Mémoire Magistair Sofiane AMEID 2010
Mémoire Magistair Sofiane AMEID 2010
Mémoire Magistair Sofiane AMEID 2010
Par
SOFIANE AMEID
-Thème-
. ﻓﺎﳊﻤﺪ ﷲ ﺍﻟﻌﻈﻴﻢ ﺍﻟﱪ ﺍﻟﺮﺣﻴﻢ ﲪﺪ ﺍﻟﺸﺎﻛﺮﻳﻦ ﺍﳌﻮﻗﻨﲔ ﺍﳌﻘﺮﻳﻦ ﺑﻮﺣﺪﺍﻧﻴﺘﻚ ﻭ ﺟﻮﺩﻙ ﻭ ﻓﻀﻠﻚ،ﻧﻔﺴﻚ
)ﺍﻟﺘﺤﺪﺙ ﺑﻨﻌﻤﺔ ﺍﷲ ﺷﻜﺮ ﻭ ﺗﺮﻛﻬﺎ ﻛﻔﺮ ﻭ ﻣﻦ ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﻟﻘﻠﻴﻞ ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﻟﻜﺜﲑ ﻭ ﻣﻦ: ﻗﺎﻝ ﺭﺳﻮﻝ ﺍﷲ ﺻﻠﻰ ﺍﷲ ﻋﻠﻴﻪ ﻭ ﺳﻠﻢ
( )ﺣﺴﻦ: ﻗﺎﻝ ﺍﻟﺸﻴﺦ ﺍﻷﻟﺒﺎﱐ.(ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﻟﻨﺎﺱ ﻻ ﻳﺸﻜﺮ ﺍﷲ ﻭ ﺍﳉﻤﺎﻋﺔ ﺑﺮﻛﺔ ﻭ ﺍﻟﻔﺮﻗﺔ ﻋﺬﺍﺏ
Un profond merci à Ami‐Salleh Saada, Azdine Boutti, Fouad Remadna, Yacine Hachani, Ali
Belahssen, et à tout mes amis et frères que je porte dans mon cœur et qui mon toujours
encouragé et supporté moralement.
ﺟﺰﺍﻛﻢ ﺍﷲ ﻋﲏ ﻛﻞ ﺧﲑ ﻭ ﺃﺛﺎﺑﻜﻢ ﺍﻟﻌﻔﻮ ﻭ ﺍﻟﻌﺎﻓﻴﺔ ﻭ ﺍﻟﺴﻼﻣﺔ ﰲ ﺍﻟﺪﻧﻴﺎ ﻭ ﺍﻵﺧﺮﺓ،ﺇﱃ ﻛﻞ ﻣﻦ ﺃﺣﺒﺒﻨﺎﻩ ﰲ ﺍﷲ ﻭ ﺃﺣﺒﻨﺎ ﰲ ﺍﷲ ﺃﻗﻮﻝ
Dédicace
ﺭﲪﻪ ﺍﷲ-ﺍﺑﻦ ﻗﻴﻢ ﺍﳉﻮﺯﻳﺔ "ﺃﻋﲏ ﺳﺒﻴﻞ ﺍﳊﻖ ﻭ ﺍﻹﳝﺎﻥ... "ﻓﻠﻮﺍﺣ ٍﺪ ﻛﻦ ﻭﺍﺣﺪﹰﺍ ﰲ ﻭﺍﺣ ٍﺪ
A toute la famille
A l’Algérie
()ﺣﻤﺎﻫﺎ ﺍﻟﻠﻪ
TABLE DES MATIERES
Introduction générale 1
Chapitre I 3
1.1 INTRODUCTION 4
1.4.1 DEFINITION 21
BIBLIOGRAPHIE 30
Chapitre II 32
2.1 INTRODUCTION 33
BOUNDARY CONDITIONS)
2.13 CONCLUSION 62
BIBLIOGRAPHIE 63
Chapitre III 65
3.5 CONCLUSION 73
BIBLIOGRAPHIE 74
Chapitre VI 75
4.1 INTRODUCTION 77
4.5 CONCLUSION 94
BIBLIOGRAPHIE 95
Conclusion et Perspectives 96
ANNEXE A 99
ANNEXE B 103
A. INTRODUCTION 104
E. CONCLUSION 115
BIBLIOGRAPHIE 116
Figure 1. 7 : Exemple typique d’un modèle de permittivité de Drude (1.7-a) et d’un modèle de
perméabilité de Lorentz (1.7-b) [16]. 29
Figure 1. 8 : Schéma de la réflexion-transmission d'une onde plane lors d'un saut d'indice :
réfraction normale à droite, et réfraction négative à gauche [21]. 29
Figure 2. 2 : Positions des composants des champs dans une cellule unitaire cubique de la
représentation spatiale de Yee à 3D. 41
Figure 2. 3 : la cellule de Yee pour les trois modes 1D (Mode TExy et TMxy), 2D (Mode TEz et
TMz) et 3D [6]. 42
Figure 2. 13 : La propagation d'onde prise à un point test (sonde) en fonction du temps avec
(celle du bas) et sans (celle du haut) les bords absorbants de type ABC-de-Mur. 57
Figure 4.2: Propagation à l'air libre d'une onde EM de forme sinusoïdale modulé f0 = 3Ghz, et en
prend ∆z = λ0/20, ∆t = ∆z/2c 79
Figure 4.3 : Champ Ex d’une Onde EM à incidence normale à différent instants d'une impulsion
Gaussienne (t0 ≈ 0.17ns, T ≈ 57ps), ∆z = c.t0/20, ∆t = ∆z/c 80
Figure 4. 4: Onde incidente, réfléchie et transmise à différent instants d'une onde Gaussienne
avec un demi-espace une fois σ = 0.05S/m et une autre σ = 0. 81
Figure 4. 5 : Onde incidente, réfléchie et transmise à différent instants d'une onde sinuso-
gaussienne avec un demi-espace parfaitement conducteur, avec ∆z = λ0/20,
∆t = ∆z/2c. 82
conducteur 83
Figure 4.8 : Illustration montrant la marche à suivre d'une itération de la méthode ADE-FDTD
pour un Plasma. (le nombre d’équation montré entre parenthèses) 86
Figure 4. 9 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air et le
reste Plasma. 87
Figure 4. 10 : Allure du champ électrique Ez dans une structure à Demi-espace Plasma pour les
fréquences fs1 = 2·(ωp/2π) celle du haut et fs2 = 20·(ωp/2π) celle du bas, après
150 itérations. 87
Figure 4. 12 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air et le
reste un milieu DNG. 90
Figure 4. 13 : Allure du champ électrique Ez dans une structure à Demi-espace ε et µ donnée par
le modèle de Lorentz à différentes fréquences A. fs = 0.3376GHz,
Figure 4. 14 : Une source d’onde incidente sur un ruban rempli d’un milieu RHM (A) et l’autre
rempli par un LHM (B). 92
Figure 4. 15 : Allure du champ électrique Ez, Hx et Hy du haut en bas dans une structure à
Demi-espace ε = µ = -1 pour la fréquence fs = 0.6674GHz et après 240
itérations. 93
Figure A. 2 : (a) problème Elliptique, (b) problème parabolique ou hyperbolique [2]. 109
Tableau A. 2 : Tableau de comparaison entre la méthode des différences finies dans le domaine
temporel (FDTD) et la méthode de la modélisation en ligne de transmission
(TLM). 114
λ : Longueur d’onde
σ : Conductivité électrique
k : Vecteur d’onde
n : indice de réfraction
J : Densité de courant
TE : Transverse Electrique
TM : Transverse Magnétique
Chapitre I
Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés
de la matière
“One scientific epoch ended and another began with James Clerk Maxwell.”
-Albert Einstein
Sommaire
1.1 INTRODUCTION 4
1.2 LES EQUATIONS DE MAXWELL 5
1.2.1 LA LOI DE COULOMB 5
1.2.2 LE CHAMP ELECTRIQUE 6
1.2.3 LE THEOREME DE GAUSS 7
1.2.4 LA LOI D'AMPERE 10
1.2.5 LA LOI DE FARADAY 11
1.2.6 COLLECTION DE L'ENSEMBLE DES EQUATIONS DE MAXWELL 13
1.3 L’EQUATION D’ONDE 15
1.3.1 ONDE PLANES ELECTROMAGNETIQUES DANS LE VIDE 17
1.3.2 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS UN MILIEU HOMOGENE, ISOTROPE, LINEAIRE ET IMMOBILE 18
1.3.3 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS LES ISOLANTS 19
1.3.4 ONDE PLANE ELECTROMAGNETIQUE DANS UN MILIEU CONDUCTEUR 20
1.4 LES GRANDEURS CARACTERISTIQUES DES MILIEUX 21
1.4.1 DEFINITION 21
1.4.2 LES MILIEUX DISPERSIFS (NON‐LINEAIRE) 22
1.4.2.1 Le modèle de Lorentz (dispersion d’un diélectrique) 23
1.4.2.2 Dispersion d’un conducteur et un isotropique Plasma (Le modèle de Drude) 24
1.4.2.3 L’équation de relaxation de Debye 24
1.5 LES CONDITIONS AUX LIMITES (RELATIONS DE CONTINUITES) 25
1.6 REFLEXION ET REFRACTION DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES 26
BIBLIOGRAPHIE 30
1.1 I NTRODUCTION
Bien que l'ambre et l'aimant naturel ont été connus dès la haute Antiquité. Ils étaient
notamment cités par les philosophes grecs, mais l'électromagnétisme a été développé comme
sujet quantitatif il y à environ cent ans.
Malgré la dizaine d’années d’antériorité (1771 à 1773) des travaux non publiés de Henry
Cavendish1 dans l'électrostatique, c’est à Charles Coulomb que revient la gloire d’avoir
annoncé publiquement, en 1785, que la force électrique était analogue à la force
Newtonienne. Ceci a marqué le début de la recherche quantitative dans l'électricité et le
magnétisme sur une échelle mondiale.
Presque cinquante ans après, en 1831, Michael Faraday a étudié les effets de la variation-
temporelle (Time-varying) des courants et des champs magnétiques. En 1864 James Maxwell
a publié son article novateur intitulé “a dynamic theory of electromagnetic field” [1]. Vingt-
quatre ans après (1888) Heinrich Hertz a publié sa découverte des ondes électromagnétiques
transversales, qui propagées à la même vitesse que la lumière, et placé la théorie de Maxwell
sur un niveau expérimental assuré.
Les équations de Maxwell uni les champs électromagnétiques ainsi que les propriétés
macroscopiques du milieu (la matière), où ces propriétés sont liées à la dynamique des
particules chargées de la matière (électron, noyau ou ions).
1
Cavendish, Henry (1731-1810), fondateur de l'électrostatique [1], et il a montré qu'il ya une analogie entre la
loi inverse carrée de la force gravitationnelle et l'électricité de la forme ainsi 0.02.
C'est en 1873 que James Clark Maxwell a publié un ensemble de quatre équations
vectorielles gouvernant la génération et l'évolution temporelle (la dépendance du temps) des
champs électromagnétiques. Dans lequel il a résumé les travaux de l'électrostatique de
Coulomb, de Gauss, et d'Ampère, et de magnétostatique de Faraday. Ce qui unit l'électricité
et le magnétisme par l'intermédiaire des champs d'oscillation couplée. Comme, il a
correctement prédit qu'une telle oscillation de champ électrique et de champ magnétique a pu
existée non seulement dans des conducteurs mais aussi dans tous les matériaux ou même
dans l'espace vide, et que ces ondes électromagnétiques transporte de l'énergie.
En outre, Maxwell a montré que ses équations ont affirmées la vitesse des ondes
électromagnétiques pour être très près de la meilleure vitesse de la lumière1
expérimentalement mesurée à son temps, et correctement conclu que la lumière étaient une
onde électromagnétique.
Cette réalisation est considérée comme l'une des plus grandes découvertes scientifiques de
tous les temps, car il a ouvert la voie à la physique moderne et conduit à une révolution
technologique qui a modernisée la société [2, 3].
Bien que sa spéculation avérée correcte, il a rencontré beaucoup de critique des physiciens
de l'époque qui ont trouvés ses idées pour être indigne.
La suite dérivation des équations de Maxwell a été adaptée à partir des textes
d’électromagnétismes écrits par Lorrain et Corson, Jackson et Kong [4, 5, 6].
Charles Augustin de Coulomb, en 1781, a montré qu'il a produit une loi qui décrit la force
d'attraction entre particules chargées. Son travail a trois conséquences importantes semblables
à l'équation d’attraction gravitationnelle2 de Newton. Coulomb, dans une série d'expériences
impressionnante, a prouvé expérimentalement que la force entre deux petits corps chargés et
séparés d'une large distance comparé à leurs dimensions [4, 5] :
1
Fizeau, Hippolyte (1819-1896), physicien français qui a été le premier à mesurer la vitesse de la lumière (égale
à 315 300 km/s.) en 1849 [1].
2
La loi de la gravitation, formulée pour la première fois en 1684 par le physicien anglais sir Isaac Newton,
m1 m 2 r
r , où F représente la force de gravitation, m1 et m2 les masses respectives des deux corps, d la
r
F =G 2
d
distance entre les corps et G, la constante gravitationnelle [1]
Pour des charges ponctuelles immobiles, nous avons donc la loi de coulomb :
Q 1Q 2 1. 1
F1 , 2 = K r
r2
où F est le vecteur force, K1 est une constante de proportionnalité, Q1 et Q2 sont les
charges de particules séparées dans l'espace par une distance r, et r un vecteur unitaire dirigé
de Q1 vers Q2, comme dans la figure 1.1 :
r
F1, 2
Q2 r
r
r
Q1
La direction de la force est déterminée par les signes des charges2 – les charges semblables
s'attractant et les charges différentes se repoussent.
Après avoir obtenu une loi de force pour les particules chargées, il est utile de définir le
champ électrique. Il est approprié de penser à l'attraction électrostatique comme se produisant
1
La constante de proportionnalité K dépend des unités dans lesquelles sont exprimées la force, la charge et la
distance. Dans le système MKSA (Mètre, Kilogramme, Seconde, Ampère) que nous utiliserons dans ce
mémoire, K = 1 [4].
4 πε 0
2
La définition de la charge positive et négative utilisée aujourd'hui a été en quelque sorte arbitrairement choisie
par Benjamin Franklin (1706–1790), qui a été fasciné par l'électricité et qui est le premier démontré la
conservation des charges expérimentalement [7].
par l'intermédiaire d'un champ comme la pesanteur (le champ gravitationnel) – chaque
particule chargée crée un champ dans l'ensemble de l'espace que d'autres particules le
percevoir et répercutent. Le champ électrique créé par une charge ponctuelle Q est définie
comme étant la force agissant sur une charge test égale à l'unité. Le champ électrique crée par
la charge Q1 est donc :
F1, 2 Q1
E1 = = r (volts / mètre) 1. 2
Q2 4πε0 r 2
Il est important de noter qu'il ya une petite imperfection avec la loi de Coulomb. On
suppose qu'il y a une communication instantanée entre les deux charges ponctuelles qui sont
en interaction par l'intermédiaire des champs électriques. Mais Maxwell a montré que les
champs voyagés à la vitesse de la lumière. Si les charges se déplacent près de la vitesse de la
lumière, la théorie d'Einstein de la relativité doit être considérée et nous aurions à se tourner
vers l'électrodynamique quantique [3].
