Guide Stage College Pharmacien MDS 2019
Guide Stage College Pharmacien MDS 2019
Guide Stage College Pharmacien MDS 2019
de pratique
professionnelle
en ofFicine
26ème édition
Année 2019
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Document édité avec le concours de l'Ordre des Pharmaciens
Conseil Central A des Pharmaciens titulaires d'officine
4, avenue Ruysdaël
75379 PARIS
www.ordre.pharmacien.fr
www.cpcms.fr
Certains documents officiels insérés dans ce guide sous leur forme originelle comportent des
fautes d'impression. Pour leur conserver leur authenticité, le groupe de travail ne les a pas
corrigées. Le lecteur voudra bien le faire de lui-même.
Certaines listes ont été établies au moment de la rédaction de ce guide mais elles devront
être, le cas échéant, soit modifiées, soit complétées par l'étudiant stagiaire.
D’une façon générale l’étudiant est invité à se référer à l’édition la plus récente du Code de la
Santé Publique ou mieux à la version en ligne présentée sur le site Légifrance
2
1
PROLOGUE
PROLOGUE
Vous allez commencer votre stage officinal de fin d’études. Ces six mois vous offriront
l’occasion de mettre en valeur vos connaissances universitaires et de confirmer vos
expériences pratiques préalables.
Notre acte pharmaceutique se doit d’être visible : il importe qu’il laisse des traces concrètes.
C’est ainsi que vous aurez à créer et à alimenter des dossiers patients, à remplir des fiches
de pharmacovigilance, à rédiger des opinions pharmaceutiques…
Vous profiterez également de ces six mois pour conforter vos connaissances dans des
domaines de spécialisation, comme la phytothérapie, l’orthopédie, la dermopharmacie, le
maintien à domicile..., ou pour découvrir de nouveaux modes d’exercice par le biais des
réseaux de santé qui assurent une coordination entre plusieurs professionnels de santé.
Vous pourrez découvrir ce que sont les entretiens pharmaceutiques, préambules à nombre
de missions nouvelles (prévention, dépistage, conseils personnalisés …) qui à n’en pas
douter constitueront le quotidien de votre future vie professionnelle.
Centré sur la personne, l’exercice officinal est passionnant et s’accompagne du désir d’agir
pour autrui, l’écoute de « l’autre » ayant aussi valeur thérapeutique. Votre maître de stage,
motivé pour former ses futurs confrères à l’exercice de notre métier vous transmettra cette
passion en vous préparant à toutes les facettes de notre exercice : sanitaire, social et
économique.
Votre maître de stage a été agréé pour ses qualités de pharmacien, son souci de mettre à
jour et d’approfondir ses connaissances et son engagement à vous consacrer du temps :
n’hésitez pas à solliciter ses conseils aussi souvent que nécessaire. Car si ce guide est votre
outil de référence au cours de ces six mois de stage, il ne saurait remplacer votre maître de
stage, à qui revient le rôle fondamental de vous accompagner en échange de votre
collaboration au fonctionnement de l’officine.
Nous sommes persuadés que vous aurez plaisir à parfaire votre connaissance de l’univers
officinal et vous souhaitons un bon stage. A la fin de ce stage, le Conseil Régional de l’Ordre
des Pharmaciens vous remettra, le cas échéant, un certificat de remplacement de
pharmacien d’officine. Après avoir soutenu votre thèse et vous être inscrit à l’Ordre vous
pourrez régulièrement exercer. Ainsi vous pérenniserez, avec éthique et déontologie, la
mission de santé publique qui est l’apanage du pharmacien.
2
3
table des matieres
LES OBJECTIFS DU STAGE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE EN OFFICINE .. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . 7
LA PHARMACOPÉE ....................... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . 51
4
Ce guide du stage de pratique professionnelle en officine a été réalisé par le Collège des
Pharmaciens Conseillers et Maîtres de stage (CPCMS), à la suite d’une concertation engagée
sur le plan national sous l’égide du Conseil Central A de l’Ordre National des Pharmaciens et
de la Conférence des Doyens des facultés de pharmacie. Ont participé à la rédaction de ce
guide :
Le Collège des Pharmaciens Conseillers et Maîtres de stage souhaiterait connaître l’avis des
Maîtres de stage et des stagiaires.
O. CHAMBIN
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5
LESLES
MISSIONS DES PHARMACIENS D’OFFICINE
MISSIONS DES PHARMACIENS D’OFFICINE
Les pharmaciens :
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LES OBJECTIFS
DU STAGE DE PRATIQUE
PROFESSIONNELLE EN OFFICINE
7
LES OBJECTIFS DU STAGE DE PRATIQUE
LES OBJECTIFS DU STAGE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE EN OFFICINE
LES OBJECTIFS DU STAGE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE EN OFFICINE
PROFESSIONNELLE EN OFFICINE
LES OBJECTIFS DU STAGE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE EN OFFICINE
OBJECTIFS
OBJECTIFSdu DUCHAPITRE
CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous OBJECTIFS du CHAPITRE
devriez connaître
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez connaître
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- L’ensemble ce chapitre,
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à maîtriser pour l’exercice pharmaceutique officinal
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l’actel’exercice pharmaceutique officinal
pharmaceutique
-- La du DPC
responsabilité du pharmacien dans l’acte pharmaceutique
L’importance du DPC
- L’importance du DPC
RÉSUMÉ DU CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
L’exercice pharmaceutique officinal nécessite de multiples compétences tant sur le
L’exercice
plan pharmaceutique
scientifique, officinal
réglementaire, nécessite
humain de multiples compétences tant sur le
ou entrepreneurial.
L’exercice pharmaceutique
plan scientifique, officinal
réglementaire, nécessite
humain ou de multiples compétences tant sur le
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pouvez pour cela vous appuyer sur l’ensemble des items développés dans ce
chapitre.
pouvez
chapitre.pour cela vous appuyer sur l’ensemble des items développés dans ce
chapitre.
MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
MOTS CLES
Acte pharmaceutique, objectif, dispensation, médicament, conseil, gestion,
Acte pharmaceutique,
compétence. objectif, dispensation, médicament, conseil, gestion,
Acte pharmaceutique,
compétence. objectif, dispensation, médicament, conseil, gestion,
compétence.
2
2
2
8
PLAN du CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
I – ACTE PHARMACEUTIQUE
II – FORMATION CONTINUE
IV – DEVOIRS DU STAGIAIRE
9
I -–ACTE
ACTEPHARMACEUTIQUE
PHARMACEUTIQUE
10
Lesdécisions
! Les décisions
du du pharmacien,
pharmacien, précédant
précédant la délivrance
la délivrance éventuelleéventuelle
et le conseil
et le conseil
! L’exploitation
L’exploitation de de
la décision
la décision
I.1 -- DISPENSATION
I.1 DISPENSATIONDU
DU MEDICAMENT
MEDICAMENT
L’Acte pharmaceutique est la principale activité du pharmacien et la dispensation du
médicament est l’occasion pour le stagiaire :
11
I.1.1- -Sur
I.1.1 Surordonnance
ordonnance
I.1.2- -Sur
I.1.2 Surdemande
demande
I.1.3- -Sur
I.1.3 Surconseil
conseil
I.2 -- PREPARATION
I.2 PREPARATIONDU
DUMEDICAMENT
MEDICAMENT (magistrale
(magistrale et officinale)
et officinale)
Le stagiaire doit participer à tous les actes du préparatoire, afin d'acquérir une bonne
méthodologie et les bonnes pratiques de préparation à l'officine.
I.2.1- -Matières
I.2.1 Matièrespremières
premières
I.2.2- -Préparation
I.2.2 Préparation individuelle
individuelle
" Examen critique de la formule
" Organisation de la préparation
" Vérification du produit fini
12
" Conditionnement et étiquetage
" Tarification
" Délivrance au malade (cf. I-1-1)
I.3 --CONSEILS
I.3 CONSEILSET
ETEDUCATION
EDUCATION POUR
POUR LALA SANTE
SANTE
" Savoir accueillir, écouter et organiser un espace de dialogue
" Respecter la confidentialité et le secret professionnel
" Communiquer efficacement
- question ouverte ou fermée
- intervention d'appui
- conclusion
" Expliquer une maladie et son évolution
- expliciter la prescription médicale et l’importance de l’observance
- décrire les mesures d'hygiène de vie et donner des conseils pratiques
en termes simples et facilement compréhensibles
" Savoir déterminer avec le patient un objectif thérapeutique à atteindre ou à
maintenir et savoir réévaluer cet objectif en fonction des difficultés
rencontrées
" Convaincre de la nécessité d'une éventuelle consultation médicale et en
expliquer l'intérêt
" Connaître la conduite à tenir en cas d'accident ou d'intoxication.
" Sensibiliser la population aux problèmes de santé publique
I.4 --AUTRES
I.4 AUTRESCOMPETENCES
COMPETENCES
I.4.1- -Phytothérapie
I.4.1 Phytothérapie - Aromathérapie
- Aromathérapie
" Savoir identifier les principales plantes médicinales et connaître leurs
propriétés traditionnellement reconnues
" Mettre en application les dispositions législatives et réglementaires relatives
aux plantes médicinales, aux préparations à base de plantes et aux huiles
essentielles
" Connaître les sources pharmaceutiques d'approvisionnement en matières
premières
" Analyser les prescriptions de phytothérapie et d'aromathérapie
" Elaborer un recueil de préparations utilisées dans les affections les plus
courantes
" Savoir analyser, critiquer et utiliser les diverses informations
bibliographiques sur les substances et compositions de phytothérapie et
d'aromathérapie (ouvrages, publications, revues, notices...)
I.4.2
I.4.2 -- Dermopharmacie
Dermopharmacie
" Savoir utiliser les connaissances :
- anatomie et physiologie de la peau, des phanères, des muqueuses et
des dents
- réglementation des produits cosmétiques et des produits d'hygiène
corporelle
" Connaître les produits :
- composition
- mode d'action
- utilisation
- précautions d'emploi
13
I.4.3 -- Diététique
I.4.3 Diététique
" Savoir utiliser les connaissances :
- besoins nutritionnels, composition des principaux aliments pour
expliquer simplement la conduite de l'alimentation du nourrisson, de
l'enfant et de l'adulte, malade ou non
- réglementation et normes nutritionnelles des différentes catégories de
produits diététiques et de régime
" Connaître les produits :
- composition
- utilisation
- précautions d'emploi
I.4.4
I.4.4 -- Orthèses
Orthèsesetetprothèses
prothèses externes
externes
Appréhender les problèmes liés à la délivrance des objets et articles entrant
dans la catégorie du "petit appareillage d'orthopédie"
- les conditions d'agrément par la Sécurité Sociale
- la notion de cahier des charges
- les différentes catégories d'objets et articles
- S'initier à la délivrance des objets et articles relevant de la compétence
du pharmacien non spécialisé
- Connaître les conditions à remplir pour être habilité à délivrer
l'ensemble des objets et articles du petit appareillage d'orthopédie
I.4.5
I.4.5 -- Homéopathie
Homéopa thie
" Etre capable d'expliquer les principes fondamentaux de l'homéopathie et
de renseigner un patient sur l'intérêt de cette thérapeutique
" Connaître les grandes lignes de l'attitude du médecin homéopathe vis-à-vis
du malade
" Connaître les règles fondamentales de la prescription
" Connaître l'origine et le mode d'obtention des principaux types de
médicaments homéopathiques
" Connaître les pathogénésies des médicaments les plus couramment
prescrits
" Savoir interpréter une ordonnance homéopathique et expliquer celle-ci au
patient
" Savoir répondre à une demande d'automédication et donner un conseil
" Connaître les règles de nomenclature et de remboursement des
médicaments homéopathiques par la Sécurité Sociale
" Connaître les modalités pratiques d'approvisionnement et de gestion d'un
stock de médicaments homéopathiques.
I.4.6
I.4.6 -- Pharmacie
Pharmacievétérinaire
vétérinaire
14
" Connaître les circuits d'approvisionnement et de distribution des produits
vétérinaires
" Connaître les conditions particulières de délivrance du médicament humain
pour les animaux
I.4.7
I.4.7 -- Soins
Soinsetetmaintien
maintiendudu malade
malade à domicile
à domicile
" Connaître les structures, modes et modalités de fonctionnement des soins
à l'hôpital et à domicile
- hospitalisation de jour
- hospitalisation à domicile (soins et traitements spécialisés)
" Connaître les objets de soins, le matériel médical et médico-chirurgical, les
articles et accessoires ainsi que leurs conditions d'utilisation
I.4.8
I.4.8 -- Analyses
Analysesdedebiologie
biologie médicale
médicale
" Connaître les valeurs biologiques usuelles
" Connaître les modalités de prélèvement des examens les plus courants
I.4.9
I.4.9 -- Identification
Identification des
des plantes
plantes et des
et des champignons
champignons
" Connaître et savoir identifier les plantes et les champignons poussant dans
sa région en fonction de leur écologie : bois, prés, marécages, parcs et
jardins...
" Savoir identifier les fruits, baies et graines éventuellement toxiques même
isolés du végétal
" Connaître plus généralement les champignons et les plantes
particulièrement toxiques de la flore française
" Connaître les plantes d'appartement et leur éventuelle toxicité
" Connaître la conduite à tenir en cas d'intoxication par un champignon ou
par une plante en fonction de leur toxicité, des quantités ingérées, de l'âge et
de l'état du sujet, et savoir évaluer la nécessité d'une consultation médicale,
voire d’une hospitalisation
I.5
I.5 -- INFORMATION
INFORMATIONET
ETCOMMUNICATION
COMMUNICATION
" Savoir établir une relation avec le malade et obtenir de lui suffisamment
d'informations pour établir ou mettre à jour le dossier patient
" Savoir donner, à partir de l'ordonnance, des informations en fonction du
contexte pathologique, psychique et culturel du malade, en particulier sur :
- les indications thérapeutiques
- les modes d'administration
- la durée du traitement
- la posologie
- la date limite d'emploi
- le mode de conservation
- les éventuelles contre-indications médicamenteuses et alimentaires
" Savoir conseiller au patient comment employer ou entretenir certains
matériels médico-chirurgicaux
" Savoir renseigner sur le déroulement des principaux examens cliniques et
para cliniques : anatomopathologie, imagerie médicale…
15
" Savoir conseiller le patient en matière d'hygiène et de prévention, et mettre
à sa disposition des documentations relatives à la santé, à l'hygiène et à la
prévention
" Savoir entrer en contact avec un autre professionnel de santé (médecin,
chirurgien-dentiste...) pour demander ou fournir les informations sur un
produit ou un acte prescrit
" Savoir organiser et utiliser la documentation de l'officine
" Savoir évaluer un effet secondaire ou une interaction médicamenteuse et
ne pas oublier de transmettre l'information aux centres de
Pharmacovigilance
" Savoir gérer un refus de délivrance
II -- FORMATION
FORMATIONCONTINUE
CONTINUE
III -- GESTION
GESTIONDE
DEL’OFFICINE
L'OFFICINE
Le stagiaire doit utiliser ses connaissances pour appréhender très concrètement les
principaux mécanismes de l'organisation quotidienne de l'officine, voire de sa gestion
informatique.
III.1
III.1 -- LA
LAGESTION
GESTIONADMINISTRATIVE
ADMINISTR ATIVE
DUDU DOSSIER
DOSSIER MAL ADE
MALADE
" Application pratique de la connaissance des régimes obligatoires et
complémentaires de protection sociale
" Etablissement des documents de facturation : délégation de paiement, tiers
payant obligatoire…
" Suivi du dossier administratif
III.2
III.2 -–LA
LAGESTION
GESTION DU
DU STOCK
STOCK ETET DES
DES COMMANDES
COMMANDES
" Les conditions commerciales
" Les modes et délais de règlements
" Le calcul des prix
" L'inventaire
III.3
III.3 -- LA
LAGESTION
GESTIONCOMPTABLE
COMPTABLE
" Planning 16
" Gestion du personnel
" Connaissance du rôle du comptable et de l'intérêt des centres de gestion
III.4
III.4- -LA
LAGESTION
GESTIONDES
DESRESSOURCES HUMAINES
RESSO URCES HUMAINES
" Planning
" Gestion du personnel
" Organisation du travail
" Bulletin de paie
IV
IV -–DEVOIRS
DEVOIRSDU
DUSTAGIAIRE
STAGIAIRE
IV.1
IV.1- -RELATIONS
RELATIONSAVEC
AVECL’EQUIPE DE DE
L’EQUIPE L’OFFICINE
L’OFFICINE
" Assumer son rôle de stagiaire : apprendre avant de vouloir faire preuve
d'un savoir fraîchement acquis
" Reconnaître le rôle des autres
" S'intégrer dans l'équipe officinale
" Bien utiliser ses propres moyens de communication : écouter, regarder,
parler et demander… s'exprimer clairement
" Maîtriser son image et son comportement : exactitude, présentation,
tenue…
" Respecter les règles de la politesse et du savoir-vivre
" Transmettre les informations : procédures d’alerte et de retraits,
nouveautés…
IV.2
IV.2- - RELATIONS
RELATIONSAVEC
AVECLES AUTRES
LES PROFESSIONNELS
AUTRES DE SANTE
PROFESSIONNELS DE SANTE
ET ETLES
LESORGANISMES ADMINISTRATIFS
ORGANISMES ADMINISTRATIFS
" Veiller à la présentation et à l'expression
- présentation : nom, fonction, pharmacie
- expression orale : débit, ton, volume, articulation...
- expression écrite : rédaction, écriture, orthographe, formule de politesse
adéquate...
" Savoir élaborer et communiquer une opinion pharmaceutique
" Savoir s’intégrer dans un réseau de soins
11
17
ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS
ET ACTIVITÉ OFFICINALE
18
ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS
ET ACTIVITÉ OFFICINALE
ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS ET ACTIVITE OFFICINALE
19
PLANduDU
PLAN CHAPITRE
CHAPITRE
VII – L’OFFICINE
20
Les pouvoirs publics ont estimé que certaines professions, notamment celles de
santé, devaient être assujetties non seulement au droit commun, mais aussi à des
contraintes particulières définies et contrôlées par les professionnels eux-mêmes.
C’est ainsi qu’une ordonnance du 5 mai 1945 a institué l’Ordre national des
pharmaciens.
Cet enregistrement préalable est destiné à faciliter les démarches d’inscription tant
pour les professionnels que pour les différents Conseils de l’Ordre des Pharmaciens.
L'Ordre regroupe l'ensemble des pharmaciens exerçant leur art dans les
départements métropolitains ainsi que dans les départements et collectivités d'outre-
mer.
L'Ordre est dirigé par des pharmaciens en exercice, élus par leurs pairs et investis
par l'État de la charge de veiller à la sauvegarde d'une “moralité professionnelle”
dépassant les exigences habituellement requises pour l'exercice d'une quelconque
activité civile ou commerciale.
Il est organisé en :
21
organisée sur le mode régional, car suffisamment nombreux pour justifier cette
décentralisation à l'époque de la création de l'institution. Toutefois, depuis 2005, la
section des adjoints d’officine a aussi des représentants par régions.
Les Conseils régionaux de la section A et les Conseils centraux des autres sections
exercent à la fois des missions administratives et juridictionnelles.
! Le Conseil national :
Le Conseil national veille au respect de l’ensemble des lois et règlements portant sur
l’exercice du métier de pharmacien et le fonctionnement de l’Ordre. Il est le
défenseur de la légalité et de la moralité professionnelle.
Il a également la possibilité :
22
• d’exercer, devant toutes les juridictions, tous les droits réservés à la partie
civile relativement aux faits portant un préjudice direct ou indirect à l'intérêt
collectif de la profession pharmaceutique (attribution qui ne lui est plus
exclusivement réservée - ordonnance du 27 avril 2017 - et peut être
désormais exercée par les autres conseils régionaux et centraux)
623
II - LES PRINCIPALES ATTRIBUTIONS DE L’ORDRE NATIONAL
DES PHARMACIENS
A ce titre, l’Ordre :
7
24
II.3 - L’ORDRE INFORME
8
25
o Une application mobile : un accès facile et immédiat à de l’information et à
des services (mentions légales ).
Rendez-vous sur le Play store (pour Android) ou l'Apple store (pour iOS)
pour télécharger l'application "Ordre Pharma".
o Des podcasts audio : en moins de 3 minutes, l’analyse par des experts des
grands enjeux pour la profession
Ecoutez les podcasts
o Le rapport d’activité : chaque année, un retour sur les faits marquants, les
actions engagées par l’Ordre, le budget
Consultez le rapport d’activité 2017
26
II.4 - L'ORDRE ACCOMPAGNE ET CONTROLE LE DPC
DES PHARMACIENS
Toutes les actions du Cespharm sont présentées sur son site : www.cespharm.fr
(Actualités en santé publique et plus de 250 documents disponibles)
10
27
La condition de nationalité n’est plus requise si le pharmacien est diplômé français.
L’inscription à l’Ordre est une condition légale d’exercice de la Pharmacie au même
titre que la possession du diplôme de pharmacien. La possession du diplôme ne
suffit pas pour être autorisé à exercer la profession.
Cette inscription assure au pharmacien, quelle que soit son activité officinale, une
garantie professionnelle, et lui permet d’engager sa propre responsabilité dans son
exercice professionnel.
Remarque : La loi du 4 mars 2002 a prévu que toute personne qui se sera prévalue
de la qualité de pharmacien sans remplir les conditions exigées est passible des
sanctions prévues à l’article 433-17 du Code Pénal.
Un pharmacien n’ayant pas satisfait à cette formalité ne peut prétendre remplir les
fonctions de pharmacien adjoint. Il en va également ainsi des étudiants n’ayant pas
soutenu leur thèse d’exercice.
Les dispositions de l’article R.4235-15 C.S.P. précisent, en outre, que tout
pharmacien titulaire doit s’assurer de l’inscription de ses adjoints au tableau de
l’Ordre.
11
28
$ Responsabilités pénale et civile du pharmacien adjoint
Bien que les fautes commises par un adjoint puissent avoir une incidence sur la
responsabilité du pharmacien titulaire, l’adjoint engage sa responsabilité pénale et
disciplinaire quant aux actes pharmaceutiques qu’il accomplit.
En revanche, il :
# n'autorise pas le remplacement d'un pharmacien titulaire si l'absence de
celui-ci est due à une décision de suspension d’exercice prononcée par une
chambre de discipline (article R 5125-40 du CSP)
# ne permet pas d'être engagé en qualité de pharmacien adjoint tel que
défini aux articles R.5125-34 et L.5125-15 du CSP)
# ne permet d'effectuer un remplacement que pour une période maximale
de 4 mois dans une même officine.
Le principe est que l’action disciplinaire est indépendante tant de l’action pénale que
de l’action civile engagée en raison des mêmes faits.
" l’action pénale vise à sanctionner une atteinte portée à l’ordre public
" l’action civile vise à la réparation du préjudice causé à la victime
" l’action disciplinaire vise au respect des devoirs professionnels dans
l’intérêt général de la profession.
12
29
L'action disciplinaire peut se cumuler avec des actions civiles et pénales. Elle n'est
nullement alternative et constitue ainsi une garantie supplémentaire pour le public.
Sont à retenir en grand principe pour la discipline les articles du CSP : R. 4234-1 à R.
4234-33. L’une des grandes nouveautés procédurales est que les particuliers
peuvent porter plainte, un particulier étant défini comme tout individu ayant intérêt à
agir (donc directement concerné) y compris les professionnels de santé.
Néanmoins, un patient, à défaut de pouvoir porter plainte, peut toujours adresser une
réclamation à l'Ordre. Il appartiendra alors au président du Conseil compétent
d'apprécier les suites qu'il conviendra de réserver à cette réclamation, laquelle
pourra, notamment, conduire à une plainte déposée par ses soins.
I) phase de conciliation
A cette fin, il désigne, parmi les membres de son conseil, un à trois conseillers,
dénommés conciliateurs, chargés d’organiser la conciliation des parties.
13
30
Il indique les points de désaccord qui subsistent en cas de conciliation partielle. Il est
signé par les parties présentes et, le cas échéant, par leurs représentants, ainsi que
par le ou les conciliateurs.
Un appel motivé peut être interjeté devant le Conseil National de l’Ordre des
Pharmaciens dans le délai d’un mois de la notification de la décision.
La décision du CNOP peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation devant le Conseil
d’Etat.
14
31
IV.3 - EXEMPLES DE FAUTES DISCIPLINAIRES
15
32
V - LE CONTENTIEUX DU CONTROLE TECHNIQUE DE LA SECURITE SOCIALE
Les poursuites engagées sur ce terrain n’excluent nullement que les mêmes
manquements soient par ailleurs déférés à la juridiction de droit commun.
V.2 - LA PROCEDURE
# A partir des faits, la Sécurité Sociale dispose de trois ans pour porter plainte
# Un appel peut être interjeté devant la section des assurances sociales (S.A.S.)
du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens
La faute : il s’agit d’un manquement aux textes réglementaires comme par exemple
la délivrance des médicaments pour une durée supérieure à un mois, la tarification
d’une préparation magistrale non admise…
16
33
La fraude : Il s’agit d’actes réalisés de mauvaise foi associée à la tromperie, comme
par exemple les facturations faussement datées, les renouvellements fictifs, les
falsifications d’ordonnances avec facturation subrogatoire de produits non délivrés en
vue de percevoir le remboursement…
L’abus est plutôt le fait du médecin mais le pharmacien peut se livrer aussi à des
facturations abusives sur le volet de tarification de médicaments.
La croix verte est depuis 1984 la marque professionnelle collective des pharmaciens,
protégée par un dépôt à l’INPI et dont est titulaire le Conseil National de l’Ordre des
Pharmaciens. L’utilisation de cette croix impose le strict respect des caractéristiques
de celle-ci.
Cette marque est l’objet d’un règlement d’usage dont le non-respect peut entraîner
des poursuites pour contrefaçon.
Son utilisation est réservée aux seules personnes inscrites à l’Ordre. Cette marque
collective répond au souhait de l’Ordre d’imposer une image cohérente et homogène
de la profession.
VI.2 - LE CADUCEE
Tout comme la croix verte, le caducée fait l’objet d’une protection en tant
qu’emblème officiel de la pharmacie. Le Conseil National de l’Ordre des
Pharmaciens en est également titulaire.
Le caducée pharmaceutique est de couleur verte constitué par une coupe d’Hygie et
un serpent d’Epidaure.
Remarque : L’Ordre des pharmaciens attire l’attention sur les risques de déchéance
de la marque au cas où l’utilisation de la croix ou du caducée d’une autre couleur
et/ou d’une autre forme viendrait à se généraliser.
17
34
VII- L’OFFICINE
VEAU
VII.1 - CONDITIONS D’INSTALLATION (MAILLAGE OFFICINAL) NOU
18
35
% Les transferts
Il résulte des nouvelles dispositions de l’ordonnance que :
- si le transfert s’effectue au sein de la même commune (à condition que
l’officine soit la seule de la commune) ou bien qu’elle se déplace au sein du
même quartier : la réponse optimale aux besoins de la population résidente
est présumée puisque par principe l’officine desservira la même population.
Le demandeur devra seulement démontrer la facilité d’accès à l’officine et la
conformité des locaux aux règles d’aménagement (articles R 5125-7 et 8
CSP)
- Dans le cas d’un transfert au sein de la même commune vers un autre quartier
de celle-ci, les quotas de population n’auront pas à s’appliquer mais la
demande fera l’objet d’un examen de l’absence de compromission de la
desserte de la population d’origine et de l’optimalité de la desserte de l’officine
transférée avec présence d’une population résidente à desservir
- S’agissant d’un transfert vers une autre commune ou vers une commune
nouvelle : les quotas de population doivent être respectés dès lors qu’il y a
changement de commune donc modification du nombre de licences, de même
qu’il sera vérifié d’une part qu’il n’y a pas d’abandon du quartier de départ,
d’autre part que le transfert répond à une optimalité de la desserte du lieu
d’implantation envisagé
% Les regroupements
Le regroupement d’officines reste un instrument privilégié de restructuration du
réseau officinal. Il doit faire l’objet d’une licence attribuée par l’ARS.
Le regroupement ne pourra cependant se faire que si l’emplacement d’origine des
officines à regrouper est situé dans une commune présentant un surnombre
d’officines par rapport aux quotas de population prévus à l’article L 5125-4 du CSP.
Le lieu d’implantation de l’officine regroupée peut être la commune d’une des
pharmacies concernées, ou un autre lieu sur l’ensemble du territoire national. Ce
nouveau lieu devra répondre aux conditions de l’article L 5125-3-2 CSP relativement
à la desserte optimale de la population résidente du quartier d’accueil.
Pour encourager les regroupements, le législateur avait prévu une « clause
de sauvegarde » permettant de garantir, pendant douze années minimum, à ceux qui
font l’effort de se regrouper, de ne pas voir s’installer dans la commune du
regroupement une nouvelle pharmacie. Les licences des officines de la commune
d’origine où le regroupement est réalisé seront donc fictivement comptabilisées
pendant ce délai pour déterminer le nombre de nouvelles ouvertures d’officines
possible en fonction du quota d’habitants de la commune.
NB : le regroupement donnant lieu à une licence et répondant aux conditions de
l’article L 5125-5 CSP, doit être distingué d’une démarche de restitution de licence à
l’ARS à l’initiative de son titulaire qui, pour des raisons diverses, décide de fermer
définitivement son officine, avec ou sans indemnisation de la part de ses confrères
(article L 5125-5-1 CSP) Dans ce dernier cas, la protection de 12 ans ne s’applique
pas.
19
36
% Les créations
Elles ne sont possibles que dans certaines zones ou quartiers visés au 2° de l’article
L 5125-3 du CSP, et sous réserve d’une part que le quota d’habitants le permette
depuis 2 ans à compter de la publication du dernier recensement et qu’aucune
licence de transfert ou de regroupement n’ait été octroyée pendant ce délai.
L’ouverture d'une officine dans un aéroport par voie de transfert ou regroupement est
conditionnée par le nombre annuel de passagers (3 000 0000 puis par tranche
supplémentaire de 20 000 000).
Est désormais possible l’ouverture par ces officines d'annexes en zone coté piste ou
zone côté ville. Un arrêté fixe les conditions d’exercice au sein de ces annexes.
20
37
% La licence
Dans le cas où l’opération envisagée concerne plusieurs régions, les différentes ARS
concernées doivent être saisies de la demande, en vue de prendre une décision
conjointe (L 5125-18 CSP).
21
38
VII.2 – SIGNALISATION EXTERIEURE
' Identification de l’Officine
Le nom du ou des pharmaciens associés en exercice doit être indiqué de façon
lisible à l’extérieur de l’officine. Ces inscriptions ne peuvent être accompagnées que
des seuls titres universitaires hospitaliers et scientifiques dont la liste est établie par
le Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens. Le nom des adjoints peut également
être mentionné.
Le Code de Déontologie (R. 4235-53 du CSP) précise les conditions de signalisation
intérieure et extérieure de l’officine notamment pour l’usage de la croix verte et du
caducée.
' Vitrines et aménagements extérieurs
La publicité auprès du public étant interdite pour les spécialités pharmaceutiques
remboursables aux assurés sociaux, leur exposition dans les vitrines extérieures
engagerait la responsabilité civile du pharmacien vis-à-vis de l’exploitant industriel.
De même, le pharmacien ne saurait vendre et exposer à la vente des produits, objets
ou articles dont la délivrance n’est pas autorisée en officine (cf. arrêté du 15 février
2002 modifié).
De plus, la vitrine de l’officine ne peut être utilisée aux fins de solliciter la clientèle par
des procédés et moyens contraires à la dignité de la profession.
Le service de garde est organisé pour répondre aux besoins du public en dehors
des jours d’ouverture généralement pratiqués par les officines dans une zone
déterminée.
Le service d’urgence est organisé pour répondre aux demandes urgentes en
dehors des heures d’ouverture généralement pratiquées par ces officines.
L’organisation des services de garde et d’urgence est réglée par les organisations
départementales représentatives de la profession ou par le DG de l’ARS dont
l’intervention est prévue dans les trois cas suivants :
# absence d’accord des organisations représentatives ;
# désaccord d’un pharmacien titulaire concerné par les services de garde et
d’urgence ;
# ou si l’organisation retenue ne permet pas de satisfaire les besoins de
santé publique.
Toutes les officines ont obligation de participer aux services de garde et
d’urgence. Ce service étant organisé, effectivement, pour répondre aux besoins et
aux demandes urgentes en dehors des jours et heures d’ouvertures généralement
pratiqués par les officines, les pharmaciens ne peuvent pas refuser ou s’abstenir de
participer à ce service, sauf décision contraire prise par arrêté préfectoral. Le
pharmacien d’officine doit veiller à porter à la connaissance du public soit les noms et
adresses de ses proches confrères en mesure de procurer aux malades les
médicaments et secours dont ils pourraient avoir besoin, soit ceux des autorités
publiques habilitées à communiquer ces renseignements.
22
39
LA RESPONSABILITÉ
PROFESSIONNELLE DES PHARMACIENS
40
LA RESPONSABILITÉ
PROFESSIONNELLE DES PHARMACIENS
LA RESPONSABILITE PROFESSIONNELLE DES PHARMACIENS
41
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I- INTRODUCTION
V- LA RESPONSABILITE PENALE
42
I-INTRODUCTION
La responsabilité est l’obligation d’assumer les conséquences de ses propres actes
ou de ceux des personnes dont on doit répondre. Sur le plan civil, elle peut impliquer
un devoir de réparation des préjudices causés au tiers par son fait ou par le fait de
ceux qui dépendent de son autorité et la réparation des dommages causés à une
chose. Sur le plan disciplinaire ou pénal, un pharmacien jugé responsable pourra
éventuellement supporter une sanction d’interdiction d’exercice. Le code pénal peut
aussi prévoir des peines d’amendes ou de prison.
Tout pharmacien, inscrit au tableau de l’ordre, sera donc susceptible dans son
exercice professionnel d’engager sa responsabilité :
- civil (réparation d’un dommage causé à une personne ou à une chose)
- disciplinaire (manquements aux règles déontologiques et aux devoirs
professionnels, non-respect des règles législatives et réglementaires du code de la
sécurité sociale ou de la santé publique)
- pénal (sanction en cas de non-respect de la loi ou d’une norme de sécurité).
II – LA RESPONSABILITE CIVILE
La responsabilité civile a pour objectif la réparation des dommages causés à autrui
ou à une chose. Dans le cadre de l’activité officinale, la responsabilité civile peut être
liée à la conclusion d’un contrat de vente ou de service.
43
engagements, le co-contractant peut demander la réparation des conséquences de
la non-exécution (article 1217 du code civil), à moins que ne soit prouvée la force
majeure.
Mais le pharmacien est aussi un professionnel de santé dont les activités sont régies
spécifiquement par le code de la santé publique. L’article L.1142-1 du code de la
santé publique souligne en particulier que la responsabilité d’un professionnel ne
peut être engagée qu’en cas de faute : « I. - Hors le cas où leur responsabilité est
encourue en raison d'un défaut d'un produit de santé, les professionnels de santé
mentionnés à la quatrième partie du présent code, ainsi que tout établissement,
service ou organisme dans lesquels sont réalisés des actes individuels de
prévention, de diagnostic ou de soins ne sont responsables des conséquences
dommageables d'actes de prévention, de diagnostic ou de soins qu'en cas de faute
(…) ».
44
subsidiaire, lorsque le producteur ou fabriquant ne peut être identifié, cas de figure
prévu par les textes mais peu probable en officine. Ainsi :
- article 1245 du code civil : « Le producteur est responsable du dommage causé par
un défaut de son produit, qu'il soit ou non lié par un contrat avec la victime ».
- article 1245-1 du code civil : « Les dispositions du présent titre s'appliquent à la
réparation du dommage qui résulte d'une atteinte à la personne. Elles s'appliquent
également à la réparation du dommage supérieur à un montant déterminé par
décret, qui résulte d'une atteinte à un bien autre que le produit défectueux
lui-même ».
Dans le cas, où le patient s’estime victime d’un défaut d’un produit de santé, préparé
à l’officine, ce dernier pourra donc se limiter à apporter la preuve d’un défaut (et non
d’une faute), du dommage et du lien de causalité.
Les peines susceptibles d’être prononcées à l’encontre des pharmaciens selon les
dispositions de l’article L.4234-6 du code de la santé publique sont les suivantes :
- l’avertissement ;
45
- le blâme avec ou sans publication ;
- l'interdiction temporaire ou définitive de servir une ou la totalité des fournitures
faites, à quelque titre que ce soit, aux établissements publics ou reconnus d'utilité
publique, aux communes, aux départements ou à l'Etat ;
- l'interdiction, pour une durée maximum de cinq ans avec ou sans sursis, d'exercer
la pharmacie ;
- l'interdiction définitive d'exercer la pharmacie.
Les deux dernières sanctions comportent l'interdiction définitive de faire partie d'un
conseil de l'ordre.
Lorsque les conseils régionaux de la section A et les conseils centraux des autres
sections de l'ordre prononcent une peine d'interdiction d'exercer la profession, ils
fixent la date de départ de cette interdiction. Les décisions prononcées par ces
conseils, non frappées d'appel dans les délais légaux, ont force exécutoire.
Les sanctions prononcées par les conseils régionaux de la section A et par celles
des conseils centraux des sections B, C, D, E, G et H sont susceptibles d'appel
devant le Conseil national de l'ordre des pharmaciens.
46
disciplinaire peut alors être engagée non seulement en cas de faute de sa part
(erreur de délivrance…), mais aussi en cas de faute du personnel qualifié placé sous
son autorité, car il a l’obligation de surveiller les actes pharmaceutiques effectués par
les autres salariés de l’officine.
Les étudiants ayant validé leur 5ème année d’études en vue du diplôme d’Etat de
docteur en pharmacie et un stage de six mois de pratique professionnelle dans le
cadre du 3ème cycle de leurs études, peuvent remplacer un pharmacien d’officine s’ils
sont munis d’un certificat de remplacement délivré par le président du Conseil
Régional de l’Ordre des Pharmaciens (CROP). Ce certificat est valable un an,
renouvelable sur tout le territoire. Sa délivrance est néanmoins subordonnée pour ce
qui concerne les études effectuées, à une attestation délivrée à l’étudiant par le
directeur de l’UFR auprès de laquelle il est inscrit. Le remplacement ne peut toutefois
être d’une durée supérieure à 4 mois tout comme le contrat de travail signé entre
l’étudiant et le pharmacien titulaire devant être remplacé. (Article R.5125-39 du code
de la santé publique).
Dans l’exercice de cette mission, les étudiants sont tenus de respecter le code de la
santé publique dont les articles du code de déontologie des pharmaciens, mais ils
demeurent étudiants jusqu’à la validation de leur 6ème année d’études et la soutenance
de leur thèse.
Toutefois, n’étant pas inscrits à l’Ordre, ils ne peuvent être poursuivis devant les
juridictions disciplinaires. En cas d’infraction, leur responsabilité sera appréciée par les
juridictions de droit commun, civiles ou pénales.
47
Les fautes, abus, fraudes et tous les faits intéressant l’exercice de la profession à
l’occasion des prestations servies aux assurés sociaux, sont soumis à une section des
assurances sociales, qui est une juridiction administrative spécialisée.
Composée de douze assesseurs, (six représentant la profession de la pharmacie, et
six les organismes d’assurance maladie), elle est présidée pour la section A par le
président du tribunal administratif où se trouve le siège du Conseil régional. Pour les
autres sections par le président du tribunal administratif de Paris.
L’appel des décisions rendues en première instance est effectué devant la section
des assurances sociales du conseil national de l’ordre, présidée par le conseiller
d’État, président de la chambre de discipline.
« Un pharmacien peut être sanctionné, à raison des mêmes faits, à la fois dans le
cadre d'une procédure disciplinaire et dans celui du contentieux du contrôle
technique de la sécurité sociale, ces deux procédures étant indépendantes et
poursuivant un but différent. Le pharmacien qui facture frauduleusement, sans les
délivrer, des quantités importantes de médicaments particulièrement coûteux en
l'absence de toute prescription médicale, de façon méthodique et répétitive pendant
deux ans et demi, révèle un comportement contraire à la probité et à la dignité de la
profession appelant une sanction exemplaire. Ni la situation personnelle du
pharmacien, ni la réparation financière qu'il a opérée ne retire leur caractère
malhonnête aux actes commis » CNOP Décision n°123-D.
V- LA RESPONSABILITE PENALE
La responsabilité pénale a pour objectif la sanction d’un délinquant c’est-à-dire de
l’auteur d’un fait reconnu comme une infraction à une disposition légale. L’auteur
peut être une personne physique (un pharmacien titulaire ou salarié) ou morale (une
société de pharmacie). Ainsi le pharmacien titulaire, les pharmaciens associés, la
personne morale exploitant l’officine, ainsi que l’ensemble du personnel de l’officine,
y compris les étudiants peuvent être amenés à répondre pénalement de leurs
propres actes.
Tout membre de l’équipe officinale est soumis au respect des dispositions du droit
commun et/ou spéciales comme celles figurant dans :
48
- le code pénal (atteinte involontaire à la vie, atteinte involontaire à l’intégrité
physique, mise en danger d’autrui, omission de porter secours, violation du
secret professionnel…)
- le code de la santé publique : (conditions de délivrance des médicaments,
exécution de l’ordonnance, …)
- ou encore le code du travail ou de la sécurité sociale
Tout comme pour les peines prononcées dans le cadre d’une procédure disciplinaire,
il n’est pas possible de souscrire un contrat d’assurance contre les condamnations
pénales prononcées à l’encontre de l’auteur d’une infraction pénale (amende,
emprisonnement, sanction administrative).
Par contre l’assureur peut intervenir au niveau des frais liés à la défense devant la
juridiction pénale comme par exemple les honoraires d’avocat.
Si le juge disciplinaire n’est pas obligé d’attendre l’issue d’une procédure pénale ou
civile pour statuer, il préfèrera néanmoins sursoir à statuer afin de pouvoir s’appuyer
sur les éléments matériels validés par les précédentes procédures.
10
49
prévues à l'article L.4234-6 du code de la santé publique lorsqu'elles ont été
prononcées à raison des mêmes faits, et que si les juridictions compétentes
prononcent des sanctions différentes, la sanction la plus forte peut être seule mise à
exécution » CNOP Affaire Mme A M. A Décision n°820-D 31/01/2012
BIBLIOGRAPHIE
- Code de la santé publique
- Dictionnaire des termes juridiques, édition Dalloz
- Code de déontologie des pharmaciens commentés, disponible sur le site de l’Ordre
des pharmaciens
Sites internet :
! http://www.ordre.pharmacien.fr/
! www.legifrance.gouv.fr (accès aux différents codes, textes légaux ou
règlementaires)
11
50
LA PHARMACOPÉE
51
LA PHARMACOPÉE
LA PHARMACOPÉE
LA PHARMACOPÉE
LA PHARMACOPÉE
OBJECTIFS du CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous OBJECTIFS
OBJECTIFS du
devriez être DU CHAPITRE
en CHAPITRE
mesure de :
Après avoir lu ce chapitre,
- Positionner vous devriez
la Pharmacopée être
dans la en mesure documentaire
recherche de :
Après avoir lu ce
- Positionner chapitre,
la vous
Pharmacopée devriez être
dans la en mesure
recherche
Distinguer l’utilisation différente de la Pharmacopée de :
documentaire
européenne et de la
-Pharmacopée
Positionner la Pharmacopée
Distinguer l’utilisation dans la recherche documentaire
française différente de la Pharmacopée européenne et de la
-- Distinguer
Pharmacopée
Contrôler les l’utilisation
identitésdifférente
française de la Pharmacopée
des substances européenne et en
à usage pharmaceutique, de se
la
Pharmacopée
- Contrôleraux
reportant française
lesmonographies
identités des correspondantes
substances à usage ou en pharmaceutique, en se
étudiant les bulletins
Contrôleraux
-d’analyse
reportant les identités
monographies des substances
correspondantes à usage
ou pharmaceutique,
en étudiant
des matières premières livrées par le fournisseur, pour s’assurerles en se
bulletins
reportant
d’analyse aux
des monographies
matières correspondantes
premières livrées par
de la conformité des produits aux normes de la Pharmacopée. ou
le en étudiant
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pour bulletins
s’assurer
-ded’analyse des matières
la conformité
Rechercher le premières
des produits
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Formulaire depar
National le formules
lales fournisseur,
Pharmacopée. despour s’assurer
préparations
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la conformitédans
-officinales. des produits aux normes
le Formulaire de lales
National Pharmacopée.
formules des préparations
- Rechercher dans le Formulaire National les formules des préparations
officinales.
officinales.
RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉdu
RESUME DUCHAPITRE
CHAPITRE
La Pharmacopée comprend les textes : RESUME du CHAPITRE
La Pharmacopée
- De la Pharmacopée comprend leseuropéenne
textes : directement applicables en France
La Pharmacopée
-(actuellement comprend
De la Pharmacopée les textes :
européenne
la 9ème édition) comprenant directement
: applicables en France
-(actuellement
De la Pharmacopée
la 9ème européenne
édition) comprenant directement
: applicables
* des monographies de substances à usage pharmaceutique, préparations en France
(actuellement la 9ème
des monographies
*homéopathiques, édition)
de
de plantes, comprenant
substances
de matériaux : conditionnement
à usage
de pharmaceutique, préparations
** des
des monographies
homéopathiques, monographies de dedeformes
substances
plantes, à usage
depharmaceutiques
matériaux pharmaceutique, préparations
de conditionnement
homéopathiques,
* des monographies de
méthodes d’analyse plantes, de matériaux
de formes pharmaceutiques de conditionnement
* des méthodesmonographies de formes pharmaceutiques
d’analyse
-* De Pharmacopée
deslaméthodes française (actuellement la 11ème édition) comprenant
d’analyse
-* De Pharmacopée
deslamonographies françaisenon
françaises (actuellement
parues à la la 11ème édition)
Pharmacopée comprenant
européenne
-* De des la Pharmacopée
monographies française
françaises (actuellement
non parues à la la 11ème édition)
Pharmacopée
Le Formulaire National : recueil de formules de préparations officinales comprenant
européenne
** des
Le monographies
LeFormulaire françaises
recueil deNational
Posologie non
: recueil deparues
(1988) formulesà la
donnant Pharmacopée
deles
préparations européenne
officinales
doses usuelles et doses
Le
LeFormulaire
*maximalesrecueil deNational
Posologie: recueil de
(1988) formules
donnant de préparations
les doses officinales
usuelles
adultes par prise et par 24h, des doses usuelles enfants à répartir et doses
*maximales Le recueil
sur 24 h adultes de Posologie
selon par (1988)
priseainsi
l’âge, et par 24h, donnant
que des les
desdoses doses usuelles
usuelles enfants
remarques et doses
à répartir
posologiques et
sur maximales
24 h adultes
selon par prise
l’âge, et par
ainsi
réglementaires des substances concernées. 24h,
que des
desdoses usuelles
remarques enfants à
posologiquesrépartir
et
sur 24 h selon
réglementaires l’âge, ainsiconcernées.
des substances que des remarques posologiques et
C’est un ouvrage réglementaire destiné
réglementaires des substances concernées.
C’est un - Aux ouvrage réglementaire
professionnels destiné
de santé, utilisateurs industriels de matières premières
C’est un - Aux
ou ouvrage
réalisant réglementaire
professionnels
des préparations destiné
de santé, utilisateurs industriels
pharmaceutiques de matières
(pharmaciens premières
d’officines ou
-sous-traitants),
ou Aux professionnels
réalisant de santé,pharmaceutiques
des préparations utilisateurs industriels de matières
(pharmaciens premières
d’officines ou
ou réalisant
-sous-traitants),
Aux des préparations
laboratoires chargés des pharmaceutiques (pharmaciens
contrôles de qualité d’officinesdes
et d’évaluation ou
-sous-traitants),
Aux laboratoires chargés des contrôles de qualité et d’évaluation des
médicaments
-médicaments
Aux laboratoires chargés des contrôles de qualité et d’évaluation des
médicaments
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
MOTS CLES
Pharmacopée, Pharmacopée européenne,MOTS CLESPharmacopée française, Monographies,
Pharmacopée, Pharmacopée européenne, Pharmacopée
Formes pharmaceutiques, Formulaire National, Préparations française, Monographies,
pharmaceutiques
Pharmacopée,
officinales, Pharmacopée
Formes pharmaceutiques, européenne,
Formulaire
Posologies, Préparations Pharmacopée française,
National,Préparations
officinales, Préparations Monographies,
pharmaceutiques
magistrales, Bonnes
Formes pharmaceutiques,
officinales, Posologies,
Pratiques de Préparation Formulaire
Préparations National,
officinales, Préparations
Préparations pharmaceutiques
magistrales, Bonnes
officinales, Posologies,
Pratiques de Préparation Préparations officinales, Préparations magistrales, Bonnes
Pratiques de Préparation
52
PLAN DU CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
53
I - LA PHARMACOPÉE EUROPEENNE, 9ème édition 2017
Présentation
I.2-LES MONOGRAPHIES
54
- certaines monographies homéopathiques
……..
- Les formes pharmaceutiques
! comprimés ;
! capsules ;
! dispositifs transdermiques ;
! préparations pour inhalations ;
! préparations semi solides pour application cutanée ;
…….
II – LA PHARMACOPÉE FRANCAISE 11ème EDITION 2012
Le plan de la Pharmacopée française suit dorénavant celui de la Pharmacopée
européenne
- Elle est désormais constituée des seuls textes strictement nationaux
applicables par voie d’arrêtés ministériels publiés au Journal Officiel de la
République française.
- Elle comprend des textes et des monographies qui ne sont pas publiés dans la
Pharmacopée européenne.
- La Pharmacopée française n’est plus disponible sous un format papier. Elle est
accessible gratuitement en ligne.
Les monographies des substances sont regroupées selon leur origine (végétale,
chimique).
55
II. 2- LA POSOLOGIE
56
QU’EST-CE QU’UN MÉDICAMENT ?
DÉFINITION ET APPLICATION À L’OFFICINE
57
QU’EST-CE QU’UN MÉDICAMENT ?
DÉFINITION ET APPLICATION À L’OFFICINE
QU’EST-CE QU’UN MEDICAMENT ?
QU’EST-CE QU’UN MEDICAMENT
DEFINITION ET APPLICATION ?
A L’OFFICINE
DEFINITION ET APPLICATION A L’OFFICINE
QU’EST-CE QU’UN MEDICAMENT ?
DEFINITION ET APPLICATION A L’OFFICINE
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS DUCHAPITRE
CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être capable de :
Après avoir lu celechapitre,
● différencier OBJECTIFS
vous
médicament devriez ducapable
être
des autres CHAPITRE de : de santé ainsi que des
produits
● différencier le
compléments alimentaires médicament des autres produits de santé ainsi que des
Après avoir
compléments lu ce chapitre,
● connaître lesalimentaires vous devriez être capable de :
principales catégories de médicaments vendues à l’officine
● différencier
● connaître
définir les les le médicament
principales
critères des de
catégories
essentiels relatifs àautres produits
lamédicaments
spécialité de santé
vendues
pharmaceutique ainsi que des
à l’officine
compléments
●
● définir
différencier alimentaires
les critères essentiels
une spécialité relatifs àd’une
générique la spécialité pharmaceutique
spécialité de référence
● connaître les principales catégories de médicaments vendues
● donner les principales règles juridiques qui encadrent la référence
différencier une spécialité générique d’une spécialité de à l’officine
publicité des médicaments
● définir
donnerleslescritères essentiels
principales règles relatifs à laqui
juridiques spécialité pharmaceutique
encadrent la publicité des médicaments
● différencier une spécialité générique d’une spécialité de référence
● donner les principales règles juridiques qui encadrent la publicité des médicaments
RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉdu
RESUME DUCHAPITRE
CHAPITRE
La notion de médicament est une notion déterminante. Les produits qui répondent à
La
cettenotion de médicament
définition est RESUME
une notiondu
relèvent nécessairement du CHAPITRE
déterminante. Les produits qui répondent
monopole pharmaceutique. Si pendant à
cette définition relèvent nécessairement du monopole pharmaceutique.
des siècles, la préparation des médicaments était une des fonctions les plus Si pendant
La
des notion de du
siècles,
importantes médicament
la pharmacien, est des
préparation une notion déterminante.
médicaments
aujourd’hui la plupart Les
étaitdes
une produits qui dispensés
des fonctions
médicaments répondent
les plus àà
cette définition
importantes
l’officine sontdu relèvent nécessairement
pharmacien,
préparés dans aujourd’hui
l’industrie dulamonopole
plupart des
pharmaceutique. pharmaceutique.
médicaments dispensésSi pendant à
des siècles, la préparation des médicaments
l’officine sont préparés dans l’industrie pharmaceutique. était une des fonctions les plus
importantes
On distinguedu trois pharmacien,
grandes aujourd’hui
catégories la plupart des médicaments
de médicaments dispensés
à l’officine à
: les
l’officine
On sont préparés
distingue magistrales,
préparations dans l’industrie
trois grandeslescatégories pharmaceutique.
préparations de médicaments
officinales et à les l’officine : les
spécialités
préparations magistrales, les préparations officinales
pharmaceutiques dont font partie les médicaments génériques et les biosimilaires. et les spécialités
On distingue trois
pharmaceutiques dont grandes
font partie catégories
les médicaments de médicaments
génériques et les à biosimilaires.
l’officine : les
préparations
Le pharmacienmagistrales,
peut également les être
préparations
amené à délivrer officinales et les inscrits
des produits spécialités
à la
pharmaceutiques
Le pharmacien mais
Pharmacopée dont font
peut utiliséspartie
également les médicaments
être amené
en dehors de tout génériques
à délivrer et les biosimilaires.
des produits inscrits à la
usage thérapeutique.
Pharmacopée mais utilisés en dehors de tout usage thérapeutique.
Le
En pharmacien
raison de la peut également
caution scientifiqueêtrequ’il
amené à délivrer
est censé des produits
apporter, le pharmacieninscritsdoità se
la
Pharmacopée
En raisonrigoureux
montrer mais
de la cautionutilisés en
dansscientifique dehors
le choix des de tout
qu’il produits usage
est censéqu’il thérapeutique.
apporter, le pharmacien
propose au public ; doit se
il doit
montrer rigoureux dans le choix des produits qu’il propose
contribuer à la lutte contre le charlatanisme et veiller au bon usage du médicament. au public ; il doit
En raison à
contribuer delalalutte
caution
contrescientifique qu’il est
le charlatanisme et censé apporter,
veiller au le pharmacien
bon usage du médicament. doit se
montrer rigoureux dans le choix des produits qu’il propose au public ; il doit
contribuer à la lutte contre le charlatanisme et veiller au bon usage du médicament.
MOTS CLES
MOTS CLES
Médicament (définition), préparationMOTS-CLÉS magistrale, préparation officinale, spécialité
Médicament (définition), préparation MOTS CLES préparation officinale, spécialité
magistrale,
pharmaceutique, AMM, générique, biosimilaire, pharmacopée, droit de substitution,
pharmaceutique,
déontologie, publicité AMM, générique, biosimilaire, pharmacopée, droit de substitution,
Médicament publicité
déontologie, (définition), préparation magistrale, préparation officinale, spécialité
pharmaceutique, AMM, générique, biosimilaire, pharmacopée, droit de substitution,
déontologie, publicité
258
2
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
59
Si le pharmacien peut préparer et dispenser des médicaments, il peut aussi faire
commerce de marchandises figurant sur une liste arrêtée par le ministre chargé de la
santé (art. L. 5125-24 CSP), telles que les produits cosmétiques, les dispositifs
médicaux ou encore les compléments alimentaires. Chacun de ces produits
bénéficiant d’un cadre juridique particulier dans le but de la protection de la santé
publique, tout pharmacien doit pouvoir correctement qualifier les produits qu’il
conseille et dispense aux patients.
