Mémoire Magistair Sofiane AMEID 2010

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de


la Recherche Scientifique

UNIVERSITÉ MOHAMED KHIDER - BISKRA


FACULTÉ DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
Département : GENI ELECTRIQUE
Filière : ÉLECTRONIQUE
Option : COMMUNICATION
N° d'ordre:…………………
Série:………………………
MÉMOIRE

Présenté pour obtenir le diplôme de Magister en électronique

Par
SOFIANE AMEID

-Thème-

SIMULATION NUMÉRIQUES DE LA PROPAGATION


D’ONDE ELECTROMAGNETIQUE DANS DES MILIEUX
PAR LA METHODE FDTD

Soutenue le : 13/01/2010, devant la commission d’examen :

Mebarek BAHRI MC Université de Biskra Président


Souri Mohamed MIMOUNE Professeur Université de Biskra Rapporteur
Lakhdar DHIMI Professeur Université de Biskra Examinateur
Remerciement
‫ ﺛﻨﺎﺀ ﻳﻠﻴﻖ ﲜﻼﻟﻚ ﻭ ﻋﻈﻴﻢ ﺳﻠﻄﺎﻧﻚ ﻻ ﺃﺣﺼﻲ ﺛﻨﺎﺀ ﻋﻠﻴﻚ ﺃﻧﺖ ﻛﻤﺎ ﺃﺛﻨﻴﺖ ﻋﻠﻰ‬،‫ﺃﲪﺪﻙ ﺭﰊ ﻭ ﺃﺛﲏ ﻋﻠﻴﻚ ﺍﳋﲑ ﻛﻠﻪ‬

.‫ ﻓﺎﳊﻤﺪ ﷲ ﺍﻟﻌﻈﻴﻢ ﺍﻟﱪ ﺍﻟﺮﺣﻴﻢ ﲪﺪ ﺍﻟﺸﺎﻛﺮﻳﻦ ﺍﳌﻮﻗﻨﲔ ﺍﳌﻘﺮﻳﻦ ﺑﻮﺣﺪﺍﻧﻴﺘﻚ ﻭ ﺟﻮﺩﻙ ﻭ ﻓﻀﻠﻚ‬،‫ﻧﻔﺴﻚ‬

‫ )ﺍﻟﺘﺤﺪﺙ ﺑﻨﻌﻤﺔ ﺍﷲ ﺷﻜﺮ ﻭ ﺗﺮﻛﻬﺎ ﻛﻔﺮ ﻭ ﻣﻦ ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﻟﻘﻠﻴﻞ ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻭ ﻣﻦ‬: ‫ﻗﺎﻝ ﺭﺳﻮﻝ ﺍﷲ ﺻﻠﻰ ﺍﷲ ﻋﻠﻴﻪ ﻭ ﺳﻠﻢ‬

(‫ )ﺣﺴﻦ‬: ‫ ﻗﺎﻝ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﺍﻷﻟﺒﺎﱐ‬.(‫ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﷲ ﻭ ﺍﳉﻤﺎﻋﺔ ﺑﺮﻛﺔ ﻭ ﺍﻟﻔﺮﻗﺔ ﻋﺬﺍﺏ‬

Je remercie M. SOURI MOHAMED MIMOUNE professeur à l’université de Biskra, qui à


dirigé ce travail, et d’avoir accepté l’encadrement de ce mémoire.

Je tiens à remercier M. MEBAREK BAHRI maître de conférences à l’université de Biskra


pour m’avoir fait l’honneur de présider le Jury de ma soutenance, et je le remercie pour
l’intérêt qu’il a porté à ce travail.

Je tiens aussi à remercier M. LAKHDAR DHIMI maître de conférences à l’université de


Biskra pour avoir accepté de faire partie du Jury.

Il me tient également d’exprimer ici toute mes respects et ma profonde gratitude à Z.


NECIRA maitre assistantes à l’université de Biskra pour l’aide incommensurable, Ainsi que
Mme BENATIA maitre assistantes à l’université de Biskra pour avoir bien voulu examiner ce
travail.

Un profond merci à Ami‐Salleh Saada, Azdine Boutti, Fouad Remadna, Yacine Hachani, Ali
Belahssen, et à tout mes amis et frères que je porte dans mon cœur et qui mon toujours
encouragé et supporté moralement.

A mes amis et frères du quartier elizdihr et masdjid Al‐ssunnah.

‫ ﺟﺰﺍﻛﻢ ﺍﷲ ﻋﲏ ﻛﻞ ﺧﲑ ﻭ ﺃﺛﺎﺑﻜﻢ ﺍﻟﻌﻔﻮ ﻭ ﺍﻟﻌﺎﻓﻴﺔ ﻭ ﺍﻟﺴﻼﻣﺔ ﰲ ﺍﻟﺪﻧﻴﺎ ﻭ ﺍﻵﺧﺮﺓ‬،‫ﺇﱃ ﻛﻞ ﻣﻦ ﺃﺣﺒﺒﻨﺎﻩ ﰲ ﺍﷲ ﻭ ﺃﺣﺒﻨﺎ ﰲ ﺍﷲ ﺃﻗﻮﻝ‬
Dédicace

‫ﺭﲪﻪ ﺍﷲ‬-‫ﺍﺑﻦ ﻗﻴﻢ ﺍﳉﻮﺯﻳﺔ‬ "‫ﺃﻋﲏ ﺳﺒﻴﻞ ﺍﳊﻖ ﻭ ﺍﻹﳝﺎﻥ‬... ‫"ﻓﻠﻮﺍﺣ ٍﺪ ﻛﻦ ﻭﺍﺣﺪﹰﺍ ﰲ ﻭﺍﺣ ٍﺪ‬

A la mémoire de mon oncle AMEID MOWAFEK (HAIDAR)


(‫)ﺭﺣﻤﻪ ﺍﻟﻠﻪ ﺭﺣﻤﺔ ﻭﺍﺳﻌﺔ ﻭ ﺳﺎﺋﺮ ﻣﻮﺗﺎ ﺍﻟﻤﺴﻠﻤﻴﻦ‬

A mon père et ma très chère mère

A R3 : Rnine ‐ Rania – Rawya et AHMED IYADE

A mes frères et sœurs

A toute la famille

A l’Algérie
(‫)ﺣﻤﺎﻫﺎ ﺍﻟﻠﻪ‬
TABLE DES MATIERES

Table des matières

Introduction générale 1

Chapitre I 3

Un peu d'électromagnétisme : Propagation et


propriétés de la matière

1.1 INTRODUCTION 4

1.2 LES EQUATIONS DE MAXWELL 5

1.2.1 LA LOI DE COULOM 5

1.2.2 LE CHAMP ELECTRIQUE 6

1.2.3 LE THEOREME DE GAUSS 7

1.2.4 LA LOI D'AMPERE 10

1.2.5 LA LOI DE FARADAY 11

1.2.6 COLLECTION DE L'ENSEMBLE DES EQUATIONS DE MAXWELL 13

1.3 L’EQUATION D’ONDE 15

1.3.1 ONDE PLANES ELECTROMAGNETIQUES DANS LE VIDE 17

1.3.2 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS UN MILIEU HOMOGENE, 18


ISOTROPE, LINEAIRE ET IMMOBILE

1.3.3 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS LES ISOLANTS 19

1.3.4 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS UN MILIEU CONDUCTEUR 20

1.4 LES GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES MILIEUX 21

1.4.1 DEFINITION 21

1.4.2 LES MILIEUX DISPERSIFS (NON‐LINEAIRE) 22

1.4.2.1 Le modèle de Lorentz (dispersion d’un diélectrique) 23

1.4.2.2 Dispersion d’un conducteur et un isotropique Plasma (Le 24


modèle de Drude)

1.4.2.3 L’équation de relaxation de Debye 24

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


iii
TABLE DES MATIERES

1.5 LES CONDITIONS AUX LIMITES (RELATIONS DE CONTINUITES) 25

1.6 REFLEXION ET REFRACTION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES 26

BIBLIOGRAPHIE 30
Chapitre II 32

La méthode différences finies dans le domaine


temporel‐FDTD

2.1 INTRODUCTION 33

2.2 APPROXIMATION DES DERIVEES PAR DES DIFFERENCES FINIES 35

2.3 LES EQUATIONS DE MAXWELL 37

2.3.1 REDUCTION A DEUX DIMENSIONS 38

2.3.2 REDUCTION A UNE DIMENSION 39

2.4 LE MAILLAGE SPATIAL ET TEMPOREL DE YEE 41

2.5 EXPRESSIONS TRIDIMENSIONNELLES EN DIFFERENCES FINIES 43


DES EQUATIONS DE MAXWELL

2.6 UNE INTERPRETATION DIRECTE DES LOIS D'INDUCTION 46

2.7 RESPECT DES LOIS DE DIVERGENCE 47

2.8 NORMALISATION DES CHAMPS 48

2.9 STABILITE ET DISPERSION NUMERIQUE 48

2.9.1 RELATION DE LA DISPERSION NUMERIQUE 48

2.9.2 CRITERE DE CONVERGENCE OU STABILITE NUMERIQUE 50

2.10 SOURCES D'EXCITATION ELECTROMAGNETIQUE 50

2.10.1 SOURCE DE LA FORME GAUSSIENNE 51

2.10.2 SOURCE DE LA FORME SINUSOÏDALE 52

2.10.3 SOURCE SINUSOÏDALE MODULEE PAR UNE GAUSSIENNE 52

2.11 SEQUENCES GENERALES D'UNE ITERATION DE LA METHODE 53


FDTD

2.12 LES BORDS ABSORBANTES 54

2.12.1 LES CONDITIONS AUX LIMITES ABSORBANTES ABC (ABSORBING 54

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


iiii
ii
TABLE DES MATIERES

BOUNDARY CONDITIONS)

2.12.1.1 Illustration monodimensionnelle de la propagation en 54


espace libre avec des bords absorbantes de type ABC‐de‐
Mur

2.12.1.2 Description de la méthode Unsplit‐PML en 3D 58

2.12.1.3 Illustration bidimensionnelle de la propagation en espace 60


libre avec des bords absorbantes de type Unsplit‐PML

2.13 CONCLUSION 62

BIBLIOGRAPHIE 63
Chapitre III 65

Techniques numériques pour la caractérisation des


milieux dispersifs : les méthodes FDTD dispersives
3.1 INTRODUCTION 66

3.2 LES METHODES FDTD DISPERSIVES 66

3.2.1 LA METHODE RC « RECURSIVE CONVOLUTION METHOD » 67

3.2.2 LA MÉTHODE ADE « AUXILIARY DIFFERENTIAL EQUATION » 68

3.2.3 LA METHODE TRANSFORME EN Z 69

3.3 CARACTERISATION DES PLASMAS PAR LA METHODE ADE‐FDTD 70

3.4 CARACTERISATION DES MILIEUX DISPERSIFS AVEC LE MODELE 71


DE LORENTZ PAR LA METHODE ADE‐FDTD

3.5 CONCLUSION 73

BIBLIOGRAPHIE 74
Chapitre VI 75

Conceptions Et Validations Numériques

4.1 INTRODUCTION 77

4.2 CONCEPTION DES MODELES NUMERIQUES PAR LA METHODE 77


FDTD DE LA PROPAGATION D’ONDE EM DANS DES MILIEUX NON‐
DISPERSIFS

4.2.1 FORMULATION FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS L’AIR 77

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


iii
iii
iii
TABLE DES MATIERES

4.2.2 FORMULATION FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS LES 78


DIELECTRIQUES

4.2.3 FORMULATION FDTD A 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS UN 78


DIELECTRIQUE A PERTE OHMIQUE

4.2.4 SCHEMA NUMERIQUE 78

4.2.5 VALIDATION ET RESULTATS NUMERIQUES 79

4.2.5.1 Propagation en espace libre 79

4.2.5.2 Demi‐espace diélectrique avec et sans perte ohmique 80

4.2.5.3 Demi‐espace parfaitement conducteur 82

4.3 CONCEPTION DE MODELES NUMERIQUES PAR LA METHODE FDTD 84


DISPERSIVE (ADE‐FDTD) DE LA PROPAGATION D’ONDE EM DANS
DES MILIEUX DISPERSIFS

4.3.1 CARACTERISATION DU PLASMA 84

4.3.1.1 Formulation ADE‐FDTD bidimensionnelle des équations de 84


Maxwell dans un Plasma

4.3.1.2 Application et résultats numériques : caractérisation du 86


Plasma

4.3.2 CARACTERISATION D’UN MILIEU (DNG) 88

4.3.2.1 Implémentation bidimensionnelle d’un milieu DNG 88

4.3.2.2 Application et résultats numériques : caractérisation d’un 90


milieu DNG

4.5 CONCLUSION 94

BIBLIOGRAPHIE 95

Conclusion et Perspectives 96

ANNEXE A 99

CONCEPTIONS D’UN 1D‐WAVE GUI DE LA PROPAGATION D’ONDE PAR


MATLAB‐GUIDE

ANNEXE B 103

Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de


quelques méthodes numériques

A. INTRODUCTION 104

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


iv
iv
iv
TABLE DES MATIERES

B. LES METHODES ANALYTIQUES VIS‐A‐VIS DES METHODES 104


NUMERIQUES

C. CLASSIFICATION DES PROBLEMES ELECTROMAGNETIQUES 105

1. CLASSIFICATION DES DOMAINES DE LA SOLUTION 106

2. CLASSIFICATION DES EQUATIONS DIFFERENTIELLES 106

3. CLASSIFICATION DES PROBLEMES AUX LIMITES 107

D. METHODES NUMERIQUES 109

1. LA METHODE DES DIFFERENCES FINIES (MDF) 110

2. LA METHODE D'ELEMENTS FINIES (MEF) 110

3. LA METHODE DES MOMENTS (MM) 111

4. LA METHODE FDTD 112

5. LA METHODE TLM 113

E. CONCLUSION 115

BIBLIOGRAPHIE 116

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


vvv
LISTE DES FIGURES

Liste Des Figures


Figure 1. 1 : La force F1,2 exercée par Q1 sur Q2. 6

Figure 1. 2 : Présentation d’une charge ponctuelle située en P (à l'intérieur d'une surface S) 8

Figure 1. 3 : représentation de deux courants Ia et Ib [4] 9

Figure 1. 4 : Interface entre deux milieux [19]. 25

Figure 1. 5 : Dispersion d'une onde électromagnétique sur une interface diélectrique 26

Figure 1. 6 : Exemple typique d’un méta-matériau à indice de réfraction négative [16] 28

Figure 1. 7 : Exemple typique d’un modèle de permittivité de Drude (1.7-a) et d’un modèle de
perméabilité de Lorentz (1.7-b) [16]. 29

Figure 1. 8 : Schéma de la réflexion-transmission d'une onde plane lors d'un saut d'indice :
réfraction normale à droite, et réfraction négative à gauche [21]. 29

Figure 2. 1 : Estimation de la fonction de f(x) en série de Taylor. 35

Figure 2. 2 : Positions des composants des champs dans une cellule unitaire cubique de la
représentation spatiale de Yee à 3D. 41

Figure 2. 3 : la cellule de Yee pour les trois modes 1D (Mode TExy et TMxy), 2D (Mode TEz et
TMz) et 3D [6]. 42

Figure 2. 4 : Principe de discrétisation temporelle en différences finies dit « Leap Frog » 42

Figure 2. 5 : Cellule de Yee à 3D 44

Figure 2. 6 : Lois d'Ampère et de Faraday 47

Figure 2. 7 : Forme d'une impulsion Gaussienne. 51

Figure 2. 8 : Forme d'une source sinusoïdale. 52

Figure 2. 9 : Forme d'une impulsion sinusoïdale modulée par une Gaussienne. 53

Figure 2. 10 : Séquence d'un cycle d'itération de la méthode FDTD 53

Figure 2. 11 : Champs Ex et Hy d’une l’onde EM arriver au bord ABC-de-Mur à l’instant


t = 33.33fs, avec ∆z = λ/20, ∆t = ∆z/2.c 55

Figure 2. 12 : Champs Ex et Hy d’une l’onde EM incidente à la limite ABC-de-Mur à l’instant


t = 37.5fs, et réfléchie à l’instant t = 41.66fs 56

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


LISTE DES FIGURES

Figure 2. 13 : La propagation d'onde prise à un point test (sonde) en fonction du temps avec
(celle du bas) et sans (celle du haut) les bords absorbants de type ABC-de-Mur. 57

Figure 2. 14 : propagation d'onde sinusoïdale (f = 500Mhz) générer au centre du domaine avec


Unsplit-PML celle de droite et sans Unsplit-PML celle du gauche. 61

Figure 4.1: schéma numérique de Yee 1D en mode TExy. 78

Figure 4.2: Propagation à l'air libre d'une onde EM de forme sinusoïdale modulé f0 = 3Ghz, et en
prend ∆z = λ0/20, ∆t = ∆z/2c 79

Figure 4.3 : Champ Ex d’une Onde EM à incidence normale à différent instants d'une impulsion
Gaussienne (t0 ≈ 0.17ns, T ≈ 57ps), ∆z = c.t0/20, ∆t = ∆z/c 80

Figure 4. 4: Onde incidente, réfléchie et transmise à différent instants d'une onde Gaussienne
avec un demi-espace une fois σ = 0.05S/m et une autre σ = 0. 81

Figure 4. 5 : Onde incidente, réfléchie et transmise à différent instants d'une onde sinuso-
gaussienne avec un demi-espace parfaitement conducteur, avec ∆z = λ0/20,
∆t = ∆z/2c. 82

Figure 4. 6 : Réflexion et transmission sous incidence normale à la surface d'un bon

conducteur 83

Figure 4.7 : schéma spaciale de Yee 2D en mode TEZ. 85

Figure 4.8 : Illustration montrant la marche à suivre d'une itération de la méthode ADE-FDTD
pour un Plasma. (le nombre d’équation montré entre parenthèses) 86

Figure 4. 9 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air et le
reste Plasma. 87

Figure 4. 10 : Allure du champ électrique Ez dans une structure à Demi-espace Plasma pour les
fréquences fs1 = 2·(ωp/2π) celle du haut et fs2 = 20·(ωp/2π) celle du bas, après
150 itérations. 87

Figure 4.11 : Illustration montrant la séquence d'une itération de la méthode ADE-FDTD


pour un milieu DNG. (Nombre d’équation montré entre parenthèses) 89

Figure 4. 12 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air et le
reste un milieu DNG. 90

Figure 4. 13 : Allure du champ électrique Ez dans une structure à Demi-espace ε et µ donnée par
le modèle de Lorentz à différentes fréquences A. fs = 0.3376GHz,

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


LISTE DES FIGURES

B. fs = 0.6674GHz et C. fs = 1.1147GHz, D. fs = 1.9657GHz et après 300


itérations. 91

Figure 4. 14 : Une source d’onde incidente sur un ruban rempli d’un milieu RHM (A) et l’autre
rempli par un LHM (B). 92

Figure 4. 15 : Allure du champ électrique Ez, Hx et Hy du haut en bas dans une structure à
Demi-espace ε = µ = -1 pour la fréquence fs = 0.6674GHz et après 240
itérations. 93

Figure 4. 16 : Figure montre le 1D-WAVE GUI de propagation d’onde 94

Figure 4. 17 : 1D-WAVE GUI de propagation d’onde exemple 1 95

Figure 4. 18 : 1D-WAVE GUI de propagation d’onde exemple 2 96

Figure 4. 19 : 1D-WAVE GUI de propagation d’onde exemple 3 97

Figure A. 1 : Domaine de solution D avec limite S. 106

Figure A. 2 : (a) problème Elliptique, (b) problème parabolique ou hyperbolique [2]. 109

Figure A. 3 : Publications annuelles d'articles relative à la méthode FDTD, prise sans


modification depuis [8, 9]. 112

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


LISTE DES TABLEAUX

Liste des tableaux


Tableau A. 1 : Tableau de comparaison entre la méthode des différences finies (MDF)
et la méthode des éléments finies (MEF). 111

Tableau A. 2 : Tableau de comparaison entre la méthode des différences finies dans le domaine
temporel (FDTD) et la méthode de la modélisation en ligne de transmission
(TLM). 114

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA


Notations utilisées
ε0 : Permittivité électrique du vide = 107 / 4πc2 = 8,854 . 10-12 F/m

µ0 : Perméabilité magnétique du vide = 4π . 10-7 H/m

c0 : Célérité de la lumière dans le vide = 2,997 925 . 108 m/s

λ : Longueur d’onde

σ : Conductivité électrique

ρ : Densité de charge électrique

k : Vecteur d’onde

n : indice de réfraction

E : Vecteur champ électrique

H : Vecteur champ magnétique

D : Vecteur champ de déplacement électrique

B : densité de flux magnétique

J : Densité de courant

TE : Transverse Electrique

TM : Transverse Magnétique

« Les lettres notées en gras sont des vecteurs ».

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA vi


Glossaire des termes techniques
EM : Electromagnétique

EDP : Equation aux Dérivées Partielles

MEF : Méthode des Elément Finis

MDF : Méthode des Différences Finies

FDTD : Finite Difference Time-Domain

MoM : Method of Moment

TLM : Transmission Line Modeling (ou Matrix)

PML : Perfectly Matched Layer

ABC : Absorbing Boundary Conditions

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA vii


Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

Chapitre I
Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés
de la matière
“One scientific epoch ended and another began with James Clerk Maxwell.”
-Albert Einstein

Sommaire
1.1 INTRODUCTION 4
1.2 LES EQUATIONS DE MAXWELL 5
1.2.1 LA LOI DE COULOMB 5
1.2.2 LE CHAMP ELECTRIQUE 6
1.2.3 LE THEOREME DE GAUSS 7
1.2.4 LA LOI D'AMPERE 10
1.2.5 LA LOI DE FARADAY 11
1.2.6 COLLECTION DE L'ENSEMBLE DES EQUATIONS DE MAXWELL 13
1.3 L’EQUATION D’ONDE 15
1.3.1 ONDE PLANES ELECTROMAGNETIQUES DANS LE VIDE 17
1.3.2 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS UN MILIEU HOMOGENE, ISOTROPE, LINEAIRE ET IMMOBILE 18
1.3.3 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS LES ISOLANTS 19
1.3.4 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS UN MILIEU CONDUCTEUR 20
1.4 LES GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES MILIEUX 21
1.4.1 DEFINITION 21
1.4.2 LES MILIEUX DISPERSIFS (NON‐LINEAIRE) 22
1.4.2.1 Le modèle de Lorentz (dispersion d’un diélectrique) 23
1.4.2.2 Dispersion d’un conducteur et un isotropique Plasma (Le modèle de Drude) 24
1.4.2.3 L’équation de relaxation de Debye 24
1.5 LES CONDITIONS AUX LIMITES (RELATIONS DE CONTINUITES) 25
1.6 REFLEXION ET REFRACTION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES 26

BIBLIOGRAPHIE 30

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 33


Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1.1 I NTRODUCTION

La première question qui vient à l'esprit dans le contexte de l’électromagnétisme est, de ce


qui constitue les principes fondamentaux de la génie-électromagnétique. Si la question est
posée à plusieurs individus, certainement qu'ils vont fournir un ensemble de sujets, pas
nécessairement les mêmes ou dans le même ordre, mais tous contenants le sujet des équations
de Maxwell à un certain point dans la liste, s'étendant du début à la fin de cette liste.

Commençant d'abord par la définition terminologique de l'électromagnétisme, qui est


l'étude des phénomènes liés aux charges et aux courants électriques.

Bien que l'ambre et l'aimant naturel ont été connus dès la haute Antiquité. Ils étaient
notamment cités par les philosophes grecs, mais l'électromagnétisme a été développé comme
sujet quantitatif il y à environ cent ans.

Malgré la dizaine d’années d’antériorité (1771 à 1773) des travaux non publiés de Henry
Cavendish1 dans l'électrostatique, c’est à Charles Coulomb que revient la gloire d’avoir
annoncé publiquement, en 1785, que la force électrique était analogue à la force
Newtonienne. Ceci a marqué le début de la recherche quantitative dans l'électricité et le
magnétisme sur une échelle mondiale.

