Livre Memoire Nicka
Livre Memoire Nicka
Livre Memoire Nicka
Tout d’abord, je tiens à remercier en premier lieu Dieu tout puissant de m’avoir donné la
force, santé et le courage nécessaire pour avoir effectué jusqu’au bout mon stage.
Ce présent mémoire n’a pas pu être réalisé sans l’appui et la contribution de nombreuses
personnes que je tiens à remercier :
Enfin, je remercie toutes les personnes qui m’ont aidée de près ou de loin durant mon stage
pour la réalisation de ce mémoire.
AVANT-PROPOS
L’Institut Supérieur de Technologie d’Antsiranana a été créé en 1992 avec l’agrément du
Ministère de l’Education National sous tutelle de la Ministre de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique. La première mission de l’IST-D consiste à former des
techniciens supérieurs (bacc+2), des techniciens supérieurs spécialisés (grade Licence) et des
ingénieurs (grade Master). Il offre une large gamme de formations, regroupées dans 7
mentions et réparties sur 25 parcours, couvrant les spécialités des secteurs tertiaire et
industriel, ainsi que du génie civil et naval et de former des jeunes afin de pouvoir les lancer
dans le monde de travail à travers une formation professionnelle. La deuxième mission de
l’IST-D est la recherche, dont les thématiques sont principalement axées sur le développement
durable. Les trois (3) Ecole du Génie comme suit :
L’objectif du stage est d’avoir une compétence nécessaire et utile digne d’un technicien
supérieur et pour due l’étudiant puisse mettre en pratique les connaissances acquises durant
les périodes de formation théorique.
LISTE DES ACRONYMES
Avant-propos
Sommaire
Introduction
Partie II : RESULTATS
CHAPITRE II : RECOMMANDATIONS
Conclusion
Annexes
INTRODUCTION
Dans un contexte de mondialisation et de libéralisation, le commerce international prend une
place prépondérante dans l’économie d’un pays, et ça ne cesse pas de s’accroître. La
mondialisation de marché et de la production a été grandement favorisée par l’amélioration
des moyens de communications et des transports. Parmi ces moyens de transport, le transport
maritime participe fortement au développement du commerce international et celle-ci a
permis de rapprocher les différents espaces à travers le déplacement des marchandises qui se
fait aussi avec l’aide de certains modes de transports comme : les transports terrestres, aériens,
ferroviaires, etc.…qui ont chacun leur particularité.
La navigation est l’une des activités qui est très pratiquée surtout dans l’exportation des
produits ou l’importation des marchandises. De ce fait, Madagascar est l’une des pays étant
riches en ressources naturelle, elle exporte beaucoup de produits locaux. En effet, pour
effectuer l’exportation de noix de cajou, il est extrêmement nécessaire de connaitre les
formalités ou étapes à suivre afin d’éviter les obstacles ou anomalies au niveau du transport de
marchandises.
Nous avons eu le privilège d’effectuer notre stage au sein de la société Bolloré Transport &
Logistics qui est parmi les grandes sociétés transitaires existant à Madagascar et l’une des
meilleures société de transit qui se trouve ici à Diego- Suarez et qui constitue une bonne
image et reconnue à cause de ses activités multiples face à l’importance du commerce
international dans la ville, sans oublier ses services mises à la dispositions afin de satisfaire
ses clients. Elle s’occupe des opérations d’import-export des marchandises par voie maritime,
aériennes et même quelques fois terrestre.
Le cacao et la noix de cajou sont des richesses qui se trouvent dans les parties Nord de
Madagascar et que beaucoup de pays étranger l’exporte. Et durant ces quelques mois de stage
au sein de la société Bolloré, nous avons pu savoir et suivre de près les opérations
d’exportations des produits locaux comme le poivre, le cacao ainsi que la noix de cajou.
Comme l’exportation des produits locaux tient une place importante dans notre pays et que la
noix de cajou se fait fréquemment dans la société, c’est pourquoi on a choisi d’étudier le
Quelles sont les circuits et étapes douanières à suivre pour exporter chaque produit ?
A l’occurrence de ce problème, l’objectif de cette étude est e connaitre les différentes étapes
douanières à suivre pour chaque exportation de ses produits cas de Bolloré Transport &
Logistics.
Pour la réalisation de ce mémoire, il est nécessaire de rassembler les données à l’aide des
méthodologies suivantes : Consultation des divers documents dans l’entreprise ; enquête avec
les personnels responsables de l’exportation dans la société ; recherche sur l’internet et
consultation des cours ; observation pratique sur le lieu de travail.
En vue de cela, nous allons voir dans la première partie la présentation générale de la société
Bolloré, suivi à la deuxième partie par l’analyse comparatif douanière à l’exportation de cacao
et de la noix de cajou et à la troisième partie se basera sur la discussion et apport des
solutions.
La direction de Monsieur Raymond BANG a pris fin après son décès pendant l’année 1998.
Ensuite, c’est Monsieur Pascal COTI qui a pris le relais jusqu’en 2003, après Monsieur
Gérard LOUSTAUNAU a succédé à la direction de SDV jusqu’en 2005. Pour une durée de 6
mois, Monsieur BESSEME a été nommé Directeur Général et depuis 2006 jusqu’au mois
d’Aout 2020, Le Directeur General de Bolloré Transport & Logistics était Yves Claude
DUCHAREAU. A partir de ce mois jusqu’à aujourd’hui, c’est Monsieur BARTH Sébastien
Phillipe Marie qui est nominé Directeur Général ici à Madagascar. A partir de Monsieur
Pascal COTI, la Direction Générale s’est installée à Tananarive et qu’en 2006, la Direction
financière aussi s’est transmis là-bas. Même si le siège social reste à Tamatave.
RABARIVONIARISOA Hantaniaina Nickanova 3
ANALYSE COMPARATIVE DES OPERATION DOUANIERES A L’EXPORTATION DU
CACAO ET DE LA NOIX DE CAJOU
A partir de l’année 2016, plus précisément le 1 er Juillet 2016, Bolloré Africa Logistics de
Madagascar est dénommée Bolloré Transports & Logistics Madagascar.
