Projet Arachides
Projet Arachides
Projet Arachides
CONCLUSION
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Partie 1 : PRÉSENTATION DU PROJET
A- CONTEXTE
En 2023,le Sénégal compte environ 17 millions d'habitants dont plus de 70% sont actifs dans
l’agriculture. L’agriculture, l'élevage et l’agrobusiness sont parmi les principaux secteurs
dynamiques de l'économie sénégalaise . Ils représentent ainsi d'importantes opportunités
d’investissements dans des filières variées et à fort potentiel . Ces filières sont depuis
plusieurs années au cœur des priorités du Sénégal.
Ainsi malgré la dynamique de croissance économique enregistrée par le Sénégal en 2021 avec
un taux annuel de 6,1% et les actions gouvernementales pour booster l’agriculture d’arachide,
l’autosuffisance et la sécurité alimentaire sont loin d'être atteintes et la pauvreté reste une
question entière.
Cela est dû au fait qu’elle est fortement tributaire des conditions pluviométriques qui ne
cessent de se dégrader ainsi que des disponibilités en terre productive. Ces dernières
connaissent de plus en plus de problèmes d'érosion , de salinisation et de baisse de fertilité.
C’est dans ce sens que l'Etat du Sénégal a mis en place le Plan Sénégal Emergent en vue
d’encourager l’engagement de tous les acteurs nationaux et internationaux. Spécifiquement,
dans le domaine de la culture d'arachide présente dans le contexte actuel , les meilleurs atouts
en termes de croissance et de création de valeur ajoutée.
Ce projet agricole a été initié par des étudiants du Centre de Formation Africaine du Sénégal
(CEFAS) en licence 2 .
NIANG FATOU
Etudiante en licence 2: Comptabilité 2018-2019: Bac
2022: Stage au cabinet MBS , gérante multi service
DEMBELE HABSATOU
Etudiante en licence 2: Banque finance 2019-20220: Bac
2022: Stage au ch consulting
SY MAMADOU
Etudiant en licence 2: Gestion des Entreprises 2020-2021: Bac
2022: Stage au ch consulting
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KONTE RAMATOULAYE
Etudiante en licence 2: Gestion des Ressources Humaines 2020-2021: Bac
2022: Stage au ch consulting
Pour la formalisation du projet, notre choix porte sur une société à responsabilité limité
(SARL). En effet, au Sénégal, les formes juridiques en vigueur sont ainsi régies par l’acte
uniforme de l’organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA)
relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE, qui a harmonisé d’une part, la
règlementation des droits des affaires et d’autre part, elle remédie à l’insécurité juridique et
judiciaire dans la zone.
Localisation : FOUTA
Le choix de cette zone se justifie par plusieurs raisons:
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A . Le Marché
B- Taille du marché
L'arachide est une légumineuse née sous terre de la culture de sa plante. Contrairement à ce
que l'on sait ou à la confusion possible causée par le nom, les arachides ne sont pas des noix,
mais elles sont associées à la famille des fruits secs et des noix en raison de leurs avantages
similaires et de leur apport énergétique.L'arachide est originaire d'Amérique du Sud bien
qu'elle soit actuellement cultivée dans différentes parties du monde, bien qu'encore limitées
aux exigences du climat et du sol. La culture de l'arachide n'est en effet pas populaire dans les
pays européens, qui sont donc de gros importateurs de semences. Au niveau mondial, le
marché de l'arachide se stabilise en valeur après une augmentation de plus de 30% sur les dix
dernières années. La Chine et l'Inde sont les deux premiers producteurs et cumulent à elles
deux plus de la moitié de la production mondiale.
Au Sénégal , la consommation d’arachide a plus que doublé sur la période 2010-2020, en
revanche, la dépendance aux importations ne faiblit pas.
L'arachide se consomme sous différentes formes, notamment sous forme d'huile et de beurre,
car les vertus nutritives de son fruit sont importantes.