Presque cinquante ans après, en 1831, Michael Faraday a étudié les effets de la variation-
temporelle (Time-varying) des courants et des champs magnétiques. En 1864 James Maxwell
a publié son article novateur intitulé “a dynamic theory of electromagnetic field” [1]. Vingt-
quatre ans après (1888) Heinrich Hertz a publié sa découverte des ondes électromagnétiques
transversales, qui propagées à la même vitesse que la lumière, et placé la théorie de Maxwell
sur un niveau expérimental assuré.

Les équations de Maxwell uni les champs électromagnétiques ainsi que les propriétés
macroscopiques du milieu (la matière), où ces propriétés sont liées à la dynamique des
particules chargées de la matière (électron, noyau ou ions).

1
Cavendish, Henry (1731-1810), fondateur de l'électrostatique [1], et il a montré qu'il ya une analogie entre la
loi inverse carrée de la force gravitationnelle et l'électricité de la forme ainsi 0.02.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 44


Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1.2 L ES EQUATIONS DE M AXWELL

C'est en 1873 que James Clark Maxwell a publié un ensemble de quatre équations
vectorielles gouvernant la génération et l'évolution temporelle (la dépendance du temps) des
champs électromagnétiques. Dans lequel il a résumé les travaux de l'électrostatique de
Coulomb, de Gauss, et d'Ampère, et de magnétostatique de Faraday. Ce qui unit l'électricité
et le magnétisme par l'intermédiaire des champs d'oscillation couplée. Comme, il a
correctement prédit qu'une telle oscillation de champ électrique et de champ magnétique a pu
existée non seulement dans des conducteurs mais aussi dans tous les matériaux ou même
dans l'espace vide, et que ces ondes électromagnétiques transporte de l'énergie.

En outre, Maxwell a montré que ses équations ont affirmées la vitesse des ondes
électromagnétiques pour être très près de la meilleure vitesse de la lumière1
expérimentalement mesurée à son temps, et correctement conclu que la lumière étaient une
onde électromagnétique.

Cette réalisation est considérée comme l'une des plus grandes découvertes scientifiques de
tous les temps, car il a ouvert la voie à la physique moderne et conduit à une révolution
technologique qui a modernisée la société [2, 3].

Bien que sa spéculation avérée correcte, il a rencontré beaucoup de critique des physiciens
de l'époque qui ont trouvés ses idées pour être indigne.

La suite dérivation des équations de Maxwell a été adaptée à partir des textes
d’électromagnétismes écrits par Lorrain et Corson, Jackson et Kong [4, 5, 6].

1.2.1 La loi de Coulomb

Charles Augustin de Coulomb, en 1781, a montré qu'il a produit une loi qui décrit la force
d'attraction entre particules chargées. Son travail a trois conséquences importantes semblables
à l'équation d’attraction gravitationnelle2 de Newton. Coulomb, dans une série d'expériences
impressionnante, a prouvé expérimentalement que la force entre deux petits corps chargés et
séparés d'une large distance comparé à leurs dimensions [4, 5] :

• change directement comme l'amplitude de chaque charge,

1
Fizeau, Hippolyte (1819-1896), physicien français qui a été le premier à mesurer la vitesse de la lumière (égale
à 315 300 km/s.) en 1849 [1].
2
La loi de la gravitation, formulée pour la première fois en 1684 par le physicien anglais sir Isaac Newton,
m1 m 2 r
r , où F représente la force de gravitation, m1 et m2 les masses respectives des deux corps, d la
r
F =G 2
d
distance entre les corps et G, la constante gravitationnelle [1]

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 55


Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

• change comme l'inverse du carré de la distance,


• est dirigé suivant la ligne joignant les charges,
• est attractive si les charges sont de signes contraires, et elle est répulsive si les
charges sont de même signe.

Pour des charges ponctuelles immobiles, nous avons donc la loi de coulomb :

Q 1Q 2 1. 1
F1 , 2 = K r
r2
où F est le vecteur force, K1 est une constante de proportionnalité, Q1 et Q2 sont les
charges de particules séparées dans l'espace par une distance r, et r un vecteur unitaire dirigé
de Q1 vers Q2, comme dans la figure 1.1 :

r
F1, 2

Q2 r
r

r
Q1

Figure 1. 1 : La force F1,2 exercée par Q1 sur Q2.

La direction de la force est déterminée par les signes des charges2 – les charges semblables
s'attractant et les charges différentes se repoussent.

1.2.2 Le champ électrique

Après avoir obtenu une loi de force pour les particules chargées, il est utile de définir le
champ électrique. Il est approprié de penser à l'attraction électrostatique comme se produisant

1
La constante de proportionnalité K dépend des unités dans lesquelles sont exprimées la force, la charge et la
distance. Dans le système MKSA (Mètre, Kilogramme, Seconde, Ampère) que nous utiliserons dans ce
mémoire, K = 1 [4].
4 πε 0

2
La définition de la charge positive et négative utilisée aujourd'hui a été en quelque sorte arbitrairement choisie
par Benjamin Franklin (1706–1790), qui a été fasciné par l'électricité et qui est le premier démontré la
conservation des charges expérimentalement [7].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 66


Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

par l'intermédiaire d'un champ comme la pesanteur (le champ gravitationnel) – chaque
particule chargée crée un champ dans l'ensemble de l'espace que d'autres particules le
percevoir et répercutent. Le champ électrique créé par une charge ponctuelle Q est définie
comme étant la force agissant sur une charge test égale à l'unité. Le champ électrique crée par
la charge Q1 est donc :

F1, 2 Q1
E1 = = r (volts / mètre) 1. 2
Q2 4πε0 r 2
Il est important de noter qu'il ya une petite imperfection avec la loi de Coulomb. On
suppose qu'il y a une communication instantanée entre les deux charges ponctuelles qui sont
en interaction par l'intermédiaire des champs électriques. Mais Maxwell a montré que les
champs voyagés à la vitesse de la lumière. Si les charges se déplacent près de la vitesse de la
lumière, la théorie d'Einstein de la relativité doit être considérée et nous aurions à se tourner
vers l'électrodynamique quantique [3].

1.2.3 Le théorème de Gauss

Le théorème de Gauss relie le flux1 du champ électrique E à travers une surface fermée à la
charge ponctuelle contenue à l'intérieur de cette surface (au point P) dans la figure 1.2, est
peut être dérivée de la loi de coulomb en considérant le flux de E, dФE, à travers un élément
de surface dS est :

dΦ E = E ⋅ dS 1. 3
Q r ⋅ dS
E ⋅ dS = 1. 4
4πε0 r 2
où r ·dS est la projection de dS sur un plan perpendiculaire à r.

1
Que c'est l'une des caractéristiques des champs de vecteurs. Une bonne discussion des champs de vecteurs et
leurs propriétés pu être trouvé dans la première partie de cours de physique de Feynman 2 [8].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 77


Chapitre I. Un peu d'électromagn
nétisme : Pro
opagation et propriétés de la matière

dS

S
P

Figgure 1. 2 : Présentation
P n d’une charrge ponctuellle située enn P (à l'intérrieur d'une surface
s S).

Sii dS est projjeté sur unee sphère, l'anngle solide dΩ sous leqquel en voitt dS à partirr du point p
d'unee distance r,
r est définiee commettaant la projecction de dS sur une sphhère d'unité possédantee
une normale
n r:

r ⋅ dS 1. 5
dΩ =
r2
A
Alors l'équatiion (1.4) deevient :

Q
E ⋅ dS = dΩ 1. 6
4πε
π0
N
Nous obtenonns le flux tootal de E enn intégrant su
ur toute la surface
s S:

Q
∫∫∫ E ⋅ dS = ε
S
0
1. 7

car ill ya 4π stéraadians dans une sphèree, qui est la loi de Gausss.

Laa loi révèle que le flux à travers tooute la surfaace de Gausss ne dépendd que de la quantité dee
chargge qui se troouve à l'intéérieur de la surface.

Sii la charge existe sous la forme d'une denssité de charrge ρ plutôt qu'une co
ollection dee
chargges ponctueelles, la loi peut
p être écrrite comme suit :

1
∫∫ E ⋅ dS = ε ∫∫∫∫ ρ dV
S
0
V
1. 8

Sofianne AMEID – Dép


épartement d’Ellectronique UM
MK BISKRA 88
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

C'est l'expression du théorème de Gauss sous forme d'intégrale. Le théorème de Gauss


nous fournit une méthode extrêmement puissante pour calculer le champ électrique E créé par
des distributions de charges simples.

La loi de Gauss, équation (1.8) peut être exprimée en forme différentiel par l'application du
théorème de divergence1 pour le membre de gauche :

1
∫∫∫ ∇ ⋅ E dV = ε ∫∫∫ ρ dV
V
0
V
1. 9

⎛ ρ ⎞
∫∫∫ V
⎜⎜ ∇ ⋅ E −
⎝ ε0
⎟⎟ dV = 0

1. 10

L'équation (1.10) peut être vrai si :

ρ
∇⋅E= 1. 11
ε0
C'est l'expression différentielle du théorème de Gauss. Elle fait intervenir les dérivées de E
par rapport aux coordonnées et non E lui-même.

L'origine des unités de l'électromagnétisme est compliquée. Plusieurs systèmes sont


généralement utilisés, et chacune assigner différentes unités et grandeurs pour les constantes
qui apparaissent dans les équations de l'électrostatique et de l'électrodynamique. Une bonne
discussion des différents systèmes se trouvent dans l'appendice (Appendix on units and
dimensions) du manuel de l'électrodynamiques de Jackson (Classical Electrodynamics) [5].

- +
Ib
dla Ia
+
r1
-

dlb

Figure 1. 3 : représentation de deux courants Ia et Ib [4]

1
Le théorème de divergence décrit une transformation entre l'intégrale de surface et l'intégrale de volume d'un
champ de vecteur F : ∫∫ F ⋅ d S = ∫∫∫ ∇ ⋅ F dV
S V

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 99


Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1.2.4 La loi d'Ampère

En 1819 Oersted1 a observé que les fils portant les courants électriques ont produit des
oscillations des dipôles magnétiques permanents placés dans leur voisinage. Ainsi les
courants électriques étaient des sources de champ magnétique. Biot et Savart (1820), les
premiers, et Ampère (1820-1825), dans des expériences beaucoup plus raffinées et plus
complètes, ont établi les lois expérimentales de base associant le champ magnétique B au
courant électrique, et on a établi la loi de la force magnétique exercée entre un courant
électrique sur un autre. Dans le cas plus général figure 1.3 :

μ0 d l a ∧ (d l b ∧ r ) 1. 12
Fab =

Ia Ib ∫∫
a b r2
Où Fab est la force exercée par le courant Ia sur le courant Ib, et où les intégrales
curvilignes sont calculées le long des deux circuits, les vecteurs dla et dlb sont orientés dans le
sens du courant, r est un vecteur unitaire dirigé de dla vers dlb, et r est la distance entre les
deux éléments de circuits dla et dlb. La force est mesurée en newtons, les courants en
Ampères, et les longueurs en mètres, dans le système MKSA, et µ0 ≡ 4π 10-7 (Newton/A²).

L'équation (1.12) peut être réorganisé de sorte à exprimer la force sous la forme d'une
interaction du courant b avec le champ du courant a :

⎛μ dl ∧ r ⎞
Fab = Ib ∫ dlb ∧ ⎜ 0 I a ∫ a 2 ⎟ 1. 13
b
⎝ 4π a r ⎠
= Ib ∫ dl b ∧ Ba 1. 14
b

⎛μ dl ∧ r ⎞
Ba = ⎜ 0 Ia ∫ a 2 ⎟ 1. 15
⎝ 4π a r ⎠
Ba : est le champ magnétique (historiquement appelé induction magnétique) crée à l'endroit
où se trouve l'élément dlb du circuit b par le courant Ia parcourant le circuit a. Le champ
magnétique est exprimé en Teslas ou Webers/mètre².

Si le courant I est réparti dans l'espace avec une densité de courant J (Ampères/mètre²), et
nous aurions l'expression du champ magnétique B :

1
1819, le physicien danois Hans Christian Oersted (1777-1851) découvre qu’une aiguille aimantée subit une
force (déviation) quand elle est placée au voisinage d’un fil parcouru par un courant électrique, mettant ainsi en
évidence le lien qui existe entre électricité et magnétisme (électromagnétisme) [1].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 10


10
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

μ0 r 1. 16
B =
4π ∫V
J ∧
r2
dV

À partir de cette équation on pourra dériver la divergence et le rotationnel du champ


magnétique B par l'application des simplifications grâce à des égalités vectorielles connues.
La simplification ne sera pas présentée. Mais il est recommandé de consulter le texte de
Jackson chapitre 5 [5] ou de Lorrain et Corson chapitre 7 [4] pour un traitement complet de la
solution.

On trouve alors que la divergence du champ magnétique B est nulle :

∇ ⋅B = 0 1. 17
Ainsi que la relation simple qui est la loi d'Ampère en forme différentielle :

∇ ∧ B = μ0 J 1. 18
Cette relation peut être exprimée sous forme d’intégrale en intégrant la composantes
r
normale de ∇ ∧ B sur une surface quelconque S :

∫∫ (∇
S
∧ B )⋅ dS = μ 0 ∫∫ S
J ⋅ dS 1. 19

A l'aide du théorème Stokes1, nous transformons le membre de gauche en une intégrale


curviligne le long de la courbe fermée C qui limite la surface S, et

∫B ⋅ d l = μ 0 ∫∫ J ⋅ d S = μ 0 I 1. 20
C S

C'est la découverte d'Ampère : la circulation de B le long d'une courbe fermée (C) est
proportionnelle au courant électrique I traversant une surface quelconque s'appuyant sur C.

1.2.5 La loi de Faraday

Tous sauf la loi de Faraday ont été dérivés des observations des états stationnaires.
C'étaient les observations dépendantes du temps de Faraday qui ont plus tard inspiré Maxwell
pour se rendre compte que les champs électriques et magnétiques ont été profondément liés et
mener ensuite à la modification célèbre de Maxwell de la loi d'Ampère. Faraday a découvert
qu'un changement de flux magnétique induit une boucle de courant électrique. Il a observé
des variations temporaires (transitoires) d'un courant stationnaire traversant un circuit quand
le courant dans un circuit voisin a été allumé ou arrêté, ou si le deuxième circuit était
désinstallé relativement au premier. Il a également observé des variations temporaires

1
Le théorème de Stokes relie une intégrale curviligne le long d'une courbe à une intégrale de surface sur
n'importe quelle surface s'appuyant sur la courbe [4] :
r r r r
∫S (∇ ∧ A )⋅ d S = ∫C A ⋅ d l

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 11


11
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

(transitoires) du courant si un aimant permanent était déménagé dans ou hors du circuit. Ses
observations peuvent être exprimées comme :

On c'est qu'un champ électrique pour n'importe quelle distribution de charge électrique fixe
est conservative c'est-à-dire que

∫E ⋅ dl = 0 1. 21
c

Le travail effectué par les forces électrostatiques quand une charge se déplace le long d'une
courbe fermée est donc nul.

Si la courbe fermée est traversée par un champ magnétique variable. On a alors

dΦ 1. 22
ξ = ∫E c
⋅ dl = −
dt
B

où ξ est la force électromotrice d'induction exprimée en volts. Ceci constitue la loi d'induction
de Faraday.

Le flux magnétique peut être exprimé comme étant une intégrale sur une surface S
quelconque du champ magnétique B :

Φ B = ∫ B ⋅ dS 1. 23
S

on obtient ainsi :

d 1. 24
∫ E ⋅ d l = − dt ∫∫
c S
B ⋅ dS

En utilisant le théorème de Stokes pour transformer l'intégrale curviligne en intégrale de


surface, on a

d
∫∫ (∇ ∧ E ) ⋅ d S = − dt ∫
S S
B ⋅ dS 1. 25

où S est une surface quelconque limitée par le contour fermée d'intégration. Si ce contour est
fixe dans l'espace (c'est-à-dire, si nous supposons que E et B sont dans le même cadre de
référence de l'espace de sorte que des effets relativistes puissent être ignorés), nous pouvons
intervertir l'intégration et la dérivation dans le membre de droite

∂B
∫∫ (∇ ∧ E ) ⋅ d S = − ∫
S S ∂t
⋅ dS 1. 26

Par conséquence on obtient la loi de Faraday sous la forme différentielle,

∂B 1. 27
∇ ∧ E = −
∂t

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 12


12
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1.2.6 Collection de l'ensemble des équations de Maxwell

Les lois fondamentales de l'électricité et de magnétisme que nous avons discuté jusqu'ici
peuvent être récapitulées en forme différentielle par ces quatre équations (pas encore
équations de Maxwell) :

La loi de Gauss

ρ
∇⋅E= 1. 28
ε0
La loi d'Ampère ∇ ⋅ J = 0

∇ ∧ B = μ0 J 1. 29
La loi de Faraday

∂B
∇∧E=− 1. 30
∂t
L'absence des pôles magnétiques libres (aussi appelés la loi de Gauss)

∇ ⋅B = 0 1. 31
Rappelons-nous que toutes les lois sauf la loi de Faraday ont été dérivées des observations
des états stationnaires. En conséquence, d'un point de vue logique il n'y a aucune raison à
priori de prévoir que les équations statiques se retiendront sans changement pour les champs
dépendant du temps.

Il a nécessité le génie de J. Maxwell, poussé par les observations de Faraday, pour voir
l'incohérence dans les équations ci-dessus et les modifier à un ensemble cohérent qui a
impliqué de nouveaux phénomènes physiques, inconnus à ce temps mais ultérieurement ils
ont vérifiés dans tous les détails expérimentalement. Pour cette empreinte brillante en 1865,
l'ensemble modifié des équations est connu comme équations de Maxwell.

L'équation défectueuse est la loi d'Ampère. Elle a été dérivée pour des phénomènes de
courant stationnaire avec ∇ ⋅ J = 0 . Cette condition sur la divergence de J est contenue bien sûr
dans la loi d'Ampère, comme elle peut être vue en prenant la divergence des deux côtés :

∇ ⋅ (∇ ∧ B ) = μ 0 ∇ ⋅ J = 0 1. 32

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 13


13
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

Tandis que ∇ ⋅ J = 0 est valide seulement pour des problèmes stationnaires, la relation
générale est donnée par l'équation de la loi de conservation de charge électrique1 :

∂ρ
∇⋅J = − 1. 33
∂t
d'après laquelle Maxwell a utilisé la loi de Gauss, équation (1.28), pour évaluer ∂ ρ , puis
∂t
substitué le résultat dans cette loi. Une fois simplifiée, la loi de conservation devient alors :

∂ρ ⎛ ∂E ⎞
∇⋅J + = ∇ ⋅ ⎜ J + ε0 ⎟ = 0 1. 34
∂t ⎝ ∂t ⎠
Ou encore :

⎛ ∂D⎞
∇⋅ ⎜J + ⎟ = 0 1. 35
⎝ ∂t ⎠
Maxwell a appelé D le champ de déplacement électrique, il représente la densité de flux
électrique dans un matériau, et ∂D densité de courant de déplacement.
∂t

Maxwell a ensuite remplacé J dans la loi d'Ampère, équation (1.29), par le terme
⎛ ∂D ⎞
⎜J + ⎟ qu'il a appelée le courant de déplacement, et a obtenu une équation spatio-
⎝ ∂t ⎠
temporelle analogue à celle de Faraday :

∂E
∇ ∧ B = μ 0 J + μ 0ε 0 1. 36
∂t
ou

∂D
∇∧H=J+ 1. 37
∂t
Ayant obtenu l'équation (1.36) ou (1.37), Maxwell a eu toutes les pièces nécessaires pour
décrire tous les phénomènes électromagnétiques.

1
La charge électrique ne peut être ni crée, ni détruite. Si nous considérons donc une surface S entourant un
volume V, la charge libre passant à travers S durant un intervalle de temps Δt doit être égale à la charge libre
perdue par V durant ce même intervalle de temps. On a donc :
∂ρ
∫∫SJ ⋅ dS = − ∫∫∫V ∂t dV
C'est ce qu'on appelle la loi de la conservation de charge sous sa forme intégrale. Nous pouvons aussi énoncer
cette sous sa forme différentielle si nous remplaçons l'intégrale de surface par une intégrale de volume
(Théorème de divergence) :
∂ρ
∇⋅J = −
∂t

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 14


14
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

les équations de Maxwell sous la forme différentielle sont :

Loi de Gauss ∇ ⋅ D = ρ lib 1. 38

Loi de Gauss (magnétique) ∇⋅B =0 1. 39


∂B
Loi de Faraday ∇∧E+ =0 1. 40
∂t
⎛ ∂D ⎞
Loi d'Ampère ∇ ∧ H = ⎜ Jlib + ⎟ 1. 41
⎝ ∂t ⎠
et leur forme intégrale est :

oi de Gauss ∫∫ D ⋅ dS = ∫∫∫ ρ
S V
lib dV 1. 42

Loi de Gauss (magnétique) ∫∫ B ⋅ dS = 0


S
1. 43


Loi de Faraday ∫E⋅ dl = −
c ∂t ∫∫S
B⋅dS 1. 44

⎛ ∂D ⎞
Loi d'Ampère ∫ H⋅ dl = ∫∫ ⎜⎝ J + ∂t ⎟⎠ ⋅ dS
C S
1. 45

9 Le champ électrique E (Volt/m)


9 Le champ magnétique H (Ampère/m)
9 La densité de flux électrique D (Coulomb/m²)
9 La densité de flux magnétique B (Webber/m²)

Une fois combinées avec l'équation de force de Lorentz et la deuxième loi de Newton du
mouvement (Principe fondamental de la dynamique), ces équations fournissent une
description complète de la dynamique classique des particules chargées [5], agissantes les uns
sur les autres (interactions matière – matière) et des champs électromagnétiques (ondes –
matières).

1.3 L’ EQUATION D ’ ONDE

Les équations de Maxwell sont des équations différentielles de premier ordre, et la majorité
des méthodes de résolution (analytiques ou numériques) utilise des équations (modèles) de
second ordre dérivée de ces quatre équations, et qui régi un problème électromagnétique
spécifique. L'équation d'onde est une équation du second ordre qui présente la propagation
des champs électriques et magnétiques dans un milieu physique défini.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 15


15
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

Pour obtenir l’équation d’onde pour un milieu linéaire, isotrope, homogène, et en absence
de source (J = 0, ρv = 0) à partir de l’équation (1.40) nous prenons le rotationnel des deux
côtés. Ceci donne


∇∧∇∧E = − (∇ ∧ B) 1. 46
∂t
depuis (1.41)

∂E
∇ ∧ B = εμ 1. 47
∂t
d’où J = 0, alors l’équation (1.46) devient

∂2E
∇ ∧ ∇ ∧ E = −με 2 1. 48
∂t
En appliquant l’égalité vectorielle

. 1. 49
dans l’équation (1.48)

∂2E
∇(∇ ⋅ E) − ∇ E = −με 2
2
1. 50
∂t
• Si ρv = 0, donc ∇ ⋅ E = 0 depuis (1.38), et par conséquent on obtient

∂2E
∇ E − με 2 = 0
2
1. 51
∂t
Qui présente l’équation de Helmholtz ou tout simplement l’équation d’onde homogène. Et
de même façon on obtient l’équation d’onde homogène pour le champ B

∂ 2B
∇ B − με 2 = 0
2
1. 52
∂t
Les équations (1.51) et (1.52) sont les équations de mouvement des ondes EM dans le
milieu à étudier. La vitesse de propagation de l'onde est

1
u= 1. 53
με
où u = c ≈ 3 x 108 m/s dans l'air libre (le vide). On doit noter que chacune de ces équations
de vecteur ont trois composantes scalaires, de sorte qu’en total nous ayons six équations
scalaires pour Ex, Ey, Ez, Hx, Hy, et Hz. Ainsi chaque composante des équations d'ondes a la
forme scalaire suivante :

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 16


16
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1 ∂ 2Ψ
∇2 Ψ − =0 1. 54
u 2 ∂t 2
• Sinon depuis les équations de Maxwell (1.38) et (1.41) on a :

ρv
∇ ⋅E = 1. 55
ε
et aussi

⎛ ∂E ⎞
∇ ∧ B = μ ⎜ J lib + ε ⎟ 1. 56
⎝ ∂t ⎠
En mettant l'équation (1.56) dans (1.46), ensuite en appliquant l’égalité vectorielle
équation (1.49) on écrie :

∂⎛ ∂E ⎞
∇ 2 E - ∇(∇ ⋅ E) = μ ⎜ J lib + ε ⎟ 1. 57
∂t ⎝ ∂t ⎠
En substituant l'équation (1.55) dans (1.57), et avec un réarrangement on obtient

∂ 2E ρ ∂J
∇ E - εμ 2 = ∇( v ) + μ lib
2
1. 58
∂t ε ∂t
Ceci constitue l'équation d'onde à second membre en E dans un milieu homogène, linéaire
et isotrope, de permittivité ε et de perméabilité µ [4].