Quant à l’agence Bolloré Transport & Logistics à Antsiranana, elle a été officialisé et
implanté en 1973 sous le nom de SCAC et s’est transformé en Bolloré Transport & Logistics
le 1er Juillet 2016 comme les autres, la société se situe en face du Chambre de Commerce et
d’Industrie. Cette agence est un commissionnaire agréé en Douane qui a comme activité
principale le transit et une seconde activité qui est la consignation.
3. Siège Social :
Siège social : TAMATAVE MADAGASCAR
4.1) Organigramme :
L’organigramme quant à elle, est défini comme étant le résumé d’un schéma représentatif de
la structure de l’organisme.
Chef d’agence
Chef
Chef service Responsable Responsable
d’opération
comptable, shipping cotation &
transit
administratif & Facturation
personnel
Déclarant
Facturation transit
Agent
& Shipping
comptable
Section
Import Section Caissière,
Agent terre -
d’entreprise export Standardiste,
plein
franche économat &
secrétaire
Section Section
import Export
divers
Chauffeur &
Section Coursier
Import/Export
divers
La structure organisationnelle définit les organismes à qui sont confiés les objectifs et les
activités.
Le directeur d’Agence :
Il est le dirigeant et a pour tâche de veiller à la bonne marche des affaires au sein de l’agence.
Le chef se charge de la signature et de la validité des dossiers et donne des commandements
aux employés à l’intermédiaire du chef personnel.
Le chef du personnel :
Le chef du personnel est responsable de tout ce qui concerne les personnels sur les congés ou
permissions.
Le chef comptable :
Chef transit :
Le chef transit s’occupe de toutes les opérations que ça soit en export ou import. Il supervise,
contrôle les circulations des dossiers. Il est en contact avec les autorités douanières aussi bien
qu’aux clients de l’entreprise.
Le déclarant :
Il a pour mission de faire la vérification des paiements des personnels ainsi que les paiements
effectués par les clients.
Section export :
Les responsables de la section export effectue les ouvertures du dossier des clients
exportateurs et s’en charge de toutes les préparations à l’empotage ou au dépotage.
Ils s’occupent aussi de l’ouverture du dossier des clients et à la vérification des documents et
la mise de numéros de répertoire sur chaque dossier. De même, ce service prend en charge le
paiement de la redevance portuaire et le paiement GasyNet et faire passer les dossiers des
clients à la douane pour émettre les cachets et ses dossiers sont appelés pièce à rendre.
Agent d’enlèvement :
Il est le représentant au niveau de la douane, se charge des déclarations déposées aux services
de l’administration douanière jusqu’à la livraison.
Le passeur de pièce :
Il a pour mission d’obtenir le BAE ou le BAD, et s’occupe des circuits en douane quelque soit
à l’embarquement ou au débarquement et de faire passer toutes les pièces nécessaires.
Caissière :
La caissière assure trois fonctions en tant que standardiste, économat ainsi que secrétariat.
Elle assure les liaisons téléphoniques dans l’agence, de comptabilisation des dépenses.
Celui-ci aide dans la vérification des conteneurs, du remplissage d’une fiche et de fournir les
objets nécessaires lors d’un empotage.
Le coursier/ chauffeur :
Le chauffeur remplit aussi la fonction du coursier. Il fait toutes les courses nécessaires liés
l’agence comme se rendre aux clients ainsi qu’aux partenaires de la société.
1- Activités de la Société :
1-1) Le transit :
La société Bolloré est une agence de transit, de commissionnement agrée en douane. Elle est
responsable de toutes les opérations relatives aux chargements et aux déchargements des
navires. Ce qui veut dire qu’elle s’occupe de fournir les dossiers que les clients n’arrivent pas
à rassembler auprès des autres entités, de prendre en charge la réservation des places sur les
navires et de s’entretenir avec les clients et autorités concernés ainsi que de la livraison ou la
liquidation des marchandises.
1-2) La consignation :
L’agence établi comme activité aussi la consignation des navires. Le consignataire est
responsable du bateau lorsqu’il se trouve à quai et il propose les services de transports aux
chargeurs ou transitaires, il est chargé aussi de conclure les contrats de transport pour le
navire. En fait, dans la consignation, la mission de l’agence est d’organiser les escales du
navire et le transport des marchandises.
La société Bolloré Transport & Logistique collabore avec plusieurs entreprises grâce à ses
services de transit et consignation.
a) La compagnie de manutention :
C’est une compagnie qui a pour fonction la manipulation et le déplacement des marchandises
ou des conteneurs à l’aide des engins tels que : des élévateurs, des tracteurs remorques ou bien
elle a pour fonction d’opérer la manutention des marchandises à l’embarquement ainsi qu’au
débarquement.
CMDMD
COMADIE
Avant le passage scanner, la compagnie de manutention doit être avertie pour le déplacement
ou l’élévation du conteneur à condition que le frais d’embarquement ait été payé.
b) La compagnie de navigation :
C’est la société qui effectue la consignation de navire. Son rôle est d’assurer la bonne marche
ou la bonne rotation de navire plus rapide et qui se charge aussi du transport des conteneurs
par voie maritime.
CMA-CGM
MSC
c) GasyNet
C’est une société de surveillance qui contrôle toute marchandise entrants ou sortants, il utilise
comme logiciel le TradeNET et matériel de contrôle nommée Scanner.
d) Banque :
La société Bolloré Transport & Logistics travaillent plus précisément qu’avec des entreprises
commerciales.
a) A l’exportation :
b) A l’importation :
Des sociétés tels que : La brasserie STAR ; Maison SAMAT ; LGA ; ASGAR ALY PATEL ;
VITAFOAM ; etc.…
c) A l’import et l’export :
Certaines sociétés travaillent avec le service de l’agence Bolloré Transport & Logistics à
l’importation aussi bien qu’à l’exportation. Ces entreprises sont : SUCOMA ; PFOI ;
AQUAFOOD.