Il doit savoir déterminer, en toutes circonstances, si un produit donné est ou n'est pas
un médicament.
La maîtrise de cette distinction, souvent moins évidente qu'il n'y paraît au premier
abord, est primordiale. En effet, un manque de rigueur ou simplement d'attention
peut conduire à des erreurs de présentation ou de dispensation, sources de risques
pour le consommateur et sera susceptible d’engager la responsabilité civile, pénale
ou disciplinaire des professionnels du médicament.
I -–CADRE
CADRE JURIDIQUE
JURIDIQUE DU MÉDICAMENT
DU MEDICAMENT (RAPPEL) (RAPPEL)
I.1 – LA DEFINITION DU MEDICAMENT
Cette définition figure à l’article L. 5111-1 du Code de la santé publique. Elle est
issue d’une loi de transposition du Code communautaire du médicament à usage
humain (directive européenne 2001/83/CE du 6 novembre 2001 modifiée).
60
I.2 – LES DIFFERENTES CATEGORIES DE MEDICAMENTS A L’OFFICINE
Parmi les médicaments, il est aussi possible de différencier ceux qui sont préparés
industriellement, de ceux préparés à l’officine.
L’article L.5111-2 du CSP définit ainsi la spécialité pharmaceutique comme « tout
médicament préparé à l’avance, présenté sous un conditionnement particulier et
caractérisé par une dénomination spéciale ». Plus précisément toute spécialité
pharmaceutique ou médicament fabriqué industriellement ou selon un processus
industriel doit avoir bénéficié d’une autorisation de mise sur le marché, obtenue soit
auprès de l’Agence européenne des médicaments (EMA) soit de l’Agence nationale
de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) (Article L.5121-8 CSP).
En outre l'article 47 du Code de Déontologie (article R.4235-47 CSP) interdit au
pharmacien de délivrer un médicament non autorisé. Le conditionnement,
l’étiquetage et la notice des spécialités pharmaceutiques doivent concourir à
l’information des patients et au bon usage des médicaments (articles R.5121-138 à
140, R.5121-202, R.5132-15 CSP).
1
Article L.5125-1 du CSP : (…) Une officine peut confier l'exécution d'une préparation, par un contrat écrit, à
une autre officine qui est soumise, pour l'exercice de cette activité de sous-traitance, à une autorisation préalable
délivrée par le directeur général de l'agence régionale de santé (…).
61
IIII- – APPLICATIONS
APPLICATIONS ET CONSIDÉRATIONS
ET CONSIDERATIONS PRATIQUESPRATIQUES
II.1 - LES MATIERES PREMIERES
Des produits inscrits à la Pharmacopée sont parfois utilisés en dehors de tout usage
thérapeutique. Ils perdent alors leur qualité de médicament.
Exemples pratiques :
62
commande est conservé pendant trois ans par le pharmacien pour être présenté à
toute réquisition de l'autorité compétente.
Un chapitre entier du présent guide leur est consacré. Il convient, cependant, d'attirer
ici l'attention sur des préparations particulières, comme celles qui pourraient être
demandées par un client en dehors de toute prescription médicale ou celles qui sont
effectuées selon divers formulaires. En dépit d'une ressemblance avec une
préparation magistrale dans le premier cas, officinale dans le second, elles
échappent aux définitions établies par l'article L.5121-1 CSP.
Celles-ci peuvent prendre la forme d’une boîte renfermant des gélules sous blister,
un coffret d'ampoules buvables, un tube de pommade dans son étui de carton, ou
d’une manière générale un produit dont l'emballage porte une dénomination de
fantaisie, le nom et l'adresse du fabricant, le mode d'administration, en accord avec
la définition précitée.
Néanmoins, en 1999 les produits avec AMM et sans AMM ont été séparés. Les
produits avec AMM à usage humain ou vétérinaire ont été maintenus sous un code
CIP, tandis que les produits sans AMM ont été regroupés dans la codification ACL
(Association de Codification Logistique).
Depuis le 1er janvier 2011, tous les lots de médicaments sortant des chaînes de
fabrication doivent respecter une nouvelle codification à l'aide du marquage GS1
DataMatrix™, intégrant le code CIP 13, le numéro de lot et la date de péremption
(Avis aux titulaires d’autorisation de mise sur le marché de médicaments à usage
humain et aux pharmaciens responsables des établissements pharmaceutiques
mentionnés à l’article R. 5124-2 CSP, JORF 16 mars 2007).
63
Le point de départ de cette nouvelle codification fut une nécessité technique de
changement de codification liée à la saturation du CIP 7. A cette nécessité, s’ajoute
l’impératif de traçabilité pour renforcer la sécurisation de la chaîne du médicament,
lutter contre la falsification et améliorer la gestion des stocks, depuis les
établissements pharmaceutiques de fabrication jusqu’aux officines. Ce mécanisme
devrait aussi faciliter les rappels de lots de médicaments, présents dans les officines
ou au domicile des patients, éventuellement à terme, grâce au dossier
pharmaceutique.
En parallèle pour une livraison à une personne morale (société) ou physique
(pharmacien) habilitée à dispenser des médicaments ou autres produits
pharmaceutiques, les informations du numéro de lot et de la date de péremption sont
portées sur un document électronique accompagnant la livraison.
- 3400 ou 3401 : ce préfixe est attribué par GS1 France au Club Inter
Pharmaceutique et réservé à l’identification
o des médicaments à usage humain 3400
o des dispositifs médicaux et autres produits de santé 3401
- X (1 caractère de 0 à 9) : caractère libre défini par le Club Inter
Pharmaceutique selon le type de produit
Exemple : 9 = allopathie
- CIP 7 (7 caractères) : code identifiant de présentation, à 7 caractères avant la
date de migration vers les 13 caractères
- Clé (1 caractère de 0 à 9) : clé de contrôle de cohérence, calculée en fonction
des autres caractères du code, destiné à augmenter la fiabilité de la saisie
(manuelle ou par lecture optique).
Exemple :
64
On notera, par ailleurs, que ce nouveau code CIP permet encore de réserver une
zone à chaque type de produit.
65
Exemples :
L’emballage extérieur comporte un espace blanc, entouré d'un filet coloré, dans
lequel le pharmacien ou le médecin dispensateur inscrit la posologie prescrite. Le
filet coloré est rouge pour les médicaments relevant de la liste I, vert pour ceux qui
relèvent de la liste II.
Par exemple, lorsque le médicament a des effets sur la capacité de conduire des
véhicules ou d’utiliser des machines, son conditionnement extérieur comporte un
pictogramme particulier (art. 5121-139 CSP, arrêté du 8/08/08, J.O 3/10/08) :
- un triangle noir sur fond jaune sur lequel se trouve une voiture noire pour le
niveau 1, avec la mention « soyez prudent. Ne pas conduire sans avoir lu la
notice »,
- le même pictogramme orange pour le niveau 2, « Soyez très prudent. Ne
pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé »,
- le même pictogramme rouge pour le niveau 3, « Attention danger : ne pas
conduire ! Pour la reprise de la conduite demandez l’avis d’un médecin. »
2
Ce conditionnement porte aussi l’empreinte de l’inscription en braille du nom et du dosage (cf. décision
Afssaps, 7 mai 2008, J.O 22 mai 2008).
10
66
- La conservation des médicaments :
Pictogrammes
Pictogrammes Grossesse
Grossesse
D’autres
D’autres pictogrammes
pictogrammes peuvent
peuvent aussi prévenir les
aussi prévenir enceintes du
femmes enceintes
les femmes de
danger de
du danger
l’utilisation
l’utilisation de
de certaines
certaines spécialités.
spécialités.
- un pictogramme « danger » :
- un pictogramme « interdit » :
(Source
(Source: :Ministère
Ministèrede
delalasanté
santé: :Questions-réponses surlelepictogramme
Questions-réponsessur "femmes
pictogramme"femmes
enceintes)
enceintes)
1111
67
II.3.3 –Le Triangle noir inversé (« black symbol »)
Art. L. 5121-1 5° CSP : « Sans préjudice des articles L. 611-2 et suivants du Code
de la propriété intellectuelle, spécialité générique d'une spécialité de référence est
définie comme celle qui a la même composition qualitative et quantitative en
principes actifs, la même forme pharmaceutique et dont la bioéquivalence avec la
spécialité de référence est démontrée par des études de biodisponibilité appropriées.
Une spécialité ne peut être qualifiée de spécialité de référence que si son autorisation de
mise sur le marché a été délivrée au vu d'un dossier comportant, dans des conditions
fixées par voie réglementaire, l'ensemble des données nécessaires et suffisantes à elles
seules pour son évaluation.
Pour l'application du présent alinéa, les différentes formes pharmaceutiques orales à
libération immédiate sont considérées comme une même forme pharmaceutique. De
même, les différents sels, esters, éthers, isomères, mélanges d'isomères, complexes
ou dérivés d'un principe actif sont regardés comme ayant la même composition
qualitative en principe actif, sauf s'ils présentent des propriétés sensiblement
différentes au regard de la sécurité ou de l'efficacité. Dans ce cas, des informations
supplémentaires fournissant la preuve de la sécurité et de l'efficacité des différents
sels, esters ou dérivés d'une substance active autorisée doivent être données par le
demandeur de l'autorisation de mise sur le marché... ».
Les biosimilaires
Quant au médicament biosimilaire, il se définit de la façon suivante : « tout
médicament biologique de même composition qualitative et quantitative en
substance active et de même forme pharmaceutique qu'un médicament biologique
de référence mais qui ne remplit pas les conditions prévues au a du 5° du présent
article pour être regardé comme une spécialité générique en raison de différences
liées notamment à la variabilité de la matière première ou aux procédés de
fabrication et nécessitant que soient produites des données précliniques et cliniques
supplémentaires … » (article L.5121-1 15° du CSP) . Le médicament biologique est
lui même caractérisé par la présence d’une substance active produite par une source
12
68
biologique (une bactérie par exemple). Le médicament biosimilaire ne peut être
considéré comme un médicament générique d’un médicament biologique, en raison
précisément de ce mode de production qui entraine des variabilités.
Un médicament générique peut être introduit sur le marché dès que la protection du
brevet du produit princeps est échue. Cette procédure d’AMM est beaucoup moins
longue pour les génériques. La différence réside dans le dossier d’enregistrement,
qui peut être allégé, les parties correspondant à la pharmaco-toxicologie et à la
clinique pouvant être bibliographiques.
Le demandeur doit juste fournir un dossier pharmaceutique et des études de
bioéquivalence quand il y a modification de la composition qualitative des excipients.
Les autorités d’enregistrement accordent donc à la spécialité générique une AMM
identique mais aussi un même taux de remboursement que le médicament initial
et surtout un prix inférieur (d’au moins 60% par rapport au PFHT) à celui de la
spécialité de référence.
Les biosimilaires
13
69
II.4.3 - Identification de la spécialité générique
Soit par la DC, assortie d’un nom de marque ou du nom du titulaire de l’AMM ou de
l’exploitant ;
Soit par un nom fantaisie suivi du suffixe “Gé”, souligné d'un trait.
14
70
II.4.4 - Répertoire des génériques
15
71
II.4.5 - Prescription en dénomination commune - Droit de substitution
Notons par ailleurs, qu’un TFR (Tarif Forfaitaire de Responsabilité) a été instauré par
la Loi de Financement de la Sécurité sociale pour 2003 sur certains groupes
génériques non suffisamment substitués.
16
72
II.4.6 – Cas particulier des biosimilaires
III- -CONSIDERATIONS
III CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES
ETHIQUES ET DEONTOLOGIQUES
ET DEONTOLOGIQUES
C'est parce que le médicament est un bien particulier que le Code de la Santé
Publique impose au pharmacien de ne pas le mêler aux autres produits mis en
vente. Il ne doit pas être accessible en « libre-service », même si certains
médicaments peuvent être vendus en ligne. Ainsi la ressemblance de présentation
d'un médicament avec un produit diététique ou cosmétique ne justifie pas qu'il soit
proposé comme tel. A cet égard, il convient de distinguer la notion de « libre-
service » de celle de « l’accès direct » prévue par le décret n° 2008-641 du 30 juin
2008 (JO 1er juillet) qui correspond aux médicaments pouvant être mis devant le
comptoir dans les pharmacies (liste limitative). Selon le décret, le pharmacien devra
informer sur le bon usage de la médication officinale et garde la possibilité de refuser
toute délivrance dans l’intérêt de son patient.
17
73
IV - -LA
IV LA PUBLICITÉ
PUBLICITE CONCERNANT
CONCERNANT LES MÉDICAMENTS
LES MEDICAMENTS
Il faut distinguer la publicité qui s'adresse aux professionnels de santé et celle qui
s'adresse au grand public.
Quand il s'agit du grand public (GP), seuls peuvent faire l'objet d'une publicité les
médicaments qui ne sont pas remboursés par la Sécurité Sociale, qui ne sont pas
soumis à prescription obligatoire et dont l’A.M.M. ne fait pas état de restrictions en
matière de publicité « grand public ».
18
74
GÉNÉRALITÉS SUR L’EXERCICE OFFICINAL
75
GÉNÉRALITÉS SUR L’EXERCICE OFFICINAL
76
PLAN DU CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
II - PHARMACOVIGILANCE
II.1 - LES ACTEURS DU SYSTEME NATIONAL DE PHARMACOVIGILANCE
II.1.1 - Les acteurs de base
II.1.2 - Les centres régionaux de pharmacovigilance
II.1.3 - L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé
II.1.4 - Les centres antipoison
77
II -–CONSEILS
CONSEILS PRATIQUES
PRATIQUES P OUR OPTIMISER
POUR OPTIMISER L’EXERCICEL'EXER CICE
! Les locaux de l'officine sont soumis aux normes d’accessibilité pour les
personnes handicapées ou à mobilité réduite prévues par le code de la
construction et de l'habitation (sauf dérogation particulière).
! Les locaux de l’officine forment un ensemble d’un seul tenant y compris pour
ce qui concerne les activités spécialisées d’optique lunetterie, d’audioprothèse
et d’orthopédie.
78
L’officine comporte dans la partie non accessible au public :
Les titulaires doivent en outre justifier que le local d'implantation garantit un accès
permanent du public à la pharmacie et permet à celle-ci d'assurer un service de
garde satisfaisant (L5125-3-2 du CSP).
I.2.1 - Composition
79
" Un caducée pour les pharmaciens et les étudiants en pharmacie
régulièrement autorisés. Dans ce cas, il est fortement recommandé de porter
un badge mentionnant le statut d’étudiant.
" Un mortier pour les préparateurs titulaires du B.P (arrêté du 19.10.1978).
I.2.2 - Formation
Information et documentation
Tout doit être mis en œuvre pour une bonne circulation des informations, que ce soit
sur les médicaments et les nouveautés thérapeutiques ou sur la bonne conduite
administrative des dossiers. Le pharmacien titulaire doit proposer les moyens
nécessaires pour assurer cet item indispensable (accès Internet, bibliothèque à jour,
revues hebdomadaires…).
Formation continue : Le DPC (Développement Professionnel
Continu)
Pour suivre l’évolution de ce dossier, nous vous invitons à consulter le site de l’ONP
(rubrique DPC) au cours de votre stage.
Le développement professionnel continu (DPC) est une obligation pour tous les
pharmaciens en exercice.
80
Il a dorénavant pour objectifs :
• le maintien et l’actualisation des connaissances et des compétences ;
• l’amélioration des pratiques.
Un document de traçabilité électronique sera mis à disposition de chaque
pharmacien sur le site internet de l'ANDPC (Agence nationale de Développement
Professionnel Continu).
Comment satisfaire à son obligation ?
Chaque pharmacien libéral choisit les actions auxquelles il s’inscrit, en revanche,
pour les pharmaciens salariés, ce choix s’effectue en lien avec son employeur.
Pour satisfaire à son obligation de DPC, le pharmacien peut soit:
1° Se conformer à la recommandation de son conseil national professionnel (pas
encore réalisée à ce jour)
2° Justifier au cours d'une période de trois ans
a) Soit de son engagement dans une démarche d'accréditation ;
b) Soit de son engagement dans une démarche de DPC comportant des
actions :
- de formation,
- d'évaluation et d'amélioration des pratiques et
- de gestion des risques.
La démarche doit comporter au moins deux de ces trois types d'actions et au moins
une action s'inscrivant dans le cadre des orientations prioritaires.
Le pharmacien peut faire valoir les formations organisées par l'université qu'il aura
suivies.
Ces actions peuvent être suivies de façon indépendante ou être associées dans le
cadre d'un même programme.
Dans tous les cas, elles se conforment à une des méthodes et modalités validées
par la Haute Autorité de santé.
Les actions s'inscrivant dans le cadre des orientations prioritaires doivent être mises
en œuvre par un organisme ou une structure de DPC enregistré auprès de l’ANDPC.
Comment est validée la participation au DPC ?
Les pharmaciens devront justifier de leur engagement dans une démarche de DPC,
auprès de l’Ordre national des Pharmaciens. A l'issue de la période triennale, qui a
débuté le 1er janvier 2017, les pharmaciens adresseront à l'Ordre la synthèse des
actions réalisées. A tout moment, l’Ordre pourra demander aux pharmaciens d'attester
de leur engagement dans la démarche de DPC.
81
I.2.3 - La communication : établir la relation pharmacien / patient
Consacrer du temps au patient
Afin d’identifier et de résoudre les problèmes et incompréhensions liés au patient, le
pharmacien doit entretenir une relation positive avec ce dernier, tout au long de la
dispensation.
Faire des rappels brefs et succincts sur les règles hygiéno-diététiques et le suivi
médical et biologique de certaines pathologies.
Si nécessaire, en communiquant par écrit si l’ordonnance est remise par un
mandataire.
Aptitudes à communiquer avec le patient
82
Réception et rangement des commandes
Rangement rigoureux
83
aux tâches) pour assurer une harmonie entre l’employé et son évolution au sein de
l’officine.
Ne pas oublier qu’un personnel mal géré peut induire des conséquences
dramatiques au sein de l’entreprise (erreur de délivrance, mauvaise gestion du
patient…).
IIII - –PHARMACOVIGILANCE
PHARMACOVIGILA NCE
Selon l’article R. 5121-150 du Code de la Santé Publique « La pharmacovigilance a
pour objet la surveillance du risque d’effet indésirable résultant de l’utilisation des
médicaments et produits à usage humain».
Plus précisément, elle désigne l’ensemble des techniques d’identification,
d’évaluation et de prévention du risque d’effet indésirable des médicaments ou
produits à usage humain mis sur le marché à titre onéreux ou gratuit, que ce risque
soit potentiel ou avéré. Elle s’attache notamment à évaluer les facteurs évitables du
risque médicamenteux.
10
84
Définitions :
· Le recueil basé sur la notification spontanée des effets indésirables par les
professionnels de santé, les patients et associations agréées de patients et les
industriels avec l’appui du réseau des 31 centres régionaux de pharmacovigilance.
· L’enregistrement et l'évaluation de ces informations.
· La mise en place d'enquêtes ou d'études pour analyser les risques, la participation
à la mise en place et au suivi des plans de gestion des risques.
11
85
· L’appréciation du profil de sécurité d’emploi du médicament en fonction des
données recueillies.
· La prise de mesures correctives (précautions ou restriction d’emploi, contre-
indications, voire retrait du produit) et la communication vers les professionnels de
santé et le public.
· La communication et la diffusion de toute information relative à la sécurité d'emploi
du médicament.
· La participation à la politique de santé publique de lutte contre l’iatrogénie
médicamenteuse.
1° un échelon national
- L’ANSM (département de pharmacovigilance)
- La commission nationale de pharmacovigilance et son comité technique
2° un échelon régional
- Les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV)
12
86
Le département de pharmacovigilance échange avec des institutions internationales
telles que l’OMS qui dispose d’un centre collaborateur de référence en
pharmacovigilance (Uppsala Monitoring Center) ou avec d’autres autorités de santé
(aux USA, au Japon) …
Le recueil des notifications des effets indésirables est effectué grâce à une structure
décentralisée, constituée par les 31 CRPV agréés, répartis sur l’ensemble du
territoire métropolitain, de façon à favoriser les échanges de proximité avec les
professionnels de santé (voir annexes).
Formulaire de déclaration par un professionnel de santé d’effet indésirable
susceptible d’être dû à un médicament (téléchargeable sur le site de l’ANSM).
Les coordonnées de tous ces centres figurent sur le site de l’ANSM et dans les
premières pages du dictionnaire Vidal®. Elles sont mises à jour régulièrement.
13
87
Missions principales des CRPV :
14
88
Les travaux de cette commission sont préparés par un Comité technique qui a pour
missions :
• De coordonner et évaluer les informations relatives aux effets indésirables des
médicaments et produits ;
• De proposer, mettre en place et évaluer les enquêtes demandées aux centres
régionaux de pharmacovigilance et aux industriels.
Par ailleurs, l’ANSM est également compétente en matière de matériovigilance,
cosmétovigilance, …
Les retraits de lot sont désignés par un code (ex : MED pour un médicament, DM
pour un dispositif médical, COS pour un produit cosmétique, etc.), suivi de l’année et
du numéro d’ordre chronologique précédé de A lorsqu’elle concerne les pharmaciens
d’officine, de B pour les pharmaciens hospitaliers.
Principe du « DP-Rappels »
Les retraits de lot de médicament sont transmis aux officines via le DP. (En
cas de dysfonctionnement, il est prévu un envoi par télécopie ou à défaut par
courrier). Ils doivent être traités immédiatement et archivés. La
communication doit être immédiate et généralisée à toute l’équipe.
15
89
Exemples :
• héparine d’origine chinoise ayant engendré en IV des réactions d’allergie
grave par suite de présence anormale de chondroïtine persulfatée ;
• contre-indication des spécialités à base de métoclopramide (Primpéran
et génériques) chez l’enfant de moins de 18 ans, après réévaluation du
rapport bénéfice/risque, pour risque augmenté de survenue d’effets
neurologiques (Février 2012) : MED 12/A08/B08. Rappel des lots des
spécialités à base de métoclopramide à usage exclusivement
pédiatrique.
Exemples :
• les spécialités à base de benfluorex (dont Médiator® ) pour risque
avéré de valvulopathie (Novembre 2009) : MED 09/A17/B26 ;
• les spécialités mucolytiques chez l’enfant de moins de deux ans pour
risque de surencombrement bronchique (Juillet 2010) : MED
10/A17/B09 ;
• les spécialités à base de dextopropoxyphène (dont Diantalvic®,
Propofan®), suite à une décision de la Commission européenne (Mars
2011) : MED 11/A07/B07.
▪ Limitations d’utilisation
Exemple d’inscription sur une liste de substances vénéneuses :
Spécialités anti-acnéïques à base de cyprotérone (Diane 35® et
génériques) : suspension d’AMM pour rapport bénéfice/risque défavorable
en mai 2013 puis remise sur le marché (13/01/2014) avec restriction de
l’indication et RCP modifiés : indication limitée au traitement de 2ème
intention de l’acné modérée à sévère avec surveillance renforcée
(arbitrage européen d’août 2013).
16
90
L’ANSM peut également prendre des décisions de police sanitaire pour des
produits ou des activités non soumis à autorisation ou enregistrement
(produits cosmétiques par exemple) ; exemple :
• le baume parfumant VICKS Babybalm (décembre 2004) : COS
04/A28.
Dans le cadre de leurs missions, définies à l’article D6141-37, les centres antipoison
et de toxicovigilance (CAP) participent également à la pharmacovigilance :
Les coordonnées des neuf centres antipoison, qui sont implantés dans des centres
hospitaliers régionaux, figurent sur le site http://www.centres-antipoison.net/ou dans
les premières pages du dictionnaire Vidal®. La zone géographique d’intervention de
chacun de ces centres est précisée dans l’arrêté du 1er juin 1998 (J.O. du 12 juin
1998).
17
91
II.2 - LE SYSTEME NATIONAL D’EVALUATION DE LA PHARMACODEPENDANCE
Le système national d’évaluation de la pharmacodépendance a été institué par le
décret du 31 Mars 1999 (J.O. du 1.04.1999).
Sont concernées les substances ou plantes ayant un effet psychoactif, ainsi que les
médicaments ou autres produits en contenant, à l'exclusion de l'alcool éthylique et du
tabac.
18
92
Les coordonnées des CEIP figurent sur le site de l’Association Française des
Centres Régionaux de PharmacoVigilance, celui de l’ANSM, ou dans les
premières pages du dictionnaire Vidal®.
Les États européens sont par ailleurs tenus de fixer et d’appliquer des sanctions
efficaces, proportionnées et dissuasives en cas d’infraction aux dispositions issues de
la directive.
Cette directive européenne a été transposée en droit français par différents textes
législatifs et réglementaires publiés entre décembre 2012 et février 2014.
19
93
Un règlement délégué européen est venu préciser, les dispositifs de sécurité
applicables à certains des médicaments.
En parallèle de cette directive, les États membres du Conseil de l’Europe ont signé à
Moscou le 28 octobre 2011 une Convention sur la contrefaçon des produits médicaux
et les infractions similaires menaçant la santé publique, dite convention
« MEDICRIME ». Celle-ci est d’une importance capitale car elle constitue le premier
instrument international dans le domaine du droit pénal. Elle contraint les États Parties
à ériger en infraction pénale non seulement la fabrication de produits médicaux
contrefaits, mais aussi la fourniture, l'offre de fourniture et le trafic de produits
médicaux contrefaits, la falsification de documents, la fabrication ou la fourniture non
autorisée de produits médicaux et la mise sur le marché de dispositifs médicaux ne
remplissant pas les exigences de conformité. La loi visant à autoriser la ratification de
cette convention par la France a été adoptée par le Parlement français le 19 mai 2016
puis promulguée par le chef de l’État le 30 mai 2016.
Au niveau mondial, les médicaments falsifiés ont été reconnus comme une menace
pour la santé publique par l'OMS. Pour lutter contre ce fléau, elle a créé le Groupe
spécial international de lutte contre la contrefaçon des produits médicaux
("groupe IMPACT"). Ce groupe a élaboré des recommandations intitulées "Principes et
éléments à inclure dans une législation nationale contre la contrefaçon de produits
médicaux".
Aux États-Unis, 4 402 sites illégaux ont été fermés dont 110 sites web vendant du
Dinitrophénol (DNP) comme amincissant. Les résultats préliminaires de l’analyse des
produits saisis montrent que les consommateurs américains achètent à l’étranger de
nombreux produits pharmaceutiques non autorisés aux Etats-Unis. Parmi ceux-ci, des
traitements contre la dépression, la narcolepsie, l’hypercholestérolémie, le glaucome et
l’asthme.
Sites web:
! ANSM : www.ansm.sante.fr
! ANMV : www.anmv.anses.fr
! EMA : www.ema.europa.eu
! Légifrance : http://legifrance.gouv.fr
! Centres antipoison et centres de toxicovigilance : www.centres-antipoison.net
! CESPHARM : http://www.cespharm.fr/fr/Prevention-sante
21
95
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'pFODUDWLRQG¶KpPRYLJLODQFHRXLQRQ
(IIHW *UDYLWp (YROXWLRQ
'pSDUWHPHQWGHVXUYHQXH +RVSLWDOLVDWLRQRXSURORQJDWLRQ *XpULVRQ
G¶KRVSLWDOLVDWLRQ VDQVVpTXHOOH
'DWHGHVXUYHQXH
,QFDSDFLWpRXLQYDOLGLWpSHUPDQHQWH DYHFVpTXHOOHV
HQFRXUV
-RXUPRLVDQQpH 0LVHHQMHXGXSURQRVWLFYLWDO
6XMHWQRQHQFRUHUpWDEOL
'XUpHGHO¶HIIHW ans 'pFqV
'pFqV
$QRPDOLHRXPDOIRUPDWLRQFRQJpQLWDOH GjO¶HIIHW
1DWXUHHWGHVFULSWLRQGHO¶HIIHW DXTXHOO¶HIIHWDSXFRQWULEXHU
8WLOLVHUOHFDGUHFLDSUqV $XWUHVLWXDWLRQPpGLFDOHJUDYH
VDQVUDSSRUWDYHFO¶HIIHW
1RQJUDYH ,QFRQQXH
96
'HVFULSWLRQGHO¶HIIHWLQGpVLUDEOH
%LHQSUpFLVHUODFKURQRORJLHHWO pYROXWLRQGHVWURXEOHVFOLQLTXHVHWELRORJLTXHVDYHFOHVGDWHVSDUH[HPSOH
DSUqVODVXUYHQXHGHO HIIHWLQGpVLUDEOHVLXQ RXSOXVLHXUV PpGLFDPHQW V RQWpWpDUUrWpV SUpFLVHUOHVTXHOV
V LO\DHXGLVSDULWLRQGHO HIIHWDSUqVDUUrWGX RXGHV PpGLFDPHQW V SUpFLVHUOHVTXHOV
VLXQRXSOXVLHXUVPpGLFDPHQWVRQWpWpUpLQWURGXLW V SUpFLVHUOHVTXHOV DYHFO pYROXWLRQGHO HIIHWLQGpVLUDEOHDSUqVUpLQWURGXFWLRQ
-RLQGUHXQHFRSLHGHVSLqFHVPpGLFDOHVGLVSRQLEOHV UpVXOWDWVG H[DPHQVELRORTLTXHVFRPSWHVUHQGXVG KRVSLWDOLVDWLRQHWF«
/HFDVpFKpDQW SUpFLVHUOHVFRQGLWLRQVGHVX UYHQXHGHO HII HWLQGpVLUDEOH FRQG LWLRQVQRU PDOHVG XWLOLVDWLRQ HUUHXUP pGLFDPHQWHXVHVXUGRVDJH
PpVXVDJHDEXVHIIHWLQGpVLUDEOHOLpjXQHH[SRVLWLRQSURIHVVLRQQHOOH
/HV&HQWUHVUpJLRQDX[GHSKDUPDFRYLJLODQFHVRQWjYRWUHGLVSRVLWLRQSRXUWRXWHVLQIRUPDWLRQVFRPSOpPHQWDLUHVVXUOHPpGLFDPHQW
VHVHIIHWVLQGpVLUDEOHVVRQXWLOLVDWLRQHWVRQERQXVDJH
97
REPUBLIQUE FRANCAISE
REPUBLIQUE FRANCAISE
Déclaration
Déclarationobligatoire
obligatoired’un
d’uncas
casdedepharmacodépendance
pharmacodépendance gravegraveou
oud’abus
d’abusgrave
graved’une
d’unesubstance,
substance,
plante,
plante,médicament
médicamentou outout
toutautre
autreproduit
produit ayant
ayant un effet psychoactif
un effet psychoactif
(Articles
(Articles R.
R. 5132-97
5132-97 àà R.
R. 5132-116
5132-116 CSP)
CSP)
LesLesinformations
informationsrecueillies
recueilliesseront,
seront,dans
dans lele respect
respect dudu secret médical, informatisées
secret médical, informatiséesetetcommuniquées
communiquéesauaucentre centre d’évaluation
d’évaluation et d’information
et d’information
PHARMACODEPENDANCE
PHARMACODEPENDANCE sursur
la lapharmacodépendance
pharmacodépendanceetetààl’Agence
l’Agence française
française dede sécurité sanitairedes
sécurité sanitaire desproduits
produitsdedesanté.
santé.LeLedroit
droitd’accès
d’accès
dudu patient
patient s’exerce
s’exerce auprès
auprès du du
(ADDICTOVIGILANCE)
(ADDICTOVIGILANCE)
centred’évaluation
centre d’évaluationetetd’information
d’informationsur sur lala pharmacodépendance
pharmacodépendance auquel auquel aa été
éténotifié
notifiélelecascasdedepharmacodépendance
pharmacodépendance grave ou ou
grave d’abus
d’abusgrave,
grave,
parpar l’intermédiairedudupraticien
l’intermédiaire praticiendéclarant
déclarant ou ou dede tout
tout médecin déclaré
déclaré par
par lui.
lui.Le
Ledroit
droitd’accès
d’accèsdudupraticien
praticiendéclarant s’exerce
déclarant auprès
s’exerce auprèsdu du
centre
centre
d’évaluationetetd’information
d’évaluation d’information sur
sur lala pharmacodépendance
pharmacodépendance auquel auquel aa été
été notifié
notifié lele cas
casdedepharmacodépendance
pharmacodépendancegrave ou ou
grave d’abus
d’abusgrave,
grave,
conformémentaux
conformément auxdispositions
dispositionsde
delalaloi
loidu
du66 janvier
janvier 1978.
DECLARATIONA AADRESSER
DECLARATION ADRESSERAU
AU: : Praticien déclarant
Praticien déclarant::
Centre
Centre d’Evaluation
d’Evaluation et d’Information
et d’Information sur
sur lalaPharmacodépendance
Pharmacodépendance(CEIP)
(CEIP)
de :de :
Date ::
Date
Motif
Motif dede
la la déclaration(substance(s)
déclaration (substance(s)etetproblème(s) identifiés) ::
problème(s)identifiés)
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
PATIENT
PATIENT
Nom (3 premières lettres) ………………………………… Prénom (1ère lettre) ……………… Département de résidence :
Nom (3 premières lettres) ………………………………… Prénom (1ère lettre) ……………… Département de résidence :
Age réel/estimé ………. ans Sexe !F !M Poids : Taille :
Age(barrer
réel/estimé ……….
la mention inutile) ans Sexe q F q M Poids : Taille :
(barrer la mention inutile)
Activité professionnelle Oui ! (y compris lycéens, étudiants) Préciser :………………
Activité professionnelle Oui
Nonq! (y compris lycéens, étudiants) Préciser :………………
Préciser :……………….
Non q Préciser :……………….
Situation familiale : Seul ! Entouré ! Enfants à charge !
Situation familiale : Seul q Entouré q Enfants à charge q
- Conséquences négatives de la consommation sur la vie professionnelle, familiale ou sociale (tensions, avertissement, signalement,
- Conséquences négatives
isolement, rupture, perte de la consommation
d’emploi…) : sur la vie professionnelle, familiale ou sociale (tensions, avertissement, signalement,
isolement, rupture, perte d’emploi…) :
- Antécédents d’abus ou de dépendance : (préciser consommation d’alcool ; tabac ; opiacés ; cannabis ; stimulants ; etc…quantités consommées
par jour et ancienneté)
- Antécédents d’abus ou de dépendance : (préciser consommation d’alcool ; tabac ; opiacés ; cannabis ; stimulants ; etc…quantités consommées
par jour et ancienneté)
98
REPUBLIQUE FRANCAISE
Médicaments (1), substances ou autres produits à usage problématique :
Nom : Nom :
Voie d’administration (2) : Voie d’administration (2) :
Dose unitaire (3) : Déclaration obligatoire d’un cas de pharmacodépendance Dose unitaire (3)grave
: ou d’abus grave d’une substance,
Dose journalière (3)plante,
: médicament ou tout autre produit ayant Dose un effet psychoactif
journalière (3) :
Date de début : (Articles R. 5132-97Date à R.de5132-116
début : CSP)
Date de fin :
PHARMACODEPENDANCE
Les informations recueillies seront, dans le respect du Date de fin : informatisées et communiquées au centre d’évaluation et d’information
secret médical,
sur la pharmacodépendance et à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Le droit d’accès du patient s’exerce auprès du
Motif de prise (effets recherchés) : centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance
(ADDICTOVIGILANCE) Motif de auquel
prise (effets recherchés)
a été notifié le cas de :pharmacodépendance grave ou d’abus grave,
Mode d’obtention (4) : Modedéclaré
par l’intermédiaire du praticien déclarant ou de tout médecin d’obtention (4)droit
par lui. Le : d’accès du praticien déclarant s’exerce auprès du centre
d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance auquel a été notifié le cas de pharmacodépendance grave ou d’abus grave,
Tolérance (5) : conformément aux dispositions de la loi du 6 janvier 1978.Tolérance (5) :
Temps passé pour l’obtention, la consommation (6) : Temps passé pour l’obtention, la consommation (6) :
DECLARATION A ADRESSER AU : Praticien déclarant :
Commentaires : Commentaires :
Centre d’Evaluation et d’Information sur la Pharmacodépendance (CEIP)
de :
Nom : Nom :
Date
Voie d’administration (2) : Voie d’administration (2) :
Dose unitaire (3) : Dose unitaire (3) :
Motif de la déclaration (substance(s) et problème(s) identifiés) :
Dose journalière (3) : Dose journalière (3) :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Date de début : Date de début :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Date de fin : Date de fin :
Motif
PATIENT de prise (effets recherchés) : Motif de prise (effets recherchés) :
Mode d’obtention (4) : Mode d’obtention (4) :
Tolérance
Nom (5) : lettres) …………………………………
(3 premières Tolérance (5) : Département de résidence :
Prénom (1ère lettre) ………………
Temps passé pour l’obtention, la consommation (6) : Temps passé pour l’obtention, la consommation (6) :
AgeCommentaires
réel/estimé ……….
:
ans Sexe q F q M Poids :
Commentaires :
Taille :
(barrer la mention inutile)
Obligation de déclaration :
A qui déclarer ?
Liste
Article des CEIP
R. 5132-114 du (coordonnées
code de la santé et départements
publique de lachirurgien
: “Le médecin, zone d’activité)
dentiste ou disponible : ayant constaté un cas de pharmacodépendance grave ou d’abus grave d’une
la sage-femme
substance, plante, médicament ou autre produit mentionné à l’article R. 5132-98, en fait la déclaration immédiate, au centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance sur le
- sur le site de l’ANSM
territoire duquel ce cas a été constaté.”
: www.ansm.sante.fr
dans le dictionnaire
“De même,- le pharmacien VIDAL®d’un cas de pharmacodépendance grave ou d’abus grave de médicament, plante ou autre produit qu’il a délivré, le déclare aussitôt au
ayant eu connaissance
centre d’évaluation et d’information sur la pharmacodépendance sur le territoire duquel ce cas a été constaté.”
“Tout autre professionnel
Formulaire de santé
ANSM / Maiou2012
toute personne dans le cadre de son exercice professionnel ayant eu connaissance d’un tel cas peut également en informer le centre
www.ansm.sante.fr Page d’évaluation
2/2 et
d’information sur la pharmacodépendance sur le territoire duquel ce cas a été constaté.”
99
QUALITÉ À L’OFFICINE
100
QUALITÉ À L’OFFICINE
QUALITE A L’OFFICINE
OBJECTIFS DU
QUALITE Adu
OBJECTIFS CHAPITRE
L’OFFICINE
CHAPITRE
QUALITE A L’OFFICINE
Après avoir lu ce chapitre, vous OBJECTIFS
devriez être duen CHAPITRE
mesure de :
● Comprendre l’importance de la qualité en
OBJECTIFS du CHAPITRE matière de gestion des risques de santé
Après
publique avoiretlu des
ce chapitre,
bénéfices vouséconomiques
devriez être enetmesure de :
organisationnels du système de
● Comprendre
management del’importance
la qualité, de la qualité
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de : en matière de gestion des risques de santé
publique
● Comprendre
● et des
Connaître lesl’importancebénéfices
éléments pertinents économiques
de la qualité des en et
référentiels organisationnels
matière de en gestion
matièredes du
de qualité système
risques (Code
de santéde
de
management
la Santé Publique,
publique de la
et des Code qualité,
bénéficesde Déontologie,
économiques Bonnes Pratiques), savoir du
et organisationnels voussystème
référer auxde
● Connaître
recommandations les éléments
management de la qualité, officiellespertinents
(ANSM, des
HAS, référentiels
CNOP, en
Sociétés matière
savantes de qualité
etc.), (Code de
la
● SantéenPublique,
Etre
● Connaître mesure Code
les éléments de
d’intégrer Déontologie,
la démarche
pertinents Bonnes
qualitéPratiques),
des référentiels enencoursmatière savoir
dans vous référer
del’officine
qualité aux
de votre
(Code de
recommandations
stage
la Santéà ses différents
Publique, officielles
Codestades (ANSM,
de Déontologie, HAS,
de mise en place CNOP,
Bonnes : étatSociétés savantes
des lieux,savoir
Pratiques), mise en etc.),
vous place, suiviaux
référer et
● Etre en
évaluation, mesure d’intégrer la démarche qualité
recommandations officielles (ANSM, HAS, CNOP, Sociétés savantes etc.), en cours dans l’officine de votre
stage
● Etreà en
● Pouvoir sesutiliser
différents
mesure les stades
outils de
d’intégrer de mise
la mise
démarcheen place
en place :d’un
qualité étatendes
systèmelieux,dans
cours mise
de en place,desuivi
management
l’officine de et
la
votre
évaluation,
qualité (brain storming, diagramme des causes, méthode
stage à ses différents stades de mise en place : état des lieux, mise en place, suivi et QQOQCPC, site eQo et
● Pouvoir
AcQO utiliser les outils de mise en place d’un système de management de la
du CNOP),
évaluation,
qualité
● (brain
● Différencier
Pouvoir utiliser storming,
et mettre diagramme
en place
les outils de mise lesdes causes,
enregistrements
en place d’unméthode QQOQCPC,
(traçabilité)
système et fiches
de management site de
eQo et
non-
de la
AcQO
qualité du
conformité, CNOP),
(brainlesstorming,
modes opératoires
diagramme (réalisation),
des causes, les procédures
méthode QQOQCPC, (organisation)
site eQo et et
la
● Différencier
gestion du
AcQO du CNOP), et
manuel mettre
qualité en place
(politique les enregistrements
qualité), (traçabilité) et fiches de non-
conformité,
● Prendre
● Différencier lesetmodes
consciencemettredu opératoires
enrôle
placede les (réalisation),
chacune les procédures
des personnes
enregistrements (organisation)
de l’équipe
(traçabilité) de et
officinale,
et fiches la
de
non-
gestion du manuel
leur adhésion
conformité, les aumodes qualité
projet (politique
qualité
opératoires et qualité),
de l’importance
(réalisation), de la communication
les procédures (organisation) et de la
et la
● Prendre
gestion des conscience
ressources du rôle
humaines
gestion du manuel qualité (politique qualité),de chacune
en matière des
de personnes
qualité. de l’équipe officinale, de
leur adhésion
● Prendre au projet
conscience duqualité
rôle deetchacune
de l’importance
des personnes de la de communication
l’équipe officinale,et de dela
gestion des ressources
leur adhésion au projet qualité humaines RESUMEen matière
et de du de
CHAPITRE
l’importance qualité.
de la communication et de la
gestion des ressources humaines en matière de qualité.
L’objectif de qualité est étroitement RÉSUMÉ
RESUME lié àdu DU
la CHAPITRE
CHAPITRE
gestion des risques, responsabilité clé de
la profession de pharmacienRESUME d’officinedu dans ses
CHAPITRE actes pharmaceutiques dont le
L’objectif de qualité
processus de dispensation. est étroitement lié à la gestion des risques, responsabilité clé de
la profession
La démarche
L’objectif de
de qualité pharmacien
qualitéest passe
étroitementd’officine
par la mise lié àen dans
la place ses
gestion d’unactes
dessystème pharmaceutiques
risques, de management
responsabilité dont
dede
clé le
la
processus
qualité.
la de dispensation.
profession de pharmacien d’officine dans ses actes pharmaceutiques dont le
La démarche
Elle débutedepar
processus qualité
un état passe
dispensation. despar lieuxla mise en placeavec
puis permet d’undessystème
outils de management
adaptés de la
de respecter
qualité.
trois étapes-clés
La démarche :
qualité passe par la mise en place d’un système de management de la
Elle
● débute
Prévoir
qualité. par un
c’est-à-dire état des une
définir lieuxstratégie,
puis permet avec des outils adaptés de respecter
trois
● étapes-clés :
Elle débute par un état des lieux puis cette
Mettre en œuvre c’est-à-dire réaliser permet stratégie
avec des ou une activité,
outils adaptés de respecter
●
● Prévoir
Evaluer c’est-à-dire
et améliorer
trois étapes-clés : définir une
c’est-à-dire stratégie,
faire un point sur l’activité, mettre en œuvre des
● Mettre
actions en œuvre
préventives c’est-à-dire
ou correctives,
● Prévoir c’est-à-dire définir une stratégie,réaliser cette
s’assurer stratégie
de leur ou une
efficacité. activité,
● Mettre
Evaluer
Dans
● enetœuvre
améliorer
ce chapitre, serac’est-à-dire
ilc’est-à-dire
traité des fairecette
étapes
réaliser un point
que sur ou
requiert
stratégie l’activité,
la une mettre
miseactivité,
en placeen œuvre
d’un des
système
actions
de
● Evaluer préventives
management ou correctives,
de la qualité
et améliorer s’assurer
et desfaire
c’est-à-dire de
outilsunutiles leur
pointà sur efficacité.
cettel’activité,
mise enmettreplace. en œuvre des
Dans pourrez
Vous
actions cepréventives
chapitre, il sera
consulter traité
des des étapes
annexes
ou correctives, quederequiert
qui détaillent
s’assurer leurles la mise en place
références
efficacité. d’un système
aux textes officiels
de
et management
les recommandationsde la qualité
à la et des
date outils
de cetteutiles
miseà cette
à jour mise
Dans ce chapitre, il sera traité des étapes que requiert la mise en place d’un systèmeet en place.
illustreront par de façon
Vous
pratiquepourrez consulter
certaines étapes. des annexes qui détaillent
de management de la qualité et des outils utiles à cette mise en place. les références aux textes officiels
et les
Les
Vous recommandations
références
pourrez et liens aux
consulter à sites
des laannexes
date dequi
internet cette mise àles
pertinents
détaillent jour
sont et illustreront
également
références par deofficiels
fournis.
aux textes façon
pratique certaines étapes.
et les recommandations à la date de cette mise à jour et illustreront par de façon
Les références
pratique certaineset liens
étapes.aux sites internet MOTS pertinents
CLES sont également fournis.
Les références et liens aux sites internet pertinents sont également fournis.
Management de la qualité, procédures, MOTSréférentiels
CLES qualité, charte qualité, bonnes
pratiques, recommandations, normeMOTS MOTS-CLÉS
ISO 9001,
CLES PRACQ
Management de la qualité, procédures, référentiels qualité, charte qualité, bonnes
pratiques, recommandations,
Management norme ISO 9001,
de la qualité, procédures, PRACQ
référentiels qualité, charte qualité, bonnes
pratiques, recommandations, norme ISO 9001, PRACQ
2
2
101
2
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I- INTRODUCTION
102
INTRODUCTION
II -–INTRODUCTION
103
IIII - – LES
LES ETAPES
ETAPES DE LADE
MISELA
EN MISE
PLACEEN PLACE
D’UN D’UN SYSTEME
SYSTEME
DE
DEMANAGEMENT
MANAGEMENT DE LA
DEQUALITE
LA QUALITE
II.1 -- POLITIQUE
POLITIQUEQUALITE
QUALITE
Mettre en place une politique qualité doit découler d’une volonté stratégique du ou
des pharmaciens titulaires.
Elle doit se concrétiser sous la forme d’une charte qualité rédigée, signée par le ou
les pharmaciens titulaires et présentée à toute l’équipe officinale.
Cette première étape est une exigence de la norme ISO 9001. Elle traduit
l’engagement du ou des pharmaciens titulaires.
II.2 -- BASES
II.2 BASESDOCUMENTAIRES
DOCUMENTAIRES
Ces bases sont issues soit des textes législatifs et réglementaires opposables au
pharmacien d’officine, soit des recommandations éditées par des institutions ou par
des sociétés savantes.
104
Ces textes sont donc « dispersés » dans ces codes et requièrent une recherche
permettant de lier les exigences opposables qu’ils imposent au système de
management de la qualité de l’officine.
« Tout acte professionnel doit être accompli avec soin et attention, selon les règles
de bonnes pratiques correspondant à l'activité considérée » (article R4235-12 du
Code de Déontologie).
Elles sont proposées par les autorités de tutelle, les institutions et les partenaires
conventionnels ; elles résultent d’un travail collégial fondé sur une réflexion de
professionnels de la pharmacie avec des conclusions utiles à la mise en place d’un
système de management de la qualité.
105
II.2.2.1 ANSM
II.2.2.2 ARS
II.2.2.3 CNOP
Le site du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens doit aussi être consulté
régulièrement ; il apporte un soutien logistique et professionnel à tous les officinaux
notamment par ses outils d’accompagnement à la qualité des actes
pharmaceutiques et de mise en place du système de management de la qualité (voir
III.5, III.6, III.7 et III.8 : eQo, AcQO)
Il importe de consulter tous les textes conventionnels qui lient l’exercice officinal aux
exigences des Caisses d’Assurance Maladie (voir annexe 2).
II.2.2.6 AUTRES
Cette liste n’est pas exhaustive et peut être complétée par une veille mise en place à
l’officine dans le domaine de la qualité.
La qualité s’inscrit dans le Code de la Santé Publique d’une part et des normes sont
détaillées pour certains thèmes, dans les Bonnes Pratiques opposables à l’exercice
officinal (voir II.2.1.2)
D’autre part, la norme ISO 9001:2015, non opposable constitue un référentiel de
management de la qualité reconnu internationalement et applicable à toutes les
activités dont celle de l’officine.
106
L’ISO (Organisation Internationale de Normalisation) créée en 1947 est le premier
producteur de normes internationales d’application volontaire dans le monde et a mis
en place à partir de 1987, des normes ISO 9000, relatives au management de la
qualité. Ces normes sont révisées, modifiées et améliorées régulièrement afin de les
faire évoluer avec l’environnement actuel.
Il existe aussi d’autres supports métier pour la pharmacie d’officine comme, par
exemple la norme ISO 9001/QMS Pharma qui se base sur deux « référentiels »
reconnus : ISO 9001, base internationale de la démarche qualité, et QMS Pharma,
système de gestion de la qualité, adapté à l’officine, développé par PharmaSuisse
(L’Ordre des pharmaciens helvètes).
107
Nous retiendrons plus spécifiquement eQo, développé par les pharmaciens et pour
les pharmaciens, sur le site du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens, destiné
à l’évaluation de la Qualité à l’officine, conçu pour accompagner le pharmacien
d'officine et son équipe dans leur démarche qualité afin de sécuriser les actes
pharmaceutiques, dans l’intérêt des patients.
II.3.2 AUDIT
Ce point II.4 n’est qu’un exemple du processus de mise en place concrètement d’un
système de management de la qualité.
Cette étape est particulièrement utile et pratique pour initier la démarche qualité.
Toutes les non-conformités ou tous les dysfonctionnements ayant un impact sur un
processus doivent être enregistrés et traités afin d’apporter des mesures curatives et
correctives.
La fiche de non-conformité ou de dysfonctionnement comprend par exemple (voir
annexe 5) :
1. L’identification de la non-conformité ou du dysfonctionnement ,
2. Les mesures curatives pour corriger le problème,
3. L’analyse « à froid » des causes,
4. La mise en place de mesures correctives pour en prévenir la répétition.
108
problème mettant en jeu l’efficacité ou la sécurité du traitement. Elle permet la
formalisation écrite de l’analyse pharmaceutique et sa transmission éventuelle au
prescripteur. ». Un exemple d’une fiche d’intervention pharmaceutique est donné en
annexe 6 et téléchargeable sur le site de la sfpc.
II.4.2.1 ENREGISTREMENTS
Tout document qui permet la traçabilité (apporte la preuve) des actions réalisées
dans le cadre d’une activité.
II.4.2.3 PROCEDURES
Elle définit :
• La forme :
1. Identification de la Pharmacie,
2. Nom de la procédure,
3. Les différents types de procédure,
4. La liste de lecture,
5. Les références : date de rédaction, date d’application,
6. Les versions et leur actualisation.
• Et le fond : QQOQCPC
1. Les Qui :
- qui rédige ? La personne connaissant et pratiquant l’objet de la procédure,
- qui vérifie ? Un tiers qui s’assure de la faisabilité et de la bonne
compréhesion de ce qui est écrit,
- qui approuve ? le PRACQ afin d’assurer la cohérence de la procédure
proposée dans l’ensemble des procédures existantes (pas de doublons
par exemple).
2. Les Items :
- l’objet : le Quoi,
- le domaine d’application : le Où,
- le Comment (mode opératoire),
- le Quand,
- Le Pourquoi,
- Le Combien.
Un exemple de création et de révision d’une procédure est proposé en annexe 7.
10
109
II.4.2.4 MANUEL QUALITE
III-- LES
III LESOUTILS
OUTILS D’AIDE
D’AIDE A LA DEMARCHE
A LA DEMARCHE QUALITE QUALITE
III.1 BRAINSTORMING
11
110
III.5 SITE eQo DU CNOP
BIBLIOGRAPHIE
Sites internet :
! www.cqapo.fr
! www.ordre.pharmacien.fr
! www.legifrance.fr
! https://www.ameli.fr/paris/pharmacien L’Assurance maladie pour les pharmaciens
! http://ansm.sante.fr/
! https://www.has-sante.fr/portail/
! http://www.omedit-paysdelaloire.fr
! http://www.eqo.fr/
! https://www.pays-de-la-loire.ars.sante.fr/
12
111
ANNEXE 1
Source : Christian LEFEUVRE : pharmacien, ARS Pays de la Loire - Mis à jour le 28/08/2017
ANNEXEn°2
Annexe 2
SECTION 2
LA NATURE ET LE CONTENU DE L'EXERCICE PHARMACEUTIQUE
Article 9
L'acte de dispensation 112
Le pharmacien doit, conformément aux textes réglementaires en vigueur, assurer dans son intégralité l'acte de
en charge par l'assurance maladie des produits de santé qu'il délivre.
Article 8
La confidentialité de l'entretien
Le pharmacien prévoit dans son officine un espace de confidentialité où il peut recevoir isolément les patients.
Cet espace est réputé adapté dès lors qu'il permet un dialogue entre le pharmacien et le patient en toute
confidentialité.
SECTION 2
LA NATURE ET LE CONTENU DE L'EXERCICE PHARMACEUTIQUE
Article 9
L'acte de dispensation
Le pharmacien doit, conformément aux textes réglementaires en vigueur, assurer dans son intégralité l'acte de
dispensation du médicament, associant à sa délivrance :
― l'analyse pharmaceutique de l'ordonnance médicale si elle existe ;
― la préparation éventuelle des doses à administrer ;
― la mise à disposition des informations et les conseils nécessaires au bon usage du médicament.
Il a un devoir particulier de conseil lorsqu'il est amené à délivrer un médicament qui ne requiert pas une
prescription médicale.
Il doit, par des conseils appropriés et dans le domaine de ses compétences, participer au soutien apporté au
patient.
Les partenaires conventionnels confirment leur volonté de poursuivre la recherche permanente de la qualité de la
pratique pharmaceutique pouvant conduire à la délivrance des produits de santé. Ils soulignent les principaux
éléments concourant à cette qualité :
― favoriser l'observance des traitements ;
― prévenir les incidents ou accidents iatrogènes ;
― participer à des actions de prévention définies par les autorités sanitaires rentrant dans le champ de
compétence du pharmacien ;
― développer l'éducation thérapeutique du patient ;
― exercer en coordination avec les autres professionnels de santé sur les champs où la prise en charge optimale
du patient l'impose.
A cette fin, les parties signataires reconnaissent l'intérêt de développer d'un commun accord, et conformément à
la volonté du législateur, des outils favorisant la prise en charge optimale du patient et garantissant la bonne
assimilation et la bonne observance par le patient des traitements prescrits. Ces outils sont élaborés par les
partenaires conventionnels conformément aux dispositions de l'article 50.