Et par analogie on obtient l'équation d'onde à second membre en B

∂ 2B
∇ B - εμ 2 = − μ∇ ∧ J lib
2
1. 59
∂ t

1.3.1 Onde planes électromagnétiques dans le vide

Les équations de Maxwell dans le vide

∇⋅ E=0 1. 60
∇⋅H =0 1. 61
∂H
∇ ∧ E + μ0 =0 1. 62
∂t
∂E
∇ ∧ H − ε0 =0 1. 63
∂t
Les équations d'onde pour le vecteur E et H sont données par les équations :

∂ 2E
∇ 2 E − μ 0ε 0 =0 1. 64
∂t 2

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 17


17
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

∂2 H
∇2H − μ0ε 0 =0 1. 65
∂t 2
Ce sont les équations différentielles d'une onde progressive non atténuée se propageant
d'une vitesse c = 1/(µ0ε0)1/2.

Les ondes planes électromagnétiques dans le vide sont transverses, c'est-à-dire les
composantes longitudinales à la direction de propagation sont nulles. Leurs champs E et H
sont normaux et orientés de façon à ce que E ˄ H soit dirigé dans la direction de propagation.

Pour une onde plane polarisé de vecteur E dans la direction de l'axe des x

⎛ z⎞
E x = E 0 exp jω ⎜ t − ⎟i 1. 66
⎝ c⎠
et, à partir des équations (1.62) et (1.63)

Hx = 0,

⎛ z⎞
H y = ε 0 cE0 exp jω ⎜ t − ⎟ j 1. 67
⎝ c⎠
entre les modules de E et H existe la relation
1 2
E ⎛ μ0 ⎞
=⎜ ⎟ 1. 68
H ⎜⎝ ε 0 ⎟⎠

On appelle vecteur de Poynting la quantité

S=E˄H 1. 69
on l'exprime en W/m2, quand on intègre sa composante normale sur une surface fermée, on
obtient la puissance électromagnétique sortant de cette surface.

Dans le cas d'une onde plane, S est égale à la densité d'énergie multipliée par la vitesse de
phase.

1.3.2 Onde plane électromagnétique dans un milieu homogène,


isotrope, linéaire et immobile

En remplaçant Jlib par σE Dans ces deux équations (1.58) et (1.59)

∂ 2E ∂E ρ
∇ E − εμ 2 − μσ
2
= ∇( v ) 1. 70
∂t ∂t ε
∂ 2H ∂H
∇ H − εμ 2 − μσ
2
=0 1. 71
∂t ∂t

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 18


18
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

Dans ces deux équations, le deuxième terme de gauche provient du courant de


déplacement, tandis que le troisième provient du courant de conduction. Ce sont des équations
à dérivées partielles d'une onde progressive atténuée.

1.3.3 Onde plane électromagnétique dans les isolants

Dans les isolants, σ = 0, on démontre que ρ = 0, les équations d'onde (1.70) et (1.71) se
réduisent à

∂2E
∇ E −εμ 2 = 0
2
1. 72
∂t
∂ 2H
∇ 2 H − εμ =0 1. 73
∂t 2
Pour une onde plane polarisée, de vecteur E parallèle à l'axe des x :

E x = E 0 exp j (ω t − kz )i 1. 74
On obtient donc à partir des équations (1.62) et (1.63)

Hx = 0,

k
Hy = E0 exp j (ωt − kz )j 1. 75
ωμ
D'où

E ωμ
= 1. 76
H k
En les remplaçant dans l'équation d'onde (1.72) ou (1.73) respectivement on obtient

− k 2 + εμω 2 = 0 1. 77
Le nombre d'onde

k = ω (εμ )1 2 1. 78
Il est réel et il n'ya pas d'atténuation. Avec la vitesse de phase

ω 1 c
u= = = 1. 79
k (εμ)12
(ε r μ r )1 2
Dans les isolant la vitesse de phase et donc plus faible de dans le vide. Et l'indice de
réfraction est

c
= (μ r ε r )
12
n≡ 1. 80
u
De l'équation (1.76) on obtient :
Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 19
19
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1 2
E ⎛ μ ⎞ 1. 81
x
= ⎜ ⎟
H y ⎝ ε ⎠

1.3.4 Onde plane électromagnétique dans un milieu conducteur

Dans les isolants, σ ≠ 0, on démontre que ρ = 0, les équations d'onde (1.70) et (1.71) se
réduisent à

∂ 2E ∂E
∇ 2 E − εμ − μσ =0 1. 82
∂t 2
∂t
∂2H ∂H
∇ H − εμ 2 − μσ
2
=0 1. 83
∂t ∂t
En remplaçant les équations (1.74) et (1.75) dans l'équation d'onde ci-dessus, on obtient

− k 2 + εμω 2 − jσμω = 0 1. 84
Le nombre d'onde

⎛ jσ ⎞
k 2 = εμω 2 − jσμω = εμω 2 ⎜1 − ⎟ 1. 85
⎝ ωε ⎠
Il est complexe.

k = k r − jki 1. 86
Avec
12
⎡ 2 ⎤
ω ε r μr ⎢ ⎛ σ ⎞
kr = 1 + ⎜⎜ ⎟⎟ + 1⎥ 1. 87
c 2 ⎢
⎣ ⎝ ωε 0ε r ⎠ ⎥

12
⎡ ⎛ σ ⎞
2 ⎤
ω ε r μr ⎢
ki = 1 + ⎜⎜ ⎟⎟ − 1⎥ 1. 88
c 2 ⎢
⎣ ⎝ ωε 0ε r ⎠ ⎥

avec la vitesse de phase
1 2
ω ⎛ ⎛ jσ ⎞ ⎞ 1. 89
u = = ⎜⎜ εμ ⎜ 1 − ⎟⎟
k ⎝ ⎝ ωε ⎠ ⎟⎠
l'indice de réfraction est donnée par

−1 2 −1 2
c ⎛ ⎛ jσ ⎞⎞ ⎛ σ ⎞
n ≡ = ⎜⎜ε r μr ⎜1− ⎟⎟⎟ = ⎜⎜ μr (ε r + ) ⎟⎟ 1. 90
u ⎝ ⎝ ωε ⎠⎠ ⎝ jωε0 ⎠

on tire de cette dernière équation

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 20


20
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

σ
ε r* = ε r + 1. 91
jωε 0
Elle présente la constante diélectrique relative complexe du milieu conducteur (ou
diélectrique à perte ohmique).

Deuxième partie : propriétés des milieux physiques

1.4 L ES GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES MILIEUX

1.4.1 Définition

Soit un milieu caractérisé par [9]:

: Sa permittivité électrique complexe : ε = ε' - j ε" (F/m). La partie imaginaire ε"


représente les pertes diélectriques dues aux phénomènes d'hystérésis électrique
(P = f(E), P est la polarisation électrique).
: Sa perméabilité magnétique : µ = µ' - j µ" (H/m). La partie imaginaire µ" représente
aussi les pertes et, sauf dans le cas des ferrites, des plasmas et des milieux chiraux,
µ = µ' = µ0, perméabilité magnétique de l'air ou du vide.
: Sa conductivité σ(S/m) qui est une quantité réelle correspondant aux pertes ohmiques.
Pour un milieu sans pertes, la conductivité est infinie.

Des courants et des charges, situés dans ce milieu et appelés sources primaires – de
densités volumiques respectives Jp (A/m2) et Qp (Cb/m3) – vont créer :

™ des champs électrique et magnétique E et H ;


™ des inductions ou densités de flux électrique et magnétique D et B ;
™ d'autres courants Jc et charges Qc.

Il existe entre (D, B, Jc) d'une part et (E, H) d'autre part, des relations appelées équations
constitutives du milieu :

D=ε*E 1. 92
B=µ*H 1. 93
J=σ*E 1. 94
Pour les milieux linéaire, homogènes et isotropes ε, µ, σ sont des quantités scalaires, et
pour les milieux anisotropes, elles sont exprimées sous forme matricielle (des tenseurs).

Pour éliminer les unités, ε et µ sont généralement mis en référence à leurs valeurs dans le
vide, ε0 et µ0:

1. 95
Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 21
21
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1. 96
-12
ε0 et µ0 sont des constantes physiques universelles avec des valeurs : ε0=8,854x10 (F/m)
et µ0=4πx107 (H/m) dans le système SI.

1.4.2 Les milieux dispersifs (non-linéaire)

La dispersion en mécanique ondulatoire est le phénomène affectant l'onde


électromagnétique dans un milieu dispersif, en réalité tout les milieux physique provoque
quelque dispersion, qui est le résulta des interactions entre l’onde et la matière sous la forme
de polarisations (électriques ou magnétiques) et de conduction de particules.

Ce phénomène physique est la cause de la dépendance fréquentielle des paramètres


physiques caractérisant la matière (permittivité électrique et perméabilité magnétique). Donc
les vitesses de phase de chaque fréquence du spectre de l’onde sont différentes (puisqu’elles
sont issues des paramètres électromagnétiques), (cf. section 1.3), cette dépendance est liées
aux différents temps de relaxations donc a la polarisation électrique, magnétique et à la
conductivité.

Nous décrivons ces propriétés en définissant les paramètres macroscopiques la permittivité


ε et la perméabilité µ de ces matériaux. Ceci permettre de classifier ces milieux dispersifs
comme suit [10] :

: Les milieux avec (ε > 0, μ > 0) sont indiqués commettant des milieux doubles positifs
(DPS). La plupart des matériaux naturels (par exemple : les diélectriques) entre sous cette
désignation.
: Les milieux avec (ε < 0, μ > 0) sont indiqués commettant des milieux à epsilon-négatif
(ENG). Dans certains régimes de fréquence beaucoup de plasmas montrent cette
caractéristique. Par exemple, les métaux nobles (par exemple : argent et l’or) se
comportent de cette manière dans les domaines des fréquences infrarouges et visibles.
: Les milieux avec (ε > 0, μ < 0) sont indiqués commettant des milieux à mu-négative
(MNG). Dans certaines fréquences quelques matériaux gyromagnétiques montrent cette
caractéristique.
: Récemment, des matériaux artificiels qui ont également des propriétés de DPS, ENG, et
MNG ont étés construits (par J. Pendry en 2000), par contre, elles étés théorisés en 1967
par V. Veselago [11]. Un tel milieu avec (ε < 0, μ < 0) est indiqué commettant doubles
négatifs (DNG) matériau.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 22


22
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

Remarque :

Pour les méta-matériaux dont (ε < 0, μ < 0), on trouve plusieurs noms et terminologies qui
ont été suggérés comme : les milieux main-gauchers « Left-Handed Materials » [11,12],
milieux à indice de réfraction négatif « Negative Refraction Index Materials » [13] et milieux
à onde-arriérer « Backward-Wave Media » [14,15]. Plusieurs groupes de recherche partout
dans le monde étudient maintenant de divers aspects de cette classe des méta-matériaux, et
plusieurs idées et suggestions pour de futures applications de ces matériaux ont été proposées
[13].

Plusieurs recherches depuis longtemps ont été réalisées pour décrire les fonctions
caractérisant le mieux ces phénomènes de relaxations. La compréhension de ce comportement
mène à modéliser la susceptibilité (électrique ou magnétique) du milieu et, par conséquence,
de sa permittivité ou sa perméabilité.

1.4.2.1 Le modèle de Lorentz (dispersion d’un diélectrique)

Un des modèles les plus communs est le modèle de Lorentz [10, 16, 17]. Ce modèle décrit
la réponse temporelle d'une composante du champ de polarisation d’un milieu au même
composante du champ électrique comme

1. 97

γL : le coefficient d’amortissement (fréquence d’amortissement),

ω0/2π : fréquence de résonance,

ωp/2π : le coefficient d'accouplement (fréquence de plasma).

On supposant que la dépendance temporelle est exp(+jωt), La réponse fréquentielle est


donnée par

1. 98

D’où :

, 1. 99

La permittivité est ensuite obtenue, comme

1 , 1. 100

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 23


23
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1.4.2.2 Dispersion d’un conducteur et un Plasma (Le modèle de Drude)

Le modèle de Drude est obtenue par

1. 101
d’où [10,18]

, 1. 102

1.4.2.3 L’équation de relaxation de Debye

Le modèle de Debye est obtenue par

1. 103
d’où

, 1. 104

et la constante diélectrique d’un milieu de molécules polaires [18] est décrite commettant

, 1. 105

et

1. 106

Remarque :

Nous avons seulement le modèle de Lorentz et le de Drude qu’ils peuvent produire des
permittivités négatives. Puisque le modèle de Lorentz est résonnant, la partie réel de la
susceptibilité et, par conséquent, celle de la permittivité deviennent négative dans une région
étroite de fréquence immédiatement au-dessus de la résonance. D'autre part, le modèle de
Drude peut rapporter une partie réel négative de la permittivité sur une large bande spectral,

c'est-à-dire, pour .

De la même façon pour les modèles magnétiques. La polarisation magnétique Mi et la


susceptibilité magnétique χm sont obtenus à partir de leurs correspondants électrique : Ei Î Hi
et Pi/ε0 ÎMi. la perméabilité correspondante est donnée ainsi par μ μ 1 .

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 24


24
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1.5 L ES CONDITIONS AUX LIMITES ( RELATIONS DE CONTINUITES )

Le milieu matériel quand un champ EM existe est habituellement caractérisé par ses
paramètres constitutifs σ, ε, et μ. Le milieu est dit linéaire si σ, ε, et μ sont indépendants de E
et de H ou non linéaires autrement. Il est homogène si σ, ε, et μ ne sont pas des fonctions des
variables de l'espace ou non-homogène autrement. Il est isotrope si σ, ε, et μ sont
indépendants de la direction (scalaires) ou anisotrope autrement.

Figure 1. 4 : Interface entre deux milieux [19].

Les conditions aux limites ou les relations de continuité des champs (E, H) et des
inductions (D, B) à l’interface de deux milieux différents 1 et 2, avec les paramètres (σ1, ε1,
μ1) et (σ2, ε2, μ2) comme il est montré sur la figure 1.4, sont les suivantes [19] :

E1t = E2t ou (E1 – E2) ˄ an12 = 0

H1t – H2t = J ou (H1 – H2) ˄ an12 = J

D1n – D2n = ρS ou (D1 – D2) . an12 = ρS

B1n – B2n = 0 ou (B1 – B2) . an12 = 0

d’où an12 est le vecteur unitaire normal dirigé du milieu 1 vers le milieu 2, et les indices 1 et 2
indiquent les champs dans les régions 1 ou 2, et t et n, indiquent les composantes tangentielles
et normales des champs.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 25


25
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

1.6 R EFLEXION ET REFRACTION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES

La discontinuité des milieux de propagation donne naissance à des phénomènes


fondamentaux caractérisant l'onde électromagnétique, qui sont : la réflexion et la réfraction de
l'onde électromagnétique, possédant un angle d'incidence θi. Donc, il résulte une onde
réfléchie d'un angle θr de réflexion et d'une onde transmise d'un angle θt de transmission. Ces
trois ondes obéissent aux lois de la réflexion, la loi de Descartes et les équations de Fresnel
qui sont le résultat de la continuité des composantes tangentielles de E et H à l'interface entre
les deux milieux discontinus [4].

Figure 1. 5 : Dispersion d'une onde électromagnétique sur une interface diélectrique

Les lois de la réflexion sont les suivantes :

a. L'angle de réflexion est égal à l'angle d'incidence,

b. Les normales aux plans d'onde des ondes incidente et réfléchie sont dans un plan
qui contient aussi la normale à l'interface et qu'on appelle le plan d'incidence (c'est-
à-dire coplanaires).

D'après la loi de Descartes,

sin θ t n1
= 1. 107
sin θ i n2
où n1 est l'indice de réfraction du premier milieu et n2 celui du deuxième milieu, avec

c
= (μ r ε r ) 1. 108
1 2
n≡
u
où u est la vitesse de phase elle égale à :

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 26


26
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

ω 1 c
u= = = 1. 109
k (με ) 12
(μr ε r )1 2
Avec k le nombre d'onde.

Les équations de Fresnel relient les amplitudes et les phases des ondes réfléchie et
transmise à celle de l'onde incidente. L'indice N indique que le vecteur E de l'onde incidente
est normal au plan d'incidence, l'indice P indique qu'il est parallèle au plan d’incidence.

n1 n2
cosθi −
cosθt
⎛ E0r ⎞ μr1 μr 2
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 110
⎝ 0i ⎠ N n1 cosθi + n2 cosθt
E
μr1 μr 2
n1
cosθi2
⎛ E0t ⎞ μr1
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 111
⎝ 0i ⎠ N n1 cosθi + n2 cosθt
E
μr1 μr 2
n2 n1
− cosθi +
cosθt
⎛ E0r ⎞ μr 2 μr1
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 112
⎝ E0i ⎠ P n2 n
cosθi + 1 cosθt
μr 2 μr1
n1
cosθi
2
⎛ E0t ⎞ μr1
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 113
⎝ E0i ⎠ P n2 cos θ + n1 cosθ
μr 2 μr1
i t

Le coefficient de réflexion R donne la fraction réfléchie de la puissance incidente. Le


coefficient de transmission T donne la fraction transmise de la puissance incidente. Donc
R + T = 1.

La réflexion totale se produit quand la loi de Descartes donne sin θt ≥ 1, on a alors R = 1.


L'onde transmise se propage le long de l'interface et elle s'atténue exponentiellement dans la
direction perpendiculaire à l'interface. Le flux d'énergie moyen à travers l'interface est nul,
mais le flux instantané oscille alternativement d'un côté à l'autre.

Les bons conducteurs ont un coefficient de réflexion R proche de l'unité. L'onde transmise
pénètre presque perpendiculairement dans le conducteur, quel que soit l'angle d'incidence,
parce que n2 est beaucoup plus grand que n1. Elle s'atténue d'un facteur exponentiel. A
l'incidence normale, il se forme un système d'ondes stationnaires devant un bon conducteur, à
la surface de celui-ci se trouve un nœud de E, un ventre de H.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 27


27
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

Remarque :

Une particularité dans ce concept les milieux DNG présente un indice de réfraction
négative (IRN), cela été complètement analyser et prouver mathématiquement par Ziolkowski
et Heyman [20]. En particulier, dans un milieu DNG où ε < 0 et μ < 0, on écrire :

| | /
√ | | /
1. 114

| | /
√ | | /
1. 115

Par restriction, ces deux équations mènent aux expressions suivantes pour le nombre
d’onde k :

| | / | | /
√ √ 1 | | | |
1. 116

On voit que l'indice de réfraction n

| | | |
| || | 1. 117

Également

| | / | | /
1 | | | |
1. 118

possède une partie réelle négative, sa partie imaginaire est également correspondante à la
nature passive du milieu DNG. On redonne l’exemple typique d’un méta-matériau à indice de
réfraction négative (figure 1.6) d’un modèle de permittivité de Drude et d’un modèle de
perméabilité de Lorentz (figure 1.7).

Figure 1. 6 : Exemple typique d’un méta-matériau à indice de réfraction négative [16]

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 28


28
Chapitre I. Un peu d'électromagn
nétisme : Pro
opagation et propriétés de la matière

Figure 1. 7 : Exemple typique d’uun modèle ded permittivvité de Drudde (1.7-a) et


e d’un
moddèle de perm
méabilité dee Lorentz (1.7-b) [16].

La fiigure suivannte montre le


l réflexionn-transmission d’une onnde plane dd’un saut d’indice avecc
un milieu
m DNG.. Exemple tyypique

Figgure 1. 8 : Schéma
S de la réflexion--transmissio
on d'une ondde plane lorrs d'un saut d'indice :
r
réfraction noormale à droite, et réfraaction négaative à gauchhe [21].

Sofianne AMEID – Dép


épartement d’Ellectronique UM
MK BISKRA 29
29
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

BIBLIOGRAPHIE

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properties of new dielectric composite geometries. Master of science in materials
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[5] J. D. Jackson. Classical Electrodynamics. Third edition, ed. John Wiley & Sons, Inc.
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[7] IEEE - Electrical engineering dictionary. ed CRC Press, 2000.
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1979.
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Time-Domain Methods Applied to Backwards-Wave Metamaterials. IEEE Transactions
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[16] J. Pacheco. Theory and applications of Left-Handed Metamaterials. Doctor of
Philosophy. MIT, February 2004.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 30


30
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière

[17] L. Lu. Characterisation and Application of Left-Handed Meta-materials Using the


Dispersive Finite-Difference Time-Domain Method. Doctor of Philosophy, University
of London, May 2006.
[18] A. Ishimaru. Electromagnetic Wave Propagation, Radiation, and Scattering. Prentice
Hall, 1991.
nd
[19] M. N.O. Sadiku. Numerical Techniques in Electromagnetics. 2 edition, ed CRC
Press, 2001.
[20] R. W. Ziolkowski and E. Heyman. Wave propagation in media having negative
permittivity and permeability. Physical Review Letters, vol. 64, no. 5, 056625, October
2001.
[21] Site web: www.wikipedea.com.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 31


31
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Chapitre II
La méthode différences finies dans le
domaine temporel‐FDTD
Sommaire
2.1 INTRODUCTION 33
2.2 APPROXIMATION DES DERIVEES PAR DES DIFFERENCES FINIES 35
2.3 LES EQUATIONS DE MAXWELL 37
2.3.1 REDUCTION A DEUX DIMENSIONS 38
2.3.2 REDUCTION A UNE DIMENSION 39
2.4 LE MAILLAGE SPATIAL ET TEMPOREL DE YEE 41
2.5 EXPRESSIONS TRIDIMENSIONNELLES EN DIFFERENCES FINIES DES EQUATIONS DE MAXWELL 43
2.6 UNE INTERPRETATION DIRECTE DES LOIS D'INDUCTION 46
2.7 RESPECT DES LOIS DE DIVERGENCE 47
2.8 NORMALISATION DES CHAMPS 48
2.9 STABILITE ET DISPERSION NUMERIQUE 48
2.9.1 RELATION DE LA DISPERSION NUMERIQUE 48
2.9.2 CRITERE DE CONVERGENCE OU STABILITE NUMERIQUE 50
2.10 SOURCES D'EXCITATION ELECTROMAGNETIQUE 50
2.10.1 SOURCE DE LA FORME GAUSSIENNE 51
2.10.2 SOURCE DE LA FORME SINUSOÏDALE 52
2.10.3 SOURCE SINUSOÏDALE MODULEE PAR UNE GAUSSIENNE 52
2.11 SEQUENCES GENERALES D'UNE ITERATION DE LA METHODE FDTD 53
2.12 LES BORDS ABSORBANTES 54
2.12.1 LES CONDITIONS AUX LIMITES ABSORBANTES ABC (ABSORBING BOUNDARY CONDITIONS) 54
2.12.1.1 Illustration monodimensionnelle de la propagation en espace libre avec des bords
absorbantes de type ABC‐de‐Mur 54
2.12.1.2 Description de la méthode Unsplit‐PML en 3D 58
2.12.1.3 Illustration bidimensionnelle de la propagation en espace libre avec des bords
absorbantes de type Unsplit‐PML 60
2.13 CONCLUSION 62
BIBLIOGRAPHIE 63

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 32


32
32
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

2.1 I N T R O D U C T I O N

Afin, d'aboutir à des outils de simulation puissants et efficaces des phénomènes


électromagnétiques transitoires (c'est-à-dire des techniques de résolution numérique des
problèmes aux limites de valeurs initiales, cf. ANNEXE) et pour les appliquer dans divers
domaines technoscientifiques. Plusieurs recherches on étés réalisées en se basant sur des
approximations par des différences finies des dérivées apparaissant dans ces EDP, pour
développer des techniques de calcul numérique qui répond aux besoins des ingénieurs aussi
que des chercheurs travaillant sur les champs et les ondes électromagnétiques.