Plusieurs entreprises fournissent des services de transit dans la ville de Diego-Suarez ainsi la
société Bolloré Transport & Logistics possède des nombreux concurrents telles que :
Transit de l’Ankarana
Transit Meva
SUCOTRIMEX
DSS
AUXIMAD
Transit Fret Service
Semaines S S S S S S S S S S1 S1
Activités 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1
Intégration en Entreprise
Finalisation du stage
Cette entreprise a ses propres procédures à suivre dans son organisation en général et fortiori
dans le domaine du commerce. Elles sont à respecter par l’ensemble du personnel. Elles ont
été conçues pour le déroulement du travail, la sécurité des avoirs de l’entreprise, éviter les
conflits et surtout pour la qualité de services à offrir à l’ensemble des clientèles.
Dans le cadre de l’exécution de travail, chacun doit respecter son travail et l’exécuter avec
professionnalisme.
Ce stage effectué au sein de Bolloré Transport & Logistics a permis de développer les
capacités et les expériences sur le secteur transit et c’était une parfaite opportunité de
renforcer les compétences lors de l’étude de la procédure de dédouanement.
Aussi ce stage a donné l’occasion de bien gérer le travail quotidien qui a été confié. Mettre en
pratique les cours reçus en classe durant l’année d’études ainsi que les instructions obtenues
par les personnels de l’entreprise.
Lors du stage, la collaboration a été très avantageuse précisément dans l’accomplissement des
services. Il est à noter que dans la vie professionnelle, le travail de l’équipe est essentiel, la
rapidité et la rigueur sont exigées dans l’exécution des taches, avoir le sens de la
responsabilité ainsi que le courage d’affronter toute sorte de situations. L’accueil des clients
doit être fait de manière courtoise et le sourire commercial est aussi important dans ce travail.
Ce stage a permis d’acquérir des connaissances sur l’élaboration des dossiers pour le
dédouanement des marchandises à l’exportation, sur le circuit de dédouanement et sur le
domaine de transit et ses partenaires.
1- Cadre logique :
Thème : Analyse comparatives douanières à l’exportation du cacao et Durée :
de la noix de cajou
Equipe : RABARIVONIARISOA Hantaniaina Nickanova 11 semaines
Primordialement, ce mémoire est inspiré sur les documents de bases relatives aux conditions
générales de l’exportation.
3- Cadre pratique :
3-1) Collecte des informations et des données :
L’observation et la prise de notes :
En principe, l’observation c’est de regarder avec attention et précision sans oublier aucun
détail important dans le pratique du travail, suivi des prises de notes pour pouvoir poser des
questions aux moments précise. Cette phase est nécessaire même sur les descentes sur terrain
afin d’en tirer plus d’information. En effet, c’est un moyen d’aide à la compréhension.
L’enquête et l’entretien
C’est ici que l’étudiant procède au questionnement pour mieux collecter des données en
parlant avec les personnels concernés. Ce sont des méthodes rapides et simples pour avoir
plus d’explication directe en posant des questions d’une manière bien structuré. Ils sont des
outils fiables pour obtenir des informations qui ne se trouvent pas dans les documents de
l’entreprise.
La recherche bibliographique
La documentation c’est une démarche qui consiste à lire des différents ouvrages relatifs au
thème, que ce soit le document dans l’entreprise ou bien en bibliothécaire et quelques notions
de cours à l’IST-D. La consultation des documents permet de rassembler des idées pertinentes
et nécessaires dans la réalisation de mémoire.
La recherche webographie
Le site web est la méthode de recherche la plus rapide. Il sert à recueillir des différentes
informations relatives au sujet traité via l’internet. C’est une méthode assez simple et très
utile, il suffit juste de taper ce qu’on cherche concernant la zone de l’étude.
Elle constitue les questions, les différentes analyses effectuées durant les collectes de
données. Les travails se fait en manuscrit durant les enquêtes et les entretiens avant de faire la
saisie. Des différents outils et ressources pour traiter ses informations tels que :
PARTIE II : RESULTATS
ANALYSE COMPARATIVE DES OPERATION DOUANIERES A L’EXPORTATION DU
CACAO ET DE LA NOIX DE CAJOU
Section 1 : L’Exportation
1. Définition :
On entend par acte d’exportation, l’expédition des marchandises locales d’un pays vers un
autre pays. Elle constitue une source de développement économique d’un pays. Le mot export
est donc, un terme très courant en matière de transit. On l’utilise en commerce international
dans les relations d’échange d’un pays à d’autres.
L’exportation est le fait de céder des produits et/ou services destinés à être commercialisés et
venus sur le marché étranger. L’exportation est accessible à toute personne physique ou
morale réalisant des opérations commerciales à titre habituel. L’exportateur quant à lui, il est
soumis au paiement de la taxe professionnelle ou patente similaire.
Les marchandises exportées à bord d’un navire doivent être visitées préalablement par le
service de douanes avant l’embarquement pour éviter tout acte de fraude ou avarie.
Les incoterms ont été établis par la chambre de commerce international en1936 et ont pour
but de régler :
d’incoterms voulu. Parmi ces incoterms, on distingue : le cout & fret ou CFR ; Cout,
Assurance & Fret ou CAF/CIF et Franco à Bord ou FOB.
FOB
Lors d'un transport avec un incoterm FOB l'acheteur est en charge de : Organiser et régler le
transport principal depuis le port d'embarquement jusqu'au port de déchargement. Décharger
la marchandise du moyen de transport principal. Le fournisseur s’engage des frais de
changements de marchandises jusqu’au bord du navire. Le FOB est parmi l’incoterm appliqué
au transport maritime.
CFR :
CFR est un incoterm qui signifie que le vendeur paye le pré-transport jusqu'au port
d’embarquement, ainsi que le chargement et le transport principal maritime. L'acheteur paye
l'assurance et le transport des marchandises du port d'arrivée à son usine. Le transfert de
risques à lieu quand les marchandises sont chargées à bord du bateau, donc au port
d'embarquement.