Le théorème de Gauss relie le flux1 du champ électrique E à travers une surface fermée à la
charge ponctuelle contenue à l'intérieur de cette surface (au point P) dans la figure 1.2, est
peut être dérivée de la loi de coulomb en considérant le flux de E, dФE, à travers un élément
de surface dS est :
dΦ E = E ⋅ dS 1. 3
Q r ⋅ dS
E ⋅ dS = 1. 4
4πε0 r 2
où r ·dS est la projection de dS sur un plan perpendiculaire à r.
1
Que c'est l'une des caractéristiques des champs de vecteurs. Une bonne discussion des champs de vecteurs et
leurs propriétés pu être trouvé dans la première partie de cours de physique de Feynman 2 [8].
dS
S
P
Figgure 1. 2 : Présentation
P n d’une charrge ponctuellle située enn P (à l'intérrieur d'une surface
s S).
Sii dS est projjeté sur unee sphère, l'anngle solide dΩ sous leqquel en voitt dS à partirr du point p
d'unee distance r,
r est définiee commettaant la projecction de dS sur une sphhère d'unité possédantee
une normale
n r:
r ⋅ dS 1. 5
dΩ =
r2
A
Alors l'équatiion (1.4) deevient :
Q
E ⋅ dS = dΩ 1. 6
4πε
π0
N
Nous obtenonns le flux tootal de E enn intégrant su
ur toute la surface
s S:
Q
∫∫∫ E ⋅ dS = ε
S
0
1. 7
car ill ya 4π stéraadians dans une sphèree, qui est la loi de Gausss.
Laa loi révèle que le flux à travers tooute la surfaace de Gausss ne dépendd que de la quantité dee
chargge qui se troouve à l'intéérieur de la surface.
Sii la charge existe sous la forme d'une denssité de charrge ρ plutôt qu'une co
ollection dee
chargges ponctueelles, la loi peut
p être écrrite comme suit :
1
∫∫ E ⋅ dS = ε ∫∫∫∫ ρ dV
S
0
V
1. 8
La loi de Gauss, équation (1.8) peut être exprimée en forme différentiel par l'application du
théorème de divergence1 pour le membre de gauche :
1
∫∫∫ ∇ ⋅ E dV = ε ∫∫∫ ρ dV
V
0
V
1. 9
⎛ ρ ⎞
∫∫∫ V
⎜⎜ ∇ ⋅ E −
⎝ ε0
⎟⎟ dV = 0
⎠
1. 10
ρ
∇⋅E= 1. 11
ε0
C'est l'expression différentielle du théorème de Gauss. Elle fait intervenir les dérivées de E
par rapport aux coordonnées et non E lui-même.
- +
Ib
dla Ia
+
r1
-
dlb
1
Le théorème de divergence décrit une transformation entre l'intégrale de surface et l'intégrale de volume d'un
champ de vecteur F : ∫∫ F ⋅ d S = ∫∫∫ ∇ ⋅ F dV
S V
En 1819 Oersted1 a observé que les fils portant les courants électriques ont produit des
oscillations des dipôles magnétiques permanents placés dans leur voisinage. Ainsi les
courants électriques étaient des sources de champ magnétique. Biot et Savart (1820), les
premiers, et Ampère (1820-1825), dans des expériences beaucoup plus raffinées et plus
complètes, ont établi les lois expérimentales de base associant le champ magnétique B au
courant électrique, et on a établi la loi de la force magnétique exercée entre un courant
électrique sur un autre. Dans le cas plus général figure 1.3 :
μ0 d l a ∧ (d l b ∧ r ) 1. 12
Fab =
4π
Ia Ib ∫∫
a b r2
Où Fab est la force exercée par le courant Ia sur le courant Ib, et où les intégrales
curvilignes sont calculées le long des deux circuits, les vecteurs dla et dlb sont orientés dans le
sens du courant, r est un vecteur unitaire dirigé de dla vers dlb, et r est la distance entre les
deux éléments de circuits dla et dlb. La force est mesurée en newtons, les courants en
Ampères, et les longueurs en mètres, dans le système MKSA, et µ0 ≡ 4π 10-7 (Newton/A²).
L'équation (1.12) peut être réorganisé de sorte à exprimer la force sous la forme d'une
interaction du courant b avec le champ du courant a :
⎛μ dl ∧ r ⎞
Fab = Ib ∫ dlb ∧ ⎜ 0 I a ∫ a 2 ⎟ 1. 13
b
⎝ 4π a r ⎠
= Ib ∫ dl b ∧ Ba 1. 14
b
où
⎛μ dl ∧ r ⎞
Ba = ⎜ 0 Ia ∫ a 2 ⎟ 1. 15
⎝ 4π a r ⎠
Ba : est le champ magnétique (historiquement appelé induction magnétique) crée à l'endroit
où se trouve l'élément dlb du circuit b par le courant Ia parcourant le circuit a. Le champ
magnétique est exprimé en Teslas ou Webers/mètre².
Si le courant I est réparti dans l'espace avec une densité de courant J (Ampères/mètre²), et
nous aurions l'expression du champ magnétique B :
1
1819, le physicien danois Hans Christian Oersted (1777-1851) découvre qu’une aiguille aimantée subit une
force (déviation) quand elle est placée au voisinage d’un fil parcouru par un courant électrique, mettant ainsi en
évidence le lien qui existe entre électricité et magnétisme (électromagnétisme) [1].
μ0 r 1. 16
B =
4π ∫V
J ∧
r2
dV
∇ ⋅B = 0 1. 17
Ainsi que la relation simple qui est la loi d'Ampère en forme différentielle :
∇ ∧ B = μ0 J 1. 18
Cette relation peut être exprimée sous forme d’intégrale en intégrant la composantes
r
normale de ∇ ∧ B sur une surface quelconque S :
∫∫ (∇
S
∧ B )⋅ dS = μ 0 ∫∫ S
J ⋅ dS 1. 19
∫B ⋅ d l = μ 0 ∫∫ J ⋅ d S = μ 0 I 1. 20
C S
C'est la découverte d'Ampère : la circulation de B le long d'une courbe fermée (C) est
proportionnelle au courant électrique I traversant une surface quelconque s'appuyant sur C.
Tous sauf la loi de Faraday ont été dérivés des observations des états stationnaires.
C'étaient les observations dépendantes du temps de Faraday qui ont plus tard inspiré Maxwell
pour se rendre compte que les champs électriques et magnétiques ont été profondément liés et
mener ensuite à la modification célèbre de Maxwell de la loi d'Ampère. Faraday a découvert
qu'un changement de flux magnétique induit une boucle de courant électrique. Il a observé
des variations temporaires (transitoires) d'un courant stationnaire traversant un circuit quand
le courant dans un circuit voisin a été allumé ou arrêté, ou si le deuxième circuit était
désinstallé relativement au premier. Il a également observé des variations temporaires
1
Le théorème de Stokes relie une intégrale curviligne le long d'une courbe à une intégrale de surface sur
n'importe quelle surface s'appuyant sur la courbe [4] :
r r r r
∫S (∇ ∧ A )⋅ d S = ∫C A ⋅ d l
(transitoires) du courant si un aimant permanent était déménagé dans ou hors du circuit. Ses
observations peuvent être exprimées comme :
On c'est qu'un champ électrique pour n'importe quelle distribution de charge électrique fixe
est conservative c'est-à-dire que
∫E ⋅ dl = 0 1. 21
c
Le travail effectué par les forces électrostatiques quand une charge se déplace le long d'une
courbe fermée est donc nul.
dΦ 1. 22
ξ = ∫E c
⋅ dl = −
dt
B
où ξ est la force électromotrice d'induction exprimée en volts. Ceci constitue la loi d'induction
de Faraday.
Le flux magnétique peut être exprimé comme étant une intégrale sur une surface S
quelconque du champ magnétique B :
Φ B = ∫ B ⋅ dS 1. 23
S
on obtient ainsi :
d 1. 24
∫ E ⋅ d l = − dt ∫∫
c S
B ⋅ dS
d
∫∫ (∇ ∧ E ) ⋅ d S = − dt ∫
S S
B ⋅ dS 1. 25
où S est une surface quelconque limitée par le contour fermée d'intégration. Si ce contour est
fixe dans l'espace (c'est-à-dire, si nous supposons que E et B sont dans le même cadre de
référence de l'espace de sorte que des effets relativistes puissent être ignorés), nous pouvons
intervertir l'intégration et la dérivation dans le membre de droite
∂B
∫∫ (∇ ∧ E ) ⋅ d S = − ∫
S S ∂t
⋅ dS 1. 26
∂B 1. 27
∇ ∧ E = −
∂t
Les lois fondamentales de l'électricité et de magnétisme que nous avons discuté jusqu'ici
peuvent être récapitulées en forme différentielle par ces quatre équations (pas encore
équations de Maxwell) :
La loi de Gauss
ρ
∇⋅E= 1. 28
ε0
La loi d'Ampère ∇ ⋅ J = 0
∇ ∧ B = μ0 J 1. 29
La loi de Faraday
∂B
∇∧E=− 1. 30
∂t
L'absence des pôles magnétiques libres (aussi appelés la loi de Gauss)
∇ ⋅B = 0 1. 31
Rappelons-nous que toutes les lois sauf la loi de Faraday ont été dérivées des observations
des états stationnaires. En conséquence, d'un point de vue logique il n'y a aucune raison à
priori de prévoir que les équations statiques se retiendront sans changement pour les champs
dépendant du temps.
Il a nécessité le génie de J. Maxwell, poussé par les observations de Faraday, pour voir
l'incohérence dans les équations ci-dessus et les modifier à un ensemble cohérent qui a
impliqué de nouveaux phénomènes physiques, inconnus à ce temps mais ultérieurement ils
ont vérifiés dans tous les détails expérimentalement. Pour cette empreinte brillante en 1865,
l'ensemble modifié des équations est connu comme équations de Maxwell.
L'équation défectueuse est la loi d'Ampère. Elle a été dérivée pour des phénomènes de
courant stationnaire avec ∇ ⋅ J = 0 . Cette condition sur la divergence de J est contenue bien sûr
dans la loi d'Ampère, comme elle peut être vue en prenant la divergence des deux côtés :
∇ ⋅ (∇ ∧ B ) = μ 0 ∇ ⋅ J = 0 1. 32
Tandis que ∇ ⋅ J = 0 est valide seulement pour des problèmes stationnaires, la relation
générale est donnée par l'équation de la loi de conservation de charge électrique1 :
∂ρ
∇⋅J = − 1. 33
∂t
d'après laquelle Maxwell a utilisé la loi de Gauss, équation (1.28), pour évaluer ∂ ρ , puis
∂t
substitué le résultat dans cette loi. Une fois simplifiée, la loi de conservation devient alors :
∂ρ ⎛ ∂E ⎞
∇⋅J + = ∇ ⋅ ⎜ J + ε0 ⎟ = 0 1. 34
∂t ⎝ ∂t ⎠
Ou encore :
⎛ ∂D⎞
∇⋅ ⎜J + ⎟ = 0 1. 35
⎝ ∂t ⎠
Maxwell a appelé D le champ de déplacement électrique, il représente la densité de flux
électrique dans un matériau, et ∂D densité de courant de déplacement.
∂t
Maxwell a ensuite remplacé J dans la loi d'Ampère, équation (1.29), par le terme
⎛ ∂D ⎞
⎜J + ⎟ qu'il a appelée le courant de déplacement, et a obtenu une équation spatio-
⎝ ∂t ⎠
temporelle analogue à celle de Faraday :
∂E
∇ ∧ B = μ 0 J + μ 0ε 0 1. 36
∂t
ou
∂D
∇∧H=J+ 1. 37
∂t
Ayant obtenu l'équation (1.36) ou (1.37), Maxwell a eu toutes les pièces nécessaires pour
décrire tous les phénomènes électromagnétiques.
1
La charge électrique ne peut être ni crée, ni détruite. Si nous considérons donc une surface S entourant un
volume V, la charge libre passant à travers S durant un intervalle de temps Δt doit être égale à la charge libre
perdue par V durant ce même intervalle de temps. On a donc :
∂ρ
∫∫SJ ⋅ dS = − ∫∫∫V ∂t dV
C'est ce qu'on appelle la loi de la conservation de charge sous sa forme intégrale. Nous pouvons aussi énoncer
cette sous sa forme différentielle si nous remplaçons l'intégrale de surface par une intégrale de volume
(Théorème de divergence) :
∂ρ
∇⋅J = −
∂t
oi de Gauss ∫∫ D ⋅ dS = ∫∫∫ ρ
S V
lib dV 1. 42
∂
Loi de Faraday ∫E⋅ dl = −
c ∂t ∫∫S
B⋅dS 1. 44
⎛ ∂D ⎞
Loi d'Ampère ∫ H⋅ dl = ∫∫ ⎜⎝ J + ∂t ⎟⎠ ⋅ dS
C S
1. 45
Une fois combinées avec l'équation de force de Lorentz et la deuxième loi de Newton du
mouvement (Principe fondamental de la dynamique), ces équations fournissent une
description complète de la dynamique classique des particules chargées [5], agissantes les uns
sur les autres (interactions matière – matière) et des champs électromagnétiques (ondes –
matières).
Les équations de Maxwell sont des équations différentielles de premier ordre, et la majorité
des méthodes de résolution (analytiques ou numériques) utilise des équations (modèles) de
second ordre dérivée de ces quatre équations, et qui régi un problème électromagnétique
spécifique. L'équation d'onde est une équation du second ordre qui présente la propagation
des champs électriques et magnétiques dans un milieu physique défini.