S'agissant de la prescription de dispositifs médicaux qui répondent à des critères de délivrance souvent
spécifiques, l'exigence de qualité implique que le pharmacien respecte non seulement les textes réglementaires
relatifs à la formation, à la compétence et à l'exercice professionnel dans ce domaine, mais aussi les modalités
de délivrance particulières définies à l'annexe I.1.
Les parties signataires considèrent que l'analyse pharmaceutique de la prescription effectuée par le pharmacien
au cours de l'acte de dispensation est un facteur essentiel contribuant à la qualité de cet acte. Elle le conduit plus
particulièrement à :
― vérifier la validité de l'ordonnance ; 14
― contrôler, le cas échéant, la durée légale du traitement et la possibilité du renouvellement du traitement
prescrit ;
― vérifier l'adéquation de la posologie prescrite avec celle mentionnée dans l'autorisation de mise sur le marché
du médicament ;
― s'assurer du respect des conditions réglementaires de prescription et de délivrance des médicaments
prescrits ;
― s'assurer de l'absence d'interactions entre les médicaments prescrits sur l'ordonnance qui lui est présentée
ainsi qu'avec les médicaments qui ont pu être prescrits antérieurement et dont le pharmacien a connaissance ;
― apporter aux assurés sociaux les informations et les conseils nécessaires à la bonne compréhension et à
l'observance des traitements, notamment au bon usage des produits de santé ;
― opérer un suivi de l'utilisation des produits de santé pour chaque assuré qui recourt régulièrement à ses
services, notamment en veillant à ce que les quantités délivrées à l'occasion de dispensations successives soient
en adéquation avec le ou les traitements prescrits ;
― rechercher, si nécessaire, la concertation avec les prescripteurs ainsi que les autres acteurs du champ
de la santé.
Article 10
Les nouveaux modes de prise en charge du patient
Les parties signataires estiment, par ailleurs, que la prise en charge optimale du patient nécessite la mise en
œuvre de nouveaux moyens d'action du pharmacien afin de lui permettre de :
― contribuer aux actions de prévention et de dépistage ;
― accompagner les patients souffrant de pathologies chroniques ;
― favoriser la continuité et la coordination des soins ;
― conforter la pratique professionnelle et l'efficience de la dispensation ;
― se coordonner avec les autres professionnels concernés dans le cadre de la dispensation de certains
traitements particuliers, notamment les traitements substitutifs aux opiacés.
Les parties signataires étudient, dans le cadre du comité visé à l'article 50, l'évolution et l'adaptation des outils
et des moyens favorisant la qualité de l'exercice pharmaceutique et l'information des malades.
113
ANNEXE 3
ANNEXE
Annexe n°44
16
114
ANNEXE 5
115
ANNEXE 6
ANNEXE 6
Mis le
Mis à jour à jour le 28/10/2018
23/10/2018
116
19
ANNEXE 7
Protocole de création
d’une procédure
ANNEXE 8
Manuel
Procédures
La Pyramide
Instructions
Documentaire Mode opératoire
Enregistrements
117
ANNEXE 9
ANNEXE 10
118
L’ACTE DE DISPENSATION
119
L’ACTE DE DISPENSATION
L’ACTE
L’ACTE DE
DE DISPENSATION
DISPENSATION
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS
OBJECTIFS DU
du CHAPITRE
CHAPITRE
CHAPITRE
Après
Après avoir
avoir lu
lu ce
ce chapitre
chapitre et
et mis
mis en
en application
application les
les recommandations
recommandations au au cours
cours de
de
votre stage de pratique professionnelle, vous devez être en
votre stage de pratique professionnelle, vous devez être en mesure : mesure :
•• De
De connaître
connaître lesles Bonnes
Bonnes Pratiques
Pratiques de de Dispensation
Dispensation desdes médicaments
médicaments
conformément
conformément à à l’arrêté
l’arrêté du
du 28
28 novembre
novembre 2016
2016 applicables
applicables et
et opposables
opposables à à l’exercice
l’exercice
officinal,
officinal,
•• D’avoir
D’avoir concrétisé
concrétisé au au cours
cours du
du stage
stage le
le «
« processus
processus dede dispensation
dispensation »,»,
•• D’être
D’être en capacité de connaître les principaux outils d’aide à
en capacité de connaître les principaux outils d’aide à la
la dispensation,
dispensation,
•• De
De satisfaire
satisfaire ainsi
ainsi notamment
notamment auxaux critères
critères des
des compétences
compétences n°1,n°1, n°2
n°2 et
et n°3
n°3
du
du tableau
tableau de de bord
bord dudu dit
dit stage.
stage.
RESUME
RÉSUMÉdu
RESUME du
DUCHAPITRE
CHAPITRE
CHAPITRE
Le
Le code
code de
de la
la santé
santé publique
publique définit
définit la
la dispensation
dispensation dansdans l’article
l’article R.4235-48
R.4235-48 ;; les
les
soins
soins de premiers recours définis dans l’article L.5125-1-1-A du même code
de premiers recours définis dans l’article L.5125-1-1-A du même code s’insère
s’insère
de
de la
la dispensation.
dispensation.
L’arrêté
L’arrêté du
du 28
28 novembre
novembre 20162016 relatif
relatif aux
aux bonnes
bonnes pratiques
pratiques de de dispensation
dispensation des
des
médicaments
médicaments (BPD)
(BPD) dans
dans les
les pharmacies
pharmacies d’officine,
d’officine, les
les pharmacies
pharmacies mutualistes
mutualistes etet
les
les pharmacies de secours minières, mentionnées à l’article L.5121-5 du code de la
pharmacies de secours minières, mentionnées à l’article L.5121-5 du code de la
santé
santé publique
publique constitue
constitue désormais
désormais un un référentiel
référentiel opposable
opposable depuisdepuis lele 01
01 février
février
2017.
2017.
L’objectif
L’objectif des
des BPD
BPD estest d’assurer
d’assurer la
la sécurisation
sécurisation de de l’administration
l’administration d’un d’un médicament
médicament
en
en respect de la règle dite des 5B : administrer le bon médicament au bon patient,
respect de la règle dite des 5B : administrer le bon médicament au bon patient, au
au
bon moment, à la bonne dose et par la bonne voie
bon moment, à la bonne dose et par la bonne voie (source HAS).(source HAS).
Le
Le code
code de
de la
la santé
santé publique
publique définit
définit la
la dispensation
dispensation dans
dans l’article
l’article R.4235-48
R.4235-48 ;; la
la
dispensation fait de plus partie des soins de premier recours définis dans l’article
dispensation fait de plus partie des soins de premier recours définis dans l’article
L.5125-1-1-A
L.5125-1-1-A du
du CSP.
CSP.
120
RÉSUMÉ DU CHAPITRE (SUITE)
La
La dispensation
dispensation s’inscrit
s’inscrit àà la
la fois
fois dans
dans unun concept
concept de de «« processus
processus » » dont
dont les
les étapes
étapes
sont
sont définies et explicitées dans les BPD et dans une mission de santé publique du
définies et explicitées dans les BPD et dans une mission de santé publique du
pharmacien
pharmacien à à savoir
savoir lala prise
prise en
en charge
charge sécurisée
sécurisée du du patient
patient dont
dont l’exercice
l’exercice etet les
les
décisions
décisions engagent
engagent sa sa responsabilité
responsabilité pénale,
pénale, civile
civile et
et disciplinaire
disciplinaire ;; la
la responsabilité
responsabilité
décisionnelle
décisionnelle du du pharmacine
pharmacine peut peut voire doit aussi
voire doit aussi lele conduire
conduire jusqu’au
jusqu’au refus
refus de
de
délivrance comme prévu par l’article R.4235-61
délivrance comme prévu par l’article R.4235-61 du CSP. du CSP.
La
La mise
mise enen œuvre
œuvre d’une
d’une démarche
démarche qualité,
qualité, présentée
présentée par par ailleurs
ailleurs dans
dans unun autre
autre
chapitre
chapitre du présent guide permet de concrétiser le processus de dispensation dans
du présent guide permet de concrétiser le processus de dispensation dans
le quotidien de l’officine associé à ses processus supports et
le quotidien de l’officine associé à ses processus supports et de management. de management.
Ce
Ce chapitre
chapitre ne ne traitera
traitera pas
pas de de la la dispensation
dispensation des des médicaments
médicaments par par voie
voie
électronique
électronique laquelle dispensation est également encadrée par l’arrêté du
laquelle dispensation est également encadrée par l’arrêté du 2828
novembre
novembre 2016.
2016. Il Il importe
importe de de s’y
s’y référer
référer enen cas
cas de
de mise
mise en
en œuvre
œuvre de de ce
ce type
type de
de
dispensation.
dispensation.
Pour
Pour assurer
assurer lala qualité
qualité dede son
son acte
acte dede dispensation,
dispensation, le le pharmacien
pharmacien dispose
dispose d’outils
d’outils
dont
dont les
les principaux
principaux seront
seront présentés
présentés dansdans ce ce chapitre.
chapitre. CeCe dernier
dernier sese veut
veut ancré
ancré dans
dans
la
la pratique
pratique officinale
officinale enen respect
respect desdes textes
textes opposables.
opposables. IlIl aa pour
pour objectif
objectif dede montrer
montrer
comment
comment les les Bonnes
Bonnes Pratiques
Pratiques de de Dispensation
Dispensation trouvent
trouvent actuellement
actuellement et et
concrètement leur application à l’officine grâce à des expériences
concrètement leur application à l’officine grâce à des expériences de pharmaciens de pharmaciens
dans
dans leur
leur pratique
pratique officinale
officinale quotidienne.
quotidienne.
MOTS-CLÉS
MOTS
MOTS CLES
CLES
Dispensation,
Dispensation, processus,
processus, analyse
analyse dede l’ordonnance,
l’ordonnance, médicament
médicament à à prescription
prescription
facultative,
facultative, médicament à prescription obligatoire, analyse pharmaceutique, suivi
médicament à prescription obligatoire, analyse pharmaceutique, suivi du
du
traitement,
traitement, réévaluation
réévaluation du
du traitement,
traitement, conseil
conseil pharmaceutique,
pharmaceutique, délivrance, alertes
délivrance, alertes
sanitaires, vigilances,
sanitaires, vigilances, intervention
intervention pharmaceutique,
pharmaceutique, dossier
dossier médical
médical partagé
partagé (DMP),
(DMP),
dossier pharmaceutique (DP), entretien pharmaceutique, éducation thérapeutique,
dossier pharmaceutique (DP), entretien pharmaceutique, éducation thérapeutique,
bilan partagé
bilan partagé dede médication,
médication, bon
bon usage,
usage, logiciel
logiciel d’aide
d’aide à
à la
la dispensation
dispensation (LAD).
(LAD).
121
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I – INTRODUCTION
II.1.6 – Facturation
II. 3 – DELIVRANCE
122
I -–INTRODUCTION
INTRODUCTION
L’exercice officinal a très largement évolué depuis les dernières décennies. A la
préparation des médicaments que le pharmacien ne réalise plus toujours aujourd’hui
à l’officine, à la dispensation (article R.4235-48 du CSP), cœur du métier du
pharmacien d’officine, se sont ajoutées de nouvelles missions (loi no 2009-879 du 21
juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux
territoires - loi dite HPST - et article L. 5125-1-1 A du CSP) visant à une prise en
charge plus globale, en relation avec les autres professionnels de santé et au plus
près du patient.
Pour répondre à ces évolutions, les missions confiées au pharmacien d’officine dans
le cadre de ses compétences, s’articule autour d’un acte fondamental obligatoire : la
dispensation du médicament que le législateur réserve au pharmacien, en raison de
sa compétence scientifique.
Selon l’article R.4235-48 du CSP, « Le pharmacien doit assurer dans son intégralité
l'acte de dispensation du médicament, associant à sa délivrance : 1° L'analyse
pharmaceutique de l'ordonnance médicale si elle existe ; 2° La préparation
éventuelle des doses à administrer ; 3° La mise à disposition des informations et les
conseils nécessaires au bon usage du médicament. Il a un devoir particulier de
conseil lorsqu'il est amené à délivrer un médicament qui ne requiert pas une
prescription médicale. Il doit, par des conseils appropriés et dans le domaine de ses
compétences, participer au soutien apporté au patient. »
123
Sur la base du retour d’expériences de pharmaciens d’officine, ce sont les aspects
concrets et pratiques de l’acte de dispensation encadré par les BPD qui sont
présentés dans la suite de ce chapitre.
124
II. 1 – ANALYSE DE L’ORDONNANCE OU D’UNE DEMANDE DE MEDICAMENT
A PRESCRIPTION FACULTATIVE
Les BPD définissent les conditions de dispensation d’un médicament prescrit par un
professionnel de santé habilité ou autorisé dans un pays membre de l’union
européenne ou dans un pays tiers à l’union européenne pour assurer au patient la
continuité de son traitement et lui permettre d’obtenir une prescription valide. Il y aura
lieu de s’y référer face à une telle situation.
125
II.1.1. - DISPENSATION SUR ORDONNANCE D’UN TRAITEMENT AIGU
La dispensation
126
- Je propose d’inscrire ces données sur le conditionnement des boîtes et je
propose d’éditer un plan de prise adapté au patient,
- Je m’assure de la bonne compréhension de mes explications par le patient,
- J’explique les éventuels effets indésirables les plus fréquents ou ceux dont
l’ignorance pourrait conduire à une rupture d’observance ou à un refus de traitement
ainsi que les plus sévères devant nécessiter une consultation médicale,
- Je délivre des conseils hygiéno-diététiques,
- Je demande à la personne si elle a d’autres interrogations,
- Je mets les médicaments en sac en relisant l’ordonnance ligne par ligne
(dernier contrôle en présence du patient),
- Je fournis si possible un élément de pronostic (les symptômes devraient
s’améliorer dans « x » jours) et j’invite la personne à nous recontacter ou son
médecin si besoin.
127
II.1.2 - DISPENSATION SUR ORDONNANCE D’UN TRAITEMENT CHRONIQUE
S’il agit d’une ordonnance de renouvellement d’un traitement chronique, dans ce cas
il s’agit du suivi et de la réévaluation du traitement conformément au BPD à savoir :
« Lors du renouvellement du traitement, le pharmacien recueille les observations
éventuelles du patient, la survenue d’éventuels effets indésirables et apprécie, le cas
échéant, les décisions antérieures qu’il a pu prendre ou proposer au prescripteur.
128
sécurité du médicament et des produits de santé , pour une durée supplémentaire
non renouvelable de six mois…
Dans tous les cas, la conformité de la délivrance des médicaments est validée par un
double contrôle effectué en temps réel ou plusieurs fois par jour à l’aide du LAD
(minimum midi et soir pour un appel téléphonique immédiat en cas d’erreur
détectée).
Dans tous les cas, elle doit être conservée à l’officine avec le scan de l’ordonnance.
II.1.6 – Facturation
129
II.2.1 – CONSEIL ASSOCIE A UNE DEMARCHE SPONTANEE DU PATIENT
POUR UN MEDICAMENT DE MEDICATION FAMILIALE OU A PRESCRIPTION
FACULTATIVE
Le patient s’est « servi » tout seul dans la zone en libre accès ou exprime une
demande directe au comptoir.
Le but du pharmacien d’officine est de disposer des informations suffisantes pour
évaluer la conduite à tenir et dispenser en toute sécurité.
Je valide la demande
- "Avez-vous votre carte vitale ? " ; si la personne est surprise de la demande,
je lui explique à nouveau le rôle du dossier pharmaceutique (DP) dans la détection
des interactions médicamenteuses et du suivi patient, voire de l’alimentation du
dossier médical partagé (DMP) sachant qu’une difficulté est que le médicament peut
être d’usage familial et non personnel. S’il est d’usage familial mais aussi personnel,
il importe néanmoins d’alimenter le dossier pharmaceutique (DP) de la personne
concernée par la dispensation du médicament conseil.
- Je vérifie sur le dossier pharmaceutique (DP) la validité de la demande
(antécédents médicamenteux, interactions médicamenteuses potentielles) ;
- J’informe le patient de la posologie, du mode d’administration, des horaires
de prise que je propose de noter sur les boites et de la durée du traitement. Je
conseille le patient sur le bon usage du médicament. J’ajoute les précautions
d'emploi et les mises en garde ;
- Je rappelle les posologies maximales en attirant notamment l’attention du
patient sur les associations à d’autres médicaments contenant le ou les mêmes
principes actifs que le médicament délivré ;
- Je donne des conseils hygiéno-diététiques associés à la demande ;
- "Mes explications sont-elles claires ?" "Mes conseils seront-ils faciles à
appliquer pour vous ?" "Qu’en avez-vous retenu? » « Qu’en pensez-vous?" ; je veille
ainsi au caractère pratique et intelligible de mes conseils ;
- Je propose un plan de posologie surtout si le médicament délivré est destiné
à un patient polymédiqué ou âgé ;
- Je fournis un élément de pronostic : les symptômes devraient s’améliorer
dans « x » jours. Si tel n’est pas le cas, revenez nous voir, nous vous réorienterons
dans votre prise en charge.
130
- Je propose un suivi patient : n’hésitez pas à revenir pour nous donner des
nouvelles de l’évolution des symptômes.
Orientation médicale
Elle prend en compte des critères objectifs comme il a été proposé précédemment.
Dans toutes les situations de conseil par le pharmacien d’officine, celui-ci formalise si
nécessaire un document comprenant certains conseils associés comme mentionné
en matière de traçabilité du conseil pharmaceutique dans les BPD.
131
II.3 - DELIVRANCE
Dans toutes les situations auxquelles le pharmacien se trouve confronté, que ce soit
pour un médicament à prescription médicale obligatoire (MPO), à prescription
médicale facultative (MPF), un médicament conseil ou en accès libre, il a le devoir de
refuser la délivrance en respect de l’article R.4235-61 du code de la santé publique
qui stipule : « Lorsque l'intérêt de la santé du patient lui paraît l'exiger, le pharmacien
doit refuser de dispenser un médicament. Si ce médicament est prescrit sur une
ordonnance, le pharmacien doit informer immédiatement le prescripteur de son refus
et le mentionner sur l'ordonnance ».
132
S’agissant des médicaments à prescription facultative, le pharmacien peut tracer leur
délivrance dans l’historique du logiciel d’aide à la dispensation.
La gestion des vigilances et des alertes sanitaires est primordiale pour le pharmacien
d’officine. Elle sera prise en compte dans le système de management de la qualité
mis en place à l’officine.
Toutes les déclarations peuvent être faites sur le portail de signalement des
événements sanitaires indésirables, mis en place par le Ministère chargé de la santé
(https://signalement.social-sante.gouv.fr).
Par ailleurs, les alertes sanitaires sont diffusées par le pharmacien au sein de
l’équipe et sont traitées sans délai. Une procédure relative aux règles de traitement
des retraits/rappels de lots des médicaments, de la réception du message à son
traitement et à sa traçabilité est disponible à l’officine.
133
IIIIII- OUTILS
– OUTILS D’AIDE
D’AIDE A DISPENSATION
A LA LA DISPENSATION
http://www.ordre.pharmacien.fr
134
Thesaurus des interactions
médicamenteuses
http://www.cespharm.fr
Outre les références à ces outils, il y aura lieu d’y ajouter les outils majeurs
suivants :
! Le dossier pharmaceutique – DP
! Le dossier médical partagé – DMP
! Le profil physio-pathologique du patient tel qu’il est fortement recommandé de
le renseigner dans le logiciel d’aide à la dispensation de l’officine ( « suivi
patient »)
Prise en charge d’une demande avec ordonnance (Source ARS, Omedit, URPS
pharmaciens Région Grand-Est V1 - créée le 23 octobre 2018)
Prise en charge d’une demande sans ordonnance (Source ARS, Omedit, URPS
pharmaciens Région Grand-Est V1 - créée le 23 octobre 2018)
135
V1 créée le 23 octobre 2018
Sources : Arrêté du 28 nov. 2016 relatif aux bonnes pratiques de dispensations ; Démarche A.C.R.O.P.O.L.E de l’AcQO ; SFPC Référentiel de pharmacie d’officine 2013
Rechercher des éléments complémentaires
Questions fermées
Autre(s) problème(s) de santé ? Antécédents ? Allergies connues ?
Traitements associés : Permanents ? Occasionnels ? Sur prescription ? Automédication ?
Consulter le Dossier Pharmaceutique/Dossier Médical Partagé et l’historique (sauf opposition du patient)
Préconiser une prise en charge
Contrôler : posologies, doses, durées de traitement, galéniques, mode et rythmes d’administration
S’assurer de l’absence d’interaction et de redondance avec le traitement habituel et avec l’automédication
Contrôler les facteurs de risques et contre-indications physiopathologiques
Formaliser une intervention pharmaceutique si nécessaire (transmettre au prescripteur), tracer si substitution
Expliquer le traitement au patient
Indication, activité et bénéfice
Posologie, durée de traitement, mode d’administration et moment de prise
Précautions d’emploi, conduite à tenir (suivi biologique ou clinique, examens complémentaires)
Possibilité d’effets indésirables dont l’ignorance pourrait conduire à une rupture d’observance
Possibilité d’interactions avec des médicaments d’automédication
Optimiser la prise en charge
CONSEIL
136
V1 créée le 23 octobre 2018
Bonnes Pratiques de Dispensation
Prise en charge d’une demande SANS ORDONNANCE
Attitudes à adopter lors de l’entretien :
S'assurer d'une bonne confidentialité Attention particulière au non verbal (émotions,
Etablir un climat de confiance attitudes, gestuelle ...)
Ecoute attentive, ne pas couper la parole Adapter le discours au patient (connaissances
Être empathique et état émotionnel)
Sources : Arrêté du 28 nov. 2016 relatif aux bonnes pratiques de dispensations ; Démarche A.C.R.O.P.O.L.E de l’AcQO ; SFPC Référentiel de pharmacie d’officine 2013
Rechercher des éléments complémentaires
Questions fermées
Autre(s) problème(s) de santé ? Antécédents ? Allergies connues ?
Recherche de facteurs de risques nécessitant une consultation médicale
Traitements associés (QUELQUECHOSE ?): Permanents / occasionnels ? Sur prescription ? Automédication ?
Traitements déjà débutés pour cette symptomatologie ? Tolérance au traitement (effets indésirables) ?
Observance ?
Consulter le Dossier Pharmaceutique/Dossier Médical Partagé et l’historique (sauf opposition du patient)
Reformuler
Reformuler la demande et s’assurer de l’accord du patient
Préconiser une prise en charge
Réponse médicamenteuse :
S’assurer de l’absence d’interaction et de redondance avec le traitement habituel et avec l’automédication
Contrôler les contre-indications physiopathologiques
Proposer le médicament et la forme galénique les mieux adaptés
Expliquer le traitement au patient
Indication, activité et bénéfices pour le patient
Posologie, durée de traitement, mode d’administration et moment de prise
Précautions d’emploi, conduite à tenir et risques liés au surdosage (dose maximale)
Possibilité d’effets indésirables dont l’ignorance pourrait conduire à une rupture d’observance
Possibilité d’interactions avec des médicaments d’automédication
Informer des conditions de durée et d’évolution des symptômes nécessitant une consultation médicale
CONSEIL
Conclure
S’assurer de l’absence de question du patient et ouvrir sur une autre demande
Prendre congé et rester à disposition en cas de besoin
Déclarer tout effet indésirable suspecté sur
signalement.social-sante.gouv.fr
137
DISPENSATION DES MÉDICAMENTS
ANNEXES ET TEXTES LÉGISTATIFS
138
DISPENSATION DES MÉDICAMENTS
ANNEXES ET TEXTES LÉGISTATIFS
DISPENSATION DES MEDICAMENTS
ANNEXES ET TEXTES LEGISLATIFS
DISPENSATION DES MEDICAMENTS
ANNEXES ET TEXTES LEGISLATIFS
DISPENSATION DES MEDICAMENTS
OBJECTIFS
OBJECTIFS
ANNEXES DUCHAPITRE
du
ET TEXTESCHAPITRE
LEGISLATIFS
Après avoir lu ce chapitre, vousOBJECTIFS
devriez êtreduenCHAPITRE
mesure de :
● Connaître les personnes habilitées à prescrire et celles habilitées à dispenser ainsi
Après avoir lu cedechapitre, OBJECTIFS
vous devriez êtreduenCHAPITRE
mesure de :
que leur champ compétence
● Connaître
● Savoir les personnes
les principales habilitées
règles à prescrire
de prescription et deet dispensation
celles habilitées
pouràchaque
dispenser ainsi
Après
que avoir
leur lu cede
champ chapitre, vous devriez être en mesure de :
compétence
catégorie de médicament
●
● Connaître principales
les personnes habilitées à prescriredeet dispensation
celles habilitées
pouràchaque
dispenser ainsi
● Savoir
Savoir les règles de prescription
quels sont les médicaments relevant et
de la chaîne du froid
que leur
catégoriechamp
de le de compétence
médicament
● Connaître tableau des stupéfiants et « assimilés stupéfiants »
● Savoir les principales règles de prescription
● Savoir quels sont les médicaments relevant et
dede dispensation
la chaîne pour chaque
du froid
catégorie de médicament
● Connaître le tableau des stupéfiants et « assimilés stupéfiants »
● Savoir quels sont les médicaments relevant de la chaîne du froid
RESUME
● Connaître le tableau des stupéfiants et du CHAPITRE
« assimilés stupéfiants »
RÉSUMÉ du
RESUME DUCHAPITRE
CHAPITRE
- Les produits que le pharmacien peut conseiller, dispenser et vendre dans son
officine figurent sur une liste prévue par arrêté ministériel.
RESUME duconseiller,
CHAPITRE
-- Seuls
Les produits que le pharmacien
certains professionnels peutsont
de santé dispenser
habilités à prescrire et
desvendre dans son
médicaments.
-officine figurent sur une
Les médicaments liste prévue par
à prescription arrêté ministériel.
particulière, les médicaments stupéfiants et les
-- Seuls
Les produits
certains que le pharmacien
professionnels de peutsont
santé conseiller,
habilités dispenser
à prescrire et
desvendre dans son
médicaments.
« assimilés stupéfiants » requièrent du pharmacien une vigilance renforcée lors de
officine
- Les figurent sur une liste prévue par arrêté ministériel.
médicaments à prescription particulière, les médicaments stupéfiants et les
leur dispensation.
-« Seuls certains professionnels de santé
du sont habilités à prescrire desrenforcée
médicaments.
- assimilés stupéfiants
La traçabilité » requièrent
des médicaments pharmacien
dérivés du sang uneest vigilance
essentielle. lors de
Elle s’effectue
-leurLes médicaments
dispensation. à prescription particulière, les médicaments stupéfiants et les
notamment grâce à un enregistrement spécifique lors de leur dispensation.
« - assimilés stupéfiants
La traçabilité » requièrent dérivés
des médicaments du pharmacien
du sang uneest vigilance renforcée
essentielle. lors de
Elle s’effectue
leur dispensation.
notamment grâce à un enregistrement spécifique lors de leur dispensation.
- La traçabilité des médicaments dérivés du sang est essentielle. Elle s’effectue
notamment grâce à un enregistrement MOTS CLESlors de leur dispensation.
spécifique
139
2
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
III.3 - ANNEXES
III.3.1 – Dotations en médicaments des établissements scolaires
III.3.2 - Liste des médicaments pouvant être prescrits par les sages-femmes
III.3.3 - Liste des médicaments pouvant être prescrits par les pédicures
podologues
III.3.4 - Règles de prescription et de délivrance en vue d’un remboursement par la
CNAM
V - LES STUPEFIANTS
140
PLAN DU CHAPITRE
141
4
I -- CHAMP
CHAMP DE
DEL’ACTIVITE
L’ACTIVITEPROFESSIONNELLE
PROFESSIONNELLEDUDU
PHARMACIEN
P HARMACIEN
142
Son réservés aux pharmaciens d’officine
143
II - –MEDICAMENTS
II MEDICAMENTSDE LADE LA CHAINE
CHAINE DU FROIDDU FROID
(M.A.J octobre 2017 –liste non exhaustive)
CIMZIA inj
COPAXONE (poudre et solvant pour solution injectable 20mg/ml)
DERINOX (solution pour pulvérisation nasale)
®
HYCAMTIN antinéoplasique
HORMONE DE CROISSANCE : GENOTONORM , INCRELEX , MAXOMAT , NORDITROPINE , ® ® ® ®
ZOMACTON ®
HUMIRA ®
INNOVAIR ®
KINERET ®
METHERGIN (injectable) ®
7
144
MINIRIN (solution pour administration endonasale)
®
NAVELBINE ®
OVITRELLE ®
PICATO gel
PLIAGLIS crème
PILOCARPINE FAURE (unidoses) ®
PROLIA injectable
PULMOZYME (solution pour inhalation par nébuliseur)
®
TOBI ®
ULTRAPROCT (suppositoires)
UN-ALFA (solution buvable)
®
VICTOZA
VISTABEL ®
®
XGEVA (injectable)
XOLAIR ®
Rappel :
Pour un bon maintien de la chaîne du froid, n’oubliez pas que tout produit acheminé
en bac réfrigéré par le répartiteur doit être rangé rapidement dans le réfrigérateur.
N.B. : Beaucoup de produits nécessitent une conservation à une température
inférieure à 25° : la climatisation des locaux est fortement conseillée.
145
Assurance qualité :
Le suivi des températures doit être permanent : un enregistrement du suivi des
températures est réalisé avec une fréquence inférieure ou égale à 5 minutes.
Documentation :
Le téléchargement du livret « Recommandations de gestion des produits de santé
soumis à la chaîne du froid entre + 2°C et + 8°C à l’officine » est possible sur le
site EQO.
Par ailleurs, les infirmières et infirmiers sont autorisés à renouveler pour une durée
maximale de 6 mois, non renouvelable, les prescriptions datant de moins d’un an, des
contraceptifs oraux sous la condition identique qu’ils ne figurent pas sur une liste
prévue par arrêté ministérielle (cf. décret n° 2012-35 du 10 janvier 2012).
Toute prescription de médicaments inscrits sur les listes I et II doit être rédigée, après
examen du malade, sur une ordonnance indiquant lisiblement :
! Les nom et prénoms, la qualité et, le cas échéant, le titre, ou la spécialité du
prescripteur, son identifiant lorsqu'il existe, son adresse professionnelle
précisant la mention " France", ses coordonnées téléphoniques précédées de
l'indicatif international "+33" et son adresse électronique, sa signature, la date
à laquelle l’ordonnance a été rédigée.
! La dénomination du médicament, ou le principe actif du médicament
désigné par sa dénomination commune, sa posologie, son mode d’emploi
et, s’il s’agit d’une préparation : la formule détaillée.
146
! Soit la durée du traitement, soit le nombre d’unités de conditionnement et, le
cas échéant, le nombre de renouvellements de la prescription.
! Les nom et prénoms, le sexe, la date de naissance du malade et, si
nécessaire, sa taille et son poids.
10
147
Mifegyne®). La commande doit mentionner le nom de l’établissement de santé avec
lequel le médecin ou la sage-femme a conclu une convention et la date de cette
convention. La dispensation de ces médicaments au public, à un médecin ou à une
sage-femme n’ayant pas passé convention avec un établissement de santé est
interdite.
Le protocole national sur l’organisation des soins et des urgences dans les écoles et
les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), publié au Bulletin officiel
(BO) de l’Éducation nationale du 6 janvier 2000, encadre la dotation en médicaments
des établissements scolaires.
Il liste les médicaments à usage infirmier ou médical, notamment les médicaments
d’urgence, inscrits sur les listes I et II, que les infirmiers scolaires peuvent détenir dans
les établissements scolaires. Leur approvisionnement s’effectue auprès des
officines par commande à usage professionnel d’un médecin de l’éducation
nationale pour le compte d’établissements scolaires. Les infirmiers peuvent
effectuer une commande à usage professionnel uniquement d’adrénaline
injectable (cf. annexe III.3.1).
La législation a été modifiée le 1er juillet 2017. Lorsque les besoins pharmaceutiques
d'un établissement, qui n'est pas partie à un groupement hospitalier de territoire (GHT)
ou qui n'est pas membre d'un groupement de coopération sanitaire ne justifient pas
l'existence d'une pharmacie à usage intérieur, les médicaments peuvent, par
dérogation être détenus et dispensés sous la responsabilité d'un pharmacien ayant
passé convention avec l'établissement. (Article L5126-10 du CSP). Au moment de la
rédaction de ce guide, les modalités pratiques d’approvisionnement de ces établissements
par les pharmacies d’officine doivent encore être définies par un Décret non paru à ce jour.
11
148
III.2 – REGLES DE DISPENSATION
D’après le CSP, il ne peut être délivré en une seule fois une quantité de
médicaments correspondant à une durée de traitement supérieure à quatre
semaines ou à un mois de trente jours selon le conditionnement. Toutefois, les
médicaments présentés sous un conditionnement correspondant à une durée de
traitement supérieure à un mois peuvent être délivrés pour cette durée dans la limite
de trois mois. Les médicaments contraceptifs peuvent être délivrés pour une
durée de douze semaines.
En outre, lorsqu'un traitement est prescrit pour une durée d'au moins trois mois, y
compris au moyen du renouvellement multiple d'un traitement mensuel, et qu'un grand
conditionnement est disponible pour le médicament concerné ou pour sa forme
générique, le pharmacien doit délivrer ledit conditionnement.
Les conditions :
- L’ordonnance comporte la prescription du médicament pour une durée totale de
traitement d’au moins trois mois ;
- Ce médicament ne relève pas d’une des catégories exclus de cette procédure
exceptionnelle : Médicaments stupéfiants assimilés, médicaments anxiolytiques et
hypnotiques ;
12
149
- Le pharmacien délivre le conditionnement commercialisé comportant le plus petit
nombre d’unités de prise.
- Il porte sur l’ordonnance la mention “délivrance par la procédure exceptionnelle d’une
boîte supplémentaire” en indiquant la ou les spécialités ayant fait l’objet de la
dispensation. Il appose en outre sur l’ordonnance le timbre de l’officine et la date de
délivrance.
- Il informe de la dispensation le médecin prescripteur dès que possible et par tous
moyens dont il dispose.
- La même ordonnance ne peut donner lieu qu’à une seule dispensation
exceptionnelle
Selon l’article L.162-16 du CSS, ces médicaments sont pris en charge par les
organismes d'assurance maladie dans la limite d'une seule boîte par ligne
d'ordonnance au-delà de la durée de traitement initialement prescrite.
- Procédure exceptionnelle de renouvellement des contraceptifs oraux
Les pharmaciens sont autorisés à dispenser pour une durée qui ne peut excéder six
mois, les contraceptifs oraux mentionnées sur une ordonnance expirée datant de
moins d'un an.
Les conditions :
13
150
III.3 – ANNEXES
Le protocole national sur l’organisation des soins et des urgences dans les écoles et
les établissements publics locaux d’enseignement (EPLE), publié au Bulletin officiel
(BO) de l’Éducation nationale du 6 janvier 2000, encadre la dotation en médicaments
de ces structures.
14
151
• Antiémétiques
• Antalgiques :
- paracétamol ;
- tramadol ;
- nefopam ;
- association de paracétamol et de codéine ;
- association de paracétamol et de tramadol ;
- nalbuphine, ampoules dosées à 20 mg. La prescription est réalisée dans le
cadre d'un protocole mis en place avec le médecin anesthésiste-
réanimateur. L'usage est limité au début du travail et à une seule ampoule
par patiente.
Par ailleurs, les sages-femmes sont autorisées à renouveler la prescription faite par un
médecin des médicaments suivants : anti-inflammatoires non stéroïdiens indiqués
15
152
dans le traitement des dysménorrhées, notamment l'acide méfénamique; nicardipine,
selon les protocoles en vigueur préétablis; nifédipine selon les protocoles en vigueur
préétablis.
• Antiseptiques locaux.
• Anesthésiques locaux : crèmes ou patches contenant une association de
lidocaïne et de prilocaïne.
• Antalgiques : paracétamol par voie orale ou rectale.
• Antifongiques locaux.
• Collyres antiseptiques, antibactériens et antiviraux sans anesthésiques, sans
corticoïdes et sans vasoconstricteurs.
• Oxygène.
• Vitamines et sels minéraux par voie orale : la forme injectable est autorisée
pour la vitamine K1.
• Topiques à activité trophique et protectrice.
• Solutions pour perfusion :
16
153
III.3.3 - Liste des médicaments pouvant être prescrits par les pédicures
podologues
L’arrêté du 30 juillet 2008 fixe la liste des topiques à usage externe pouvant être
prescrits et appliqués par les pédicures-podologues
Il s’agit des :
― antiseptiques ;
― antifongiques ;
― hémostatiques ;
― anesthésiques ;
― kératolytiques et verrucides ;
― produits à visée adoucissante, asséchante, calmante, cicatrisante ou révulsive ;
― anti-inflammatoires locaux pour l'hallux valgus et les ongles incarnés,
Nb : les pédicures podologues peuvent également prescrire des DM (Cf Chapitre DM)
17
154
III.3.4 –
- Les
Les règles
règles de
de prescription
prescription et
et de
de délivrance
délivrance en
en vue
vue d’un
d’un
remboursement par la CNAM
L'ordonnance comportant une prescription de médicaments indique, pour permettre la prise en charge
de ces médicaments par un organisme d'assurance maladie, pour chacun des médicaments prescrits :
1º La posologie ;
2º Soit la durée du traitement, soit, lorsque la prescription comporte la dénomination du
médicament au sens de l'article R.5121-2, le nombre d'unités de conditionnement.
Toutefois, si l'une ou l'autre des mentions prévues aux 1º et 2º ou les deux font défaut, le médicament
peut être pris en charge si le pharmacien dispense le nombre d'unités de conditionnement
correspondant aux besoins du patient après avoir recueilli l'accord du prescripteur qu'il mentionne
expressément sur l'ordonnance. Lorsque le médicament n'est pas soumis aux dispositions de l'article
R.5132-3, il peut être pris en charge sans l'accord du prescripteur si le pharmacien délivre soit le
nombre d'unités de conditionnement qui figure sur l'ordonnance sous réserve de délivrer le
conditionnement commercialisé comportant le plus petit nombre d'unités de prise, soit, si le nombre
d'unités de conditionnement ne figure pas sur l'ordonnance, le conditionnement comportant le plus petit
nombre d'unités de prise, parmi les conditionnements commercialisés.
L'ordonnance comportant la prescription d'un médicament pour une durée de traitement supérieure à
un mois indique, pour permettre la prise en charge de ce médicament, soit le nombre de
renouvellements de l'exécution de la prescription par périodes maximales d'un mois ou de trois mois
pour les médicaments présentés sous un conditionnement correspondant à une durée de traitement
supérieure à un mois, soit la durée totale de traitement, dans la limite de douze mois. Pour les
médicaments contraceptifs, le renouvellement de l'exécution de la prescription peut se faire par
périodes maximales de trois mois, quel que soit leur conditionnement.
Pour en permettre la prise en charge, le pharmacien ne peut délivrer en une seule fois une quantité de
médicaments correspondant à une durée de traitement supérieure à quatre semaines ou à trente jours
selon le conditionnement. Toutefois, les médicaments présentés sous un conditionnement
correspondant à une durée de traitement supérieure à un mois peuvent être délivrés pour cette durée
dans la limite de trois mois. En outre, quel que soit leur conditionnement, les médicaments contraceptifs
peuvent être délivrés pour une durée de douze semaines.
Le pharmacien délivre le conditionnement le plus économique compatible avec les mentions figurant
sur l'ordonnance.
EN BREF
Au niveau de l’ordonnance Au niveau de la délivrance
Pour une durée de traitement > 1 mois, Les pharmaciens peuvent délivrer en une
l’ordonnance doit préciser : seule fois une quantité de médicaments
- - Soit le nombre de renouvellements de l'exécution correspondant à une durée de traitement
de la prescription par périodes maximales d'un de 3 mois si un tel conditionnement existe.
mois ou de 3 mois pour les médicaments En outre, ils peuvent délivrer les
présentés sous un conditionnement médicaments contraceptifs pour une durée
correspondant à une durée de traitement de 12 semaines quel que soit le
supérieure à un mois. conditionnement.
- - Soit la durée totale de traitement, dans la limite
de douze mois. Néanmoins, il est important de souligner
Pour les médicaments contraceptifs, le que le pharmacien doit délivrer le
renouvellement de l'exécution de la prescription conditionnement le plus économique.
peut se faire par périodes maximales de trois mois,
quel que soit leur conditionnement
18
155
IV
IV --LES
LES MEDICAMENTS
MEDICAMENTS A PRESCRIPTION
A PRESCRIPTION PARTICULIERE
PARTICULIERE
1
Prescription pouvant être pour certains médicaments réservée à certains spécialistes
² Pharmacie à usage intérieur des établissements publics ou privés
19
156
L’AMM d’un médicament peut le classer dans une ou plusieurs des catégories de
médicaments soumis à prescription restreinte. Les « médicaments nécessitant une
surveillance particulière pendant le traitement » peuvent être en plus classés dans une
autre catégorie de médicaments soumis à prescription restreinte.
L'AMM d'un médicament soumis à prescription restreinte peut, pour tout ou partie des
risques liés à son utilisation, imposer au prescripteur de mentionner sur l'ordonnance
qu'il a informé le patient de ces risques. Lorsque la spécialité de référence d'une
spécialité générique est classée dans une catégorie de médicaments soumis à
prescription restreinte, l’AMM de la spécialité générique procède au même
classement.
NB : Le décret du 15/06/2004 encadre la « rétrocession » hospitalière :
• Rétrocession = dispensation par les PUI de médicaments aux patients non
hospitalisés.
• Liste rétrocession est fréquemment mise à jour.
• Critères : contraintes de distribution, dispensation ou d’administration
(antirétroviraux), sécurité d’approvisionnement (facteurs de coagulation), nécessité
d’un suivi de prescription ou de dispensation.
• Sont inscrits d’office : médicaments avec ATU « nominative », certaines
préparations magistrales et hospitalières et certains médicaments importés.
A noter : les médicaments à usage humain classés dans l’une des catégories de
prescription restreinte ne doivent en aucun cas être délivrés par le pharmacien
d’officine pour un usage vétérinaire, ni à un particulier, ni à un vétérinaire.
Voir Dispensation à l’officine – Médicaments prescrits dans le cadre de la « cascade »
vétérinaire
Une liste des médicaments à dispensation particulière est disponible au chap. X. Ces
médicaments sont alors présentés par classe thérapeutique.
20
157
V --LES
V LES STUPEFIANTS
STUPEFIANTS
Leur commande s’effectue comme celles des autres médicaments, sans contrainte
particulière.
21
158
Caractéristiques communes des registres
(ordonnancier et registre des stupéfiants)
- Registre papier ou informatisé
- Modification impossible des données après validation de l’enregistrement
- Enregistrement informatique dupliqué sur 2 supports distincts (consultation,
réserve)
- Edition des enregistrements à la demande des autorités de contrôle
- Conservation du registre ou des enregistrements pendant 10 ans
Les médecins, les chirurgiens-dentistes pour l'usage de l'art dentaire et les sages -
femmes peuvent se faire délivrer et détenir pour leur usage professionnel des
médicaments classés comme stupéfiants dans la limite d'une provision pour soins
urgents fixée à 10 unités de prises.
NB : Les sages-femmes sont limitées dans leur droit de commande pour usage
professionnel de stupéfiants à deux ampoules injectables de chlorhydrate de
morphine 10mg par patiente.
Les demandes et les prescriptions ne peuvent être exécutées que par un des
pharmaciens domiciliés dans la commune du praticien ou par un pharmacien de la
commune la plus proche, si la commune du praticien est dépourvue d'officine.
La constitution et la reconstitution de cette provision sont effectuées par commande
à usage professionnel rédigée sur une ordonnance sécurisée qui indique
lisiblement :
1° Le nom, la qualité, le numéro d'inscription à l'ordre, l'adresse et la signature du
praticien, ainsi que la date ;
2° La dénomination (dosage en toute lettre) et la quantité du médicament (nombre
d’unité de prise en toute lettre) ;
3° La mention : "Usage professionnel".
La reconstitution de la provision est effectuée au vu des prescriptions d’urgence
rédigées sur ordonnances sécurisées mentionnant : les noms des bénéficiaires, les
quantités des produits utilisés et les dates des soins.
Un relevé trimestriel indiquant le nom des praticiens, la nature et les quantités des
médicaments délivrés est adressé par le pharmacien d'officine à l'agence régionale
de santé dont il relève.
22
159
Les feuilles de commandes sont conservées par le pharmacien d’officine
durant 3 ans.
Arrêté du 12 octobre 2011 fixant la liste des médicaments que peuvent prescrire les
sages-femmes et portant abrogation de dispositions réglementaires
23
160
V.3 - TABLEAU DES MÉDICAMENTS SOUMIS EN PARTIE LA RÉGLEMENTATION DES STUPÉFIANTS (« assimilés stupéfiants »)
Depuis mars 2012 ces médicaments ne doivent plus être déconditionnés
Nom du
Conservation de la
Posologie et pharmacien
Délai de copie de
Médicament Ordonnance dosage en Durée maximale Délivrance sur
Autres Conditions présentation de Chevauchement l’ordonnance
Liste I sécurisée toutes de prescription fractionnée l’ordonnance
l’ordonnance (conditionne la prise en (papier ou scan)
lettres charge par l’assurance durant 3 ans
maladie)
oui
Subutex® et Gé 7 jours sauf Interdit sauf
(Buprénorphine) 28 jours mention 3 Mois mention contraire Oui
Tous dosages « délivrance en du prescripteur
une seule fois »
oui
Subuxone®
7 jours sauf Interdit sauf
(Bubrénorphine+
28 jours mention 3 Mois mention contraire Oui
Naloxone)
« délivrance en du prescripteur
Tous dosages
une seule fois »
Temgésic® 0.2mg
12 mois non 3 Mois
(Buprénorphine)
161
(Clorazépate 28 jours non 3 Mois mention contraire
dipotassique) du prescripteur
Obligatoire
Prescription initiale
Rivotril ® Interdit sauf
annuelle réservée
(Clonazépam) 12 semaines non 3 Mois mention contraire
aux neurologues et
Obligatoire
Obligatoire
voie orale du prescripteur
pédiatres
cp et sol. buv.
Stablon® 12.5mg
Interdit sauf
et Gé
28 jours non 3 Mois mention contraire
(Tianeptine)
du prescripteur
Stilnox® 10mg
Interdit sauf
et Gé
28 jours non 3 mois mention contraire Non
(Zolpidem)
du prescripteur
24
V.4 - TABLEAU DES MEDICAMENTS STUPEFIANTS
162
Moscontin® LP Sulfate de morphine 10-30-60-100-200mg : Boite de 14 Comprimé enrobé LP 28 jours
10-30 et 100mg : (unidose de 5ml) : Boite de 10
Oramorph® Sulfate de morphine Solution buvable 28 jours
20mg/1ml : Flacon compte-gouttes de 20ml
Oxycontin® LP Chlorhydrate d’oxycodone 5-10-15-20-30-40-60-80-120mg : Boite de 28 Comprimé pelliculé LP 28 jours
Oxynorm® Gélule
Chlorhydrate d’oxycodone 5-10-20mg : Boite de 14 28 jours
Oxynormoro® Comprimé orodispersible
Pecfent® Citrate de fentanyl 100-400µg / pulv : Flacon de 1.55 ml (8 pulv.) Solution pulv. nasale 7 / 28 jours
Péthidine® Chlorhydrate de péthidine 50mg/ml (amp 2ml) : Boite de 10 Solution injectable 7 jours
Quasym® LP Chlorhydrate de 10-20-30mg : Boite de 28
Gélule LM 28 jours (PIH)*
Medikinet® méthylphénidate 5-10-20-30-40mg : Boite de 28
133µg : Boites de 15 et 30
Recivit® Citrate de fentanyl Comprimé sublingual 7 / 28 jours
267-400-533-800µg : Boite de 30
Prescription sur ordonnance sécurisée (Décret du 31/03/1999)
Chlorhydrate de
Comptabilité des médicaments stupéfiants (art. R.5132-36 du CSP)
R. 5132-3, 4, 5 et 29 : Prescription (mentions obligatoires) R. 5132-33 : Délai de présentation de 72h (chevauchement interdit sauf mention contraire du prescripteur)
R. 5132-9 : Transcriptions et enregistrements R. 5132-35 : Délai de conservation de la copie de l’ordonnance
R. 5132-13 : Délivrance (mentions obligatoires) et déconditionnement
R. 5132-31 : Commande à UP de stupéfiants *PIH annuelle réservée aux spécialistes et/ou aux services spécialisés en neurologie, psychiatrie ou pédiatrie
R. 5132 -32 : Conservation et classement des commandes UP ** Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie
25
VI - -LES
VI LES MEDICAMENTS
MEDICAMENTS DERIVES
DERIVES DU SANG
DU SANG
Produits concernés :
! Gammaglobulines antitétaniques = Gammatétanos®
! Immunoglobuline humaine anti-D : Rhophylac®
! Immunoglobuline humaine normale
La délivrance d’un médicament dérivé du sang doit être aussitôt transcrite sur un
registre spécial coté paraphé par le maire ou le commissaire de police, ou
enregistrée immédiatement par tout système approuvé par le Ministère chargé de la
Santé (Art. R.5121-183 à 186 CSP). Document à conserver 40 ans.
N.B. : Attention, à ce jour aucun système informatique n’a été approuvé par le
Ministère.
VII- -MEDICAMENTS
VII MEDICAMENTS A DOSES
A DOSES EXONEREES
EXONEREES
Définition :
Le pharmacien doit avoir une attitude réservée. Le refus de vente peut être pour lui
une obligation (règle déontologique professionnelle).
La liste des doses d’exonération est régulièrement mise à jour: Arrêté du 22 février
1990 portant exonération à la réglementation des substances vénéneuses destinées
à la médecine humaine modifié .
26
163
CAS DES SUBSTITUTS NICOTINIQUES
Cette prise en charge permet notamment de supprimer l’avance de frais dans les
officines pratiquant le tiers payant, et d’avoir le même prix pour ces produits sur tout
le territoire.
Pour être remboursés dans le cadre de ce forfait, qui disparaîtra donc en 2019 au
profit des traitements remboursables, les substituts nicotiniques doivent être prescrits
sur une ordonnance consacrée exclusivement à ces produits. Aucun autre traitement
ne doit figurer sur cette ordonnance.
27
164
Les doses d’exonération de la codéine, éthylmorphine, dextrométhorphane et
noscapine ont été supprimées le 17 juillet 2017.
Cette décision fait suite aux signalements de nombreux cas d’abus et d’usages
détournés de ces médicaments, en particulier chez des adolescents et de jeunes
adultes (purple drunk).