Les acteurs de ce marché sont de natures diverses et aux tailles variées : tout d'abord, les
producteurs d'arachide, comme Groupe Advens, ou encore Sonacos, les distributeurs d'huile et
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de beurre de cacahuète, comme Huilerie Gid ou encore Skippy, en passant par les entreprises
d'import-export, comme la Compagnie agro-industrielle du Sénégal.
C- segmentation du marché
Dans le cadre de notre projet, le marché est segmenté entre les clients suivants : les ménages,
les restaurants et entreprises de restauration et les industriels.
Les restaurants et les entreprises de restauration utilisent aussi de l’arachide pour les
besoins de la cuisson, ils viennent passer des commandes pour des quantités aussi
importantes. La livraison est faite par la société dans le respect des délais Ils peuvent
aussi acheter directement au niveau de la structure sans commande.
Les industriels, achètent des quantités très importantes arachides brute qu’ils vont
raffiner à leur tour puis les conditionner pour les revendre dans le marché et enfin ils
achètent aussi des tourteaux pour les transformer en aliments du bétail. Ils peuvent
passer des commandes qu’ils pourront venir les récupérer après la livraison.
D- La Concurrence
L’analyse de l’intensité concurrentielle dépend des cinq forces fondamentales que M Porter a
mises au point. Elles déterminent aussi bien l’intensité concurrentielle que la rentabilité dans
le secteur, elles représentent enfin l’environnement concurrentiel de l’entreprise. De ses cinq
forces peut agir un facteur non moins important qui est la puissance publique qu’il ne faut pas
négliger. Pour l’entreprise, ce modèle d’analyse est pertinent car il permet à cette dernière
d’orienter ses innovations en termes de choix stratégiques et d’investissements.
Il convient désormais de souligner le rôle important joué par les pouvoirs publics ici le
ministère du commerce dans la régulation et la réglementation du secteur. Il y’a aussi les
autorités de régulation du commerce comme l’Agence de Régularisation des Marchés
Publiques (ARMP).La rentabilité des activités au sein d’une industrie dépend des forces
suivantes : l’intensité de la concurrence entre les entreprises du secteur, la menace de
nouveaux entrants, la menace de produits de substitution, le pouvoir de négociation des clients
et le pouvoir de négociation des fournisseurs.
La politique commerciale de notre entreprise définit les plans stratégiques et opérationnels qui
vont permettre d’utiliser les ressources nécessaires mises à notre disposition pour atteindre les
objectifs généraux et spécifiques. Pour l’atteinte de ses objectifs, il faut miser sur les variables
suivantes : le prix, le produit, la communication et la distribution.
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B- La politique de prix
La politique commerciale de l’entreprise va reposer sur la fixation des tarifs très compétitifs
dans le marché local. En effet, dans le cadre de notre projet, le prix de nos produits sera
déterminé par rapport à la qualité de notre production. Ainsi, le prix actuel d’un kilogramme
d’arachide est 750FCFA, nous allons procéder par écrémage pour fixer le prix d’un
kilogramme à 1000 FCFA pour les ménages et les restaurants vu que l’approvisionnement de
la matière première n’est pas difficile. Par ailleurs, nous fixerons le prix d’un kilogramme
brute à 1050FCFA au lieu de 1100FCFA communément fixé par le marché de l’arachide
brute d’arachide pour les industriels.
C- La politique de produits
Au cours de cette phase de lancement, la stratégie à adopter est celle de la pénétration massive
avec un prix bas et une forte communication. Une priorité sera accordée à la production de
qualité et au respect des normes hygiéniques dans l’exploitation en vue de produire de l’huile
de qualité.
La récolte de l’arachide sera conditionnée dans des sacs en transparente avec des étiquettes
de couleur jaune portant l’écriture de la marque de l’entreprise de couleur orange collées au
milieu des bouteilles.
Pour l’écoulement de nos produits, nous allons au début mettre en place des points de vente
au niveau des zones stratégiques du département. Concernant l’arachide brute, la livraison se
fera sur commande des clients moyennant des frais additionnels de transport.
La semi Entreprise disposera d’un mini camion qui va livrer les produits chez les grossistes,
les demi grossistes et même chez les détaillants sous commande pour maximiser la vente et
d’être plus proche des clients.
