Bases Physiopatho
Bases Physiopatho
Bases Physiopatho
DEFINITION :
Discipline Qui prend en charge les pathologies et/ou troubles relatives à
Otologie Oreille, audition = équilibre
Rhinologie Nez, sinus (cavités), olfaction, une partie du pharynx (oropharynx) = saveur, parfum
Laryngologie Larynx, une partie du pharynx (hypopharynx)
Stomatologie Cavité buccale
1. DEFINITION
Inflammation de la muqueuse de l’estomac avec étiologie multiple, processus
physiopathologique commun, et en continuité à la gastrite à ulcération perforante.
Des formes particulières existent :
- La maladie de Ménétrier : pathologie de la morphologie de la muqueuse
gastrique (zone cryptique hypertrophique, et zone et cellule atrophique)
- La maladie de Biermer : pathologie inflammatoire avec atteinte particulière
de la muqueuse gastrique (auto-immune, avec atteinte gastrique)
2. EPIDEMIOLOGIE
Maladie de Maladie de
Pathologie inflammatoire de l’estomac
Ménétrier Biermer
De la gastrite à l’ulcère érosif. Tout stade Critères précis. Critères précis
de l'évolution (guéri, opéré ou actif). Maladie rare Maladie rare
10-15% de la population générale. Plutôt homme Plutôt femme que
Prévalence : >2,5% que femme. homme
Incidence : >250 pour 100 000 habitants Âge : > 50 ans Âge : > 40 ans
Ratio H/F : 1 à 2
3. PHYSIOPATHOLOGIE
Même processus physiopathologique de la gastrite à l’ulcère érosif perforant. Ceci
est la résultante d’un double processus de défaillance des mécanismes de défense :
► Anomalie et altération fonctionnelle du mucus
Modification de la composition, des caractéristiques physico-chimiques :
augmentation de la pepsine, baisse du bicarbonate épithélial, retard à
l’évacuation gastrique
Faiblesse de la
► Modification et altération du revêtement épithélial de
barrière muqueuse
surface
Par mécanisme atrophique, métaplasique et par hyperdesquamation.
Toxicité cellulaire directe des sels biliaires duodénaux par reflux, altération
de la production de prostaglandine endogène.
Diminution du flux Observation empirique : réanimation (ulcère de stress), ulcère
sanguin muqueux petite courbure, vascularisation la moins importante.
4. DIAGNOSTIC
1.1. DIAGNOSTIC POSITIF
► HISTOLOGIQUE : lésion(s) inflammatoire(s), infiltration inflammatoire, superficie,
topographie, profondeur, …
Pas d’entité clinique bien précise : chronique souvent asymptomatique et aigue
plutôt symptomatique
1.2. DIAGNOSTIC CLINIQUE
► Douleurs épigastriques typiques : crampe, sans irradiation, évolution rapide
(favorable ou défavorable)
► Douleurs épigastriques atypiques : fréquentes, 25% déclenchées par alimentation,
30% uniquement la nuit
► Nausées
► Dyspepsie haute
► Complications hémorragiques : plus ou moins importante
► Amaigrissement : complication chronique
1.3. DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
► ENDOSCOPIE GASTRIQUE : lésion unique à multiple, œdème de la muqueuse,
lésion hémorragique, érosion à l’ulcération
► BIOPSIES GASTRIQUES MULTIPLES : centré sur la lésion, péri lésionnel, en zone saine
► ETUDE EN ANATOMIE PATHOLOGIQUE
► TOGD
5. COMPLICATIONS
► Chronicité ou pérennisation lésionnelle
► Récidive post guérison
► Ulcération
► Complication de l’ulcération