Pour obtenir l’équation d’onde pour un milieu linéaire, isotrope, homogène, et en absence
de source (J = 0, ρv = 0) à partir de l’équation (1.40) nous prenons le rotationnel des deux
côtés. Ceci donne
∂
∇∧∇∧E = − (∇ ∧ B) 1. 46
∂t
depuis (1.41)
∂E
∇ ∧ B = εμ 1. 47
∂t
d’où J = 0, alors l’équation (1.46) devient
∂2E
∇ ∧ ∇ ∧ E = −με 2 1. 48
∂t
En appliquant l’égalité vectorielle
. 1. 49
dans l’équation (1.48)
∂2E
∇(∇ ⋅ E) − ∇ E = −με 2
2
1. 50
∂t
• Si ρv = 0, donc ∇ ⋅ E = 0 depuis (1.38), et par conséquent on obtient
∂2E
∇ E − με 2 = 0
2
1. 51
∂t
Qui présente l’équation de Helmholtz ou tout simplement l’équation d’onde homogène. Et
de même façon on obtient l’équation d’onde homogène pour le champ B
∂ 2B
∇ B − με 2 = 0
2
1. 52
∂t
Les équations (1.51) et (1.52) sont les équations de mouvement des ondes EM dans le
milieu à étudier. La vitesse de propagation de l'onde est
1
u= 1. 53
με
où u = c ≈ 3 x 108 m/s dans l'air libre (le vide). On doit noter que chacune de ces équations
de vecteur ont trois composantes scalaires, de sorte qu’en total nous ayons six équations
scalaires pour Ex, Ey, Ez, Hx, Hy, et Hz. Ainsi chaque composante des équations d'ondes a la
forme scalaire suivante :
1 ∂ 2Ψ
∇2 Ψ − =0 1. 54
u 2 ∂t 2
• Sinon depuis les équations de Maxwell (1.38) et (1.41) on a :
ρv
∇ ⋅E = 1. 55
ε
et aussi
⎛ ∂E ⎞
∇ ∧ B = μ ⎜ J lib + ε ⎟ 1. 56
⎝ ∂t ⎠
En mettant l'équation (1.56) dans (1.46), ensuite en appliquant l’égalité vectorielle
équation (1.49) on écrie :
∂⎛ ∂E ⎞
∇ 2 E - ∇(∇ ⋅ E) = μ ⎜ J lib + ε ⎟ 1. 57
∂t ⎝ ∂t ⎠
En substituant l'équation (1.55) dans (1.57), et avec un réarrangement on obtient
∂ 2E ρ ∂J
∇ E - εμ 2 = ∇( v ) + μ lib
2
1. 58
∂t ε ∂t
Ceci constitue l'équation d'onde à second membre en E dans un milieu homogène, linéaire
et isotrope, de permittivité ε et de perméabilité µ [4].
∂ 2B
∇ B - εμ 2 = − μ∇ ∧ J lib
2
1. 59
∂ t
∇⋅ E=0 1. 60
∇⋅H =0 1. 61
∂H
∇ ∧ E + μ0 =0 1. 62
∂t
∂E
∇ ∧ H − ε0 =0 1. 63
∂t
Les équations d'onde pour le vecteur E et H sont données par les équations :
∂ 2E
∇ 2 E − μ 0ε 0 =0 1. 64
∂t 2
∂2 H
∇2H − μ0ε 0 =0 1. 65
∂t 2
Ce sont les équations différentielles d'une onde progressive non atténuée se propageant
d'une vitesse c = 1/(µ0ε0)1/2.
Les ondes planes électromagnétiques dans le vide sont transverses, c'est-à-dire les
composantes longitudinales à la direction de propagation sont nulles. Leurs champs E et H
sont normaux et orientés de façon à ce que E ˄ H soit dirigé dans la direction de propagation.
Pour une onde plane polarisé de vecteur E dans la direction de l'axe des x
⎛ z⎞
E x = E 0 exp jω ⎜ t − ⎟i 1. 66
⎝ c⎠
et, à partir des équations (1.62) et (1.63)
Hx = 0,
⎛ z⎞
H y = ε 0 cE0 exp jω ⎜ t − ⎟ j 1. 67
⎝ c⎠
entre les modules de E et H existe la relation
1 2
E ⎛ μ0 ⎞
=⎜ ⎟ 1. 68
H ⎜⎝ ε 0 ⎟⎠
S=E˄H 1. 69
on l'exprime en W/m2, quand on intègre sa composante normale sur une surface fermée, on
obtient la puissance électromagnétique sortant de cette surface.
Dans le cas d'une onde plane, S est égale à la densité d'énergie multipliée par la vitesse de
phase.
∂ 2E ∂E ρ
∇ E − εμ 2 − μσ
2
= ∇( v ) 1. 70
∂t ∂t ε
∂ 2H ∂H
∇ H − εμ 2 − μσ
2
=0 1. 71
∂t ∂t
Dans les isolants, σ = 0, on démontre que ρ = 0, les équations d'onde (1.70) et (1.71) se
réduisent à
∂2E
∇ E −εμ 2 = 0
2
1. 72
∂t
∂ 2H
∇ 2 H − εμ =0 1. 73
∂t 2
Pour une onde plane polarisée, de vecteur E parallèle à l'axe des x :
E x = E 0 exp j (ω t − kz )i 1. 74
On obtient donc à partir des équations (1.62) et (1.63)
Hx = 0,
k
Hy = E0 exp j (ωt − kz )j 1. 75
ωμ
D'où
E ωμ
= 1. 76
H k
En les remplaçant dans l'équation d'onde (1.72) ou (1.73) respectivement on obtient
− k 2 + εμω 2 = 0 1. 77
Le nombre d'onde
k = ω (εμ )1 2 1. 78
Il est réel et il n'ya pas d'atténuation. Avec la vitesse de phase
ω 1 c
u= = = 1. 79
k (εμ)12
(ε r μ r )1 2
Dans les isolant la vitesse de phase et donc plus faible de dans le vide. Et l'indice de
réfraction est
c
= (μ r ε r )
12
n≡ 1. 80
u
De l'équation (1.76) on obtient :
Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 19
19
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière
1 2
E ⎛ μ ⎞ 1. 81
x
= ⎜ ⎟
H y ⎝ ε ⎠
Dans les isolants, σ ≠ 0, on démontre que ρ = 0, les équations d'onde (1.70) et (1.71) se
réduisent à
∂ 2E ∂E
∇ 2 E − εμ − μσ =0 1. 82
∂t 2
∂t
∂2H ∂H
∇ H − εμ 2 − μσ
2
=0 1. 83
∂t ∂t
En remplaçant les équations (1.74) et (1.75) dans l'équation d'onde ci-dessus, on obtient
− k 2 + εμω 2 − jσμω = 0 1. 84
Le nombre d'onde
⎛ jσ ⎞
k 2 = εμω 2 − jσμω = εμω 2 ⎜1 − ⎟ 1. 85
⎝ ωε ⎠
Il est complexe.
k = k r − jki 1. 86
Avec
12
⎡ 2 ⎤
ω ε r μr ⎢ ⎛ σ ⎞
kr = 1 + ⎜⎜ ⎟⎟ + 1⎥ 1. 87
c 2 ⎢
⎣ ⎝ ωε 0ε r ⎠ ⎥
⎦
12
⎡ ⎛ σ ⎞
2 ⎤
ω ε r μr ⎢
ki = 1 + ⎜⎜ ⎟⎟ − 1⎥ 1. 88
c 2 ⎢
⎣ ⎝ ωε 0ε r ⎠ ⎥
⎦
avec la vitesse de phase
1 2
ω ⎛ ⎛ jσ ⎞ ⎞ 1. 89
u = = ⎜⎜ εμ ⎜ 1 − ⎟⎟
k ⎝ ⎝ ωε ⎠ ⎟⎠
l'indice de réfraction est donnée par
−1 2 −1 2
c ⎛ ⎛ jσ ⎞⎞ ⎛ σ ⎞
n ≡ = ⎜⎜ε r μr ⎜1− ⎟⎟⎟ = ⎜⎜ μr (ε r + ) ⎟⎟ 1. 90
u ⎝ ⎝ ωε ⎠⎠ ⎝ jωε0 ⎠
σ
ε r* = ε r + 1. 91
jωε 0
Elle présente la constante diélectrique relative complexe du milieu conducteur (ou
diélectrique à perte ohmique).
1.4.1 Définition
Des courants et des charges, situés dans ce milieu et appelés sources primaires – de
densités volumiques respectives Jp (A/m2) et Qp (Cb/m3) – vont créer :
Il existe entre (D, B, Jc) d'une part et (E, H) d'autre part, des relations appelées équations
constitutives du milieu :
D=ε*E 1. 92
B=µ*H 1. 93
J=σ*E 1. 94
Pour les milieux linéaire, homogènes et isotropes ε, µ, σ sont des quantités scalaires, et
pour les milieux anisotropes, elles sont exprimées sous forme matricielle (des tenseurs).
Pour éliminer les unités, ε et µ sont généralement mis en référence à leurs valeurs dans le
vide, ε0 et µ0:
1. 95
Sofiane AMEID – Département d’Electronique UMK BISKRA 21
21
Chapitre I. Un peu d'électromagnétisme : Propagation et propriétés de la matière
1. 96
-12
ε0 et µ0 sont des constantes physiques universelles avec des valeurs : ε0=8,854x10 (F/m)
et µ0=4πx107 (H/m) dans le système SI.
: Les milieux avec (ε > 0, μ > 0) sont indiqués commettant des milieux doubles positifs
(DPS). La plupart des matériaux naturels (par exemple : les diélectriques) entre sous cette
désignation.
: Les milieux avec (ε < 0, μ > 0) sont indiqués commettant des milieux à epsilon-négatif
(ENG). Dans certains régimes de fréquence beaucoup de plasmas montrent cette
caractéristique. Par exemple, les métaux nobles (par exemple : argent et l’or) se
comportent de cette manière dans les domaines des fréquences infrarouges et visibles.
: Les milieux avec (ε > 0, μ < 0) sont indiqués commettant des milieux à mu-négative
(MNG). Dans certaines fréquences quelques matériaux gyromagnétiques montrent cette
caractéristique.
: Récemment, des matériaux artificiels qui ont également des propriétés de DPS, ENG, et
MNG ont étés construits (par J. Pendry en 2000), par contre, elles étés théorisés en 1967
par V. Veselago [11]. Un tel milieu avec (ε < 0, μ < 0) est indiqué commettant doubles
négatifs (DNG) matériau.
Remarque :
Pour les méta-matériaux dont (ε < 0, μ < 0), on trouve plusieurs noms et terminologies qui
ont été suggérés comme : les milieux main-gauchers « Left-Handed Materials » [11,12],
milieux à indice de réfraction négatif « Negative Refraction Index Materials » [13] et milieux
à onde-arriérer « Backward-Wave Media » [14,15]. Plusieurs groupes de recherche partout
dans le monde étudient maintenant de divers aspects de cette classe des méta-matériaux, et
plusieurs idées et suggestions pour de futures applications de ces matériaux ont été proposées
[13].
Plusieurs recherches depuis longtemps ont été réalisées pour décrire les fonctions
caractérisant le mieux ces phénomènes de relaxations. La compréhension de ce comportement
mène à modéliser la susceptibilité (électrique ou magnétique) du milieu et, par conséquence,
de sa permittivité ou sa perméabilité.
Un des modèles les plus communs est le modèle de Lorentz [10, 16, 17]. Ce modèle décrit
la réponse temporelle d'une composante du champ de polarisation d’un milieu au même
composante du champ électrique comme
1. 97
1. 98
D’où :
, 1. 99
1 , 1. 100
1. 101
d’où [10,18]
, 1. 102
1. 103
d’où
, 1. 104
et la constante diélectrique d’un milieu de molécules polaires [18] est décrite commettant
, 1. 105
et
1. 106
Remarque :
Nous avons seulement le modèle de Lorentz et le de Drude qu’ils peuvent produire des
permittivités négatives. Puisque le modèle de Lorentz est résonnant, la partie réel de la
susceptibilité et, par conséquent, celle de la permittivité deviennent négative dans une région
étroite de fréquence immédiatement au-dessus de la résonance. D'autre part, le modèle de
Drude peut rapporter une partie réel négative de la permittivité sur une large bande spectral,
c'est-à-dire, pour .
Le milieu matériel quand un champ EM existe est habituellement caractérisé par ses
paramètres constitutifs σ, ε, et μ. Le milieu est dit linéaire si σ, ε, et μ sont indépendants de E
et de H ou non linéaires autrement. Il est homogène si σ, ε, et μ ne sont pas des fonctions des
variables de l'espace ou non-homogène autrement. Il est isotrope si σ, ε, et μ sont
indépendants de la direction (scalaires) ou anisotrope autrement.
Les conditions aux limites ou les relations de continuité des champs (E, H) et des
inductions (D, B) à l’interface de deux milieux différents 1 et 2, avec les paramètres (σ1, ε1,
μ1) et (σ2, ε2, μ2) comme il est montré sur la figure 1.4, sont les suivantes [19] :
d’où an12 est le vecteur unitaire normal dirigé du milieu 1 vers le milieu 2, et les indices 1 et 2
indiquent les champs dans les régions 1 ou 2, et t et n, indiquent les composantes tangentielles
et normales des champs.
b. Les normales aux plans d'onde des ondes incidente et réfléchie sont dans un plan
qui contient aussi la normale à l'interface et qu'on appelle le plan d'incidence (c'est-
à-dire coplanaires).
sin θ t n1
= 1. 107
sin θ i n2
où n1 est l'indice de réfraction du premier milieu et n2 celui du deuxième milieu, avec
c
= (μ r ε r ) 1. 108
1 2
n≡
u
où u est la vitesse de phase elle égale à :
ω 1 c
u= = = 1. 109
k (με ) 12
(μr ε r )1 2
Avec k le nombre d'onde.
Les équations de Fresnel relient les amplitudes et les phases des ondes réfléchie et
transmise à celle de l'onde incidente. L'indice N indique que le vecteur E de l'onde incidente
est normal au plan d'incidence, l'indice P indique qu'il est parallèle au plan d’incidence.
n1 n2
cosθi −
cosθt
⎛ E0r ⎞ μr1 μr 2
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 110
⎝ 0i ⎠ N n1 cosθi + n2 cosθt
E
μr1 μr 2
n1
cosθi2
⎛ E0t ⎞ μr1
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 111
⎝ 0i ⎠ N n1 cosθi + n2 cosθt
E
μr1 μr 2
n2 n1
− cosθi +
cosθt
⎛ E0r ⎞ μr 2 μr1
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 112
⎝ E0i ⎠ P n2 n
cosθi + 1 cosθt
μr 2 μr1
n1
cosθi
2
⎛ E0t ⎞ μr1
⎜⎜ ⎟⎟ = 1. 113
⎝ E0i ⎠ P n2 cos θ + n1 cosθ
μr 2 μr1
i t
Les bons conducteurs ont un coefficient de réflexion R proche de l'unité. L'onde transmise
pénètre presque perpendiculairement dans le conducteur, quel que soit l'angle d'incidence,
parce que n2 est beaucoup plus grand que n1. Elle s'atténue d'un facteur exponentiel. A
l'incidence normale, il se forme un système d'ondes stationnaires devant un bon conducteur, à
la surface de celui-ci se trouve un nœud de E, un ventre de H.
Remarque :
Une particularité dans ce concept les milieux DNG présente un indice de réfraction
négative (IRN), cela été complètement analyser et prouver mathématiquement par Ziolkowski
et Heyman [20]. En particulier, dans un milieu DNG où ε < 0 et μ < 0, on écrire :
| | /
√ | | /
1. 114
| | /
√ | | /
1. 115
Par restriction, ces deux équations mènent aux expressions suivantes pour le nombre
d’onde k :
| | / | | /
√ √ 1 | | | |
1. 116
| | | |
| || | 1. 117
Également
| | / | | /
1 | | | |
1. 118
possède une partie réelle négative, sa partie imaginaire est également correspondante à la
nature passive du milieu DNG. On redonne l’exemple typique d’un méta-matériau à indice de
réfraction négative (figure 1.6) d’un modèle de permittivité de Drude et d’un modèle de
perméabilité de Lorentz (figure 1.7).