VIII- LES
VIII - LES RESTRICTIONS
RESTRICTIONS PARTICULIERES
PARTICULIERES
28
165
IX – CARNET PATIENTE ET FORMULAIRE D ’ACCORD DE
SOINS
IX - CARNET PATIENTE ET FORMULAIRE D’ACCORD DE SOINS
ISOTRETINOINE ORALE
29
166
VALPROATE ET DERIVES
30
167
X. LISTE DES MEDICAMENTS A DISPENSATION PARTICULIERE
ANTI-INFLAMMATOIRES
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
MEDROL 100 mg cp Maladie de Horton, I PH Prescripteur : médecin hospitalier
methylprednisolone lupus… (établissement public ou privé)
SOLUMEDROL Prescripteur : médecin hospitalier
1g inj. Corticothérapie générale I PH (établissement public ou privé)
methylprednisolone
CANCEROLOGIE – HEMATOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
AFINITOR Inhibiteur de protéine Prescripteur : médecin hospitalier
éverolimus kinase I PH – PRS - SP spécialiste en oncologie ou hématologie
Validité PIH : 3 mois
ACCOFIL Immunostimulalnt I PIH ! conservation entre 2 et 8°C
filgrastim
AMETYCINE Validité PIH : 6 mois
10 et 20 mg inj. Antibiotique cytostatique I PIH
mitomycine c
AMETYCINE Validité PIH : 6 mois
40 mg poudre pour sol; Antibiotique cytostatique 1 PIH - PRS Prescripteur initial et RR : médecin
irrigation vésicale spécialiste en oncologie ou urologie
mitomycine c
BLEOMYCINE Prescripteur :
bléomycine Antibiotique cytostatique I PH – PRS - SP médecin hospitalier spécialiste en
oncologie ou hématologie
BOSULIF Antinéoplasique I PIH – PRS – SP Validité PIH : 6 mois
bosutinib (leucémie) Prescripteur : médecin spécialiste en
cancérologie, hématologie, oncologie
médicale
BONDRONAT Prévention des I SP -
acide ilandronique complications osseuses
CAPRELSA Cancer medullaire de la Prescripteur : oncologue ou médecin
vandétanib thyroïde I PH – PRS compétent en cancérologie
CELLTOP Prescripteur :
étoposide cytolytique I PH - PRS – SP médecin hospitalier spécialiste en
oncologie ou hématologie
COTELLIC Antinéoplasique I PH- PRS - SP Prescripteur : médecin spécialiste en
cobimétinib (mélanome) oncologie médicale
ELIGARD Analogue hormonal I SP -
acétate de leuproréline (cancer de la prostate)
EMEND Antiémétique I EXC Conservation volet 4 de la prescription
aprepitant
ERIVEDGE Antinéoplasique I PH – PRS – SP Prescripteur : spécialistes et services en
vismodegib (carcinome cancérologie et oncologie
basocellulaire)
FLUDARA cp Validité PIH : 6 mois
fludarabine Cytostatique I PIH – PRS Prescripteur initial : hématologue,
oncologue
GIOTRIF Antinéoplasique I PH-PRS-SP médecin hospitalier spécialiste en
afatinib (cancer bronchique) oncologie médicale, cancérologie
GLIVEC Validité PIH : 6 mois
imatinib Cytostatique I PIH – PRS Prescripteur: hématologue, oncologue
GRANOCYTE Validité PIH : 3 mois
lénograstim Immunostimulant I PIH ! conservation de la solution
reconstituée < 24 h entre 2 et 8°C
HEMANGIOL Traitement de I PIH Validité PIH : 6 mois
propranolol l’hémangiome
168
HYCAMTIN Prescripteur hospitalier : spécialiste en
topotécan Antinéoplaique I PH – PRS - SP oncologie ou hématologie
IMMUCYST Validité PIH : 6 mois
BCG atténué Immunostimulant I PIH – PRS Prescripteur : urologue, oncologue
INLYTA Antinéoplasique I PH – PRS –SP Prescripteur hospitalier : spécialiste en
axipinib (Cancer du rein) cancérologie, oncologie médicale
IRESSA Inhibiteur de protéine I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : spécialiste en
gefitinid kinase oncologie ou hématologie
JAKAVI antinéoplasique I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : hématologue
phosphate de ruxolitinib
KYTRIL Antiémétique I EXC Conservation volet 4 prescription
granisetron
LENVIMA Carcinome thyroïdien I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : spécialisé en
mésilate de lenvatinib cancérologie, oncologie médicale
LITAK Cytostatique analogue I PIH - PRS Validité PIH : illimitée
cladribine purique Prescripteur initial : spécialiste en
oncologie ou hématologie
MEKINIST Traitement du mélanome I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : spécialiste en
diméthylsulfoxyde de oncologie médicale, cancérologie
trametinib ! conservation entre 2 et 8°C
MYLERAN Prescripteur hospitalier : spécialiste en
busulfan Immunomodulateur I PH-PRS– SP cancérologie, hématologie, oncologie
médicale
NAVELBINE Prescripteur hospitalier: spécialisé en
vinorelbine Cytotoxique I PH – PRS - SP oncologie, hématologie
! conservation en 2 et 8°C
NAVOBAN Antiémétique I EXC Conservation volet 4 prescription
tropisetron
NEULASTA Validité PIH : 3 mois
pegfilgrastim Immunostimulant I PIH ! conservation de la solution
reconstituée < 24 h entre 2 et 8°C
NEUPOGEN Validité PIH : 3 mois
filgrastim Immunostimulant I PIH ! conservation de la solution
reconstituée < 24 h entre 2 et 8°C
NEXAVAR Inhibiteur protéine Prescripteur hospitalier : spécialisé en
sorafénib kinase I PH – PRS - SP oncologie, hématologie
NILEVAR Prescripteur hospitalier : médecin
norethrandolone androgène I PH-PRS-SP compétent en maladies du sang,
spécialiste et service d’hématologie
NIVESTIM Neutropénies I PIH Validité PIH : 6 mois
filgrastim ! conservation entre 2 et 8°C
ONCOVIN Agent du fuseau I PH – PRS - SP Prescripteur hospitalier: spécialisé en
vincristine oncologie, hématologie
Validité PIH : 1 an
SIKLOS Drépanocytose PIH – PIRS - SP Prescripteur initial : médecin hospitalier
hydroxycarbamide spécialisé en hématologie, pédiatrie,
médecine interne
SIROCTID Cytostatique hormonal I PIH Validité PIH : 1 an
octreotide ! conservation en 2 et 8°C
Validité PIH : 6 mois
SPRYCEL Inhibiteur protéine I PIH – PRS - SP Prescripteur : spécialiste en oncologie ou
dasatinib kinase hématologie
STIVARGA Antinéoplasique I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : spécialiste en
régorafénib (cancer colorectal) oncologie, cancérologie
SUTENT Inhibiteur protéine I PH – PRS - SP Prescripteur hospitalier : spécialisé en
sunitinib tyrosine kinase oncologie, hématologie
TAFINLAR Mélanome I PH – PRS - SP Prescripteur hospitalier: spécialisé en
dabrafénib oncologie
169
TARCEVA Prescripteur hospitalier: spécialisé en
erlotinib Antinéoplasique I PH – PRS - SP oncologie, hématologie
TASIGNA Inhibiteur protéine Validité PIH : 6 mois
nilotinib kinase I PIH – PRS - SP Prescripteur: oncologue, hématologue
TEATROIS Cancer thyroïdien II PRS Prescripteur : oncologue, endocrinologue
tiratricol
TEVAGRASTIM Neutropénies I PIH Validité PIH : 3 mois
filgrastim ! conservation entre 2 et 8°C
TYVERB Inhibiteur protéine Prescripteur hospitalier : spécialisé en
lapatinib kinase I PH – PRS - SP oncologie, hématologie
VERCYTE antinéoplasique I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : hématologue
pipobraman
VOTRIENT Prescripteur hospitalier : spécialisé en
chlorhydrate de pazopanib Antinéoplasique I PH-PRS-SP oncologie médicale, cancérologie,,
hématologie
VOTUBIA Antinéoplasique I PH-SP Prescripteur : médecin hospitalier
everolimus (établissement public ou privé)
XAGRID Validité PIH : 1 an
anagrelide Antinéoplasique I PIH – PRS Prescripteur initial : oncologue,
hématologue
XALKORI Inhibiteur protéine I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : cancérologue
kinase
XALUPRINE antinéoplasique I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier: hématologue
mercaptopurine
XELODA Prescripteur hospitalier : spécialisé en
capecitabine cytostatique I PH – PRS - SP oncologie, hématologie
XGEVA Prescripteur : oncologue, rhumatologue
denosumab Anticorps monoclonal 1 PRS ! conservation en 2 et 8°C
XTANDI Cancer de la prostate I PIH - PRS Validité PIH : 1 an
enzalutamide Prescripteur : oncologue
ZARZIO Facteur de croissance I PIH Validité PIH : 3 mois
filgrastim leucocytaire ! conservation en 2 et 8°C
ZAVEDOS Prescripteur hospitalier : spécialisé en
idarubicine antinéoplasique I PH – PRS - SP oncologie, hématologie
ZELBORAF Mélanome I PH – PRS - SP Prescripteur hospitalier : oncologue,
vérumafénib cancérologue
ZOMETA Inhibiteur de la I SP -
acide zolédronique résorption osseuse
ZOPHREN Antiémétique EXC Conservation volet 4 prescription
ondansetron
ZYKADIA Cancer bronchique I PH-PRS-SP Prescripteur hospitalier : spécialiste en
Céritinib oncologie, cancérologie
ZYTIGA Cancer de la prostate PIH Validité PIH : 1 an
abiratérone
CARDIOLOGIE – ANGEIOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
BISOCE β bloquant (insuffisance I PIRS – SP Prescripteur initial : cardiologue,
bisoprolol cardiaque) spécialiste médecine interne
CARDENSIEL β bloquant (insuffisance I PIRS – SP Prescripteur initial : cardiologue,
bisoprolol cardiaque) spécialiste médecine interne
CARDIOCOR β bloquant (insuffisance I PIRS – SP Prescripteur initial : cardiologue,
bisoprolol cardiaque) spécialiste médecine interne
KREDEX β bloquant (insuffisance I PIRS – SP Prescripteur initial : cardiologue,
carvedilol cardiaque) spécialiste médecine interne
MULTAQ
chlorhydrate de Fibrillation auriculaire I PIRS-SP Prescripteur : cardiologue
dronédarone
PROCORALAN Angor I PIRS Prescripteur initial : cardiologue
ivabradine
SELOZOK LP β bloquant (insuffisance I PIRS – SP Prescripteur initial : cardiologue,
métoprolol cardiaque) spécialiste médecine interne
SERECOR Troubles du rythme I PIRS Prescripteur initial : cardiologue
hydroquinidine ventriculaires
VASTAREL Angor I PIRS Prescripteur initial : cardiologue
trimétazidine
170
DERMATOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
Prescripteur initial : dermatologue
CONTRACNE Antiacnéique I PIRS-SP Vérification mentions sur ordonnance
isotrétinoïne chez la jeune femme en âge de procréer
Report de la date de délivrance sur le
carnet-patiente
Prescripteur initial : dermatologue
CURACNE Antiacnéique I PIRS-SP Vérification mentions sur ordonnance
isotrétinoïne chez la jeune femme en âge de procréer
Report de la date de délivrance sur le
carnet-patiente
Prescripteur initial : dermatologue
PROCUTA antiacnéique I PIRS-SP Vérification mentions sur ordonnance
isotrétinoïne chez la jeune femme en âge de procréer
Report de la date de délivrance sur le
carnet-patiente
PROTOPIC Immunosuppresseur I PRS – SP - EXC Prescripteur : dermatologue, pédiatre
tacrolimus (dermatite atopique 2ème Conservation volet 4 prescription
intention)
SORIATANE Psoriasis I PIRS-SP Prescripteur initial : dermatologue
acitrétine
Validité PIH : 6 mois
STELARA Psoriasis en plaques Prescripteur : dermatologue, médecine
ustékinumab chronique grave I PIH-PRS-EXC interne
Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
TALTZ Psoriasis en plaques I PIH-PRS- EXC Validité PIH : 1 an
ixékizumab Prescripteur : dermatologue, médecine
interne
Prescripteur initial : dermatologue
TOCTINO Eczéma chronique des I PIRS-SP Vérification mentions sur ordonnance
alitrétinoïne mains chez la jeune femme en âge de procréer
Report de la date de délivrance sur le
carnet-patiente
ENDOCRINOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
ALKONATREM Hormone antidiurétique : I PIH Validité PIH : 1 an
déméclocycline antagoniste
Prescripteur initial : endocrinologue,
ANDRACTIM Androgène percutané I PIRS - EXC urologue, gynécologue, dermatologue
androstanolone Conservation volet 4 prescription
ANDROGEL Hypogonadisme I PIRS Prescripteur initial : endocrinologue,
testostérone masculin urologue, gynécologue
ANDROTARDYL Hypogonadisme I PIRS Prescripteur initial : endocrinologue,
testostérone masculin urologue, gynécologue
171
Validité PIH : 1 an
NORDITROPINE Prescripteur initial : pédiatre,
NORDIFLEX Hormone de croissance I PIH – PIRS - EXC endocrinologue
somatropine Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
Prescripteur initial : pédiatre,
NORDITROPINE endocrinologue
SIMPLEXX Hormone de croissance I PIH – PIRS - EXC Conservation volet 4 prescription
somatropine ! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
NUTROPINAQ Hormone de croissance I PIH – PIRS - EXC Prescripteur initial : pédiatre,
somatropine recombinante endocrinologue
Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
OMNITROPE Validité PIH : 1 an
somatropine Hormone de croissance I PIH – PIRS - EXC Prescripteur initial : pédiatre,
endocrinologue
! conservation entre 2 et 8°C
OVALEAP Anovulation I PRS-SP Prescripteur : spécialiste en
follitropineα endocrinologie, gynécologie, urologie
PANTESTONE Hypogonadisme Prescripteur initial : endocrinologue,
testostérone masculin I PIRS urologue, gynécologue
PERGOVERIS Stérilité féminine I PRS-SP Prescripteur :
follitropine + lutropine gynécologue, endocrinologue
Validité PIH : 1 an
SAIZEN Hormone de croissance I PIH – PIRS - EXC Prescripteur initial : pédiatre,
somatropine endocrinologue
Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
SALVACYL LP Agoniste de la LH-RH I PRS Prescripteur : psychiatre
triptoréline (déviances sexuelles)
SANDOSTATINE Hormone de croissance : Validité PIH : 1 an
SANDOSTATINE LP antagoniste I PIH ! conservation entre 2 et 8°C
octréotide (acromégalie)
Validité PIH : 1 an
SOMATULINE LP Hormone de croissance : I PIH Prescripteur : pédiatre, endocrinologue
lanréotide inhibiteur (acromégalie) ! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
SOMAVERT Hormone de croissance : Prescripteur initial : endocrinologue,
pegvisomant antagoniste I PIH – PIRS médecine interne
(acromégalie) ! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
UMATROPE Hormone de croissance I PIH – PIRS - EXC Prescripteur initial : pédiatre,
somatropine endocrinologue
Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
ZOMACTON Hormone de croissance I PIH – PIRS - EXC Prescripteur initial : pédiatre,
somatropine endocrinologue
Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
172
GASTRO-ENTERO-HEPATHOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
BARACLUDE Prescripteur initial : spécialiste en gastro-
entécavir Hépatite virale chronique I PIRS entérologie, hépatologie, médecine
interne, infectiologie
COPEGUS Hépatite virale chronique I PIRS – SP Prescripteur initial : spécialiste en gastro-
ribavirine entérologie, hépatologie, médecine
interne, infectiologie
HEPSERA Hépatite virale chronique I PIRS Prescripteur initial : spécialiste en gastro-
adefovir entérologie, hépatologie, médecine
interne, infectiologie
INTRONA Hépatite virale chronique I PIH Validité PIH : 1 an
interféron α 2b ! conservation entre 2 et 8°C
Prescripteur initial :
PEGASYS spécialiste en gastro-entérologie,
peginterféron α 2a Hépatite virale chronique I PIRS hépatologie, médecine interne,
infectiologie
! conservation entre 2 et 8°C
Prescripteur initial :
REBETOL Hépatite virale chronique I PIRS – SP spécialiste en gastro-entérologie,
pibavirine hépatologie, médecine interne,
infectiologie
REVERSTIVE Prescripteur hospitalier : spécialiste en
teduglutide Syndrome du grêle court I PH-PRS hépatologie, gastroentérologie, nutrition
ROFERON A Hépatite virale chronique I PIH Validité PIH : 1 an
interféron α 2a ! conservation entre 2 et 8°C
Prescripteur initial :
SEBIVO Hépatite virale chronique I PIRS spécialiste en gastro-entérologie,
telbivudine hépatologie, médecine interne,
infectiologie
ZEFFIX Hépatite virale chronique I PIRS Prescripteur initial :
lamivudine spécialiste en gastro-entérologie,
hépatologie, médecine interne,
infectiologie
GYNECOLOGIE – OBSTETRIQUE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC t/ou indications de la prescription lors de la délivrance
CETROTIDE Analogue de la GNRH : I PRS – SP Prescripteur : gynécologue,
cetorelix antagoniste (stérilité) endocrinologue
ELONVA Prescripteur : gynécologue,
corifollitropine alfa Gonadotrophine I PRS - SP endocrinologue
! conservation entre 2 et 8°C
ESMYA Traitement des fibromes I PRS Prescripteur : gynécologue, obstétricien
ulipristal utérins
FOSTIMONKIT Gonadotrophine FSH I PRS – SP Prescripteur : gynécologue,
urofollitropine (stérilité) endocrinologue
Prescripteur : gynécologue,
GONAL F Gonadotrophine FSH I PRS – SP endocrinologue
follitropine α (stérilité) ! conservation entre 2 et 8°C
selon la forme galénique
GYMISO IVG I Réservé à l’usage A délivrer exclusivement au médecin
misoprostol professionnel prescripteur par la PUI
LUVERIS Gonadotrophine LH I PRS – SP Prescripteur : gynécologue,
ludotropine (stérilité) endocrinologue
Prescripteur : gynécologue,
MENOPUR Gonadotrophine FSH-LH I PRS – SP endocrinologue
menotropine (stérilité) ! conservation entre 2 et 8°C
selon la forme galénique
INFECTIOLOGIE-PARASITOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
APTIVUS VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
tipranavir ! conservation entre 2 et 8°C
ATRIPLA VIH (INNTI) I PIH Validité PIH : 1 an
efavirenz + emtricitabine
+ténofovir
AXEPIM Céphalosporine 3ème I PH Prescripteur : médecin hospitalier
céfépime génération (établissement public ou privé)
AZACTAM monobadtam I PH Prescripteur : médecin hospitalier
aztréonam (établissement public ou privé)
CELSENTRI VIH (inhibiteur CCR5) I PH Prescripteur : médecin hospitalier
maraviroc (établissement public ou privé)
CIFLOX fluoroquinolone I PH Prescripteur : médecin hospitalier
sol. pour perfusion (établissement public ou privé)
ciprofloxacine
CLAVENTIN Association antibiotique I PH Prescripteur : médecin hospitalier
ticarcilline + voie parentérale (établissement public ou privé)
ac.clavulanique
COLIMICYNE injectable Polymyxine E I PIH Validité PIH : 6 mois
colistiméthate voie parentérale
COMBIVIR VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
lamivudine + zidovudine
CRIXIVAN VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
indinavie
EDURANT VIH (INNTI) 1 PIH Validité PIH : 1 an
rilpivirine
EMTRIVA VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
emtricitabine ! solution buvable : conservation
entre 2 et 8°C
174
EPIVIR VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
lamivudine
EVIPLERA VIH 1 PIH Validité PIH : 1 an
emtricitabine + (INTI + INNTI +AN)
rilpivirine +ténofovir
FORTUM Céphalosporine 3ème I PH Prescripteur : médecin hospitalier
ceftazidime génération (établissement public ou privé)
FORTUMSET Céphalosporine 3ème I PH Prescripteur : médecin hospitalier
ceftazidime génération (établissement public ou privé)
FUZEON VIH (IF) I PIH Validité PIH : 1 an
enfuvirtide
GENVOYA VIH (INSTI + INHIBCYP I PIH Validité : 1 an
Elvitegravir + cobicistat + INTI + INTTI)
+ emtricitabine +
tenofovir
INTELENCE VIH (INNTI) I PIH Validité PIH : 1 an
etravirine
INVIRASE VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
saquinavir
ISENTRESS VIH (II) I PIH Validité PIH : 1 an
raltégravir
KALETRA VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
lopinavie + ritonavir ! solution buvable : conservation
entre 2 et 8°C
KIVEXA VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
abacavir + lamivudine
MERONEM antiinfectieux I PH Prescripteur : médecin hospitalier
méropénème (établissement public ou privé)
NORVIR VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
ritonavir
PREZISTA VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
darunavir
RETROVIR VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
zidovudine
REYATAZ VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
atazanavir
RIFADINE 600 mg perf. Antituberculeux I PH Prescripteur : médecin hospitalier
rifampicine (établissement public ou privé)
SPORANOX Antimycosique systémique I PIH Validité PIH : 1 an
itraconazole
STRIBILD VIH 1 PIH Validité PIH : 1 an
elvitegravir + cobicistat AI + boosteur+ INTI +
+ emtricitabine INNTI
+ ténofovir
SUSTIVA VIH (INNTI) I PIH Validité PIH : 1 an
efavirenz
TELZIR VIH (IP) I PIH Validité PIH : 1 an
fosamprenavir
TICARPEN carboxypenicilline I PH Prescripteur : médecin hospitalier
ticarcilline (établissement public ou privé)
TIENAM antiinfectieux I PH Prescripteur : médecin hospitalier
imipenem (établissement public ou privé)
TIVICAY VIH (inhibiteur d’intégrase) I PIH Validité PIH : 1 an
dolutégravir
TRIUMEQ
dollutégravir + abacavir VIH I PIH Validité PIH : 1 an
+ lamivudine
TRIZIVIR VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
zidovudine + lamivudine
+abacavir
TRUVADA VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
emtricitabine + ténofovir
VFEND Aspergillose invasive I PH
voriconazole
VIDEX VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
didanosine
VIRAMUNE VIH (INNTI) I PIH Validité PIH : 1 an
névirapine
175
VIREAD VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
ténofovie
WELLVONE Pneumocystose I PIH Validité PIH : 1 an
atovaquone
ZERIT VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
stavudine
ZIAGEN VIH (INTI) I PIH Validité PIH : 1 an
abacavir
NEUROLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
ARICEPT Alzheimer I PIRS – SP Prescripteur initial : neurologue,
donépézil psychiatre, gériatre
AUBAGIO Sclérose en plaque I PRS-SP- EXC Prescripteur : neurologue
tériflunomide Conservation volet 4 prescription
AVONEX Prescripteur : neurologue
interféron β 1a Sclérose en plaques I PRS – SP – EXC Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
BETAFERON Prescripteur : neurologue
interféron β 1b Sclérose en plaques I PRS – SP – EXC Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
CONCERTA LP Validité PIH : 1 an
méthylphénidate Troubles déficitaires de S PIH – PIRS Prescripteur initial : neurologie,
l’attention avec psychiatrie, pédopsychiatrie, pédiatrie
hyperactivité A conserver dans l’armoire à stupéfiants
COPAXONE Prescripteur : neurologue
glatiramère Sclérose en plaque I PRS – SP – EXC Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
DEPAKINE Antiépileptique II PIRS - SP Prescripteur initial si patient féminin :
valproate de sodium neurologue, pédiatre
DEPAKOTE Antiépileptique II PIRS - SP Prescripteur initial si patient féminin :
divalproate de sodium neurologue, pédiatre
DIACOMIT Convulsions I PIH – PIRS - SP Validité PIH : 6 mois
stiripentol tonicocloniques Prescripteur initial : neurologue, pédiatre
EBIXA Alzheimer I PIRS – SP Prescripteur initial : neurologue
mémantine
176
Validité PIH : 1 an
QUASYM Troubles déficitaires de S PIH - PIRS Prescripteur initial : médecin exerçant
méthylphénidate l’attention avec dans un centre du sommeil, spécialiste en
hyperactivité neurologie, pédiatrie, gériatrie
A conserver dans l’armoire à stupéfiants
REBIF Prescripteur : neurologue
interféron β 1a Sclérose en plaques I PRS – SP – EXC Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
REMINYL Prescripteur initial : neurologue,
REMINYL LP Alzheimer I PIRS – SP psychiatre, gériatre
galantamine
RILUTEK Sclérose latérale I PIRS – SP Prescripteur initial : neurologue
riluzole amyotrophique
RITALINE Troubles déficitaires de S PIH -PIRS Validité de la PIH : 1 an
RITALINE LP l’attention avec Prescripteur initial : neurologue,
methylphédinate hyperactivité psychiatre, pédiatre
A conserver dans l’armoire à stupéfiants
SABRIL épilepsie I PIRS - SP Prescripteur initial : neurologue, pédiatre,
vigabatrine neuropsychiatre
TASMAR Parkinson I PRS – SP Prescripteur : neurologue
tolcapone
TECFIDERA Prescripteur : neurologue
dimethyl fumarate Sclérose en plaques I PRS-SP-EXC Conservation volet 4 prescription
OPHTALMOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
CEBESINE Anesthésique local I Réservé à l’usage A ne délivrer qu’aux ophtalmologistes
oxybuprocaïne professionnel PRS
Prescripteur : ophtalmologue
EYLEA DMLA I PRS- EXC Conservation volet 4 prescription
aflibercept ! conservation entre 2 et 8°C
LUCENTIS Dégénérescence Prescripteur : ophtalmologue
ranibizumab rétinienne I PRS – EXC Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
OZURDEX Œdème maculaire I PRS - EXC Prescripteur : ophtalmologue
dexamethasone
VISUDYNE Dégénérescence I PRS-SP– EXC Prescripteur : ophtalmologue
verteporfine rétinienne Conservation volet 4 prescription
PNEUMOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
ATROVENT Bronchodilatateur Prescripteur : pneumologue,
pour nébuliseur (asthme aigu, BPCO) I PRS pédiatre
ipatropium
BRICANYL Prescripteur : pneumologue,
pour nébuliseur Bronchodilatateur I PRS pédiatre
terbutaline
CAYSTON Infection à pseudomonase Validité PIH : 6 mois
aztréonam de lysine (mucoviscidose) I PIH ! conservation entre 2 et
8°C
177
ESBRIET Fibrose pulmonaire Prescripteur hospitalier :
pirfénidone idiopathique I PH-PRS-SP- EXC pneumologue
(maladie orpheline) Conservation volet 4
prescription
KALYDECO Mucoviscidose I PIH-EXC Validité PIH : 6 mois
ivakaftor
OFEV Fibrose pulmonaire I PH-PRS-SP- EXC Prescripteur hospitalier :
ésilate de nindétanib idiopathique pneumologue
PULMOZYME Validité PIH : 6 mois
dornase α Mucoviscidose I PIH ! conservation entre 2 et
8°C
TADIM Mucoviscidose I PIH Validité PIH : 6 mois
colistiméthate
TOBI solution pour Antibiotique Validité PIH : 6 mois
inhalation par nébuliseur (mucoviscidose) I PIH ! conservation entre 2 et
tobramycine 8°C
TOBI PODHALER gélules Antibiotique Validité PIH : 6 mois
de poudre pour inhalation (mucoviscidose) I PIH
tobramycine
VENTOLINE Prescripteur : pneumologue,
pour nébuliseur Bronchodilatateur I PRS pédiatre
salbutamol
Validité PIH : 1 an
XOLAIR Anticorps monoclonal I PIH - PRS - EXC Prescripteur : pneumologue,
amalizumab pédiatre
Conservation volet 4
prescription
PRODUITS DE DIAGNOSTIC
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
SONOVUE Prescripteur : angiologue,
hexafluorure de soufre Ecographie I PRS – SP cardiologue, neurologue,
radiologue,
PSYCHIATRIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
DEPAMIDE Antiépileptique II PIRS - SP Prescripteur initial : psychiatre
valpromide
Validité PIH : 1 an
LEPONEX Antipsychotique I PIH – PRS – SP Prescripteur : psychiatre, neurologue,
clozapine gériatre
Résultats de la NFS dans les normes
Mise à jour du carnet de suivi
XEPLION Schizophrénie I PIRS Prescripteur initial : psychiatre
palipéridone
178
RHUMATOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
ACLASTA Biphosphonate I SP -
acide zolédronique (ostéoporose)
Validité PIH : 1an
BENEPALI Immunosuppresseur I PIH-PRS EXC Prescripteur : dermatologue,
étanercept (polyarthrite rhumatoïde) médecine interne, rhumatologue
Conservation volet 4 prescription
ARAVA Immunosuppresseur I PRS - SP Prescripteur : rhumatologue,
leflunomide (polyarthrite rhumatoïde) médecine interne
Validité PIH : 1 an
CIMZIA Immunosuppresseur I PIH – PRS - EXC Prescripteur : médecin ayant
certolizumab (polyarthrite rhumatoïde) l’expérience de la polyarthrite
rhumatoïde
Conservation volet 4 prescription
Validité PIH : 1 an
ENBREL Immunosuppresseur I PIH – PRS - EXC Prescripteur : rhumatologue,
etanercept (polyarthrite rhumatoïde) médecine interne, pédiatre,
dermatologue
Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
FORSTEO Ostéoporose avérée I EXC Conservation volet 4 prescription
teriparatide ! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
HUMIRA Immunosuppresseur I PIH – PRS - EXC Prescripteur : rhumatologue, gastro-
adalimumad (polyarthrite rhumatoïde) entérologue, dermatologue, pédiatre
Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
ORENCIA Immunosuppresseur I PIH-PRS-EXC Prescripteur : rhumatologue,
abatacept (polyarthrite rhumatoïde) médecine interne
! conservation entre 2 et 8°C
OTEZLA Prescripteur : spécialiste en
aprémilast Rhumatisme psoriasique I PRS dermatologie, rhumatologie,
médecine interne
Validité PIH : 1 an
ROACTEMRA Immunosuppresseur I PIH-PRS-SP-EXC Prescripteur : rhumatologue,
tocilizumab (polyarthrite rhumatoïde) médecine interne
! conservation entre 2 et 8°C
Validité PIH : 1 an
Prescripteur : rhumatologue,
SIMPONI Immunosuppresseur I PIH – PRS – EXC médecine interne, gastro-entérologue
golimumab (polyarthrite rhumatoïde) Conservation volet 4 prescription
! conservation entre 2 et 8°C
TOXICOLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
EXJADE Surcharge en fer I PIH - SP Validité PIH : 6 mois
déférasirox
SUCCICAPTAL Intoxication au plomb I PIH Validité PIH : 1 an
succimer et au mercure
UROLOGIE-NEPHROLOGIE
Spécialité Classe thérapeutique Liste Caractéristiques Vérifications
DC et/ou indications de la prescription lors de la délivrance
CAVERJECT Dysfonctionnement I EXC Conservation volet 4 prescription
alprostadil érectible
EDEX Dysfonctionnement I EXC Conservation volet 4 prescription
alprostadil érectile
VITAROS Dysfonctionnement I EXC Conservation volet 4 prescription
alprostadil érectile ! conservation entre 2 et 8°C
179
Posologie de m édicam ents courants
Le contrôle des posologies fait partie des devoirs du pharmacien au moment de
l’analyse pharmaceutique de la prescription. Pour ce faire, le poids, l’âge et le cas
échéant la surface corporelle du patient, sont des données indispensables qui
doivent être connues et normalement figurer sur l’ordonnance.
180
Posologies adultes Posologies enfants
DCI DCI
Acétylsalicylique (acide) Acétylsalicylique (acide)
Alprazolam Amoxicilline
Amiodarone Bétaméthasone
Amoxicilline Céfixime
Bromazépam Cefpodoxime
Buprénorphine Céfuroxime
Carbamazépine Cétirizine
Codéine Desloratadine
Colchicine Dompéridone
Diazépam Ergocalciférol
Digoxine Ésoméprazole
Dompéridone Ibuprofène
Fluindione Josamycine
Furosémide Lopéramide
Gabapentine Méquitazine
Ibuprofène Métopimazine
Isotrétinoïne Oméprazole
Metformine Paracétamol
Méthotrexate Pholcodine
Métoclopramide Prednisolone
Miconazole Prednisone
Morphine Racécadotril
Paracétamol Tramadol
Prednisolone / prednisone Valproate de sodium
Thiocolchicoside
Tramadol
Warfarine
181
MISE À JOUR DU 30/11/2018
182
LES AUTRES MISSIONS
LES AUTRES MISSIONS DU PHARMACIEN D’OFFICINE
DU PHARMACIEN
LES AUTRES D’OFFICINE
MISSIONS DU PHARMACIEN D’OFFICINE
LES AUTRES MISSIONS
OBJECTIFSDU
DUPHARMACIEN
CHAPITRE D’OFFICINE
OBJECTIFS DU CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous OBJECTIFS DUen
devriez être CHAPITRE
mesure :
OBJECTIFS
- Citer les missions premières DU CHAPITRE
d’un pharmacien d’officine
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure :
- Citer les missions facultatives d’un pharmacien d’officine
- Citer
Après avoir les missions
lu ce chapitre,
- Connaître premières
les testsvous d’un
devriezen
réalisables pharmacien
être d’officine
en mesure :
officine
-- Citer
Citer les
les missions
missions facultatives
premières d’un
d’un pharmacien
pharmacien
Connaître les différentes formes de coopération d’officine
d’officine
-- Connaître
Connaître les tests
Citer les missions réalisables
facultatives
les différents en officine
d’un pharmacien
types d’entretiens que led’officine
pharmacien peut mener
-- Connaître
Connaître les
les différentes
tests formes
réalisables ende coopération
officine
Comprendre le rôle que joue le pharmacien dans la prévention.
-- Connaître
Connaître les
les différents
différentestypes d’entretiens
formes que le pharmacien peut mener
de coopération
-- Comprendre le rôle que joue le pharmacien
Connaître les différents types d’entretiens que dans la prévention.
le pharmacien peut mener
- Comprendre le rôle que joue le pharmacien dans la prévention.
RESUME du CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉdu
RESUME
En plus de l’acte de dispensation DU CHAPITRE
CHAPITRE
du médicament, le pharmacien est tenu
d’assurer différentes missions de santé publique. Ces dernières sont énoncées dans
En plus
la loi HPST de de2009.l’acte de dispensation
Quatre d’entre elles du
ont médicament,
une connotation le pharmacien
obligatoire etestquatre
tenu
d’assurer
autres En différentes
plus être
peuvent missions
de l’acte de santé
de dispensation
considérées publique. Ces
du médicament,
comme facultatives dernières sont énoncées
le pharmacien est tenu
ou optionnelles. dans
la loi HPST
d’assurer de 2009.missions
différentes Quatre d’entre
de santéelles ont une
publique. Cesconnotation
dernières obligatoire
sont énoncéeset quatre
dans
autres peuvent
la loi HPST
De lade être considérées
2009. Quatre
mesure comme facultatives
d’entre elles
de la glycémie ou optionnelles.
ont uneà connotation
capillaire, la vaccination obligatoire et quatre
antigrippale, en
autres peuvent
passant par lesêtre considérées
entretiens comme facultatives
pharmaceutiques, ou optionnelles.
le pharmacien joue un rôle clé en tant
De de
qu’acteur la santé
mesure de la glycémie
de premiers recours.capillaire, à laqui
Les missions vaccination antigrippale,
lui sont confiées tendenten à
passant par les
De la mesure
se renforcer entretiens pharmaceutiques,
d’annéedeenla année
glycémie le
capillaire,
pour pharmacien
remédierà la joue
à vaccination un rôle clé en tant
antigrippale,
la désertification médicale. en
qu’acteurpar
passant
Différentesdeformes
santé
les de
de premiers
entretiens recours.
serontLes
pharmaceutiques,
coopération missions qui lui
le pharmacien
évoquées pour sontd’améliorer
joue
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un tendent
rôle clé enprise
la à
tant
se renforcer
qu’acteur
en chargede d’année
dessanté en année pour remédier à la désertification
de premiers recours. Les missions qui lui sont confiées tendent à
patients. médicale.
Différentes
se formes
renforcer d’annéede coopération
en année seront
pour évoquées
remédier à pour
la tenter d’améliorer
désertification la prise
médicale.
en charge des patients.
Différentes formes de coopération seront évoquées pour tenter d’améliorer la prise
en charge des patients.
MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
MOTS CLES
Nouvelles missions ; prévention ; coopération ; éducation thérapeutique ; pharmacien
référent ; pharmacien correspondant ; dossier pharmaceutique ; dossier médical
Nouvelles missionspharmaceutique
partagé ; entretien ; prévention ; coopération ; éducation
; bilan partagé thérapeutique
médication ; pharmacien
; observance.
référent ; pharmacien
Nouvelles correspondant
missions ; prévention ; dossier
; coopération pharmaceutique
; éducation ; dossier
thérapeutique médical
; pharmacien
partagé ; entretien pharmaceutique ; bilan partagé médication ; observance.
référent ; pharmacien correspondant ; dossier pharmaceutique ; dossier médical
partagé ; entretien pharmaceutique ; bilan partagé médication ; observance.
183
PLAN
PLANdu
DUCHAPITRE
CHAPITRE
1 Introduction ........................................................................................................... 4
2 Les missions de premier ordre ............................................................................. 4
2.1 Les soins de premiers recours ...................................................................... 4
2.2 La coopération entre professionnels de santé............................................... 6
2.3 La permanence des soins ............................................................................. 7
2.4 Actions de veille et de protection sanitaire .................................................... 7
3 Missions facultatives ............................................................................................. 8
3.1 L’éducation thérapeutique du patient ............................................................ 8
3.2 Pharmacien référent ...................................................................................... 9
3.3 Pharmacien correspondant ......................................................................... 10
3.4 Maintien de l’état de santé........................................................................... 10
4 Conclusion .......................................................................................................... 11
184
1 Introduction
I - INTRODUCTION
Nous nous appuierons sur ce texte pour présenter les missions afférentes au
pharmacien d’officine en suivant le découpage proposé, : tout d’abord les missions
qui s’imposent à tout pharmacien puis les autres missions.
II - 2
LESLes missions
MISSIONS de premier
DE PREMIER ordre
ORDRE
2.1
II.1. -Les
LESsoins
SOINSde
DEpremiers
PREMIERSrecours
RECOURS
Le pharmacien doit tout d’abord contribuer aux soins de premier recours, tels
que définis dans le code de la santé publique (L. 1411-11) :
- La prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement et le suivi des patients
- La dispensation et l'administration des médicaments, produits et dispositifs
médicaux, ainsi que le conseil pharmaceutique
- L'orientation dans le système de soins et le secteur médico-social
- L'éducation à la santé.
185
Suite à la publication de l’arrêté du 1er août 2016 déterminant la liste des tests
qui ne constituent pas un examen de biologie médicale, les pharmaciens d’officine
sont autorisés à réaliser, dans un espace de confidentialité, trois tests de dépistage :
- Test d’orientation diagnostique des angines streptococciques (TROD) ;
- Test de dépistage de la grippe ;
- Test de dépistage du diabète.
186
Une nouvelle mission est apparue depuis l’automne 2017 : la vaccination
antigrippale qui peut être réalisée par les pharmaciens formés à celle-ci dans des
conditions définies par le décret d’application du 10 mai 2017*. Elle sera généralisée
à toute la France à l’automne 2019 et vise à augmenter la couverture vaccinale en
augmentant le nombre de professionnels de santé habilités à vacciner. Le médecin
traitant doit être averti et la traçabilité est fondamentale.
2.2 -La
II.2. LA coopération
COOPERATION entre professionnels
ENTRE de santé
PROFESSIONNELS DE SANTE
En tout premier lieu, le dossier pharmaceutique (DP), qui est un parfait outil de
coopération d’une part entre officinaux, d’autre part avec les services d’accueil des
urgences y ayant accès. En effet, sur ce document électronique, figure l’historique
médicamenteux quadrimensuel, ce qui en fait un instrument de lutte contre
l’iatrogénie. Y figure aussi, l’historique vaccinal qui reste visible 21 ans ce qui rend le
DP indispensable à la prévention de grandes maladies infectieuses.
Malheureusement, il n’est pas accessible actuellement aux autres professionnels de
santé.
Ce qui n’est pas le cas du dossier médical partagé (DMP) qui a été lancé à
l’automne 2018. Ce document, lisible par tous les professionnels de santé (un accès
total ou partiel sera octroyé selon les métiers et selon l’avis du patient) est alimenté
également par chacun d’entre eux ou par le patient lui-même, qui en garde à tout
moment le contrôle. Le pharmacien l’alimente, entre autres, par l’intermédiaire du
DP, mais peuvent y figurer également des compte-rendus hospitaliers ou
radiologiques, des analyses biologiques, des informations de diagnostic ou
d’allergies, etc. Le DMP est hébergé sur un serveur sécurisé qui garantit traçabilité et
préservation du secret professionnel.
187
messagerie sécurisée de santé qui permet des échanges d’informations protégés
avec l’accord du patient (par exemple Mailiz®, proposée par les Ordres
professionnels).
2.3
II.3. -La
LApermanence
PERMANENCEdes
DESsoins
SOINS
2.4 -Actions
II.4. ACTIONSde
DEveille
VEILLEet ET
de DE
protection sanitaire
PROTECTION SANITAIRE
Le pharmacien est tenu de déclarer les potentiels effets indésirables liés à des
médicaments (pharmacovigilance, pharmacodépendance), des dispositifs médicaux
(matériovigilance) ou tout autre produit de santé (cosmétovigilance). Ceci constitue
une obligation légale.
188
III -3 Missions
MISSIONS facultatives
FACULTATIVES
3.1
III.1. L’éducation thérapeutique
- L’EDUCATION du patient
THERAPEUTIQUE DU PATIENT
Dans ces trois domaines, il s’agit de suivre au long cours les patients concernés
en développant chez eux une meilleure connaissance des pathologies et de leurs
traitements tout en favorisant une conduite autonome et responsable. Le suivi de ces
patients est réalisé bien sûr de manière coordonnée avec les autres soignants
(médecins généralistes ou spécialistes, infirmières, etc.) qui sont tenus informés de
ces entretiens.
Dans le même esprit, mais de manière plus récente et encore plus approfondie,
les pharmaciens d’officine proposent des bilans partagés de médication (BPM). Le
caractère interprofessionnel de ces bilans est bien souligné par le terme partagé. Il
s’agit d’entretiens programmés qui concernent des patients âgés et polymédiqués
chez qui le risque iatrogénique est élevé.
Dans un cadre encore plus collectif, le pharmacien a toute sa place dans les
programmes d’éducation thérapeutique du patient. Participer à ces programmes
nécessite une formation théorique préalable de 40 heures à l’ETP. Ces programmes
sont réalisés par des équipes pluriprofessionnelles et concernent la prise en charge
de patients chroniques sur le long terme. Leur forme est bien définie : diagnostic
éducatif conduisant à une alliance thérapeutique suivie de séances éducatives et
d’une évaluation de ces actions. Ce type de programme trouve toute sa place et son
financement dans le cadre des maisons de santé pluriprofessionnelles.
8
189
3.2
III.2. Pharmacien référent
- PHARMACIEN REFERENT
190
3.3
III.3. Pharmacien correspondant
- PHARMACIEN CORRESPONDANT
Dans une moindre mesure, mais de façon très formelle, un pharmacien peut
être désigné comme pharmacien correspondant par le patient (et après accord de
l’ARS). Il peut alors, après accord du médecin, renouveler le traitement chronique du
patient, voire en ajuster sa posologie à la suite d’un bilan de médication.
3.4
III.4. Maintien
- MAINTIENde
DEl’état deDE
L’ETAT santé
SANTE
10
191
IV -4CONCLUSION
Conclusion
À travers cette énumération, l’évolution du métier de pharmacien d’officine est
bien perceptible. Spécialiste reconnu du médicament, il devient un partenaire de
santé indispensable dans les domaines de la prévention, du dépistage, du suivi et de
l’accompagnement des patients en collaboration permanente avec les autres
professionnels de santé.
Le pharmacien doit ainsi dès à présent s’impliquer dans la mise en place de ces
nouvelles missions en démontrant ses compétences professionnelles et humaines,
indispensables pour une prise en charge optimale des patients.
11
192
MISE À JOUR DU 28/11/2018
193
PREVENTION, EDUCATION POUR LA SANTE ET EDUCATION THERAPEUTIQUE
PREVENTION, EDUCATIONOBJECTIFS
OBJECTIFS DU CHAPITRE
du CHAPITRE
POUR LA SANTE ET EDUCATION THERAPEUTIQUE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
OBJECTIFS du CHAPITRE
● Définir la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
● Appréhender le rôle du pharmacien dans ces domaines
● Définir la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient
● Identifier les structures qui mettent à disposition des outils d’information pertinents et
● Appréhender
non promotionnelsle rôle
surdu
despharmacien
thématiques dans
deces domaines
santé, élaborés à l’intention du public ou des
professionnels de santé
● Identifier les structures qui mettent à disposition des outils d’information pertinents et
non promotionnels
● Connaître sur des
les services thématiques
proposés de santé, élaborés
aux pharmaciens à l’intention du public ou des
par le Cespharm
professionnels de santé
● Définir la fréquence et la période de mise à jour du calendrier vaccinal et des
● Connaître les services
recommandations proposés
sanitaires auxvoyageurs
pour les pharmaciens par le Cespharm
● Définir où
● Savoir la consulter
fréquencele etcalendrier
la période de mise
vaccinal à jour ainsi
en vigueur du calendrier vaccinal et des
que les recommandations
recommandations sanitaires
sanitaires pour les voyageurs pour les voyageurs
● Savoir où les
● Connaître consulter le calendrier
différentes ressources vaccinal
à votre en vigueur sur
disposition ainsila que les recommandations
vaccination
sanitaires pour les voyageurs
● Connaître les différentes ressources
RESUMEà votre disposition sur la vaccination
du CHAPITRE
La loi « Hôpital, patients, santé et RÉSUMÉ
territoires »DU
(diteCHAPITRE
HPST), promulguée en juillet 2009, a
RESUME du CHAPITRE
défini les missions confiées aux pharmaciens d’officine, parmi lesquelles la prévention,
l’éducation
La pour la
loi « Hôpital, santé etsanté
patients, l’éducation thérapeutique
et territoires du patient.
» (dite HPST), promulguée en juillet 2009, a
défini les missions confiées aux pharmaciens d’officine, parmi lesquelles la prévention,
Les rôles que le pharmacien peut jouer dans ces domaines sont multiples, en particulier :
l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient.
• Sensibiliser et informer le public sur des sujets de santé publique,
Les rôles que lelapharmacien
• Promouvoir prévention peut
et le jouer dans ces domaines sont multiples, en particulier :
dépistage,
•• Sensibiliser et informer
Aider le patient le public sur de
à la compréhension dessasujets de santé
maladie et de publique,
ses traitements,
•• Promouvoir la prévention et le dépistage,
Aider le patient à l’apprentissage de l’autosurveillance,
•• Aider le patient
Promouvoir à lausage
le bon compréhension de sa maladie et de ses traitements,
des médicaments,
•• Aider le patient à l’apprentissage
Apprendre et renforcer les techniques de l’autosurveillance,
particulières d’administration de certains
• Promouvoir
médicaments. le bon usage des médicaments,
•Pour aider lesetpharmaciens
Apprendre renforcer les à s’impliquer
techniques dans ces domaines,
particulières de nombreux
d’administration outils
de certains
d’information
médicaments. et d’éducation du public leur sont proposés. Ils sont élaborés et mis à leur
disposition
Pour aider par
lesdivers organismes,
pharmaciens dont le Cespharm.
à s’impliquer dans ces domaines, de nombreux outils
Le Cespharm,
d’information commissionduinterne
et d’éducation de l’Ordre
public leur nationalIlsdes
sont proposés. sontpharmaciens,
élaborés et mis propose
à leur
gracieusement aux confrères différents
disposition par divers organismes, dont le Cespharm.services, notamment :
Le
− laCespharm,
diffusion de commission
documentation internesur de
des l’Ordre
thèmes national
de santé,des pharmaciens,
destinée au publicpropose
ou aux
gracieusement
pharmaciensaux ; confrères différents services, notamment :
− la diffusion
l’accès de large
à une documentation
information surendes thèmesdedesanté
matière santé,publique
destinéeviaaulepublic ou aux
site Internet
pharmaciens
www.cespharm.fr ; (actualités, agenda des manifestations de santé à venir, …) ;
− l’accès
le relais àdesunecampagnes
large information
de santéen matièreavec
publique de mise
santéàpublique viades
disposition le outils
site Internet
pour y
www.cespharm.fr
participer. (actualités, agenda des manifestations de santé à venir, …) ;
−Unelesélection
relais desdecampagnes
ressourcesde sur la vaccination
santé est proposée
publique avec en annexe
mise à disposition desà outils
la fin pour
de cey
chapitre.
participer.
Une sélection de ressources sur la vaccination est proposée en annexe à la fin de ce
chapitre.
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
2
194
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
BIBLIOGRAPHIE
195
I -- DEFINITION
DEFINITIONDES
DESCONCEPTS
CONCEPTS
I.1. -- LA
LAPREVENTION
PREVENTION
La prévention constitue l’ensemble des mesures visant à éviter ou à réduire le nombre et
la gravité des maladies ou des accidents.
On distingue trois niveaux de prévention :
• La prévention primaire se situe en amont de l’apparition des problèmes de santé.
Elle vise à diminuer l’incidence d’une maladie ou d’un accident dans une
population donnée, et donc à réduire le risque d’apparition de nouveaux cas (ex :
vaccination).
• La prévention secondaire se situe au tout début de la maladie. Elle tente de
diminuer la prévalence d’une maladie dans une population donnée, et donc de
réduire sa durée d’évolution. Elle comprend le dépistage et le traitement précoces
de la maladie.
• La prévention tertiaire a pour but d’éviter les récidives ou les complications d’une
maladie avérée. Il s’agit de réduire les invalidités fonctionnelles consécutives à la
maladie. Elle prend en compte les actions du domaine de la réadaptation, de
l’intégration et de la réinsertion professionnelles et sociales.
I.2. -- L’EDUCATION
L’EDUCATIONPOUR
POURLALA SANTE
SANTE
L’éducation pour la santé a été définie par l’OMS (36e assemblée mondiale de la santé,
1983) comme « tout ensemble d’activités d’information et d’éducation qui incitent les gens
à vouloir être en bonne santé, à savoir comment y parvenir, à faire ce qu’ils peuvent
individuellement et collectivement pour conserver la santé, à recourir à une aide en cas
de besoin ».
De façon plus précise, l’OMS indique que "l'éducation pour la santé est la composante
des soins de santé qui vise à encourager l'adoption de comportements favorables à la
santé. [...] Par l'éducation pour la santé, on aide les gens à élucider leur propre
comportement et à voir comment ce comportement influence leur état de santé. On les
encourage à faire leurs propres choix pour une vie plus saine. On ne les force pas à
changer. [...] L'éducation pour la santé ne remplit pleinement sa fonction que si elle
encourage les gens à participer et à choisir eux-mêmes. Ainsi, ce n'est pas faire de
l'éducation pour la santé que dire simplement d'adopter un comportement favorable à la
santé" (Manuel d'éducation pour la santé dans l'optique des soins de santé primaires.
Genève : OMS ; 1990).
Ainsi que cela a été défini dans le Plan national d’éducation pour la santé (Ministère de
l’emploi et de la solidarité, Secrétariat d’Etat à la Santé et aux Handicapés ; février 2001),
« l’éducation pour la santé a pour but que chaque citoyen acquière tout au long de
sa vie les compétences et les moyens qui lui permettront de promouvoir sa santé et
sa qualité de vie ainsi que celles de la collectivité. (...) Elle s’adresse à la population
dans toute sa diversité avec le souci d’être accessible à chacun. (...) L’éducation pour la
santé aide chaque personne, en fonction de ses besoins, de ses attentes et de ses
compétences, à comprendre l’information et à se l’approprier pour être en mesure de
l’utiliser dans sa vie ».
196
I.3.
I.3. -- L’EDUCATION
L’EDUCATIONTHERAPEUTIQUE
THERAPEUTIQUEDUDU PATIENT
PATIENT
En 1998, un groupe de travail de l’OMS-Europe a proposé une définition de l’éducation
thérapeutique du patient – ETP – (reprise par la Haute Autorité de Santé [HAS] et l’Institut
National de Prévention et d’Education pour la Santé [INPES], 2007) :
- L’éducation thérapeutique du patient est un processus continu d’apprentissage,
centré sur le patient et faisant partie intégrante de sa prise en charge.
- Elle « vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont
ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique ».
- Elle comprend des activités organisées de sensibilisation, d’information,
d’apprentissage de l’autogestion et de soutien psychosocial, liées à la maladie et à
son traitement.
- Elle a pour but d’aider les patients (ainsi que leurs familles) à comprendre leur
maladie et leur traitement, à collaborer avec les soignants et à maintenir ou
améliorer leur qualité de vie.
Il s’agit donc de rendre le patient le plus autonome possible dans sa propre prise en
charge.
L’article 84 de la loi « Hôpital, patients, santé et territoires » (Loi n°2009-879 du 21 juillet
2009) inscrit l’éducation thérapeutique du patient dans le Code de la santé publique
(Art. L. 1161-1 à L. 1161-6). L’ETP est ainsi officiellement reconnue comme s’inscrivant
dans le parcours de soins du patient.
Contrairement aux idées reçues, l’ETP ne se résume pas à la délivrance d’une
information ou d’un conseil, fussent-ils de qualité. Certes, il existe une part
d’information et de conseils dans l’éducation thérapeutique. Cependant, ainsi que cela a
été démontré, informer et conseiller ne suffisent pas à rendre le patient compétent (HAS,
2007). L’éducation thérapeutique aborde des contenus relativement complexes qui
nécessitent un apprentissage souvent long et soutenu. En ce sens, elle est plutôt une
formation.
- L’information
Elle est centrée sur des contenus scientifiques ou techniques. Les activités
d’information se manifestent par l’absence de directivité dans le discours du
professionnel de santé.
- Le conseil
Il est centré sur celui qui délivre et qui communique ce qu’il pense être bon pour le
patient. A travers les activités de conseil, il s’agit de diriger le patient vers un
comportement souhaité.
- L’éducation thérapeutique :
Elle est centrée sur le patient (en particulier, prise en compte de ses
connaissances antérieures, de son contexte de vie, de son expérience de la
maladie, de ses besoins et de ses attentes, participation à la prise de décision le
concernant, respect de ses préférences et de ses choix, …) et la relation
professionnel de santé/patient (écoute active, empathie, …), sur l’apprentissage et
l’accompagnement. Il s’agit de donner aux patients les moyens de participer
activement à la gestion de leur maladie et de devenir ainsi « acteur de leur santé ».
197
Pour en savoir plus, le site www.cespharm.fr recense les principaux organismes impliqués
dans la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation thérapeutique (rubrique
«L’éducation pour la santé/quels organismes ?»). Une bibliographie relative à ces
domaines est proposée à la fin de ce chapitre.
IIII -- ROLES
ROLESDU
DUPHARMACIEN
PHARMACIEN
L’éducation pour la santé est une obligation déontologique pour le pharmacien. L’article
R. 4235-2 du Code de la santé publique précise en effet que le pharmacien « doit
contribuer à l’information et à l’éducation du public en matière sanitaire et sociale ».
L’article L. 5125-1-1 A du Code de la santé publique définit les missions des
pharmaciens d’officine. Il mentionne notamment que ces derniers « contribuent aux
soins de premier recours » (parmi lesquels l’éducation pour la santé, la prévention et le
dépistage) et « peuvent participer à l’éducation thérapeutique et aux actions
d’accompagnement de patients ». En outre, le décret n°2018-841 du 3 octobre 2018
précise les conseils et les prestations pouvant être proposés par les pharmaciens
officinaux dans le but de favoriser l'amélioration ou le maintien de l'état de santé des
personnes, dont :
- la mise en place d’actions de prévention et de promotion de la santé parmi les
domaines d'action prioritaires de la stratégie nationale de santé,
- la participation au dépistage des maladies infectieuses et non transmissibles,
- la réalisation d’actions de suivi et d'accompagnement pharmaceutique.
Selon la HAS (2007), l’ETP concerne l’ensemble des professionnels de santé impliqués
dans la prise en charge des patients ayant une maladie chronique, dont les pharmaciens.
Pour être efficace, l’ETP doit être réalisée par une équipe multi-professionnelle et
interdisciplinaire, intégrant un travail en réseau (formel ou informel).
Dans le cadre de l’éducation pour la santé et de l’éducation thérapeutique du patient, les
rôles du pharmacien sont multiples, en particulier :
198
données comprises par le patient. L’utilisation de différents outils (dessin, schéma,
brochure d’information ou explicative, notice, …) peut s’avérer utile pour faciliter la
compréhension du patient. Il est important de s’assurer de cette dernière en demandant
au patient de reformuler ce qu’il a retenu des informations transmises.
199
● Eduquer le patient à la reconnaissance des signes d’alerte : Pour leur sécurité,
les patients doivent pouvoir reconnaître les signes d’alerte (signes évocateurs d’un
mauvais contrôle de la maladie, de la survenue d’un effet indésirable « majeur » d’un
médicament, …) justifiant une consultation rapide.
III -- OUTILS
III OUTILSDE
DECOMMUNICATION
COMMUNICATION
Les explications orales sont indispensables ; toutefois, la remise personnalisée de brochures
au patient, l’apposition d’affiches et la réalisation de vitrines éducatives sont des supports
utiles au dialogue.
III.1. –- DOCUMENTS
III.1. DOCUMENTSD’INFORMATION
D’INFORMATIONETET D’EDUCATION
D’EDUCATION DU PUBLIC
DU PUBLIC
! Mis gracieusement à disposition du pharmacien
De nombreux outils destinés au public sont proposés aux pharmaciens, élaborés par des
organismes très divers. Avant de les proposer au public, il est nécessaire de s'assurer de
leur qualité et d'effectuer un travail de sélection en fonction de la pertinence du sujet traité
et de l'exactitude des messages exposés.
Parmi les divers éditeurs de documents, les organismes institutionnels, relais des
recommandations officielles dans le domaine de la santé, produisent des documents
fiables et de qualité. Il s'agit par exemple de :
• l’Agence nationale de santé publique (Santé publique France)
• l’Institut national du cancer (INCa)
• l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé
(ANSM)…
D'autres éditeurs produisent des documents de qualité plus variable qui imposent un
travail de validation par le pharmacien. Citons par exemple :
200
- les associations de patients et de professionnels dont les statuts, la composition,
les objectifs et les moyens sont très divers ;
- les laboratoires pharmaceutiques dont il convient de distinguer les documents à
visée purement commerciale et les brochures associant des informations et
messages éducatifs.
Pour aider les pharmaciens à proposer au public des supports d’information pertinents et
actualisés, le Cespharm, commission interne de l'Ordre des pharmaciens (voir
présentation au paragraphe IV), élabore et sélectionne des documents pratiques, à
caractère éducatif et conformes aux recommandations en vigueur. Ces documents sont
gratuitement mis à la disposition des pharmaciens et accessibles à la commande en ligne
sur son site Internet www.cespharm.fr (voir paragraphe IV.2.2).
III.2. --VITRINES
III.2. VITRINES
Les vitrines sont, pour une pharmacie, l'un des moyens de communication autorisés vers
l'extérieur. Elles constituent une opportunité de faire connaître au public et aux patients
l'étendue des compétences et du rôle du pharmacien ainsi que les éventuelles spécificités
de l'officine en question (dépistage, aide à l’arrêt du tabac, entretiens
pharmaceutiques…).
NB : L’image de certaines pharmacies étant plus commerciale qu’informative, l’Ordre des
pharmaciens souhaite promouvoir l’affichage de messages de santé publique dans les
vitrines de pharmacie. En ce sens, son projet de révision du Code de déontologie et des
textes applicables sur la communication en officine, stipule notamment que «
l’emplacement dédié aux messages de santé publique et aux actions de veille et de
protection sanitaire organisées par les autorités de santé [doit être] prépondérant par
rapport aux messages publicitaires ». Fin octobre 2018, cette proposition de texte a été
transmise au Ministère chargé de la santé.