- Hémorragie chronique symptomatique
- Hémorragie aigue ou extériorisée
- Perforation gastrique et fistulation
- (même que l’ulcération gastro-duodénale)
6. STRATEGIES THERAPEUTIQUES
► LUTTE CONTRE FACTEURS FAVORISANTS :
- Alcoolisme
- Tabagisme
- Anti-inflammatoires
► PROTECTEUR GASTRIQUE
► REDUCTION DE L’ACIDITE
► LUTTE CONTRE HELICOBACTER PYLORI (antibiothérapie)
2. EPIDEMIOLOGIE
L’ulcère est une pathologie de l’estomac et du duodénum très fréquente :
- 10% de la population générale
- Prévalence : 2%
- Incidence : 200 pour 100 000 habitants
ESTOMAC DUODENUM
Âge moyen 65 ans 60 ans
Ratio sexe (H/F) 1 à 1,5 2à3
Cas association
des 2 10 à 20% /
topographies
3 fois moins fréquent 3 fois plus fréquent
Petite courbure dans 80% des Bulbaire dans 90% des
Topographie cas, risque de cancérisation, cas, risque de
relation ulcère/cancer forte et cancérisation non
documentée documentée
3. PHYSIOPATHOLOGIE
Même processus physiopathologique de la gastrite à l’ulcère érosif perforant. Ceci
est la résultante d’un double processus de défaillance des mécanismes de défense :
► Anomalie et altération fonctionnelle du mucus
Modification de la composition, des caractéristiques physico-chimiques :
augmentation de la pepsine, baisse du bicarbonate épithélial, retard à
l’évacuation gastrique
Faiblesse de la
► Modification et altération du revêtement épithélial de
barrière muqueuse
surface
Par mécanisme atrophique, métaplasique et par hyperdesquamation.
Toxicité cellulaire directe des sels biliaires duodénaux par reflux, altération
de la production de prostaglandine endogène.
Diminution du flux Observation empirique : réanimation (ulcère de stress), ulcère
sanguin muqueux petite courbure, vascularisation la moins importante.
Composante Plutôt topographique duodénale, et identique.
génétique Multifactoriel ou multigénétique.
4. DIAGNOSTIC
4.1. DIAGNOSTIC POSITIF
► HISTOLOGIQUE : lésion(s) inflammatoire(s), infiltration inflammatoire, superficie,
topographie, profondeur, …
► ENDOSCOPIQUE : aspect macroscopique de la lésion, aspect macroscopique
péri-lésionnel, profondeur, saignements, …
► CLASSIFICATION : en fonction de :
- La topographie : estomac (80% petite courbure), duodénum (90% bulbaire)
- La profondeur : stade 1 à 4
- La superficie : régulier, irrégulier, salami, linéaire
5. COMPLICATIONS
► ABSENCE DE GUERISON
► ECHEC THERAPEUTIQUE
► RECHUTE PRECOCE
► HEMORRAGIE
- CHRONIQUE SYMPTOMATIQUE : syndrome anémique ou méléna
- AIGUE OU EXTERIORISEE : hématémèse
► PERFORATION GASTRIQUE OU DUODENALE
► COMPLICATIONS DE PERFORATION :
- Pneumo-péritoine
- Hémato-péritoine
- Pneumo-hémato-péritoine
- Péritonite
- Fistulation
- Abcédation
► STENOSE GASTRIQUE OU DUODENALE
► STENOSE PYLORIQUE
► METAPLASIE / DYSPLASIE GASTRIQUE
► NEOPLASIE & CANCERISATION GASTRIQUE
6. STRATEGIES THERAPEUTIQUES
► LUTTE CONTRE LES FACTEURS FAVORISANTS
- Alcoolisme
- Tabagisme
- Anti-inflammatoire
► LUTTE CONTRE L’ACIDITE
- Protecteur gastrique
- Réduction de l’acidité : traitement d’attaque, d’entretien puis de relais
► TRAITEMENT HELICOBACTER PYLORI
► TRAITEMENT CHIRURGICAL : rare, en dehors des complications
I. DEFINITION
Atteinte inflammatoire de l’œsophage +/- associée à la destruction tissulaire.