Plusieurs techniques on étés développées dans cet objectif, en faisant émergé plusieurs
méthodes, comme nous l'avons cités dans l’ANNEXE. En se basant sur les approximations en
différences finies où on trouve la célèbre méthode, la méthode différence finie dans le
domaine temporelle (FDTD : Finite Difference Time Domain). Cette méthode est un
instrument de choix depuis les travaux de pionnier K. Yee en 1966 [1], puis de Taflove [2].

Ses atouts résident dans sa capacité à modéliser des structures à la fois bidimensionnelles
(2D) et tridimensionnelles (3D). Elle se base notamment sur la résolution directe des
équations (rotationnelles) de Maxwell dans le domaine temporel sur une structure dont les
distributions spatiales de la permittivité et de la conductivité sont arbitraires. Donc les
équations de Maxwell peuvent être discrétisées sans aucun processus analytique
(discrétisation direct). Les équations discrétisées sont résolues d'une façon séquentielle et sont
très appropriées pour des opérations machine, c'est-à-dire la FDTD n'utilise aucune opération
d'algèbre linéaire, le calcul devient entièrement explicite, d'où la FDTD évite les difficultés
avec l'algèbre linéaire qui limitent la taille des modèles électromagnétiques [2].

Cette méthode peut être appliquée aux problèmes avec les structures complexes qu'ils sont
très difficiles à résoudre avec des méthodes analytiques ou d'autres méthodes numériques.
L'approche de la méthode FDTD donne une solution directe pour des problèmes de valeurs
initiales, et il est aisé de transformer la solution du domaine temporelle en domaine
fréquentielle. Ainsi, les caractéristiques des dispositifs peuvent être obtenues sur un grand
choix de fréquence avec un seul calcul. La méthode FDTD peut être appliquée aux milieux
avec pertes, non homogènes, non linéaires, anisotropes, à variation temporelle, et dispersifs.
D'autre part, la plupart des autres méthodes n'ont pas ainsi cette généralité [1, 2].

De plus, elle peut s’appliquer en faisant usage soit des systèmes de coordonnées
orthogonales, ou non-orthogonales [3].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 33


33
33
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

L'indication du niveau d'extension des intérêts à la résolution des équations de Maxwell par
la méthode FDTD est les centaines d'articles actuellement publiés dans ce domaine dans le
monde entier chaque année (cf. ANNEXE section D.4) [3, 4].

Ces réalisations récentes incluent une panoplie d'applications dans différents domaine de la
science : ingénierie, médicine, biomédicale, physique, chimie, génie électrique, électronique,
télécommunication, aéronautique…etc. [2-4].

Diverses bords absorbantes ou conditions aux limites (ABC) « absorbing boundary


conditions » comme les ABC-de-Mur et les PML « Perfectly Matched Layers », sont
employées pour tronquer le domaine de calcul, afin de simuler la propagation d'onde dans une
région infinie, c’est le même cas des chambres anéchoïque utilisé pour les mesures des
rayonnements des antennes expérimentalement. On peut ainsi à partir de la propagation d’une
seule impulsion temporelle, obtenir des spectres en fréquence en divers points de la structure
ainsi que des cartes de champs harmoniques.

Cependant, cet outil puissant a quelques inconvénients, comme n'importe quelle autre
méthode, qui incluent [5] :

(1) les fausses réflexions de l'onde sortante sur la borne externe du domaine de calcul,
(2) la dispersion numérique due à l'anisotropie de la maille qui induit des écarts locaux du
vecteur d'onde et de la déformation du front d'onde.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 34


34
34
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

2.2 APPROXIMATION DES DERIVEES PAR DES DIFFERENCES FINIES

D’un point de vue numérique, l’utilisation des expressions programmables passe par la
discrétisation des formules analytiques. Les dérivées spatiales et temporelles des équations
différentielles dans les problèmes de champ peuvent être traitées numériquement par la
technique des différences finies. L’approximation des dérivées aux différents points du
domaine discrétisé est réalisée par différenciation des valeurs des nœuds adjacents (point de
dérivation). Soit f(x) une fonction continue représentant une composante du champ électrique
ou magnétique et dérivable, en un point de l’espace comme le montre la Figure 2.1.

Figure 2. 1 : Estimation de la fonction de f(x) en série de Taylor.

Les développements limités en série de Taylor1 à droite pour (x=x0+h) et à gauche pour
(x=x0–h) de x0 avec un décalage de h = ± ∆x s’écrivent :

1 2 1
f ( x0 + h) = f ( x0 ) + hf ′( x0 ) + h f ′′( x0 ) + h 3 f ( 3) ( x0 ) + L
2! 3! 2. 1
1
+ h n f ( n ) ( x0 ) ± O ( h n+1 )
n!

1
On montre que si une fonction f(x) est analytique, indéfiniment dérivable au voisinage d’un point x0, alors
cette fonction peut être approchée par une fonction polynomiale écrite sous la forme de série convergente
qu’on appelle série de Taylor [15] :

( x − x0 ) 2 ( x − x0 ) ( n ) ( n ) ∞
( x − x0 )( n ) ( n )
f ( x ) = f ( x0 ) + ( x − x0 ) f ′( x0 ) +
2!
f ′′ ( x 0 ) + L
n!
f ( x0 ) + L ou encore : f ( x) = ∑ f ( x0 ) .
n =1 n!

Le second membre de cette égalité est le développement en série de Taylor de la fonction f au voisinage du
point x=x0.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 35


35
35
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

1 2 1
f ( x0 − h) = f ( x0 ) − hf ′( x0 ) + h f ′′( x0 ) − h 3 f ( 3) ( x0 ) + L
2! 3! 2. 2
1
+ h n f ( n ) ( x0 ) ± O ( h n+1 )
n!

O(hn+1) est appelé le reste ou erreur de troncation, cette erreur est de l'ordre de grandeur de
(hn+1).

• On développe la fonction f(x) à partir de l'équation (2.1) jusqu'à l'ordre (2) on


obtient l'expression de la dérivée première de cette fonction, écrite par un schéma
de différences finies en avant :

∂f f ( x 0 + h) − f ( x 0 )
= + O ( h) 2. 3
∂x x = x0 h

• On développe la fonction f(x) à partir de l'équation (2.2) jusqu'à l'ordre (2) on


obtient l'expression de la dérivée première de cette fonction, écrite par un schéma
de différences finies en arrière :

∂f f ( x 0 ) − f ( x 0 − h)
= + O (h) 2. 4
∂x x = x0 h

• Cette fois ci on développe la fonction f(x) à partir des deux équations (2.1) et (2.2)
jusqu'à l'ordre (3) et avec soustraction des résultantes on obtient l'expression de la
dérivée première de cette fonction, écrite par un schéma de différences finies
centrées :

∂f f ( x 0 + h ) − f ( x 0 − h)
= + O(h 2 ) 2. 5
∂x x = x0 2h

Avec O(h) et O(h2) sont les erreurs de troncation, l'approximation en différences finies
centrées est plus précise donc que celle en différences finies en avant ou en arrière.

Par analogie, l'approximation de la dérivée seconde de la fonction f(x) en différences finies


centrées est :

∂2 f f ( x 0 − h ) − 2 f ( x 0 ) + f ( x 0 + h)
= + O(h 2 ) 2. 6
∂x 2 x = x0 (h ) 2

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 36


36
36
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

2.3 L E S EQUATIONS DE MAXWELL

La méthode FDTD se fonde sur la résolution directe des équations rotationnelles de


Maxwell dans la structure étudiée [2]. Nous considérons dans la suite, un milieu homogène,
isotrope, non-dispersif, sans source et transparent caractérisé par une permittivité (relative) ε
et une perméabilité magnétique (relative) µ réelles.

Bien qu'il y ait quatre équations de Maxwell, la plupart des algorithmes numériques sont
formulés seulement des équations rotationnelles. Les équations de divergence dans les
milieux de charges libres sont une conséquence directe des équations rotationnelles.

Nous considérons dans la suite, un milieu homogène, isotrope, non-dispersif, sans


source et transparent caractérisé par une permittivité (relative) ε et une perméabilité
magnétique (relative) µ réelles. Les équations différentielles de Maxwell-Faraday et de
Maxwell-Ampère sont définies dans le domaine temporel par :

∂E 1
= (∇ ∧ H ) 2. 7
∂t ε

∂H 1
=− ∇∧E 2. 8
∂t μ

Dans un milieu à trois dimensions (3D), les composantes suivant (x, y, z) des champs
s'écrivent donc :

∂H y ⎤
⎡ ∂E x ⎤ ⎡1 ⎤ ⎡ ∂H z −
⎢ ∂t ⎥ ⎢ 0 0⎥ ⎢ ⎥
∂ y ∂ z
⎢ ∂E ⎥ ⎢ε ⎥ ⎢ ∂H ⎥
⎢ y ⎥ = ⎢0 1 ⎢ ∂H z ⎥
0⎥⋅⎢ x

⎢ ∂t ⎥ ⎢ ε ⎥ ∂z ∂x ⎥ 2. 9
⎢ ∂E z ⎥ ⎢ 1 ⎥ ⎢ ∂H y ∂H x ⎥
⎢ ⎥ ⎢0 0 ⎢ − ⎥
⎣ ∂t ⎦ ⎣ ε ⎥⎦ ⎢ ∂x ∂ y ⎥⎦

⎡ ∂H x ⎤ ⎡ 1 ⎤ ⎡ ∂E y ∂E z ⎤
0 0⎥ ⎢ −
⎢ ∂t ⎥ ⎢ µ
⎥ ⎢ ∂ z ∂y ⎥⎥
⎢ ∂H ⎥ ⎢ 1 ∂E ∂E x ⎥
⎢ ⎥ = ⎢0 0⎥⋅⎢ z −
y
⎥ ⎢ ∂x ∂z ⎥ 2. 10
⎢ ∂t ⎥ ⎢ µ
⎢ ∂H z ⎥ ⎢ 1 ⎥ ⎢ ∂E ∂E y ⎥
⎢ ∂t ⎥ ⎢ 0 0 ⎥ ⎢ x − ⎥
⎣ ⎦ ⎢⎣ µ ⎥⎦ ⎢⎣ ∂y ∂x ⎥⎦

Nous avons donc six équations différentielles couplées à 3 dimensions :

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 37


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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

pour le champ magnétique E :

∂E x 1 ⎛ ∂H z ∂H y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
⎟ 2. 11
∂t ε ⎝ ∂y ∂z ⎠

∂E y 1 ⎛ ∂H x ∂H z ⎞
= ⎜ − ⎟ 2. 12
∂t ε ⎝ ∂z ∂x ⎠

∂E z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
⎟ 2. 13
∂t ε ⎝ ∂x ∂y ⎠
et pour le champ magnétique H :

∂H x 1 ⎛ ∂E y ∂E z ⎞
= ⎜⎜ − ⎟ 2. 14
∂t µ ⎝ ∂z ∂y ⎟⎠

∂H y 1 ⎛ ∂E z ∂E x ⎞
= ⎜ − ⎟ 2. 15
∂t µ ⎝ ∂x ∂z ⎠

∂H z 1 ⎛ ∂E x ∂E y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟ 2. 16
∂t µ ⎝ ∂y ∂x ⎟⎠

2.3.1 Réduction à deux dimensions

Si nous considérons que ni la source du champ électromagnétique ni les propriétés du


milieu n'ont de variation suivant z, alors toutes les dérivées spatiales suivant z sont nulles. Le
système d'équation de (2.11) à (2.16) se réduit alors à :

∂E x 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜⎜ ⎟⎟ 2. 17
∂t ε ⎝ ∂y ⎠

∂E y 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜− ⎟ 2. 18
∂t ε ⎝ ∂x ⎠

∂E z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
⎟ 2. 19
∂t ε ⎝ ∂x ∂y ⎠
et

∂H x 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
µ ⎝ ∂y ⎟⎠
2. 20
∂t

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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

∂H y 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜ ⎟ 2. 21
∂t µ ⎝ ∂x ⎠

∂H z 1 ⎛ ∂E ∂E y ⎞
= ⎜⎜ x − ⎟⎟ 2. 22
∂t µ ⎝ ∂y ∂x ⎠

Nous voyons apparaître deux systèmes indépendants de trois équations différentielles


couplées :

• Equations (2.19), (2.20) et (2.21) : mode transverse électrique TEz

∂E z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜⎜ − ⎟

∂t ε ⎝ ∂x ∂y ⎠
∂H x 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
∂t µ ⎝ ∂y ⎟⎠ 2. 23

∂H y 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜ ⎟
∂t µ ⎝ ∂x ⎠

• Equation (2.17), (2.18) et (2.22) : mode transverse magnétique TMz

∂ E x 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜⎜ ⎟
∂t ε ⎝ ∂y ⎟⎠
∂E y 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜− ⎟
∂t ε ⎝ ∂x ⎠ 2. 24

∂ H z 1 ⎛ ∂E x ∂E y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟⎟
∂t µ ⎝ ∂y ∂x ⎠

Le modèle bidimensionnelle représente le plan d'incidence (x,y) et le champ qui à une


composante transverse (Hz) donne son nom à ce mode.

2.3.2 Réduction à une dimension

Si nous considérons maintenant que ni les propriétés physiques du milieu, ni les sources ne
varient suivant les directions x et y, alors les dérivées spatiales des champs suivant ces deux
directions sont nulles, et le système d'équation de (2.11) à (2.16) se réduit alors à

∂E x 1 ⎛ ∂H y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟⎟ 2. 25
∂t ε ⎝ ∂z ⎠

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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

∂E y 1 ⎛ ∂H x ⎞
= ⎜ ⎟ 2. 26
∂t ε ⎝ ∂z ⎠

∂Ez
=0 2. 27
∂t

∂H x 1 ⎛ ∂E y ⎞
= ⎜⎜ ⎟⎟ 2. 28
∂t µ ⎝ ∂z ⎠

∂H y 1 ⎛ ∂E x ⎞
= ⎜− ⎟ 2. 29
∂t µ ⎝ ∂z ⎠

∂H z
=0 2. 30
∂t
Par convention, le système d’équations se divise en deux modes d’équations différentielles
couplées.

Un mode TExy :

∂E x 1 ⎛ ∂H y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟ 2. 31
∂t ε ⎝ ∂ z ⎟⎠

∂H y 1 ⎛ ∂E x ⎞
= ⎜− ⎟ 2. 32
∂t µ ⎝ ∂z ⎠

Et un mode TMxy :

∂E y 1 ⎛ ∂H x ⎞
= ⎜ ⎟ 2. 33
∂t ε ⎝ ∂z ⎠

∂H x 1 ⎛ ∂E y ⎞
= ⎜⎜ ⎟⎟ 2. 34
∂t µ ⎝ ∂z ⎠

Nous pouvons montrer facilement en dérivant par rapport au temps l'équation 2.31 et en y
insérant l'équation 2.32 du mode TExy (ou de même avec respectivement l'équation 2.33 et
2.34 pour le mode TMxy), que les composantes non nulles sont solution d'une équation d'onde
à une dimension (1D) pour une onde plane se propageant suivant l’axe Z avec les champs
transverses Hy et Ex, qui s'écrit pour Hy par exemple :

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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

∂2H y 1 ∂ Hy
2

= ( ) 2. 35
∂t 2 µ ε ∂z 2

Nous retrouvons l'équation d'onde à une dimension pour une onde plane se propageant
suivant l’axe Z avec les champs transverses Hx et Ey dans l’autre mode.

2.4 L E MAILLAGE SPATIAL ET TEMPOREL DE YEE

Yee a proposé de discrétiser l'espace en décalant les coordonnées des points où les champs
E et H sont calculés, d'une demi-cellule (Figure 2.2) : de cette manière, chaque composante
d'un champ est entourée par les composantes de l'autre champ qui forment une boucle
(chemin d'intégration pour les lois de Gauss et Ampère) qui sert au calcul du rotationnel, nous
pouvons donc directement appliquer les formules des différences finies centrées pour calculer
les dérivées de chaque composante [3].

Hy

Hx Hx
Ez
Hz Ex
Hz
Hy
Ey (i, j, k)
Ey
Hy Y
Hz
Ex Hz
Hx
Hx Ez

Hy
X

Figure 2. 2 : Positions des composants des champs dans une cellule unitaire cubique
de la représentation spatiale de Yee à 3D.

Ce maillage remplit l'espace de boucles de champs qui s'interpénètrent et font apparaître


les contours suivant lesquels vont s'appliquer les lois d'induction de Faraday et d'Ampère. Ce
maillage fait apparaître immédiatement les formes locales et intégrales des équations de
Maxwell.

Cette simplicité et cette adéquation des cellules avec les propriétés intrinsèques des champs
électromagnétique seront extrêmement utiles pour définir des singularités et les conditions
aux limites du modèle. La figure 2.3 illustre la cellule de Yee pour les trois modes 1D (Mode
TExy et TMxy), 2D (Mode TEz et TMz) et 3D.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 41


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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Figure 2. 3 : la cellule de Yee pour les trois modes 1D (Mode TExy et TMxy), 2D
(Mode TEz et TMz) et 3D [6].

Yee propose également de décaler le calcul des champs d'un demi-pas en temps dit « leap-
frog time step» (Figure 2.4) pour le champ :

E est donnée aux instants (n – 1/2)∆t, (n + 1/2)∆t, (n + 3/2)∆t … etc., et

H aux instants (n∆t, (n + 1)∆t, (n + 2)∆t … etc.

Figure 2. 4 : Principe de discrétisation temporelle en différences finies dit « Leap Frog »

afin de centrée les calculs des dérivées temporelles d'un champ sur la valeur calculée du
rotationnel :
n
∂E n
ε =∇∧H 2. 36
∂t

n+1 2 n−1 2
E −E n
ε =∇∧H 2. 37
Δt

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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

n
n +1 2 n −1 2 Δt
E =E + ∇∧H 2. 38
ε

Le calcul de la dérivée temporelle d'un champ par les différences finies fait intervenir sa
valeur précédente (ancienne) et la suivante (nouvelle) :
n +1 2 n +1 2
∂H 1
=− ∇∧E 2. 39
∂t μ

n n +1 2
H n +1 − H 1
=− ∇∧E 2. 40
Δt μ

n +1 2
n +1 n Δt
H =H − ∇∧E 2. 41
μ

Cet algorithme qui reflète directement les équations de Maxwell a eu un succès


considérable. Depuis, de très nombreuses avancées ont été faites pour améliorer le calcul des
champs électromagnétiques avec les FDTD.

Nous avons choisi d'utiliser un maillage rectangulaire (cellules de Yee), présenté sur la
figure 2.3 plutôt que d'utiliser un maillage irrégulier [2]. La raison principale est qu'on
s’intéresse aux géométries régulières et c’est le cas le plus simple de fabriquer un modèle en
1, 2 ou 3D constitué de cellules parallélépipédiques quelle que soit la complexité de ce
modèle. Au contraire, l'emploi de cellules irrégulières nécessiterait l'utilisation de techniques
particulières.

2.5 E X P R E S S I O N S TRIDIMENSIONNELLES EN DIFFERENCES FINIES

DES EQUATIONS DE MAXWELL

Nous appliquons maintenant les concepts et la notation ci-dessus pour réaliser une
approximation numérique des équations rotationnelles de Maxwell en trois dimensions,
donnée par (2.7) et (2.8), c'est-à-dire les équations (2.11) à (2.16).

Par exemple, considérons l'équation (2.11) :

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43
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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

(i, j, k+1)

Ez Hx

Hy
(i, j, k) Ey (i, j+1, k)

Y
Ex
Hz

(i+1, j, k)
X

Figure 2. 5 : Cellule de Yee à 3D

En prend Ex au point [(i + 1/2)∆x, j∆y, k∆z] comme il est monter sur la figure 2.5 à
l’instant (n ∆t), nous pouvons écrire au départ l'équation (2.38) avec un schéma « leap-frog »
comme suit :

Δt Δt
n+1 2 n−1 2
∇ ∧ H − ε σ E (i + 1 / 2, j, k )
n
(i + 1 / 2, j, k ) = Ex (i + 1 / 2, j, k ) +
n
E 2. 42
x
ε x x

En lui appliquant ensuite le schéma FDTD centrée on aura l'expression de Ex pour l'instant
n+1/2 donnée par :

1 1 Δt
E xn+1 / 2 (i + , j , k ) = E xn−1 / 2 (i + , j , k ) +
2 2 ε 0ε r (i + 1 / 2, j, k )
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H z (i + 2 , j + 2 , k ) − H z (i + 2 , j − 2 , k ) ⎥
n

⎢ ⎥ 2. 43
⎢ Δy ⎥
⎢ 1 1 1 1 ⎥
⎢ H y (i + , j, k + ) − H x (i + , j , k − ) ⎥
n n

⎢− 2 2 2 2 ⎥
⎣ Δz ⎦

De la même façon, on peut dériver les approximations en différences finies basé sur la cellule
de Yee pour les composante Ey et Ez, soit :

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 44


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44
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

1 1 Δt
E yn+1 / 2 (i, j + , k ) = E yn−1 / 2 (i, j + , k ) +
2 2 ε 0ε r (i, j + 1 / 2, k )
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H x (i, j + 2 , k + 2 ) − H x (i, j + 2 , k − 2 ) ⎥
n

⎢ ⎥ 2. 44
⎢ Δz ⎥
⎢ 1 1 1 1 ⎥
⎢ H z (i + 2 , j + 2 , k ) − H z (i − 2 , j + 2 , k ) ⎥
n n

⎢− ⎥
⎣ Δx ⎦

1 1 Δt
Ezn+1/ 2 (i, j, k + ) = Ezn−1/ 2 (i, j, k + ) +
2 2 ε 0ε r (i, j, k + 1/ 2)
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H y (i + 2 , j, k + 2 ) − H y (i − 2 , j, k + 2 ) ⎥
n

⎢ ⎥ 2. 45
⎢ Δx ⎥
⎢ 1 1 1 1 ⎥
⎢ H x (i, j + 2 , k + 2 ) − H x (i, j − 2 , k + 2 ) ⎥
n n

⎢− ⎥
⎣ Δy ⎦

Et par analogie on peut dériver les équations en différences finies pour les reste des
équations pour le champ magnétique (équations 2.14 à 2.16) :

1 1 1 1 Δt
H xn +1 (i , j + , k + ) = H xn (i , j + , k + ) +
2 2 2 2 μ 0 μ r (i , j + 1 / 2, k + 1 / 2 )
⎡ n +1 / 2 1 1 ⎤
⎢Ey (i , j + , k + 1) − E yn +1 / 2 (i , j + , k ) ⎥
2 2 2. 46
⎢ ⎥
⎢ Δ z ⎥
⎢ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎥
⎢ Ez (i , j + 1, k + ) − E z (i , j , k + ) ⎥
2 2
⎢− ⎥
⎣ Δ y ⎦

1 1 1 1 Δt
H yn +1 (i + , j , k + ) = H yn (i + , j , k + ) +
2 2 2 2 μ 0 μ r ( i + 1 / 2, j , k + 1 / 2 )
⎡ n +1 / 2 1 1 ⎤
⎢ Ez (i + 1, j , k + ) − E zn +1 / 2 (i, j , k + ) ⎥
2 2 2. 47
⎢ ⎥
⎢ Δx ⎥
⎢ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎥
⎢ Ex (i + , j , k + 1) − E x (i + , j , k ) ⎥
2 2
⎢− ⎥
⎣ Δz ⎦

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45
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

1 1 1 1 Δt
H zn +1 (i + , j + , k ) = H zn (i + , j + , k ) +
2 2 2 2 μ 0 μ r (i + 1 / 2, j + 1 / 2, k )
⎡ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎤
⎢ E x (i + 2 , j + 1, k ) − E x (i + 2 , j , k ) ⎥
⎢ ⎥ 2. 48
⎢ Δy ⎥
⎢ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎥
⎢ E y (i + 1, j + , k ) − E y (i, j + , k ) ⎥
⎢− 2 2 ⎥
⎣ Δx ⎦

2.6 U N E INTERPRETATION DIRECTE DES LOIS D'INDUCTION

Si nous reprenons l'équation (1.45) de Maxwell-Ampère sous sa forme intégrale (cf.


section 1.2.6) et que nous l'appliquons au contour C1 (S1 est la surface délimitée par C1) défini
sur la figure 2.6. Alors, si nous considérons que la valeur des champs au milieu de chaque
face d'une cellule est la valeur moyenne des champs sur ces faces on a :


∂t ∫∫S1
ε0 E ⋅ dS 1 = ∫ H ⋅ dl 1 2. 49
C1

et donc, dans le vide, en évaluant la dérivée temporelle par une différence centrée, nous
obtenons :

1 1
E zn +1 / 2 (i, j , k + ) − E zn −1 / 2 (i, j , k + )
ε 0 Δ xΔ y 2 2 ≅ H n (i + 1 , j , k + 1 ) Δ y
Δt
y
2 2 2.
1 1 1 1 1 1
+ H xn (i, j − , k + ) Δx − H yn (i − , j , k + ) Δy − H xn (i , j + , k + ) Δx
2 2 2 2 2 2
50

soit le même résultat de l'algorithme de Yee dans l’équation (2.45),

1 1
E zn +1 / 2 (i, j , k + ) ≅ E zn −1 / 2 (i, j , k + )
2 2
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H y (i + 2 , j , k + 2 ) − H y (i − 2 , j , k + 2 ) ⎥
n

⎢ ⎥ 2. 51
Δt ⎢ Δx ⎥
+
ε 0 ⎢ H n (i, j + 1 , k + 1 ) − H n (i, j − 1 , k + 1 ) ⎥
⎢ x
2 2
x
2 2 ⎥⎥
⎢−
⎢⎣ Δy ⎥⎦

Nous retrouvons de la même manière pour l'équation (2.48) en appliquant la loi de


Faraday, équation (1.44) section 1.2.6), sur la surface S2 bornée par C2 dans la figure 2.6.