Figgure 1. 8 : Schéma
S de la réflexion--transmissio
on d'une ondde plane lorrs d'un saut d'indice :
r
réfraction noormale à droite, et réfraaction négaative à gauchhe [21].
BIBLIOGRAPHIE
Chapitre II
La méthode différences finies dans le
domaine temporel‐FDTD
Sommaire
2.1 INTRODUCTION 33
2.2 APPROXIMATION DES DERIVEES PAR DES DIFFERENCES FINIES 35
2.3 LES EQUATIONS DE MAXWELL 37
2.3.1 REDUCTION A DEUX DIMENSIONS 38
2.3.2 REDUCTION A UNE DIMENSION 39
2.4 LE MAILLAGE SPATIAL ET TEMPOREL DE YEE 41
2.5 EXPRESSIONS TRIDIMENSIONNELLES EN DIFFERENCES FINIES DES EQUATIONS DE MAXWELL 43
2.6 UNE INTERPRETATION DIRECTE DES LOIS D'INDUCTION 46
2.7 RESPECT DES LOIS DE DIVERGENCE 47
2.8 NORMALISATION DES CHAMPS 48
2.9 STABILITE ET DISPERSION NUMERIQUE 48
2.9.1 RELATION DE LA DISPERSION NUMERIQUE 48
2.9.2 CRITERE DE CONVERGENCE OU STABILITE NUMERIQUE 50
2.10 SOURCES D'EXCITATION ELECTROMAGNETIQUE 50
2.10.1 SOURCE DE LA FORME GAUSSIENNE 51
2.10.2 SOURCE DE LA FORME SINUSOÏDALE 52
2.10.3 SOURCE SINUSOÏDALE MODULEE PAR UNE GAUSSIENNE 52
2.11 SEQUENCES GENERALES D'UNE ITERATION DE LA METHODE FDTD 53
2.12 LES BORDS ABSORBANTES 54
2.12.1 LES CONDITIONS AUX LIMITES ABSORBANTES ABC (ABSORBING BOUNDARY CONDITIONS) 54
2.12.1.1 Illustration monodimensionnelle de la propagation en espace libre avec des bords
absorbantes de type ABC‐de‐Mur 54
2.12.1.2 Description de la méthode Unsplit‐PML en 3D 58
2.12.1.3 Illustration bidimensionnelle de la propagation en espace libre avec des bords
absorbantes de type Unsplit‐PML 60
2.13 CONCLUSION 62
BIBLIOGRAPHIE 63
2.1 I N T R O D U C T I O N
Plusieurs techniques on étés développées dans cet objectif, en faisant émergé plusieurs
méthodes, comme nous l'avons cités dans l’ANNEXE. En se basant sur les approximations en
différences finies où on trouve la célèbre méthode, la méthode différence finie dans le
domaine temporelle (FDTD : Finite Difference Time Domain). Cette méthode est un
instrument de choix depuis les travaux de pionnier K. Yee en 1966 [1], puis de Taflove [2].
Ses atouts résident dans sa capacité à modéliser des structures à la fois bidimensionnelles
(2D) et tridimensionnelles (3D). Elle se base notamment sur la résolution directe des
équations (rotationnelles) de Maxwell dans le domaine temporel sur une structure dont les
distributions spatiales de la permittivité et de la conductivité sont arbitraires. Donc les
équations de Maxwell peuvent être discrétisées sans aucun processus analytique
(discrétisation direct). Les équations discrétisées sont résolues d'une façon séquentielle et sont
très appropriées pour des opérations machine, c'est-à-dire la FDTD n'utilise aucune opération
d'algèbre linéaire, le calcul devient entièrement explicite, d'où la FDTD évite les difficultés
avec l'algèbre linéaire qui limitent la taille des modèles électromagnétiques [2].
Cette méthode peut être appliquée aux problèmes avec les structures complexes qu'ils sont
très difficiles à résoudre avec des méthodes analytiques ou d'autres méthodes numériques.
L'approche de la méthode FDTD donne une solution directe pour des problèmes de valeurs
initiales, et il est aisé de transformer la solution du domaine temporelle en domaine
fréquentielle. Ainsi, les caractéristiques des dispositifs peuvent être obtenues sur un grand
choix de fréquence avec un seul calcul. La méthode FDTD peut être appliquée aux milieux
avec pertes, non homogènes, non linéaires, anisotropes, à variation temporelle, et dispersifs.
D'autre part, la plupart des autres méthodes n'ont pas ainsi cette généralité [1, 2].
De plus, elle peut s’appliquer en faisant usage soit des systèmes de coordonnées
orthogonales, ou non-orthogonales [3].
L'indication du niveau d'extension des intérêts à la résolution des équations de Maxwell par
la méthode FDTD est les centaines d'articles actuellement publiés dans ce domaine dans le
monde entier chaque année (cf. ANNEXE section D.4) [3, 4].
Ces réalisations récentes incluent une panoplie d'applications dans différents domaine de la
science : ingénierie, médicine, biomédicale, physique, chimie, génie électrique, électronique,
télécommunication, aéronautique…etc. [2-4].
Cependant, cet outil puissant a quelques inconvénients, comme n'importe quelle autre
méthode, qui incluent [5] :
(1) les fausses réflexions de l'onde sortante sur la borne externe du domaine de calcul,
(2) la dispersion numérique due à l'anisotropie de la maille qui induit des écarts locaux du
vecteur d'onde et de la déformation du front d'onde.
D’un point de vue numérique, l’utilisation des expressions programmables passe par la
discrétisation des formules analytiques. Les dérivées spatiales et temporelles des équations
différentielles dans les problèmes de champ peuvent être traitées numériquement par la
technique des différences finies. L’approximation des dérivées aux différents points du
domaine discrétisé est réalisée par différenciation des valeurs des nœuds adjacents (point de
dérivation). Soit f(x) une fonction continue représentant une composante du champ électrique
ou magnétique et dérivable, en un point de l’espace comme le montre la Figure 2.1.
Les développements limités en série de Taylor1 à droite pour (x=x0+h) et à gauche pour
(x=x0–h) de x0 avec un décalage de h = ± ∆x s’écrivent :
1 2 1
f ( x0 + h) = f ( x0 ) + hf ′( x0 ) + h f ′′( x0 ) + h 3 f ( 3) ( x0 ) + L
2! 3! 2. 1
1
+ h n f ( n ) ( x0 ) ± O ( h n+1 )
n!
1
On montre que si une fonction f(x) est analytique, indéfiniment dérivable au voisinage d’un point x0, alors
cette fonction peut être approchée par une fonction polynomiale écrite sous la forme de série convergente
qu’on appelle série de Taylor [15] :
( x − x0 ) 2 ( x − x0 ) ( n ) ( n ) ∞
( x − x0 )( n ) ( n )
f ( x ) = f ( x0 ) + ( x − x0 ) f ′( x0 ) +
2!
f ′′ ( x 0 ) + L
n!
f ( x0 ) + L ou encore : f ( x) = ∑ f ( x0 ) .
n =1 n!
Le second membre de cette égalité est le développement en série de Taylor de la fonction f au voisinage du
point x=x0.
1 2 1
f ( x0 − h) = f ( x0 ) − hf ′( x0 ) + h f ′′( x0 ) − h 3 f ( 3) ( x0 ) + L
2! 3! 2. 2
1
+ h n f ( n ) ( x0 ) ± O ( h n+1 )
n!
O(hn+1) est appelé le reste ou erreur de troncation, cette erreur est de l'ordre de grandeur de
(hn+1).
∂f f ( x 0 + h) − f ( x 0 )
= + O ( h) 2. 3
∂x x = x0 h
∂f f ( x 0 ) − f ( x 0 − h)
= + O (h) 2. 4
∂x x = x0 h
• Cette fois ci on développe la fonction f(x) à partir des deux équations (2.1) et (2.2)
jusqu'à l'ordre (3) et avec soustraction des résultantes on obtient l'expression de la
dérivée première de cette fonction, écrite par un schéma de différences finies
centrées :
∂f f ( x 0 + h ) − f ( x 0 − h)
= + O(h 2 ) 2. 5
∂x x = x0 2h
Avec O(h) et O(h2) sont les erreurs de troncation, l'approximation en différences finies
centrées est plus précise donc que celle en différences finies en avant ou en arrière.
∂2 f f ( x 0 − h ) − 2 f ( x 0 ) + f ( x 0 + h)
= + O(h 2 ) 2. 6
∂x 2 x = x0 (h ) 2
Bien qu'il y ait quatre équations de Maxwell, la plupart des algorithmes numériques sont
formulés seulement des équations rotationnelles. Les équations de divergence dans les
milieux de charges libres sont une conséquence directe des équations rotationnelles.
∂E 1
= (∇ ∧ H ) 2. 7
∂t ε
∂H 1
=− ∇∧E 2. 8
∂t μ
Dans un milieu à trois dimensions (3D), les composantes suivant (x, y, z) des champs
s'écrivent donc :
∂H y ⎤
⎡ ∂E x ⎤ ⎡1 ⎤ ⎡ ∂H z −
⎢ ∂t ⎥ ⎢ 0 0⎥ ⎢ ⎥
∂ y ∂ z
⎢ ∂E ⎥ ⎢ε ⎥ ⎢ ∂H ⎥
⎢ y ⎥ = ⎢0 1 ⎢ ∂H z ⎥
0⎥⋅⎢ x
−
⎢ ∂t ⎥ ⎢ ε ⎥ ∂z ∂x ⎥ 2. 9
⎢ ∂E z ⎥ ⎢ 1 ⎥ ⎢ ∂H y ∂H x ⎥
⎢ ⎥ ⎢0 0 ⎢ − ⎥
⎣ ∂t ⎦ ⎣ ε ⎥⎦ ⎢ ∂x ∂ y ⎥⎦
⎣
⎡ ∂H x ⎤ ⎡ 1 ⎤ ⎡ ∂E y ∂E z ⎤
0 0⎥ ⎢ −
⎢ ∂t ⎥ ⎢ µ
⎥ ⎢ ∂ z ∂y ⎥⎥
⎢ ∂H ⎥ ⎢ 1 ∂E ∂E x ⎥
⎢ ⎥ = ⎢0 0⎥⋅⎢ z −
y
⎥ ⎢ ∂x ∂z ⎥ 2. 10
⎢ ∂t ⎥ ⎢ µ
⎢ ∂H z ⎥ ⎢ 1 ⎥ ⎢ ∂E ∂E y ⎥
⎢ ∂t ⎥ ⎢ 0 0 ⎥ ⎢ x − ⎥
⎣ ⎦ ⎢⎣ µ ⎥⎦ ⎢⎣ ∂y ∂x ⎥⎦
∂E x 1 ⎛ ∂H z ∂H y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
⎟ 2. 11
∂t ε ⎝ ∂y ∂z ⎠
∂E y 1 ⎛ ∂H x ∂H z ⎞
= ⎜ − ⎟ 2. 12
∂t ε ⎝ ∂z ∂x ⎠
∂E z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
⎟ 2. 13
∂t ε ⎝ ∂x ∂y ⎠
et pour le champ magnétique H :
∂H x 1 ⎛ ∂E y ∂E z ⎞
= ⎜⎜ − ⎟ 2. 14
∂t µ ⎝ ∂z ∂y ⎟⎠
∂H y 1 ⎛ ∂E z ∂E x ⎞
= ⎜ − ⎟ 2. 15
∂t µ ⎝ ∂x ∂z ⎠
∂H z 1 ⎛ ∂E x ∂E y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟ 2. 16
∂t µ ⎝ ∂y ∂x ⎟⎠
∂E x 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜⎜ ⎟⎟ 2. 17
∂t ε ⎝ ∂y ⎠
∂E y 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜− ⎟ 2. 18
∂t ε ⎝ ∂x ⎠
∂E z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
⎟ 2. 19
∂t ε ⎝ ∂x ∂y ⎠
et
∂H x 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
µ ⎝ ∂y ⎟⎠
2. 20
∂t
∂H y 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜ ⎟ 2. 21
∂t µ ⎝ ∂x ⎠
∂H z 1 ⎛ ∂E ∂E y ⎞
= ⎜⎜ x − ⎟⎟ 2. 22
∂t µ ⎝ ∂y ∂x ⎠
∂E z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
⎟
∂t ε ⎝ ∂x ∂y ⎠
∂H x 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜⎜ − ⎟
∂t µ ⎝ ∂y ⎟⎠ 2. 23
∂H y 1 ⎛ ∂E z ⎞
= ⎜ ⎟
∂t µ ⎝ ∂x ⎠
∂ E x 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜⎜ ⎟
∂t ε ⎝ ∂y ⎟⎠
∂E y 1 ⎛ ∂H z ⎞
= ⎜− ⎟
∂t ε ⎝ ∂x ⎠ 2. 24
∂ H z 1 ⎛ ∂E x ∂E y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟⎟
∂t µ ⎝ ∂y ∂x ⎠
Si nous considérons maintenant que ni les propriétés physiques du milieu, ni les sources ne
varient suivant les directions x et y, alors les dérivées spatiales des champs suivant ces deux
directions sont nulles, et le système d'équation de (2.11) à (2.16) se réduit alors à
∂E x 1 ⎛ ∂H y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟⎟ 2. 25
∂t ε ⎝ ∂z ⎠
∂E y 1 ⎛ ∂H x ⎞
= ⎜ ⎟ 2. 26
∂t ε ⎝ ∂z ⎠
∂Ez
=0 2. 27
∂t
∂H x 1 ⎛ ∂E y ⎞
= ⎜⎜ ⎟⎟ 2. 28
∂t µ ⎝ ∂z ⎠
∂H y 1 ⎛ ∂E x ⎞
= ⎜− ⎟ 2. 29
∂t µ ⎝ ∂z ⎠
∂H z
=0 2. 30
∂t
Par convention, le système d’équations se divise en deux modes d’équations différentielles
couplées.
Un mode TExy :
∂E x 1 ⎛ ∂H y ⎞
= ⎜⎜ − ⎟ 2. 31
∂t ε ⎝ ∂ z ⎟⎠
∂H y 1 ⎛ ∂E x ⎞
= ⎜− ⎟ 2. 32
∂t µ ⎝ ∂z ⎠
Et un mode TMxy :
∂E y 1 ⎛ ∂H x ⎞
= ⎜ ⎟ 2. 33
∂t ε ⎝ ∂z ⎠
∂H x 1 ⎛ ∂E y ⎞
= ⎜⎜ ⎟⎟ 2. 34
∂t µ ⎝ ∂z ⎠
Nous pouvons montrer facilement en dérivant par rapport au temps l'équation 2.31 et en y
insérant l'équation 2.32 du mode TExy (ou de même avec respectivement l'équation 2.33 et
2.34 pour le mode TMxy), que les composantes non nulles sont solution d'une équation d'onde
à une dimension (1D) pour une onde plane se propageant suivant l’axe Z avec les champs
transverses Hy et Ex, qui s'écrit pour Hy par exemple :
∂2H y 1 ∂ Hy
2
= ( ) 2. 35
∂t 2 µ ε ∂z 2
Nous retrouvons l'équation d'onde à une dimension pour une onde plane se propageant
suivant l’axe Z avec les champs transverses Hx et Ey dans l’autre mode.