Il nous faut aussi un spécialiste en marketing et en commerce des entreprises pour élargir le
cercle de notre clientèle tout en les fidélisant à nos produits.
Pour une importante vente des produits de l’entreprise, il faut une bonne politique de
communication. En effet, l’expert en marketing et communication se chargera du maintien et
de la pérennité de nos produits dans le marché.
Nous allons faire aussi la propagande de nos produits à travers les médias (télévisions,
radios...), affichages publicitaires et aussi dans les réseaux sociaux.
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l’arachide, il y’a l’arachide décortiquée qui va donner des graines et de la coque. Les graines
vont subir une série de transformation pour produire finalement de l’huile brute qui doit être
raffinée et des tourteaux et d’autres résidus provenant de cette transformation..
B – Organigramme
Il est formé par les grandes phases de la récolte d’arachide . C’est ainsi que le processus de
transformation débute par l’action du décorticage qui s’effectue avec une machine appelée
décortiqueuse et plus connue sous le nom « Tarare » Après le décorticage, vient le séchage
des graines, ensuite on procède au broyage des graines avec une machine de broyage. Après
cette partie du processus, on a la cuisson, puis vient le pressage de la matière cuite pour
obtenir de l’huile brute qui sera à son tour décanter par une machine de nettoyage d’huile
qu’on appelle la centrifugeuse 6000RMP. Après la décantation, on a la phase de filtrage avec
une machine de filtrage. Et enfin, le raffinage de l’huile sera fait par une machine de
purification de l’huile et de déshydratation de vide de type Vdf pour enfin obtenir de
d’arachides conditionnée dans des sacs et prête à la consommation.
Coût d’investissements
L’investissement correspond à la valeur des biens durables acquis par les unités de production
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pour être utilisé pendant au moins un an dans leur processus de production.
Du point de vue comptable l’investissement représente les moyens de production dont
l’utilisation s’étale sur plusieurs exercices. Ce sont des mobilisations des ressources à moyen
et long terme dans le but d’en tirer des avantages futurs.
Dans ce cas précis, en plus de l’investissement constitué du fonds de roulement et du besoin
du fonds de roulement, on a aussi les frais de protection, d’enregistrement et de constitution.
Le matériel d’exploitation est composé de toutes les machines nécessaires aux différentes
phases de production définies dans le digramme de production. Tous les investissements jugés
utiles sont inscrits dans le tableau ci-dessous.
Tableau 1 : Investissement
Source : Nous-même
Dépenses d’exploitation
Les charges d’exploitations traduisent, de façon générale, une destruction de richesse
nécessaire à la création de produits d’exploitable. La consommation de matières premières et
les frais de personnels constituent les principales charges d’exploitations sans négliger les
charges également inscrites dans le tableau suivant :
Rubrique Montants
Achat matières premières importées 23000000
Achat matières premières locales 12000000
Energie 8000000
Combustibles 5000000
Frais généraux 9000000
Salaires 27480000
Maintenance 2000000
Mise en bouteilles 1000000
Transport et déplacement 5000000
Total 92480000
Source : Nous -même
Chiffre d’affaire
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La capacité de production de l’entreprise sera de quatre-vingt pourcent (80%) pour la
première année et la deuxième année l’entreprise atteindra sa pleine capacité de production à
cent pourcent (100%).
Pour des raisons commerciales la production maximale de l’huile brute serait limitée à quatre-
vingt mille litres (80000 L) et de soixante-dix mille litres (70000 L) pour l’huile raffinée. Les
deux types de produits, huile brute et huile raffinée, seront vendues respectivement à mille
deux cent cinquante (1250) FCFA et de mille trois cents (1300) FCFA l’unité. En plus nous
avons jugé nécessaire de vendre les tourteaux à 120 F CFA le kilogramme pour une quantité
annuelle de 30000kg.
Coût du projet : Le coût de notre projet est estimé 178163333,33 FCFA, il est obtenu avec un
coût d’investissement de 131085000 FCFA et un besoin en fonds de roulement de quarante-
sept millions soixante-dix-huit mille trois cent trente-trois (47078333) FCFA.