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46
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Z
C1

(i‐1/2, j, k+1/2)
Hy
(i, j‐1/2, k+1/2) Ez Hx
Hx (i, j, k+1/2) (i, j+1/2, k+1/2)

Hy
(i+1/2, j, k+1/2)

(i, j, k)
Y

(i+1, j, k)

X Z

C2

(i, j, k) (i, j+1/2, k)


Ey
Y
(i+1/2, j, k) Hz Ex
Ex (i+1/2, j+1, k)
(i+1/2, j+1/2, k)
Ey
(i+1, j+1/2, k)
X

Figure 2. 6 : Lois d'Ampère et de Faraday

2.7 R E S P E C T DES LOIS DE DIVERGENCE

Pour ce qui est des lois de divergence de Gauss équations différentielles (1.38) et (1.39) ou
(1.42) et (1.43) sous les formes intégrales, ils ont été montrés [2] qu’elles sont implicitement
vérifiées par la cellule de Yee.

Soit la formulation discrète de la divergence, en l’absence de charges et de courant, nous


devons avoir un flux nul de D à travers toute surface fermée S, équation (1.42) donne :

∫∫ D ⋅ dS = 0
cellule de Yee
2. 52

Comme il est illustré dans [2] la somme des flux des dérivées temporelles centrées pour les
composantes de D à travers les faces d'une cellule de Yee vérifie que tous les termes
s'annulent.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 47


47
47
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

2.8 N O R M A L I S A T I O N DES CHAMPS

Pour des raisons de simplification, nous utiliserons des champs normalisés (dans le
système d’unité de Gauss1) :

2. 53

Le champ électrique E ainsi normalisé à la même dimension que le champ magnétique H :

2. 54

Nous définissons logiquement :

2. 55

Nous avons donc devient :

2. 56

Cette normalisation a été initialement proposée par Taflove et Brodwin [7]. Les équations
de Maxwell (2.7) et (2.8) seront normalisées et s'écrivent donc
~
∂E 1
= ∇∧H 2. 57
∂t ε r ε 0 μ 0

∂H 1 ~
=− ∇∧E 2. 58
∂t μr ε 0 μ0

2.9 S T A B I L I T E ET DISPERSION NUMERIQUE

2.9.1 Relation de la dispersion numérique

Nous prenons l'équation d'onde 1D, en utilisant les différences finies centrées, pour un
champ F quelconque, avec ∆ , ∆ nous obtenons l’équation d’onde numérique :

·∆ 2 2. 59

La solution exacte de l'équation d'onde 1D (cf. section 1.3) est une onde plane sinusoïdale :

, 2. 60

1
Dans le système de Gauss : 4πε0 = 1, µ0/4π = 1, par contre dans le système SI (MKSA) : 4πε0 = 1/9.10-9,
µ0/4π = 10-7.

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48
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

avec .

L'onde plane numériquement évaluée par l'équation (2.59) peut s'écrire sous une forme
similaire

∆ ∆
2. 61

Avec le nombre d'onde numérique. La différence entre k et est due à la dispersion


numérique : la vitesse de phase numérique n'est pas exactement la vitesse v. Si nous menons
l’équation précédente (2.61) dans l'équation (2.59) nous trouvons la relation de la dispersion
numérique (comme le cas de la dispersion physique, cf. section 1.3)

[ ]
2
⎛ vΔ t ⎞ ~
cos( ω Δ t ) = ⎜ ⎟ cos( k Δ x ) − 1 + 1 2. 62
⎝ Δx ⎠

Et ainsi le nombre d'onde numérique est


cos cos ∆ 1 1 2. 63
∆ ∆

On note d'après ces deux dernières équations que la relation numérique entre ω et est
beaucoup plus compliquées que celle dans la section 1.3. Trois cas à considérer comme suit.

1er. Si les mailles sont plus ou moins minces, la dispersion numérique va varier : Si ∆ 0
et ∆ 0 alors, en développant les cosinus en série de Taylor d'ordre 2, nous trouvons :

∆ ∆ ∆
1 1 1 1 2. 64
∆ ∆

Soit c'est à dire pas de dispersion numérique [2, 8-9].

2nd. (magic time-step) si ∆ ∆ .

Substituant cela dans l'équation (2.63) on obtient :

cos cos ∆ 2. 65

3e. est le cas général, en fixant par exemple ∆ ∆ /2 et ∆ /10 avec ⁄ 2 / ,


nous trouvons une vitesse de phase numérique :

0.9999962 2. 66

Le choix de ∆ et ∆ en fonction de la longueur d'onde, va déterminer la dispersion


numérique et donc l'erreur numérique due à l'approximation par la méthode FDTD [2].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 49


49
49
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

En règle générale, pour minimiser la dispersion numérique on applique le critère suivant


[2] :

max ∆ , Δ , Δ 2. 67

Or, afin de limiter la dispersion numérique, l’augmentation de l’ordre du schéma de


discrétisation FDTD peut être une solution efficace, mais a un coût de calcul non négligeable.

2.9.2 Critère de convergence ou stabilité numérique

La convergence du schéma numérique est assurée si la vitesse de propagation d’une onde


électromagnétique dans la grille du maillage est bornée, l’onde électromagnétique doit
circuler à une vitesse inférieure à la vitesse physique maximale autorisée réellement par le
milieu (vmax).

Nous obtenons dans le cas de l'équation (2.53) en 1D la condition :



Δ 2. 68

Cela traduit qu'au cours d'une itération en temps, l'onde ne doit pas parcourir plus d'une
cellule.

D’un point de vue général l’expression de la condition de stabilité en 3D pour un maillage


orthogonal et anisotrope est la suivante [2, 8-11] :

·Δ 2. 69

Si nous utilisons un pas uniforme pour discrétisation spatiale (∆x = ∆y = ∆z = ∆) et D est la


dimension euclidienne (1,2 ou 3) de l'espace, le critère de stabilité est donnée par :

·
2. 70
∆ √

2.10 S O U R C E S D'EXCITATION ELECTROMAGNETIQUE

Pour une structure à analyser donnée, les informations que l’on va pouvoir tirer d’une
simulation électromagnétique sont tributaires de la façon dont cette structure est excitée.
L’excitation est donc un aspect fondamental de la modélisation électromagnétique. Le choix
de la source électromagnétique va dépendre de la forme de cette structure et de la bande de
fréquence ciblée.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 50


50
50
Chapitre II. L méthode différences
La d fin
nies dans le d
domaine tem
mporel­FDTD

2.100.1 Sourrce de la forme Gaussienn


G ne

Poour balayerr un large spectre


s de fréquences avec une seule simulation, on utilisera
u unn
signaal de type Gaussien dont
d l’équivvalent fréqu
uentiel est une “demii-Gaussienn
ne” dont laa
valeuur est maxiimale pour la fréquencce nulle (lee DC). Les caractéristiiques fréqu
uentielles ett
l’abssence de varriation abruupte d’un tell signal son
nt parfaitement adaptéees à la méthode FDTD..
Une source Gauussienne sera définie dee la façon su
uivante [9] :

2. 71

O :

T : est proporrtionnelle à la largeur à mi-hauteu


ur de la gausssienne,

t0 : désigne lee retard par rapport à l’’instant t = 0.


0

A
Appliquant laa transformé de Fourierr à l'équatio
on précédennte on obtiennt [9] :
ω 2T 2

2. 722
2
F (ω ) = T π ⋅ e 4
⋅ e − jω t 0

Figuree 2. 7 : Form
me d'une im
mpulsion Gaaussienne.

L''équation (22.72) illustrre que le paramètre


p t0 n'a aucuun effet surr l'amplitud
de d'aucunee
compposante speectrale. Ceppendant, t0 affectera lee temps oùù l'impulsioon gaussien
nne prend à
l'affaaiblissementt dans la sim
mulation. Ill est désiré que l'impullsion se déggrade aussi rapidementt
que possible
p maais toujours soit 'lissentt'. Pour ces raisons,
r t0 est
e choisi [9]] pour être

3· 2. 73

D l'équationn (2.72), onn note que l''énergie con


De ntenue danss différents composantts spectrauxx
diminnue exponeentiellemennt à mesuree que la frééquence auugmente. U
Une limite pratique
p dee
fréquuence se prooduit quandd [9] :
Sofianne AMEID – Dép
épartement d’Ellectronique UM
MK BISKRA 51
51
51
Chapitre II. L méthode différences
La d fin
nies dans le d
domaine tem
mporel­FDTD

2. 744

2.100.2 Sourrce de la forme siinusoïda le

U onde siinusoïdale possède unne fréquencce fixe, elle


Une est utiliiser pour calculer
c less
diagrrammes de rayonnemeent, qui ne sont pas très
t sensibles au channgement de fréquence..
Suppposant qu’àà t = 0 une
u source d’onde siinusoïdale de fréquennce f est allumée. Lee
rayonnnement dee cette sourcce est simullé en résolv
vant les équuations FDT
TD dans le domaine
d dee
calcuul, la figure suivante prrésente la vaariation d’am
mplitude d’un point soonde devant la source.

Figgure 2. 8 : Forme
F d'unee source sinnusoïdale.

2.100.3 Sourrce sinus oïdale modulée


m par
p une gaussienn
g ne

O note que la source Gaussienne


On G permet unee modélisatiion du DC jjusqu’à unee fréquencee
maxiimale dans le domainee fréquentiell. Il peut s’aavérer néceessaire de m
modéliser un
ne bande dee
fréquuences n’inccluant pas le
l DC. Pouur ce faire, il
i suffit de multiplier lla Gaussien
nne par unee
sinussoïde dont la
l fréquencce va corresspondre à laa fréquencee centrale dde la bande spectrale à
étudiier. Par l’appplication de
d la FDTD
D, la figuree suivante présente
p la variation d’amplitude
d e
d’un point sondee devant la source.

Sofianne AMEID – Dép


épartement d’Ellectronique UM
MK BISKRA 52
52
52
Chapitre II. L méthode différences
La d fin
nies dans le d
domaine tem
mporel­FDTD

Figure 2. 9 : Form
me d'une imppulsion sinu
usoïdale moddulée par unne Gaussien
nne.

2.111 S E Q U E N C E S GENERALES D'UNE ITERATION DE LA METHODE

FDTD

O présente dans
On d l’organigramme ci-dessous
c la
l séquence d'une seul itération dee calcule dee
la mééthode FDT
TD

INTIALISATION...
MAX‐tim
me
T=0

calcul de
e
Dn+1/2

Source
e

calcule de
d
En+1/2

calcule de
d
Hn+1

Bords absorb
bantes

Si T = MAX‐TTime

NON OUI
T = T+Δt T = MA
AX‐Time
Fin,
Résultat

Figure 2. 10 : Séquence d'un


d cycle d'itération
d d la méthodde FDTD
de

Sofianne AMEID – Dép


épartement d’Ellectronique UM
MK BISKRA 53
53
53
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

2.12 L E S BORDS ABSORBANTES

2.12.1 Les conditions aux limites absorbantes ABC (Absorbing


Boundary Conditions)

La définition d’un domaine fini de discrétisation est en contradiction avec la situation


réelle dans l'étude des structures rayonnantes dans une géométrie "ouverte" où le domaine
spatial des champs électromagnétiques calculées est illimité dans une ou plusieurs directions.
Ainsi que l'espace mémoire limité, Formellement, aucun ordinateur ne peut enregistrer une
quantité illimitée de données, tout-à-fait, aucun ordinateur ne peut enregistrer une quantité
illimitée de données, il est donc nécessaire de trouver un artifice pour simuler la continuité de
la propagation hors les limites du maillage. De façon assez générale, deux familles de
solutions existent :

(1) les méthodes qui expriment le champ sur la frontière uniquement en fonction du champ
déjà calculé à l’intérieur du domaine étudié (c’est le cas des conditions aux limites
absorbantes de Mur [2, 11-12] ;

(2) les méthodes qui ajoutent autour du domaine d’étude une couche pas forcément
physique dont l’impédance est adaptée à celle de l’espace libre, mais ne provoquant aucune
réflexion et absorbant quasiment tout champ électromagnétique s’y propageant. C’est le cas
des conditions de Split-PML : Bérenger 1994, Katz 1994, Taflove, Sulivan [2, 13-14] et
Unsplit-PML : Sacks et al 1995, Sullivan 1997 [15]. (PML : Perfectly Matched Layer). En
outre la méthode Unsplit-PML présente des avantages sur l'utilisation de l'espace mémoire
puisque elle ne subdivise pas les champs pour l'implémentation des couches PML, au
contraire de la méthode Split-PML, comme leurs noms l'indiquent. Une comparaison en
termes de temps d'exécution pour des conditions de modélisations équivalentes entre les deux
méthodes st donnée par [10].

2.12.1.1 Illustration monodimensionnelle de la propagation en espace


libre avec des bords absorbantes de type ABC-de-Mur

Pour simuler des domaines ouverts afin d'étudier des phénomènes de rayonnement
électromagnétiques ou de propagation en espace libre (espace ouvert), il va falloir de simuler
cet espace on tronquant les champs E et H réfléchies par les limites du domaine de calcul.
Une de ces techniques est de poser des conditions aux limites absorbantes (Absorbing
Boundary Conditions ABCs).

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 54


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54
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Les bords de type ABC-de-Mur sont efficaces et simples à utiliser. Supposant qu'on veut
appliquer une condition absorbante à la limite k = kmax (Zmax), et si l'onde se propage à la
vitesse c de la lumière. Donc à une seule itération (un pas de temps) de l'algorithme FDTD
l'onde traverse une distance :

distance = c ⋅ Δt = Δz 2. 75

Donc, l'onde traverse une cellule à une seule itération. De ce fait, l'équation pour placer
une borne absorbante de Mur au nœud Zmax ou au dernier nœud du champ électrique du côté
droit, afin d'illuminer les champs réfléchis est donnée par [11, 15] :
~ ~
E xn (k max ) = E xn−1 (k max − 1) 2. 76

Et l'équation pour placer une borne absorbante de Mur au nœud Z = 0 ou au premier nœud
du champ électrique du côté gauche :
~ ~
E xn (0) = E xn−1 (1)
2. 77

Nous notons qu'elle est simple à implémenter, nous faisons simplement enregistré la valeur
de Ẽx(1) ou Ẽx(kmax – 1) pour une seule itération et remplacer la condition au limite actuelle,
Ẽx(0) ou Ẽx(k) respectivement, avec cette valeur.

La figure 2.11 et la figure 2.12 dans la page suivante montrent une impulsion sinusoïdale
de fréquence 600Thz modulé par une Gaussienne, d’un rapport cyclique 1/5, propagé le long
d’une trajectoire (Oz) jusqu'à l’arrivée à limite droite où on introduit la borne absorbante de
Mur (c'est-à-dire à la fin du domaine de calcule Zmax).

Figure 2. 11 : Champs Ex et Hy d’une l’onde EM arriver au bord ABC-de-Mur à


l’instant t = 33.33fs, avec ∆z = λ/20, ∆t = ∆z/2.c

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 55


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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Figure 2. 12 : Champs Ex et Hy d’une l’onde EM incidente à la limite ABC-de-


Mur à l’instant t = 37.5fs, et réfléchie à l’instant t = 41.66fs

Comme nous pouvons illustrer cela par une autre façon, on ajustant un point sonde qui
enregistre le passage de l’onde incidente et réfléchie à un point donnée de l’espace sans et
avec des bords absorbants de type ABC-de-Mur, comme nous montrons sur la figure 2.13
dans la page suivante :

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 56


56
56
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Figure 2. 13 : La propagation d'onde prise à un point test (sonde) en fonction du


temps avec (celle du bas) et sans (celle du haut) les bords absorbants de type
ABC-de-Mur.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 57


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57
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

2.12.1.2 Description de la méthode Unsplit-PML en 3D

Partons des équations


~
∂D 1
= ∇ ∧H 2. 78
∂t ε 0μ0

∂H 1 ~
=− ∇∧E 2. 79
∂t ε 0 μ0

La méthode Unsplit-PML consiste à définir un paramétrage fictif afin de respecter la


condition d'adaptation d'impédance entre les PML et le domaine de calcul adjacent.

σ σ*
= 2. 80
ε 0 μ0

Qui signifie qu'une onde plane à incidence normale sur un milieu de conductivité
électrique σ et autre magnétique σ* ne conduit à aucune réflexion.

Ces paramètres seront des constantes diélectriques et perméabilités magnétiques fictives


et μ avec m = x, y ou z, relatives aux champs D et H respectivement, et suivant chaque
direction spatiale. Pour l'instant on mes les équations (4.66) et (4.67) on domaine fréquentiel
et intégrant les paramètres fictives pour les trois directions (x, y et z)
~ *
jωDε Fm = c0 ∇ ∧ H 2. 81

~
jωHμ Fm
*
= −c0 ∇ ∧ E 2. 82

Qui va en résulte un système de six équations

~ * ⎛ ∂H z ∂H y ⎞
j ω D x ε Fx ( x ) ε Fy
*
( y ) ε Fz
*
( z ) = c 0 ⎜⎜ − ⎟⎟ 2. 83
⎝ ∂y ∂z ⎠

~ * ⎛ ∂H x ∂H z ⎞
jω D y ε Fx ( x ) ε Fy
*
( y ) ε Fz
*
( z ) = c0 ⎜ − ⎟ 2. 84
⎝ ∂z ∂x ⎠

~ * ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
jω D z ε Fx ( x ) ε Fy
*
( y ) ε Fz
*
( z ) = c 0 ⎜⎜ − ⎟⎟ 2. 85
⎝ ∂x ∂y ⎠

~ ~
⎛ ∂E y ∂E z ⎞
j ω H x µ Fx
*
( x ) µ *Fy ( y ) µ *Fz ( z ) = c 0 ⎜ − ⎟ 2. 86
⎜ ∂z ∂y ⎟
⎝ ⎠

~ ~
⎛ ∂E ∂E x ⎞
jω H y µ *Fx ( x ) µ Fy
* *
( y ) µ Fz ( z ) = c 0 ⎜⎜ z − ⎟

2. 87
⎝ ∂x ∂z ⎠

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 58


58
58
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

~
⎛ ∂ E~ x ∂E y ⎞
jω H z µ *
( x) µ *
( y ) µ ( z ) = c0
* ⎜ − ⎟ 2. 88
Fx Fy Fz
⎜ ∂y ∂x ⎟
⎝ ⎠

Ces paramètres fictifs doivent respectés les conditions suivantes :

d'abord,

µF*
Z adjacent = Z PML = 2. 89
ε F*

puis pour chaque direction perpendiculaire aux bords, par exemple pour le cas de la direction
x:

1
= ε Fy
*
= ε Fz
*
2. 90
ε Fx
*

1
*
= µ Fy
*
= µ *Fz 2. 91
µ Fx

Les valeurs de ces paramètres fictives sont données comme des valeurs complexes :

σ Dm
ε Fm
*
= ε Fm + 2. 92
jωε 0

σ Hm
*
µFm = µFm + 2. 93
jωµ0

et pour satisfaire les conditions précédentes en montre que :

ε Fm = µFm = 1 2. 94

σ Dm σ Hm σ D
= = 2. 95
ε0 µ0 ε0

On développe pour Dx et pour la direction x uniquement comme suit :


−1
~ ⎛ σ ( x) ⎞ ⎛ ∂H z ∂ H y ⎞
jωD x ⎜⎜1 + D ⎟ = c0 ⎜⎜ − ⎟⎟ 2. 96
⎝ jωε 0 ⎟⎠ ⎝ ∂y ∂z ⎠

~ ⎛ σ ( x ) ⎞⎛ ∂H z ∂H y ⎞
jω D x = c0 ⎜⎜ 1 + D ⎟⎜ − ⎟⎟ 2. 97
⎝ jωε 0 ⎟⎠⎜⎝ ∂y ∂z ⎠

~ ⎛ ∂H z ∂H y ⎞ σ ( x ) ⎛ ∂H z ∂H y ⎞
jω D x = c0 ⎜⎜ − ⎟⎟ + c0 D ⎜ − ⎟⎟ 2. 98
⎝ ∂y ∂z ⎠ jωε 0 ⎜⎝ ∂ y ∂z ⎠

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 59


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59
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Ensuite en appliquant le schéma FDTD centré, on obtient :

c0Δt σ D (i)Δt
I nDx = I nDx−1 + rot _ hDx 2. 99
Δy ε0

I nDx = I nDx−1 + gi1(i)rot _ hDx 2. 100

avec

⎛ H zn (i + 1 / 2, j + 1 / 2, k ) − H zn (i + 1 / 2, j − 1 / 2 , k ) ⎞
rot _ hDx =⎜ ⎟ 2. 101
⎜ − H n (i + 1 / 2, j , k + 1 / 2 ) − H n (i + 1 / 2, j , k − 1 / 2 ) ⎟
⎝ y y ⎠

et

c0 Δt σ D (i ) Δt σ D (i ) Δt
gi1(i ) = = 2. 102
Δy ε0 etaε 0

encore

~ ~ c Δt
Dxn+1 / 2 = Dxn−1 / 2 + 0 rot _ hDx + I Dx 2. 103
Δy

Et par analogie on trouve les autres composantes des champs.