Cet incoterm est utilisable uniquement dans le cadre de transport par mer ou par voies
navigables. De plus, la marchandise doit être dédouanée par le vendeur.
CIF/CAF :
Cet Incoterm, CIF, n’est applicable qu’aux transports maritimes. Il sous-entend que le
vendeur est responsable de la marchandise jusqu’au port d’arrivée. Ainsi, le fournisseur se
doit d’assurer la marchandise tout au long du transport, choisir le port et la compagnie
maritime, s’occuper de la déclaration des biens aux douanes, des documents administratifs et
du paiement de la douane à l’export. De son côté, l’acheteur récupère la production au port et
doit s’occuper du déchargement, de l’acheminement de sa marchandise jusqu’à son entrepôt,
ainsi que des douanes et taxes à l’importation.
Comme le nom de cet Incoterm l’indique, le coût, l’assurance et le fret sont pris en charge par
le fournisseur. La part de responsabilité est donc plus grande pour le vendeur que pour
l’acquéreur.
Le transport par DHL ou aérienne ; c’est un moyen de transport utilisé le plus souvent
pour l’acheminement des documents originaux et des envois d’échantillons du produit aux
clients.
Le transport par voie maritime ; dans ce cas, c’est le moyen le plus utilisé pour transporter
de gros volumes de marchandises à l’étranger. Comparé à l’air, l’océan est une option
beaucoup plus rentable mais plutôt lente ; les marchandises à exporter ne sont pas
exigibles à l’urgence, et sont volumineux et conteneurisés.
1- Définition :
Selon article 139 du code des douanes, le transit est le régime douanier sous lequel sont
placées les marchandises transportées sous contrôle douanier d’un bureau à un autre en
suspension des droits et taxes t des mesures de prohibition.
Le transit est une opération qui consiste à transférer des marchandises d’un point à un autre,
d’un port à un autre port, d’un aéroport à un autre aéroport, c’est-à-dire qu’il fait une liaison
tout en respectant des procédures et étapes.
b) Transit maison :
Le transit maison effectue la procédure douanière sans intervention des autres et par leurs
propres moyens (personnel, mobiliers et matériels…) C’est le service transit qui est constitué
dans la structure de l’entreprise assurant les formalités de dédouanement de leurs propres
marchandises ; c’est un transit privé et ce sont presque les grandes entreprises qui font le
transit maison.
3- Contrat de transit :
Le service transit ne dispose pas de contrat réel, mais à partir d’une facture PROFORMA, on
peut établir le contrat de transit entre le client et le chef de l’agence. Le client envoie l’ordre
de transit validé accompagné des documents joints.
4- Ordre de transit :
L’ordre de transit est donné par le client. Le client transmet tous les documents joints
concernant les marchandises. C’est un document relatif à une expédition émis au transitaire et
dont les instructions donnent lieu à ce dernier d’effectuer les opérations utiles à travers les
entités concernées à son propre compte comme avance en déduisant celle-ci sur sa facture à la
fin. Ainsi, l’ordre du transit contient toutes instructions nécessaires au dédouanement et
joignant à cet effet les documents originaux concernant cette opération. Le dossier d’ordre de
transit renferme toutes les conditions du contrat, la nature des marchandises, la valeur du
FOB, le lieu d’embarquement ou du débarquement et du nom de navire.
La plupart des activités relatives à la réalisation d’une opération de transit nécessite une
organisation et un plan à suivre.
Ci-après, une exquise de ce qu’on a pu observer et retenir au cours de notre stage au sein de
Bolloré dans les opérations douanières de ses produits.
Après la détermination de grade et le séchage, le cacao qui est mis en sac jute procède au
pesage. Ce pesage est strictement nécessaire pour savoir le pied réel de la marchandise. Le
cacao n’est pas comme les autres produits car plus le temps passe, plus il perd le poids même
après le séchage. Alors, le cacao doit être pesé pour ne pas commettre une convenue entre le
client et l’exportateur.
Avant d’entamer toutes les formalités douanières, une facture commerciale est indispensable.
Dans la facture, il y a l’indication de la valeur convenue des marchandises. Elle spécifie aussi
toutes les références techniques voulues et indique les charges et les incoterms relatifs à
l’envoie. La facture est un document de valeur ou comptable avec quoi on peut constater tous
les détails de valeur. Elle sert de facture de vente entre le vendeur et l’acheteur et est
nécessaire pour éviter toute difficulté avec votre envoi pendant le trajet et vous assurer que
vous avez payé les bonnes taxes
Cette liste permet aux destinataires de répertorier chaque contenu d’un conteneur, il permet
d’identifier les colis de l’expédition à l’aide de numéros, et de préciser les données globales
quant au poids, au volume ou encore au nombre de colis. Appelée "packing List" en anglais,
elle s’avère indispensable pour s’assurer que les colis sont conformes à la commande au
moment où le vendeur rédige sa facture. La liste de colisage se trouve au sein de la liasse
documentaire qui consiste à rassembler l’ensemble des documents utiles pour traiter les
opérations d’export. Ce qui la différencie de la facture c’est seulement sur la valeur.
certains pays importateurs exigent des preuves documentaires sur l’origine des marchandises
pour surveiller la contrefaçon ainsi que les tarifs douaniers.
EUR1 : permet la circulation des marchandises en bénéficiant de droit de douane réduit dans
les pays et peut avoir de l’exonération ayant conclu des accords préférentiels sur la base de la
réciprocité avec « Union Européenne ». C’est un certificat de circulation mais il peut être
considéré comme un CO, seul la douane le certifie.
Avant toute expédition des produits locaux, la demande de certificat de phytosanitaire est
exigible pour le transport des marchandises pendant qu’elles sont dans le conteneur. Le
service phytosanitaire délivre ce certificat.
Le JLB c’est l’assurance international qui fait la vérification de la qualité et de la quantité des
produits lorsqu’on exporte le cacao, le JLB devra obligatoirement présent lors de l’empotage
et de remettre ce certificat pour compléter les dossiers du produit.