10
201
Pour une communication optimisée, il importe de :
- bannir les vitrines exclusivement centrées sur des produits de parapharmacie afin
de valoriser le rôle du pharmacien.
Le stagiaire doit apprendre à concevoir une vitrine avec les autres membres de l'équipe
officinale.
IV -- PRESENTATION
IV PRESENTATION DUDU CESPHARM
CESPHARM
IV.1. -- SES
SESMISSIONS
MISSIONS
Le Cespharm (Comité d'éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française),
est une commission interne de l’Ordre national des pharmaciens chargée d’aider les
pharmaciens à s’impliquer dans la prévention, l’éducation pour la santé et l’éducation
thérapeutique du patient.
Il a pour principales missions de :
- contribuer à l’information et à la formation des pharmaciens dans le domaine de la
santé publique
- relayer auprès d’eux les campagnes nationales et mondiales de santé publique
- mettre à leur disposition une sélection d’outils d’information et d’éducation du public
- concevoir et réaliser des actions de santé publique menées par les pharmaciens.
11
202
IV.2. - SA
SA PLATEFORME
PLATEFORMEDE
DESERVICES
SERVICES : WWW.CESPHARM.FR
: WWW.CESPHARM.FR
Dans le cadre de ses missions, le Cespharm propose gracieusement aux pharmaciens et
aux étudiants en pharmacie différents services, tous disponibles par l'intermédiaire de son
site Internet www.cespharm.fr.
L’ensemble de ces services est accessible à tous les internautes. Seule la commande en
ligne de documents est réservée aux pharmaciens inscrits à l’Ordre. Les étudiants et
pharmaciens non inscrits peuvent transmettre leur demande de documentation par mail
au Cespharm ([email protected]).
IV.2.2 - DIFFUSION
DIFFUSIONDE
DEDOCUMENTATION
DOCUMENTATION
Le Cespharm propose aux pharmaciens et aux étudiants en pharmacie une sélection de
supports d’information et d’outils éducatifs sur une quarantaine de thèmes de santé
(asthme, cancer, contraception, maladies cardiovasculaires, diabète, nutrition, sida, tabac
…).
Ces outils, à remettre au public ou destinés aux pharmaciens, sont édités par le
Cespharm et/ou ses partenaires (principaux organismes impliqués dans la prévention et
l’éducation pour la santé).
Pour offrir aux pharmaciens des supports d’information pertinents et actualisés, le
Cespharm sélectionne des documents pratiques, à caractère éducatif et conformes
aux recommandations en vigueur.
12
203
" Outils destinés au public
• Affiches (www.cespharm.fr, rubrique « Catalogue/Affiche »)
Dans la vitrine ou sur la porte de l’officine, elles permettent d’afficher
l’implication des pharmaciens sur un thème de santé (campagnes nationales ou
mondiales, thèmes majeurs de santé publique). Elles ont pour vocation de
sensibiliser le public et de l’inciter à engager le dialogue avec son pharmacien.
13
204
• Documents d’informations pratiques rédigés par le Cespharm
(www.cespharm.fr, rubrique « Catalogue/Professionnel/Brochure »)
Ils sont élaborés par le Cespharm à l’intention des pharmaciens et validés par
des experts du domaine de santé traité. Ils fournissent des informations
pratiques aux pharmaciens pour les aider dans leur mission d'accompagnement
en matière de prévention, dépistage, prise en charge thérapeutique, etc.
A titre d’exemples :
- Fiche d’information professionnelle « Médicaments et dopage »
- Brochure « La prophylaxie pré-exposition au VIH »
- Fiche pratique « Accompagner la dispensation d’un autotest VIH à l’officine »
- Fiche pratique « Prise en charge de l’arrêt du tabac : conseiller et accompagner –
Rôle du pharmacien »
- Livret « Contraception : conseiller et accompagner – Rôle du pharmacien »
Les pharmaciens inscrits à l’Ordre peuvent commander la plupart des documents sur le site
Internet du Cespharm (www.cespharm.fr). Gratuite, cette commande est possible pour les
étudiants, sur simple demande écrite ([email protected]).
Depuis début 2015, certains documents à usage professionnel sont exclusivement
disponibles au format électronique. Ils peuvent être librement téléchargés et imprimés par
les pharmaciens et les étudiants.
Ouvrages de référence :
Bury Jacques Alain. Education pour la santé : concepts, enjeux, planifications. Bruxelles :
De Boeck Université, 1988. Collection Savoirs et santé questions.
Recommandations et référentiels :
Agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé. Education thérapeutique du
patient asthmatique adulte et adolescent. Paris : Anaes, juin 2001. Disponible sur
Internet : www.has-sante.fr/portail/jcms/c_271954/education-therapeutique-du-patient-
asthmatique-adulte-et-adolescent.
16
206
Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. Référentiel de compétences
pour coordonner un programme d'ETP : document complémentaire à l’annexe n°2 de
l’arrêté du 31 mai 2013 relatif aux compétences requises pour dispenser ou coordonner
l’éducation thérapeutique du patient. Saint-Denis : Inpes, juin 2013. Disponible sur
Internet : www.inpes.sante.fr/FormationsEpS/pdf/coordonner-ETP.pdf.
World health organization, regional office for Europe. Therapeutic patient education :
continuing education programmes for health care providers in the field of prevention of
chronic diseases. Copenhagen : WHO, 1998. Disponible sur Internet :
www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0007/145294/E63674.pdf.
Textes législatifs :
Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à
la santé et aux territoires. Journal officiel du 22 juillet 2009.
! Arrêté du 2 août 2010 modifié par les arrêtés du 14 janvier 2015 et du 31 mai
2013 relatif aux compétences requises pour dispenser ou coordonner l'éducation
thérapeutique du patient. Journal officiel du 23 janvier 2015, du 2 juin 2013 et du
4 août 2010.
Loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du
système de santé. Journal officiel du 5 mars 2002.
207
Sites Internet :
• https://ansm.sante.fr Agence nationale de sécurité du médicament et des produits
de santé
! Dossiers thématiques, recommandations de bonne pratique, mises au point sur le bon
usage des médicaments (BUM), outils d’information sur le BUM destinés au public, …
Pour en savoir plus : une bibliographie plus détaillée relative à la prévention, l’éducation
pour la santé et l’éducation thérapeutique du patient est proposée sur le site
www.cespharm.fr (rubrique « L’éducation pour la santé/bibliographie »).
208
ANNEXE
ANNEXE
19
209
− des dépliants d’information sur certaines vaccinations (coqueluche, ROR,
hépatite B, infections à pneumocoque, etc.)
Pour sensibiliser le public à l’importance de vacciner les enfants et les adultes
non immunisés contre ces maladies potentiellement graves.
Ces dépliants présentent les informations essentielles à connaître sur chacune de ces
maladies (modes de transmission, signes cliniques, principales complications,…) et la
vaccination pour s’en protéger (populations pour lesquelles elle est recommandée,
âge maximal pour effectuer un rattrapage vaccinal, schéma de vaccination, effets
indésirables et taux de remboursement des vaccins, par qui et où se faire vacciner,
etc.).
Des affiches de promotion de la vaccination éditées par Santé publique France sont
également disponibles auprès du Cespharm.
20
210
• Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé :
https://ansm.sante.fr
! Rubrique "Dossiers/Vaccins" (comporte un point sur la situation des
approvisionnements en vaccins, mis à jour régulièrement)
21
211
RÔLE DU PHARMACIEN DANS LA LUTTE
CONTRE LA TOXICOMANIE
212
RÔLE DU PHARMACIEN
DANS LA LUTTE CONTRE LA TOXICOMANIE
ROLE DU PHARMACIEN DANS LA LUTTE CONTRE LA TOXICOMANIE
213
PLAN du CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
I. INTRODUCTION
214
II .- INTRODUCTION
INTRODUCTION
Parmi tous les chapitres de ce guide, aucun ne se prête autant à la discussion et seule
l’expérience de la pratique vous fera acquérir les connaissances nécessaires. Il est
important que lors de votre stage vous acquériez ces réflexes.
Le code de déontologie implique les pharmaciens dans la lutte contre toutes les formes
d’addictions :
- « le pharmacien exerce sa mission dans le respect de la vie et de la personne humaine.
Il doit contribuer à l'information et l'éducation du public en matière sanitaire et sociale. Il
contribue notamment à la lutte contre les toxicomanies, les maladies sexuellement
transmissibles et le dopage » art R. 4235-2 du CSP
- « les pharmaciens sont tenus de prêter leur concours aux actions entreprises par les
autorités compétentes en vue de la protection de la santé » art R. 4235-8 du CSP.
III I -. DISPENSATION
DISPENSATION ET ACCOMPAGNEMENT DES TRAITEMENTS
ET ACCO MPAGNEMENT DES
DE SUBTITUTION AUX OPIACES (TSO)
TRAITEMENTS DE SUBST ITUTION AUX OPIACES (TSO)
II.1.
II.1 - -HISTORIQUE
HISTORIQUE DES
DES TRAITEMENTS
TRAITEMENTS DE SUBSTITUTION
DE SUBSTITUTION AUX OPIACES
AUX OPIACES (TSO) (TSO)
Depuis la fin des années 70, la France a connu une très forte consommation de
médicaments codéinés (sirops anti-tussif, Néo-codion®, Nétux®, codéthylline, etc.) dont
80 % étaient utilisés en auto-substitution par des personnes héroïno-dépendantes. La
codéine était en effet disponible sans prescription médicale, ce qui était une exception par
rapport aux autres pays européens, et ce qui la rendait très facilement accessible.
Parallèlement, dès la fin des années 1980, des médecins généralistes, quelques hospitaliers
et des pharmaciens avaient commencé à développer des pratiques de substitution en utilisant
alors principalement la buprénorphine (Temgésic®) et/ou les sulfates de morphine
(Moscontin®, Skénan®), malgré l’absence de tout cadre légal.
En 1995, devant la nécessité de faire face à l’épidémie de contamination par le VIH chez
les usagers de drogue par voie injectable, la France a décidé de faciliter l’accès à deux
médicaments de substitution aux opiacés : la méthadone et la Buprénorphine Haut
Dosage (BHD= Subutex®). Cette mesure avait pour objectif d’obtenir et de maintenir une
abstinence durable, de favoriser le suivi médical et l’insertion sociale.
Considéré comme plus sûr que la méthadone, le Subutex® pouvait être prescrit par tous
médecins, alors que la prescription de la méthadone était réservée, tout au moins pour la
phase initiale du traitement, aux centres spécialisés de soins aux toxicomanes puis prescrite
en relais par les médecins de ville. Depuis 2002, cette habilitation a été étendue aux
médecins exerçant en établissement de santé.
215
II.2.- -ROLE
II.2 ROLEDES
DES PHARMACIENS
PHARMACIENS D’OFFICINE
D’OFFICINE
Les pharmaciens d’officine se sont largement impliqués dans cette prise en charge. La
disponibilité dont font preuve les pharmaciens ainsi que la qualité de leur dispensation ont
un impact important sur l'observance au traitement de substitution. Un dialogue constant
entre le prescripteur et le dispensateur est également fondamental. Il permet notamment
de mettre en place des protocoles adaptés à chaque patient (dispensation journalière,
hebdomadaire etc..). L’implication des pharmaciens aux réseaux d’addictologie s’est faite
dès la première heure et a permis d’optimiser la qualité de la prise en charge globale des
patients.
II.3.- -LES
II.3 LESMEDICAMENTS
MEDICAMENTSDU DU
TSOTSO
• La méthadone
- Substance vénéneuse classée stupéfiant
- Forme sirop ou gélule
La note de la DGS de juin 1996 (dite « circulaire Girard ») concernant l'utilisation du sulfate de
morphine comme TSO est toujours en vigueur et mentionne que le sulfate de morphine peut
être prescrit dans cette indication « à titre exceptionnel, en cas de nécessité thérapeutique
216
(contre-indications, inadaptation des traitements à la méthadone et à la buprénorphine aux
besoins des patients), lorsque l’état du patient l’impose ».
La décision dans ce cas doit être soumise à l’avis du médecin conseil de la Sécurité sociale,
et les ordonnances sécurisées doivent porter systématiquement la mention « concertation
avec le médecin conseil ».
III.1. - LE
III.1 LE ROLE
ROLE DUDU PHARMACIEN
PHARMACIEN DANS
DANS L’ADDICTOVIGILANCE
L’ADDICTOVIGILANCE
(PHARMACODEPENDANCE)
(PHARMACODEPENDANCE)
L’addictovigilance est la surveillance des cas d’abus et de dépendance liés à la prise de
toute substance ayant un effet psychoactif, qu’elle soit médicamenteuse ou non, à
l’exclusion de l’alcool éthylique et du tabac.
217
Le pharmacien ayant eu connaissance d'un cas grave de pharmacodépendance,
d'abus ou d'usage détourné grave ou d'abus grave de médicament, plante ou autre
produit qu'il a délivré le déclare aussitôt au centre d'évaluation et d'information sur
la pharmacodépendance et d'addictovigilance sur le territoire duquel ce cas a été
constaté (Article R. 5132- 114 du CSP).
III.2.L’EXPERTISE
III.2 - L’EXPERTISE
ET ET LA DEONTOLOGIE
LA DEONTOLOGIE DU PHARMACIEN
DU PHARMACIEN :
Dans tous les cas, lorsque l'intérêt de la santé du patient lui paraît l'exiger, le
pharmacien doit refuser de dispenser un médicament (R4235-61 du code de
déontologie).
218
La
La Commission
Commission des stupéfiants
stupéfiants etet psychotropes
psychotropesdedel’ANSM,
l’ANSM, composée
composée de de médecins
médecins
généralistes,
généralistes, de
de médecins addictologues,dedetoxicologues
médecins addictologues, toxicologues et et
de de pharmaciens
pharmaciens spécialistes
spécialistes
desaddictions,
des addictions, avait
avait rendu
rendu le
le 29
29 juin
juin2017
2017ununavis
avisfavorable
favorable à la
à prescription médicale
la prescription médicale
obligatoire(PMO)
obligatoire (PMO) pour toutes
toutes ces
cesspécialités
spécialitéspharmaceutiques.
pharmaceutiques.
Jusqu’à présent,
Jusqu’à présent, ces
ces médicaments
médicaments pouvaient
pouvaientêtre
êtredélivrés
délivréssans ordonnance
sans s’ils s’ils
ordonnance
contenaient ces principes actifs à dose exonérée.
contenaient ces principes actifs à dose exonérée.
Document à consulter :
Document à consulter :
Abus, usage "récréatif",
Abus, usage
addiction, "récréatif",
dopage... La lutte
addiction, dopage...
contre le mésusage duLa lutte
contre le mésusage du
médicament (CNOP-avril
médicament
2015) (CNOP-avril
2015)
I V .- PHARMACIEN
IV PHARMACIEN EDUCATEDE
EDUCATEUR UR SANTE
DE SANTE DE PROXI MITE
DE PROXIMITE
I V . PHARMACIEN EDUCATE UR DE SANTE DE PROXI MITE
De part sa position stratégique, le pharmacien peut atteindre les populations les plus
marginalisées pour les intégrer dans le système de soins. Il est aussi un interlocuteur
De part aisé
d’accès sa position
pour les stratégique,
familles ou leslemalades
pharmacien
cherchantpeutdes
atteindre les populations
informations les plus
fiables sur toutes
marginalisées pour les intégrer dans le système de soins. Il est aussi un interlocuteur
les formes d’addictions.
d’accès aisé pour les familles
Les missions introduites ou les38
par l'article malades
de la loicherchant
HPST ontdes informations
renforcé le rôle du fiables sur toutes
pharmacien
les formes
dans d’addictions.
ce que l'on peut appeler le repérage des conduites addictives pour conseil et
Les missions etintroduites
orientation, par l'article
la prévention primaire38 de la loideHPST
(soins ont renforcé
premier recours, le rôle du pharmacien
coopération entre
dans ce que l'on
professionnels peut éducation
de santé, appeler le repérage des
thérapeutique conduites addictives
et accompagnement pour conseil et
des patients...).
Le pharmacien
orientation, et est un relais essentiel
la prévention primairepour(soins
les actions relatives àrecours,
de premier la prévention, aux soinsentre
coopération
et à la réduction
professionnels de des risques
santé, en matière
éducation de drogues
thérapeutique et de toxicomanies.des
et accompagnement Il peut en effet
patients...).
Le pharmacien est un relais essentiel pour les actions relatives à la prévention,ouaux
repérer de manière précoce une conduite addictive, écouter un usager, un parent ami,soins
conseiller et, le cas échéant, orienter vers une structure généraliste ou spécialisée.
et à la réduction des risques en matière de drogues et de toxicomanies. Il peut en effet
repérer de manière précoce une conduite addictive, écouter un usager, un parent ou ami,
Quelqueset,
conseiller exemples :
le cas échéant, orienter vers une structure généraliste ou spécialisée.
• Le pharmacien participe largement à l'aide au sevrage tabagique par la délivrance
Quelques exemples :
des substituts nicotiniques.
• Il dispense les kits d’injection stériles (Stéribox®) ou participe à des programmes
• Le pharmacien
d’échange participe largement à l'aide au sevrage tabagique par la délivrance
de seringues.
• des substituts
En 2010, nicotiniques.
l’Ordre des Pharmaciens a collaboré avec la MILDT, en partenariat avec
• Illadispense les kits d’injection
Direction générale stériles
de la santé (Stéribox®)
(DGS) ou national
et l'Institut participedeà des programmes
prévention et
d’échange
d'éducationdepour
seringues.
la santé (INPES) à une campagne d’affichage facilitant le
• En 2010, l’Ordre
dialogue, au sein des Pharmaciens
des officines a collaboré
de ville, avec la
sur les dangers duMILDT, enl’alcool
tabac, de partenariat
et desavec
ladrogues.
Direction générale de la santé (DGS) et l'Institut national de prévention et
• d'éducation
Le RESPADD pour
met laen santé
place, (INPES)
depuis 10àans, uneuncampagne d’affichage
ensemble d’outils facilitant
et d’actions à le
destination des pharmaciens (notamment un « Guide de l’addictologie en
pharmacie d’officine »)
• De nombreux documents sur les addictions destinés aux pharmaciens ou au grand
public sont consultables et disponibles auprès du CESPHARM.
219
ANNEXES
Recommandations ordinales
Prescription et dispensation
des médicaments de substitution
aux opiacés
220
Recommandations des Conseils Nationaux de l'Ordre des Pharmaciens
et des Médecins à propos de la prescription et de la dispensation des
médicaments de substitution aux opiacés.
Sommaire
SOMMAIRE
Préambule
Les fondamentaux
1- Le rôle majeur des professionnels de santé prenant en charge ces patients
Annexes
221
Préambule
PREAMBULE
Soucieux dʼune prise en charge encadrée et conforme à la réglementation en vigueur des patients
souffrant de conduites addictives et bénéficiant d'un traitement de substitution aux opiacés, il est
apparu nécessaire au Conseil National de l'Ordre des Médecins et au Conseil National de lʼOrdre
des Pharmaciens de réactualiser les recommandations communes pour accompagner les
professionnels, pour faciliter l'accès aux soins et améliorer la prise en charge, l'observance et le suivi
des malades.
Les questions du rôle et de la place du médecin et du pharmacien sont posées; la mise en cause de
leur responsabilité tant disciplinaire, civile que pénale est toujours possible.
Cette affirmation est confirmée par lʼinformation donnée par les services de la justice qui s'alarment
de l'importance du trafic des médicaments de substitution.
Acteurs de santé publique, médecins et pharmaciens ont, non seulement, le devoir de faire preuve du
même dévouement envers toutes les personnes qui ont recours à eux, mais aussi de contribuer à la
prise en charge des conduites addictives notamment en participant aux actions de prévention, de soin
et à la réduction des risques et des dommages liés à l'usage de substances psycho actives.
Les fondamentaux
Les addictions ont des dimensions médicale, psychologique, sociale et sociétale. Elles constituent un
des déterminants majeurs des inégalités sociales de santé et de la santé publique dans notre pays.
L'addiction est le plus souvent une maladie chronique nécessitant des soins et un accompagnement,
volontiers multidisciplinaires et pluri professionnels, dans la durée et la proximité.
L'addiction aux substances opiacées touchait en 2014 environ 300 000 usagers en France*.
Des médicaments de substitution aux opiacés sont prescrits à environ 180 000 patients dont 65 % de
Buprénorphine (dont 5% de Suboxone®) et 35 % de Méthadone; ils constituent le traitement de
première intention de la dépendance à l'héroïne.
Le traitement de substitution aux opiacés (cf. Annexe 3), quel qu'il soit, doit être accessible et mis en
place sans délai inutile et, lorsque nécessaire, de façon immédiate. Il a pour but la réduction des
risques et des dommages liés à la consommation d'héroïne et s'inscrit dans une prise en charge
globale médicale psychologique et sociale.
*source OFDT Revue tendances : traitements de substitution aux opiacés en France : données
récentes – 2014
222
1. Le rôle majeur des professionnels de santé prenant en charge les patients
Les médecins et les pharmaciens/acteurs de soins primaires sont en première ligne pour le
diagnostic, la décision thérapeutique, la prescription, le suivi de lʼobservance et l'accompagnement
des personnes ayant une conduite addictive aux substances opiacées.
Il convient d'être particulièrement attentif à ne pas faire d'amalgame. Différentes situations doivent
être individualisées :
Le patient en difficulté :
- Usage, et mésusages induits par une déstabilisation du patient et de son traitement ;
- Détournements d'usage, poly-consommations, usage «défonce », injection, revente,
initiation « de rue » de traitement de substitution…
Le médecin/pharmacien en difficulté :
- Prescriptions/dispensations inadaptées, méconnaissance, manque de rigueur …
- Prescriptions/dispensations forcées (menaces, agressions, violences,…)
- Vols et falsifications dʼordonnances.
Le trafiquant
- La prescription / la délivrance, s'inscrivent ou alimentent, un trafic plus ou moins organisé,
parfois local, souvent international, par des « professionnels » de ce type d'activité.
- de préserver et de faciliter l'accès aux soins pour tous les patients, ainsi quʼune prise en
charge adaptée ;
- d'aider, de mieux former, de protéger les professionnels impliqués dans cette prise en
charge, d'accompagner, de protéger ceux qui pourraient être en difficulté ;
Toute prescription de produit de substitution aux opiacés repose sur des préalables incontournables
223 3
-B- Droits et obligations du médecin et du pharmacien
Dans certaines situations des procédures dérogatoires doivent être possibles, sous réserve d'une
discussion collégiale incluant des acteurs spécialisés et d'un accord préalable, notamment du
médecin-conseil de l'assurance-maladie en matière de prise en charge (remboursement). Cette
disposition est de nature à permettre de répondre à toutes les particularités sans mettre l'usager, le
prescripteur et le pharmacien en difficulté sur le plan juridique.
Dans cette hypothèse, toutes les parties prenantes doivent être informées.
La Méthadone est classée comme stupéfiant, elle est à prescription restreinte et nécessite une
surveillance particulière pendant le traitement. Cf. Annexe 3
Toute prescription hors de l'autorisation de mise sur le marché (AMM) impose des règles et
obligations complémentaires (cf. annexe 4)
-A- Prescription sur ordonnance sécurisée et en toutes lettres : article R 5132-6 CSP
4
224
-B- Faciliter le rôle du pharmacien, acteur de la prise en charge du patient
Rappel
Lʼaccessibilité des traitements conditionne les objectifs de réduction des risques et l'entrée facilitée
dans une dynamique de soins.
Au-delà des praticiens les plus motivés et volontaires, et comme pour toute pathologie chronique
identifiée comme une priorité de santé publique, une implication du plus grand nombre de médecins et
de pharmaciens est nécessaire dans une approche globale et personnalisée des patients bénéficiant
dʼun traitement de substitution.
225
- A chaque fois qu'il y a modification des doses ou chevauchement ;
- Devant toute difficulté ;
- Et aussi souvent que nécessaire au cours du suivi.
Les médecins et pharmaciens doivent être en lien et en fonction des réalités territoriales, fonctionner
en réseau, en partenariat entre eux, avec un addictologue, une structure spécialisée en addictologie,
sur lesquels ils peuvent s'appuyer en cas de difficulté.
Toute prescription, et particulièrement pour un patient non connu, doit rester dans le strict cadre
réglementaire. Il est conseillé au médecin de garder copie de toutes prescriptions.
Une dérogation ne peut se concevoir que pour des raisons précises chez un patient suivi, inscrit dans
un projet thérapeutique et au mieux après une décision collégiale. Dans cette hypothèse, toutes les
parties prenantes doivent être informées.
Le suivi et la prescription doivent s'inscrire dans la durée et toujours intégrer la réduction des risques
et des dommages. L'addiction est une maladie chronique, évolutive et à rechutes.
Toute suspicion de mésusage ou de nomadisme doit faire lʼobjet dʼun renforcement du lien entre le
médecin prescripteur et le pharmacien dispensateur.
Rappel
Exigences de qualité pour le suivi des patients traités par les médicaments de
substitution:
5) Formuler, réitérer des conseils à tous les moments du suivi du patient en matière
de réduction des risques liés à lʼusage de toutes les substances psychoactives,
quʼelles soient licites ou illicites ;
6
226
5. Des évolutions attendues pour améliorer la prise en charge du patient et mieux accompagner
les professionnels de santé
Pour rappel, tout vol, falsification d'ordonnance, toute intimidation ou menace doivent être
immédiatement signalés aux Conseils de l'Ordre, accompagnés du Procès-verbal établi par les
autorités de police (dépôt de plainte rapide par internet : www.préplainteenligne).
Il est souhaitable et nécessaire pour la possibilité dʼune primo prescription de méthadone en ville, que
les médecins et les pharmaciens prenant en charge des patients sous traitement de substitution aux
opiacés puissent acquérir une formation spécifique minimale.
À chaque fois que possible, l'accompagnement du patient comme les échanges de pratiques et les
formations, pluridisciplinaires et multi-professionnels seront privilégiés.
LʼArrêté du 12 juillet 2017 stipule que les exonérations à la réglementation des substances
vénéneuses relatives aux médicaments contenant les substances suivantes, telles qu'elles résultent
de l'arrêté du 22 février 1990 modifié portant exonérations à la réglementation des substances
vénéneuses destinées à la médecine humaine, sont supprimées pour :
- la codéine et ses sels ;
- l'éthylmorphine et ses sels ;
- le dextrométhorphane et ses sels ;
- la noscapine et ses sels.
La Commission des stupéfiants et psychotropes de lʼANSM, avait rendu le 29 juin 2017 un avis
favorable à la prescription médicale obligatoire (PMO) pour toutes ces spécialités pharmaceutiques.
La délivrance de ces médicaments est désormais soumise à une prescription sur ordonnance.
La pratique du « Purple Drank », cocktail à base notamment de codéine qui peut provoquer des
complications souvent graves, les consommations croissantes de codéïne, en particulier chez les
jeunes, a favorisé cette prise de décision par la ministre. Rappelons encore le risque dʼintoxication
grave par le paracétamol, associé à la codéine dans de nombreuses spécialités.
Repérage précoce des difficultés, réduction des risques, prise en charge et accompagnement doivent
être rapidement mis en place notamment pour :
227
228
ANNEXE 1
La Loi, notre Code de déontologie médicale et ses commentaires constituent un guide précieux
auxquels il faut se référer, particulièrement dans toutes les situations délicates.
1- La déontologie médicale
A la fin de la consultation ou de la visite, le médecin va, dans le cas le plus fréquent, formuler ses
prescriptions (conseils, explorations, traitement) par une ordonnance qui engage sa responsabilité.
La délivrance doit être accompagnée par des explications claires et précises, nécessaires au patient
et à son entourage, pour une bonne observance du traitement.
1
229
Article R.4127-36 du Code de la santé publique - Article 36 du Code de déontologie médicale
Consentement du patient
« Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.
Lorsque le malade, en état d'exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés,
le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences ».
Les obligations du médecin à l'égard du patient lorsque celui-ci est un mineur ou un majeur protégé
sont définies à l'article 42.
230
2- Les autres dispositions du Code de la santé publique
Elle mentionne les nom et prénoms, le sexe et lʼâge du patient et si nécessaire sa taille et son poids.
Elle doit être datée du jour de sa rédaction et écrite de façon lisible afin dʼéviter toute méprise sur le
nom du médicament, sur les doses, sur le mode dʼadministration, sur la durée du traitement.
Si la prise de médicaments ne doit pas être interrompue brusquement ou sans avis médical, cela doit
être bien précisé au patient et à son entourage et inscrit sur lʼordonnance.
Par ailleurs, le prescripteur doit apposer sa signature immédiatement sous la dernière ligne de la
prescription ou rendre inutilisable lʼespace laissé libre entre cette dernière ligne et sa signature par
tout moyen approprié afin dʼéviter les ajouts et les fraudes.
Le médecin peut recourir à un logiciel dʼaide à la prescription, certifié conformément à lʼarticle L.161-
38 du code de la sécurité sociale, par la HAS.
Le médecin doit sʼenquérir auprès du patient du traitement quʼil peut suivre par ailleurs, afin dʼéviter
toute incompatibilité médicamenteuse.
Il doit attirer lʼattention du patient sur les risques dʼautoprescription et lʼinciter à lire la notice explicative
se trouvant dans chaque boite de médicaments.
Il doit également sʼassurer auprès de son patient et de son entourage que ses prescriptions ont été
bien comprises et attirer leur attention sur les contre-indications et effets secondaires.
Il sʼagit du respect du devoir dʼinformation du patient.
La liberté du patient reste entière et le médecin ne peut lʼobliger à suivre le traitement quʼil a prescrit
ou les examens complémentaires quʼil a conseillés mais il doit lui en montrer le bien-fondé pour le
motiver à respecter une prescription faite dans son intérêt.
3
231
ANNEXE 2
LE CADRE
Annexe 2 : le cadre DEONTOLOGIQUE
déontologique de la dispensation DE LA DISPENSATION
232 4
Art R. 4235-48 du CSP :
Le pharmacien doit assurer dans son intégralité lʼacte de dispensation du médicament, associant à sa
délivrance :
1º Lʼanalyse pharmaceutique de lʼordonnance médicale si elle existe ;
2º La préparation éventuelle des doses à administrer ;
3º La mise à disposition des informations et les conseils nécessaires au bon usage du médicament.
Il a un devoir particulier de conseil lorsquʼil est amené à délivrer un médicament qui ne requiert pas
une prescription médicale. Il doit, par des conseils appropriés et dans le domaine de ses
compétences, participer au soutien apporté au patient.
233
2- Les bonnes pratiques de dispensation :
Selon lʼarrêté du 28 novembre 2016 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments
dans les pharmacies d'officine, les pharmacies mutualistes et les pharmacies de secours minières,
mentionnées à l'article L. 5121-5 du code de la santé publique, publié au JO du 1er décembre 2016,
on peut retenir les points suivants.
En préambule, il est à retenir quʼune dispensation de qualité constitue un enjeu de santé publique
important puisqu'elle doit contribuer à une efficacité optimale des traitements et à une diminution des
risques de iatrogénie médicamenteuse. Elle fait également partie des soins de premiers recours et de
la mission de service public de la permanence des soins auxquels le pharmacien d'officine doit
contribuer (article L. 5125-1-1 A du code de la santé publique).
Lorsque l'intérêt de la santé du patient lui paraît l'exiger, il peut dispenser la quantité minimale
nécessaire pour assurer la continuité du traitement et permettre au malade d'obtenir une prescription
valide.
S'agissant des stupéfiants, si la prescription établie par un professionnel de santé établi à l'étranger
ne comporte pas toutes les spécifications techniques requises, le pharmacien est autorisé à dispenser
la quantité minimale nécessaire pour assurer la continuité du traitement et permettre au malade
d'obtenir une prescription respectant ces conditions.
234
6
Lors de la dispensation au vu d'une prescription, le pharmacien enregistre dans le logiciel d'aide à la
dispensation : les données relatives au patient à qui les médicaments sont destinés (le nom, le
prénom, si possible la date de naissance, l'adresse, le numéro de téléphone), les données relatives
aux prescripteurs (le nom, prénom, l'identifiant RPPS dans la mesure du possible, la spécialité
médicale et établissement de santé ou médico-social le cas échéant) et, en cas de délivrance de
stupéfiants, les données relatives au mandataire à qui les médicaments sont délivrés (le nom, le
prénom, adresse).
Le pharmacien peut, s'il le juge nécessaire, évaluer le choix d'une molécule (en fonction des
recommandations pour la pratique clinique, du profil patient, des effets indésirables liés à chaque
molécule notamment,) et propose, le cas échéant, un traitement mieux adapté au prescripteur qui
peut établir une nouvelle ordonnance ou donner son accord au pharmacien pour qu'il délivre un autre
médicament.
Par ailleurs, conformément à l'article R. 4235-61 du code de la santé publique, lorsque l'intérêt de la
santé du patient lui paraît l'exiger, le pharmacien refuse de dispenser un médicament. Si le
médicament est prescrit, le pharmacien informe immédiatement le prescripteur de son refus et le
mentionne sur l'ordonnance.
Sans préjudice de la possibilité de délivrer une spécialité du même groupe générique, le pharmacien
ne peut délivrer un médicament autre que celui qui a été prescrit, ou ayant une dénomination
commune différente de la dénomination commune prescrite, qu'avec l'accord exprès et préalable du
prescripteur, sauf en cas d'urgence et dans l'intérêt du patient. Si le pharmacien délivre un
médicament autre que celui prescrit, en situation d'urgence, il en informe le prescripteur dans les
meilleurs délais.
Le pharmacien veille au caractère pratique et intelligible des conseils donnés et prend notamment en
compte toute difficulté de compréhension. Il reformule les conseils donnés chaque fois que
nécessaire.
Il est recommandé que le pharmacien propose un plan de posologie, en tant que nécessaire pour les
patients polymédiqués ou âgés.
235
Le pharmacien peut, selon la situation du patient, proposer un rendez-vous pour une dispensation
particulière ou un bilan de médication. Il peut aussi proposer ou orienter le patient vers un programme
d'éducation thérapeutique du patient pour la compréhension de sa maladie, de son traitement et de
son environnement.
Il conseille le patient sur le bon usage des médicaments, souligne les précautions d'emploi et alerte
sur les mises en garde et il doit attirer l'attention du patient sur la possibilité d'effets indésirables dont
l'ignorance pourrait conduire à une rupture d'observance ou un refus de traitement ou au contraire à
une poursuite de traitement inadaptée et sur la possibilité d'interactions avec des médicaments
d'automédication.
Des brochures d'éducation sanitaire peuvent être remises gratuitement au patient, à la condition que
n'y figure aucune publicité en faveur de la pharmacie, hormis le nom et l'adresse du pharmacien
(article R. 5125-27 du code de la santé publique).
Traçabilité de la délivrance :
Le pharmacien trace la délivrance des médicaments relevant des listes I et II et des médicaments
stupéfiants conformément aux dispositions des articles R. 5132-9, R. 5132-10, R. 5132-35 et R. 5132-
36 du code de la santé publique.
Traçabilité de la substitution :
Le pharmacien peut enregistrer dans le logiciel d'aide à la dispensation, sa décision de ne pas
procéder à la substitution et les éventuels refus de substitution du patient.
Les pharmaciens sont tenus de signaler, sans délai, tout effet indésirable suspecté d'être dû à un
médicament au centre régional de pharmacovigilance (articles L. 5121-25 et R. 5121-151, R. 5121-
153 et R. 5121-161 du code de la santé publique). Ces effets indésirables peuvent être spontanément
signalés au pharmacien par le patient ou détectés par le pharmacien lorsqu'il procède au suivi du
traitement. Le pharmacien peut informer le patient de la possibilité de déclarer des effets indésirables
sur le site internet de l'Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé.
236
8
ANNEXE 3
MEDICAMENTS
Annexe 3 : Médicaments de substitutionDE
aux SUBSTITUTION AUX
opiacés - Rappels succincts OPIACES
Rappels succincts
Dose initiale 0,8mg à 4mg/jour en une prise ; au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacé
Posologie moyenne 8 mg/jour ; posologie maximum 16 mg/jour ;
Prise en charge psychomédicosociale de la dépendance aux opioïdes ;
Prescription limitée à 28 jours ; délivrance fractionnée par 7 jours ;
- délivrance quotidienne possible ou tous les 2 jours ou tous les 3 jours ou délivrance en 1 fois
pour 28 jours sur précision du prescripteur ;
Le nom du pharmacien choisi doit figurer sur l'ordonnance du médecin ;
Dose initiale 1 à 2 cps de Suboxone 2mg/0,5 au moins 4 heures après la dernière prise d'opiacé
Posologie moyenne 8 mg/jour ; posologie maximum 24 mg/jour ;
Prise en charge psychomédicosociale de la dépendance aux opioïdes ;
Prescription limitée à 28 jours ; délivrance fractionnée par 7 jours ; délivrance quotidienne possible ou
tous les 2 jours ou tous les 3 jours ou délivrance en 1 fois pour 28 jours sur précision du prescripteur ;
Le nom du pharmacien choisi doit figurer sur l'ordonnance du médecin ;
237 9
La méthadone est réservée aux adultes et adolescents de plus de 15 ans volontaires pour accepter
les règles du traitement ;
- être suivi régulièrement au sein de l'établissement de santé ou du CSAPA ;
- se soumettre à une analyse urinaire à l'instauration du traitement (vérification de la
consommation récente d'opiacés, de méthadone.
- analyses urinaires ultérieures éventuelles ; décidées au cas par cas dʼun commun accord
entre patient et prescripteur.
La prescription initiale (et dont la durée maximale de prescription ne peut dépasser 14 jours) ne peut
être faite que sous la forme sirop, et par un médecin exerçant en CSAPA, ou en milieu pénitentiaire,
ou par un médecin hospitalier.
Le nom du pharmacien choisi doit figurer sur l'ordonnance du médecin ;
Enregistrement de l'identité et de l'adresse du porteur de l'ordonnance si différent du patient ;
demande dʼune pièce dʼidentité si patient non connu.
À l'issue de la prescription initiale et après stabilisation du patient sur le plan de la conduite addictive,
le relais est instauré vers le médecin (ville, autre CSAPA, autre consultant ; …) choisi par le patient.
L'ordonnance du prescripteur initial devra mentionner ce relais en précisant le nom du médecin
ère
traitant choisi. Cette ordonnance relais devra être présentée au pharmacien lors de la 1 délivrance.
Il est conseillé au pharmacien dʼen garder une trace soit en en faisant une copie ou soit en la
scannant dans le dossier du patient.
Il en sera fait de même pour l'ordonnance de délégation de la méthadone gélules
La durée maximale de prescription de méthadone en sirop est limitée à 14 jours, la délivrance est
fractionnée par période de 7 jours sauf avis du prescripteur (de quotidienne à 14 jours en une seule
fois). Le nom, l'adresse, du pharmacien choisi sont mentionnés sur l'ordonnance.
La posologie habituelle se situe entre 60 et 100 mg par jour, en 1 prise.
En cas d'arrêt du traitement la décroissance doit être très progressive ; par paliers de 1 à 5 mg par
semaine.
La méthadone doit être conservée de manière sécurisée, du fait du risque mortel dʼune
consommation accidentelle, notamment chez l'enfant (la dose létale est de 1 mg/kg chez le sujet naïf
aux opiacés).
La prescription de méthadone sous forme gélules répond aux mêmes impératifs que la forme sirop
avec les particularités ci-dessous :
- Prescription en relais de la forme sirop chez les patients traités depuis au moins 1 an et
stabilisés ; prescription initiale hospitalière en service dʼaddictologie uniquement ou CSAPA.
- La prise de la première gélule a lieu le lendemain de la dernière prise de sirop, à lʼheure
habituelle.
- La durée maximale de prescription est limitée à 28 jours, la délivrance est fractionnée par
période de 7 jours sauf avis du prescripteur (de quotidienne à 28 jours en une seule fois).
Il est conseillé au pharmacien de garder une trace de lʼordonnance de relais du sirop par la gélule en
en faisant une copie ou en la scannant dans le dossier du patient.
Qu'il s'agisse de la forme sirop ou de la forme gélule, les contre-indications, les précautions d'emploi,
les mises en garde, et les interactions doivent être connues, systématiquement recherchées et prises
en compte.
10
238
ANNEXE 4
Annexe 4 : Prescription hors AMM
PRESCRIPTION HORS AMM
Si le médecin peut prescrire légalement des médicaments hors AMM il convient qu'il le fasse avec
circonspection et dans des cas précis, pour lesquels il existe un fort consensus médical et lorsque les
traitements actuellement validés n’ont pas donné les résultats escomptés, afin de limiter les risques
de mise en cause de sa responsabilité.
La liberté de prescription est un principe fondamental de l'exercice médical : Article R4127-8 du CSP
(article 8 du code de déontologie médicale).
Le médecin est libre de ses prescriptions, dans les limites fixées par la loi, et peut donc, sous son
entière responsabilité, prescrire hors AMM.
La prescription doit être conforme aux données récentes de la science, être nécessaire à la qualité, à
la sécurité et à l'efficacité des soins et pouvoir être scientifiquement justifiée notamment par de la
bibliographie médicale.
Avant toute prescription hors AMM, le médecin doit dresser l'inventaire bénéfices/risques d'une telle
prescription au regard des autres thérapeutiques possibles.
Article R.4127-39 du CSP (article 39 du code de déontologie médicale) : les médecins ne peuvent
proposer aux malades ou à leur entourage, comme salutaire ou sans danger, un remède ou un
procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé. ...
Le médecin qui prescrit hors AMM se place hors du champ réglementaire et à ce titre il se trouve
juridiquement dans une situation fragile en cas d'incident thérapeutique ; toutefois cette situation est
légitime juridiquement si elle est médicalement justifiée.
Une prescription hors AMM non médicalement justifiée pourrait constituer à la fois une faute
déontologique, une faute civile ou administrative et une faute pénale. Ces risques restant théoriques si
le médecin peut faire la preuve de l'efficacité du traitement et du consensus médical en la matière.
Des poursuites disciplinaires pourraient être dirigées à l'encontre du médecin prescripteur s'il a fait
courir un risque injustifié à son patient : Article R4127-40 du CSP (article 40 du code de déontologie
médicale).
Le caractère hors AMM et non remboursable de la prescription doit être stipulé sur l'ordonnance
(Articles L. 162-4 et L. 162-17 du Code de la sécurité sociale).
L'information faite au patient doit être particulièrement scrupuleuse et permettre un consentement
totalement éclairé ; le prescripteur s'assurera qu'elle a bien été comprise.
ANNEXE 6
Annexe 6 : Médicaments à prescription restreinte
MEDICAMENTS A PRESCRIPTION RESTREINTE
Les médicaments à prescription restreinte
ANNEXE
Annexe 7 : Médicaments à prescription récemment 7
modifiée
Annexe 7 : Médicaments à prescription récemment modifiée
240
LUTTE ANTIDOPAGE
241
LUTTE ANTIDOPAGE
LUTTE ANTIDOPAGE
LUTTE ANTIDOPAGE
OBJECTIFS DUCHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
LUTTE ANTIDOPAGE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure d’appréhender :
OBJECTIFS
- le contexte international et national du CHAPITRE
de la lutte antidopage
- le rôle du pharmacien dans la lutte antidopage.
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure d’appréhender :
OBJECTIFS
- le contexte international et national de ladu du CHAPITRE
lutte antidopage
RESUME CHAPITRE
- le rôle du pharmacien dans la lutte antidopage.
Après
Le dopageavoir est
lu ce chapitre, vous
aujourd’hui devriez
présent dansêtre en mesure
le monde d’appréhender
sportif professionnel: et amateur. La
-lutte
le contexte international et RÉSUMÉ
national
contre ce dernier fait l’objet RESUMEde la DU CHAPITRE
lutte
d’une coordinationantidopage
du CHAPITRE mondiale. Disposant du monopole
-delela
rôle du pharmacien dans la lutte antidopage.
dispensation au détail des médicaments, le pharmacien y joue un rôle important.
Le dopage est aujourd’hui présent dans le monde sportif professionnel et amateur. La
lutte contre ce dernier fait l’objet RESUME
d’une coordination
MOTS CLES mondiale. Disposant du monopole
du CHAPITRE
de la dispensation au détail des médicaments, le pharmacien y joue un rôle important.
Le dopage est aujourd’hui présent dans le monde sportif professionnel et amateur. La
Dopage, lutte,
lutte contre ce interdictions, sportif,
dernier fait l’objet agence
d’une mondiale mondiale.
coordination antidopageDisposant du monopole
MOTS CLES
de la dispensation au détail des médicaments, le pharmacien y joue un rôle important.
Dopage, lutte, interdictions, sportif, agence mondiale antidopage
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
242
PLAN DUCHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
I – LE CONTEXTE MONDIAL
III.1 - DEFINITION
III.2 - ETENDUE DU PROBLEME
IV - ANNEXES
243
II -–LELE CONTEXTE
CONTEXTE MONDIAL
MONDIAL
INTRODUCTION
INTRODUCTION
I.1.
I.1 --DEFINITION
DEFINITION
« Le dopage est entendu comme l’usage de substances ou de procédés qui ont pour
but soit de modifier artificiellement les capacités d’une personne exerçant une activité
sportive, quelle que soit la discipline, quelles que soient les conditions dans lesquelles
cette activité est pratiquée, soit de masquer l’emploi de substances ou de procédés
ayant cette propriété. Ces substances et ces procédés sont dûment énumérés par les
états ou les structures compétentes. Un sportif peut recourir au dopage soit
directement à l’occasion d’une compétition ou d’une manifestation sportive, soit lors de
la préparation à une épreuve par exemple pour accroître le volume et l’intensité des
efforts réalisés à l’entraînement ou pour réduire la durée des phases de récupération ».
Ces dispositions sont transposées dans le Code du Sport français (notamment dans
les articles L-232-5 à 20).
244
I.2.
I.2 --ETENDUE
ETENDUEDU
DU PROBLEME
PROBLEME
- risques pour la société : la pratique sportive participe à l’éducation des jeunes donc
à l’avenir de la société. Outre les effets morbides du dopage observés chez le sportif,
cette conduite introduit l’idée délétère qu’une performance n’est réalisable que par une
transgression des règles, notion inacceptable pour toute société de droit.
245
QU’EST-CE QU’UNE AUTORISATION D’USAGE A DES FINS THERAPEUTIQUES
(AUT)?
Les sportifs peuvent souffrir de maladies ou de troubles qui les obligent à prendre
certains médicaments ou à subir certaines interventions. Si le médicament ou la
méthode dont le sportif a besoin pour traiter sa maladie ou son trouble figure sur la
Liste des substances interdites, une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques
(AUT) peut lui permettre d’utiliser la substance ou la méthode requise. Les AUT
sont accordées en vertu du Standard international pour l’autorisation d’usage à des fins
thérapeutiques (SIAUT).
246
• La surveillance médicale des sportifs.
Un certificat médical d’aptitude est nécessaire à la première délivrance d’une
licence sportive. Par ailleurs, tout médecin décelant des signes évoquant un
dopage doit refuser de délivrer un certificat médical, doit informer le patient des
risques encourus, doit lui proposer de le diriger vers une antenne médicale ou, en
liaison avec celle-ci, le prendre en charge. Le médecin doit, enfin, transmettre
obligatoirement au médecin responsable de l’antenne médicale les constatations
qu’il a faites et en informer son patient.
Tout pharmacien doit donc être conscient que le fait de délivrer sans ordonnance des
substances dopantes soumises à la réglementation des substances vénéneuses ou
d’honorer des prescriptions manifestement sans rapport avec un traitement médical
(quantités anormalement élevées) sont susceptibles d’engager ses responsabilités
pénale et disciplinaire. Le pharmacien (donc le stagiaire) doit parfaitement connaître
les substances et procédés interdits
247
III - ROLE DU PHARMACIEN D’OFFICINE DANS LA LUTTE
III - ROLE DU PHARMACIEN D’OFFICINE DANS LA LUTTE ANTIDOPAGE
ANTI DOPAGE
III.1. - NORMES
III.1 NORMES PROFESSIONNELLES
PROFESSIONNELLES DE
DE LA LA(2005)
FIP FIP (2005)
Des normes professionnelles pour les pharmaciens ont été élaborées par la Fédération
internationale pharmaceutique (FIP) (Cf. déclaration de la FIP sur les normes
professionnelles – le Caire, Septembre 2005)
La FIP recommande :
1. Aux organisations pharmaceutiques de s’impliquer dans des actions de
formation et d’information.
a) Formation
- Former les pharmaciens à la réglementation concernant le dopage (liste des
substances interdites établie par l’AMA, code mondial antidopage…).
- Introduire dans la formation initiale et post-universitaire l’étude des substances
utilisées à des fins de dopage, les risques sanitaires encourus…
b) Information
- Participer à des campagnes nationales de sensibilisation aux dangers du dopage en
association avec les agences nationales antidopages, les comités nationaux
Olympiques et les ministères concernés ; mettre à disposition des pharmaciens des
outils éducatifs pratiques adaptés aux besoins de tous les sportifs.
Charte professionnelle
Les pharmaciens contre le dopage
Que l’on soit sportif de haut niveau ou simple amateur, le sport et la santé ne doivent
pas devenir antinomiques. Parce que sa compétence scientifique et sa conception
humaniste du malade lui octroient un rôle majeur dans la protection de la santé
publique, le pharmacien doit lutter contre le dopage en s’engageant à :
- Promouvoir une pratique du sport bénéfique pour la santé, en gardant à l’esprit que si
le médicament peut être profitable lorsqu’il est utilisé à bon escient, il peut être très
dangereux s’il est utilisé de manière détournée.
- Se tenir régulièrement informé des règlementations internationales concernant le
dopage (liste des substances interdites établie par l’AMA, code mondial antidopage).
- Rester vigilant afin de discerner l’acte médical justifié de la pratique illicite dans la
prise en charge des sportifs.
- Refuser la dispensation d’un médicament lorsque son utilisation est manifestement
détournée en vue d’une amélioration frauduleuse de performances sportives.
- Lorsque sont prescrits ou demandés des médicaments dont la formule comporte des
substances interdites figurant sur la liste établie par l’AMA, s’enquérir du statut
« sportif » du patient pour prévenir tous les risques liés à sa qualité de compétiteur.
- Apprendre au sportif à identifier les médicaments concernant une substance dopante,
l’informer des risques encourus lors d’une utilisation détournée sur les plans sanitaire
et sportif.
- Informer le sportif de l’intérêt et des risques liés à la prise de compléments
alimentaires.
248
3. Aux pharmaciens fabricants de coopérer avec l’AMA :
- En contribuant à l’information sur les substances et les produits interdits aux sportifs
(aux niveaux national et international).
- En facilitant la mise au point de méthodes de détection des substances dopantes
interdites en compétition, définies par l’AMA, et que pourraient contenir leurs produits,
pour éviter tous détournements frauduleux de leur utilisation.
III.2.LES
III.2 - LES MEDICAMENTS
MEDICAMENTS HUMAINS
HUMAINS
Dans une démarche préventive, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens mène
des actions de sensibilisation et d’information, à destination des officinaux et du
public dans ce domaine. Il propose des outils pédagogiques élaborés conjointement
par le Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm), le
Ministère chargé des Sports et la Mission interministérielle de lutte contre les drogues
et les conduites addictives (MILDECA).
249
• L’affichette destinée à l’équipe officinale listant les spécialités dont la
prescription médicale est facultative et contenant une substance interdite en
compétition.
VEAU
NOU
250
III.3. - LES
III.3 LES COMPLEMENTS
COMPLEMENTS ALIMENTAIRES
ALIMENTAIRES
251
III.4 LES
III.4. MEDICAMENTS
- LES VETERINAIRES
MEDICAMENTS VETERINAIRES
IV - –ANNEXES
IV ANNEXES
- Annexe 2 :
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE :
MÉDICAMENTS ET DOPAGE
- Annexe 3 :
LISTE DES MÉDICAMENTS DE PMF CONTENANT DES SUBSTANCES
DOPANTES
- Annexe 4 :
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE :
COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES ET DOPAGE
252
ANNEXE 1
LISTE DES
INTERDICTIONS JANVIER 2019
Le texte officiel de la Liste des interdictions sera tenu à jour par l’AMA et publié en anglais et en français.
La version anglaise fera autorité en cas de divergence entre les deux versions.
253
SUBSTANCES ET MÉTHODES
INTERDITES EN PERMANENCE
(EN ET HORS COMPÉTITION)
EN CONFORMITÉ AVEC L’ARTICLE 4.2.2 DU CODE MONDIAL ANTIDOPAGE, TOUTES LES SUBSTANCES INTERDITES
DOIVENT ÊTRE CONSIDÉRÉES COMME DES « SUBSTANCES SPÉCIFIÉES » SAUF LES SUBSTANCES DANS LES CLASSES
S1, S2, S4.4, S4.5, S6.A, ET LES MÉTHODES INTERDITES M1, M2 ET M3.
SUBSTANCES INTERDITES
Mestanolone;
S0 SUBSTANCES NON APPROUVÉES Mestérolone;
Toute substance pharmacologique non incluse dans Métandiénone (17β-hydroxy-17α-méthylandrosta-
une section de la Liste ci-dessous et qui n’est pas actuel- 1,4-diène-3-one);
lement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez Méténolone;
l’Homme par une autorité gouvernementale réglementaire Méthandriol;
de la santé (par ex. médicaments en développement Méthastérone (17β-hydroxy-2α,17α-diméthyl-5α-
préclinique ou clinique ou médicaments discontinués, androstane-3-one);
médicaments à façon, substances approuvées seulement Méthyldiénolone (17β-hydroxy-17α-méthylestra-4,9-diène-
pour usage vétérinaire) est interdite en permanence. 3-one);
Méthyl-1-testostérone (17β-hydroxy-17α-méthyl-5α-
androst-1-ène-3-one);
S1 AGENTS ANABOLISANTS
Les agents anabolisants sont interdits.
Méthylnortestostérone (17β-hydroxy-17α-méthylestr-4-en-
3-one);
Méthyltestostérone;
1. STÉROÏDES ANABOLISANTS ANDROGÈNES (SAA) Métribolone (méthyltriènolone, 17β-hydroxy-17α-
a. SAA exogènes*, incluant : méthylestra-4,9,11-triène-3-one);
Mibolérone;
1-Androstènediol (5α-androst-1-ène-3β,17β-diol); Norbolétone;
1-Androstènedione (5α-androst-1-ène-3,17-dione); Norclostébol;
1-Androstérone (3α-hydroxy-5α-androst-1-ène-17-one); Noréthandrolone;
1-Testostérone (17β-hydroxy-5α-androst-1-ène-3-one); Oxabolone;
Bolastérone; Oxandrolone;
Calustérone; Oxymestérone;
Clostébol; Oxymétholone;
Danazol ([1,2]oxazolo[4',5':2,3]prégna-4-ène-20-yn-17α-ol); Prostanozol (17β-[(tétrahydropyrane-2-yl)oxy]-1'H-
Déhydrochlorméthyltestostérone (4-chloro-17β-hydroxy- pyrazolo[3,4:2,3]-5α-androstane);
17α-méthylandrosta-1,4-diène-3-one); Quinbolone;
Désoxyméthyltestostérone (17α-méthyl-5α-androst-2-ène- Stanozolol;
17β-ol et 17α-méthyl-5α-androst-3-ène-17β-ol); Stenbolone;
Drostanolone; Tétrahydrogestrinone (17-hydroxy-18a-homo-19-nor-17α-
Éthylestrénol (19-norprégna-4-ène-17α-ol); prégna-4,9,11-triène-3-one);
Fluoxymestérone; Trenbolone (17β-hydroxyestr-4,9,11-triène-3-one);
Formébolone;
Furazabol (17α-méthyl[1,2,5]oxadiazolo[3',4':2,3]-5α- et autres substances possédant une structure chimique
androstane-17β-ol); similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s).