Yee a proposé de discrétiser l'espace en décalant les coordonnées des points où les champs
E et H sont calculés, d'une demi-cellule (Figure 2.2) : de cette manière, chaque composante
d'un champ est entourée par les composantes de l'autre champ qui forment une boucle
(chemin d'intégration pour les lois de Gauss et Ampère) qui sert au calcul du rotationnel, nous
pouvons donc directement appliquer les formules des différences finies centrées pour calculer
les dérivées de chaque composante [3].
Hy
Hx Hx
Ez
Hz Ex
Hz
Hy
Ey (i, j, k)
Ey
Hy Y
Hz
Ex Hz
Hx
Hx Ez
Hy
X
Figure 2. 2 : Positions des composants des champs dans une cellule unitaire cubique
de la représentation spatiale de Yee à 3D.
Cette simplicité et cette adéquation des cellules avec les propriétés intrinsèques des champs
électromagnétique seront extrêmement utiles pour définir des singularités et les conditions
aux limites du modèle. La figure 2.3 illustre la cellule de Yee pour les trois modes 1D (Mode
TExy et TMxy), 2D (Mode TEz et TMz) et 3D.
Figure 2. 3 : la cellule de Yee pour les trois modes 1D (Mode TExy et TMxy), 2D
(Mode TEz et TMz) et 3D [6].
Yee propose également de décaler le calcul des champs d'un demi-pas en temps dit « leap-
frog time step» (Figure 2.4) pour le champ :
afin de centrée les calculs des dérivées temporelles d'un champ sur la valeur calculée du
rotationnel :
n
∂E n
ε =∇∧H 2. 36
∂t
n+1 2 n−1 2
E −E n
ε =∇∧H 2. 37
Δt
n
n +1 2 n −1 2 Δt
E =E + ∇∧H 2. 38
ε
Le calcul de la dérivée temporelle d'un champ par les différences finies fait intervenir sa
valeur précédente (ancienne) et la suivante (nouvelle) :
n +1 2 n +1 2
∂H 1
=− ∇∧E 2. 39
∂t μ
n n +1 2
H n +1 − H 1
=− ∇∧E 2. 40
Δt μ
n +1 2
n +1 n Δt
H =H − ∇∧E 2. 41
μ
Nous avons choisi d'utiliser un maillage rectangulaire (cellules de Yee), présenté sur la
figure 2.3 plutôt que d'utiliser un maillage irrégulier [2]. La raison principale est qu'on
s’intéresse aux géométries régulières et c’est le cas le plus simple de fabriquer un modèle en
1, 2 ou 3D constitué de cellules parallélépipédiques quelle que soit la complexité de ce
modèle. Au contraire, l'emploi de cellules irrégulières nécessiterait l'utilisation de techniques
particulières.
Nous appliquons maintenant les concepts et la notation ci-dessus pour réaliser une
approximation numérique des équations rotationnelles de Maxwell en trois dimensions,
donnée par (2.7) et (2.8), c'est-à-dire les équations (2.11) à (2.16).
(i, j, k+1)
Ez Hx
Hy
(i, j, k) Ey (i, j+1, k)
Y
Ex
Hz
(i+1, j, k)
X
En prend Ex au point [(i + 1/2)∆x, j∆y, k∆z] comme il est monter sur la figure 2.5 à
l’instant (n ∆t), nous pouvons écrire au départ l'équation (2.38) avec un schéma « leap-frog »
comme suit :
Δt Δt
n+1 2 n−1 2
∇ ∧ H − ε σ E (i + 1 / 2, j, k )
n
(i + 1 / 2, j, k ) = Ex (i + 1 / 2, j, k ) +
n
E 2. 42
x
ε x x
En lui appliquant ensuite le schéma FDTD centrée on aura l'expression de Ex pour l'instant
n+1/2 donnée par :
1 1 Δt
E xn+1 / 2 (i + , j , k ) = E xn−1 / 2 (i + , j , k ) +
2 2 ε 0ε r (i + 1 / 2, j, k )
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H z (i + 2 , j + 2 , k ) − H z (i + 2 , j − 2 , k ) ⎥
n
⎢ ⎥ 2. 43
⎢ Δy ⎥
⎢ 1 1 1 1 ⎥
⎢ H y (i + , j, k + ) − H x (i + , j , k − ) ⎥
n n
⎢− 2 2 2 2 ⎥
⎣ Δz ⎦
De la même façon, on peut dériver les approximations en différences finies basé sur la cellule
de Yee pour les composante Ey et Ez, soit :
1 1 Δt
E yn+1 / 2 (i, j + , k ) = E yn−1 / 2 (i, j + , k ) +
2 2 ε 0ε r (i, j + 1 / 2, k )
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H x (i, j + 2 , k + 2 ) − H x (i, j + 2 , k − 2 ) ⎥
n
⎢ ⎥ 2. 44
⎢ Δz ⎥
⎢ 1 1 1 1 ⎥
⎢ H z (i + 2 , j + 2 , k ) − H z (i − 2 , j + 2 , k ) ⎥
n n
⎢− ⎥
⎣ Δx ⎦
1 1 Δt
Ezn+1/ 2 (i, j, k + ) = Ezn−1/ 2 (i, j, k + ) +
2 2 ε 0ε r (i, j, k + 1/ 2)
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H y (i + 2 , j, k + 2 ) − H y (i − 2 , j, k + 2 ) ⎥
n
⎢ ⎥ 2. 45
⎢ Δx ⎥
⎢ 1 1 1 1 ⎥
⎢ H x (i, j + 2 , k + 2 ) − H x (i, j − 2 , k + 2 ) ⎥
n n
⎢− ⎥
⎣ Δy ⎦
Et par analogie on peut dériver les équations en différences finies pour les reste des
équations pour le champ magnétique (équations 2.14 à 2.16) :
1 1 1 1 Δt
H xn +1 (i , j + , k + ) = H xn (i , j + , k + ) +
2 2 2 2 μ 0 μ r (i , j + 1 / 2, k + 1 / 2 )
⎡ n +1 / 2 1 1 ⎤
⎢Ey (i , j + , k + 1) − E yn +1 / 2 (i , j + , k ) ⎥
2 2 2. 46
⎢ ⎥
⎢ Δ z ⎥
⎢ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎥
⎢ Ez (i , j + 1, k + ) − E z (i , j , k + ) ⎥
2 2
⎢− ⎥
⎣ Δ y ⎦
1 1 1 1 Δt
H yn +1 (i + , j , k + ) = H yn (i + , j , k + ) +
2 2 2 2 μ 0 μ r ( i + 1 / 2, j , k + 1 / 2 )
⎡ n +1 / 2 1 1 ⎤
⎢ Ez (i + 1, j , k + ) − E zn +1 / 2 (i, j , k + ) ⎥
2 2 2. 47
⎢ ⎥
⎢ Δx ⎥
⎢ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎥
⎢ Ex (i + , j , k + 1) − E x (i + , j , k ) ⎥
2 2
⎢− ⎥
⎣ Δz ⎦
1 1 1 1 Δt
H zn +1 (i + , j + , k ) = H zn (i + , j + , k ) +
2 2 2 2 μ 0 μ r (i + 1 / 2, j + 1 / 2, k )
⎡ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎤
⎢ E x (i + 2 , j + 1, k ) − E x (i + 2 , j , k ) ⎥
⎢ ⎥ 2. 48
⎢ Δy ⎥
⎢ n +1 / 2 1 n +1 / 2 1 ⎥
⎢ E y (i + 1, j + , k ) − E y (i, j + , k ) ⎥
⎢− 2 2 ⎥
⎣ Δx ⎦
∂
∂t ∫∫S1
ε0 E ⋅ dS 1 = ∫ H ⋅ dl 1 2. 49
C1
et donc, dans le vide, en évaluant la dérivée temporelle par une différence centrée, nous
obtenons :
1 1
E zn +1 / 2 (i, j , k + ) − E zn −1 / 2 (i, j , k + )
ε 0 Δ xΔ y 2 2 ≅ H n (i + 1 , j , k + 1 ) Δ y
Δt
y
2 2 2.
1 1 1 1 1 1
+ H xn (i, j − , k + ) Δx − H yn (i − , j , k + ) Δy − H xn (i , j + , k + ) Δx
2 2 2 2 2 2
50
1 1
E zn +1 / 2 (i, j , k + ) ≅ E zn −1 / 2 (i, j , k + )
2 2
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H y (i + 2 , j , k + 2 ) − H y (i − 2 , j , k + 2 ) ⎥
n
⎢ ⎥ 2. 51
Δt ⎢ Δx ⎥
+
ε 0 ⎢ H n (i, j + 1 , k + 1 ) − H n (i, j − 1 , k + 1 ) ⎥
⎢ x
2 2
x
2 2 ⎥⎥
⎢−
⎢⎣ Δy ⎥⎦
Z
C1
(i‐1/2, j, k+1/2)
Hy
(i, j‐1/2, k+1/2) Ez Hx
Hx (i, j, k+1/2) (i, j+1/2, k+1/2)
Hy
(i+1/2, j, k+1/2)
(i, j, k)
Y
(i+1, j, k)
X Z
C2
Pour ce qui est des lois de divergence de Gauss équations différentielles (1.38) et (1.39) ou
(1.42) et (1.43) sous les formes intégrales, ils ont été montrés [2] qu’elles sont implicitement
vérifiées par la cellule de Yee.
∫∫ D ⋅ dS = 0
cellule de Yee
2. 52
Comme il est illustré dans [2] la somme des flux des dérivées temporelles centrées pour les
composantes de D à travers les faces d'une cellule de Yee vérifie que tous les termes
s'annulent.
Pour des raisons de simplification, nous utiliserons des champs normalisés (dans le
système d’unité de Gauss1) :
2. 53
2. 54
2. 55
2. 56
Cette normalisation a été initialement proposée par Taflove et Brodwin [7]. Les équations
de Maxwell (2.7) et (2.8) seront normalisées et s'écrivent donc
~
∂E 1
= ∇∧H 2. 57
∂t ε r ε 0 μ 0
∂H 1 ~
=− ∇∧E 2. 58
∂t μr ε 0 μ0
Nous prenons l'équation d'onde 1D, en utilisant les différences finies centrées, pour un
champ F quelconque, avec ∆ , ∆ nous obtenons l’équation d’onde numérique :
·∆ 2 2. 59
∆
La solution exacte de l'équation d'onde 1D (cf. section 1.3) est une onde plane sinusoïdale :
, 2. 60
1
Dans le système de Gauss : 4πε0 = 1, µ0/4π = 1, par contre dans le système SI (MKSA) : 4πε0 = 1/9.10-9,
µ0/4π = 10-7.
avec .
L'onde plane numériquement évaluée par l'équation (2.59) peut s'écrire sous une forme
similaire
∆ ∆
2. 61
[ ]
2
⎛ vΔ t ⎞ ~
cos( ω Δ t ) = ⎜ ⎟ cos( k Δ x ) − 1 + 1 2. 62
⎝ Δx ⎠
∆
cos cos ∆ 1 1 2. 63
∆ ∆
On note d'après ces deux dernières équations que la relation numérique entre ω et est
beaucoup plus compliquées que celle dans la section 1.3. Trois cas à considérer comme suit.
1er. Si les mailles sont plus ou moins minces, la dispersion numérique va varier : Si ∆ 0
et ∆ 0 alors, en développant les cosinus en série de Taylor d'ordre 2, nous trouvons :
∆ ∆ ∆
1 1 1 1 2. 64
∆ ∆
cos cos ∆ 2. 65
∆
0.9999962 2. 66
max ∆ , Δ , Δ 2. 67
Cela traduit qu'au cours d'une itération en temps, l'onde ne doit pas parcourir plus d'une
cellule.
·Δ 2. 69
·
2. 70
∆ √
Pour une structure à analyser donnée, les informations que l’on va pouvoir tirer d’une
simulation électromagnétique sont tributaires de la façon dont cette structure est excitée.
L’excitation est donc un aspect fondamental de la modélisation électromagnétique. Le choix
de la source électromagnétique va dépendre de la forme de cette structure et de la bande de
fréquence ciblée.
2. 71
O :
Où
A
Appliquant laa transformé de Fourierr à l'équatio
on précédennte on obtiennt [9] :
ω 2T 2
−
2. 722
2
F (ω ) = T π ⋅ e 4
⋅ e − jω t 0
Figuree 2. 7 : Form
me d'une im
mpulsion Gaaussienne.
3· 2. 73
2. 744
Figgure 2. 8 : Forme
F d'unee source sinnusoïdale.
Figure 2. 9 : Form
me d'une imppulsion sinu
usoïdale moddulée par unne Gaussien
nne.
FDTD
O présente dans
On d l’organigramme ci-dessous
c la
l séquence d'une seul itération dee calcule dee
la mééthode FDT
TD
INTIALISATION...
MAX‐tim
me
T=0
calcul de
e
Dn+1/2
Source
e
calcule de
d
En+1/2
calcule de
d
Hn+1
Bords absorb
bantes
Si T = MAX‐TTime
NON OUI
T = T+Δt T = MA
AX‐Time
Fin,
Résultat
(1) les méthodes qui expriment le champ sur la frontière uniquement en fonction du champ
déjà calculé à l’intérieur du domaine étudié (c’est le cas des conditions aux limites
absorbantes de Mur [2, 11-12] ;
(2) les méthodes qui ajoutent autour du domaine d’étude une couche pas forcément
physique dont l’impédance est adaptée à celle de l’espace libre, mais ne provoquant aucune
réflexion et absorbant quasiment tout champ électromagnétique s’y propageant. C’est le cas
des conditions de Split-PML : Bérenger 1994, Katz 1994, Taflove, Sulivan [2, 13-14] et
Unsplit-PML : Sacks et al 1995, Sullivan 1997 [15]. (PML : Perfectly Matched Layer). En
outre la méthode Unsplit-PML présente des avantages sur l'utilisation de l'espace mémoire
puisque elle ne subdivise pas les champs pour l'implémentation des couches PML, au
contraire de la méthode Split-PML, comme leurs noms l'indiquent. Une comparaison en
termes de temps d'exécution pour des conditions de modélisations équivalentes entre les deux
méthodes st donnée par [10].
Pour simuler des domaines ouverts afin d'étudier des phénomènes de rayonnement
électromagnétiques ou de propagation en espace libre (espace ouvert), il va falloir de simuler
cet espace on tronquant les champs E et H réfléchies par les limites du domaine de calcul.
Une de ces techniques est de poser des conditions aux limites absorbantes (Absorbing
Boundary Conditions ABCs).