2.12.1.3 Illustration bidimensionnelle de la propagation en espace


libre avec des bords absorbants de type Unsplit-PML

Nous montrons ci-dessous une simulation d'une onde sinusoïdale de fréquence de 500Mhz
propageant en mode TEz dans l'air, avec et sans les bords absorbants de type Unsplit-PML à
différente itérations, on pose les paramètres suivant :

∆x = ∆y = λ/20, ∆t = ∆x/2.c

La figure 2.14 dans la page suivante montre l’évolution temporelle d’une onde
électromagnétique sinusoïdale générer au centre d’un domaine avec et sans Unsplit-PML

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 60


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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

Figure 2. 14 : propagation d'onde sinusoïdale (f = 500Mhz) générer au centre du


domaine avec Unsplit-PML celle de droite et sans Unsplit-PML celle du gauche.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 61


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Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

2.13 C O N C L U S I O N

Dans ce chapitre, les issues fondamentales de la méthode différences finis dans le domaine
temporel (FDTD) ont été introduites d'abord, suivi d’une formulation tridimensionnelle et une
description des propriétés et contraintes de cette méthode. Ainsi que nous avons complétés
par présenter tous les techniques (numériques) associées à la FDTD, sources, les bords
absorbants et nous avons illustré par un modèle numérique 1D les bords absorbants (ABC) de
type ABC-de-Mur, et par un modèle 2D celui de type Unsplit-PML, afin, de réaliser un
modèle numérique complet de la propagation d’onde électromagnétique. Jusqu’ici nous nous
disposons d’un outil numérique presque complet, ne se reste que l’implémentation des
propriétés dispersives de la matière.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 62


62
62
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

BIBLIOGRAPHIE

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Maxwell’s Equations In Isotropic Media. IEEE Trans. On Antennas and propagation.
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Time-Domain Method, 2nd Ed, ed. Artech House, 2000.
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IEEE Trans. On Microwave Th. And Tech, Vol. MTT-23, NO. 11, November 1975, pp
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Doctorat. Univ. Louis Pasteur. Strasbourg 1. 18 Décembre 2002.
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[10] F. Rejiba. Modélisation de la propagation des ondes électromagnétiques en milieux
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Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 63


63
63
Chapitre II. La méthode différences finies dans le domaine temporel­FDTD

[14] Site web, cours en line : http://math.mit.edu/~stevenj/18.369/pml.pdf, 09/01/2009 à


21:41.
[15] D. Sullivan. Electromagnetic Simulation using FDTD. IEEE Press. 2000.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 64


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64
Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

Chapitre III
Techniques numériques pour la
caractérisation des milieux dispersifs :
les méthodes FDTD dispersives

Sommaire

3.1 INTRODUCTION .......................................................................................................................... 66


3.2 LES METHODES FDTD DISPERSIVES ................................................................................................. 66
3.2.1 LA METHODE RC « RECURSIVE CONVOLUTION METHOD » ............................................................... 67
3.2.2 LA MÉTHODE ADE « AUXILIARY DIFFERENTIAL EQUATION » ............................................................ 68
3.2.3 LA METHODE TRANSFORME EN Z ................................................................................................. 69
3.3 CARACTERISATION DES PLASMAS PAR LA METHODE ADE‐FDTD ........................................................... 70
3.4 CARACTERISATION DES MILIEUX DISPERSIFS AVEC LE MODELE DE LORENTZ PAR LA METHODE ADE‐FDTD ...... 71
3.5 CONCLUSION ............................................................................................................................. 73
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 74

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 65


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65
Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

3.1 I NTRODUCTION

Dans le chapitre précédent, il est clair que la méthode FDTD été proposée avec l’exigence
que le milieu été non-dispersif. Donc, pour modelé des milieux dispersifs, les équations
spatio-temporelles standard de la méthode FDTD doivent être modifiées. Plusieurs techniques
ont été proposées afin d’introduire la dispersion fréquentielle à la méthode FDTD de puis [1-
2] c’est travaux sont publiés dans [3-13].

Elles peuvent être classées dans trois catégories distinctes : méthode de convolution
récursive (RC) « Recursive Convolution method » [3-4], la méthode utilisant la transformé de
Fourier (ADE) « Auxiliary Differential Equation » [5-9] et la méthode transformé en Z (Z-T)
« Z-transform method » [11-13].

3.2 L ES METHODES FDTD DISPERSIVES

Généralement, la permittivité complexe ε(ω) est donnée dans le domaine fréquentiel pour
un milieu dispersif. On prend comme exemple le modèle de Debye [14, 15] :

3. 1

3. 2

où :

: est la permittivité relative haute fréquence

: est la permittivité relative basse fréquence

: est la susceptibilité électrique dans le domaine fréquentiel

: un temps de relaxation caractéristique du milieu (ou du pôle de Debye)

En conséquence, la densité de flux électrique D sera décrite comme multiplication de ε(ω) et


l’intensité de champ électrique E dans le domaine de fréquentiel.

ω . ω 3. 3

Il convient de noter que l'équation (3.3) ne peut pas être employée dans l'arrangement de la
méthode FDTD directement, mais elle doit être transformée en domaine temporel pour être
compatible. Ainsi, la conclusion d'une solution appropriée à l’équation (3.3) dans le domaine
temporel est la clef à trouver la solution dans le domaine fréquentiel en utilisant une méthode
dans le domaine temporelle (FDTD).

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 66


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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

3.2.1 La méthode RC « Recursive Convolution method »

Dans l’approche de la méthode convolution récursive (RC), le la densité flux électrique


D(t) est liée au champ électrique E(t) par

. . . 3. 4

Avec est la susceptibilité électrique dans le domaine temporel. Utilisant la


transformé de Fourier inverse sur l’équation (3.2), nous donne l’expression de la susceptibilité
dans le domaine temporel toujours du modèle de Debye

exp . 3. 5

où U(t) est la fonction unité. Supposant que tous les composantes de champ restent constantes
dans chaque intervalle de temps et que tous les champs sont zéro pour t < 0, l'intégrale dans
l'équation (3.4) pourrait être discrétisé comme une somme.

/ / / ∆
∑ ∆
3. 6

De même, la valeur de D à la prochaine étape (n+1) est

/ / / ∆
∑ ∆
3. 7

Substituant (3.6) et (3.7) dans la forme discrétisé de la loi de l'ampère


/ /
3. 8

nous donne, la forme générale de l'équation pour le champ de E dans l’algorithme FDTD :

/ / ∆
3. 9

avec χ0 est la susceptibilité électrique à t = 0 de la forme

∆ /
1 3. 10

avec

/ ∆ /
∆ 3. 11

et
∆ /
∆ 1 3. 12

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 67


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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

En conclusion, les équations (3.9) et (3.11) donnent une mise à jour efficace pour le champ
de E, où le stockage additionnel est exigé pour la variable Ψ, qui représente l'accumulateur
récursif. Cette approche a été employée pour prévoir la propagation d’onde dans les plasmas
et dans les tissus biologiques.

3.2.2 La méthode ADE « Auxiliary Differential Equation »

Tandis que Luebbers et d'autres développaient la méthode de convolution récursive pour


modéliser les milieux dispersifs, Kashiwa et al [5] ont proposé une approche alternative
appelée la méthode « Auxiliary Differential Equation » (ADE) pour le même but. Dans cette
méthode, la relation constitutive dans le domaine fréquentiel entre la densité de flux électrique
D et le champ électrique E est exprimée par une équation ordinaire en domaine temporel en
utilisant la transformation de Fourier inverse.

Substituant (3.1) dans (3.3) on obtient

1 ω 1 . ω 3. 13

Ensuite, en appliquant la transformation de Fourier inverse sur l’équation (3.13) on obtient:

t t 3. 14

L’équation (3.14) est l’équation différentielle auxiliaire (ADE) pour D(t). Appliquant
maintenant un schéma de différences finies centrée à n+1/2, on obtient :

3. 15
∆ ∆

Résolvant (3.15) pour En+1

a a a 3. 16

avec


a 3. 17


a 3. 18


a 3. 19

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 68


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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

3.2.3 La méthode transformé en Z (Z-T)

Sullivan [11] a proposé une méthode alternative aux méthodes RC et ADE basé sur la
transformation en Z en 1992. Il avait utilisé la théorie de la transformation en Z pour formuler
le rapport entre la densité de flux électrique D et du champ électrique E de dans la méthode de
FDTD. On prend transformée en Z des deux côtés de l'équation (3.3)

z . z .∆ 3. 20

où ΔT est l’intervalle de temps entre les échantillons dans transformée en Z.

En appliquant la transformée en Z sur l'équation (3.1)

z ∆ 3. 21

Alors l’équation (3.20)

z ∆ .∆ . z 3. 22

D’où

z . z ∆ .∆ . z 3. 23


z . z ∆ . z 3. 24

avec :


S ∆ .E z 3. 25

On obtient :

D S
E z 3. 26
. ∆

La combinaison des équations (3.24) et (3.25) son par la suite utilisées pour calculer E
dans la FDTD.

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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

Note :

Dans la décennie passée, la méthode ADE et Z-T ont été prouvée de donnée de bonnes
solutions pour simuler la propagation des ondes électromagnétiques dans les milieux
caractérisés par les trois modèles.

3.3 C ARACTERISATION DES PLASMAS PAR LA METHODE ADE-FDTD

Comme nous l’avons notée dans le Chapitre I depuis [15] la susceptibilité des plasmas est
décrite par le modèle de Drude (cf. section 1.4.2.2)

, 3. 27

ωp = 2πfp et fp : est la fréquence du plasma.

γD : le coefficient d’amortissement (fréquence d’amortissement).

D’où la permittivité est donnée commettant

1 , 1 3. 28

ω 1 . ω 3. 29

on pose

ω . ω 3. 30

et par fractionnement

ω ω 3. 31

après simplification on utilise la transformé de Fourier inverse pour passée en domaine


temporel

t t t 3. 32

ensuite on utilise les schéma FDTD (en deux itérations successives) on obtient ainsi

3. 33
∆ ∆

On résoudra pour la nouvelle valeur de Sn donne

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 70


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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

⁄∆ ∆
3. 34
∆ ∆ ∆

ensuite elle sera introduite pour calculer la nouvelle valeur du champ électrique En par
l’intermédiaire de l’équation constitutive (3.29) dans la FDTD commettant

3. 35

3.4 C ARACTERISATION DES MILIEUX DISPERSIFS AVEC LE MODELE

DE L ORENTZ PAR LA METHODE ADE-FDTD

Le modèle de Lorentz est le modèle fréquemment utilisé dans la représentation des milieux
dispersifs dans de nombreuses recherches, pour des nouveaux matériaux comme les Cristaux
Photoniques, et les Méta-matériaux. Nous allons formuler dans cette section avec le modèle
de Lorentz l’équation constitutive qui lie la densité de champ électrique D et le champ
électrique E par la méthode ADE-FDTD.

Le modèle de Lorentz de la susceptibilité est donné par (cf. section 1.4.2.1)

, 3. 36

Par la même analogie dans la section précédente pour le modèle de Drude, nous avons

1 , 1 3. 37

ω 1 . ω 3. 38

On pose

ω . ω 3. 39

et par fractionnement

ω ω 3. 40

utilise la transformé de Fourier inverse pour passée en domaine temporel, et après


simplification on obtient

t t t t 3. 41

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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

ensuite on utilise les schéma FDTD (en deux itérations successives) on obtient

3. 42
∆ ∆

On résoudra pour la nouvelle valeur de Sn donne l’équation (3.42)

⁄∆ ∆
3. 43
∆ ∆ ∆

et ensuite elle sera introduire pour calculer la nouvelle valeur du champ En comme l’exemple
précédent à partir de l’équation (3.35).

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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

3.5 C ONCLUSION

Dans se chapitre nous avons présenté les propriétés dispersives de la matière afin de les
implémenté dans la méthode FDTD (FDTD-Dispersive) par les trois techniques associées, la
méthode de convolution récursive (RC) « Recursive Convolution method », la méthode
utilisant la transformé de Fourier (ADE) « Auxiliary Differential Equation » et la méthode
transformé en Z (Z-T) « Z-transform method ».

Par résumé jusqu’ici nous avons tous les pièces numériques qui va nous permettrais d’aller
à la conception des modèles numériques de la propagation d’onde électromagnétique dans les
milieux dispersifs.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 73


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Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

BIBLIOGRAPHIE

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Wave Propagation in Arbitrary Frequency-Dispersive Media. IEEE Trans. on Antennas
and Propagation, vol. 45, no. 3, march 1997.
[2] L. Lu. Characterisation and Application of Left-Handed Meta-materials Using the
Dispersive Finite-Difference Time-Domain Method. Dr of Philosophy, University of
London, May 2006.
[3] R. J. Luebbers and F. P. Hunsberger. FDTD for nth-order dispersive media. IEEE
Trans. on Antennas and Propagation, vol. 140, pp. 1297-1301, Nov. 1992.
[4] D. M. Sullivan. A frequency dependent FDTD method for biological applications.
IEEE Trans. on Microwave Theory and Techniques, vol. 40, pp. 532-539, Mar. 1992.
[5] T. Kashiwa and I. Fukai. A treatment by FDTD method of dispersive characteristics
associated with electronic polarization. Microwave and Optical Technology Letter, vol.
3, pp. 203-205, 1990.
[6] R. M. Joseph, S. C. Hagness, and A. Taflove. Direct time integration of Maxwell's
equations in linear dispersive media with absorption for scattering and propagation of
femtosecond electromagnetic pulse. Optical Technology Letter, vol. 16, pp. 1412-1414,
Sept. 1991.
[7] O. P. Gandhi, B. Q. Gao, and J. Y. Chen. A frequency-dependent finite-difference
time-domain formulation for general dispersive media. IEEE Transactions on Micro-
wave Theory and Techniques, vol. 41, pp. 658-664, Apr. 1993.
[8] J. A. Pereda, L. A. Vielva, A. Vegas, and A. Prieto. State-space approach to the
FDTD formulation for dispersive media. IEEE Trans. on Magnetics, vol. 31, pp. 1602-
1605, May 1995.
[9] J. L. Young. Propagation in linear dispersive media: Finite difference time-domain
methodologies. IEEE Trans. on Antennas and Propagation, vol. 43, pp. 422-426, Apr.
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[10] R. M. Joseph and A. Taflove. FDTD Maxwell's equations models for nonlinear
electrodynamics and optics. IEEE Transa. on Antennas and Propagation, vol. 45, pp.
364-374, Mar. 1997.
[11] D. M. Sullivan. Frequency-dependent FDTD methods using z transforms. IEEE Trans.
on Antennas and Propagation, vol. 40, pp. 1223-1230, Oct. 1992.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 74


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74
Chapitre III. Techniques numériques pour la caractérisation des milieux dispersifs : les méthodes
FDTD dispersives

[12] D. M. Sullivan. The use of Z transform theory for numerical simulation of dispersive
and non-linear materials with the FDTD method," Antennas and Propagation Society
International Symposium, AP-S, vol. 3, pp. 1450-1453, 20-24 June 1994.
[13] D. M. Sullivan, Z-transform theory and the FDTD method. IEEE Transactions on
Antennas and Propagation, vol. 44, pp. 28-34, Jan. 1996.
[14] D. F. Kelley, T. J. Destan, and R. J. Luebbers. Debye Function Expansions of
Complex Permittivity Using a Hybrid Particle Swarm-Least Squares Optimization
Approach. IEEE Trans. On Antennas and propagation, vol. 55, no. 7, july 2007, pp
1999-2005.
[15] A. Ishimaru. Electromagnetic Wave Propagation, Radiation, and Scattering. Prentice
Hall, 1991.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 75


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

Chapitre VI
Conceptions Et Validations
Numériques

Sommaire
4.1 INTRODUCTION 77
4.2 CONCEPTION DES MODELES NUMERIQUES PAR LA METHODE FDTD DE LA PROPAGATION D’ONDE EM DANS
DES MILIEUX NON‐DISPERSIFS 77
4.2.1 FORMULATION FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS L’AIR 77
4.2.2 FORMULATION FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS LES DIELECTRIQUES 78
4.2.3 FORMULATION FDTD A 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS UN DIELECTRIQUE A PERTE OHMIQUE 78
4.2.4 SCHEMA NUMERIQUE 78
4.2.5 VALIDATION ET RESULTATS NUMERIQUES 79
4.2.5.1 Propagation en espace libre 79
4.2.5.2 Demi‐espace diélectrique avec et sans pertes ohmiques 80
4.2.5.3 Demi‐espace parfaitement conducteur 82
4.3 CONCEPTION DES MODELES NUMERIQUES PAR LA METHODE FDTD DISPERSIVE (ADE‐FDTD) DE LA
PROPAGATION D’ONDE EM DANS DES MILIEUX DISPERSIFS 84
4.3.1 CARACTERISATION DU PLASMA 84
4.3.1.1 Formulation ADE‐FDTD bidimensionnelle des équations de Maxwell dans un Plasma 84
4.3.1.2 Application et résultats numériques : caractérisation du Plasma 86
4.3.2 CARACTERISATION D’UN MILIEU (DNG) 88
4.3.2.1 Implémentation bidimensionnelle d’un milieu DNG 88
4.3.2.2 Application et résultats numériques : caractérisation d’un milieu DNG 90
4.4 CONCLUSION 94

BIBLIOGRAPHIE 95

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 76


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

4.1 INTRODUCTION

Après la collection de tous les outils numériques nécessaires pour la simulation de la


propagation d’onde électromagnétique : FDTD, ABC-de-Mur, Unsplit-PML et source d’onde
et FDTD dispersive (ADE-FDTD), nous sommes au point dans ce chapitre de valider et
appliquer ces différent techniques pour élaborer des modèles numériques pour la simulation
des phénomènes dispersifs de la propagation d’onde électromagnétique dans des différents
milieux physiques.

4.2 CONCEPTION DES MODELES NUMERIQUES PAR LA


METHODE FDTD DE LA PROPAGATION D’ONDE EM
DANS DES MILIEUX NON-DISPERSIFS

Dans cette section nous allons détailler quelques modèles numériques conçus pour simuler
la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux supposés non-dispersifs :

• Propagation en espace libre


• Demi espace diélectrique avec et sans pertes et un demi espace conducteur

L’algorithme FDTD utilisé pour ces modèles est illustré dans la figure 2.10 de la section
2.11 dans le Chapitre II

4.2.1 F O R M U L A T I O N FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS

L’AIR

Depuis les équations (rotationnelles) de Maxwell normalisées dans l'Air libre données dans
la section 2.8 (cf. chapitre II), nous réécrivons les équations (2.57) et (2.58)
~
∂E 1
= ∇∧H 4. 1
∂t ε 0μ0

∂H 1 ~
=− ∇∧E 4. 2
∂t ε 0 μ0

Le mode 1D-TExy donne le système d’équations suivant


~ ∂H y
∂E x 1
=− 4. 3
∂t ε 0 μ 0 ∂z

∂H y ~
1 ∂E x
=− 4. 4
∂t ε 0μ0 ∂z

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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

4.2.2 F O R M U L A T I O N FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS

LES DIELECTRIQUES

Maintenant, pour les diélectriques les équations de Maxwell sont (2.57) et (2.58), nous les
réécrivons ainsi :
~
∂E 1 4. 5
= ∇∧H
∂t ε r ε 0μ0

∂H 1 ~
=− ∇∧E 4. 6
∂t ε 0 μ0

Et pour un mode 1D-TExy on a :


~ ∂H
∂E x 1 y
= − 4. 7
∂t εr ε 0μ0 ∂z

∂H ~
y 1 ∂E x
= − 4. 8
∂t ε 0μ0 ∂z

4.2.3 F O R M U L A T I O N FDTD A 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS

UN DIELECTRIQUE A PERTE OHMIQUE

Les pertes ohmique d'un milieu physique est définit par sa conductivité σ (section 1.9,
chapitre 1), et on les trouve insérée dans l'équation Maxwell-Ampère normalisé (4.5) par le
courant de conduction
~
∂E 1 σ ~ 4. 9
= ∇∧H- E
∂t ε r ε 0 μ 0 ε rε 0

La seconde équation de Maxwell-Faraday reste inchangée (4.6).

4.2.4 SCHEMA NUMERIQUE

L'application de la cellule de Yee à 1D-TExy nous donne le schéma numérique illustré sur
la figure 4.1.

Figure 4.1: schéma numérique de Yee 1D en mode TExy.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 78


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

D’après ce schéma standard nous dérivons facilement les équations numériques de chaque
modèle numérique désirons de le simuler.

4.2.5 V A L I D A T I O N ET RESULTATS NUMERIQUES

A partir de cette formulation standard nous voulions vérifier quelques notions


fondamentales dans la théorie de la propagation d’onde électromagnétique. Les exemples
suivants sont examiner en prend en considération les équations (2.67) et (2.70). Nous utilisons
les paramètres : spatiales Δx = Δy = λ0/20 (λ0 est la longueur d’onde de la source, et pour
l’onde Gaussienne est égale à c·t0), et temporels : ∆t = ∆x/2c ou ∆t = ∆x/2c.

4.2.5.1 Propagation en espace libre

Nous allons montrer dans cet exemple l'évolution du champ électrique Ex et magnétique Hy
d'une onde électromagnétique de forme sinusoïdale modulé par une impulsion gaussienne, de
fréquence f0 = 3Ghz et un rapport cyclique 1/4, propageant dans l'air libre (εr = 1, σ = 0)
suivant la direction de l'axe z, de longueur de deux mètres (Zmax = 2m).

Pour bien présenté cela, nous suivrons l'impulsion étroitement dans l'espace, et nous
prendrons des clichés instantanés de l'impulsion à différents instants, la Figure 4.2 : A et B ci-
dessous, montre Ex(k) et Hy(k) pour les instants : 1.6667ns et 4.1667ns respectivement.

Figure 4.2: Propagtion à l'air libre d'une onde EM de forme sinusoidale modulé f0 = 3Ghz,
et en prand ∆z = λ0/20, ∆t = ∆z/2c

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 79


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

On perçoit que l'onde arrive à la limite Zmax = 2m dans un temps t = 6.6667ns, qui donne
que cette dernière propage à la vitesse de la lumière 3.108m/s.

4.2.5.2 Demi-espace diélectrique avec et sans pertes ohmiques

La figure suivante montre la propagation d'une impulsion Gaussienne de valeur

t0 = 0.17ns et T = 57ps

dans un milieu où le premier demi espace de εr = 1 et le deuxièmes de εr = 2.25 (constante


diélectrique du Verre).

Figure 4.3 : Champ Ex d’une Onde EM à incidence normale à différent instants d'une
impulsion Gaussienne (t0 ≈ 0.17ns, T ≈ 57ps),∆z = c.t0/20, ∆t = ∆z/c

D'après l'équation (1.80) (cf. section 1.3) les indices de réfraction de l'air n1 et du verre n2
sont :

n1 = 1 et n2 = 1.5

et θi = 0° (incidence normale), avec θr = θi, et aussi sous incidence normale θi = θt, on peut
calculer d'après les équations (1.110) et (1.111) (cf. section 1.6) les coefficients de réflexion et
de transmission :

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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

⎛ E x0r ⎞ 1 − 1 .5
⎜⎜ ⎟⎟ = = − 0 .2 4. 10
⎝ E x0i ⎠ N 1 + 1 .5

⎛ E x 0t ⎞ 2
⎜⎜ ⎟⎟ = = 0 .8 4. 11
⎝ E x 0i ⎠ N 1 + 1 .5

Ainsi, nous montrons sur la figure 4.4 ci-dessous, l’exemple précédent avec un demi-
espace diélectrique une fois avec perte caractérisée par : εr = 0.25 et σ = 0.05 S/m et sans
pertes (σ = 0), pour une onde Gaussienne de valeurs t0 = 0.3ns et T = 0.1ns,

Figure 4. 4: Onde incidente, réfléchie et transmise à différent instants d'une onde


Gaussienne avec un demi-esapce une fois σ = 0.05S/m et une autre σ = 0.

L’amplitude d’onde réfléchie est un peu plus grande en présence de perte, à cause de
l’introduction de la conductivité dans l’expression de la constante diélectrique du milieu
conducteur équation (1.91) (cf. section 1.3.4). Alors que, l'onde transmise dans le demi-espace
diélectrique à perte est atténué d'un facteur exponentiel [1].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 81


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

4.2.5.3 Demi-espace parfaitement conducteur

La figure ci-dessous montre une onde électromagnétique sinusoïdale modulé par une
Gaussienne (centré à 3Ghz) et d’un rapport cyclique de 1/4. Propageant dans un milieu de
demi-espace parfaitement conducteur (σ = 109 S/m).

Figure 4. 5 : Onde incidente, réfléchie et transmise à différent instants d'une onde sinuso-
gaussienne avec un demi-esapce parfaitement conducteur, avec ∆z = λ0/20, ∆t = ∆z/2c.

Cette interaction est commettant une onde stationnaire sous incidence normale avec un
milieu conducteur parfait (ou un bon conducteur), à l'interface réfléchissant les champs
électriques s'avère justement être destructif (vont s'annuler et nous aurons un nœud de Ex à
l'interface) et par contre les champs magnétiques s'avère constrictif (vont s'ajouter donnant un
ventre de Hy) [1].