Gestrinone;
254
b. SAA endogènes** et leurs métabolites et isomères, par
administration exogène, incluant sans s’y limiter :
S2 HORMONES PEPTIDIQUES, FACTEURS
DE CROISSANCE, SUBSTANCES
4-Androstènediol (androst-4-ène-3β,17β-diol); APPARENTÉES ET MIMÉTIQUES
4-Hydroxytestostérone (4,17β-dihydroxyandrost-4-ène-3- Les substances qui suivent, et les autres substances
one); possédant une structure chimique similaire ou un (des)
5-Androstènedione (androst-5-ène-3,17-dione); effet(s) biologique(s) similaire(s), sont interdites :
7α-hydroxy-DHEA;
7β-hydroxy-DHEA; 1. Érythropoïétines (EPO) et agents affectant l’érythro-
7-Keto-DHEA; poïèse, incluant sans s’y limiter :
19-Norandrostènediol (estr-4-ène-3,17-diol); 1.1 Agonistes du récepteur de l’érythropoïétine, par ex.
19-Norandrostènedione (estr-4-ène-3,17-dione); Darbépoétine (dEPO);
Androstanolone (5α-dihydrotestostérone, 17β-hydroxy- Érythropoïétines (EPO);
5α-androstan-3-one); Dérivés d’EPO [par ex. EPO-Fc, méthoxy polyéthylène
Androstènediol (androst-5-ène-3β,17β-diol); glycol-époétine béta (CERA)];
Androstènedione (androst-4-ène-3,17-dione); Agents mimétiques de l’EPO et leurs dérivés par ex.
Boldénone; CNTO-530 et péginesatide.
Boldione (androsta-1,4-diène-3,17-dione);
Épiandrostérone (3β-hydroxy-5α-androstane-17-one); 1.2 Agents activants du facteur inductible par l’hypoxie
Épi-dihydrotestostérone (17β-hydroxy-5β-androstane-3- (HIF) par ex.
one); Argon;
Épitestostérone; Cobalt;
Nandrolone (19-nortestostérone); Daprodustat (GSK1278863);
Prastérone (déhydroépiandrostérone, DHEA, Molidustat (BAY 85-3934);
3β-hydroxyandrost-5-ène-17-one); Roxadustat (FG-4592);
Testostérone. Vadadustat (AKB-6548);
Xénon.
2. AUTRES AGENTS ANABOLISANTS
1.3 Inhibiteurs de GATA, par ex.
Incluant sans s'y limiter : K-11706.
Clenbutérol, modulateurs sélectifs des récepteurs aux
androgènes (SARMs par ex. andarine, LGD-4033, 1.4 Inhibiteurs du facteur transformateur de
enobosarm (ostarine) et RAD140), tibolone, zéranol et croissance-β (TGFβ), par ex.
zilpatérol. Luspatercept;
Sotatercept.
Pour les besoins du présent document :
* « exogène » désigne une substance qui ne peut pas être habituel-
1.5 Agonistes du récepteur de réparation innée, par ex.
lement produite naturellement par l’organisme humain.
** « endogène » désigne une substance qui peut être habituellement Asialo-EPO;
produite naturellement par l’organisme humain. EPO carbamylée (CEPO).
255
S3 BÊTA-2 AGONISTES
2. Hormones peptidiques et leurs facteurs de libération
2.1 Gonadotrophine chorionique (CG) et hormone Tous les bêta-2 agonistes sélectifs et non sélectifs,
lutéinisante (LH) et leurs facteurs de libération, y compris tous leurs isomères optiques, sont interdits.
interdites chez le sportif de sexe masculin, par ex.
buséréline, desloréline, gonadoréline, goséréline, Incluant sans s'y limiter :
leuproréline, nafaréline et triptoréline; Fenotérol;
Formotérol;
2.2 Corticotrophines et leurs facteurs de libération par Higénamine;
ex. corticoréline; Indacatérol;
Olodatérol;
2.3 Hormone de croissance (GH), ses fragments et ses Procatérol;
facteurs de libération incluant sans s’y limiter : Reprotérol;
les fragments de l’hormone de croissance, par ex. Salbutamol;
AOD-9604 et hGH 176-191; Salmétérol;
l'hormone de libération de l’hormone de croissance Terbutaline;
(GHRH) et ses analogues, par ex. CJC-1293, CJC- Trétoquinol (trimétoquinol);
1295, sermoréline et tésamoréline; Tulobutérol;
les sécrétagogues de l’hormone de croissance Vilantérol.
(GHS), par ex. lénomoréline (ghréline) et ses
mimétiques, par ex. anamoréline, ipamoréline, Sauf :
macimoréline et tabimoréline; • le salbutamol inhalé : maximum 1600 microgrammes
les peptides libérateurs de l’hormone de croissance par 24 heures répartis en doses individuelles, sans
(GHRPs), par ex. alexamoréline, GHRP-1, GHRP-2 excéder 800 microgrammes par 12 heures à partir de
(pralmoréline), GHRP-3, GHRP-4, GHRP-5, GHRP-6 n’importe quelle prise;
et examoréline (hexaréline). • le formotérol inhalé : dose maximale délivrée de
54 microgrammes par 24 heures;
3. Facteurs de croissance et modulateurs de facteurs de • le salmétérol inhalé : dose maximale 200 microgrammes
croissance, incluant sans s’y limiter : par 24 heures.
Facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF);
Facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF); La présence dans l’urine de salbutamol à une concen-
Facteur de croissance analogue à l’insuline-1 (IGF-1) tration supérieure à 1000 ng/mL ou de formotérol à une
et ses analogues; concentration supérieure à 40 ng/mL n’est pas cohérente
Facteur de croissance des hépatocytes (HGF); avec une utilisation thérapeutique et sera considérée
Facteurs de croissance fibroblastiques (FGF); comme un résultat d’analyse anormal (RAA), à moins que
Facteurs de croissance mécaniques (MGF); le sportif ne prouve par une étude de pharmacocinétique
Thymosine-β4 et ses dérivés, par ex. TB-500. contrôlée que ce résultat anormal est bien la conséquence
d’une dose thérapeutique (par inhalation) jusqu'à la dose
et autres facteurs de croissance ou modulateur de fac- maximale indiquée ci-dessus.
teur(s) de croissance influençant le muscle, le tendon ou le
ligament, la synthèse/dégradation protéique, la vasculari-
sation, l’utilisation de l’énergie, la capacité régénératrice
ou le changement du type de fibre.
256
S4 MODULATEURS HORMONAUX 5. Modulateurs métaboliques :
ET MÉTABOLIQUES 5.1 Activateurs de la protéine kinase activée par l’AMP
Les hormones et modulateurs hormonaux suivants (AMPK), par ex. AICAR, SR9009; et agonistes du
sont interdits : récepteur activé par les proliférateurs des
péroxysomes δ (PPARδ), par ex. acide 2-(2-méthyl-4-
1. Inhibiteurs d’aromatase, incluant sans s’y limiter : ((4-méthyl-2-(4-(trifluorométhyl)phényl)thiazol-5-yl)
2-Androsténol (5α-androst-2-ène-17-ol); méthylthio)phénoxy) acétique (GW 1516, GW501516);
2-Androsténone (5α-androst-2-ène-17-one); 5.2 Insulines et mimétiques de l’insuline;
3-Androsténol (5α-androst-3-ène-17-ol); 5.3 Meldonium;
3-Androsténone (5α-androst-3-ène-17-one); 5.4 Trimétazidine.
4-Androstène-3,6,17 trione (6-oxo);
Aminoglutéthimide;
Anastrozole;
S5 DIURÉTIQUES ET AGENTS MASQUANTS
Androsta-1,4,6-triène-3,17-dione (androstatriènedione); Les diurétiques et agents masquants suivants
Androsta-3,5-diène-7,17-dione (arimistane); sont interdits, ainsi que les autres substances possédant
Exémestane; une structure chimique similaire ou un (des) effet(s)
Formestane; biologique(s) similaire(s).
Létrozole;
Testolactone. Incluant sans s’y limiter :
• Desmopressine; probénécide; succédanés de plasma,
2. Modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes par ex. l’administration intraveineuse d’albumine,
(SERM), incluant sans s’y limiter : dextran, hydroxyéthylamidon et mannitol.
Raloxifène; • Acétazolamide; amiloride; bumétanide; canrénone;
Tamoxifène; chlortalidone; acide étacrynique; furosémide; indapa-
Torémifène. mide; métolazone; spironolactone; thiazides, par ex.
bendrofluméthiazide, chlorothiazide et hydrochlorothia-
3. Autres substances anti-œstrogéniques, incluant sans zide; triamtérène et vaptans, par ex. tolvaptan.
s’y limiter :
Clomifène; Sauf :
Cyclofénil; • la drospirénone; le pamabrome; et l’administration
Fulvestrant. ophtalmique des inhibiteurs de l’anhydrase carbonique
(par ex. dorzolamide, brinzolamide);
4. Agents prévenant l’activation du récepteur IIB de • l’administration locale de la félypressine en anesthésie
l’activine, incluant sans s’y limiter : dentaire.
257
MÉTHODES INTERDITES
M1 MANIPULATION DE SANG OU DE
2. L'utilisation d'agents d'édition génomique conçus pour
COMPOSANTS SANGUINS modifier les séquences génomiques et/ou la régulation
Ce qui suit est interdit : transcriptionnelle, post-transcriptionnelle ou
1. L’administration ou réintroduction de n’importe quelle épigénétique de l’expression des gènes.
quantité de sang autologue, allogénique (homologue) 3. L’utilisation de cellules normales ou génétiquement
ou hétérologue ou de globules rouges de toute origine modifiées.
dans le système circulatoire.
M2 MANIPULATION CHIMIQUE
ET PHYSIQUE
Ce qui suit est interdit :
1. La falsification, ou la tentative de falsification, dans le
but d’altérer l’intégrité et la validité des échantillons
recueillis lors du contrôle du dopage.
Incluant, sans s’y limiter :
La substitution et/ou l’altération de l’urine, par ex. protéases.
258
SUBSTANCES ET MÉTHODES
INTERDITES EN COMPÉTITION
OUTRE LES CLASSES S0 À S5 ET M1 À M3 DÉFINIES CI-DESSUS, LES CLASSES SUIVANTES SONT INTERDITES
EN COMPÉTITION :
SUBSTANCES INTERDITES
259
Phenmétrazine;
Phenprométhamine;
S8 CANNABINOÏDES
Propylhexédrine;
Pseudoéphédrine*****; Les cannabinoïdes suivants sont interdits :
Sélégiline; • Cannabinoïdes naturels, par ex. cannabis, haschisch,
Sibutramine; et marijuana.
Strychnine; • Cannabinoïdes synthétiques par ex. Δ9-
Tenamfétamine (méthylènedioxyamphétamine); tétrahydrocannabinol (THC) et autres
Tuaminoheptane; cannabimimétiques.
Sauf :
• Clonidine;
S9 GLUCOCORTICOÏDES
• Les dérivés de l’imidazole en application topique/ Tous les glucocorticoïdes sont interdits lorsqu'ils
ophtalmique et les stimulants figurant dans le sont administrés par voie orale, intraveineuse, intramus-
Programme de surveillance 2019*. culaire ou rectale.
S7 NARCOTIQUES
Les narcotiques suivants sont interdits :
Buprénorphine;
Dextromoramide;
Diamorphine (héroïne);
Fentanyl et ses dérivés;
Hydromorphone;
Méthadone;
Morphine;
Nicomorphine;
Oxycodone;
Oxymorphone;
Pentazocine;
Péthidine.
260
SUBSTANCES INTERDITES
DANS CERTAINS SPORTS
P1 BÊTABLOQUANTS
Les bêtabloquants sont interdits en compétition
seulement, dans les sports suivants et aussi interdits hors
compétition si indiqué.
• Automobile (FIA)
• Billard (toutes les disciplines) (WCBS)
• Fléchettes (WDF)
• Golf (IGF)
• Ski (FIS) pour le saut à skis, le saut freestyle/halfpipe
et le snowboard halfpipe/big air
• Sports subaquatiques (CMAS) pour l’apnée dynamique
avec ou sans palmes, l’apnée en immersion libre,
l’apnée en poids constant avec ou sans palmes, l’apnée
en poids variable, l’apnée Jump Blue, l’apnée statique,
la chasse sous-marine et le tir sur cible.
• Tir (ISSF, IPC)*
• Tir à l’arc (WA)*
Acébutolol; Labétalol;
Alprénolol; Métipranolol;
Aténolol; Métoprolol;
Bétaxolol; Nadolol;
Bisoprolol; Oxprénolol;
Bunolol; Pindolol;
Cartéolol; Propranolol;
Carvédilol; Sotalol;
Céliprolol; Timolol.
Esmolol;
www.wada-ama.org
261
ANNEXE 2
médicaments et
DOPAGE
Le pharmacien a un rôle majeur à jouer dans la prévention
du dopage accidentel lié à la prise de médicaments
en informant le sportif sur le bon usage des médicaments délivrés
et sur leurs conditions d'utilisation vis-à-vis
de la réglementation antidopage.
– Janvier 2018 –
262
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
médicaments et
dopage introduction
*Le Code du sport est l’ensemble des textes législatifs et réglementaires qui encadrent le sport.
Page 2
263
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
le dopage
DÉFINITIONS
Le dopage est constitué par la violation d’une ou plusieurs règles de la lutte antidopage, commise
par un sportif et/ou son entourage, selon le Code du sport adapté du Code mondial antidopage.
Un sportif est défini comme « toute personne qui participe ou se prépare à une manifestation
sportive » (article L. 230.3 du Code du sport).
CONTRôLE ANTIDOPAGE
Le Code du sport statue que tout sportif, quels que soient son âge, son niveau ou encore sa
nationalité, peut être soumis à un contrôle antidopage lors de la préparation et/ou la participation
à une manifestation sportive française ou internationale.
L’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) est, en général, chargée de réaliser les contrôles
antidopage (CAD) pour tous les sportifs amateurs ou professionnels sur le territoire français.
Page 3
264
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
Quelles que soient les circonstances, tout sportif doit donc s’assurer que chaque produit (médicaments,
compléments alimentaires…) qu’il consomme ne contient aucune substance interdite.
Pour être accordée, une AUT doit remplir chacun des critères suivants (article D.232-72 du Code
du sport) :
✔ l’état pathologique aigu ou chronique du sportif justifient l’administration de la substance interdite ;
✔ cet état pathologique n’est pas la conséquence d’une pratique antérieure de dopage ;
✔ le traitement n’améliore pas les performances du sportif par rapport à un retour à son état de
santé « normal » ;
✔ il n’existe pas d’« alternative thérapeutique », c'est-à-dire un traitement ne contenant aucune
substance interdite pour traiter la pathologie en cause.
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265
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
La demande d’AUT, accompagnée d’un dossier médical établi avec le prescripteur ou par celui-ci,
doit être adressée par le sportif, 30 jours avant le début de la compétition, à l’autorité compétente :
✔ soit l’AFLD pour les compétitions françaises ;
✔ soit la fédération sportive internationale organisatrice pour les compétitions internationales.
Le sportif peut éventuellement adresser, après un contrôle antidopage, une demande d’AUT
rétroactive dans le cas d’un traitement d’urgence par exemple.
RISQUES DU DOPAGE
POUR L’ÉTHIQUE
Le dopage porte atteinte aux valeurs fondamentales du sport que sont notamment :
✔ le courage,
✔ l’honnêteté,
✔ le respect des règles et des autres compétiteurs,
✔ l’exemplarité.
POUR LA SANTÉ
Le recours à des substances interdites expose le sportif non seulement au risque de
sanctions, mais également à des effets néfastes aigus ou chroniques sur sa santé,
parfois mortels. En effet, ces substances ont toutes des effets iatrogènes propres, qui
peuvent être potentialisés par leur mésusage et/ou la mise en place de « protocoles
de dopage » (association de plusieurs substances et/ou méthodes).
Outre le risque non négligeable d’atteintes somatiques (cœur, rein, foie, os, muscles,
tendons, …), une part importante de ces substances ont des effets psychoactifs pouvant
induire des modifications du comportement, une pharmacodépendance, voire des
syndromes de sevrage.
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266
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
En parallèle, et en suivant la liste de l’AMA, le ministère chargé des sports publie annuellement
un arrêté, applicable uniquement en France, répertoriant les substances dont la détention par le
sportif est interdite.
CE MÉDICAMENT CONTIENT-IL
UNE SUBSTANCE INTERDITE ?
L’AFLD propose, sur son site internet, un moteur de recherche qui permet de déterminer si un médicament
humain commercialisé en France contient une substance interdite. La recherche peut se faire par nom
de spécialité ou par DCI.
https://medicaments.afld.fr/
*Ce moteur de recherche ne référence pas les médicaments vétérinaires contenant une substance inscrite sur la Liste des interdictions chez l’Homme.
Page 6
267
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
Champs d'interdictioN
La Liste comprend 3 champs d’interdiction : en permanence (c’est-à-dire en et hors compétition),
en compétition ou dans certains sports.
Les substances et méthodes sont regroupées par catégories selon le champ d'interdiction.
DANS CERTAINS
P1 Bêtabloquants : aténolol, propanolol,…
SPORTS**
* D'après la Liste des interdictions 2018, Standard international de l’Agence Mondiale Antidopage.
** L’alcool a été retiré de ce champ d’interdiction dans la liste 2018.
Page 7
268
substances INTERDITES EN PERMANENCE
CATÉGORIES EXEMPLES DE SUBSTANCES* EFFETS RECHERCHÉS PRINCIPAUX RISQUES POUR LA SANTÉ
• Toute substance pharmacologique non approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l’Homme par une autorité gouvernementale de santé
S0- SUBSTANCES
NON APPROUVÉES MÉDICAMENTS EN PHASE D’ESSAIS CLINIQUES, PRINCIPES ACTIFS RETIRÉS DU MARCHÉ, SUBSTANCES APPROUVÉES SEULEMENT
POUR UN USAGE VÉTÉRINAIRE, …
269
MECASERMINE, SOMATROPINE… • Potentialisation des effets des insuffisance cardiaque, hypertension artérielle
stéroïdes anabolisants
• Hyperglycémie
• Augmentation de la concentration
en hémoglobine
• Érythropoïétine et substances • Augmentation de l’hématocrite : risque d’AVC,
S2- HORMONES apparentées : DARBÉPOÉTINE, - Amélioration de l’utilisation d’infarctus, voire d’arrêt cardiaque
PEPTIDIQUES, ERYTHROPOÏÉTINES, DÉRIVÉS D’EPO… de l’oxygène
• Hypertension artérielle, fatigue généralisée
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
Page 8
TRIPTORÉLINE…
• Inhibiteurs d’aromatase :
ANASTROZOLE, EXÉMESTANE, • Phlébite
FORMESTANE, LÉTROZOLE… • Thrombose
• Faible effet anabolisant
• Autres substances anti-œstrogènes : • Troubles visuels
270
CLOMIFÈNE, FULVESTRANT… • Lutte contre les effets iatrogènes
S4- MODULATEURS des stéroïdes anabolisants • Chez la femme : bouffées de chaleur,
• Modulateurs sélectifs des récepteurs : saignements vaginaux, hyperstimulation ovarienne,
HORMONAUX œstrogèniques :
ET MÉTABOLIQUES cancer de l’endomètre
RALOXIFÈNE, TAMOXIFÈNE…
• Amélioration de la récupération,
• Modulateurs métaboliques : • Troubles musculaires, hypoglycémie pouvant aller
lutte contre la fatigue
INSULINES, TRIMÉTAZIDINE… jusqu’au coma en cas de mésusage d’insuline
• Effet anabolisant
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
Remarque : La détection dans un échantillon d’une substance soumise à un seuil d’interdiction, associée à un diurétique ou un agent masquant,
Page 9
sera considérée comme un résultat positif, sauf en cas d’AUT pour chaque substance détectée.
271
• HÉROÏNE • Relâchement musculaire • Dépendance physique et psychologique,
• Métabolites et substances apparentées accoutumance
Page 10
* D'après la Liste des interdictions 2018, Standard international de l’AMA
** Le Sativex® dispose d’une AMM européenne, mais n’est pas commercialisé en France à la date de rédaction de ce document.
substances INTERDITES DANS CERTAINS SPORTS
P1 – BÊTA- Interdits EN COMPÉTITION dans les sports suivants : Interdits EN PERMANENCE dans les sports suivants :
BLOQUANTS • Automobile • Tir
• Billard • Tir à l’arc
• Fléchettes
• Golf
• Ski
• Sports subaquatiques
272
* D'après la Liste des interdictions 2018, Standard international de l’AMA.
Certaines substances qui ne figurent pas dans la Liste des interdictions sont intégrées dans un programme de
surveillance établi par l'AMA. Celui-ci vise à déterminer leur prévalence dans le sport, quelle que soit la discipline.
La présence d’une de ces substances dans un contrôle antidopage n’engendre pas de sanction disciplinaire.
Page 11
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
En outre, l’arrêté du 28/11/2016* précise les bonnes pratiques de dispensation des mé-
dicaments dans les pharmacies d’officine, les pharmacies mutualistes et les pharma-
cies de secours minières. Elles sont opposables à tout pharmacien depuis le 1er février 2017.
Dans le cadre de la prévention du dopage, le pharmacien doit être particulièrement vigilant lors
de la dispensation de médicaments à un sportif (validité et conformité de l’ordonnance, respect
des doses d’exonération, …) et s’assurer que tous les médicaments dispensés soient exempts de
substances interdites par la législation antidopage en vigueur (détention et/ou utilisation), en l’ab-
sence d’autorisation d’usage thérapeutique. Pour rappel, le Code de la santé publique précise que
« lorsque l’intérêt de la santé du patient lui paraît l’exiger, le pharmacien doit refuser de dispenser
un médicament. Si ce médicament est prescrit sur une ordonnance, le pharmacien doit informer
immédiatement le prescripteur de son refus et le mentionner sur l’ordonnance » (article R.4235-61).
Une attention particulière sera requise lors de la dispensation à un sportif de médicaments à pres-
cription médicale facultative (PMF), de médicaments vétérinaires et/ou de compléments alimen-
taires, qui peuvent également contenir des substances interdites par la règlementation antidopage.
*Arrêté du 28 novembre 2016 relatif aux bonnes pratiques de dispensation des médicaments dans les pharmacies d’officine, les pharmacies mutualistes et les pharmacies de secours
minières, mentionnées à l’article L. 5121-5 du code de la santé publique, JORF n°0279 du 1er décembre 2016
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273
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
Outre les informations et les conseils nécessaires au bon usage des médicaments délivrés, toute
dispensation de médicaments à un sportif doit être l’occasion de l’informer sur la réglementation
antidopage (champ d’interdiction, seuil d’interdiction, nécessité d’une AUT,…) et de lui délivrer des
conseils pratiques visant à éviter tout risque de contrôle antidopage positif.
COMPLÉMENTS ALIMENTAIRES
ET RISQUE DE DOPAGE ACCIDENTEL SPORTIFS
PRÉSENTE,
Z-VO US !
LES SPORTI
AVIS AUX SP
La norme NF V94-001 garantit l'absence de substance dopante dans la composition des com-
DE LEURS
CON
FS SONT RES
PONSABLES
CONTRÔLE SOMMATIONS EN CAS
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NDIAL ANTID DE
ORTIFS !
sur son site Internet une liste (non exhaustive) de compléments alimentaires répondant à
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DU SPO
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Parlez-en
votre phar avec
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Il est rappelé que le fait de « céder ou offrir aux sportifs, sans raison médicale dûment justifiée, une
ou plusieurs substances ou méthodes mentionnées à l’article L. 232-9, ou de faciliter leur utilisation
ou d’inciter à leur usage » (article L. 232-10 du Code du sport) est puni de cinq ans d’emprisonnement
et de 75 000 € d’amende (article L. 232-26 du Code du sport).
Page 13
274
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
EN PRATIQUE À L’OFFICINE
✔ Liste des interdictions en vigueur : accessible sur le site de l’AMA et sur le site de l’AFLD
• L’actualisation de la liste des interdictions peut être une bonne occasion pour faire le point,
chaque année, en janvier, avec l’équipe officinale.
sport
quant à la prise de mé-
ter des conseils adaptés s alimentaires. contenant pas de substances
dicaments et/ou de complément
SPORTIFS,
du dopage (outils disponibles notamment sur le site du Cespharm,
dopantes.
PRÉSENTEZ-VOUS !
En adoptant cette norme, les
POUR EN SAVOIR PLUS fabricants s’engagent à garantir
la
NUTRITION SANTÉ : composition de leurs compléments
PROGRAMME NATIONAL
alimentaires et l’absence de
Photos : © Thinkstock
er.fr/pnns
et médicamentsnt
ité
AGENCE FRANÇAISE DE
https://www.afld.fr/
à un contrôle
cas de contrôle
conduire
objective du sportif" en
le principe de la "responsabil
antidopage
: c’est
application du Code du sport. pour éviter
le risque de dopage
positif.
DE PRÉVENTION DU DOPAGE
ANTENNE MÉDICALE s et/ou
ROUSSILLON : NF V 94-001 sur
pas n’importe comme
que les médicament
(AMPD) DE LANGUEDOC
Tel. : 04 67 33 22 73
La mention
Vous devez vous assurer
des produits permet
les compléments alimentaires
l’emballage que vous prenez ne acciden
MON
tel,
llier.fr/fr/ampd facilement les interdite (ou dérivés).
http://www.chu-montpe comportent pas de substance
d’identifier MÉDICAMENT
COMITÉ NATIONAL OLYMPIQUE
ET SPORTIF FRANÇAIS compléments alimentaires ou
comme sportif auprès de
dépourvus votre Parlez- en avec
EST-IL
ique.com/cnosf/
http://cnosf.franceolymp
denrées alimentaires
Faites-vous connaître
votre DOPANT
pharma ?
cien Z-VOUS
des conseils
MÉFIE
• Se présenter comme un interlocuteur disponible pour évoquer
de substances
pharmacien afin qu’il puisse vous apporter
dopantes.
NUTRITION DU SPORT de médicaments.
SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE adaptés au sujet de la prise
http://www.nutritiondus
port.fr/sante/ L’AFLD propose un moteur
sa- DOPAGE ACCIDENTEL !
DU
recherche de l’AFLD pour de recherche gratuit pour
Consulter le moteur de voir si un médicament
fran-
médicament :
connaître le statut de votre çais contient une substance
r/
https://medicaments.afld.f
Mission interministérielle
de lutte contre les drogues
et les conduites addictives
Page 14
275
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
EN PRATIQUE À L’OFFICINE
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276
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
EN PRATIQUE À L’OFFICINE
DÉMARCHE ACROPOLE
Cette démarche est recommandée par l’Ordre national des pharmaciens pour faciliter l’«Accueil Pharmaceutique
des Patients Sans Ordonnance» (recommandations APPSO – mai 2013). Elle détaille différentes actions
successives (Acueillir, Collecter, Rechercher, Ordonner, Préconiser, Optimiser, Libeller, Entériner) qui permettent
une approche complète et sécurisée, et une réponse optimale du pharmacien face aux attentes du patient.
www.acqo.fr
Page 16
277
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE - MÉDICAMENTS ET DOPAGE • JANVIER 2018
OUTILS PROPOSÉS
Différents outils ont été conçus dans le cadre de ce partenariat entre le Ministère chargé des
sports, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives et
le Cespharm :
Une affiche sensibilisant les sportifs au risque de dopage accidentel lié à la prise de
médicaments et les incitant à demander conseil au pharmacien.
Une affichette listant les médicaments à prescription médicale facultative contenant une
substance interdite.
Page 17
278
ANNEXE 3
sport
et médicaments
SPÉCIALITÉS SOUMISES À PRESCRIPTION MÉDICALE FACULTATIVE1
CONTENANT UNE SUBSTANCE INTERDITE EN COMPÉTITION
pas n’importe comment
MÉFIEZ-VOUS
DU DOPAGE ACCIDENTEL !
Pour éviter tout contrôle antidopage « positif », il est recommandé aux sportifs de ne pas
utiliser les médicaments ou substances ci-dessous, avant ou pendant une compétition.
Dolirhume cp Pseudoéphédrine²
Dolirhumepro cp Pseudoéphédrine²
Effortil 5 mg cp Etiléfrine
Rhinureflex cp Pseudoéphédrine²
Rhumagrip cp Pseudoéphédrine²
1 : Liste des spécialités mise à jour au 18 juin 2018 (sources : décret n°2018-6 du 4 janvier 2018, base de données publique des médicaments)
2 : La pseudoéphédrine est interdite quand sa concentration dans l’urine dépasse 150 microgrammes par millilitre.
3 : L’éphédrine est interdite quand sa concentration dans l’urine dépasse 10 microgrammes par millilitre.
1 : Liste indicative des spécialités mise à jour au 20 septembre 2017.
2 : La pseudoéphédrine est interdite quand sa concentration dans l’urine dépasse 150 microgrammes par millilitre.
3 : L’éphédrine est interdite quand sa concentration dans l’urine dépasse 10 microgrammes par millilitre.
279
ANNEXE 4
Compléments
alimentaires
& dopage
– Janvier 2016 –
280
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
INTRODUCTION
D
es sportifs de tous niveaux – professionnels
ou amateurs – souhaitant participer à une
manifestation sportive ont parfois recours à
des compléments alimentaires pour améliorer leurs
performances physiques.
Page 2
281
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
O n parle de conduite dopante lorsqu’à des fins de performance ou simplement pour surmonter un
obstacle (réel ou supposé), on a recours à un produit tel que médicament, complément alimentaire
ou produit stupéfiant illégal. L’obstacle peut être un examen, un entretien d’embauche, un travail difficile
et/ou pénible, une épreuve sportive, etc.
Le dopage, quant à lui, ne concerne que les sportifs qui, dans le cadre de compétitions ou de leur pré-
paration en vue d’une compétition, utilisent des substances ou des méthodes interdites, inscrites sur
une liste établie chaque année par l’Agence mondiale antidopage (AMA). Sans autorisation d’usage à
des fins thérapeutiques (AUT), l’utilisation par les sportifs des substances inscrites sur cette liste est
interdite.
Les critères pris en considération pour l’inscription d’une substance ou d’un procédé sur la liste des
interdictions sont les suivants :
soit deux des trois critères suivants sont remplis :
✓ avoir le potentiel d’améliorer la performance sportive,
✓ présenter un risque réel ou potentiel pour la santé du sportif,
✓ être contraire à l’esprit sportif.
soit la substance ou la méthode a la faculté de masquer l’usage d’autres substances ou méthodes
interdites.
La liste énumérant ces substances n’est pas exhaustive. En effet, l’interdiction concerne également les
molécules de structure chimique similaire ou possédant un ou des effets biologiques similaires à celles
citées dans la liste.
Parmi les substances interdites, figurent notamment les stéroïdes anabolisants, les bêta2-agonistes et
les agents stimulants de l’érythropoïèse mais aussi les stimulants présents dans de nombreux médica-
ments et compléments alimentaires, comme l’éphédrine ou la pseudoéphédrine (au-delà d’un certain
seuil), la méthylhéxaneamine ou l’octopamine.
Dans le cadre de la lutte contre le dopage, le pharmacien doit rester vigilant à ne dispenser à un sportif
que des compléments alimentaires et des médicaments exempts de substances inscrites sur la der-
nière liste publiée par l’AMA transposée par décret en droit interne.
Par ailleurs, l’AMA a établi un programme de surveillance de certaines molécules qui ne figurent pas
dans la liste des interdictions mais dont elle souhaite pouvoir déterminer la prévalence d’usage dans le
sport.
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282
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
L es compléments alimentaires sont définis comme « des denrées alimentaires dont le but est de
compléter un régime alimentaire normal et qui constituent une source concentrée de nutriments
(minéraux et/ou vitamines) ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique
seuls ou combinés ». Ils peuvent contenir des plantes ou extraits de plantes (arrêté du 24 juin 2014).
Ces produits sont destinés à être pris par voie orale et sont conditionnés en doses sous forme de
comprimés, gélules, pastilles, sachets de poudre, ampoules…
Cette définition issue de la directive 2002/46/CE du Parlement européen a été transposée en droit
français par le décret n°2006-352 du 20 mars 2006.
P our la grande majorité de la population, une alimentation équilibrée suffit à apporter l’essentiel des
nutriments nécessaires pour assurer le fonctionnement métabolique et physiologique d’un individu
en bonne santé.
Cependant, dans certains cas (vulnérabilités et/ou activités particulières), des apports supplémentaires
en vitamines, minéraux et autres nutriments peuvent présenter un intérêt. Il est alors souhaitable que
la personne s’adresse à un professionnel de santé en mesure d’évaluer les besoins nutritionnels et de
proposer un conseil adapté. Des sociétés savantes telles que la Société française de nutrition du sport
se sont prononcées en ce sens pour ce qui concerne l’usage de compléments et suppléments alimen-
taires chez le sportif.
Du point de vue du sportif, la nutrition est considérée comme un élément essentiel de réussite. Bien que
la pratique de certains sports nécessite des apports spécifiques, l’alimentation doit tout d’abord être
équilibrée et variée, comme pour le reste de la population, tout en privilégiant des aliments de bonne
à haute densité nutritionnelle.
Les sportifs peuvent être néanmoins séduits par les promesses attractives de certains compléments
alimentaires. Ainsi, en plus d’un apport en nutriments, les sportifs peuvent rechercher, par la prise de
compléments alimentaires, des effets qui favorisent :
Par conséquent, les compléments alimentaires recherchés en officine par les personnes pratiquant
une activité sportive ne sont pas toujours réservés aux sportifs et peuvent aussi appartenir à d’autres
gammes (« minceur », « articulations »...).
Le pharmacien devra de fait être particulièrement vigilant lors d’un conseil de complément alimen-
taire à une personne susceptible de participer ou se préparer à des compétitions.
Page 4
283
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
S elon le code mondial antidopage (article 2.2.1), les sportifs sont responsables de leur consommation
en cas de contrôle. Il est donc important de s’assurer que les médicaments et les compléments ali-
mentaires dispensés à un sportif ne comportent pas de substance interdite (ou dérivés).
En effet, certains compléments alimentaires peuvent contenir des molécules dopantes inscrites sur la
liste des substances et des méthodes interdites. Des études ont montré que la consommation de com-
pléments alimentaires pouvait occasionner un contrôle positif chez le sportif1 et que certains complé-
ments alimentaires (15% à 25% d’entre eux) pouvaient contenir des substances dopantes non mention-
nées dans la notice2.
Les causes possibles d’un dopage à Les conséquences pour le sportif peuvent être :
l’insu du sportif peuvent résulter :
un contrôle positif et une sanction ;
d’un problème de qualité
du complément alimentaire un risque pour la santé en cas de compléments
(non respect des spécifications) : alimentaires falsifiés ou non autorisés (nocivité
contamination croisée ou volontaire des substances dopantes incorporées par
avec des produits dopants inadvertance - contamination croisée en cours de
fabrication - ou par contamination volontaire de la
d’un étiquetage non-conforme part du fabricant) ;
au contenu (absence de mention
d’un ingrédient présent et un risque pour la santé en cas de
potentiellement dopant). surconsommation (notamment en cas de prises
concomitantes de différents compléments
alimentaires) avec possibilité d’effets indésirables
et d’interactions avec des médicaments.
À titre d’exemple, l’octopamine du Citrus aurantium (bigaradier ou oranger amer) peut positiver un
contrôle antidopage entraînant une sanction pour le sportif. Il en est de même pour la méthylhexanea-
mine, prétendument contenue dans des extraits de Pelargonium graveolens (géranium).
LA NUTRIVIGILANCE
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FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
L ’article R. 4235-2 du Code de la santé publique dispose que le pharmacien «doit contribuer à l’infor-
mation et à l’éducation du public en matière sanitaire et sociale. Il contribue notamment à la lutte
contre la toxicomanie, les maladies sexuellement transmissibles et le dopage ».
Face à une demande de complément alimentaire de la part d’un sportif, il est toujours important
de rappeler la nécessité d’une alimentation variée et équilibrée - selon les recommandations du
programme national nutrition santé - qui permet dans la majorité des cas, de couvrir les besoins
nutritionnels du sportif.
Cette norme repose sur le respect par les fabricants de certaines exigences (notamment
en matière de sélection des ingrédients et de leurs fournisseurs, de locaux et d’outils de
production, de personnels et de gestion documentaire) permettant de garantir que leurs
produits ne contiennent pas de substances dopantes. C’est un moyen pour les industriels
de produits alimentaires destinés aux personnes pratiquant une activité sportive (poudres,
barres énergétiques, compléments alimentaires, boissons énergétiques) de valoriser leurs
bonnes pratiques et de garantir au sportif qu’il ne consomme pas de produits dopants. La
norme est apposée par les fabricants sur les emballages des compléments alimentaires
et autres denrées qu’ils produisent. Elle permet d’éviter à de nombreux sportifs d’être
contrôlés positivement.
D’autres labels attestant l’absence de produits dopants existent. Cependant, seule la norme
AFNOR NF V 94-001 conçue sous l’égide du Ministère des sports a été élaborée avec
l’ensemble des parties prenantes (industriels, fédérations sportives, administrations…).
Il est rappelé que le fait de « céder ou offrir aux sportifs, sans raison médicale dûment justifiée, une ou
plusieurs substances ou méthodes mentionnées à l’article L. 232-9, ou de faciliter leur utilisation ou d’in-
citer à leur usage » (article L 232-10 du Code du sport) est puni de cinq ans d’emprisonnement et de
75 000 € d’amende (article L232-26 du Code du sport).
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285
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
EN PRATIQUE À L’OFFICINE
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286
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
EN PRATIQUE À L’OFFICINE
SPORTIFS,
PRÉSENTEZ-VOUS
! AVIS AUX SPORTIF
6
LES SPORTIFS SONT
RESPONSABLES
S!
DE LEURS CONSO
AFNOR NF V 94-001
sportif auprès 2012
cien
porter des conseil afin qu’il puisse vous permettre aux sportifspour
ap-
de médicaments s adaptés quant à la
prise connaître les complém de
et/ou de complé
mentaires. ments ali- les denrées alimenta ents ou
ires ne
contenant pas de
substances
dopantes.
POUR EN SAVOIR
PLUS En adoptant cette
norme, les
fabricants s’engagen
✓ L’alerter sur les risques liés aux achats de compléments alimentaires non
PROGRAMME tà
NATIONAL NUTRIT
http://www.man ION SANTÉ : composition de leurs garantir la
gerbouger.fr/p compléments
nns alimentaires et l’absence
AGENCE FRANÇ substances interdites de
AISE DE LUTTE pouvant
https://www.afl CONTRE LE conduire à un contrôle
d.fr/ DOPAGE : antidopage
positif.
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287
FICHE D’INFORMATION PROFESSIONNELLE Compléments alimentaires & dopage - Janvier 2016
OUTILS PROPOSÉS
Différents outils ont été conçus dans le cadre d’un partenariat entre le Ministère
de la ville, de la jeunesse et des sports, la Mission interministérielle de lutte
contre les drogues et les conduites addictives et le Cespharm :
pour éviter ✓ Une affiche sensibilisant les sportifs au risque de dopage accidentel lié à
le risque de dopage la consommation de compléments alimentaires et les incitant à demander
accidentel,
Parlez-en avec conseil au pharmacien.
votre pharmacien
Photos : © Thinkstock
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288
LES PRÉPARATIONS À L’OFFICINE
289
LES PRÉPARATIONS À L’OFFICINE
LES
LES PREPARATIONS
PREPARATIONS A
A L’OFFICINE
L’OFFICINE
LES PREPARATIONS A L’OFFICINE
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS
OBJECTIFS DUCHAPITRE
du CHAPITRE
CHAPITRE
Après la
Après la lecture
lecture et
et l’analyse
l’analyse deOBJECTIFS
de ce chapitre,
ce chapitre, dul’étudiant
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Connaître et et appréhender
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Après la lecture
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préparations. et l’analyse de ce chapitre, l’étudiant doit être en mesure de :
-- Connaître
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Etre capable d’encadrer les pratiques réalisées par l’équipe officinale
capable l’équipe dans
officinale en cet acte
en termes
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de
pharmaceutique
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de contrôle et
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préparations.
faisabilité, de réalisation, de contrôle et de dispensation des préparations.
-- Etre capable d’encadrer
Comprendre
Comprendre les enjeux les
les enjeux et pratiques
et les réalisées par
les responsabilités
responsabilités l’équipe
mises
mises officinale
en œuvre
en œuvre lors en
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de l’acte de
l’acte de
faisabilité, de
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sous-traitance. réalisation, de contrôle et de dispensation des préparations.
-L’objectif
Comprendre
L’objectif majeur
majeurles enjeux
est et les responsabilités
est d’assurer
d’assurer au patient
au patient uneunemises
qualité
qualitéen et
œuvre
et lors de l’acte
une sécurité
une sécurité de
sur les
sur les
sous-traitance.
préparations réalisées
préparations réalisées à à l’officine
l’officine ouou sous-traitées.
sous-traitées.
L’objectif majeur est d’assurer au patient une qualité et une sécurité sur les
préparations réalisées à l’officine ou sous-traitées.
RESUME
RÉSUMÉdu
RESUME du CHAPITRE
DUCHAPITRE
CHAPITRE
Le pharmacien
Le pharmacien a a l’entière RESUME du
l’entière responsabilité
responsabilité de CHAPITRE
de la réalisation
la réalisation de de la
la préparation
préparation jusqu’à
jusqu’à lala
dispensation. Il doit se conformer aux Bonnes Pratiques
dispensation. Il doit se conformer aux Bonnes Pratiques de Préparation parues au de Préparation parues au
Le pharmacien
Bulletin
Bulletin Officiel aspécial
Officiel l’entière2007/7
spécial responsabilité
2007/7 bis
bis (J.O.
(J.O. de du
la réalisation
du 21/11/07),de
21/11/07), la préparation
document
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décision
décision du du IlDirecteur
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Directeur général
général de auxl’ANSM.
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Ce chapitre de Préparation
chapitre concerne
concerne toutes parues les
toutes au
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Bulletin Officiel
préparations spécial
qu’elles 2007/7
soient bis (J.O.
magistrales, du 21/11/07),
officinales ou document
hospitalières,
préparations qu’elles soient magistrales, officinales ou hospitalières, ainsi que les opposable
ainsi que par
les
décision
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réalisées engénéral
petites de l’ANSM.
petites séries
séries Ce chapitre
(hospitalières
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et officinales).
et officinales). IlIl met
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en avant
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préparations
l’exigence de qualité qui se retrouve à toutes les étapes de la préparation ou de les
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sous-traitance. Ce chapitre n’a pas été conçu pour donner à l’étudiant les éléments à Il
l’étudiant met
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nécessaires à laseréalisation
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aspects pratiques n’a
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dans le le guideles éléments
guide de stage
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l’objet réalisation
de travaux en officine
pratiques de différentes
d’initiation et ont fait l’objet de travaux pratiques de pharmacotechnie tout au long du
pharmacotechniepréparations.
tout au long du
En effet,
cursus
cursus ces aspects pratiques ont été développés largement dans le guide de stage
universitaire.
universitaire.
d’initiation et ont fait l’objet de travaux pratiques de pharmacotechnie tout au long du
cursus
Ce universitaire.
Ce chapitre
chapitre est
est donc
donc essentiellement
essentiellement un un élément
élément de de référence
référence pour pour un
un pharmacien
pharmacien
d’officine responsable
d’officine responsable de la fabrication et la dispensation de ces préparations. IlIl
de la fabrication et la dispensation de ces préparations.
Ce chapitre
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abordera est la
donc
donc donc
la essentiellement
législation
législation concernant
concernant un élément BPP,deles
les BPP,
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préparations
préparations pharmacien
présentant
présentant un
un
d’officine
risque pour
risque responsable
pour la la santé,
santé, les de la fabrication
les activités
activités de et
de sous la dispensation
sous traitance,
traitance, la de ces
la gestion préparations.
gestion des des matières
matières Il
abordera
premières,donc
premières, la la législation concernant
la documentation,
documentation, les conditions
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de les préparations
remboursement
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des préparations.
préparations. un
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ce chapître les
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consacrée à sous
à la traitance,
la réalisation
réalisation de la
de lagestion des
la préparation,
préparation, dematières
de son
son
premières,
contrôle et la
de documentation,
son étiquetage.
contrôle et de son étiquetage. les conditions de remboursement des préparations.
Une partie de ce chapître sera consacrée à la réalisation de la préparation, de son
contrôle et de son étiquetage. MOTS CLES CLES
MOTS
Bonnes pratiques
pratiques de
de préparation, MOTS-CLÉS
MOTS CLESprésentant
préparation, préparations
préparations présentant un
un risque
risque pour
pour la
la santé,
santé,
Bonnes
sous-traitance,
sous-traitance, déconditionnement
déconditionnement des
des spécialités,
spécialités, matières
matières premières,
premières,
Bonnes pratiques
remboursement
remboursement depréparations,
des
des préparation, étiquetage
préparations, préparations
étiquetage présentant
et contrôle
et contrôle desun
des risque pour la santé,
préparations.
préparations.
sous-traitance, déconditionnement des spécialités, matières premières,
remboursement des préparations, étiquetage et contrôle des préparations.
290
2
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
II- RESPONSABILITE
V- MATIERES PREMIERES
V-1- Contrôle de conformité
V-2- Registre des matières premières
V-3- Stockage
V-4- Etiquetage des matières premières acceptées
VI- LA PREPARATION
VI-1- Réflexion initiale
VI-2- La préparation
VI-3- Conditionnement et étiquetage
VI-4- Contrôle de la préparation
VI-4-1- Préparations solides pour la voie orale
VI-4-1-1- Les gélules
VI-4-1-2- Les paquets
VI- 4- 2- Préparations liquides pour la voie orale
VI- 4- 3- Préparations semi-solides pour application cutanée
291
I- Quelques
I - QUELQUES définitions
DEFINITIONS et références
ET REFERENCES juridiques.
JURIDIQUES
292
I-2.2 - Exécution ou sous-traitance des préparations pouvant présenter
un risque pour la santé
Le détail de ces BPP sera repris plus loin dans ce même chapitre.
293
- un contrat écrit doit être signé entre les deux parties et doit notamment
préciser le type de préparations réalisées (formes pharmaceutiques +
délais de réalisation), les contrôles prévus, les modalités de transport,
- le pharmacien donneur d'ordre (dispensateur) et le sous-traitant doivent
conserver une trace écrite des demandes et des livraisons,
- les documents afférents à la préparation sont tenus à la disposition du
pharmacien donneur d'ordre,
- le donneur d'ordre transcrit sur l'ordonnancier des préparations, outre les
mentions légales :
• le nom et l'adresse du pharmacien sous-traitant,
• le numéro d'ordre de transcription par ce dernier sur son
ordonnancier.
- sur l'étiquetage de la préparation remise au patient, en plus des mentions
légales, doivent apparaître :
• le nom et l'adresse du pharmacien sous-traitant avec son
propre numéro d'ordre,
• le nom et l'adresse du pharmacien donneur d'ordre avec son
propre numéro d'ordre,
• la date de la préparation et les précautions particulières de
conservation et d'utilisation.
294
II - II- Responsabilité
RESPONSABILITES
III -III-
LALa documentation
DOCUMENTATION nécessaire
NECESSAIRE à REALISATION
A LA la réalisation
DE PREPARATIONS
de préparations
Bonnes Pratiques de Préparation- Journal Officiel (JO du 21/11/2007).
295
- Registre des matières premières (voir plus loin)
IV -IV- Locaux,
LOCAUX, matériel
MATERIEL ETet personnes
PERSONNES habilitées
HABILITEES
- Le préparatoire doit avoir une surface suffisante pour éviter les risques de
confusions et de contamination lors des différentes opérations de préparation.
- Il est équipé entre autres d’un bac alimenté en eau chaude et froide, d’éléments de
rangement, d’un support parfaitement horizontal pour les balances, d'un meuble
réservé à la lecture et à la rédaction des documents.
- Les surfaces et notamment les plans de travail sont lisses et facilement
nettoyables. Le local est convenablement aéré, éclairé et maintenu à température
appropriée. Il faut noter les dates et heures de nettoyage sur un registre pour en
assurer la traçabilité (éventuellement le nom de la personne qui l'a effectué).
- Les appareils de mesure font l’objet de contrôles réguliers dont le résultat sera
consigné. C’est ainsi qu’un contrôle annuel des balances électroniques est effectué
par un organisme agréé.
296
- Le personnel habilité à réaliser les préparations devra respecter des règles
d’hygiène.
Il doit revêtir une tenue propre : une blouse, une charlotte, des gants à usage unique
et éventuellement un masque, des lunettes et des sur-chausses.
Par ailleurs, un rappel sur la nécessité du lavage des mains avant et après chaque
préparation pourrait être affiché dans le local du préparatoire.
V -V- Matières
MATIERES premières
PREMIERES
Après leur réception, les matières premières sont mises en quarantaine, pour
contrôle de conformité, jusqu’à la décision d’acceptation ou de refus. Chaque
récipient est examiné pour en vérifier l’intégrité et l’étiquetage. Les matières
premières reçoivent un numéro d’ordre d’identification qui est reporté sur le
conditionnement primaire.
297
- le numéro d’ordre d’identification donné lors de la réception à l’officine (à reporter
sur le conditionnement reçu)
- le numéro de référence du contrôle (soit le n° de référence du certificat d’analyse
pour les matières premières venant d’un établissement pharmaceutique, soit le n°
de référence donné par l’officine lorsque la matière première a dû être contrôlée
au niveau de l’officine)
- le bulletin d’analyses reçu ou édité : oui ou non
- l’acceptation ou le refus avec la signature du pharmacien responsable.
V-3 - STOCKAGE
10
298
étiquette d'un format adapté à leur volume, apposée de manière à ne pouvoir être
involontairement détachée.
Cette étiquette porte de façon apparente, en caractères lisibles et indélébiles, les
indications suivantes :
1° La dénomination du contenu ;
2° Le nom ou la raison sociale et l'adresse ou le siège social du fabricant ou du
distributeur ou de l'importateur ;
3° Pour les médicaments relevant de la liste I, une tête de mort à tibias croisés
imprimée en noir, sur un fond carré de couleur orangé-jaune et de dimensions
suffisantes ; ce carré est placé à l'angle supérieur gauche de l'étiquette ;
4° Pour les médicaments relevant de la liste II, une croix de Saint-André imprimée en
noir sur un fond carré de couleur orangé-jaune et de dimensions suffisantes ; ce
carré est placé à l'angle supérieur gauche de l'étiquette.
VI -VI
LA- PREPARATION
La préparation
VI-1 - REFLEXION INITIALE
• Ne pas confondre :
▪ Doses usuelles et doses maximales (Recueil de posologie,
Pharmacopée Française, Xème édition, 1988 et mises à jour du J.O. )
▪ Doses d'exonération dont il faut tenir compte pour l'étiquetage et la
dispensation (“Substances vénéneuses - Listes et exonérations” Les
éditions des Journaux Officiels. Mise à jour de 2009.
11
299
• Résoudre les éventuels problèmes d'ordre pharmaceutique et
galénique
• Réflexion sur les excipients à effet notoire (EEN : il appartient au
pharmacien de vérifier auprès du patient qu’il ne présente pas de
contre-indications vis-à-vis de ces excipients (déficit enzymatique,
diabète, allergie…). La liste des EEN est remise à jour régulièrement et
est consultable sur le site d’ANSM.
• En ce qui concerne les pommades, il faut être très vigilant sur la
faisabilité de la préparation (mélange de phases non miscibles,
oxydation des PA..). Il existe sur le marché des « excipients pour
préparations magistrales ». Ceux-ci sont parfois assez spécifiques pour
certains PA et il est important de consulter les sites des laboratoires
afin de vérifier les compatibilités excipient- PA.
• Utiliser un procédé technique permettant de résoudre l'incompatibilité.
Ceci est du ressort du pharmacien qui doit pouvoir, sans en référer au
médecin, utiliser des procédés galéniques tels que :
- adjuvants de solubilité : la caféine peut être solubilisée par
addition de benzoate de sodium et l'iode par addition d'iodure de
potassium…
- poudres inertes : elles sont utilisées pour éviter la formation de
mélanges pâteux entre deux substances pulvérulentes, telles
l'aspirine et le bicarbonate de sodium… Un exemple est la silice
colloïdale.
- sels au lieu de bases : les sels d'alcaloïde sont généralement
solubles en milieu aqueux, la base l’est normalement en milieu
alcoolique ou huileux. Il faut alors tenir compte des équivalences.
Ex. : phosphate de codéine à la place de codéine base.
- addition de lanoline (EEN) ou de tout autre excipient
amphiphile: dans une préparation dermatologique à base de
vaseline contenant une phase aqueuse, sans pour autant en
modifier la concentration en substance active
VI-2 - LA PREPARATION
Le manipulateur respecte les règles d’hygiène (lavage des mains, gants, coiffe et
masque si nécessaire) et s’assure de la propreté du local (paillasse…) et du matériel.
Il vérifie que le matériel utilisé pour les pesées est de portée et de sensibilité
adaptées aux masses mesurées. Il tient compte de la précision de la balance.
Soit d l’échelon réel correspondant à la précision de l’affichage et à la résolution de
la balance (d= 0,1, d= 0,01, d= 0,001, d= 0,0001)
Soit m la masse à peser
12
300
Pour la pesée d’une matière première, on considère que ce pourcentage ne doit pas
excéder 3%. Il faudra néanmoins prendre en considération la toxicité du produit à
peser.
S’il s’agit d’une pesée destinée à un contrôle analytique, ce pourcentage ne doit pas
excéder 0.1%.
Les récipients sont ouverts et refermés en évitant toute contamination croisée avec
d’autres matières premières et toute contamination microbienne.
L’étiquetage comportera :
e) Les excipients qui ont une action ou un effet notoire. Toutefois, s'il
s'agit d'un produit injectable, d'une préparation topique ou d'un collyre, tous les
excipients sont mentionnés ;
13
301
f) La voie d'administration si le produit est destiné à être administré
directement au patient.
Pour les préparations qui ne sont pas destinées à être administrées directement au
patient et qui sont utilisées pour la réalisation d'autres préparations, l'étiquette
comporte dans un encadré rouge et en caractères rouges la mention : " Ne pas
administrer - Réservé à la réalisation de préparations en pharmacie " ainsi que les
modalités d'utilisation ;
14
302
Remarques
- Date limite d’utilisation : en principe, celle-ci ne doit pas dépasser un mois pour
une préparation magistrale.
On peut également écrire : « conservation limitée à la durée de prescription »
pour des traitements dont la durée est inférieure à 1 mois.
- Des indications aidant au bon usage de la préparation (posologie…) peuvent être
ajoutées sur l’étiquetage
Toute préparation magistrale ou officinale terminée, encore appelée “produit fini”, doit
satisfaire à certains contrôles avant sa dispensation au patient.
Les contrôles effectués à l'officine sont simples mais restent efficaces et non
destructeurs, compte tenu des petites quantités fabriquées.
15
303
et autorisés, aux essais d’uniformité de teneur et/ou d’uniformité de
masse présenté ci-après. L'essai d'uniformité de masse est facilement
réalisable à l'officine.