Les bords de type ABC-de-Mur sont efficaces et simples à utiliser. Supposant qu'on veut
appliquer une condition absorbante à la limite k = kmax (Zmax), et si l'onde se propage à la
vitesse c de la lumière. Donc à une seule itération (un pas de temps) de l'algorithme FDTD
l'onde traverse une distance :
distance = c ⋅ Δt = Δz 2. 75
Donc, l'onde traverse une cellule à une seule itération. De ce fait, l'équation pour placer
une borne absorbante de Mur au nœud Zmax ou au dernier nœud du champ électrique du côté
droit, afin d'illuminer les champs réfléchis est donnée par [11, 15] :
~ ~
E xn (k max ) = E xn−1 (k max − 1) 2. 76
Et l'équation pour placer une borne absorbante de Mur au nœud Z = 0 ou au premier nœud
du champ électrique du côté gauche :
~ ~
E xn (0) = E xn−1 (1)
2. 77
Nous notons qu'elle est simple à implémenter, nous faisons simplement enregistré la valeur
de Ẽx(1) ou Ẽx(kmax – 1) pour une seule itération et remplacer la condition au limite actuelle,
Ẽx(0) ou Ẽx(k) respectivement, avec cette valeur.
La figure 2.11 et la figure 2.12 dans la page suivante montrent une impulsion sinusoïdale
de fréquence 600Thz modulé par une Gaussienne, d’un rapport cyclique 1/5, propagé le long
d’une trajectoire (Oz) jusqu'à l’arrivée à limite droite où on introduit la borne absorbante de
Mur (c'est-à-dire à la fin du domaine de calcule Zmax).
Comme nous pouvons illustrer cela par une autre façon, on ajustant un point sonde qui
enregistre le passage de l’onde incidente et réfléchie à un point donnée de l’espace sans et
avec des bords absorbants de type ABC-de-Mur, comme nous montrons sur la figure 2.13
dans la page suivante :
∂H 1 ~
=− ∇∧E 2. 79
∂t ε 0 μ0
σ σ*
= 2. 80
ε 0 μ0
Qui signifie qu'une onde plane à incidence normale sur un milieu de conductivité
électrique σ et autre magnétique σ* ne conduit à aucune réflexion.
~
jωHμ Fm
*
= −c0 ∇ ∧ E 2. 82
~ * ⎛ ∂H z ∂H y ⎞
j ω D x ε Fx ( x ) ε Fy
*
( y ) ε Fz
*
( z ) = c 0 ⎜⎜ − ⎟⎟ 2. 83
⎝ ∂y ∂z ⎠
~ * ⎛ ∂H x ∂H z ⎞
jω D y ε Fx ( x ) ε Fy
*
( y ) ε Fz
*
( z ) = c0 ⎜ − ⎟ 2. 84
⎝ ∂z ∂x ⎠
~ * ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
jω D z ε Fx ( x ) ε Fy
*
( y ) ε Fz
*
( z ) = c 0 ⎜⎜ − ⎟⎟ 2. 85
⎝ ∂x ∂y ⎠
~ ~
⎛ ∂E y ∂E z ⎞
j ω H x µ Fx
*
( x ) µ *Fy ( y ) µ *Fz ( z ) = c 0 ⎜ − ⎟ 2. 86
⎜ ∂z ∂y ⎟
⎝ ⎠
~ ~
⎛ ∂E ∂E x ⎞
jω H y µ *Fx ( x ) µ Fy
* *
( y ) µ Fz ( z ) = c 0 ⎜⎜ z − ⎟
⎟
2. 87
⎝ ∂x ∂z ⎠
~
⎛ ∂ E~ x ∂E y ⎞
jω H z µ *
( x) µ *
( y ) µ ( z ) = c0
* ⎜ − ⎟ 2. 88
Fx Fy Fz
⎜ ∂y ∂x ⎟
⎝ ⎠
d'abord,
µF*
Z adjacent = Z PML = 2. 89
ε F*
puis pour chaque direction perpendiculaire aux bords, par exemple pour le cas de la direction
x:
1
= ε Fy
*
= ε Fz
*
2. 90
ε Fx
*
1
*
= µ Fy
*
= µ *Fz 2. 91
µ Fx
Les valeurs de ces paramètres fictives sont données comme des valeurs complexes :
σ Dm
ε Fm
*
= ε Fm + 2. 92
jωε 0
σ Hm
*
µFm = µFm + 2. 93
jωµ0
ε Fm = µFm = 1 2. 94
σ Dm σ Hm σ D
= = 2. 95
ε0 µ0 ε0
~ ⎛ σ ( x ) ⎞⎛ ∂H z ∂H y ⎞
jω D x = c0 ⎜⎜ 1 + D ⎟⎜ − ⎟⎟ 2. 97
⎝ jωε 0 ⎟⎠⎜⎝ ∂y ∂z ⎠
~ ⎛ ∂H z ∂H y ⎞ σ ( x ) ⎛ ∂H z ∂H y ⎞
jω D x = c0 ⎜⎜ − ⎟⎟ + c0 D ⎜ − ⎟⎟ 2. 98
⎝ ∂y ∂z ⎠ jωε 0 ⎜⎝ ∂ y ∂z ⎠
c0Δt σ D (i)Δt
I nDx = I nDx−1 + rot _ hDx 2. 99
Δy ε0
avec
⎛ H zn (i + 1 / 2, j + 1 / 2, k ) − H zn (i + 1 / 2, j − 1 / 2 , k ) ⎞
rot _ hDx =⎜ ⎟ 2. 101
⎜ − H n (i + 1 / 2, j , k + 1 / 2 ) − H n (i + 1 / 2, j , k − 1 / 2 ) ⎟
⎝ y y ⎠
et
c0 Δt σ D (i ) Δt σ D (i ) Δt
gi1(i ) = = 2. 102
Δy ε0 etaε 0
encore
~ ~ c Δt
Dxn+1 / 2 = Dxn−1 / 2 + 0 rot _ hDx + I Dx 2. 103
Δy
Nous montrons ci-dessous une simulation d'une onde sinusoïdale de fréquence de 500Mhz
propageant en mode TEz dans l'air, avec et sans les bords absorbants de type Unsplit-PML à
différente itérations, on pose les paramètres suivant :
∆x = ∆y = λ/20, ∆t = ∆x/2.c
La figure 2.14 dans la page suivante montre l’évolution temporelle d’une onde
électromagnétique sinusoïdale générer au centre d’un domaine avec et sans Unsplit-PML
2.13 C O N C L U S I O N
Dans ce chapitre, les issues fondamentales de la méthode différences finis dans le domaine
temporel (FDTD) ont été introduites d'abord, suivi d’une formulation tridimensionnelle et une
description des propriétés et contraintes de cette méthode. Ainsi que nous avons complétés
par présenter tous les techniques (numériques) associées à la FDTD, sources, les bords
absorbants et nous avons illustré par un modèle numérique 1D les bords absorbants (ABC) de
type ABC-de-Mur, et par un modèle 2D celui de type Unsplit-PML, afin, de réaliser un
modèle numérique complet de la propagation d’onde électromagnétique. Jusqu’ici nous nous
disposons d’un outil numérique presque complet, ne se reste que l’implémentation des
propriétés dispersives de la matière.
BIBLIOGRAPHIE
Chapitre III
Techniques numériques pour la
caractérisation des milieux dispersifs :
les méthodes FDTD dispersives
Sommaire
3.1 I NTRODUCTION
Dans le chapitre précédent, il est clair que la méthode FDTD été proposée avec l’exigence
que le milieu été non-dispersif. Donc, pour modelé des milieux dispersifs, les équations
spatio-temporelles standard de la méthode FDTD doivent être modifiées. Plusieurs techniques
ont été proposées afin d’introduire la dispersion fréquentielle à la méthode FDTD de puis [1-
2] c’est travaux sont publiés dans [3-13].
Elles peuvent être classées dans trois catégories distinctes : méthode de convolution
récursive (RC) « Recursive Convolution method » [3-4], la méthode utilisant la transformé de
Fourier (ADE) « Auxiliary Differential Equation » [5-9] et la méthode transformé en Z (Z-T)
« Z-transform method » [11-13].
Généralement, la permittivité complexe ε(ω) est donnée dans le domaine fréquentiel pour
un milieu dispersif. On prend comme exemple le modèle de Debye [14, 15] :
3. 1
3. 2
où :
ω . ω 3. 3
Il convient de noter que l'équation (3.3) ne peut pas être employée dans l'arrangement de la
méthode FDTD directement, mais elle doit être transformée en domaine temporel pour être
compatible. Ainsi, la conclusion d'une solution appropriée à l’équation (3.3) dans le domaine
temporel est la clef à trouver la solution dans le domaine fréquentiel en utilisant une méthode
dans le domaine temporelle (FDTD).
. . . 3. 4
exp . 3. 5
où U(t) est la fonction unité. Supposant que tous les composantes de champ restent constantes
dans chaque intervalle de temps et que tous les champs sont zéro pour t < 0, l'intégrale dans
l'équation (3.4) pourrait être discrétisé comme une somme.
/ / / ∆
∑ ∆
3. 6
/ / / ∆
∑ ∆
3. 7
nous donne, la forme générale de l'équation pour le champ de E dans l’algorithme FDTD :
/ / ∆
3. 9
∆ /
1 3. 10
avec
/ ∆ /
∆ 3. 11
et
∆ /
∆ 1 3. 12
En conclusion, les équations (3.9) et (3.11) donnent une mise à jour efficace pour le champ
de E, où le stockage additionnel est exigé pour la variable Ψ, qui représente l'accumulateur
récursif. Cette approche a été employée pour prévoir la propagation d’onde dans les plasmas
et dans les tissus biologiques.
1 ω 1 . ω 3. 13
t t 3. 14
L’équation (3.14) est l’équation différentielle auxiliaire (ADE) pour D(t). Appliquant
maintenant un schéma de différences finies centrée à n+1/2, on obtient :
3. 15
∆ ∆
a a a 3. 16
avec
∆
a 3. 17
∆
∆
a 3. 18
∆
∆
a 3. 19
∆
Sullivan [11] a proposé une méthode alternative aux méthodes RC et ADE basé sur la
transformation en Z en 1992. Il avait utilisé la théorie de la transformation en Z pour formuler
le rapport entre la densité de flux électrique D et du champ électrique E de dans la méthode de
FDTD. On prend transformée en Z des deux côtés de l'équation (3.3)
z . z .∆ 3. 20
z ∆ 3. 21
∆
z ∆ .∆ . z 3. 22
∆
D’où
z . z ∆ .∆ . z 3. 23
∆
z . z ∆ . z 3. 24
avec :
∆
S ∆ .E z 3. 25
On obtient :
∆
D S
E z 3. 26
. ∆
La combinaison des équations (3.24) et (3.25) son par la suite utilisées pour calculer E
dans la FDTD.
Note :
Dans la décennie passée, la méthode ADE et Z-T ont été prouvée de donnée de bonnes
solutions pour simuler la propagation des ondes électromagnétiques dans les milieux
caractérisés par les trois modèles.
Comme nous l’avons notée dans le Chapitre I depuis [15] la susceptibilité des plasmas est
décrite par le modèle de Drude (cf. section 1.4.2.2)
, 3. 27
1 , 1 3. 28
ω 1 . ω 3. 29
on pose
ω . ω 3. 30
et par fractionnement
ω ω 3. 31
t t t 3. 32
ensuite on utilise les schéma FDTD (en deux itérations successives) on obtient ainsi
3. 33
∆ ∆
⁄∆ ∆
3. 34
∆ ∆ ∆
ensuite elle sera introduite pour calculer la nouvelle valeur du champ électrique En par
l’intermédiaire de l’équation constitutive (3.29) dans la FDTD commettant
3. 35
Le modèle de Lorentz est le modèle fréquemment utilisé dans la représentation des milieux
dispersifs dans de nombreuses recherches, pour des nouveaux matériaux comme les Cristaux
Photoniques, et les Méta-matériaux. Nous allons formuler dans cette section avec le modèle
de Lorentz l’équation constitutive qui lie la densité de champ électrique D et le champ
électrique E par la méthode ADE-FDTD.
, 3. 36
Par la même analogie dans la section précédente pour le modèle de Drude, nous avons
1 , 1 3. 37
ω 1 . ω 3. 38
On pose
ω . ω 3. 39
et par fractionnement
ω ω 3. 40
t t t t 3. 41
ensuite on utilise les schéma FDTD (en deux itérations successives) on obtient
3. 42
∆ ∆
⁄∆ ∆
3. 43
∆ ∆ ∆
et ensuite elle sera introduire pour calculer la nouvelle valeur du champ En comme l’exemple
précédent à partir de l’équation (3.35).
3.5 C ONCLUSION
Dans se chapitre nous avons présenté les propriétés dispersives de la matière afin de les
implémenté dans la méthode FDTD (FDTD-Dispersive) par les trois techniques associées, la
méthode de convolution récursive (RC) « Recursive Convolution method », la méthode
utilisant la transformé de Fourier (ADE) « Auxiliary Differential Equation » et la méthode
transformé en Z (Z-T) « Z-transform method ».
Par résumé jusqu’ici nous avons tous les pièces numériques qui va nous permettrais d’aller
à la conception des modèles numériques de la propagation d’onde électromagnétique dans les
milieux dispersifs.
BIBLIOGRAPHIE
[12] D. M. Sullivan. The use of Z transform theory for numerical simulation of dispersive
and non-linear materials with the FDTD method," Antennas and Propagation Society
International Symposium, AP-S, vol. 3, pp. 1450-1453, 20-24 June 1994.
[13] D. M. Sullivan, Z-transform theory and the FDTD method. IEEE Transactions on
Antennas and Propagation, vol. 44, pp. 28-34, Jan. 1996.
[14] D. F. Kelley, T. J. Destan, and R. J. Luebbers. Debye Function Expansions of
Complex Permittivity Using a Hybrid Particle Swarm-Least Squares Optimization
Approach. IEEE Trans. On Antennas and propagation, vol. 55, no. 7, july 2007, pp
1999-2005.
[15] A. Ishimaru. Electromagnetic Wave Propagation, Radiation, and Scattering. Prentice
Hall, 1991.