Comme la direction de propagation de l'onde réfléchie est opposée à celle de l'onde


incidente et comme E ^ H est dans la direction de propagation, l'onde réfléchie aura son
vecteur E en phase avec celui de l'onde incidente, par contre son vecteur H sera en déphasage
avec celui de l'onde incidente [1], voire figure 4.6 dans la page suivante.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 82


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

Interface
x
y
Ht y
Etx

Hi y Eix nt z
Erx
ni
nr
Conducteur
Hr y
Air

Figure 4. 6 : Réflexion et transmission sous incidence normale à la surface d'un


bon conducteur

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 83


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83
Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

4.3 CONCEPTION DES MODELES NUMERIQUES PAR LA


METHODE FDTD DISPERSIVE (ADE-FDTD) DE LA
PROPAGATION D’ONDE EM DANS DES MILIEUX
DISPERSIFS

Dans cette section nous allons détailler des formulations complètes des modèles
numériques conçus pour simuler la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux
dispersifs :

• Espace Air – Plasma, analyse du comportement en fonction fréquence d’un Plasma


• Espace Air – DNG, analyse d’un milieu à indice de réfraction négatif

4.3.1 C A R A C T E R I S A T I O N DU PLASMA

4.3.1.1 Formulation ADE-FDTD bidimensionnelle des équations de


Maxwell dans un Plasma

On prend de nouveau les équations (rotationnelles) de Maxwell normalisés en espace libre,


~
∂D 1
= ∇∧H 4. 12
∂t ε0μ0

∂H 1 ~
=− ∇∧E 4. 13
∂t ε 0 μ0

avec cette fois, la densité de flux électrique D au lieu du champ électrique E.

Pour un mode TEz on a le système à trois équations, suivant

∂D z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜ − ⎟⎟ 4. 14
∂t ε 0 μ 0 ⎜⎝ ∂x ∂y ⎠

∂H x 1 ∂E z
=− 4. 15
∂t ε 0 μ 0 ∂y

∂H y 1 ∂E z
= 4. 16
∂t ε 0 μ 0 ∂x

On représente sur la figure 4.7 dans la page suivante l'emplacement spatial des champs Ez,
Hx et Hy pour le mode TEz

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 84


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84
Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

Figure 4.7 : schéma spaciale de Yee 2D en mode TEZ.

L’application d’un schéma FDTD centré en second ordre en espace et en temps aux
équations (4.17), (4.18) et (4.19) respectivement (ou par restriction des équations du modèle
3D décrit au chapitre II) donne

Dzn+1/ 2 (i, j) = Dzn−1/ 2 (i, j)


⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H y (i + 2 , j) − H y (i − 2 , j) H x (i, j + 2 ) − H x (i, j − 2 ) ⎥
n n n
Δt 4. 17
+ ⎢ − ⎥
ε 0 μ0 ⎢ Δx Δy ⎥
⎣ ⎦
1 1 Δ t ⎡ E zn +1 / 2 (i , j + 1) − E zn +1 / 2 (i , j ) ⎤
H xn +1 (i , j + ) = H xn (i , j + ) − ⎢ ⎥ 4. 18
2 2 ε 0μ0 ⎣ Δy ⎦

1 1 Δt ⎡ E zn +1 / 2 (i + 1, j ) − E zn +1 / 2 (i , j ) ⎤
H yn +1 (i + , j ) = H yn (i + , j ) + ⎢ ⎥ 4. 19
2 2 ε 0 μ0 ⎣ Δx ⎦

et la valeur du champ électrique est calculée à partir de l’équation constitutive du milieu


donc depuis l'équation (3.34) déjà donnée dans la section 3.3 où nous avons utiliser la
méthode ADE-FDTD. L’équation (3.35) s’écrit alors

4. 20

On aura

⁄∆ ∆
4. 21
∆ ∆ ∆

Avec

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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

⁄∆ ∆
4. 22
∆ ∆ ∆

Ainsi, la marche à suivre d’une itération de la méthode ADE-FDTD sur le Plasma peut être
récapitulée sur la figure 4.8.

Figure 4.8 : Illustration montrant la marche à suivre d'une itération de la méthode


ADE-FDTD pour un Plasma. (le nombre d’équation montré entre parenthèses)

Où Dz est issue depuis l’équation (4.20) utilisant Hx et Hy, ensuite Ez est obtenue depuis Dz
par l’équation (4.24), et enfin les nouvelles valeurs de Hx et Hy son calculer a partir des
équations (4.21) et (4.22) respectivement utilisant Ez. Par la suite cycle se déclenche de
nouveau pour une la nouvelle itération.

4.3.1.2 Application et résultats numériques : caractérisation du


Plasma

Considérons la structure présentée sur la figue 4. 9 dans le plan x-y de longueur X et


largeur Y, composé d’un demi-espace rempli de l’Air et l'autre rempli d’un Plasma. Avec une
source d’onde sinusoïdale de fréquence fs allumé au point S.

On examine la structure utilisant les paramètres suivants :

Nous posons que les coefficients des équations (4.21) comme suit :

75THz et 2000THz et

Et pour les paramètres numériques de la ADE-FDTD on prend :

le pas spatiale Δx = Δy = λ0/10 (désigne la λ0 est la longueur d’onde de la source),

et le pas temporel : ∆t = ∆x/2c.

Où X = Y = I-max · Δx et T = T-max · Δt, avec I-max = 100 (affecté pour chaque


fréquence) est le nombre maximum des pas spatiales et T-max est le nombre maximum des
itérations temporels.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 86


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86
Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

X
Unsplit-PML
Espace libre Source
d’onde

(xs,ys)

Unsplit-PML
Unsplit-PML
Y
x

Plasma
Unsplit-PML
y
Figure 4. 9 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air et
le reste Plasma.

: L’exemple montre une source d’onde électromagnétique sinusoïdale allumé au


point (90,50) pour deux fréquences différentes sur la figure suivante.

Figure 4. 10 : Allure du champ électrique Ez dans une structure à Demi-espace Plasma


pour les fréquences fs1 = 2·(ωp/2π) celle du gauche et fs2 = 20·(ωp/2π) celle du droite, après
150 itérations.

On observe que l’onde est complètement réfléchie pour la fréquence fs1, par contre elle est
totalement transmise dans le Plasma pour la fréquence fs2, donc on pourra dire que, pour des
fréquences supérieures à la fréquence Plasma (ωp) les Plasma son transparentes mais pour des
fréquences inférieurs elles se comportent comme des conducteurs parfaits [1, 2].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 87


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87
Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

4.3.2 C A R A C T E R I S A T I O N D’UN MILIEU (DNG)

4.3.2.1 Implémentation bidimensionnelle d’un milieu DNG

D’abord on définie le mode de propagation TEz et on détient le système d’équations (4.14)


à (4.16), nous réécrivons ainsi

∂D z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜ − ⎟⎟ 4. 23
∂t ε 0 μ 0 ⎜⎝ ∂x ∂y ⎠

∂B x 1 ∂E z
=− 4. 24
∂t ε 0 μ 0 ∂y

∂B y 1 ∂E z
= 4. 25
∂t ε 0 μ 0 ∂x

avec cette fois, on introduit l’induction magnétique B au lieu de champ magnétique H. Ainsi
que, les champs électriques et magnétiques sont dérivé des relations constitutives suivantes

4. 26

4. 27

Une permittivité et une perméabilité négatives sont réalisées avec un modèle de Lorentz
comme dans [3, 4, 5]

4. 28
,

4. 29
,

Alors E et H sont dérivés à partir de

4. 30
,

4. 31
,

En conséquence le modèle à discrétiser se constitue d’un système d’équations : (4.23) à (4.25)


en plus de (4.30) et (4.31). Nous utilisons le schéma numérique de la figure 4.7 et méthode
ADE-FDTD nous obtenons alors le système d’équations numériques suivant

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 88


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

D zn +1 / 2 (i , j ) = D zn −1 / 2 (i , j )
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H y (i + , j ) − H yn (i − , j ) H xn (i , j + ) − H xn (i , j − ) ⎥ 4. 32
Δt 2 2 2 2
+ ⎢ − ⎥
ε 0 μ0 ⎢ Δx Δy ⎥
⎣ ⎦

1 1 Δt ⎡ E zn +1 / 2 (i , j + 1) − E zn +1 / 2 (i , j ) ⎤
B xn +1 (i , j + ) = B xn (i , j + ) − ⎢ ⎥ 4. 33
2 2 ε 0 μ0 ⎣ Δy ⎦

1 1 Δt ⎡ E zn +1 / 2 (i + 1, j ) − E zn +1 / 2 (i , j ) ⎤
B yn +1 (i + , j ) = B yn (i + , j ) + ⎢ ⎥ 4. 34
2 2 ε 0μ0 ⎣ Δx ⎦

4. 35

, , , 4. 36

Avec

⁄∆ ∆
4. 37
∆ ∆ ∆

⁄∆ ∆
, , , , 4. 38
∆ ∆ ∆

Ainsi, nous récapitulée la séquence d’une itération de la méthode ADE-FDTD pour un


milieu DNG comme il est montré sur la figure suivante

Figure 4.11 : Illustration montrant la séquence d'une itération de la méthode ADE-


FDTD pour un milieu DNG. (nombre d’équation montré entre parenthèses)

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 89


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89
Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

4.3.2.2 Application et résultats numériques : caractérisation d’un


milieu DNG

Considérons la structure présentée sur la figue 4.12 dans le plan x-y de longueur X et
largeur Y, composé d’un demi-espace rempli de l’Air et l'autre rempli d’un matériau DNG.
Avec une source d’onde sinusoïdale de fréquence fs allumé au point S.

On examine la structure utilisant les paramètres suivants :

Nous posons que les coefficients des équations (4.37) et (4.38) comme suit :

0 et 3/2 et

afin d’avoir εr(ωs) = µr(ωs) = -1.

Et pour les paramètres de la ADE-FDTD on prend :

le pas spatiale Δx = Δy = λ0/10 (désigne la λ0 est la longueur d’onde de la source),

et le pas temporel : ∆t = ∆x/2c.

d’où X = Y = I-max · Δx, T = T-max · Δt, avec I-max = 100 est le nombre maximum des pas
spatiales et T-max est le nombre maximum des itérations temporel.

Unsplit-PML
Espace libre Source
d’onde

(xs,ys)
Unsplit-PML
Unsplit-PML

Y
x

Milieu DNG
Unsplit-PML

Figure 4. 12 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air
et le reste un milieu DNG.

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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

: Le premier exemple montre une source d’onde électromagnétique sinusoïdale


allumé au point (90,50) pour quatre fréquences sur la figure suivante.

A B

C D
Figure 4. 13 : Allure du champ électrique Ez dans une structure à Demi-espace ε et µ
donnée par le modèle de Lorentz à différentes fréquences A. fs = 0.3376GHz, B.
fs = 0.6674GHz et C. fs = 1.1147GHz, D. fs = 1.9657GHz et après 300 itérations.

Cette figure montre l’allure du champ électrique Ez propageant depuis la source


sinusoïdale pour quatre fréquences différentes dont le milieu de Lorentz se comporte
différemment. On observe que, pour la fréquence fs = 337.6MHz le milieu se comporte
comme un conducteur parfait d’où il réfléchie complètement le champ électrique, par contre à
la fréquence fs ≈ 1.96GHz le milieu transmette totalement le champ électrique et il est
transparent, mais on observe deux phénomènes différent et spécifique pour la fréquence fs =
1.1147GHz dont le milieu présente un indice de réfraction positif et la fréquence fs =
667.4MHz qui est égale à 3/2. , dont le milieu présente un indice de réfraction négatif.

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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

Comme le montre la figure suivante la comparaison entre deux milieux l’un à indice de
réfraction positif RHM et un autre négatif LHM

Figure 4. 14 : Une source d’onde incidente sur un ruban rempli d’un milieu RHM
(A) et l’autre rempli par un LHM (B).

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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

: Le deuxième exemple montre une source d’onde électromagnétique sinusoïdale


allumé au point (65,50) pour la fréquence B de l’exemple précédent sur la figure
suivante.

Figure 4. 15 : Allure du champ électrique Ez, Hx et Hy du haut en bas dans une structure à
Demi-espace ε = µ = -1 pour la fréquence fs = 0.6674GHz et après 240 itérations.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 93


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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

4.4 CONCLUSION

Dans ce dernier chapitre nous sommes accomplis avec succès la conception des modèles
numériques de la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux non-dispersifs par
la méthode FDTD standard, ainsi que des milieux dispersifs, ceux dont les propriétés
électromagnétiques sont dépendantes de la fréquence, par la méthode FDTD dispersive
(ADE-FDTD) utilisant la méthode ADE, et nous avons analysé un milieu Plasma et un milieu
DNG avec un indice de réfraction négative, ces deux applications sont des sujets d’actualités
vis-à-vis les revues scientifiques [5,6]. Ces modèles ainsi que les résultats que nous avons
élaboré sont très prometteuses pour aller plus profondément dans la conception numérique des
modèles numériques plus compliqué et plus spécifique pour plusieurs domaine
électromagnétique pour comprendre le mieux les divers comportement de la matière vers les
ondes électromagnétique.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 94


94
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Chapitre VI. Conceptions Et Validations Numériques

BIBLIOGRAPHIE

[1] P. Lorain et D. R. Corson. Champs et ondes électromagnétiques. éd Armand Collin,


1979.
[2] A. Ishimaru. Electromagnetic Wave Propagation, Radiation, and Scattering. Prentice
Hall, 1991.
[3] M. K. Karkkainen. Numerical study of wave propagation in uniaxially anisotropic
Lorentzian backward-wave slabs. Physical Review Letters, E 68, 026602, 2003.
[4] R. W. Ziolkowski. Wave propagation in media having negative permittivity and
permeability. Physical Review Letters, vol. 64, 056625, 2001.
[5] N. Engheta R. W. Ziolkowski. Metamaterials. Physics and Engineering Explorations.
IEEE Press, A John Wiley & Sons, inc, 2006.
[6] G. V. Eleftheriades et K. G. Balmain. Negactive Refraction Metamaterials-
fundamentals principles and applications. IEEE Press, A John Wiley & Sons, inc, 2005.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 95


95
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Conclusion et Perspectives

Conclusion et Perspectives

Dans cette étude, l'objectif principal repose sur la conception et la validation numérique
des problèmes d’onde électromagnétiques qui sont des problèmes aux limites de valeurs
initiales, afin de réaliser des simulations de la propagation et la dispersion d'onde
électromagnétique dans différent milieux physiques. Une recherche bibliographique été faite
pour trouver la technique numérique, la plus adaptable et efficace vis-à-vis la complexité de
ces phénomènes.

L'ensemble de notre rapport a été conçu sur :

• La formulation mathématique des problèmes électromagnétiques étudiés (1D et 2D


de la propagation d’onde dans les milieux non-dispersifs et dispersifs Plasma et
milieux de Lorentz).
• Le développement mathématique des méthodes de résolution numérique.
• La conception et l'implémentation des codes de calculs sous l'environnement
MATLAB.
• La validation des résultats obtenus avec la théorie.

Nous avons pu développer des codes de calculs 1D et 2D qui permettent de simuler la


propagation et la dispersion d'onde électromagnétique, par la méthode FDTD est ces
techniques associées (ABC-de-Mur et Unsplit-PML) et nous avons obtenue des résultats très
prometteuses pour la simulation des phénomènes de dispersion d'onde électromagnétique
dans le domaine temporel, la chose qui est très avantageuse pour la compréhension du
comportement de l’onde électromagnétique et la matière, abstrait auparavant.

Ces résultats nous encouragent très fortement pour continuer vers la conception d’autres
modèles plus compliqués et spécifiques comme par exemple :

• La simulation des dispositifs rayonnants utilisant des méta-matériaux comme les


antennes et les circuits résonant micro ondes [1, 2].
• Caractérisation et Applications des méta-matériaux [3].
• Etude des radars géologique [4]
• L'investigation pour la caractérisation des matériaux à bandes interdites
photoniques : BIP (de l’anglais : Photonic band gap materials) et leurs utilisations
Télécommunications [5].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 96


Conclusion et Perspectives

• Le domaine d'hybridation de méthode FDTD avec d'autres méthodes efficaces pour


surmonter les contraintes de cette dernière, et c'est un domaine de recherche très
novateur [6].
• Le développement des algorithmes de calcule parallèle de la méthode FDTD avec
le langage de programmation MPI « Message Passing Interface », pour aboutir à
des codes de calculs puissants pour des structures géométriques compliquées [7].

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 97


Conclusion et Perspectives

BIBLIOGRAPHIE

[1] P. Wang. Analysis of Planar Antennas using FDTD. Master of Applied Science. Univ.
of Toronto. 1997.
[2] E. SEMOUCHKINA. FDTD analysis of microwave resonant structures with dielectric
substrates. Doctor of Philosophy, Pennsylvania state university. May 2001.
[3] G. V. Eleftheriades et K. G. Balmain. Negactive Refraction Metamaterials-
fundamentals principles and applications. IEEE Press, A John Wiley & Sons, inc, 2005.
[4] F. Rejiba. Modélisation de la propagation des ondes électromagnétiques en milieux
hétérogènes – Application au radar sol- thèse de doctorat de l’université pierre et marie
curie - paris VI. Mars 2002.
[5] A. OURIR. Applications de Matériaux à Bande interdites Photoniques et de
métamatériaux en Télécommunications. Thèse de Doctorat en sciences. Univ. Paris Sud
XI. Orsay. 5 Décembre 2006.
[6] F. Edelvik. Hybrid solvers for the Maxwell equations in time-domain. Stockholm 2002.
[7] C. Guiffaut and K. Mahdjoubi. A Parallel FDTD Algorithm Using The MPI Library.
IEEE Antennas and Propagation Magazine, Vol. 43, No. 2, April 2001.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 98


ANNEXE A. Conceptions d’un 1D­Wave GUI

ANNEXE A
C ONCEPTIONS D ’ UN 1D­W AVE GUI DE LA PROPAGATION D ’ ONDE PAR

MATLAB­GUIDE 1

Après le travail élaborés dans le quatrième chapitre, nous avons établie un interface
graphique GUI « Graphical User Interface » par MATLAB-GUIDE qui désigne d’être comme
un outil généralisé d’investigation et d’analyse à 1D de la propagation d’onde
électromagnétique dans des milieux physiques différents, cet 1D-WAVE GUI utilise les
méthodes FDTD et ADE-FDTD comme des outils de calcule numérique, comme nous avons
introduit dans la méthode FDTD standard la transformée de Fourier pour calculer la réponse
fréquentielle (amplitude et phase) du milieu physique après la propagation d’onde
Gaussienne, comme nous avons mis en disposition d’enregistré la variation de la valeur du
champ électrique dans n’importe quelle point de l’espace.

Cet 1D-WAVE GUI est constitué de six courbes que chaque une va exhibée une sortie ou
une réponse bien déterminée, ainsi qu’un groupe d’carrée (Text-Box) conçue pour l’entrée
des paramètres de la simulation, comme il est illustré sur la figure suivante

Figure 4. 1 : Figure montre le 1D-WAVE GUI de propagation d’onde

1
GUIDE : Graphical User Interface Development Environment

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 99


99
99
ANNEXE A. Conceptions d’un 1D­Wave GUI

Dans se qui suit nous allons présenter quelques exemple d’illustration de modèles
numériques réalisé par 1D-WAVE GUI :

Exemple 1 :

Onde Gaussienne un dime-espace diélectrique εr = 4.

Figure 4. 2 : 1D-WAVE GUI de propagation d’onde exemple 1

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100
100
ANNEXE A. Conceptions d’un 1D­Wave GUI

Exemple 2 :

Onde sinusoïdale un dime-espace diélectrique εr = 4.

Figure 4. 3 : 1D-WAVE GUI de propagation d’onde exemple 2

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 101


101
101
ANNEXE A. Conceptions d’un 1D­Wave GUI

Exemple 3 :

Onde sinusoïdale modulé par une Gaussienne et un dime-espace diélectrique εr = 4.

Figure 4. 4 : 1D-WAVE GUI de propagation d’onde exemple 3

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 102


102
102
ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

ANNEXE
Classification des problèmes électromagnétiques avec
comparaison de quelques méthodes numériques

Sommaire

A. INTRODUCTION 104

B. LES METHODES ANALYTIQUES VIS‐A‐VIS DES METHODES NUMERIQUES 104

C. CLASSIFICATION DES PROBLEMES ELECTROMAGNETIQUES 105

1. CLASSIFICATION DES DOMAINES DE LA SOLUTION 106


2. CLASSIFICATION DES EQUATIONS DIFFERENTIELLES 106
3. CLASSIFICATION DES PROBLEMES AUX LIMITES 107

D. METHODES NUMERIQUES 109

1. LA METHODE DES DIFFERENCES FINIES (MDF) 110


2. LA METHODE D'ELEMENTS FINIES (MEF) 110
3. LA METHODE DES MOMENTS (MOM) 111
4. LA METHODE FDTD 112
5. LA METHODE TLM 113

E. CONCLUSION 115

BIBLIOGRAPHIE 116

LA METHODE FVTD 117

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ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

A. I NTRODUCTION
Les scientifiques et les ingénieurs utilisent plusieurs techniques en résolvant des problèmes
de champ électromagnétique. Ces techniques peuvent être classifiées comme expérimentales,
ou théoriques (modélisation mathématique). Les expériences sont chères, longues, parfois
dangereuses, et habituellement ne permettent pas beaucoup de flexibilité dans la variation de
paramètre. Ces difficultés peuvent êtres surmontées par les approches théoriques (analytiques
ou numériques).

Presque tous les problèmes surgissant en science et l’ingénierie peuvent être formulés par
des équations différentielles, intégrales, et variationnelles. D'une façon générale, il y a deux
formulations de base dans la résolution des problèmes d'électromagnétisme, différentiel ou
intégrale.

Généralement, les méthodes de résolution des équations à dérivées partielles (EDP) ou les
équations intégrales peuvent être classifiées comme analytique ou numériques.

B. L ES METHODES ANALYTIQUES VIS - A - VIS DES METHODES

NUMERIQUES

Une comparaison générale entre les méthodes analytiques et numériques peut être faite,
comme suit [1] :

• Les méthodes de solution analytique donnent des solutions exactes mais sont
limitées à un rang d’application étroit, généralement liée aux problèmes simples. Il
n'y a pas beaucoup de problèmes pratiques d’ingénierie qui peuvent être établis en
utilisant ces techniques.

• Les techniques numériques sont applicables à presque tous les problèmes


scientifiques d’ingénierie, mais les inconvénients principaux sont liés à la limite
d'approximation dans le modèle lui même, discrétisation de l'espace et de temps.
Ainsi, les critères d'exactitude, de stabilité, et de la convergence ne sont pas
toujours simples.

Les méthodes analytiques le plus généralement utilisées en résolvant des problèmes


d'électromagnétismes sont [2, 3] :

(1) séparation des variables

(2) série d'expansion

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 104


ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

(3) tracé isogone

(4) méthodes d'intégrale (par exemple, la transformé de Laplace et de Fourier)

Cependant, pour les méthodes numériques (solutions approximatives), on trouve


généralement :

(1) méthode des différences finies (MDF)

(2) méthode des moments (MM)

(3) méthode des éléments finis (MEF)

(4) méthode des volumes finis (MVF)

(5) méthode de Monte Carlo

(6) méthodes des différences finies en domaine temporel (FDTD)

(7) méthodes des volumes finies en domaine temporel (FVTD)

(8) méthodes des éléments finies en domaine temporel (FETD)

(9) modélisation en ligne de transmission (transmission-line modeling : TLM)

(10) les méthodes hybrides

On note que ces techniques numériques sont des méthodes indirectes (qui ne résoudront
pas les équations de Maxwell), c'est-à-dire avant de les appliquer on doit définir le modèle
mathématique du problème électromagnétique à étudier, qui est dérivé des équations de
Maxwell.

C. C LASSIFICATION DES PROBLEMES ELECTROMAGNETIQUES

Classifier les problèmes électromagnétiques nous aidera à répondre à la question : quelle


méthode est la meilleure pour résoudre un problème donné? Des problèmes de continuité sont
classés par catégorie différemment selon l'élément particulier d'intérêt, qui pourrait être un de
ces derniers [2] :

: le domaine de solution du problème,


: la nature de l'équation décrivant le problème,
: les conditions aux limites associées.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 105


ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

En fait, les trois éléments ci-dessus définissent un problème unique, et c'est certain que ces
catégories ne sont parfois pas indépendantes l'un de l'autre.