Après toutes ces opérations, BAE établie pour une demande d’expédition remis au chef de
poste pour que la marchandise puisse être exporté et embarqué directement dans le bateau.
2.9) Le connaissement :
Le connaissement est un type de contrat entre le chargeur et le transporteur. Il est émis par la
compagnie de navigation ou le cosignataire de navire. Sur ce connaissement, est mentionné
toutes les indications sur l’envoi.
- Le fournisseur ou l’expéditeur
- Le destinataire
- L port d’embarquement et débarquement
- Le numéro d’identification
- La nature, la marque et les indications des marchandises
- Le montant de fret
- La modalité du paiement de fret
La noix de cajou c’est un des fruits à écales et bénéfices pour la santé, les moins riches en
liquides.
2-1) NIF :
C’est un numéro d’identification fiscale remise par les clients et indispensable pour tout
paiement à la banque.
Pour l’exportation de la noix de cajou, celle-ci est facultative car Aucune indication relative
au coût ou à la valeur de la marchandise n’est en revanche mentionnée sur la liste de colisage,
même si, il contient des détails comme le poids net et/ou brut de colis, le mode d’emballage
ainsi que le nombre des colis.
C’est document délivré par le service de protection des animaux et végétaux après avoir fait le
traitement et le contrôle phytosanitaire de noix de cajou.
Mais, le plus souvent utiliser pour l’exportation de noix de cajou est EUR1, car la plupart de
nos exportateurs de noix de cajou ira au pays membre d’union Européenne mais ça dépend de
la destination de la marchandise.
Comme la noix de cajou est un produit agricole et à la fois forestier ; il faut cette autorisation
qui est délivré par le service de l’environnement. C’est un certificat qui marque que le
fournisseur à l’autorisation de collecter et exporter cette marchandise. C’est une sorte de
laissez-passer pour les produits. Le paiement de la redevance doit être fait suivi d’une
quittance pour que la marchandise soit considérée légale et exportable.
2-7) DAU :
Le bon d’embarquement est une demande d’expédition établie par la charge et lequel l’agent
consignataire autorise l’embarquement de marchandise dans le navire. C’est la compagnie de
manutention qui s’occupe de cette charge.
Etape 1 : Les clients déposent les dossiers avec les documents nécessaires auprès de
transitaire pour l’exportation des produits.
Etape 2 : Traitement des dossiers, ouverture du dossier en machine sur spot puis ouverture
manuelle sur le répertoire de la société par le responsable de la section export.
Etape 3 : Faire les demandes des documents nécessaires manquantes pour compléter les
dossiers sur l’opération.
Etape 4 : Saisie de la déclaration par le déclarant de la société après l’obtention de tous les
documents et il les transmet à la Douane.
Déposition du Traitement et
dossier par le ouverture du
client dossier
Voici les étapes à suivre pour l’opération douanière à l’exportation de cacao et de la noix d
cajou :
Etape 1 : A l’APMF :
C’est l’agence portuaire maritime chargé de bien connaitre c qui sort et c qui entre de la porte
du port. Alors, il est important de faire la demande d’accès au port auprès de cet agence pour :
Etape 2 : La recevabilité :
Etape 3 : L’empotage :
C’est l’action de charger des marchandises dans un conteneur. Mais avant de faire le
chargement de la marchandise, il y a quelques procédures qui sont obligatoire surtout pour
l’exportation de cacao mais certains peuvent être facultatifs pour l’export de la noix de cajou :
Vérification du conteneur s’il y a des trous ou il est encore en bonne état d mettre les
produits locaux
Faire l’habillage du conteneur parle papier Kraft
Mettre des dessiccants qui absorbent l’eau qui sort du produit
Etape 4 : Scanner :
Dans le cas de l’exportation, toutes les marchandises conteneurisées doivent faire un passage
scanner pour vérifier s’il n’y a pas des anomalies ou autre marchandise. Lorsqu’une
marchandise est déclarée suspecte par l’inspecteur de la douane, il faut faire appel à un agent
visiteur pour effectuer une visite de conteneur qui contient la marchandise.
Mais avant ce passage au scanner, le paiement Gasynet doit être fait car si ce paiement n’est
pas régularisé aucun avis de passage n’est accepté.
S’il est suspect : il peut exiger l’ouverture du conteneur et vérifier physiquement les
marchandises
S’il est non suspect : l’inspecteur procède à la délivrance du BE
Etape 5 : Inspecteur :
Etape 6 : Brigade
Il fait la collation du bon d’embarquement reçu par l’inspecteur après le passage au scanner
avec l’attestation d’embarquement. Il délivre le BE pour que la marchandise puisse être
exportée.
Etape 7 : Magasinier
Etape 8 : Manutentionnaire :
Après avoir reçu le BE, il a pour rôle d’embarquer les marchandises dans le navire à l’aide
des engins.
APMF
RECEVABILITE
EMPOTAGE
SCANNER
INSPECTEUR
BRIGADE
MAGASINIER
MANUTENTIONNAIRE
C’est dans ce circuit qu’il y a le paiement de bon d’embarquement, le transitaire crée ce bon
pour pouvoir l’endossée ; ce circuit a quatre étapes à suivre :
a) A la compagnie de navigation :
Le paiement du fret des marchandises se fait dans la compagnie de navigation afin d’obtenir
un numéro de référence et un tampon. Si la compagnie du client est MSC, il se trouve en face
de la boulangerie amicale et si c’est CMA CGM alors il n’y a pas beaucoup de déplacement
car leur représentant travaille dans l’enceinte de Bolloré.
b) A la commune :
La commune pend la taxe de circulation de marchandise qui passera dans sa zone ou sur sa
route pour l’économie du pays. Le paiement de la redevance communal permet l’obtention
d’un tampon et d’une quittance pour la facture de bon à débarquement de l noix de cajou.
c) A l’acconage :
d) A la compagnie de manutention :
C’est au service de roulage que le paiement de la location d’élévateur pour la mise au scanner
du conteneur qui contient la marchandise. La commande des machines doit d’abord être faite
au service de roulage et l’accomplissement de tous les paiements est pris en charge à la caisse
du service facturation.