Chapitre VI
Conceptions Et Validations
Numériques
Sommaire
4.1 INTRODUCTION 77
4.2 CONCEPTION DES MODELES NUMERIQUES PAR LA METHODE FDTD DE LA PROPAGATION D’ONDE EM DANS
DES MILIEUX NON‐DISPERSIFS 77
4.2.1 FORMULATION FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS L’AIR 77
4.2.2 FORMULATION FDTD EN 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS LES DIELECTRIQUES 78
4.2.3 FORMULATION FDTD A 1D DES EQUATIONS DE MAXWELL DANS UN DIELECTRIQUE A PERTE OHMIQUE 78
4.2.4 SCHEMA NUMERIQUE 78
4.2.5 VALIDATION ET RESULTATS NUMERIQUES 79
4.2.5.1 Propagation en espace libre 79
4.2.5.2 Demi‐espace diélectrique avec et sans pertes ohmiques 80
4.2.5.3 Demi‐espace parfaitement conducteur 82
4.3 CONCEPTION DES MODELES NUMERIQUES PAR LA METHODE FDTD DISPERSIVE (ADE‐FDTD) DE LA
PROPAGATION D’ONDE EM DANS DES MILIEUX DISPERSIFS 84
4.3.1 CARACTERISATION DU PLASMA 84
4.3.1.1 Formulation ADE‐FDTD bidimensionnelle des équations de Maxwell dans un Plasma 84
4.3.1.2 Application et résultats numériques : caractérisation du Plasma 86
4.3.2 CARACTERISATION D’UN MILIEU (DNG) 88
4.3.2.1 Implémentation bidimensionnelle d’un milieu DNG 88
4.3.2.2 Application et résultats numériques : caractérisation d’un milieu DNG 90
4.4 CONCLUSION 94
BIBLIOGRAPHIE 95
4.1 INTRODUCTION
Dans cette section nous allons détailler quelques modèles numériques conçus pour simuler
la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux supposés non-dispersifs :
L’algorithme FDTD utilisé pour ces modèles est illustré dans la figure 2.10 de la section
2.11 dans le Chapitre II
L’AIR
Depuis les équations (rotationnelles) de Maxwell normalisées dans l'Air libre données dans
la section 2.8 (cf. chapitre II), nous réécrivons les équations (2.57) et (2.58)
~
∂E 1
= ∇∧H 4. 1
∂t ε 0μ0
∂H 1 ~
=− ∇∧E 4. 2
∂t ε 0 μ0
∂H y ~
1 ∂E x
=− 4. 4
∂t ε 0μ0 ∂z
LES DIELECTRIQUES
Maintenant, pour les diélectriques les équations de Maxwell sont (2.57) et (2.58), nous les
réécrivons ainsi :
~
∂E 1 4. 5
= ∇∧H
∂t ε r ε 0μ0
∂H 1 ~
=− ∇∧E 4. 6
∂t ε 0 μ0
∂H ~
y 1 ∂E x
= − 4. 8
∂t ε 0μ0 ∂z
Les pertes ohmique d'un milieu physique est définit par sa conductivité σ (section 1.9,
chapitre 1), et on les trouve insérée dans l'équation Maxwell-Ampère normalisé (4.5) par le
courant de conduction
~
∂E 1 σ ~ 4. 9
= ∇∧H- E
∂t ε r ε 0 μ 0 ε rε 0
L'application de la cellule de Yee à 1D-TExy nous donne le schéma numérique illustré sur
la figure 4.1.
D’après ce schéma standard nous dérivons facilement les équations numériques de chaque
modèle numérique désirons de le simuler.
Nous allons montrer dans cet exemple l'évolution du champ électrique Ex et magnétique Hy
d'une onde électromagnétique de forme sinusoïdale modulé par une impulsion gaussienne, de
fréquence f0 = 3Ghz et un rapport cyclique 1/4, propageant dans l'air libre (εr = 1, σ = 0)
suivant la direction de l'axe z, de longueur de deux mètres (Zmax = 2m).
Pour bien présenté cela, nous suivrons l'impulsion étroitement dans l'espace, et nous
prendrons des clichés instantanés de l'impulsion à différents instants, la Figure 4.2 : A et B ci-
dessous, montre Ex(k) et Hy(k) pour les instants : 1.6667ns et 4.1667ns respectivement.
Figure 4.2: Propagtion à l'air libre d'une onde EM de forme sinusoidale modulé f0 = 3Ghz,
et en prand ∆z = λ0/20, ∆t = ∆z/2c
On perçoit que l'onde arrive à la limite Zmax = 2m dans un temps t = 6.6667ns, qui donne
que cette dernière propage à la vitesse de la lumière 3.108m/s.
t0 = 0.17ns et T = 57ps
Figure 4.3 : Champ Ex d’une Onde EM à incidence normale à différent instants d'une
impulsion Gaussienne (t0 ≈ 0.17ns, T ≈ 57ps),∆z = c.t0/20, ∆t = ∆z/c
D'après l'équation (1.80) (cf. section 1.3) les indices de réfraction de l'air n1 et du verre n2
sont :
n1 = 1 et n2 = 1.5
et θi = 0° (incidence normale), avec θr = θi, et aussi sous incidence normale θi = θt, on peut
calculer d'après les équations (1.110) et (1.111) (cf. section 1.6) les coefficients de réflexion et
de transmission :
⎛ E x0r ⎞ 1 − 1 .5
⎜⎜ ⎟⎟ = = − 0 .2 4. 10
⎝ E x0i ⎠ N 1 + 1 .5
⎛ E x 0t ⎞ 2
⎜⎜ ⎟⎟ = = 0 .8 4. 11
⎝ E x 0i ⎠ N 1 + 1 .5
Ainsi, nous montrons sur la figure 4.4 ci-dessous, l’exemple précédent avec un demi-
espace diélectrique une fois avec perte caractérisée par : εr = 0.25 et σ = 0.05 S/m et sans
pertes (σ = 0), pour une onde Gaussienne de valeurs t0 = 0.3ns et T = 0.1ns,
L’amplitude d’onde réfléchie est un peu plus grande en présence de perte, à cause de
l’introduction de la conductivité dans l’expression de la constante diélectrique du milieu
conducteur équation (1.91) (cf. section 1.3.4). Alors que, l'onde transmise dans le demi-espace
diélectrique à perte est atténué d'un facteur exponentiel [1].
La figure ci-dessous montre une onde électromagnétique sinusoïdale modulé par une
Gaussienne (centré à 3Ghz) et d’un rapport cyclique de 1/4. Propageant dans un milieu de
demi-espace parfaitement conducteur (σ = 109 S/m).
Figure 4. 5 : Onde incidente, réfléchie et transmise à différent instants d'une onde sinuso-
gaussienne avec un demi-esapce parfaitement conducteur, avec ∆z = λ0/20, ∆t = ∆z/2c.
Cette interaction est commettant une onde stationnaire sous incidence normale avec un
milieu conducteur parfait (ou un bon conducteur), à l'interface réfléchissant les champs
électriques s'avère justement être destructif (vont s'annuler et nous aurons un nœud de Ex à
l'interface) et par contre les champs magnétiques s'avère constrictif (vont s'ajouter donnant un
ventre de Hy) [1].
Interface
x
y
Ht y
Etx
Hi y Eix nt z
Erx
ni
nr
Conducteur
Hr y
Air
Dans cette section nous allons détailler des formulations complètes des modèles
numériques conçus pour simuler la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux
dispersifs :
4.3.1 C A R A C T E R I S A T I O N DU PLASMA
∂H 1 ~
=− ∇∧E 4. 13
∂t ε 0 μ0
∂D z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜ − ⎟⎟ 4. 14
∂t ε 0 μ 0 ⎜⎝ ∂x ∂y ⎠
∂H x 1 ∂E z
=− 4. 15
∂t ε 0 μ 0 ∂y
∂H y 1 ∂E z
= 4. 16
∂t ε 0 μ 0 ∂x
On représente sur la figure 4.7 dans la page suivante l'emplacement spatial des champs Ez,
Hx et Hy pour le mode TEz
L’application d’un schéma FDTD centré en second ordre en espace et en temps aux
équations (4.17), (4.18) et (4.19) respectivement (ou par restriction des équations du modèle
3D décrit au chapitre II) donne
1 1 Δt ⎡ E zn +1 / 2 (i + 1, j ) − E zn +1 / 2 (i , j ) ⎤
H yn +1 (i + , j ) = H yn (i + , j ) + ⎢ ⎥ 4. 19
2 2 ε 0 μ0 ⎣ Δx ⎦
4. 20
On aura
⁄∆ ∆
4. 21
∆ ∆ ∆
Avec
⁄∆ ∆
4. 22
∆ ∆ ∆
Ainsi, la marche à suivre d’une itération de la méthode ADE-FDTD sur le Plasma peut être
récapitulée sur la figure 4.8.
Où Dz est issue depuis l’équation (4.20) utilisant Hx et Hy, ensuite Ez est obtenue depuis Dz
par l’équation (4.24), et enfin les nouvelles valeurs de Hx et Hy son calculer a partir des
équations (4.21) et (4.22) respectivement utilisant Ez. Par la suite cycle se déclenche de
nouveau pour une la nouvelle itération.
Nous posons que les coefficients des équations (4.21) comme suit :
75THz et 2000THz et
X
Unsplit-PML
Espace libre Source
d’onde
(xs,ys)
Unsplit-PML
Unsplit-PML
Y
x
Plasma
Unsplit-PML
y
Figure 4. 9 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air et
le reste Plasma.
On observe que l’onde est complètement réfléchie pour la fréquence fs1, par contre elle est
totalement transmise dans le Plasma pour la fréquence fs2, donc on pourra dire que, pour des
fréquences supérieures à la fréquence Plasma (ωp) les Plasma son transparentes mais pour des
fréquences inférieurs elles se comportent comme des conducteurs parfaits [1, 2].
∂D z 1 ⎛ ∂H y ∂H x ⎞
= ⎜ − ⎟⎟ 4. 23
∂t ε 0 μ 0 ⎜⎝ ∂x ∂y ⎠
∂B x 1 ∂E z
=− 4. 24
∂t ε 0 μ 0 ∂y
∂B y 1 ∂E z
= 4. 25
∂t ε 0 μ 0 ∂x
avec cette fois, on introduit l’induction magnétique B au lieu de champ magnétique H. Ainsi
que, les champs électriques et magnétiques sont dérivé des relations constitutives suivantes
4. 26
4. 27
Une permittivité et une perméabilité négatives sont réalisées avec un modèle de Lorentz
comme dans [3, 4, 5]
4. 28
,
4. 29
,
4. 30
,
4. 31
,
D zn +1 / 2 (i , j ) = D zn −1 / 2 (i , j )
⎡ n 1 1 1 1 ⎤
⎢ H y (i + , j ) − H yn (i − , j ) H xn (i , j + ) − H xn (i , j − ) ⎥ 4. 32
Δt 2 2 2 2
+ ⎢ − ⎥
ε 0 μ0 ⎢ Δx Δy ⎥
⎣ ⎦
1 1 Δt ⎡ E zn +1 / 2 (i , j + 1) − E zn +1 / 2 (i , j ) ⎤
B xn +1 (i , j + ) = B xn (i , j + ) − ⎢ ⎥ 4. 33
2 2 ε 0 μ0 ⎣ Δy ⎦
1 1 Δt ⎡ E zn +1 / 2 (i + 1, j ) − E zn +1 / 2 (i , j ) ⎤
B yn +1 (i + , j ) = B yn (i + , j ) + ⎢ ⎥ 4. 34
2 2 ε 0μ0 ⎣ Δx ⎦
4. 35
, , , 4. 36
Avec
⁄∆ ∆
4. 37
∆ ∆ ∆
⁄∆ ∆
, , , , 4. 38
∆ ∆ ∆
Considérons la structure présentée sur la figue 4.12 dans le plan x-y de longueur X et
largeur Y, composé d’un demi-espace rempli de l’Air et l'autre rempli d’un matériau DNG.
Avec une source d’onde sinusoïdale de fréquence fs allumé au point S.
Nous posons que les coefficients des équations (4.37) et (4.38) comme suit :
0 et 3/2 et
d’où X = Y = I-max · Δx, T = T-max · Δt, avec I-max = 100 est le nombre maximum des pas
spatiales et T-max est le nombre maximum des itérations temporel.
Unsplit-PML
Espace libre Source
d’onde
(xs,ys)
Unsplit-PML
Unsplit-PML
Y
x
Milieu DNG
Unsplit-PML
Figure 4. 12 : Source d’onde sinusoïdale dans une structure consisté d’un demi-espace Air
et le reste un milieu DNG.
A B
C D
Figure 4. 13 : Allure du champ électrique Ez dans une structure à Demi-espace ε et µ
donnée par le modèle de Lorentz à différentes fréquences A. fs = 0.3376GHz, B.
fs = 0.6674GHz et C. fs = 1.1147GHz, D. fs = 1.9657GHz et après 300 itérations.
Comme le montre la figure suivante la comparaison entre deux milieux l’un à indice de
réfraction positif RHM et un autre négatif LHM
Figure 4. 14 : Une source d’onde incidente sur un ruban rempli d’un milieu RHM
(A) et l’autre rempli par un LHM (B).
Figure 4. 15 : Allure du champ électrique Ez, Hx et Hy du haut en bas dans une structure à
Demi-espace ε = µ = -1 pour la fréquence fs = 0.6674GHz et après 240 itérations.
4.4 CONCLUSION
Dans ce dernier chapitre nous sommes accomplis avec succès la conception des modèles
numériques de la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux non-dispersifs par
la méthode FDTD standard, ainsi que des milieux dispersifs, ceux dont les propriétés
électromagnétiques sont dépendantes de la fréquence, par la méthode FDTD dispersive
(ADE-FDTD) utilisant la méthode ADE, et nous avons analysé un milieu Plasma et un milieu
DNG avec un indice de réfraction négative, ces deux applications sont des sujets d’actualités
vis-à-vis les revues scientifiques [5,6]. Ces modèles ainsi que les résultats que nous avons
élaboré sont très prometteuses pour aller plus profondément dans la conception numérique des
modèles numériques plus compliqué et plus spécifique pour plusieurs domaine
électromagnétique pour comprendre le mieux les divers comportement de la matière vers les
ondes électromagnétique.
BIBLIOGRAPHIE
Conclusion et Perspectives
Dans cette étude, l'objectif principal repose sur la conception et la validation numérique
des problèmes d’onde électromagnétiques qui sont des problèmes aux limites de valeurs
initiales, afin de réaliser des simulations de la propagation et la dispersion d'onde
électromagnétique dans différent milieux physiques. Une recherche bibliographique été faite
pour trouver la technique numérique, la plus adaptable et efficace vis-à-vis la complexité de
ces phénomènes.
Ces résultats nous encouragent très fortement pour continuer vers la conception d’autres
modèles plus compliqués et spécifiques comme par exemple :
BIBLIOGRAPHIE
[1] P. Wang. Analysis of Planar Antennas using FDTD. Master of Applied Science. Univ.
of Toronto. 1997.
[2] E. SEMOUCHKINA. FDTD analysis of microwave resonant structures with dielectric
substrates. Doctor of Philosophy, Pennsylvania state university. May 2001.
[3] G. V. Eleftheriades et K. G. Balmain. Negactive Refraction Metamaterials-
fundamentals principles and applications. IEEE Press, A John Wiley & Sons, inc, 2005.
[4] F. Rejiba. Modélisation de la propagation des ondes électromagnétiques en milieux
hétérogènes – Application au radar sol- thèse de doctorat de l’université pierre et marie
curie - paris VI. Mars 2002.
[5] A. OURIR. Applications de Matériaux à Bande interdites Photoniques et de
métamatériaux en Télécommunications. Thèse de Doctorat en sciences. Univ. Paris Sud
XI. Orsay. 5 Décembre 2006.
[6] F. Edelvik. Hybrid solvers for the Maxwell equations in time-domain. Stockholm 2002.