1. Classification des domaines de la solution


En termes du domaine d'un problème, ce dernier peut être un problème interne,
différemment appelé fermé, ou limité (borné), ou un problème externe, différemment appelé
ouvert, ou illimité (non-borné).

Considérons le domaine de solution D avec la limite S comme montré dans la figure 2.1 Si
une partie ou toute S est à l'infini, D est externe/ouvert, autrement dit D est interne/fermé. Par
exemple, la propagation d'onde dans un guide d'ondes est un problème interne, tandis que la
propagation d'onde dans l'espace libre – la dispersion des ondes électromagnétique comme
des gouttes de pluie, et le rayonnement d'une antenne – sont des problèmes externes.

an
σ, ε, μ

Figure A. 1 : Domaine de solution D avec limite S.

Un problème peut également être classifié en termes des propriétés constitutives (σ, ε, μ)
du domaine de solution. La région de solution pourrait être linéaire (ou non-linéaire),
homogène (ou non-homogène), et isotrope (ou anisotrope).

2. Classification des équations différentielles


Les problèmes électromagnétiques sont classifiés en termes des équations qui les décrivent
(modèles mathématiques). Alors qu'il y a trois chemins possibles pour formuler les problèmes
électromagnétiques [4] :

: Par des équations aux dérivées partielles.


: Par des équations intégrales.
: Par des équations variationelles (intégro-différentielles).

On distingue dans ce stade deux catégories de formulations mathématique différentes :


Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 106
ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

• La première technique utilise des EDP de second-ordre (appeler des techniques indirectes)
issues généralement des équations de Maxwell, et que la plupart de ces problèmes sont
représenté sous la forme :

LΦ = g A. 1

Où L est un opérateur qui peut être différentiel, intégral ou integro-différentiel, g désigne la


source ou l'excitation, et Φ est la fonction à déterminer. Ces équations aux dérivées partielles
(EDP) de second ordre sont données, pour deux variables indépendantes x et y :

∂ 2Φ ∂ 2Φ ∂ 2Φ ∂Φ ∂Φ
a 2 +b +c 2 +d +e + f Φ = g ( x, y) A. 2
∂x ∂x∂y ∂y ∂x ∂y

où Ф = Ф(x,y) est la fonction recherchée, dépendante de x et y.

a, b, c, d, e, f sont les coefficients de l'EDP. Ils sont fonction de x et y et peuvent être des
constantes, comme ils peuvent dépendre de la fonction Ф elle même dans ce cas l'EDP est dite
non-linéaire. L'EDP dans la quelle g(x,y) = 0 est dite homogène et inhomogène si g(x,y) ≠ 0.

N'importe quelle EDP de second ordre et linéaire peut être classifié comme elliptique,
parabolique, ou hyperbolique selon l'équation des coefficients a, b et c. L’équation (2.2) est
dite :

Elliptique si b2 – 4ac < 0

Hyperbolique si b2 – 4ac > 0

Parabolique si b2 – 4ac = 0

• L’autre approche implique le modèle d’équations de Maxwell comme modèle


mathématique, dans leurs formes différentielles (qui sont des EDP de 1er ordre) ou intégrales,
on trouve des méthodes très célèbres et efficaces comme la méthode : FDTD, FDFD, FVTD,
FETD.

3. Classification des problèmes aux limites


Les problèmes aux limites sont régis par des EDP accompagnées de conditions aux limites
spécifiques. Selon le type d’équation on obtient le problème aux limites correspondant (voir
infra figure 2.2) :

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 107


ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

• Si l’équation est elliptique, le problème est elliptique et on a un problème


stationnaire (steady-state problem) ou de valeurs aux limites. Par exemple les EDP
bidimensionnelles de Laplace ∇ 2 Φ = 0 ou de Poisson ∇ 2 Φ = f ( x , y ) . On prescrit
des conditions aux limites homogènes de types :

1. Dirichlet, qui est une condition sur Ф(r) = 0. Celle-ci est imposée sur une
partie de la frontière (r sur S).

∂Φ
2. Neumann, qui consiste à imposer = 0, sur une partie de la frontière.
∂n

∂Φ
3. Cauchy (ou mixte), qui consiste à imposer h(r)Ф + = 0, sur une partie
∂n
de la frontière.

Dans le cas général les conditions aux limites sont inhomogènes :

1. Dirichlet :

Ф(r) = p(r), r sur S A. 3

2. Neumann :

∂Φ
= q(r), r sur S A. 4
∂n

3. Cauchy (ou mixte) :

∂Φ
h(r)Ф + = w(r), r sur S A. 5
∂n

• Si l’équation est parabolique (équation de diffusion), le problème est parabolique et


on un problème de valeurs initiales ou in-stationnaires (transitoires), on peut
prescrire des conditions aux limites de types Dirichlet ou mixte (de Cauchy) et des
conditions initiales.

• Si l’équation est hyperbolique (équation d’onde), et on a un problème de valeurs


propres ou de vibration (on peut dire aussi un problème de valeurs initiale ou
transitoires), on prescrit aux frontières des conditions aux limites de Dirichlet ou de
Neumann et des conditions initiales.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 108


ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

On note que le terme "homogène" a été employé pour signifier différentes choses. Le
domaine de solution pourrait être homogène cela signifie que σ, ε, et μ sont constantes dans
D, l’EDP pourrait être homogène si g = 0 ; et les conditions aux limites soient homogènes
quand p(r) = q(r) = w (r) = 0.

Conditions aux
limites
D

domaine fermé

(a)

Conditions aux
limites
Conditions aux
limites D

domaine ouvert

Conditions
initiales

(b)

Figure A. 2 : (a) problème Elliptique, (b) problème parabolique ou hyperbolique

D. METHODES NUMERIQUES

Parmi les méthodes numériques disponibles pour résoudre les EDP des problèmes
d'électromagnétismes, sont ceux qui utilisent des techniques basé sur des formules intégrales,
différentielles ou physiques.

Les problèmes électromagnétiques à analyser sont classifiées en prenant en considération


plusieurs définitions (modèles mathématiques, conditions aux limites et conditions initiales)
comme nous l'avons déjà cité précédemment, et parmi les méthodes de résolutions
numériques de ces problèmes on cite celles les plus connues dans ce domaine, la méthode des
différences finies (MDF), la méthode des éléments finies (MEF) et la méthode des moments
(de l'anglais MoM : method of moment).

D'autre part, les problèmes peuvent êtres modélisés directement par les équations de
Maxwell, puisque tout simplement ces équations sont l'origine de tout les phénomènes
électromagnétiques qu’on peut rencontrer, aussi les problèmes définis précédemment (leurs
modèles mathématiques) sont issus des équations de Maxwell.

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ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

A partir de cette détermination ; on trouve des méthodes de résolution numérique directe


des équations de Maxwell, et on a le choix entre celles dans le domaine fréquentiel ou
temporel, aussi celles utilisant la représentation intégrale ou différentielle, cela ressort de la
représentation des équations de Maxwell (écrite dans le domaine fréquentiel ou temporel).
Parmi ces méthodes on trouve la célèbre méthode FDTD de l'anglais : finite difference time
domain, et FDFD de l'anglais : finite difference frequency domain, qui sont basés sur
l'approximation en différences finies des dérivées partielles dans les équations de Maxwell.

En effet, on présente sommairement dans se qui suit les grands axes des processus de
résolution par la méthode des différences finies, des élément finies et des moments pour la
résolution des problèmes électromagnétiques en EDP de second ordre, et la méthode FDTD,
pour la résolution directe des équations de Maxwell, et la méthode physique modélisation ou
matrice en lignes de transmission (de l'anglais transmission-line modeling (TLM) method). A
fin de faire une comparaison entre ces techniques, et qui n'est pas une tâche facile avec le
manque des revues qui englobe toutes les méthodes de résolution numériques, mais pour avoir
des critères générales convaincantes ou acceptables pour argumenter un choix d'une méthode
vis-à-vis aux autres.

1. La méthode des différences finies (MDF)


La procédure pour appliquer la méthode des différences finies implique habituellement les
étapes suivantes :

(1) Discrétisation du domaine de solution ou maillage du domaine.

(2) Transformer l'équation aux dérivées partielles et l’exprimer sous forme de schéma
numérique de différences finies.

(3) Écrire l’équation de différences finies aux nœuds du maillage.

(4) Obtenir le système d’équations algébriques discrètes.

(5) Trouver la solution en résolvant le système d’équations algébriques.

2. La méthode d'éléments finies (MEF)


La méthode d'éléments finis est une technique numérique plus puissante pour traiter des
problèmes électromagnétiques impliquant des géométries complexes et des hétérogénéités.

La résolution par la MEF de n'importe quel problème implique fondamentalement quatre


étapes [2]

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ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

• discrétisation du domaine de solution à un nombre fini des sous-domaines ou


d'éléments,

• dérivation des équations gouvernantes pour l'élément typique,

• assembler tous les éléments dans le domaine de solution,

• solution du système des équations obtenues.

Pour plus de détail consulter les références [1, 2, 5].

Voici un tableau de comparaison entre les deux méthodes précédentes la MDF vis-à-vis
MEF [4]:

MDF MEF

Élaboration simple du programme de Élaboration complexe du programme de


calcule. calcule.

Souhaitée pour les formes géométriques Adaptable pour les formes géométriques
simples (Maillage régulier). complexes (Maillage irrégulier).

Gourmand en termes de temps de Calcul Capacité de stockage mémoire


(CPU)

On estime généralement que pour des domaines irréguliers, il est souvent commode
d'utiliser la MEF, et pour les domaines réguliers la MDF est plus facilement programmé.

Tableau A. 1 : Tableau de comparaison entre la méthode des différences finies


(MDF) et la méthode des éléments finies (MEF).

3. La méthode des moments (MoM)


Une résolution par la méthode des moments d'un problème électromagnétique (formulé par
l'équation (2.1)) implique fondamentalement les étapes ci-dessous [11] :

(1) dérivation de l'équation intégrale appropriée (IE),


(2) conversion (discrétisation) de l'IE dans une équation de matrice en utilisant la base
(ou fonctions d'expansions) et peser (ou test) des fonctions,
(3) évaluation des éléments de matrice,
(4) résolution de l'équation de matrice et obtenant les paramètres d'intérêt.

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méthodes numériques

4. La méthode FDTD
Pendant les années 70 et les années 80, plusieurs tests ont montrés les limitations des
méthodes intégrales dans le domaine fréquentiel des équations de Maxwell [6]. Ceci a mené
aux explorations d'une approche alternative :

Solution directe des équations (rotationnelles) de Maxwell dans le domaine temporel avec
un maillage spatio-temporel.

La méthode des différences finies dans le domaine temporel (FDTD : finite difference
time-domain), était la première technique dans ce type, et elle est restée le sujet de
développement. Alors que, c'est en mai 1966, Kane YEE [7] a édité le premier article pour
donner la discrétisation spatio-temporelle des équations de Maxwell qui forment la base de la
méthode (FDTD) [6]. En 2006, selon une recherche menée par Taflove sur le Web, l'article de
Yee avaient été cités 2441 fois depuis sa publication [8].

Figure A. 3 : Publications annuelles d'articles relative à la méthode FDTD, prise sans


modification depuis [8, 9].

Comme il est illustré sur la figure ci-dessus le nombre des publications annuelles d’articles
relatifs à la méthode FDTD depuis l'année 1966 jusqu'à l'année 2005.

La méthode FDTD est basée sur la discrétisation par des différences finies des dérivées
partielles apparaissant dans les équations de Maxwell, mais elle est différente de la MDF du
point technique de résolution.

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méthodes numériques

5. La méthode TLM
Le lien entre la théorie des champs et la théorie des circuits a été exploité en développant
des techniques numériques pour résoudre certains types d'équations à dérivées partielles
surgissant dans des problèmes de champ à l'aide des schémas de réseau électrique équivalents
[2].

Cependant, il convient de noter que la théorie des circuits n'a pas été développée en
rapprochant les équations du Maxwell, mais plutôt a été développé indépendamment à partir
des lois expérimentalement obtenues. La connexion entre la théorie des circuits et les
équations de Maxwell (récapitulant la théorie des champs) est importante ; elle ajoute à la
compréhension des principes fondamentaux d'électromagnétismes.

Les circuits sont aussi des concepts mathématiques des champs électromagnétiques,
néanmoins, les ingénieurs ce sentent parfois qu'ils comprennent la théorie des circuits plus
clairs que les champs.

L'idée de substituer un système électrique compliqué par un circuit équivalent simple se


rendre à Kirchhoff et à Helmholtz.

La modélisation en ligne de Transmission (TLM), autrement connu comme méthode en


matrice de ligne de transmission de l'anglais transmission-line matrix method, c'est une
technique numérique pour résoudre des problèmes de champ en utilisant les circuits
équivalent. Elle est basée sur l'équivalence entre les équations de Maxwell et les équations
pour des tensions et des courants sur une maille à deux fils continues des lignes de
transmission.

Comme d'autres techniques numériques, la méthode de TLM utilise un procédé de


discrétisation. Différemment à d'autres méthodes telles que les méthodes des différences
finies et des éléments finis, qui sont des approches mathématiques de discrétisation, la TLM
est une approche physique de discrétisation.

Voici un tableau de comparaison entre les deux méthodes précédentes la méthode FDTD
vis-à-vis à la méthode TLM [4] :

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ANNEXE B Classification des problèmes électromagnétiques avec comparaison de quelques
méthodes numériques

FDTD TLM

Approche mathématique en domaine Approche physique en domaine


temporelle, basé sur l'approximation en temporelle, basé sur la théorie des
différence finies lignes transmission

Réseau de maille carrée Réseau de maille carrée

Source impulsionnelle qui permet de Source impulssionelle qui permit


Produire une réponse avec une bande de Produire une réponse avec une bande
fréquence large a partie d'une seule étape de de fréquence large a partie d'une seule
calcule étape de calcule

Non souhaitée pour les formes géométriques Non souhaitée pour les formes
complexes. (Mailles régulières) géométriques complexes. (Mailles
régulières)

Pas de restriction aux bornes limites Nécessite Restriction aux bornes de

(Permet une implémentation de large limites


intervalle bornes aux limites)

Le temps de calcule (CPU) et la mémoire requis d'une solution par la méthode FDTD
sont typiquement moins à la moitié de ceux nécessaire d'une solution par la TLM.

Tableau A. 2 : Tableau de comparaison entre la méthode des différences finies dans


le domaine temporel (FDTD) et la méthode de la modélisation en ligne de transmission
(TLM).

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méthodes numériques

E. C ONCLUSION
On constate après ces contextes comparatives que nous sommes devant une panoplie de
méthodes numériques que chacune d'elles possédants des spécificités techniques ainsi que des
points forts et autres faibles d'où le choix sera optimale vis-à-vis de plusieurs critères comme
nous l'avons vues, mais il dépend absolument d'un besoin optimal qu'une méthode la plus
simple est suffisante.

Dans l'objective de cette thèse nous allons élaborer des techniques de calcules numériques
pour résoudre des problèmes électromagnétiques différentielles de valeurs initiales.

Nous avons choisi la technique de résolution numérique basé sur la méthode des
différences finies dans le domaine temporelle (FDTD) pour des problèmes
électromagnétiques différentielles, puisque les problèmes qu'on cherche de les traitais son de
forme régulière et à cause de sa simplicité et sa souplesse vis-à-vis aux autres méthodes.

Ainsi que nous allons élaborer des codes qui permettront de simuler la dispersion d'onde
électromagnétique sur différents milieux physiques.

D'où on note que l'avantage de l'approche dans le domaine temporel, réside dans le pouvoir
de résoudre les problèmes électromagnétiques transitoires pour une large bande de fréquences
par une seule exécution du code de calcul, cela se déroule comme en traitement de signal, par
contre l'approche dans le domaine fréquentielle donne une réponse fréquentielle pour une seul
et unique fréquence définie par la source, donc elle exige l'exécution du code de calcul à
chaque changement de fréquence de la source.

Ainsi que le temps de calcul CPU et le faible stockage mémoire de la méthode FDTD vis-
à-vis à la méthode TLM (Tableau 2.2) et son utilisation de l'approximation par différences
finies des EDP nous avons choisi de continuer avec la méthode FDTD.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 115


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méthodes numériques

BIBLIOGRAPHIE

[1] P. Dragan. Advanced Modeling in Computational Electromagnetic Compatibility. ed


John Wiley & Sons, Inc. 2007.
[2] M. N.O. Sadiku. Numerical Techniques in Electromagnetics. 2nd edition, ed CRC
Press, 2001.
[3] F. Edelvik. Hybrid solvers for the Maxwell equations in time-domain. Stockholm 2002.
[4] M. N.O. Sadiku, A. F. Peterson. A Comparison Of Numerical Methods For
Computing Electromagnetic Fields. IEEE articles, 1990, pp 42-47.
[5] M. Tahar Abbes. Méthodes Numériques. Tome 1. éd. Office Des Publications
Universitaires, 2007.
[6] A. Taflove, S. C. Hagness. Computational Electrodynamics: The Finite-Difference
Time-Domain Method, 2nd Ed, ed. Artech House, 2000.
[7] K. S. YEE. Numerical Solution of Initial Boundary Value Problems Involving
Maxwell’s Equations In Isotropic Media. IEEE Trans. On Antennas and propagation.
Vol. AP-14, NO. 3, May, 1966, pp 302-307.
[8] A. Taflove. A Perspective on the 40-Year History of FDTD Computational
Electrodynamics. ACES Journal, Vol.22, NO. 1, MARCH 2007, pp 1 – 21.
[9] K. L. Shlager, J. B. Schneider. A Selective Survey of the Finite-Difference Time-
Domain Literature. IEEE Antennas and Propagation Magazine, Vol. 37, NO. 4, August
1995, pp 39 – 56.

Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 116


Résumé
Les propriétés électromagnétiques des milieux complexes (c'est-à-dire non-
linéaires et dispersifs), ainsi le comportement de l’onde électromagnétique dans ces
milieux est un sujet de recherche très intéressant et indispensable dans les dernières
années avec l’évolution remarquable dans la science de la matière, pour divers
domaine de conception des composantes et dispositifs en électronique et en
télécommunications.

L’obscurité des ondes électromagnétique rond se phénomène physique mystérieux


et difficile à comprendre, d’où la modélisation numérique tire son avantage et elle est
utiliser comme un outil d’investigation de l’interaction entre l’onde et la matière.

Mathématiquement la propagation d'onde électromagnétique est un problème de


valeurs initiales, ce problème peut être résolu numériquement par diverses méthodes
numériques. Mais nous distinguons deux approches dissemblables de résolution de
tels problèmes impliquant directement les équations de Maxwell dans leurs formes
différentielles et qui sont des équations aux dérivées partielles de premier ordre. La
première approche est dans le domaine fréquentiel utilise les équations
(rotationnelles) de Maxwell en domaine fréquentiel (FDFD), et la deuxième est dans
le domaine temporel utilise aussi les équations (rotationnelles) de Maxwell dans le
domaine temporel (FDTD, FEMTD, FVTD).

Ce travail a comme objectif d’élaborer des codes de calcules numériques pour des
modèles physique de la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux
dispersifs. La méthode des différences finies dans le domaine temporel (FDTD) est
appliquée pour la conception des modèles numériques pour la résolution des
équations (rotationnelles) de Maxwell, et la méthode ADE-FDTD est utiliser pour
introduire les phénomènes dispersifs de la matière. Ainsi que des techniques associer
a la méthode FDTD comme les bords absorbantes de Mur « Absorbing Boundary
Conditions » (ABC-de-Mur) ou Unsplit-PML « Unsplit Perfectly Matched Layer »,
sont dériver et introduites dans l’algorithme de calcule pour tronquer le domaine de
calcule afin des modéliser un domaine de calcule ouvert, en plus que la transformé de
Fourier est implémenter dans la méthode FDTD pour passer en domaine
fréquentielle.

Mots clefs : équations de Maxwell, onde électromagnétique, méthodes


numériques, FDTD, milieux dispersifs, ABC, PML
Abstract
The electromagnetic properties of the complex mediums (i.e. non-linear and
dispersive), thus the behavior of the electromagnetic wave in these mediums is a very
interesting subject of research and essential in the last years with the remarkable
evolution in the material science, for various domain of design of the components
and devices in electronics and telecommunications.

The obscurity of Electromagnetic waves round this physical phenomenon


mysterious and difficult to understanding, from where numerical modeling draws its
advantage and it is used like an investigator tools of interaction between the wave and
the matter.

Mathematically the electromagnetic wave propagation is a problem of initial


values; this problem can be numerically solved by various numerical methods. But we
distinguish two dissimilar approaches from resolution of such problems directly
implying the Maxwell's equations in their differential forms and which are partial
derivative equations of first command. The first approach is in the frequency domain
uses the Maxwell (curls) equations in the frequency domain (FDFD), and the second
is in a time domain, uses also the Maxwell (curls) equations in the time domain
(FDTD, FEMTD, FVTD).

This work has an objective to elaborate a numerical computation codes for


physical models of the electromagnetic wave propagation in dispersive mediums. The
method of the finite differences time domain (FDTD) is applied to design numerical
models for the resolution of the Maxwell (curls) equations, and the dispersive DFTD
method (ADE-FDTD) is used to introduce the dispersive phenomena of the material.
As well as techniques associated to the FDTD method like the Absorbing Boundary
Conditions (Mur-ABC’s) and Unsplit Perfectly Matched Layer (Unsplit-PML), are
derived and introduced into the algorithm to truncate the space domain to modeling an
open space domain, in more than a Fourier transformation is implemented in FDTD
method to calculate a frequency domain.

Key words: Maxwell's equations, electromagnetic wave, numerical methods,


FDTD, dispersive medium, ABC, PML
‫الملخص‬
‫خصائص الكھرومغناطيسي للمواد المعقدة )أي الغير خطية ‪ ،‬والمتبددة( ‪ ،‬و سلوك الموجات‬
‫الكھرومغناطيسية في ھذه المواد ھو موضوع مثير لالھتمام للبحوث وأساسي في السنوات األخيرة مع التطور‬
‫الملحوظ في علوم المواد ‪ ،‬على مختلف مجال تصميم أجھزة والمكونات في مجال االلكترونيات واالتصاالت‬
‫السلكية والالسلكية‪.‬‬

‫غموض الموجات الكھرومغناطيسية يجعل ھذه الظاھرة الفيزيائية غامضة وصعبة الفھم ‪ ،‬من ھنا النمذجة‬
‫العددية تستمد أھميتھا وتستخدم كأداة لتوضيح التفاعل بين الموجات الكھرومغناطيسية وھذه المواد‪.‬‬

‫رياضيا انتشار الموجات الكھرومغناطيسية ھي مشكلة القيم األولية ؛ ھذه المشكلة يمكن حلھا بالطرق‬
‫العددية المختلفة‪.‬ولكننا نميز نھجين مختلفان لحل ھذه المشاكل بشكل مباشر ويستعمل معادالت ماكسويل في‬
‫أشكالھا التفاضلية التي ھي معادالت مشتق جزئية من الدرجة األولى ‪.‬النھج األول ھو في المجال التردد يستخدم‬
‫معادالت ماكسويل )‪ ،(FDFD‬والثاني ھو في مجال الزمن ‪ ،‬ويستخدم أيضا معادالت ماكسويل ‪،FDTD‬‬
‫‪.FVTD ،FEMTD‬‬

‫ھذا العمل لديه كھدف وضع مدونات الحساب العددي للنماذج الفيزيائية النتشار الموجات الكھرومغناطيسية‬
‫في المواد ‪ .‬نطبق طريقة )‪ (FDTD‬لتصميم النماذج العددية لحل معادالت ماكسويل‪ ،‬والتبدد باستعمال‬
‫‪ADE-DFTD‬وتستخدم إلدخال ظواھر التبدد للمادة ‪.‬فضال عن التقنيات المرتبطة بھا مثل استيعاب شروط‬
‫حدية ‪ ABC-Mur‬و ‪ ،Unsplit-PML‬لنمذجة ‪l‬جال فضائي مفتوح‪.‬‬

‫الكلمات الدالة ‪ :‬معادالت ماكسويل ‪ ،‬الموجات الكھرومغناطيسية ‪ ،‬الطرق العددية‪ ، FDTD ،‬التبدد ‪،‬‬
‫‪. Unsplit-PML ، ABC-Mur‬‬

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