Echéancier financier : Après l’établissement de l’échéancier du flux financier annexé, il est
ressorti en année de croisière 194600000 FCFA pour les recettes et 101985666,7 FCFA pour
les dépenses.
Partant de ce constat, l’avantage est constaté par les flux financiers qui sont excédentaires dès
la première année des activités ; pour un montant de 43273333,33 FCFA.
La rentabilité du projet sans tenir compte le financement : concernant sa valeur actuelle nette
de 20%, elle est de 446880199,7 et ce qui permet d’obtenir un taux de rentabilité interne de
53%. Donc le projet est rentable.
Pour ce qui est du délai de récupération du capital investi, il est effectif en deux ans un mois
et vingt-cinq jours et le financement requis pour ce projet est de deux ans au minimum.
Le rendement de l’unité monétaire investie est estimé à cinq (5). Ce qui signifie que chaque
Franc investi rapporte 5 d’unité monétaire.
Le risque financier du projet égal à 3/9 = 0.33 montre que le projet est faiblement risqué.
Donc globalement au point de vue de l’étude sommaire, le projet est rentable après l’analyse
des critères de rentabilité regroupé dans le tableau ci-dessous.
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TRI 53%
DRCI 2 ans 1mois et 25 jours
RUMI 5
RISQUE DU PROJET 0,33
Source : Nous-même
Par rapport à ces conditions, la durée du remboursement de l’emprunt revient à six ans et le
remboursement se fera par annuité constante et un intérêt progressif.
Résultat prévisionnel
Le résultat reste positif sur toute la durée de vie du projet et varie entre 884073,67 FCFA à
26621266 F CFA. La capacité d’autofinancement se traduit par la capacité de l’entreprise à
s’autofinancer, de rembourser ses dettes et de faire face à ses engagements. La capacité
d’autofinancement est positive. Elle est la somme de l’addition entre le résultat net et la
dotation d’amortissement du matériel.
La capacité d’autofinancement de l’entreprise en année de croisière est 25824998,33 FCFA.
Ce résultat positif rassurera l’associé à honorer leur engagement en plaçant leurs capitaux aux
besoins de financement du projet comme investissement.
Trésorerie
A l’exception de la première année où il est enregistré un solde négatif de -18810333,7 dans
le tableau des équilibres ressources - emplois, le solde annuel de trésorerie de l’entreprise
reste liquide sur toute la durée de la vie du projet. Ainsi, le remboursement de la dette, le
versement des dividendes et le fonctionnement de l’entreprise sont tous rassurés par le résultat
obtenu.
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Tableau 6 : La rentabilité au point de vu des actionnaires
Rubriques Année0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8
TRI 15%
Rubriques Année 0 Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8
TRI 63%
CONCLUSION
La filière arachide en Afrique de l’Ouest et du centre a perdu la place privilégiée qu’elle
détenait dans les années 1960 sur le marché international. En effet, le Sénégal qui fut le
premier producteur et le premier exportateur en Afrique est actuellement le 2e après le
Nigéria et loin derrière les principaux producteurs que sont la Chine, l’Inde et les États-Unis.
Cette baisse de compétitivité s’explique par un déficit de production lié à plusieurs facteurs
qui ont plongé la filière entière dans des difficultés financière et organisationnelle. Or, le
secteur arachidier est considéré comme le secteur prioritaire à développer pour amorcer une
croissance durable de l’économie et se doit de connaître plusieurs types d’interventions.
Aussi, l’accompagnement de l’Etat par l’amélioration d’un environnement économique,
juridique et institutionnel, la volonté politique exprimée pour reconstituer le capital semencier
ainsi que les nouvelles opportunités d’exportation vers des pays comme la Chine et le Nigéria
et la valorisation des sous produits de l’arachide devraient permettre d’augmenter la
productivité, d’améliorer le niveau de compétitivité grâce à une meilleure gestion de la
production et d’élargir le marché et la consommation intérieurs. Il apparaît ainsi que
l’arachide n’est pas « une tyrannie pour le Sénégal ». La filière traverse une crise ou des
difficultés conjoncturelles qui peuvent être surmontées.
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