Peptique Secondaire au RGO
Caustique Substance caustique
Radique Radioactivité
Infectieuse Virale et fongique
Médicamenteuse AINS
Inflammatoire Crohn
Vomissements répétés Syndrome de Mallory-Weiss
Sur anomalie de structure Œsophagite sur diverticule (Zenker)
II. EPIDEMIOLOGIE
Doit systématiquement être recherché, car potentiellement grave
Terme de l’évolution naturelle : d’un RGO, ou d’une hernie hiatale
III. PHYSIOPATHOLOGIE
ETIOLOGIE
- Développement d’une inflammation
- Développement d’une destruction tissulaire : érosion et cicatrisation
- Cycles répétés dans le temps : altération de la cicatrisation
IV. DIAGNOSTIC
CLINIQUE Ensemble des symptômes de RGO : souvent exacerbé, et/ou plus grave
Symptômes plus particuliers : hyper sialorrhée, odynophagie, dysphagie
PARACLINIQUE Biologie : bilan anémique (NFS, réserve ferrique)
Radiologie : thorax, abdomen sans préparation, transit oeso-gastro-duodénal
Endoscopie : oeso-gastro-duodénal
DIFFERENTIEL Tout processus non peptique : médicamenteuse, Mallory-Weiss, infectieuse
V. COMPLICATIONS
Ulcération circonférentielle : dysphagie intermittente
Sténose peptique : anomalie cicatricielle circonférentielle, rétraction +/- raccourcissement
Endo brachy-œsophage : métaplasie du bas œsophage qui favorise le risque de survenue néoplasie
Hémorragies œsophagiennes
Perforation œsophagienne
VI. STRATEGIES THERAPEUTIQUES
RGO Mode de vie, réduction du reflux, réduction de l’acidité
TRAITEMENT
Traitement curatif d’attaque : traitement de cicatrisation
Cicatrisation Traitement curatif de relais : traitement d’entretien
DE
1. DEFINITION
C’est le reflux de contenu gastrique (liquide) de l’estomac vers l’œsophage.
On trouve une composante physiologique (circonstancielle) et pathologique
(répétition des épisodes, durée des épisodes, présence de symptômes et/ou lésions).
2. EPIDEMIOLGIE
Symptômes du RGO : 20-30% de la population des pays développés
Le vrai RGO : 10% de la population des pays développés
3. PHYSIOPATHOLOGIE
4. DIAGNOSTIC
5. COMPLICATIONS
Œsophagite
Exacerbation d’une atteinte bronchique : toux, décompensation d’un asthme,
pneumopathies récidivantes, …
Exacerbation d’une atteinte ORL : toux, atteintes des cordes vocales, otites,
sinusites, …
Modification du comportement alimentaire
6. STRATEGIES THERAPEUTIQUES
1. DEFINITION
C’est une protrusion d’une partie de l’estomac dont le cardia dans le compartiment
médiatisnal au travers de l’orifice œsophagien du diaphragme.
2. EPIDEMIOLOGIE
Anomalie anatomique la plus fréquemment impliquée dans le RGO, mais toute les
hernies ne donnent pas un RGO.
3. PHYSIOPATHOLOGIE
5. COMPLICATIONS
6. STRATEGIES THERAPEUTIQUES
1. DEFINITION
Maladie infectieuse de la dent,
endommageant la structure.
Caractéristiques : lésion de l’émail et
de la dentine. La dent est séparée
en 3 zones : couronne dentaire,
collet et racine dentaire.
1/3 de la dent est émergé.
2. EPIDEMIOLOGIE
Lésion la plus courante du monde.
3. PHYSIOPATHOLOGIE
Principe de l’association de 4 facteurs :
- 2 protagonistes : dents et bactéries
Facteurs de - Environnement et décors : milieu nutritif et d’accueil
formations - Temps
Facteurs étiologiques nécessaires :
Bactéries, substrats, environnement et temps.