Pour être exporter, le cacao doit avoir un document appelé Bulletin d’analyse délivré
par le CNC mais pour le cas de la noix de cajou c’est l’autorisation d’exportation suivi
de la quittance venant de la DREDD.
Pendant l’empotage aussi, l’exportation du cacao nécessite obligatoirement l’habillage
du conteneur, le pesage des produits ainsi que l’installation des dessiccant dans le
conteneur ; contrairement à l’exportation de la noix cajou, certes son conteneur doit
habiller par le papier Kraft mais le pesage est facultatif pour le noix de cajou c’est-à-
dire que ce sont les clients qui décide que leurs marchandises soient pesés ou non ( cas
Bolloré) donc s’il y a l’absence du certificat de poids venant de LOYDS, le noix de
cajou est toujours exportable et n’entraine en aucun cas de problème. Comme la noix
de cajou est un produit forestier aussi ; la plupart n’ont pas besoin du dessiccant.
Chapitre I : DISCUSSIONS :
Le passage aux bureaux de douane a permis de bien maitriser la démarche des circuits de la
déclaration jusqu’à l’obtention du bon à export. Et d’avoir eu la chance d’assister à quelque
empotage, à la visite des marchandises à la terre pleine.
Ces différents passages ont permis d’acquérir de bonne relations avec les personnels se la
société, les personnels au bureau de douane et les autres entités.
Tonnage de marchandise
exportées en 2020
4000000
3000000
2000000
1000000
0
Cacao Noix de cajou
A en déduire ces résultats, une légère comparaison des résultats obtenus des opérations
d’exportation de cacao et de la noix de cajou est constaté. A travers ce bilan obtenu, on a pu
voir que pour l’année 2020, la société a exporté plus de Cacao que de la noix de cajou.
D’après les enquêtes auprès des personnels de la société, c’est tout à fait logique car la durée
de la campagne de ses deux (02) produits ne sont pas les même et qu’il y a beaucoup d’écarts,
pour le cas de cacao, son exportation se fait toutes au long de l’année par contre celle de la
noix de cajou ne commence que le mois d’Août jusqu’au mois de Février seulement. Cet
histogramme reflète l’opération d’exportation de la société pour une année et que le tonnage
de l’exportation du cacao est le plus élevé que celle de la noix de cajou.
Et selon les informations reçues aussi, lorsque l’exportation de noix de cajou commence, les
clients exportent entre 3-4 conteneurs du produit mais cela ne rattrape pas celui du cacao qui
se déroule toute l’année.
Face à cette bilan, la société Bolloré compte parmi les sociétés ayant réalisées le plus
d’activités dans le domaine d’exportation.
Au sein du Bolloré, il y a l’insuffisance des personnels, bien que les employés de la société
Bolloré soient polyvalents et expérimentés dans leurs métiers, leur nombre est insuffisant ils
sont tout le temps débordés et pressés par le travail ; surtout quand un y a un personnel en
congé. Et comme on a pu voir sur l’organigramme, une responsable de secrétariat tient aussi
la responsabilité de deux (02) fonctions. Et ils n’ont pas des personnels responsables de
réparations des matériels.
Les nombres de matériels sont insuffisants. Les autres employés sont obligés de se déplacer
de leur bureau pour aller au bureau du chef comptable pour faire les impressions et pour
scanner les documents dont ils ont besoin, il faut aller dans la salle de réunion. En ce moment,
il n’y a pas des photocopieuses car il est tombé en panne et envoyé à Antananarivo pour la
réparation. Il y a tellement de va et vient pour faire le scan et les impressions et ce
déplacement causes la perte de leur temps. Parfois aussi, lorsque tous les personnels sont
débordés par leur travail, ils sont quand même obligés d’attendre leurs tours pour faire le scan
et les impressions surtout pendant que le service facturation font leur facture. Sans compter
que c’est le premier arrivé qui le premier à être servi puis qu’il n’y a qu’un seul scanner et que
deux imprimantes.
Comme toutes les entreprises, la société rencontre des problèmes, l’organisation joue un rôle
très important pour le bon fonctionnement d’une société. La préparation des documents de
transit est très difficile et nécessite un accomplissement rapide et sans faute.
La quantité de cacao malgache produite n’arrive pas à satisfaire ces demandes, malgré une
qualité bénéfice déjà du label « cacao fin ».
Les paysans et les collecteurs des cacaos sont confrontés aux problèmes cruciaux et
néfastes pour l’implantation, le problème d’insécurité surtout le changement fréquent
de la saison de pluie qui dégrade le cacao.
Seuls des petits planteurs occupent une superficie de 3 à 4 hectares.
Plusieurs dégradations ont été repérées aux alentours des plantations de cacao aussi :
Parfois, le transport de ces marchandises fait partie d’un grand problème au niveau de
l’export. Les camions qui transportent les produits à exporter tombent quelque fois en pannes
en route et comme la route qui relie les régions de DIANA sont en quelque sorte en très
mauvaise état, cela entraine des retards et des pannes qui affectent l’empotage des produits à
la date ou la société voulait le faire. Par conséquent, il y aura des changements à réaliser afin
de pouvoir procéder à l’empotage.
Des dysfonctionnements ont été remarqués sur l’exportation de noix de cajou mais le plus
souvent c’est l’attente du document venant de la DREDD.
Comme la noix de cajou est un produit forestier, le DREDD doit délivrer une autorisation
pour son exportation mais cela prend beaucoup de temps or que sans cette autorisation, le
produit n’est pas autorisé à être embarquer même si tous les dossiers présentes sont
conformes.
Avant d’obtenir cette autorisation, il faut d’abord payer la redevance auprès de trésor public ;
à la suite de cela le trésor délivre une quittance. Cette quittance doit être déposé et visé par le
chef de la DREDD puis remis au transitaire avec l’autorisation d’exportation. En effet ces
trajets prennent beaucoup temps et au cas où le chef de la DREDD n’est pas encore disponible
ou en réunion, ça entraine aussi le retard de l’envoie de la marchandise.