16
304
VI-4.2 - Préparations liquides pour la voie orale
VIIVII
- LE- REMBOURSEMENT DESdes
Le remboursement PREPARATIONS
préparations
Le décret n°2006-1498 du 29 novembre 2006 et l’arrêté du 20 avril 2007 ont précisé
les nouvelles dispositions réglementaires encadrant la prise en charge des
préparations magistrales et officinales.
L’étudiant est invité à se référer aux indications de l’Assurance Maladie sur le site
Ameli régulièrement mis à jour.
17
305
BIBLIOGRAPHIE
306
18
ANNEXE 1
307
ANNEXE 2
Annexe 2- Etiquetage
ETIQUETAGE des préparations
DES PREPARATIONS
20
308
ANNEXE 3
MODELE
Annexe 3- Modèle deDE FICHE
fiche de DE FABRICATION
fabrication
21
309
HOMÉOPATHIE
310
HOMÉOPATHIE
HOMEOPATHIE
HOMEOPATHIE
OBJECTIFS DU CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
311
PLAN DU CHAPITRE
PLAN du CHAPITRE
II.1- DEFINITION
II.2- MATIERES PREMIERES
II.2.1 SOUCHES
II.2.2 DECONCENTRATIONS
II.2.2.1 DECONCENTRATIONS LIQUIDES
II.2.2.2 DECONCENTRATIONS SOLIDES. LES TRITURATIONS
II.2.3 LES VEHICULES
II.2.3.1 LES EXCIPIENTS
II.2.3.2 LES SUPPORTS NEUTRES
II.3- LES FORMES HOMEOPATHIQUES
II.3.1 LES FORMES USUELLES EN HOMEOPATHIE
II.3.1.1 LES FORMES HOMEOPATHIQUES «GRANULE » ET « GLOBULE »
II.3.1.2 LES GOUTTES COMPLEXES
II.3.2 LES AUTRES FORMES
V.1 SOUCHE
V.2 TYPE SENSIBLE
V.3 MODALITES ET ETIOLOGIES
3
312
LES FRANCAIS ET L’HOMEOPATHIE :
QUELLES SONT LES ATTENTES DE VOS PATIENTS ?
" 70% des Français estiment que le recours aux médicaments homéopathiques va se
développer dans les 5 années à venir.
" 77 % des Français (dont 39 % « tout à fait d’accord ») considèrent que les
médicaments homéopathiques devraient être prescrits plus souvent en premier recours
lorsque cela est pertinent.
II -–PRINCIPES
PRINCIPES DE BASE
DE BASE DE L'HOMEOPATHIE
DE L’HOMEOPATHIE
Le principe de similitude, initialement énoncé par Hippocrate (460-350 avant J.C.), puis
transcrit sous sa forme latine « Similia, similibus curantur » (« les semblables sont soignés
par les semblables »), fut redécouvert par S. Hahnemann en 1796.
# La suppression des symptômes morbides, peut être obtenue par l'absorption, à dose
faible ou infinitésimale de la substance dont les effets expérimentaux chez le sujet sain et
sensible sont semblables aux symptômes du malade.
L'homéopathie est une méthode thérapeutique qui met en application la loi de similitude
en utilisant des substances à visée médicamenteuse à doses faibles ou infinitésimales.
4
313
L'exemple le plus souvent cité est l'utilisation homéopathique du venin d'abeille.
Le principe de similitude
Symptômes
• lésionnels
• œdème rosé
• brûlure, prurit
+ amélioré au froid
Homme sain
Semblables
=
• œdème des muqueuses
• piquant, brûlant
• conjonctivite et œdème
+ des paupières
amélioré par le froid
5
314
I.2 - L’individualisation
L’homéopathie est une thérapeutique individualisée ; le choix d’un médicament est
fonction du patient et de ses réactions ; il sera pour une même pathologie, différent
d’un patient à l’autre.
IIII - -PREPARATIONS
PREPARATIONS HOMEOPATHIQUES
HOMEOPATHIQUES
II.2.1 - Souches
Substances, produits ou préparations utilisés comme matières premières pour la
fabrication des préparations homéopathiques (Ph. Eur.).
Dans le cas de matières premières d'origine végétale, animale ou humaine, il s'agit
généralement d'une teinture mère ou d'un macérât glycériné ; dans le cas de matières
premières d'origine chimique ou minérale, il s'agit généralement de la substance elle-
même.
Teintures mères ( Ph. Eur. - Monographie 2029/TM pour prép. Homéo.)
Les teintures mères sont des préparations liquides, obtenues par l’action dissolvante d’un
véhicule approprié sur des matières premières.
Ces dernières sont généralement utilisées à l’état frais ou parfois sous forme desséchée.
Elles peuvent également être obtenues à partir de sucs végétaux avec ou sans addition
de véhicule.
Elles sont obtenues par macération, en utilisant généralement l’alcool de titre approprié.
II.2.2 - Déconcentrations
Les dilutions et triturations sont obtenues à partir des souches par déconcentrations selon
un procédé de fabrication homéopathique, c'est-à-dire par dilutions et dynamisations
successives pour les préparations liquides, et par triturations appropriées successives
pour les préparations solides (cas des substances insolubles comme Arsenicum album,
Phosphorus, Sulfur…).
6
315
Les opérations de déconcentration correspondent généralement à :
2 étapes indissociables :
• La dilution : deux modes de dilution existent – on parle de préparations
hahnemanniennes et korsakoviennes.
• La dynamisation : il s’agit d’une agitation standardisée spécifique à la préparation
homéopathique qui consiste à agiter la solution à chaque nouvelle dilution
99 parties 99 parties
d’alcool d’eau
1/100 1/100
99
99 parties
parties 99
99 parties
parties
d’eau
d’eau d’eau
d’eau
1/100
1/100 1/100
1/100
316
Schéma du principe de la dilution hahnemannienne
$ Déconcentrations korsakoviennes (K)
99 parties
excipient
Schémadu
Schéma duprincipe
principede
delaladilution
dilutionkorsakovienne
korsakovienne
Les dilutions korsakoviennes les plus courantes sont la 200K (exemple : foie et cœur de
canard de Barbarie dans Oscillococcinum®), 1000K, et 10 000K.
Les dilutions korsakoviennes sont généralement délivrées dans les atténuations 6K,
12K, 30K, 200K, 1000K, 10 000K, 50 000K et 100 000K sous forme de tubes et doses
unitaires magistraux.
317
# pour incorporer un liquide dans un mélange de poudres par addition de 9 ou 99
parties de lactose.
Les souches solides insolubles sont ensuite mises en solution à partir de la
déconcentration 3 CH (ou 4 CH pour les métaux).
Toutes les formes galéniques sont utilisées en homéopathie mais certaines présentations
sont plus spécifiques.
Les granules pour usage homéopathique sont des petites sphères solides obtenues à
partir de saccharose et de lactose par enrobage. Les granules neutres sont ensuite
imprégnés par une ou plusieurs dilutions de souches homéopathiques. Ils sont destinés à
l'administration par voie orale ou sublinguale.
Les granules dont la masse est d’environ 50 mg sont des granules dits « 20 au gramme »
et les granules dont la masse est comprise entre 3 et 5 mg sont les « doses granules »
dits « 200 au gramme ». On désigne également ces dernières par le terme « globules ».
318
C'est ainsi que l'on trouve :
# des formes liquides : gouttes buvables (alcool 30°), ampoules buvables (alcool à
15°),
# des formes semi-solides : pommades et crèmes,
# des formes solides : triturations, comprimés…
III- LE
III - LE MEDICAMENT
MEDICAMENT HOMEOPATHIQUE
HOMEOPATHIQUE
III.2 - Enregistrement
III.3 - Remboursement
– Médicaments unitaires :
• La sécurité sociale rembourse à 30% uniquement les dilutions hahnemanniennes
jusqu’à 30CH appartenant appartenant à la liste des 1163 souches admises au
10
319
remboursement. (Arrêté du 12.09.84 confirmé par arrêté du 30/12/1989 ). Ces
médicaments sont soumis à la franchise médicale au même titre que les autres
médicaments remboursables.
• Les dilutions korsakoviennes ne sont pas admises au remboursement par la sécurité
sociale.
Exemples :
• fièvre élevée et brutale avec sueurs et syndrome inflammatoire : Belladonna 9 CH
si température proche de 40°C ou risque de convulsion : Belladonna 15 CH
• coryza aigu avec écoulement nasal aqueux irritant
si coryza banal : Allium cepa 5 ou 7 CH
si rhume des foins : Allium cepa 9 ou 15 CH
11
320
# Plus les symptômes traités sont aigus, plus la fréquence des prises est grande.
# On espace les prises en fonction de l’amélioration des symptômes.
# On les arrête à disparition des symptômes.
Exemples :
Exemples :
Ricinus 4 CH : augmentation de la galactogenèse (allaitement)
Ricinus 30 CH : diminution de la galactogenèse (sevrage)
Hepar sulfur 4 - 5 CH : favorisent la suppuration
Hepar sulfur 15 - 30 CH : tarissent la suppuration
Hepar sulfur 7 - 9 CH : action ambivalente
12
321
Mode d’utilisation :
• Usage pédiatrique :
- faire dissoudre les granules ou les globules dans l’eau (10 granules ou le contenu
d’une dose pour 100 ml) ;
- faire boire à petites gorgées tout au long de la journée ;
- changer la solution tous les jours.
V --ETUDE
ETUDE D'UN
D’UN MEDICAMENT
MEDICAMENT HOMEOPATHIQUE
HOMEOPATHIQUE
V.1 - Souche
C'est la noix vomique, graine de Strychnos nux vomica, petit arbre de la famille des
Loganiaceae. Elle contient de la strychnine et de la brucine.
Le patient « Nux vomica » est impatient, irritable, intolérant, coléreux voire violent.
Ce type sensible se rencontre principalement chez des sujets hyperactifs, hommes
d'affaires, cadres supérieurs, toujours débordés par les soucis, les responsabilités,
l'hyperactivité intellectuelle.
– Etiologies :
# excès de travail, de soucis professionnels
# abus de café, de tabac, d'excitants
13
322
V.4- Signes caractéristiques
# constipation
# éternuements spasmodiques le matin au réveil
# somnolence postprandiale améliorée par un court sommeil
# insomnie la nuit (excès de soucis professionnels)
# colères
# nerveuses
- insomnie des surmenés
- hypertension artérielle spasmodique
# digestives
- constipation, hémorroïdes
- dyspepsie gastro-intestinale suite à des excès alimentaires
# ORL
- rhinite allergique : nez bouché la nuit, éternuements spasmodiques au réveil,
écoulement clair aqueux abondant, non irritant le jour
14
323
Coffea cruda Troubles nerveux Insomnie d’endormissement par excitation
joyeuse.
Dulcamara Troubles ORL Début de rhume survenu par temps froid et
humide.
Euphrasia officinalis Troubles ORL Rhinite allergique si larmoiement irritant,
abondant et rhinite claire non irritante.
Ferrum phosphoricum Fièvre Modérée évoluant par poussées.
Gelsemium Troubles nerveux Anxiété, trac avec diarrhée, insomnie
sempervirens Troubles ORL d’endormissement par anticipation.
Eta grippal avec prostration.
Ignatia amara Troubles nerveux Trac avec boule dans la gorge, insomnie
Troubles digestifs « nerveuse ».
Blocage de la digestion par contrariété.
Ipeca Troubles digestifs Indigestion avec vomissements ne soulageant
Troubles ORL pas.
Toux grasse non productive.
Kalium bichromicum Troubles ORL Rhume traînant avec écoulement nasal
antérieur et postérieur, verdâtre, épais, croûtes
dans le nez.
Kalium phosphoricum Troubles nerveux Difficultés d’endormissement par fatigue,
irritabilité, pertes de mémoire.
Surmenage intellectuel.
Mercurius solubilis Troubles ORL Angine érythématopultacées avec dysphagie
importante. Rhume avec écoulement épais,
jaune verdâtre, irritant.
Millefolium Traumatologie Hémorragies de sang rouge brillant.
Nux vomica Troubles ORL Début de rhume avec éternuements matinaux
puis rhinite claire.
Troubles digestifs Indigestion après excès (nourriture riche,
alcool, café, tabac).
Troubles nerveux Insomnie avec réveil à 3h du matin, suite de
surmenage ou d’excès alimentaire.
Pulsatilla Troubles ORL Rhume avec écoulement épais, jaune verdâtre,
doux. Nez bouché la nuit.
Troubles digestifs Indigestion par intolérance au gras, à la
pâtisserie.
Pyrogenium Infection Etat infectieux aigu ou chrionique.
Rhus toxicodendron Fièvre Avec courbatures (grippe), manifestations
articulaires.
Sabadilla Troubles ORL Rhinite allergique avec démangeaisons du
voile du palais, éternuements.
Staphysagria Traumatologie Douleurs des plaies et coupures à bord net.
Troubles nerveux Suite de colère rentrée ou vexation.
Stramonium Troubles nerveux Terreurs nocturnes, cauchemars.
Veratrum album Troubles digestifs Diarrhée abondante avec vomissements,
sueurs, prostration.
324 15
VII- L’HOMEOPATHIE
VII – L’HOME OPATHIE EN PRATIQUE
EN PRATIQUE
VIII- POUR
VIII – POUR EN SAVOIR
EN SAVOIR PLUS PLUS
16
325
PHYTOTHÉRAPIE ET ARÔMATHÉRAPIE
326
PHYTOTHÉRAPIE ET ARÔMATHÉRAPIE
PHYTOTHERAPIE et AROMATHERAPIE
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS DU CHAPITRE
CHAPITRE
RÉSUMÉdu
RESUME
RESUME DU
du CHAPITRE
CHAPITRE
CHAPITRE
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
Phytothérapie,
Phytothérapie, Plantes
Plantes médicinales,
médicinales, Huiles
Huiles essentielles,
essentielles, Aromathérapie,
Aromathérapie, Plantes
Plantes
toxiques
toxiques
327
2
2
PLAN du
PLAN DUCHAPITRE
CHAPITRE
DEFINITIONS
I - PHYTOTHERAPIE
II - AROMATHERAPIE
328
DEFINITIONS
DEFINITIONS
I -- PHYTOTHERAPIE
PHYTOTHERAPIE
Une plante est dite médicinale lorsqu’au moins une partie possède des propriétés
médicamenteuses ; elle peut avoir également des usages alimentaires ou
condimentaires ou encore servir à la préparation de boissons hygiéniques.
Selon la Pharmacopée européenne1 « Les drogues végétales sont essentiellement
des plantes ou parties de plantes entières fragmentées ou brisées, utilisées en l’état,
soit le plus souvent sous forme desséchée, soit à l’état frais ». Dans cette
monographie générale, le terme « plante » est utilisé dans un sens plus large et
comprend aussi les algues, champignons et lichens. Certains exsudats n’ayant pas
subi de traitements spécifiques sont également considérés comme des drogues
végétales.
1 ème
Pharmacopée européenne 9 Ed - 07/2017:1433
4
329
Les drogues végétales doivent être définies avec précision par la dénomination
scientifique botanique selon le système binomial (genre, espèce, variété, auteur).
Dans ces deux listes, pour chaque plante médicinale il est précisé le ou les noms
français de la plante, le nom scientifique actuellement admis et les synonymes, la
famille botanique, la partie utilisée avec l’origine de son usage traditionnel et s’il y a
un usage cutané et, dans le cas de la liste A, la ou les parties de la plante connues
pour leur toxicité.
Sur la liste A sont identifiées de plus des plantes pouvant avoir également des
usages alimentaires et/ou condimentaires.
Mais l'article L.4211-1 ne vise que les plantes médicinales, c'est-à-dire celles qui sont
présentées comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l'égard des
maladies ; ce sont uniquement ces plantes qui, sauf dérogation, sont réservées à la
vente par un pharmacien. Il est à noter que les listes de la Pharmacopée ne sont pas
figées : la liste A peut accueillir des plantes nouvellement connues pour leurs
propriétés médicinales (plantes d’outre-mer, plantes chinoises) ; au contraire, des
plantes qui ont montré une certaine toxicité peuvent passer sur la liste B (ex.
Germandrée petit chêne).
5
330
Les dérogations au monopole pharmaceutique de la vente des plantes médicinales
concernent :
Une zone bien différenciée doit leur être réservée dans l'officine. Lorsque les plantes
médicinales ne sont pas fournies par un établissement pharmaceutique, le
pharmacien doit vérifier l'identité et la qualité des plantes en se référant aux critères
de la Pharmacopée. Le prélèvement de l'échantillon est primordial, il doit être
représentatif du lot à contrôler ; on ne doit ainsi pas se contenter de ne prélever que
sur le dessus de l'emballage.
Ne pas oublier de préciser, lors de la commande et sur l'emballage destiné au public,
la partie de la plante qui constitue la drogue (plante entière, feuille, sommité fleurie,
racine, graine, fleur, fruit, etc.).
A l'officine, chaque lot de plantes doit comporter une étiquette portant la date de
réception, le nom de la plante, la partie de la plante et, si nécessaire, les essais qui
ont été effectués. Enfin, rappelons que la division des drogues n’est pas favorable à
une bonne concervation et peut entrainer une baisse plus rapide d'activité par
rapport à la drogue entière.
C'est ainsi que les infusettes – quoique d'un emploi commode – possèdent une
activité et une conservation moindres que la plante elle-même.
1
Décret 2008-841 du 22 août 2008 - J.O. du 22 août 2008
2
Arrêté du 24 juin 2014 - J.O. du 17 juillet 2014
3
Pharmacopée française - http://ansm.sante.fr/Mediatheque/Publications/Pharmacopee-francaise-
Substances-d-origine-vegetale/T/Tisanes-2013
6
331
d’activité traditionnelle) et si les modes de préparation des tisanes avec la
drogue seule sont identiques (macération, infusion, décoction).
• Cette monographie précise également :
- la liste des plantes médicinales utilisées traditionnellement pouvant être
utilisées ainsi que les associations possibles,
- la liste des drogues végétales pouvant être utilisées pour l’amélioration de la
saveur des mélanges,
- la liste des drogues végétales pouvant être utilisées pour l’amélioration de
l’aspect des mélanges.
Ne figurent sur ces listes que des plantes pour lesquelles il existe des monographies
aux Pharmacopées française ou européenne.
• La taille de chaque lot de fabrication doit être comprise entre 100g et 3kg. En
vue de la délivrance, ce lot peut être divisé.
• Les plantes médicinales utilisées doivent être conformes aux critères
d’acceptation de la Pharmacopée.
Les plantes, qu’elles soient ou non en mélanges, sont utilisées directement par le
patient sous forme de tisanes préparées pour infusion, décoction etc. ou encore en
compresses, lotions, bains, etc. Mais la phytothérapie utilise également une grande
variété de préparations décrites à la Pharmacopée européenne dans la monographie
«préparations à base de drogues végétales » dont certaines récemment apparues
visent à utiliser au maximum toutes les potentialités de la plante dans sa globalité.
« Les préparations à base de drogues végétales sont des produits homogènes
obtenus en soumettant les drogues végétales à des traitements tels que l’extraction,
la distillation, l’expression, le fractionnement, la purification, la concentration ou la
fermentation ».
Ces préparations sont des mélanges d’origine naturelle.
Citons notamment :
! les extraits fluides, mous, secs
! les huiles essentielles
! les nébulisats
! les teintures
! les alcoolatures
! les teintures mères utilisées en prescription allopathique
! les poudres "micronisées" de plantes en gélules, en comprimés
! les S.I.P.F. (suspensions intégrales de plantes fraîches)
! les phytols (extraits hydro-glycoliques)
! les phytosols (digestés huileux de plantes stérilisées dans l'huile de tournesol)
! les P.V.S. (plantes vivantes stabilisées)
! autres : alcoolats, hydrolats, intraits, …
7
332
I.2 - OBJET ET LIMITES DE LA PHYTOTHERAPIE
Dans le cahier de l’Agence n° 3 (Afssaps) (n’est plus officiel) concernant les spécialités
pharmaceutiques à base de plantes, le Ministère de la Santé a publié une liste
d’indications thérapeutiques relevant de la phytothérapie et dont ont été exclus
certains usages « correspondant à des pathologies pour lesquelles il serait
dangereux de ne pas recourir aux thérapeutiques dont l’efficacité a été établie
selon les critères actuellement en vigueur ».
Dans le même bulletin, on trouve une liste de plantes sélectionnées après une étude
bibliographique approfondie qui a permis d’établir leur innocuité dans les conditions
d’utilisation indiquées. Ces plantes sont classées dans les diverses indications
thérapeutiques en fonction de l’activité qui leur a été traditionnellement attribuée,
mais en tenant compte, également, du mode d’administration de la plante car celui-ci
participe à l’activité de la préparation.
Le texte officiel s’en est tenu aux formes galéniques classiques dont l’activité et
l’innocuité sont prouvées par la tradition, alors qu’apparaissent sur le marché de
nouvelles formes dont la composition (donc l’activité et la toxicité) peut être
différente. Des recommandations particulières concernent les médicaments laxatifs à
base de plantes.
8
333
I.3 - LISTE DES PLANTES MEDICINALES EN VENTE LIBRE
A titre d’exemple, pour voir les différentes indications données dans la liste
publiée, sont présentées ci-dessous les cinq premières plantes de la liste.
NOMS PARTIES
NOMS FORMES
SCIENTIFIQUES FAMILLE UTILISÉES
FRANÇAIS de préparation
et synonymes de la plante
Acacia senegal (L.) Exsudation
En l'état
Acacia à Willd. et autres gommeuse =
Fabaceae En poudre
gomme. espèces d'acacias gomme
Extrait sec aqueux
d'origine africaine. arabique.
Ache des Souche En l'état
Apium graveolens L. Apiaceae
marais. radicante. En poudre
Achillée
Sommité
millefeuille. Achillea millefolium L. Asteraceae En l'état
fleurie.
Millefeuille.
Gelidium sp.,
Mucilage = En l'état
Agar-agar. Euchema sp., Rhodophyceae
gélose. En poudre
Gracilaria sp.
En l'état
Ail. Allium sativum L. Liliaceae Bulbe.
En poudre
Remarque :
La vente hors pharmacie impose l’absence d’indications thérapeutiques sur le
conditionnement et l’interdiction du mélange des plantes entre elles ou à d’autres
espèces
! « Liste des plantes, autres que les champignons, autorisées dans les
compléments alimentaires, et conditions de leur emploi » (entrée en
vigueur le 1er janvier 2015)2. Cette liste comporte 541 espèces.
A titre d’exemple, pour voir les différentes indications données dans la liste publiée,
sont présentées ci-dessous les cinq premières plantes de la liste et un exemple de
plante pour laquelle figurent des commentaires dans la rubrique « restrictions ».
1
Décret n° 2008-841 du 22 août 2008 relatif à la vente au public des plantes médicinales inscrites à la
Pharmacopée et modifiant l'article D. 4211-11 du code de la santé publique
2
Arrêté du 24 juin 2014 établissant “la liste des plantes, autres que les champignons, autorisées dans
les compléments alimentaires, et les conditions de leur emploi » (entrée en vigueur le 1er janvier
2015).
334
PLANTES DONT L’EMPLOI EST AUTORISÉ DANS LES COMPLÉMENTS
ALIMENTAIRES
Remarques :
- Les « préparations de plantes » décrites comprennent toutes les formes galéniques
classiques y compris les huiles essentielles.
- Dans la liste publiée figure un certain nombre de plantes à caractère strictement
médicinal (ex : plantes à dérivés anthracéniques).
10
335
I.4 - PRINCIPALES AUTRES DROGUES VEGETALES
(en dehors des plantes en vente libre)
11
336
Insuffisance circulatoire
Pervenche (petite) Vinca minor Apocynaceae Feuille
cérébrale
Petit houx Oorganes Insuffisance veineuse,
Ruscus aculeatus Liliaceae
(Fragon épineux) souterrains hémorroïdes (17-18-20)
Pied de chat Toux (111)
Antennaria dioïca Asteraceae Capitule
(espèce pectorale) Maux de gorge (142)
Piloselle
Hieracium pilosella Asteraceae Plante entière Rétention rénale (45-151)
(Epervière piloselle)
Plantago major Dermatoses (30)
Plantain Plantago media Plantaginaceae Feuille Irritations oculaires (102)
Plantago lanceolata Constipation (L2)
Plantain de l’Inde Plantago ovata
Plantaginaceae Graine Constipation (L2)
(Ispaghul) (P. ispaghula)
Psyllium afra
Troubles digestifs (43)
Psyllium (P. psyllium, ) Plantaginaceae Graine
Constipation (L2)
P. indica (P. arenaria)
Parties aériennes Rétention rénale (45-151)
Prêle des champs Equisetum arvense Equisetaceae
fleuries Surcharge pondérale (85)
Primula veris Dermatoses (30)
Fleur,
Primevère (P. officinalis) Primulaceae Toux (111)
racine
Primula elatior Hygiène buccale (144)
Cinchona pubescens Pelliculose (26)
(C. succirubra) Grippe (71)
Quinquina Rubiaceae Ecorce de tige
Cinchona calisaya Perte d’appétit (81)
Cinchona ledgeriana Déficit pondéral (87)
Insuffisance veineuse,
hémorroïdes (17-18-20)
Salicaire Lythrum salicaria Lythraceae Sommité fleurie
Diarrhées (47)
Maux de gorge (142)
Parties aériennes,
Saponaire Saponaria officinalis Caryophyllaceae racine - souche Troubles digestifs (41)
radicante
Cassia sp.
Séné C. senna (C. acutifolia) Cesalpiniaceae Foliole, fruit Constipation (L1)
C. angustifolia
Plaies, dermatoses,
Capitule,
Souci (des jardins) Calendula officinalis Asteraceae érythèmes(22-30-32)
fleur
Maux de gorge (142)
Tussilage Irritation oculaire (102)
Tussilago farfara Asteraceae Capitule
(espèce pectorale) Toux (111)
Organes
Valériane officinale Valeriana officinalis Valerianaceae Nervosité, insomnie (95)
souterrains
N° INFORMATIONS DU PUBLIC
Traditionnellement utilisé pour réduire la nervosité des adultes, notamment en
11 Voie orale cas de perception exagérée des battements cardiaques (palpitations) après avoir
écarté toute maladie cardiaque.
13 Voie orale Traditionnellement utilisé dans le traitement des troubles circulatoires mineurs.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des ecchymoses
14 Usage local
(bleus).
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles
15 Voie orale
fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée, tels que ecchymoses, pétéchies, etc.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles
16 Usage local
fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée, tels que ecchymoses, pétéchies, etc.
12
337
Traditionnellement utilisé :
- dans les manifestations subjectives de l’insuffisance veineuse, telles que
17 Voie orale
jambes lourdes ;
- dans la symptomatologie hémorroïdaire.
Traditionnellement utilisé dans les manifestations subjectives de l’insuffisance
18 Usage local
veineuse telles que jambes lourdes.
20 Usage local Traditionnellement utilisé dans la symptomatologie hémorroïdaire.
Traditionnellement utilisé pour le traitement des petites plaies après lavage
22 Usage local
abondant (à l’eau et au savon) et élimination des souillures.
23 Voie orale Traitement utilisé dans les états séborrhéiques de la peau (peau grasse).
24 Usage local Traitement utilisé dans les états séborrhéiques de la peau (peau grasse).
Traditionnellement utilisé dans les démangeaisons et desquamations du cuir
26 Usage local
chevelu avec pellicules.
Traditionnellement utilisé comme traitement d’appoint adoucissant et
30 Usage local antiprurigineux des affections dermatologiques, comme trophique protecteur dans
le traitement des crevasses, écorchures, gerçures et contre les piqûres d’insectes.
Traditionnellement utilisé en cas de coups de soleil, de brûlures superficielles et
32 Usage local
peu étendues, d’érythèmes fessiers.
34 Usage local Traditionnellement utilisé chez l’enfant dans les poussées dentaires douloureuses.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles
41 Voie orale digestifs, tels que ballonnement épigastrique, lenteur à la digestion, éructations,
flatulence.
Traditionnellement utilisé comme traitement adjuvant de la composante
43 Voie orale
douloureuse des troubles fonctionnels digestifs.
Traditionnellement utilisé pour faciliter les fonctions d’élimination urinaire et
45 Voie orale
digestive.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des diarrhées légères.
Attention : toute diarrhée importante expose au risque de déshydratation, surtout
47 Voie orale
chez le nourrisson et l’enfant de moins de 30 mois, et nécessite une consultation
urgente du médecin.
49 Voie orale Traditionnellement utilisé dans le mal des transports.
51 Voie orale Traditionnellement utilisé dans les règles douloureuses.
61 Voie orale Traditionnellement utilisé comme cholérétique et cholagogue.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles
63 Voie orale
fonctionnels digestifs attribués à une origine hépatique.
71 Voie orale Traditionnellement utilisé dans les états fébriles et grippaux.
81 Voie orale Traditionnellement utilisé pour stimuler l’appétit.
Traditionnellement utilisé dans les asthénies fonctionnelles (états de fatigue
83 Voie orale
passagers).
85 Voie orale Traditionnellement utilisé comme adjuvant des régimes amaigrissants.
86 Usage local Traditionnellement utilisé comme adjuvant des régimes amaigrissants.
87 Voie orale Traditionnellement utilisé pour faciliter la prise de poids.
91 Voie orale Traditionnellement utilisé comme antalgique (céphalées, douleurs dentaires).
92 Usage local Traditionnellement utilisé comme antalgique (céphalées, douleurs dentaires).
93 Voie orale Traditionnellement utilisé dans la prévention des céphalées.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des états
95 Voie orale neurologiques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs
du sommeil.
Traditionnellement utilisé en cas d’irritation ou de gêne oculaire due à des causes
diverse (atmosphère enfumée, effort visuel soutenu, bains de mer ou de piscine, etc.).
Attention : à réserver aux affections mineures, si les symptômes augmentent
ou persistent plus de deux jours, consulter un médecin.
102 Usage local
Ne pas utiliser : - lorsque l’irritation s’accompagne de pus (paupières collées le
matin au réveil)
- en cas de douleur vive, de choc direct, de blessure.
Consulter alors rapidement un médecin.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique de la toux (toux
111 Voie orale
bénignes occasionnelles). Attention : si la toux persiste, consulter le médecin.
Traditionnellement utilisé au cours des affections bronchiques aiguës bénignes.
113 Voie orale
Attention : si les troubles persistent, consulter le médecin.
114 Usage local Traditionnellement utilisé au cours des affections bronchiques aiguës bénignes.
13
338
Attention : si les troubles persistent, consulter le médecin.
122 Usage local Traitement utilisé en cas de nez bouché, de rhume.
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des manifestations
131 Voie orale
articulaires douloureuses mineures (tendinites, foulures).
Traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des manifestations
132 Usage local
articulaires douloureuses mineures (tendinites, foulures).
Traditionnellement utilisé par voie locale (collutoire, pastille) comme antalgique
142 Usage local dans les affections de la cavité buccale et/ou du pharynx (maux de gorge,
enrouements passagers).
144 Usage local Traditionnellement utilisé en bain de bouche, pour l’hygiène buccale.
151 Voie orale Traditionnellement utilisé pour favoriser l’élimination rénale de l’eau.
Traditionnellement utilisé comme adjuvant des cures de diurèse dans les troubles
153 Voie orale
urinaires bénins.
Traditionnellement utilisé comme adjuvant dans les troubles de la miction
155 Voie orale
d’origine prostatique (à n’utiliser qu’après diagnostic médical).
Traditionnellement utilisé dans les manifestations dépressives légères et
161 Voie orale
transitoires
Traitement de courte durée de la constipation occasionnelle (laxatif stimulant
L1 Voie orale l’évacuation intestinale).
A noter que depuis le1/05/2011, tous les nouveaux médicaments à base de plantes
doivent répondre à la nouvelle réglementation européenne.
II -IIAROMATHERAPIE
- AROMATHERAPIE
Il convient de dissocier, d’une façon très claire, la phytothérapie de l’aromathérapie ;
cette dernière fait appel à des mélanges complexes concentrés dont l’usage
nécessite précaution et rigueur. Certaines huiles essentielles nécessitent des règles
précises d’utilisation. Il est donc conseillé au pharmacien voulant s’intéresser à
l’aromathérapie de compléter sa formation et d’acquérir une réelle compétence dans
un domaine où les utilisateurs potentiels sont souvent mal informés.
Les matières premières sont les essences extraites de certaines drogues végétales
et dénommées officiellement "Huiles essentielles" depuis la IXe édition de la
Pharmacopée française.
Les huiles essentielles (H.E.) sont des produits de composition complexe renfermant
des substances volatiles (et parfois des composants lourds peu volatils). Elles sont
obtenues à partir des végétaux à l'aide de trois procédés :
! l'entraînement à l'aide de la vapeur d'eau
! l'expression à froid pour les H.E. de zestes de Citrus
! la distillation sèche sans ajout d’eau ou de vapeur d’eau.
14
339
Une huile essentielle est le plus souvent séparée de la phase aqueuse par un
procédé physique n’entraînant pas de changement significatif de sa composition.
Seuls les produits obtenus à l'aide de l'une ou l'autre de ces méthodes ont droit
à l'appellation d'huiles essentielles.
Les H.E. portent normalement le nom de la plante dont elles sont extraites. Ceci
pose le problème déjà ardu de l'identification d'une espèce botanique alors même
que les H.E. portent parfois des dénominations commerciales qui peuvent être
trompeuses ; à cela s'ajoute le problème des hybridations, des chimiotypes (races
chimiques), des facteurs écologiques et géographiques, du cycle végétatif, des
mutations dues à des facteurs exogènes…
En l'absence d'indications du prescripteur c'est l'H.E. officinale ou celle qui fait l'objet
de normes de l'AFNOR ou de l'ISO que doit délivrer le pharmacien.
Mais le médecin peut aussi prescrire soit des produits dérivés des H.E. soit des
produits odorants également extraits des végétaux mais qui ne peuvent prétendre à
l'appellation d'H.E.
15
340
1) Produits odorants qui ne sont pas des H.E. :
On peut citer aussi des produits qui ne devraient jamais faire l'objet d'une utilisation
thérapeutique :
! H.E. renforcées par addition d'un (ou plusieurs) constituant(s)
synthétique(s) ou naturel(s)
! H.E. reconstituées par mélange des principaux constituants présents
dans l'H.E. naturelle.
On trouve sur le marché , à l’heure actuelle, proposées par certains fournisseurs, des
H.E ayant les labels suivants : label Bio, label AB qui correspondent à des normes
européennes concernant la production des plantes et les labels H.E.B.B.D et
H.E.C.T, établis par des laboratoires commercialisant des H.E., assurant une
régularité de qualité :
La composition d’une huile essentielle étant complexe les composés ne sont pas
immuables. Pour une même plante aromatique différents facteurs tels
l’ensoleillement, l’altitude, la nature et la composition du sol peuvent influer sur la
biosynthèse végétale. Afin de différencier, dans une même espèce, cette variation
chimique, on utilise le terme de chimiotype ou race chimique. Le chimiotype d’une
huile essentielle ne signifie pas pour autant que le constituant chimique précisé soit
fortement majoritaire, il peut être seulement à un faible taux, mais sa seule présence
justifie une indication thérapeutique précise. Ainsi, l’huile essentielle de Romarin, de
16
341
l’espèce Rosmarinus officinalis présente 3 chimiotypes différents et par la même 3
indications différentes : l’HECT Rosmarinus officinalis à camphre a des propriétés
anti-inflammatoires, celle à cinéole est antiseptique pulmonaire et mucolytique, enfin
celle à verbénone est cholagogue et hépatoprotectrice.
Les H.E. représentent des concentrés par rapport aux principes aromatiques
contenus dans les drogues végétales, mais ce sont des concentrés incomplets
puisque tous les constituants du végétal ne sont pas présents dans l'H.E.
Par ailleurs, les composés aromatiques du végétal ont pu subir, lors de leur
extraction, diverses modifications (hydrolyse - oxydation - polymérisation) entraînant
la formation d’artefacts modifiant l’action des huiles essentielles.
En conséquence les H.E. sont plus actives mais aussi plus toxiques que la drogue
dont elles sont extraites, mais elles ne reproduisent pas obligatoirement l'action de la
drogue totale.
D'où l'impérieuse nécessité de n'utiliser que des H.E. dont on connaît la composition
qualitative et quantitative, au moins pour les composés principaux jugés
représentatifs de l'activité, ce qui implique d'établir par C.P.G. un profil
chromatographique caractéristique pour chaque H.E.
Les H.E. présentent des actions très variées, mais on peut cependant trouver une
certaine constance dans l'action antiseptique, bactériostatique, qui se retrouve à des
degrés différents, chez de nombreuses H.E. Cette activité s'apprécie in vitro par la
technique de l'aromatogramme comparable à celle de l'antibiogramme et permet de
définir un indice aromatique permettant de classer l’H E en trois classes : les huiles
essentielles majeures, moyennes, et aléatoires. Cependant, si l'extrapolation des
conclusions de l'aromatogramme est justifiée lorsqu'il s'agit d'un usage local, elle est
beaucoup plus difficilement défendable pour un usage par voie générale car la
concentration obtenue au niveau du site d'action est très inférieure à la dose
minimale inhibitrice déterminée in vitro.
Les huiles essentielles peuvent avoir une grande efficacité dans certaines
indications, mais également représenter un réel danger. Le pharmacien doit avant
tout, se méfier d’une éventuelle toxicité, et mettre en garde les patients.
En effet, certaines huiles essentielles nécessitent des règles précises d’utilisation.
Les dilutions et les mélanges d’HE ne figurant pas au Formulaire national ni à la
Pharmacopée il est interdit au pharmacien et au préparateur d’effectuer ces
opérations, hors préparation magistrale.
17
342
L'aromathérapie ne pourra devenir une thérapeutique à part entière que si elle est
d’une part étayée par des expérimentations cliniques valables dont la mise en œuvre
est très complexe et qui n’en sont encore qu’à leur début et d’autre part que si elle
est encadrée par un dispositif législatif et réglementaire rigoureux.
Il est donc conseillé au pharmacien voulant s’intéresser à l’aromathérapie de
compléter sa formation et d’acquérir une réelle compétence dans un domaine où les
utilisateurs potentiels sont souvent mal informés.
1
Décret du 3 Août 2007 modifiant l’article D 4211-13 du CSP relatif à la liste des huiles essentielles dont la
vente au public est réservée au pharmacien
18
343
Chèvrefeuilles Lonicera sp. Caprifoliaceae Fruit Toxicité douteuse
Plante entière Très toxique
Ciguë vireuse Cicuta virosa Apiaceae
surtout racine Potentiellement mortelle
Plante entière
Très toxique
Ciguë (grande) Conium maculatum Apiaceae surtout fruit
Potentiellement mortelle
et fleur
Clématite Clematis vitalba Renonculaceae Toute la plante Irritante et vésicante
Colchicum Intoxications rares
Colchique Liliaceae Graine
autumnale mais mortelles
Cotoneaster
Cotonéaster Rosaceae Fruit rouge Peu toxique
horizontalis
Codiaeum Plante entière Potentiellement toxique
Croton Euphorbiaceae
variegatum Latex Latex allergisant
Laburnum
Cytise Fabaceae Toute la plante Digestif, cardiaque, nerveux
anagyroides
Datura
Datura Solanaceae Toute la plante Syndrome anticholinergique
strammonium
Plante entière Irritations graves œdèmes
Dieffenbachia Dieffenbachia sp. Araceae
surtout tige de la gorge
Digitale Digitalis sp. Scrophulariaceae Toute la plante Digestif, nerveux, cardiaque
Solanum
Douce amère Solanaceae Toute la plante Syndrome anticholinergique
dulcamara
Ressemble à la gentiane jaune
Ellébore blanc Veratrum album Liliaceae Plante entière
potentiellement mortel
Euphorbe Euphorbia sp. Euphorbiaceae Latex Vésicant et urticant
Ficus benjamina Latex Allergisant
Ficus sp. Moraceae
Ficus elastica Latex Irritant
Euonymus
Fusain Celastraceae Fruit rouge Potentiellement toxique
europaeus
Gui Viscum album Loranthaceae Feuille fruit Potentiellement toxique
Hellébore noir ou
Helleborus niger Renonculaceae Plante entière Empoisonnement rare
Rose de Noël
Plante entière
If Taxus baccata Taxaceae Toxique pour les animaux
Graine de l’arille
Jusquiame Hyoscyamus niger Solanaceae Toute la plante Syndrome anticholinergique
Prunus
Laurier-cerise Rosaceae Graine, feuille Empoisonnement rare
laurocerasus
Intox mortelle à partir de
Laurier rose Nerium oleander Apocynaceae Feuille
15 feuilles
Morelle noire Solanum nigrum Solanaceae Toute la plante Syndrome anticholinergique
Baies rouges
Muguet Convallaria majalis Liliaceae Potentiellement mortel
toxiques
Oenanthe Oenanthe sp. Apiaceae Toute la plante Très toxique, mortel
Phytolacca
Phytolaque Phytolaccaceae Fruit noir Toxicité douteuse
decandra
Mortel (2 à 6 graines :
Ricin Ricinus communis Euphorbiaceae Graine
enfant 10 à 12 : adulte)
Polygonatum
Sceau de Salomon Liliaceae Toute la plante Digestif et cardiaque
multiflorum
Plante entière Potentiellement
Séneçon jacobée Senecio jacobæa Asteraceae
Méd. populaire hépato-toxique
Toxicodendron
Allergisant violent
Sumac vénéneux Radicans Rhus Anacardiaceae Résine
toxicodendron
Tamier Tamus communis Dioscoreaceae Toute la plante Irritante
Intoxications graves
Troène Ligustrum vulgare Oleaceae Fruit noir
10 à 15 baies
344
BIBLIOGRAPHIE
Sites internet :
www.legifrance.fr
ansm :http://ansm.sante.fr/Activites/Pharmacopee/La-Pharmacopee-francaise-11e-
edition/La-Pharmacopee-francaise-11e-edition
European Medicines Agency : http://www.ema.europa.eu/ema/ puis Find medicines
/ Herbal medicines for human use
20
345
NUTRITION ET DIÉTÉTIQUE
LES ALIMENTS DESTINÉS
À UNE ALIMENTATION PARTICULIÈRE
346
NUTRITION ET DIÉTÉTIQUE LES ALIMENTS DESTINÉS
À UNE ALIMENTATION PARTICULIÈRE
NUTRITION
NUTRITION ET
ET DIETETIQUE
DIETETIQUE –– LES
LES ALIMENTS
ALIMENTS DESTINES
DESTINES A
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NUTRITION ET DIETETIQUE – LES ALIMENTS DESTINES A UNE ALIMENTATION PARTICULIERE
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patients.
● De connaître
D’utiliser des les aspects
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● De connaître les aspects réglementaires et les différentes catégories catégories
des d’aliments-
patients.
d’aliments-
● De
santé connaître
comme les
les aspects
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alimentaires et
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santé comme les denrées alimentaires destinées à des populations particulières d’aliments-
particulières
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alimentaires
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nutritionnelles
nutritionnelles et
et de santé.au gluten), les
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compléments alimentaires et les allégations nutritionnelles et de santé.
RESUME
RÉSUMÉdu
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du CHAPITRE
CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
Les
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MOTS-CLÉS
MOTS
MOTS CLESCLES
MOTS CLES
Plan
Plan National
National Nutrition
Nutrition Santé,
Santé, nutrition,
nutrition, IMC,
IMC, dénutrition,
dénutrition, apports
apports nutritionnels
nutritionnels
Plan National
conseillés,
conseillés, Nutrition réglementation,
diététique,
diététique, Santé, nutrition, alimentation
réglementation, IMC, dénutrition,
alimentation apports nourrissons,
particulière,
particulière, nutritionnels
nourrissons,
personnes
conseillés, âgées, fins
diététique, médicales spéciales,
réglementation, intolérance
alimentation au gluten,
particulière,
personnes âgées, fins médicales spéciales, intolérance au gluten, complémentscompléments
nourrissons,
personnes âgées,
alimentaires,
alimentaires, fins santé.
allégations
allégations médicales
santé. spéciales, intolérance au gluten, compléments
alimentaires, allégations santé.
347
PLAN DUCHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
3
348
II --PLAN
PLAN NATIONAL
NATIONAL N UTRITION
NUTRITION SANTE2011-2015
SANTE (PNNS) (PNNS ) 2011 - 2015
1. Réduire par des actions spécifiques les inégalités sociales de santé dans le
champ de la nutrition au sein d’actions générales de prévention. C’est dans cet axe
que l’on trouve les chartes d’engagements PNNS à développer et valoriser. On y
trouve aussi l’objectif d’élaborer un référentiel de savoir faire culinaire plus
favorable à la santé, de promouvoir l’éducation nutritionnelle en milieu scolaire (dont
des ateliers culinaires et l’analyse critique de la publicité alimentaire), et de réduire
les effets de la pression publicitaire (dont l’évolution des messages sanitaires).
2. Développer l’activité physique et sportive (APS) et limiter la sédentarité.
3. Organiser le dépistage et la prise en charge du patient en nutrition ; diminuer la
prévalence de la dénutrition.
4. Valoriser le PNNS comme référence pour les actions en nutrition ainsi que
l’implication des parties prenantes.
4 349
I.3 - LE PNNS 4 (EN COURS D'ELABORATION)
• Fruits et légumes : le repère « 5 fruits et légumes par jour » est toujours présent
mais il y a recommandation d’augmentation de sa consommation. Pas plus d’un verre
de jus de fruits par jour. Les fruits séchés sont à limiter.
• Fruits à coque sans sel ajouté : cette catégorie fait son apparition. Elle concerne
les amandes, noix, noisettes et pistaches à raison d’une petite poignée par jour.
• Légumineuses : lentilles, pois chiches ou haricots, ils disposent maintenant de leur
propre classe. Avec une recommandation de consommation d’au moins deux fois par
semaine, les légumineuses peuvent être considérées comme des substituts de viandes
et de volailles. Les protéines végétales sont valorisées.
• Produits céréaliers complets et peu raffinés : le pain, les pâtes ou le riz par
exemple sont à consommer tous les jours en privilégiant les produits complets ou peu
raffinés
• Produits laitiers : les produits laitiers voient leur repère modifié au nombre de 2
produits laitiers par jour.
• Viande et volaille : une diminution de la consommation de viande rouge (bœuf, porc,
veau, mouton, chèvre, sanglier, biche) est conseillée avec un apport de 500 g par
semaine maximum, la volaille est à privilégier.
• Poisson et fruits de mer : le poisson peut être consommé 2 fois par semaine en
incluant un poisson gras. Il est conseillé de varier les espèces et lieux
d’approvisionnement pour un maximum de diversité.
• Charcuterie : maintenant séparée des « viandes », il ne faut pas en consommer plus
de 150 g / semaine, le jambon blanc étant l’aliment de ce groupe à privilégier.
• Matières grasses ajoutées : pas de grand changement du côté des matières
grasses. Les huiles de colza et de noix riches en acide alpha linolénique ainsi que l’huile
d’olive sont à privilégier au profit des huiles de tournesol et d’arachide, pauvres en cet
acide gras essentiel.
• Produits sucrés : toujours à limiter, les boissons sucrées et céréales du petit-
déjeuner y sont incluses.
• Boissons : l’eau à volonté reste le meilleur moyen pour s’hydrater tout au long de la
journée.
• Sel : la consommation de sel est à réduire en limitant les aliments salés et l’ajout de
sel en cuisine et à table. L’utilisation du sel iodé est recommandée.
5 350
II - ELEMENTS SIMPLES D'E VALUATION DE L'ETAT
II - ELEMENTS SIMPLES D’EVALUATION DE L’ETAT NUTRITIONNEL
NUTRITIONNEL
Dénutrition protéino-énergétique
17 - 18,4 I
16 - 16,9 II
< 16 III
Chez le sujet âgé de plus de 70 ans, un état de dénutrition est observé si l'IMC est
inférieur à 21. La dénutrition augmente la morbidité (infections, mauvaise
cicatrisation). Il est donc important de pouvoir évaluer l'état nutritionnel des patients
dénutris ou à risque de dénutrition.
6351
II.4 - SIGNES BIOLOGIQUES D'UNE DENUTRITION
A l'officine, il n'est pas rare que des patients viennent avec leurs compte-rendus
d'analyses biologiques afin de se faire expliquer les résultats.
Les marqueurs biologiques les plus courants relatifs à l'état nutritionnel qui peuvent
figurer sur ces compte-rendus sont :
- L'albumine
Une albuminémie inférieure à 35 g/L montre un état de dénutrition avec carence en
protéines. Chez le sujet de plus de 70 ans, le seuil de dénutrition est plus précoce,
estimé à une albuminémie inférieure à 38 g/L.
- La transferrine
Cette protéine figure dans le cadre du bilan martial. En cas d'absence de carence en
fer objectivée par une concentration normale en ferritine, une baisse de la
transferrine signe un état de dénutrition.
Valeurs usuelles :
NRI > 100 normal
97,5 ≤ NRI ≤ 100 risque de malnutrition
83,5 ≤ NRI < 97,5 dénutrition modérée
NRI < 83,5 dénutrition sévère
La détermination de cet indice est indiquée chez un patient montrant une perte de
poids supérieure ou égale à 5 % par rapport au poids habituel.
352
7
II.5 - AUTOEVALUATION CHEZ LE SUJET AGE
De façon involontaire, j'ai perdu ou pris au moins 5 kg depuis les 6 derniers mois 2
Je n'ai pas toujours la force physique de faire mes courses, la cuisine ou de manger 2
AJR et ANC :
Les Apports journaliers Recommandés sont définis comme des valeurs moyennes,
règlementaires, uniques, établies pour l’ensemble de la population française.
Souvent apposées sur les étiquetages des produits, elles permettent au
consommateur de connaître la part de nutriments apportés par le produit par rapport
aux quantités qu’il devrait consommer par jour. Les AJR sont des valeurs uniques
pour chaque nutriment qui ne prennent pas en compte les différences liées à l’âge et
au sexe.
8
353
Les Apports Nutritionnels Conseillés se définissent comme des valeurs de
références moyennes mesurées à partir d’un groupe d’individus définis selon leur
sexe, leur âge ainsi que leur condition physique. L’ANC est un besoin moyen
standard. Les ANC permettent de couvrir, avec une marge de sécurité, les besoins
de près de 97,5% des individus en bonne santé. A titre d’exemple l’ANC du calcium
pour une femme de 35 ans est de 900 mg par jour. Il est de 700 mg pour un enfant
de 6 ans, et de 1200 mg pour une personne de plus de 75 ans.
Si les apports sont inférieurs aux 2/3 des ANC, on parle de déficit d’apport, qui peut
conduire à un risque de carence si les apports ne sont pas améliorés.
Catégories Ca P mg Mg mg Fe mg Zn mg Cu mg F mg I µg Se µg Cr µg
mg
354
9
Apports conseillés en vitamines pour une population (d’après A. Martin, 2001)
355
13-15 ans
Adolescents 110 1.3 1.6 14 5 1.8 50 330 2.4 800 12 5 65
16-19 ans
Adolescentes 110 1.1 1.5 11 5 1.5 50 300 2.4 600 12 5 65
16-19 ans
Hommes 110 1.3 1.6 14 5 1.8 50 330 2.4 800 12 5 45
adultes
Femmes 110 1.1 1.5 11 5 1.5 50 300 2.4 600 12 5 45
adultes
Personnes 120 1.2 1.6 14 (H) 5 2.2 60 330-400 3 700 (H) 20-50 10-15 70
âgées 11 (F) 600 (F)
≥ 75 ans
Femmes 120 1.8 1.6 16 5 2 50 400 2.6 700 12 10 45
enceintes 3ème trimestre
Femmes 130 1.8 1.8 15 7 2 55 400 2.8 950 12 10 45
allaitantes
• un supplément de 20 % est conseillé pour les fumeurs de plus de 10 cigarettes par jour
11
Pour en savoir plus :
III- -ALIMENTS
III ALIMENTS – SANTE
- SANTE - ASPECTS
- ASPECTS REGLEMENTAIRES
REGLEMENTAIRES
L’éducation du patient à la diététique doit être prise en charge à l’officine. Qui mieux
que le pharmacien peut prolonger la délivrance de médicaments par des conseils
diététiques adaptés aux personnes âgées, aux femmes enceintes, aux enfants, aux
dénutris, ou aux diabétiques.
On distingue :
• les denrées alimentaires destinées à des populations particulières ;
• les compléments alimentaires ;
• les allégations nutritionnelles et de santé ;
Ils sont strictement réglementés tant sur le plan international, qu’européen et
français.
• Textes régissant les denrées alimentaires
Niveau international :
Codex Alimentarius (comité mixte OMS/FAO)
Niveau européen :
Art 2 du Règlement n°178/2002/CE du 20 janvier 2002 établissant les
principes généraux et les prescriptions générales de la législation alimentaire,
instituant l’Autorité européenne de sécurité des aliments et fixant des
procédures relatives à la sécurité des denrées alimentaires; et 5 Règlements
(CE) fixant des exigences relatives à l’hygiène des denrées alimentaires et
des denrées animales (« Paquet Hygiène »)178/2004 ; 852/2004 ; 853/2004 ;
882/2004 et 183/2005.
Niveau National :
Art R112-1 du Code de la consommation (modifié par le décret n°2005-944 du
2 août 2005): « Les denrées alimentaires sont toute denrée, produit ou
boisson, destiné à l’alimentation de l’Homme ».
• Réglementations spécifiques
13
356
III.1 – LES DENRÉES ALIMENTAIRES DESTINÉES À DES POPULATIONS
PARTICULIÈRES
Art 1 du décret n° 91-827 du 29 août 1991 relatif aux aliments destinés à une
alimentation particulière, modifié par décret n°2011-385 du 11 avril 2011.
Les aliments destinés à une alimentation particulière sont des denrées alimentaires
qui du fait de leur composition particulière ou du procédé particulier de leur
fabrication, se distinguent nettement des denrées alimentaires de consommation
courante, conviennent à l’objectif nutritionnel indiqué et sont commercialisées de
manière à indiquer qu’elles répondent à cet objectif.
Ils sont réglementairement définis par trois points indissociables : ce sont des
produits destinés à des personnes ayant des besoins nutritionnels particuliers,
conçus pour répondre à ces besoins et présentés comme tels.
14
357
III.1.1.1 - Préparations pour nourrissons et préparations de suite
358
Ces produits sont des aliments de composition particulière qui, s'ils sont utilisés
selon les instructions du fabricant, remplacent tout ou partie de la ration journalière. Il
en existe trois catégories :
Liens utiles
Règlement n°609/2013 du Parlement européen et du Conseil du 12 juin
2013 concernant les denrées alimentaires destinées aux nourrissons et aux enfants
en bas âge, les denrées alimentaires destinées à des fins médicales spéciales et les
substituts de la ration journalière totale pour contrôle du poids
➔ Les aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales sont des
denrée alimentaires spécialement traitées ou formulées et destinées à
répondre aux besoins nutritionnels des patients, y compris les nourrissons, et
qui ne peuvent être utilisées que sous contrôle médical, et destinées à
constituer l'alimentation exclusive ou partielle des patients dont les capacités
d'absorption, de digestion, d'assimilation, de métabolisation ou d'excrétion des
denrées alimentaires ordinaires ou de certains de leurs ingrédients ou
métabolites sont diminuées, limitées ou perturbées, ou dont l'état de santé
appelle d'autres exigences nutritionnelles particulières qui ne peuvent être
satisfaites par une modification du régime alimentaire normal. (Art. 2
Règlement 609/2013)
16
359
Ils ne peuvent être utilisés que sous contrôle médical.
