3.4 5.6 5.2 8.3 10.5 10.9 7 10.3
2001 3.1 5.8 7.4 10.8 13.3 13.2 7.8 9.3
2002 4.6 6.1 9.2 12.6 14.6 14.8 11.1 10.7
2003 7 9.5 9.7 12.1 13.2 12.3 11.1 11.3
2004 3.7 6.7 8.5 12.1 14.6 15.8 12.4 12.3
2005 4.5 9.1 8.9 11.8 13.8 13.3 10.2 14.1
2006 4.4 8.8 8.6 10.8 14 11.6 9.5 14.7
2007 5.2 10.6 8.7 10.2 13.9 12 9.7 16.8
2008 6.3 12.1 9.4 10.9 14.1 11.7 10.3 17.7
Table: Chômage depuis l’an 2000

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Taux d’activité

année 0 ¡5 EP C L LP U 5+3
2000 31.5 37.5 52.8 45.9 50.9 66.2 78.2 11.7
2001 30.3 38.1 52.7 48.2 51.0 65.9 79.2 10.8
2002 28.8 34.1 52.1 50.7 49.8 64.5 79.5 12.5
2003 28.2 31.1 50.2 52.4 47.4 63.6 77.7 13.7
2004 24.4 34.6 51.0 58.7 51.4 67.0 80.0 16.0
2005 21.9 33.0 50.1 62.6 51.3 66.6 79.1 21.3
2006 20.3 31.7 49.9 62.7 51.2 65.5 78.5 23.3
2007 18.1 29.4 47.4 62.5 48.8 64.5 77.3 27.4
2008 18.1 30.2 47.8 62.7 49.9 65.0 77.6 30.7
Table: Taux d’activité depuis l’an 2000

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Salaires réels

Figure: Source : DPT

39 / 48
Chômage et croissance

Figure: Source : Muhasebat

40 / 48
Deficit budgétaire (comme part du PIB)

Figure:

41 / 48
Dette publique : comparaison OECD - Europe

Figure: 42 / 48
Déficit/excédent primaire (comme part du PIB)

Figure:

43 / 48
Taux d’intérêt réel de la dette publique

Figure:
44 / 48
Composition de la dette publique

Figure:

45 / 48
Service de la dette publique

Figure: Part du service de la dette dans les recettes fiscale

46 / 48
Recettes fiscales : comparaison OECD - Turquie

Figure: Structure des recettes fiscale selon le type de l’impôt

47 / 48
Impôts directs et indirects

Figure: Source : Muhasebat

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