Des dysfonctionnements ont été rencontré à la fois au niveau de circuits de service jusqu’au
circuit en Douane.
Des nombreux problèmes peuvent survenir et voici quelques- uns le plus souvent perçu dans
les circuits de service :
Parfois le client : ils portaient des fausses informations au sein de la société et manque
de document essentiel.
Au niveau de l’informatique, les obstacles liés à la procédure formalisée souvent basés
sur le logiciel SYDONIA WORD et ses équipements réseaux. Les problèmes liés a ce
systèmes est souvent :
- Problème de connexion
- Panne de liaison au niveau du serveur de douane
- Panne au niveau du fournisseur d’accès d’internet
La complication des formalités à effectuer dans l’exportation provoque des difficultés sur
l’opération d’exportation des produits locaux.
A l’APMF
L’agence portuaire maritime fait une attente de la signature de validation ce qui retarde
l’autorisation d’accès et sans ce document, le camions qui transporte les marchandises
n’arrive pas à entrer dans port.
A l’empotage :
Le service GasyNet s’impose sur le scanning des marchandises qui vont être exportés ou
importés. Sachant qu’à la douane, le nombre de scanner utilisé est insuffisant pourtant les
opérations par scanne sont nombreuses et cette carence de matériel entraine l’embouteillage
lors de scanning. Dans un temps à l’improviste, le scanner peut être tombé en panne, et la
répétition de panne de ce scanner peut ralentir les opérations douanières. Également à
l’exportation, la validation du bon d’embarquement dépend de résultat de scan donc c’est
aussi un grand problème lors des opérations à l’exportation.
Sans oublier aussi que l’espace du port est très serrée et si petit pour un 2 ème port de
Madagascar et les matériels utilisés sont presque anciens et vieux.
Au sein de manutentionnaire :
Malgré l’effort des services manutentionnaire s’il y a beaucoup de problème dans leur
prestation de service. Les matériels de la compagnie de manutentions ne sont pas suffisants,
les engins ne répondent pas au besoin des marchandises à être embarquées et à débarquer, ou
les marchandises qui doivent passer au scanner. Donc il y a de lenteur du travail causée par ce
manque et ancienneté des matériels.
Le moyen de transport et les engins élévateurs : ici à Diégo-Suarez, il n’existe que deux
manutentionnaires et ces derniers ne disposent qu’un seul engin élévateur ce qui veut dire que
ça peut retarder la manipulation des conteneurs. Et les camions qui transportent les conteneurs
sont assez vieux et usés.
Au niveau de la commune :
- Perte de temps
- Retards des personnels
- Horaire de travail insatisfaisante, ouverture et fermeture très tôt
- Les personnels négligent parfois leurs clients
Chapitre II : RECOMMANDATONS
Tout problème ayant une solution, nous allons dans ce chapitre donné quelques solutions au
niveau de la société en général puis à chaque problèmes identifiés lors de l’enquête.
Comme le cas de ses trois (03) service, plus précisément à la facturation, à la section import
d’entreprise franche et du service d’export, il serait souhaitable de faire des recrutements car il
y a toujours des choses à faire et à vérifier ; cela demande beaucoup de temps et de va et
vient. Il y a aussi d’autres choses à faire en même temps que ça et souvent dans la section
import d’entreprise franche et export, il faut faire des déplacements au niveau de Douane et
des autres entités. Donc pour cela, elles sont besoins d’aide d’au moins d’une personne pour
les aider. Ils seront plus trop déborder car les taches seront partagées, le travail avancera
beaucoup plus vite et plus besoins de faire des heures continus. L’augmentation du nombre de
personnel aide à l’arrangement des taches afin d’éviter l’encombrement surtout pendant les
congés d’un personnel.
L’achat des nouveaux matériels est nécessaire au sein de la société Bolloré Transport &
Logistics.
L’augmentation du nombre d’imprimante dans la société ainsi que le scan. Il faut que le
service facturation ait leurs propres imprimantes pour que les autres services ne soient pas
désordonnés. Quant au photocopieur qui tombe souvent en panne, il serait nécessaire
d’acheter un nouveau photocopieur.
Toutes les matérielles dans chaque département doivent être entretenus et vérifier
régulièrement et ceux qui sont en mauvaise état doivent être remplacé.
Il faut renforcer aussi la capacité de tous les employés et d’évaluer la compétence de tous les
personnels, tant au niveau personnel que professionnel.
Le cacao et la noix de cajou tiennent une place prépondérante dans l’économie face à
l’importance de ses deux produits.
a) Au niveau du cacao :
Améliorer la production :
La culture du cacao tient une place prépondérante dans l’économie face à l’importance du
produit cacao Malgache et c’est une grande opportunité pour Madagascar qui ne devrait
pas changé.
- Il est préférable de renouveler les plantes de cacao soit par le recepage en coupant
l’arbre de base, soit par greffage ou soit en mettant en terre de nouvelles plantes.
- Il faut aussi donner des formations aux producteurs et de leur expliquer la valeur
du cacao Malgache pour avoir l’augmentation de la production.
- Il est important d’augmenter le nombre de paysans cultivant le cacao et enfin
renforcer aussi la sécurité foncière.
Démarche :
Plusieurs démarches sont nécessaires en ce qui concerne le cacao, il faut bien surveiller les
récoltes de cacao pour s’assurer que les cultivateurs récoltent de cabosses bien mûre, la
technique de fermentation est en norme (température et durée). La méthode de séchage soit
parfaite, ainsi le cacao Malgache sera vendu en qualité supérieure et plus en standard.
- Pendant la fermentation, il faut que le cacao soit renversé pendant quelques jours
de la fermentation dans le bac ; et après ces jours de la fermentation, la démarche
continue par le séchage.
- Le séchage c’est quant les fèves sont bien sèches. Il est tellement préférable
d’appliquer les conditions de séchage pour éviter la moisissure sur le produit.