[7] C. Guiffaut and K. Mahdjoubi. A Parallel FDTD Algorithm Using The MPI Library.
IEEE Antennas and Propagation Magazine, Vol. 43, No. 2, April 2001.
ANNEXE A
C ONCEPTIONS D ’ UN 1DW AVE GUI DE LA PROPAGATION D ’ ONDE PAR
MATLABGUIDE 1
Après le travail élaborés dans le quatrième chapitre, nous avons établie un interface
graphique GUI « Graphical User Interface » par MATLAB-GUIDE qui désigne d’être comme
un outil généralisé d’investigation et d’analyse à 1D de la propagation d’onde
électromagnétique dans des milieux physiques différents, cet 1D-WAVE GUI utilise les
méthodes FDTD et ADE-FDTD comme des outils de calcule numérique, comme nous avons
introduit dans la méthode FDTD standard la transformée de Fourier pour calculer la réponse
fréquentielle (amplitude et phase) du milieu physique après la propagation d’onde
Gaussienne, comme nous avons mis en disposition d’enregistré la variation de la valeur du
champ électrique dans n’importe quelle point de l’espace.
Cet 1D-WAVE GUI est constitué de six courbes que chaque une va exhibée une sortie ou
une réponse bien déterminée, ainsi qu’un groupe d’carrée (Text-Box) conçue pour l’entrée
des paramètres de la simulation, comme il est illustré sur la figure suivante
1
GUIDE : Graphical User Interface Development Environment
Dans se qui suit nous allons présenter quelques exemple d’illustration de modèles
numériques réalisé par 1D-WAVE GUI :
Exemple 1 :
Exemple 2 :
Exemple 3 :
ANNEXE
Classification des problèmes électromagnétiques avec
comparaison de quelques méthodes numériques
Sommaire
A. INTRODUCTION 104
E. CONCLUSION 115
BIBLIOGRAPHIE 116
A. I NTRODUCTION
Les scientifiques et les ingénieurs utilisent plusieurs techniques en résolvant des problèmes
de champ électromagnétique. Ces techniques peuvent être classifiées comme expérimentales,
ou théoriques (modélisation mathématique). Les expériences sont chères, longues, parfois
dangereuses, et habituellement ne permettent pas beaucoup de flexibilité dans la variation de
paramètre. Ces difficultés peuvent êtres surmontées par les approches théoriques (analytiques
ou numériques).
Presque tous les problèmes surgissant en science et l’ingénierie peuvent être formulés par
des équations différentielles, intégrales, et variationnelles. D'une façon générale, il y a deux
formulations de base dans la résolution des problèmes d'électromagnétisme, différentiel ou
intégrale.
Généralement, les méthodes de résolution des équations à dérivées partielles (EDP) ou les
équations intégrales peuvent être classifiées comme analytique ou numériques.
NUMERIQUES
Une comparaison générale entre les méthodes analytiques et numériques peut être faite,
comme suit [1] :
• Les méthodes de solution analytique donnent des solutions exactes mais sont
limitées à un rang d’application étroit, généralement liée aux problèmes simples. Il
n'y a pas beaucoup de problèmes pratiques d’ingénierie qui peuvent être établis en
utilisant ces techniques.
On note que ces techniques numériques sont des méthodes indirectes (qui ne résoudront
pas les équations de Maxwell), c'est-à-dire avant de les appliquer on doit définir le modèle
mathématique du problème électromagnétique à étudier, qui est dérivé des équations de
Maxwell.
En fait, les trois éléments ci-dessus définissent un problème unique, et c'est certain que ces
catégories ne sont parfois pas indépendantes l'un de l'autre.
Considérons le domaine de solution D avec la limite S comme montré dans la figure 2.1 Si
une partie ou toute S est à l'infini, D est externe/ouvert, autrement dit D est interne/fermé. Par
exemple, la propagation d'onde dans un guide d'ondes est un problème interne, tandis que la
propagation d'onde dans l'espace libre – la dispersion des ondes électromagnétique comme
des gouttes de pluie, et le rayonnement d'une antenne – sont des problèmes externes.
an
σ, ε, μ
Un problème peut également être classifié en termes des propriétés constitutives (σ, ε, μ)
du domaine de solution. La région de solution pourrait être linéaire (ou non-linéaire),
homogène (ou non-homogène), et isotrope (ou anisotrope).
• La première technique utilise des EDP de second-ordre (appeler des techniques indirectes)
issues généralement des équations de Maxwell, et que la plupart de ces problèmes sont
représenté sous la forme :
LΦ = g A. 1
∂ 2Φ ∂ 2Φ ∂ 2Φ ∂Φ ∂Φ
a 2 +b +c 2 +d +e + f Φ = g ( x, y) A. 2
∂x ∂x∂y ∂y ∂x ∂y
a, b, c, d, e, f sont les coefficients de l'EDP. Ils sont fonction de x et y et peuvent être des
constantes, comme ils peuvent dépendre de la fonction Ф elle même dans ce cas l'EDP est dite
non-linéaire. L'EDP dans la quelle g(x,y) = 0 est dite homogène et inhomogène si g(x,y) ≠ 0.
N'importe quelle EDP de second ordre et linéaire peut être classifié comme elliptique,
parabolique, ou hyperbolique selon l'équation des coefficients a, b et c. L’équation (2.2) est
dite :
Parabolique si b2 – 4ac = 0
1. Dirichlet, qui est une condition sur Ф(r) = 0. Celle-ci est imposée sur une
partie de la frontière (r sur S).
∂Φ
2. Neumann, qui consiste à imposer = 0, sur une partie de la frontière.
∂n
∂Φ
3. Cauchy (ou mixte), qui consiste à imposer h(r)Ф + = 0, sur une partie
∂n
de la frontière.
1. Dirichlet :
2. Neumann :
∂Φ
= q(r), r sur S A. 4
∂n
∂Φ
h(r)Ф + = w(r), r sur S A. 5
∂n
On note que le terme "homogène" a été employé pour signifier différentes choses. Le
domaine de solution pourrait être homogène cela signifie que σ, ε, et μ sont constantes dans
D, l’EDP pourrait être homogène si g = 0 ; et les conditions aux limites soient homogènes
quand p(r) = q(r) = w (r) = 0.
Conditions aux
limites
D
domaine fermé
(a)
Conditions aux
limites
Conditions aux
limites D
domaine ouvert
Conditions
initiales
(b)
D. METHODES NUMERIQUES
Parmi les méthodes numériques disponibles pour résoudre les EDP des problèmes
d'électromagnétismes, sont ceux qui utilisent des techniques basé sur des formules intégrales,
différentielles ou physiques.
D'autre part, les problèmes peuvent êtres modélisés directement par les équations de
Maxwell, puisque tout simplement ces équations sont l'origine de tout les phénomènes
électromagnétiques qu’on peut rencontrer, aussi les problèmes définis précédemment (leurs
modèles mathématiques) sont issus des équations de Maxwell.
En effet, on présente sommairement dans se qui suit les grands axes des processus de
résolution par la méthode des différences finies, des élément finies et des moments pour la
résolution des problèmes électromagnétiques en EDP de second ordre, et la méthode FDTD,
pour la résolution directe des équations de Maxwell, et la méthode physique modélisation ou
matrice en lignes de transmission (de l'anglais transmission-line modeling (TLM) method). A
fin de faire une comparaison entre ces techniques, et qui n'est pas une tâche facile avec le
manque des revues qui englobe toutes les méthodes de résolution numériques, mais pour avoir
des critères générales convaincantes ou acceptables pour argumenter un choix d'une méthode
vis-à-vis aux autres.
(2) Transformer l'équation aux dérivées partielles et l’exprimer sous forme de schéma
numérique de différences finies.
Voici un tableau de comparaison entre les deux méthodes précédentes la MDF vis-à-vis
MEF [4]:
MDF MEF
Souhaitée pour les formes géométriques Adaptable pour les formes géométriques
simples (Maillage régulier). complexes (Maillage irrégulier).
On estime généralement que pour des domaines irréguliers, il est souvent commode
d'utiliser la MEF, et pour les domaines réguliers la MDF est plus facilement programmé.
4. La méthode FDTD
Pendant les années 70 et les années 80, plusieurs tests ont montrés les limitations des
méthodes intégrales dans le domaine fréquentiel des équations de Maxwell [6]. Ceci a mené
aux explorations d'une approche alternative :
Solution directe des équations (rotationnelles) de Maxwell dans le domaine temporel avec
un maillage spatio-temporel.
La méthode des différences finies dans le domaine temporel (FDTD : finite difference
time-domain), était la première technique dans ce type, et elle est restée le sujet de
développement. Alors que, c'est en mai 1966, Kane YEE [7] a édité le premier article pour
donner la discrétisation spatio-temporelle des équations de Maxwell qui forment la base de la
méthode (FDTD) [6]. En 2006, selon une recherche menée par Taflove sur le Web, l'article de
Yee avaient été cités 2441 fois depuis sa publication [8].
Comme il est illustré sur la figure ci-dessus le nombre des publications annuelles d’articles
relatifs à la méthode FDTD depuis l'année 1966 jusqu'à l'année 2005.
La méthode FDTD est basée sur la discrétisation par des différences finies des dérivées
partielles apparaissant dans les équations de Maxwell, mais elle est différente de la MDF du
point technique de résolution.
5. La méthode TLM
Le lien entre la théorie des champs et la théorie des circuits a été exploité en développant
des techniques numériques pour résoudre certains types d'équations à dérivées partielles
surgissant dans des problèmes de champ à l'aide des schémas de réseau électrique équivalents
[2].
Cependant, il convient de noter que la théorie des circuits n'a pas été développée en
rapprochant les équations du Maxwell, mais plutôt a été développé indépendamment à partir
des lois expérimentalement obtenues. La connexion entre la théorie des circuits et les
équations de Maxwell (récapitulant la théorie des champs) est importante ; elle ajoute à la
compréhension des principes fondamentaux d'électromagnétismes.
Les circuits sont aussi des concepts mathématiques des champs électromagnétiques,
néanmoins, les ingénieurs ce sentent parfois qu'ils comprennent la théorie des circuits plus
clairs que les champs.
Voici un tableau de comparaison entre les deux méthodes précédentes la méthode FDTD
vis-à-vis à la méthode TLM [4] :
FDTD TLM
Non souhaitée pour les formes géométriques Non souhaitée pour les formes
complexes. (Mailles régulières) géométriques complexes. (Mailles
régulières)
Le temps de calcule (CPU) et la mémoire requis d'une solution par la méthode FDTD
sont typiquement moins à la moitié de ceux nécessaire d'une solution par la TLM.
E. C ONCLUSION
On constate après ces contextes comparatives que nous sommes devant une panoplie de
méthodes numériques que chacune d'elles possédants des spécificités techniques ainsi que des
points forts et autres faibles d'où le choix sera optimale vis-à-vis de plusieurs critères comme
nous l'avons vues, mais il dépend absolument d'un besoin optimal qu'une méthode la plus
simple est suffisante.
Dans l'objective de cette thèse nous allons élaborer des techniques de calcules numériques
pour résoudre des problèmes électromagnétiques différentielles de valeurs initiales.
Nous avons choisi la technique de résolution numérique basé sur la méthode des
différences finies dans le domaine temporelle (FDTD) pour des problèmes
électromagnétiques différentielles, puisque les problèmes qu'on cherche de les traitais son de
forme régulière et à cause de sa simplicité et sa souplesse vis-à-vis aux autres méthodes.
Ainsi que nous allons élaborer des codes qui permettront de simuler la dispersion d'onde
électromagnétique sur différents milieux physiques.
D'où on note que l'avantage de l'approche dans le domaine temporel, réside dans le pouvoir
de résoudre les problèmes électromagnétiques transitoires pour une large bande de fréquences
par une seule exécution du code de calcul, cela se déroule comme en traitement de signal, par
contre l'approche dans le domaine fréquentielle donne une réponse fréquentielle pour une seul
et unique fréquence définie par la source, donc elle exige l'exécution du code de calcul à
chaque changement de fréquence de la source.
Ainsi que le temps de calcul CPU et le faible stockage mémoire de la méthode FDTD vis-
à-vis à la méthode TLM (Tableau 2.2) et son utilisation de l'approximation par différences
finies des EDP nous avons choisi de continuer avec la méthode FDTD.
BIBLIOGRAPHIE
Ce travail a comme objectif d’élaborer des codes de calcules numériques pour des
modèles physique de la propagation d’onde électromagnétique dans des milieux
dispersifs. La méthode des différences finies dans le domaine temporel (FDTD) est
appliquée pour la conception des modèles numériques pour la résolution des
équations (rotationnelles) de Maxwell, et la méthode ADE-FDTD est utiliser pour
introduire les phénomènes dispersifs de la matière. Ainsi que des techniques associer
a la méthode FDTD comme les bords absorbantes de Mur « Absorbing Boundary
Conditions » (ABC-de-Mur) ou Unsplit-PML « Unsplit Perfectly Matched Layer »,
sont dériver et introduites dans l’algorithme de calcule pour tronquer le domaine de
calcule afin des modéliser un domaine de calcule ouvert, en plus que la transformé de
Fourier est implémenter dans la méthode FDTD pour passer en domaine
fréquentielle.
غموض الموجات الكھرومغناطيسية يجعل ھذه الظاھرة الفيزيائية غامضة وصعبة الفھم ،من ھنا النمذجة
العددية تستمد أھميتھا وتستخدم كأداة لتوضيح التفاعل بين الموجات الكھرومغناطيسية وھذه المواد.
رياضيا انتشار الموجات الكھرومغناطيسية ھي مشكلة القيم األولية ؛ ھذه المشكلة يمكن حلھا بالطرق
العددية المختلفة.ولكننا نميز نھجين مختلفان لحل ھذه المشاكل بشكل مباشر ويستعمل معادالت ماكسويل في
أشكالھا التفاضلية التي ھي معادالت مشتق جزئية من الدرجة األولى .النھج األول ھو في المجال التردد يستخدم
معادالت ماكسويل ) ،(FDFDوالثاني ھو في مجال الزمن ،ويستخدم أيضا معادالت ماكسويل ،FDTD
.FVTD ،FEMTD
ھذا العمل لديه كھدف وضع مدونات الحساب العددي للنماذج الفيزيائية النتشار الموجات الكھرومغناطيسية
في المواد .نطبق طريقة ) (FDTDلتصميم النماذج العددية لحل معادالت ماكسويل ،والتبدد باستعمال
ADE-DFTDوتستخدم إلدخال ظواھر التبدد للمادة .فضال عن التقنيات المرتبطة بھا مثل استيعاب شروط
حدية ABC-Murو ،Unsplit-PMLلنمذجة lجال فضائي مفتوح.
الكلمات الدالة :معادالت ماكسويل ،الموجات الكھرومغناطيسية ،الطرق العددية ، FDTD ،التبدد ،
. Unsplit-PML ، ABC-Mur