Plaque dentaire :
Biofilm blanchâtre avec des bactéries et des substrats (métabolites
Constitution de et catabolites)
la plaque Evolution de la plaque dentaire
dentaire Croissance de la plaque dentaire : auto entretien et
autonomisation du phénomène
Minéralisation progressive : tartre
Mauvaise hygiène bucco-dentaire : indispensable d’enlever la
plaque dentaire au fur et à mesure de sa formation
Consommation excessive de sucres : grignotage régulier
Tabagisme : baisse la vascularisation et diminue l’activité des
Facteurs
défenses immunitaires locales
favorisant la
Dysfonctionnement locale : hyposyalie et mauvaise
carie
minéralisation des dents
Dysfonctionnement secondaire : diabète sucré, hyperthyroïdie,
hyperparathyroïdie
Les caries débutent au niveau des zones les moins accessibles au
nettoyage :
Zone de
Les silons
prédilection
Point de contact
Le collet
Lésion de l’émail
Etapes et Lésion de la dentine
évolution de la Lésion de la pulpe
carie Lésion du desmonte
Diffusion à l’os
4. DIAGNOSTIC
Douleur spontanée : apparition lors d’une atteinte
de la dentine, peut être plus tardive, lésion déjà
évoluée
Symptômes Sensibilité au froid et sucré : caractéristique d’une
carie active
Clinique
Douleur au chaud et à la pression : résurgence de
caries sur caries ancienne traitée
Examen ou Tache blanche : lésion initiale
observation Tache marron : lésion ancienne
d’une lésion Trou dans la dent
Radiographie dentaire
Paraclinique
Panoramique dentaire par radiographie
5. COMPLICATIONS
La carie ne guérit jamais spontanément.
D’abord on trouve :
- La carie
- La pulpite
- La nécrose de la dent
Puis elle peut s’aggraver vers :
- Gingivite (Cf « maladies parodontales »)
- Parodontite (Cf « maladies parodontales »)
- Nécrose osseuse
6. STRATEGIE THERAPEUTIQUE
Soins Eviction et exérèse des tissus ramollis par les caries
conservateurs Obturation de la cavité par un matériau d’obturation
Dévitalisation Indication : atteinte de la pulpe
dentaire Pulpectomie
Prothèse Destruction importante de la dent
Reconstituer par une couronne ou prothèse dentaire
Vaccin Stade de recherche
Prévention Hygiène bucco-dentaire :
Fluor car déficit, mais il y en a dans d’autres catégories d’aliments
en additifs, un excès de fluor est toxique pour les dents
Lutte contre le grignotage :
Solide ou liquide qui apporte de l’énergie aux bactéries :
prolifération
Régime alimentaire adapté :
Les aliments cariogènes : calories, sucré, salé
LES MALADIES PARODONTALES ET STOMATOLOGIQUES :
DEFINITION :
Maladie parodontale : ensembles des maladies qui touchent les gingivites et les parodontites.
Stomatite Cavité buccale
Muccite Muqueuse
Ouranite INFLAMMATION Palais
Glossite DE Langue
Chéilite Lèvres
Gingivite Gencives
EPIDEMIOLOGIE :
Retentissement important : douloureuse et modifie l’occlusion et la mastication.
Complications : ostéite infectieuse
CLASSIFICATION :
Gingivites - simple
- hypertrophique généralisée : dent plus petite ou impression de gencives gonflées
- hypertrophique localisée
- ulcéro-nécrotique : ulcère, perte de matière
Parodontites - simple : atteinte de l’alvéole dentaire, petite partie
- chronique : atteinte de l’alvéole sur une plus grande partie
- agressive : petite alvéolyse
Récession Lésion récessive du parodonte qui diminue sa profondeur : impression d’allongement des
parodontale dents
Abcès Abcès = coque = tissu fibreux qui enveloppe le pu, il faut faire écouler.
parodontal Exacerbation aigue : retour d’une nouvelle infection
PHYSIOPATHOLOGIE :
Plaque
dentaire
Génétique Cytokine : régulation immunitaire
- tabac : vascularisation, cicatrisation des tissus
- drogues
Facteurs Environnemental - médicaments : xérostomie, bouche sèche
de risques - stress : immunité par les corticoïdes
-malnutrition
- maladies systémiques
- restauration dentaire inadaptée
Local - mauvaise occlusion, bruxisme (grincement de dents)
- parafonctions
DIAGNOSTIC :
- Symptomes de la gingivite
- Parodontite simple
- Parodontite complexe
Clinique - Stomatite : inflammation
- Aphtose : bénin
- Fungiques : lié à des champignons
- Candidose : chez la personne âgée (compresse de coca)
- Radiographie et panoramique
Paraclinique - Bilan biologique
- Prélèvements cutanés et bactériologiques
COMPLICATIONS :
Absence de traitement : perte des dents
STRATEGIES THERAPEUTIQUES :
bonne hygiène
détartrage
surfaçage
chirurgie : traitement curatif