Généralement, le séchage se fait au soleil entre 2 à 3 fois pendant 3 jours par
contre en saison de pluie, le séchage se fait artificiellement dans un hangar avec
une température inférieur à 40°c.
Sur le Transport :
Comme la route de DIANA est gravement usée, la meilleure solution pour éviter les retards
venant du transport ; la société doit prévenir les clients dès qu’il obtient des renseignements
concernant la date d’arrivée du prochain navire, il doit publier ou envoyer le Schedule au
client potentiel pour éviter ces problèmes de retard. La société doit envoyer le Schedule par
email ou par courriel à ses clients.
Et pour les clients ordinaire il doit se présenté au sein de la société pour avoir le Schedule et
les renseignements utile.
Alors les clients et les transporteurs de la marchandise seront au courant et c’est à partir de
cela qu’il fixe leur départ pour l’apport de la marchandise et de pouvoir quitter en avance au
cas où il y a la panne du camions, ils ne seront pas en retards.
b) Au niveau de la noix de cajou :
Selon le problème identifiés au niveau de la DREDD, placer des plannings de calendriers des
activités est l’une des solutions appropriées à cette c’est-à-dire que la DREDD doit mettre un
tableau d’affichage qui contient les plannings de ses activités.
Le planning doit contenir la date et l’heure exacte de déposition des dossiers et surtout la
date et l’heure exacte pour l’enlèvement du dossier et la délivrance de l’autorisation
d’exportation pour ne pas retarder l’embarquement des marchandises.
L’agence portuaire est un peu lente sur la validation d’accès au port. comme on vit dans la
mondialisation pourquoi pas faire cet accès en e-mail simplement ou il devrait aussi entrée
dans le réseau tradeNet pour la demande de l’accès au port sans faire la queue devant le
bureau et avoir une réponse le plus vite possible.
b. Au scanner :
Pour éviter le fréquent embouteillage lors de scan des marchandises au sein de la douane, il
faut ajouter une deuxième scanner en particulier un nouveau scanner neuf permettant de
solutionner au problème d’embouteillage et ainsi que la panne de temps en temps pour
faciliter tout opération douanière et recruter un technicien professionnel en matière de
scanner.
c) La compagnie de manutention :
Les engins de la compagnie sont insuffisant par rapport au nombre de transit qu’elle doit
effectuer à l’import ou l’export ; de ce fait, l’augmentation de nombre d’engins ou encore
l’achat des matérielles sont primordiales pour que le travail soit rapide et efficace.
Les personnels de la commune doit respecter l’horaire de travail, ce qu’ils devaient être
ouverte et fermer à l’heure par exemple ouverture à 07h30, à 7h25 tous les personnels sont
déjà à leur poste ; et si la fermeture à 11h30 c’est à cet heure les personnels quitte leur poste et
que le bureau ferme.
b- A la compagnie de manutention :
La publication de Schedule aux clients peut faciliter la tâche aux clients ainsi qu’au personnel
de la société pour l’opération de l’exportation de noix de cajou soit faite à temps. Et de
réduire les retards sur d’arrivée des camions transporteurs en cas de panne ou de la destruction
de la route de DIANA.
La réduction de lenteur au niveau des demandes de certain document pourront minimiser les
retards.
La déposition des dossiers en avance par les clients ont des risques comme : les dossiers
peuvent être perdu ou égaré.
Pour l’ajout du deuxième scanner, cela pourrait faire un impact brusque sur l’augmentation
sur le frais de dédouanement à la douane.
CONCLUSION
L’exportation procure énormément d’avantages à l’économie Malagasy, ce qui suscite
quelques efforts de l’Etat Malagasy et c’est à partir de là qu’elle s’est intégrée dans
l’organisation mondiale du commerce, surtout pour privilégier la vente transactionnelle.
A partir de là, l’Etat Malagasy a crée le commissionnaire agrée en douane pour faciliter
l’exécution du travail en service des douanes.
Au terme de cette étude réalisée durant le stage au sein de l’agence Bolloré Transport &
Logistics qui a été pour nous à la fois une conception plus pratique de nos acquis théorique
pendant le cursus universitaire et aussi une intégration au milieu professionnel. Ce stage nous
a instruits des connaissances au niveau de l’exportation des marchandises.
Madagascar est parmi les pays qui possèdent des ressources naturelles en abondance. Et le
cacao et la noix de cajou font partie des principaux produits d’exportation dans notre pays
mais leur exportation est encore dans le secteur primaire. Ils sont l’un des ressources
principales de devises, nous ne pouvons pas négliger ses productions, ainsi que son
exportation est une des possibilités de relance de notre économie et afin que notre balance
commerciale puisse s’améliorer si on exploite d’avantage cette activité.
Bref, conscient de l’importance de l’exportation des produits locaux dans un pays, pour
remédier aux obstacles aperçus, quelques solutions ont été proposé pour aider les concernés
dans la dernière partie pour le développement de l’exportation du cacao et de la noix de cajou
Bibliographie :
Webographie :
www.bollore-transport-logistics.com
https://www.memoire.com
www.creamada.com/2018/13/exportation-madagascar
www.logistiquecoonseil.org/articles/transit-douane/guide-exportation.htm
https://www.dgae.gov.pf/wpcontent/uploads/pdf/procéduresExportation
https://www.madagascar-services.com
ANNEXES
Table des matières
REMERCIEMENT
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION......................................................................................................................1
Section 1 : L’Exportation......................................................................................................17
1. Définition :...........................................................................................................................17
2. Incoterms utilisés à l’exportation :........................................................................................17
3. Les différents types de transport utilisés à l’exportation :.....................................................19
Section 2 : Transit export......................................................................................................19
1- Définition :...........................................................................................................................19
2- Les catégories de transit :.....................................................................................................19
3- Contrat de transit :................................................................................................................20
4- Ordre de transit :...................................................................................................................20
Chapitre II : ANALYSE COMPARATIF D’OPERATION DOUANIERE A
L’EXPORTATION DE CACAO ET DE LA NOIX DE CAJOU............................................22
CONCLUSION.........................................................................................................................46
REFERENCES
ANNEXES