Les aliments diététiques destinés à des fins médicales spéciales qui répondent :
1° Aux besoins nutritionnels particuliers de personnes atteintes d'une des maladies
nécessitant ce type d'apport et figurant sur une liste fixée par arrêté du ministre
chargé de la santé ;
2° A des caractéristiques déterminées par le même arrêté ;
sont soumis à prescription médicale obligatoire
Ils ne peuvent être délivrés au détail que par les pharmacies à usage intérieur des
établissements de santé, les officines de pharmacie, ainsi que par des personnes
morales agréées par l'autorité administrative.
17
360
III.2- LES COMPLEMENTS ALIMENTAIRES
361
Les allégations faisant référence à la réduction du risque de maladie, ainsi qu’au
développement et à la santé infantile devront faire l’objet d’une procédure
d’autorisation afin de figurer sur la liste communautaire des allégations autorisées.
Une distinction est donc opérée entre des allégations bien établies et d’autres
allégations, plus récentes, pour lesquelles une évaluation scientifique et une
autorisation préalable à la commercialisation seront requises. Seules les allégations
pouvant être prouvées seront autorisées au niveau communautaire après avoir fait
l’objet d’une évaluation de la part de l’Autorité européenne de sécurité des aliments.
En outre, sera désormais interdite toute allégation qui ne sera pas claire, précise,
sérieuse et justifiée. Les allégations vagues portant sur le bien-être en général ou qui
font référence à des fonctions psychologiques ou comportementales (« préserve
votre jeunesse », « réduit le stress ») ne seront plus tolérées.
Liens utiles :
www.efsa.europa.eu/
https://www.anses.fr/fr
20
362
LES DISPOSITIFS MÉDICAUX
363
LES DISPOSITIFS MÉDICAUX
LES
LES DISPOSITIFS
DISPOSITIFS MEDICAUX
MEDICAUX
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS DUCHAPITRE
OBJECTIFS du
CHAPITRE
CHAPITRE
Après avoir
Après avoir lu
lu ce
ce chapitre
chapitre vous
vous devrez
devrez être
être en
en mesure
mesure de de
-- connaître
connaître les
les DM
DM
-- connaître
connaître les
les professionnels
professionnels qui
qui peuvent
peuvent prescrire
prescrire les
les différents
différents DM
DM
-- savoir
savoir établir
établir une
une facturation
facturation
RÉSUMÉdu
RESUME
RESUME DUCHAPITRE
du CHAPITRE
CHAPITRE
Le pharmacien
Le pharmacien doit
doit bien
bien connaître
connaître les
les dispositifs
dispositifs médicaux
médicaux pour
pour répondre
répondre aux
aux
conditions d’exercice imposées par cette réglementation et appliquer
conditions d’exercice imposées par cette réglementation et appliquer les règles les règles
professionnelles et
professionnelles et de
de bonnes
bonnes pratiques
pratiques dans
dans la
la dispensation
dispensation dudu matériel
matériel et
et des
des
dispositifs médicaux, afin de favoriser leur bon usage, le retour à
dispositifs médicaux, afin de favoriser leur bon usage, le retour à domicile etdomicile et
l’autonomie des personnes malades ou présentant une incapacité ou un
l’autonomie des personnes malades ou présentant une incapacité ou un handicap.handicap.
IlIl existe
existe différents
différents DM
DM enen fonction
fonction de
de la
la nature,
nature, la
la destination
destination et et leur
leur mode
mode d d
utilisation.
utilisation.
Ceux ci
Ceux ci sont
sont inscrits
inscrits en
en différentes
différentes classes
classes et
et doivent
doivent répondre
répondre à à des
des normes
normes CE.
CE.
La prise
La prise enen charge
charge des
des DM
DM dépend
dépend de de leur
leur inscription
inscription sur
sur la
la liste
liste des
des produits
produits et
et
prestations remboursables
prestations remboursables LPPR. LPPR.
Les différents
Les différents professionnels
professionnels de de santé
santé (médecins,
(médecins, dentistes,
dentistes, infirmières,
infirmières,
kinésithérapeutes, sages-femmes, pédicures-podologues… peuvent
kinésithérapeutes, sages-femmes, pédicures-podologues… peuvent prescrire suivant prescrire suivant
une liste
une liste établie.
établie.
MOTS-CLÉS
MOTS
MOTS CLES
CLES
Dispositifs
Dispositifs médicaux,
médicaux, DM,
DM, orthopédie,
orthopédie, LPPR,
LPPR, facturation
facturation
364
PLAN DU
PLAN DU CHAPITRE
CHAPITRE
I - ASPECTS REGLEMENTAIRES
I.1 - DEFINITION D'UN DISPOSITIF MEDICAL
I.2 - CLASSIFICATION
I.3 - MARQUAGE CE
I.4 - ETIQUETAGE ET NOTICE D'INSTRUCTION
I.5 - PRECAUTIONS DE STOCKAGE ET D'UTILISATION A TRANSMETTRE AU PATIENT
I.6 - PRISE EN CHARGE PAR L’ASSURANCE MALADIE
I.6.1 : Première inscription sur la LPP et renouvellement
I.6.1.1 : Généralités
I.6.1.2 : Conditions requises pour l’inscription ou son renouvellement
I.6.1.3 : Cas des produits sur mesure
I.6.2 : Fixation du prix ou tarif de responsabilité
I.6.3 : Droit à l’information (Art. L 111-3) ; participation de l’assuré (Art. R 322-1 CSS)
I.6.4 - Facturation
1.6.5 - Conditions relatives à la prescription en vue d’une prise en charge et délivrance
I.6.6 - Prise en charge d’un renouvellement de prestation (Art. R 165-24 CSS)
1.6.7 - Codification de la LPP
I.7 - LA MATERIOVIGILANCE
II - ASPECTS TECHNIQUES
II.1 - LES PANSEMENTS
II.1.1 - Classification des pansements
II.1.2 – Quels pansements pour quels types de plaies
II.1.3 - Conseils pour obtenir une efficacité optimale
II.2 - L’ORTHOPEDIE A L’OFFICINE
II.2.1 – Classification des « appareils orthopédiques »
II.2.2 – Définition de l’appareillage orthopédique
II.2.3 – Les orthèses dites « classiques »
II.2.4 - Les conditions d’exercice de l’orthopédie à l’officine
II.2.5 – Qu’apporte donc le DU d’orthopédie à l’exercice de l’orthopédie en général ?
II.2.6 – Recommandations de la HAS
II.3 - CAS DE LA CONTENTION / COMPRESSION
II.3.1 – Les bandes de contention
II.3.2 – Les orthèses de compression
II.4 - LES DISPOSITIFS POUR LES STOMIES
II.5 - LES MATERIELS DESTINES A FAVORISER LE RETOUR A DOMICILE ET L'AUTONOMIE DES
PERSONNES MALADES OU PRESENTANT UNE INCAPACITE OU UN HANDICAP
II.6 – AUTRES DISPOSITIS MEDICAUX
II.7 – DISPOSITIFS MEDICAUX UTILISES PAR VOIE PARENTERALE
365
II --ASPECTS
ASPECTS REGLEMENTAIR ES
REGLEMENTAIRES
Art. L. 5211-1 du CSP : “On entend par dispositif médical tout instrument, appareil,
équipement, matière, produit, à l'exception des produits d'origine humaine, ou autre
article seul ou en association, y compris les accessoires et logiciels intervenant dans
son fonctionnement, destiné par le fabricant à être utilisé chez l'homme à des fins
médicales et dont l'action principale voulue n'est pas obtenue par des moyens
pharmacologiques ou immunologiques ni par métabolisme, mais dont la fonction peut
être assistée par de tels moyens.
Les dispositifs médicaux qui sont conçus pour être implantés en totalité ou en partie
dans le corps humain ou placés dans un orifice naturel, et qui dépendent pour leur bon
fonctionnement d'une source d'énergie électrique ou de toute source d'énergie autre
que celle qui est générée directement par le corps humain ou la pesanteur, sont
dénommés dispositifs médicaux implantables actifs”.
Selon l’article R 5211-1 du CSP, les DM sont destinés à être utilisés à des fins :
1º de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d'atténuation d'une
maladie ;
2º de diagnostic, de contrôle, de traitement, d'atténuation ou de compensation
d'une blessure ou d'un handicap ;
3º d'étude, de remplacement ou de modification de l'anatomie ou d'un processus
physiologique ;
4º de maîtrise de la conception.
Lorsqu'un dispositif incorpore comme partie intégrante une substance qui, si elle est
utilisée séparément, est susceptible d'être considérée comme un médicament, y
compris les médicaments dérivés du sang, et qui peut agir sur le corps humain par
une action accessoire à celle du dispositif, celui-ci est régi par les dispositions
relatives aux dispositifs médicaux.
Est considéré comme dispositif sur mesure tout dispositif médical fabriqué
spécifiquement suivant la prescription écrite d'un praticien dûment qualifié, ou de
366
toute autre personne qui y est autorisée en vertu de ses qualifications
professionnelles, et destiné à n'être utilisé que pour un patient déterminé.
La prescription écrite mentionnée au précédent alinéa indique, sous la responsabilité
de la personne qui l'a établie, les caractéristiques de conception spécifiques du
dispositif.
I.2 - CLASSIFICATION
367
spécifiée. Lorsque plusieurs règles s'appliquent au même dispositif du fait des
utilisations indiquées par le fabricant, la règle qui s'applique est la plus stricte et le
dispositif est classé dans la classe la plus élevée.
I.3 - MARQUAGE CE
Il est obligatoire depuis le 14 juin 1998 pour tout dispositif médical présent sur le
marché européen ; rappelons que les dispositifs sur mesure et les dispositifs faisant
l'objet d'investigations cliniques ne sont pas soumis au marquage CE mais restent
soumis à l’élaboration du dossier technique requis pour la mise à disposition.
368
Le marquage CE, valable 5 ans est renouvelable si le dispositif répond toujours aux
exigences essentielles requises.
Il permet la libre circulation des dispositifs médicaux dans l'Union européenne.
Le Dispositifs médical est un des produits de santé à répondre « directement »au
principe de libre circulation imposé par le traité de Rome et repris par les traités
successifs.
Les informations doivent être rédigées en langue française, mais peuvent aussi
prendre la forme de symboles conformes aux normes harmonisées ( Norme NF EN
1041 d’octobre 2008 relative aux informations fournies par le fabricant de dispositifs
médicaux et Norme NF EN 980 de juillet 2008 relative aux symboles utilisés pour
l’étiquetage des dispositifs médicaux) qui ont l'avantage de ne pas nécessiter de
traduction et d'être reconnus partout en Europe.
369
! Le fabricant a l'obligation de signaler si son dispositif est destiné à un
usage unique. La mention "à usage unique" est synonyme de “n'utiliser
qu'une seule fois” ou encore “ne pas réutiliser”.
! Il ne faut cependant pas confondre les mentions “à usage unique” et
“stérile” : un dispositif non stérile peut être à usage unique et un
dispositif stérile peut parfois être stérilisé à nouveau.
! les coordonnées du fabricant s’il est établi dans l’UE, sinon les
coordonnées
du mandataire ;
! les indications permettant d’identifier le DM et son contenu ;
! le cas échéant,
! la mention "stérile" accompagnée du procédé de stérilisation ;
! le numéro de lot ou le numéro de série ;
! la date de péremption ;
! la mention à usage unique ;
! les conditions particulières de stockage et de manutention ;
! les instructions particulières d'utilisation ;
! les mises en garde et/ou précautions à prendre ;
! la date de fabrication ;
! la destination du dispositif médical si elle n'est pas évidente ;
370
I.6 - PRISE EN CHARGE PAR L’ASSURANCE MALADIE
1.6.1.1 – Généralités
La prise en charge par l’Assurance Maladie des produits ou prestations, autres que
les médicaments, nécessite leur inscription sur la Liste des Produits et Prestations
remboursables (LPP), visée à l’article L.165-1 du Code de la Sécurité Sociale. Cette
liste comprend une nomenclature, un cahier des charges et un tarif de
remboursement.
La LPP est établie par le ministre chargé de la Sécurité Sociale après avis
consultatif d'une commission de la Haute Autorité de Santé mentionnée à
l'article L. 161-37 : la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et
des technologies de santé (CNEDiMTS). L’avis de ladite commission comporte de
nombreuses informations qui reprennent les résultats de l’analyse des critères
d’inscription sur la LPP (Art. R 165-2 & R 165-11 CSS).
L'inscription est effectuée, pour une durée de 5 ans, soit par la description générique
de tout ou partie du produit concerné, soit sous forme de marque ou de nom
commercial. L'inscription sur la liste peut elle-même être subordonnée au
respect de spécifications techniques, d'indications thérapeutiques ou
diagnostiques et de conditions particulières de prescription et d'utilisation.
371
L'inscription sur la liste prévue à l'article L. 165-1 peut être assortie, pour certains
produits ou prestations particulièrement coûteux et dont la prise en charge est
limitée à une ou plusieurs indications, d'une clause prévoyant qu'ils ne sont
remboursés ou pris en charge que selon une procédure fixée par un arrêté du
ministre chargé de la sécurité sociale.
372
1.6.1.3 - Cas des produits sur mesure
Les organismes de prise en charge peuvent, après avis du médecin-conseil, décider
de prendre en charge, sur facture, au vu d'un devis, un produit sur mesure,
spécialement conçu, fabriqué ou adapté pour un patient déterminé sous réserve
qu'aucun autre produit adapté à l'état de ce patient ne figure sur la liste prévue à
l'article L. 165-1.
La facture doit être détaillée : elle doit comporter toutes les informations figurant sur
l’étiquette des produits de série.
L'Union nationale des caisses d'assurance maladie adresse un rapport annuel
concernant les décisions prises en application de l'alinéa précédent au président de
la commission d'évaluation des produits et prestations. La commission émet un avis
sur ce rapport qu'elle transmet aux ministres chargés de la sécurité sociale et de la
santé et au collège de la Haute Autorité de santé.
Le prix public est libre si le produit n’est pas remboursable c’est-à-dire qu’il n’est pas
inscrit sur la LPP. Il sera fixé suivant les règles des droits de la consommation et de
la concurrence.
Si le produit est remboursable, le prix public sera égal, supérieur ou inférieur au tarif
de responsabilité qui est la base du remboursement ; Les tarifs de responsabilité de
chacun des produits ou prestations mentionnés à l'article L. 165-1 inscrits sous forme
de nom de marque ou de nom commercial ou par description générique sont établis
par convention entre le fabricant ou le distributeur du produit ou de la prestation
concerné et la Commission économique d’évaluation des produits de santé
(CEEPS). Il peut être le cas échéant, le prix public.
1) Droit à l’information :
373
santé doivent, avant l'exécution d'un acte, informer le patient de son coût et des
conditions de son remboursement par les régimes obligatoires d'assurance
maladie. Lorsque l'acte inclut la fourniture d'un dispositif médical sur mesure,
l'information écrite délivrée gratuitement au patient comprend, de manière
dissociée, le prix de vente de l'appareil proposé et le montant des prestations de
soins assurées par le praticien, ainsi que le tarif de responsabilité correspondant
et, le cas échéant, en application du deuxième alinéa du présent article, le
montant du dépassement facturé. Le professionnel de santé remet au patient les
documents garantissant la traçabilité et la sécurité des matériaux utilisés.
L'information écrite mentionne le ou les lieux de fabrication du dispositif médical.
L'information délivrée au patient est conforme à un devis type défini par l'Union
nationale des caisses d'assurance maladie, l'Union nationale des organismes
d'assurance maladie complémentaire et les organisations représentatives des
professionnels de santé concernés.
2) Participation de l’assuré
I.6.4 - Facturation
PRESCRIPTION
12
374
1) Des nom et prénoms du bénéficiaire des actes ou prestations ;
2) De son propre identifiant ;
3) De la date à laquelle elle est faite et de la référence permettant son
rapprochement avec la feuille de soins ;
4) La prescription de l’article doit être claire : en effet doivent être désignés l’article
ainsi que le siège et la nature de l’affection ;
5) Le cas échéant, la mention de la disposition législative en vertu de laquelle la
participation financière de l'assuré est limitée ou supprimée (cas d’une ALD par
exemple).
Le décret n° 2012-860 du 5 juillet 2012 relatif aux modalités de prescription et
de délivrance des produits et prestations inscrits sur la liste prévue à l'article
L. 165-1 du code de la sécurité social apporte de nouvelles obligations.
Durée de prescription
Art. R. 165-36.-La prescription de produits ou de prestations inscrits sur la liste
prévue à l'article L. 165-1 ne peut être faite pour une durée supérieure à douze
mois.
L’ordonnance n’est pas renouvelable, sauf si le prescripteur le mentionne en
indiquant le nombre de renouvellements par périodes d’un mois ou la durée totale de
traitement dans la limite de douze mois (Art. R. 165-37).
Mentions
La prescription d’un DM, hors des indications revendiquées par le marquage
CE, est interdite.
L’ordonnance devra par ailleurs comporter certaines mentions destinées à en faciliter
la bonne exécution, éviter tout gaspillage et à garantir sa conformité aux conditions
de remboursement, telles que précisées à l’article R. 165-38 CSS :
« a/ La désignation du produit ou de la prestation permettant son rattachement précis
à la liste mentionnée à l'article L. 165-1 »
« b/ La quantité de produit ou le nombre de conditionnements nécessaires compte
tenu de la durée de prescription prévue »
« c/ Le cas échéant, les conditions particulières d'utilisation du produit ou de la
prestation auxquelles est subordonnée son inscription sur ladite liste »
« d/ Le cas échéant, l'âge et le poids du bénéficiaire des soins »
L'ordonnance est signée du prescripteur. Ce dernier indique en outre, s'il y a lieu, sur
l'ordonnance écrite remise au bénéficiaire des soins, que la prescription est
transmise électroniquement à l'organisme d'assurance maladie, conformément aux
dispositions du 1º du I de l'article R. 161-48.
Un arrêté conjoint des ministres chargés de la santé, de l'assurance maladie et de
l'agriculture, pris après avis de la Commission nationale de l'informatique et des
libertés, détermine les spécifications techniques de l'ordonnance électronique et,
pour l'ordonnance sur support papier, les caractéristiques permettant la lecture
automatique des éléments d'identification du prescripteur qu'elle comporte ainsi que
le rapprochement de l'ordonnance avec la feuille de soins correspondante lorsque
cette dernière est transmise par voie électronique. Cet arrêté fixe en outre les
modèles et les spécifications particulières des ordonnances, électroniques ou sur
13
375
support papier, relatives aux actes ou prestations destinés à des assurés dont la loi a
limité ou supprimé la participation financière.
DELIVRANCE
14
376
- si le produit est hors d'usage, reconnu irréparable ou inadapté à l'état du
patient,
- et, pour les produits dont la durée normale d'utilisation est fixée par
l'arrêté d'inscription, lorsque cette durée est écoulée ; toutefois,
l'organisme peut prendre en charge le renouvellement avant l'expiration de
cette durée après avis du médecin-conseil.
Depuis 2003, la LPP a été codifiée ; il s’agit d’un code numérique à 7 chiffres.
Chiffre 1 : le titre de la LPP
Chiffre 2 : le chapitre de la LPP
Chiffres 3 à 6 : 4 caractères aléatoires
Chiffre 7 : chiffre clé
377
PAN : Pansements
PEX : Prothèse externe non orthopédique
VEH : Véhicule pour handicapés physiques
I.7 - LA MATERIOVIGILANCE
Elle est définie ainsi : “la matériovigilance a pour objet la surveillance des incidents
ou des risques d'incidents résultant de l'utilisation des dispositifs médicaux, après
leur mise sur le marché.”
COMMENT DECLARER ?
La forme et le contenu des signalements sont définis par arrêté ministériel.
Il existe un formulaire CERFA, téléchargeable sur l’ANSM.
Il importe de compléter ce formulaire le plus précisément possible, notamment la
référence exacte et le numéro de lot du dispositif concerné, les circonstances
détaillées de l'incident et ses conséquences. En effet, le traitement des déclarations
sera rendu difficile, voire impossible, si des renseignements importants sont omis.
Si le dispositif médical incriminé n'a pas déjà été jeté, il est capital de le transmettre
au fournisseur afin qu'il puisse mener son expertise. Ce n'est qu'en cas de
déclaration obligatoire (grave) qu'il est nécessaire de conserver le dispositif médical
à la pharmacie jusqu'à ce que l'Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM) donne l'autorisation de le faire expertiser. En effet, il arrive
que l'ANSM, en cas d'incident particulièrement grave, nomme un expert indépendant
et non le fabricant pour réaliser l'expertise.
16
378
Les dispositifs médicaux incriminés doivent préalablement à leur envoi au
fournisseur, avoir été nettoyés et décontaminés s'ils sont souillés de sang.
A QUI DECLARER ?
ASPECT PENAL
17
379
IIII - -ASPECTS
ASPECTS TECHNIQUES
TECHNIQUES
Chaque DM fait l’objet d’un dossier technique constitué par le fabricant et réunissant
les éléments de preuves de la conformité aux exigences essentielles de performance
et de sécurité.
Il y a des milliers de dispositifs ; la technicité diffère de l’un à l‘autre ; les plus récents
ont intégré des logiciels, de l’électronique voire des substances actives.
Nous analyserons trois grandes catégories de DM, les plus couramment rencontrés à
l’officine : les pansements, les orthèses de l’ « orthopédie » regroupant différentes
orthèses et notamment celles du « petit appareillage orthopédique » et les Orthèses
élastiques de contention des membres ainsi que les bandes enfin nous aborderons
les DM de l’oxygénothérapie à travers les matériel et accessoires favorisant le retour
à domicile des patients.
18
380
Tetrafilm Tetra Médical
Tegaderm 3M santé
Suprasorb Lohmann-Rauscher
Visulin Hartmann
19
381
Remarque : cette classification ne soit pas donner lieu à substitution. En effet, ces
dispositifs médicaux ne doivent pas être assimilés au régime particulier de la
délivrance des médicaments inscrits au répertoire des génériques.
382
• Interface
• Corticoïde local
• Nitrate d’argent local
Plaie en voie d’épidermisation :
• Hydrocolloïde (forme mince)
• Film auto-adhésif transparent
• Hydrocellulaire non adhésif
• Acide hyaluronique
• Interface
Greffe :
• Pansement gras
• Acide hyaluronique
De manière générale, tout pansement est précédé d’un lavage de la plaie au moyen
du sérum physiologique, à l’exception de pansement au sel d’argent (eau stérile).
Il est important de :
1) Définir le type de plaie, notamment
• Plaie noire
• plaie exsudative ou non
• plaie infectée
2) Déterminer l’objectif à atteindre, notamment
• Prévention ou soin
• Détersion
• Protection
3) Adapter le pansement aux caractéristiques de la plaie
• taille
• profondeur (plaie superficielle/subcutanée/profonde
• localisation
• état du tissu périlésionnel
383
• enlever l’exsudat en excès et les composants toxiques
• augmenter la température au niveau de la plaie
• être imperméable aux liquides, barrière aux bactéries
• être non adhérent à la plaie et sans perte de particules
• pouvoir être changé sans endommager la plaie
• être « conformable » et stérile
22
384
II.2.3 – Les orthèses dites « classiques »
A - LES GENOUILLERES
Pour délivrer ces orthèses, suivant la prescription, il faut prendre les mesures (en
général le tour de genou jambe semi fléchie) et procéder à l’essayage. La genouillère
doit maintenir sans exercer d’effet de garrot; par contre elle ne doit pas glisser sur la
jambe quand le patient marche.
B - LES CHEVILLIERES
Les chevillières aussi spécifiques, se trouvent plutôt dans les officines spécialisées.
Il en existe quatre types, dénommés C1, C2, C3 et C4. Le pharmacien délivre surtout
les trois premiers, suivant les indications du médecin.
23
385
Le collier C1 (C114) est un collier souple en mousse qui n’apporte qu’une
immobilisation relative. Il est préconisé dans les pathologies banales et chroniques
telles que le torticolis (blocage cervical et contracture musculaire), l’entorse cervicale
ou les crises aiguës de cervicarthrose. C’est un soutien antalgique et thermique.
Le collier C4 (160), encore appelé « mini-minerve », est un collier qui vise à une
immobilisation importante, par exemple en post-opératoire. C’est un soutien renforcé
avec appui occipital, mentonnier et sternal. Il se confectionne sans moulage. Les
colliers cervicaux confectionnés sur moulage appartiennent au « grand
appareillage ».
Le médecin doit indiquer à son patient la durée du port et préciser pour les colliers
souples s’il faut ou non les garder la nuit. Les colliers rigides doivent en principe être
portés en permanence.
24
386
o ceintures de soutien abdominal sur mesure (CSA) ou à partir d’un
modèle de pré-série retouché (CSB)
o ceintures de maintien sur mesure, abdominal (CMA) ou lombaire (CML)
o corsets d’immobilisation vertébrale sur mesure (CIV)
! des talonnettes pour talalgies ou éperons calcanéens ;
! des orthèses plantaires (semelles orthopédiques) ;
! des orthèses stabilisatrices de cheville prescrites presque
systématiquement aujourd’hui en cas d’entorse de cheville (alors qu’elles
ne concernent que les entorses récentes moyennes ou graves ;
! des attelles de mise en extension du genou, dites « de Zimmer ». Certains
modèles laissent une flexion de 20° au genou. Il faut donc bien faire la
différence et respecter la prescription médicale ;
! des attelles d’immobilisation du poignet ou du poignet et du pouce.
! des attelles de doigt dites « grenouilles » ou celles de Stack.
Depuis 2005, la nouvelle classification des professions de santé selon le CSP prévoit
la reconnaissance officielle des prothésistes et des orthésistes. « Peut exercer les
professions de prothésiste ou d'orthésiste toute personne qui réalise, sur prescription
médicale, l'appareillage nécessaire aux personnes handicapées et qui peut justifier
d'une formation attestée par un diplôme, un titre ou un certificat ou disposer d'une
expérience professionnelle et satisfaire à des règles de délivrance de l'appareillage »
selon l’article L 4364-1 CSP.
387
- le ministère chargé de la santé, le ministère des anciens combattants
- les organismes d’assurance maladie
Sur la base de l’ancienne procédure des agréments de prise en charge pour délivrer
les appareillages orthopédiques.
Ces personnes sont soumises au secret professionnel dans les conditions et sous
les peines énoncées aux articles 226-13 et 226-14 du code pénal (Article D. 4364-12
CSP) et à des règles de bonne pratique de délivrance fixées par l’arrêté du
ministre chargé de la santé sus mentionné (Article D. 4364-13 CSP). Selon l’art. D.
4364-14 du CSP, elles ne peuvent exercer leur activité que dans un local réservé à
cet effet et comprenant au minimum un espace satisfaisant aux exigences
d'accessibilité pour les personnes handicapées conformes aux dispositions de
l'article L. 111-7-3 du code de la construction et de l'habitation et aux dispositions
réglementaires régissant les établissements recevant du public de 5e catégorie. Cet
espace réservé à l'accueil personnalisé du patient, et notamment à l'essayage,
répond à des conditions d'isolation phonique et visuelle permettant d'assurer
au patient la confidentialité de la prestation.
Les locaux comprennent l'ensemble des équipements nécessaires à l'adaptation de
l'appareillage et à son suivi définis par arrêté du ministre chargé de la santé. En cas
d'exercice dans plusieurs locaux, chaque local répond aux conditions précitées.
Selon l’art Art. D. 4364-15 CSP, chaque point de vente doit disposer aux jours et
heures de prise en charge technique du patient d’au moins :
- un professionnel diplômé et ayant l’autorisation d’exercer (cf. art.
précédents) ;
- ce professionnel peut être différent du directeur ou du gérant du point de
vente ou de l’établissement.
Enfin, les professionnels sont tenus de faire enregistrer sans frais, le diplôme d’État
ou autorisations auprès du service de l’État compétent. Nul ne peut exercer la
profession si son diplôme ou son autorisation n’ont pas été enregistrés (Art. D. 4363-
18).
388
– les corsets orthopédiques d’immobilisation du rachis réalisés sur mesure en
tissu armé ou par morphoadaptation immédiate de produits de série en
matériaux thermoformables basse température ;
– les bandages herniaires ;
– les orthèses élastiques de contention des membres réalisées sur mesure ;
– les vêtements compressifs pour grands brûlés sur mesure. Cependant, pour
les personnes en établissements de santé, la prise de mesure et la fourniture
des vêtements compressifs peut être assurée également par l’équipe
soignante de l’établissement dans lequel il est traité.
La réalisation sur mesure et moulage positif sur nature ou empreinte de la partie du
corps ou par conception et fabrication assistées par ordinateur (CFAO) des
dispositifs médicaux précités est réservée aux appareils en tissu armé ».
Devant la confusion générée par les textes publiés entre 2005 et 2007, la HAS a
rédigé une recommandation relative aux orthèses des membres supérieurs en
janvier 2010 qui distingue trois types d’orthèses selon leur mode de fabrication.
• Les orthèses sur mesure fabriquées pour un patient donné avec des matériaux se
travaillant à basse température (température de chauffage autour de 70°C) : ces
orthèses, actuellement classées en « petit appareillage », sont destinées à une
utilisation temporaire.
27
389
empreinte de la partie du corps ou par conception et fabrication assistée par ordinateur
(CFAO) ».
1 - Les prescripteurs.
- Tout médecin peut être prescripteur. En pratique, les médecins prescripteurs
sont les médecins généralistes, les chirurgiens spécialistes d’orthopédie et de
traumatologie, les rhumatologues, les médecins de médecine physique et de
réadaptation (MPR) et les neurologues.
- Tout masseur kinésithérapeute peut être prescripteur, conformément au décret
n° 2006-415 du 6 avril 2006 relatif au remboursement des dispositifs médicaux
prescrits par les masseurs kinésithérapeutes et modifiant l’article R165-1 du
Code de la sécurité sociale (6). L’arrêté du 9 janvier 2006 fixe la liste des
dispositifs médicaux que les masseurs kinésithérapeutes sont autorisés à
prescrire (cf. Annexe 3) (7). Parmi cette liste, les dispositifs en lien avec cette
réévaluation sont les « attelles souples de correction orthopédique de série » et
les « attelles souples de posture et ou de repos de série ».
Il n’y a qu’une sorte de bandes de contention, donc non élastique, les bandes coton,
type MEDICA qui sont utilisées quand la compression est interdite sinon sous des
bandes de compression.
28
390
II.3.2 – Les orthèses de compression
391
- Gastrostomie (chirurgicale ou endoscopique)
- Jéjunostomie, iléostomie
- Colostomie
- Cholécystostomie, cystostomie, uretérostomie
Les dispositifs médicaux appropriés sont des supports atones et non agressifs , de
systèmes « Tupperware », des poches collectrices composées de matériaux non
bruyants, fermées, vidables et parfois vidangeables et de tailles adaptées.
Deux systèmes :
> monobloc : support et poche solidaires
> deux pièces : support et poche solidarisés par anneaux emboîtables
De plus en plus de personnes souhaitent être soignées à leur domicile. Les progrès
techniques actuels permettent d’assurer à domicile des soins de plus en plus
complexes qui évitent l’hospitalisation, à condition que les intervenants soient
compétents, disponibles et efficaces. Par ailleurs, il existe une réelle volonté politique
de diminuer les coûts de la santé tout en évitant les infections nosocomiales.
La nouvelle convention nationale signée entre les pharmaciens et l’assurance
maladie précise les conditions particulières relatives à la délivrance de certains
dispositifs médicaux :
Notamment 1) les règles d’installation spécifiques à la délivrance d’orthèse
2) les règles d’installation spécifiques à la délivrance de véhicules pour
handicapés physiques
3) les règles de désinfection
Selon l’article L5232-3 du CSP, les matériels et services concernés ne peuvent être
délivrés que par des prestataires de services et distributeurs de matériels qui
doivent disposer de personnels compétents en fonction du type de matériel ou de
service concerné, respecter des conditions d'exercice et règles de bonne pratique et
organiser la formation continue et l'accès à la formation professionnelle continue tout
au long de la vie de leurs personnels.
30
392
Ces matériels et services mentionnés à l'article sont classés en 4 catégories définies
par l’arrêté ; les conditions d’exercice sont définies à l’article D 5232-2 du décret N°
2006-1637 du 19 décembre 2006 (JORF 21 décembre 2006).
Catégorie 1 :
- DM d’oxygénothérapie, Systèmes actifs pour la perfusion, matériels pour
nutrition entérale, appareils de ventilation, appareils pour pression positive
continue, DM d’aérosolthérapie pour pathologies respiratoires chroniques.
Catégorie 2 :
- Les mêmes que ceux de la catégorie 1 sauf les DM d’oxygénothérapie.
Catégorie 3 :
- Les mêmes que ceux de la catégorie 2 sauf : systèmes actifs de perfusion
et matériels pour nutrition.
Catégorie 4 :
- Les lits médicaux et leurs accessoires, les supports d’aide à la prévention
et d’aide au traitement de l’escarre (supports de lits et de fauteuils), une
table de lit, aides techniques à la posture, véhicules pour personnes
handicapées quels que soient le type et le mode de propulsion.
393
n’intervient éventuellement que pour la fourniture des médicaments qu’il facture à
l’hôpital.
Le passage en revue de ces items a pour but de recenser, en une fois, l’ensemble du
matériel et des aides dont le patient a besoin pour vivre à son domicile dans les
meilleures conditions possibles d’autonomie et de confort.
Des protocoles doivent être élaborés dans toutes les officines, préludant à la mise en
oeuvre d’un contrôle de qualité comme il en existe déjà chez certains prestataires.
Dans une prise en charge de MAD, les modalités financières sont déterminantes, les
prix pratiqués doivent être ceux du marché, ce qui peut amener le pharmacien à
abandonner une partie parfois importante de sa marge. C’est la condition à remplir,
avec la nécessaire acquisition d’une compétence, pour maintenir le patient dans le
circuit officinal (annexe 1).
32
394
II.5.4 - LES MODALITES DE PRISE EN CHARGE
Pour la prescription, le matériel existant est réparti en plusieurs catégories.
► Il est pris en charge soit :
! exclusivement à l’achat
o Le panier de perfusion ;
o Le fauteuil garde-robe ;
o Les matelas pour lits médicaux ;
o Les coussins d’aide à la prévention des escarres ;
o Les cannes et les béquilles ;
o Le siège coquille ;
! exclusivement à la location
o Les générateurs d’aérosols ;
o Les aspirateurs trachéaux ;
o Les soulève-malade
! au choix à l’achat ou à la location
o La tige porte-sérum ;
o Les lits médicaux ;
o Les fauteuils roulants ;
o Les compresseurs pour sur matelas pneumatique ou à pression
alternée ;
o Les déambulateurs.
► Il peut également ne pas être remboursé.
La demande d’entente préalable (DEP) n’est nécessaire que pour un certain nombre
de matériels à l’achat qui, à part les forfaits d’oxygénothérapie de longue durée,
concernent peu le pharmacien en première intention. Il s’agit par exemple : des
fauteuils roulants verticalisateurs, des fauteuils évolutifs pour enfants à partir de 18
mois, de dispositif médical à pression positive continue pour le traitement de l’apnée
du sommeil.
Il appartient donc au pharmacien de savoir déterminer dans quelle catégorie se
rangent les matériels dont il a repéré l’utilité, afin d’aider le médecin dans le libellé de
sa prescription.
En conclusion, l’avenir du pharmacien et son implication dans le système de santé,
nous semblent en partie dépendre de la façon dont il abordera la question du MAD à
l’officine.
Il s’agit
! des vêtements compressifs pour grands brûlés
! des appareillages pour incontinents ;
! des sondes urinaires pour autosondage ou à demeure (siliconées ou non) ;
33
395
ainsi que
! des prothèses mammaires externes
Elles peuvent être vendues par tout officinal car elles appartiennent au Titre II,
chapitre 4 de la LPPR. Aucun critère de compétence ou de local n’est prévu
pour leur vente au public alors que leur dispensation nécessite
particulièrement une cabine d’essayage et une compétence du pharmacien.
En effet, les patientes ayant subi une ablation d’un sein doivent être prises en
charge par des professionnels faisant preuve de compétence et de
compréhension du traumatisme qu’elles ont subi Le choix est déterminé par la
forme et le volume du sein controlatéral (du côté opposé). On cherche à
équilibrer la poitrine de la patiente et à redonner une image corporelle
identique à celle qui précédait l’ablation.
Il existe des prothèses légères et provisoires pour les suites opératoires
immédiates.
Les fabricants proposent également des prothèses adhésives qui se fixent
directement sur le thorax. Elles conviennent particulièrement à des patientes
jeunes qui souhaitent conserver un maximum d’autonomie et de naturel dans
leur vie quotidienne.
Les prothèses de sein sont prises en charge au remboursement. Il est
possible de vendre certaines d’entre elles sans dépassement, par contre les
prothèses sophistiquées ou adhésives nécessitent une participation financière
de la patiente.
! des prothèses auditives externes
! des véhicules pour handicapés physiques (VHP)
Ils peuvent être classés par voie d'abord et de manière non exhaustive :
! abord parentéral : aiguille hypodermique, aiguille épicrânienne (ou
microperfuseur), aiguille de Huber, cathéter court, nécessaire pour
perfusion, seringue…
! abord rachidien : aiguille à ponction lombaire
! abord des voies digestives : sonde pour nutrition entérale, sonde rectale,
dispositif médical pour stomie…
! abord des voies respiratoires : canule de Guédel, canule de trachéotomie,
chambre d'inhalation, sonde nasale à oxygène, lunette à oxygène, masque
à oxygène, sonde pour aspiration bronchique, nébuliseur pneumatique et
ultrasonique…
! abord des voies urinaires : étui pénien, poche à urine, sonde vésicale,
protection pour incontinence…
! abord chirurgical : chambre à cathéter implantable…
! divers : compresse, gant, pansement, sparadrap…
34
396
III- -LISTE
III LISTE DES
DES DISPOSITIFS
DISPOSITIFS MEDICAUX
MEDICAUX (voir site AMELI)
(voir site AMELI)
35
397
c) Accessoires stériles, non réutilisables, pour hépariner : seringues ou aiguilles
adaptées, prolongateur, robinet à 3 voies ;
d) Pieds et potences à sérum à roulettes.
II. – Par ailleurs, peuvent également être prescrits dans les mêmes conditions qu'au
I, et sous réserve d'une information du médecin traitant désigné par leur patient, les
dispositifs médicaux suivants :
36
398
12. Attelles souples de posture et ou de repos de série ;
13. Embouts de cannes ;
14. Talonnettes avec évidement et amortissantes ;
15. Aide à la fonction respiratoire : débitmètre de pointe ;
16. Pansements secs ou étanches pour immersion en balnéothérapie.
Arrêté du 27 juin 2006 fixant la liste des dispositifs médicaux que les
sages-femmes sont autorisées à prescrire
(modifié par l’arrêté du 21 novembre 2018)
399
5. Pansements hydrogel ;
6. Pansements à alginate de calcium.
Arrêté du 31 mars 2017 fixant la liste des dispositifs médicaux que les orthoptistes
sont autorisés à prescrire
Arrêté du 30 mars 2017 fixant la liste des dispositifs médicaux que les
orthophonistes sont autorisés à prescrire
38
400
LA PHARMACIE VÉTÉRINAIRE
401
LA PHARMACIE VÉTÉRINAIRE
LA PHARMACIE VETERINAIRE
LA PHARMACIE VETERINAIRE
LA PHARMACIE VETERINAIRE
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS DUCHAPITRE
CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
OBJECTIFS
- Connaître la place du pharmacien du CHAPITRE
d’officine en tant qu’ayant droit du médicament
Après avoir
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médicaments vétérinaires
- Connaître les autres produitsRESUME
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RÉSUMÉ DU CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
La dispensation du médicament pour la médecine vétérinaire relève parfois de
dispositions complexes et elleRESUME du CHAPITRE
doit être effectuée avec la même rigueur que celle du
La dispensation du médicament pour la médecine
médicament destiné à la médecine humaine. Le pharmacien vétérinaire relève
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animaux.
A l’officine, certains médicaments
animaux de compagnie ou de rente. vétérinaires peuvent être en outre dispensés sans
prescription
A vétérinaire
l’officine, certains tout commevétérinaires
médicaments d’autres produits
peuventdestinés
être enaux animaux.
outre dispensés sans
prescription vétérinaire tout comme d’autres MOTS CLESproduits destinés aux animaux.
402
2
PLAN
PLANDU
DUCHAPITRE
CHAPITRE
IV – PHARMACOVIGILANCE VETERINAIRE
403
II-- LES AYANTSDROIT
LES AYANTS DROIT DU
DU MEDICAMENT
MEDICAMENT VETERINAIRE
VETERINAIRE
Certains médicaments
vétérinaires soumis à
prescription dans le cadre du
PSE (Plan Sanitaire
d’Elevage) pour lequel ils ont
été agréés et figurant sur une
liste dite « positive » fixée par
arrêté.
Dans le cas où aucun médicament vétérinaire n’est disponible pour l’espèce animale
et l’indication thérapeutique déterminée, le vétérinaire peut prescrire un autre
médicament vétérinaire hors AMM (destiné à une autre espèce, dans une autre
indication ou les deux). Si aucun de ces médicaments vétérinaires n’existe, il peut
alors prescrire un médicament humain pour un usage vétérinaire et en dernier
recours une prescription de préparation magistrale vétérinaire. C’est ce que l’on
appelle la « cascade » vétérinaire. La dispensation des prescriptions de
médicaments humains destinés à un usage vétérinaire est réservée au pharmacien
404
d’officine qui doit signaler sur l'emballage que ces produits deviennent des produits
vétérinaires (Article L5143-9 du CSP).
IIII -- LE
LEMEDICAMENT
MEDICAMENTVETERINAIRE
VETERI NAIRE
Les différents types de médicaments vétérinaires sont décrits dans deux articles du
CSP :
" l’article L. 5141-1 définit la spécialité pharmaceutique pour usage vétérinaire
" l’article L. 5141-2 définit :
- le médicament vétérinaire immunologique
- l’autovaccin à usage vétérinaire
- le prémélange médicamenteux
- l’aliment médicamenteux
- le médicament vétérinaire antiparasitaire
- le médicament homéopathique vétérinaire etc ...
405
III
III -- LA
LADISPENSATION
DISPENSATION
406
! En dernier recours, un vétérinaire peut prescrire une préparation magistrale
vétérinaire réalisée :
- Selon une prescription destinée à un animal ou à des animaux d'une même
exploitation
- Selon les Bonnes Pratiques de Préparation extemporanée des médicaments
vétérinaires (R 5143-1 du CSP).
- L'étiquetage des préparations magistrales ou officinales destinées à la médecine
vétérinaire est réglementé par l'article R 5132-18 du CSP:
Dans tous les cas, ces médicaments portent une contre-étiquette, avec la mention "
Respecter les doses prescrites " en caractères noirs sur fond rouge.
Des fiches pratiques sont disponibles sur le site de l’ONP afin de vous aider dans
votre exercice quotidien.
- Dispensation à l’officine des médicaments vétérinaires soumis à prescription –
Animaux de compagnie
- Dispensation à l’officine des médicaments vétérinaires soumis à prescription –
Animaux de rente
- Dispensation à l’officine – Médicaments prescrits dans le cadre de la « cascade »
vétérinaire
- Dispensation à l’officine – Antibiotiques en médecine vétérinaire
407
Quelques points de vigilance :
- Médicaments vétérinaires
408
- Médicaments humains prescrits pour un usage vétérinaire
• Les AIC de la liste des substances essentielles pour les équidés prévue par le
règlement (CE) n°1950/2006 : ticarcilline et rifampicine
409
2. Les médicaments homéopathiques vétérinaires
Pour plus de détails sur les doses concernées, se rapporter à l’annexe II de l’arrêté
du 24 avril 2012 modifié portant exonération de la réglementation des substances
vénéneuses destinées à la médecine vétérinaire.
IV - -LA
IV LA PHARM ACOVIGILANCE
PHARMACOVIGILANCE VETERIN AIRE
VETERINAIRE
10
410
V - AUTRES
V – AUTRES PRODUITS
PRODUITS VETERINAIRES
VETERINAIRES POUVANT
POUVANT ETRE ETRE
DISPENSES
DISPENSES
EN OFFICINE EN OFFICINE
11
411
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Déclaration à envoyer à :
[email protected]
Centre de pharmacovigilance
vétérinaire de Lyon (CPVL)
VetAgro Sup
Campus Vétérinaire de Lyon
1 Avenue Bourgelat
69280 Marcy L'Etoile
Tél. 04 78 87 10 40 - Fax 04 78 87 45 85
Type d'événement Effet indésirable Manque d'efficacité Résidus Environnement Agent infectieux
A - Déclarant (Les coordonnées du déclarant sont requises pour permettre, si nécessaire, de compléter l'information) * Champs obligatoires
Nombre total d'animaux traités Nombre d'animaux concernés par l'événement indésirable Nombre d'animaux concernés morts
Lapins croissance après sevrage futurs reproducteurs lapines gestantes lapines allaitantes lapereaux en maternité
Porcs truies gestantes truies allaitantes verrats porcelets sous la mère porcs en croissance futures reproductrices
Poids moyen ou fourchette de poids (kg) par animal traité Âge ou fourchette d'âge
État de santé des animaux concernés du lot total : Bon Correct Mauvais Critique Non connu
D- Médicament(s) administrés AVANT l'événement (si le nombre de produits est supérieur à 3, merci de dupliquer le formulaire)
Médicament 1 Médicament 2 Médicament 3
Laboratoire pharmaceutique
(titulaire de l'AMM)
Présentation (Forme pharmaceutique
et concentration)
N° de lot fabricant
Date de péremption
Dose, fréquence
Administré par Vétérinaire Propriétaire Autre Vétérinaire Propriétaire Autre Vétérinaire Propriétaire Autre
Déjà administré auparavant ? Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas
Si oui, y avait-il une réaction ? Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas
412
E - Chronologie
F- Évolution
G - Description de l'événement*
Description de la séquence des événements y compris l'administration de médicaments, des signes cliniques survenus suite au traitement,de leur sévérité
et toute autre information utile.
Autres mesures
thérapeutiques
I- Investigations
Examens complémentaires,
diagnostic de confirmation,
autopsie, ...
Commentaires
Probable Probable Probable
Possible Possible Possible
Douteux Douteux Douteux
Nom du déclarant,
date et signature
Les informations recueillies à partir de ce formulaire font l'objet d'un traitement informatique destiné à l'Agence nationale du Médicament Vétérinaire pour enregistrer votre déclaration.
Le destinataire des données est le Département pharmacovigilance de l'ANMV. Conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés,
vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations qui vous concernent. Vous pouvez exercer ce droit par courrier électronique ou par voie postale auprès de l'Agence
nationale du Médicament vétérinaire. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant. Les données personnelles des déclarants
recueillies à partir de ce formulaire sont conservées pendant 10 ans. Les vétérinaires et professionnels de santé amenés, pour les besoins d'une déclaration, à utiliser des données à caractère
personnel appartenant à des tiers (propriétaire d'un animal, incident concernant un être humain), doivent informer ces derniers du droit dont ils bénéficient au titre de la présente application.
413
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
Déclaration à envoyer à :
[email protected]
Centre de pharmacovigilance
vétérinaire de Lyon (CPVL)
VetAgro Sup
Campus Vétérinaire de Lyon
1 Avenue Bourgelat
69280 Marcy L'Etoile
Tél. 04 78 87 10 40 - Fax 04 78 87 45 85
Type d'événement Effet indésirable Manque d'efficacité Résidus Environnement Agent infectieux
A - Déclarant (Les coordonnées du déclarant sont requises pour permettre, si nécessaire, de compléter l'information) * Champs obligatoires
Téléphone Courriel
Nombre total d'animaux traités Nombre d'animaux concernés par l'événement indésirable Nombre d'animaux concernés morts
État de santé
avant le traitement Bon Correct Mauvais Critique Non connu
D- Médicament(s) administrés AVANT l'événement (si le nombre de produits est supérieur à 3, merci de dupliquer le formulaire)
Médicament 1 Médicament 2 Médicament 3
Laboratoire pharmaceutique
(titulaire de l'AMM)
Présentation (Forme pharmaceutique
et concentration)
N° de lot fabricant
Date de péremption
Dose, fréquence
Administré par Vétérinaire Propriétaire Autre Vétérinaire Propriétaire Autre Vétérinaire Propriétaire Autre
Déjà administré auparavant ? Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas
Si oui, y avait-il une réaction ? Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas Oui Non Ne sait pas
414
E - Chronologie
F- Évolution
G - Description de l'événement*
Description de la séquence des événements y compris l'administration de médicaments, des signes cliniques survenus suite au traitement,de leur sévérité
et toute autre information utile.
Autres mesures
thérapeutiques
I- Investigations
Examens complémentaires,
diagnostic de confirmation,
autopsie, ...
Commentaires
Probable Probable Probable
Possible Possible Possible
Douteux Douteux Douteux
Nom du déclarant,
date et signature
Les informations recueillies à partir de ce formulaire font l'objet d'un traitement informatique destiné à l'Agence nationale du Médicament Vétérinaire pour enregistrer votre déclaration.
Le destinataire des données est le Département pharmacovigilance de l'ANMV. Conformément à la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés,
vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations qui vous concernent. Vous pouvez exercer ce droit par courrier électronique ou par voie postale auprès de l'Agence
nationale du Médicament vétérinaire. Vous pouvez également, pour des motifs légitimes, vous opposer au traitement des données vous concernant. Les données personnelles des déclarants
recueillies à partir de ce formulaire sont conservées pendant 10 ans. Les vétérinaires et professionnels de santé amenés, pour les besoins d'une déclaration, à utiliser des données à caractère
personnel appartenant à des tiers (propriétaire d'un animal, incident concernant un être humain), doivent informer ces derniers du droit dont ils bénéficient au titre de la présente application.
415
LA DOCUMENTATION À L’OFFICINE
ET APPLICATIONS SANTÉ
416
LA DOCUMENTATION À L’OFFICINE
ET APPLICATIONS SANTÉ
PLAN DU CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
I - OUVRAGES ET REVUES
I.1 - OUVRAGES
- La Pharmacopée Européenne
- La Pharmacopée Française
- Liste des sépialités pharmaceutiques
- Liste de dénomination des substances médicamenteuses
- Information sur les substances médicamenteuses
- Pharmacologie et thérapeutique
- Interations médicamenteuses
- Législation pharmaceutique, Gestion, Marketing
- Botanique, Pharmacognosie, Mycologie
- Préparations, Homéopathie, Vétérinaire, Dermocosmétologie
- Informations diverses
III - L'AUDIOVISUEL
CONCLUSION
418
Le pharmacien d'officine a le devoir de s'informer pour mettre à jour ses connaissances en
fonction de l'évolution de la science, des techniques et de leurs applications dans le
domaine du médicament. Il doit pouvoir disposer à temps d'informations de qualité. Ces
deux notions sont fondamentales, l'une inhérente aux impératifs de la profession et aux
besoins de la clientèle qui souhaite recevoir au moment de la délivrance des médicaments,
des conseils, des précisions, et connaître les précautions à observer, l'autre évidente, le
besoin de disposer de sources d'informations fiables, rigoureuses et validées.
Le pharmacien doit aussi être capable à tout moment de répondre de façon pertinente aux
questions très diverses posées par les malades et dans certaines occasions par les médecins
eux-mêmes.
La fonction d'information est donc une composante essentielle dans l'exercice de la
pharmacie. Pour jouer ce rôle irremplaçable, le pharmacien doit avoir à sa disposition une
documentation personnelle comprenant un fonds d'ouvrages et de périodiques, mais aussi
d'autres moyens tels que l'enseignement post-universitaire ou l'accès à des banques de
données. Ces diverses sources documentaires vont maintenant être évoquées : le choix des
documents retenus, sans être exhaustif, permet de faire un tour d'horizon des nombreux
moyens d'information auxquels le stagiaire aura à se familiariser.
Par ailleurs, nous avons voulu faire figurer des applications (petits programmes) santé
(pour téléphone mobile) qui peuvent faciliter la vie du pharmacien et de leur patientèle.
II --OUVRAGES
OUVRAGES ET REVUES
ET REVUES
Les Pharmacopées sont une source documentaire de premier plan qui, par l'intermédiaire de l’édition
régulière de suppléments, rendent compte des progrès de la science en matière de médicament.
Les Pharmacopées comprennent diverses parties : des monographies, des tableaux de posologies, des
méthodes analytiques, chimiques et biologiques, de pharmacognosie et pharmacotechniques, des
interactions médicamenteuses…
Le plan de la Pharmacopée française suit dorénavant celui de la Pharmacopée européenne. Les
monographies de substances sont regroupées selon leur origine (substances d’origine végétale, d’origine
chimique…), ce qui permet de visualiser le contenu de la Pharmacopée par thématiques.
Le Formulaire National donne les formules des préparations officinales classées par forme galénique.
419
Liste de dénominations des substances médicamenteuses
Pharmacologie et thérapeutique
! LE MANUEL MERCK. Merck. Ed ; ! PRECIS DE PHARMACOLOGIE. DU
Editions de Médecine, 2014 (5ème éd.) FONDAMENTAL A LA CLINIQUE, Sous
la direction de Pierre Beaulieu et Chantal
! ATLAS DE POCHE DE Lambert ; Editeur : Les presses de
PHARMACOLOGIE. l'université de Montréal, 03/2016 (2ème
H. Lullmann, K. Mohr, Lavoisier, Paris., édition)
4ème éd., 2010.
! GUIDE DE THERAPEUTIQUE 2013.
! PHARMACOLOGIE. Des cibles à la L. Perlemuter, G. Perlemuter. Éditions
thérapeutique. Y. Landry, J.P. Gies, Ed. Elsevier Masson, 7ème éd. (2012).
Dunod, 2014 (3ème ed.).
! PHARMACOLOGIE A L'OFFICINE -
! GUIDE PHARMACO CLINIQUE GPC Délivrance éclairée - Ordonnance. P.
2015. M. Talbert, G. Willoquet. R. Gervais. Poucheret, J. Costentin; Elsevier Masson
Editions Le Moniteur des pharmacies, éditeur (abrégés), 2013.
08/2015 (4ème édition)
! LES MEDICAMENTS. Leurs cibles, leurs
! PHARMACIE CLINIQUE ET effets bénéfiques et indésirables. Ed. CDM,
THERAPEUTIQUE – Association 09/2014 (4ème ed.)
Nationale Des Enseignants de Pharmacie
Clinique, J. Calop, S. Limat, C. Fernandez, ! 50 ORDONNANCES A LA LOUPE.
G. Aulagnier, 4ème éd., Éditions Elsevier Tomes 1 et Tome 2. L. Chorfa-Bakir
Masson (2012). Khodja, J. Calop., Éd. Le Moniteur des
pharmacies, Pro-officina 04/2016 (3ème ed.)
! LE GUIDE : MEDICAMENTS ET
IATROGENESE. P. Barriot. Ed. Lavoisier
Médecine Sciences Publications. 06/2015
420
! MEDICAMENTS SANS ORDONNANCE ! LE GUIDE DE L'AUTOMEDICATION.
– LES BONS ET LES MAUVAIS - BIEN UTILISER LES MEDICAMENTS
GUIDE D’AUTOMDEDICATION. SANS ORDONNANCE de O. Ray et P.
J.-P. Giroud. Ed. La Martinière, 2011. Groleau, Editions Vidal, 3ème éd., 2012
Interactions médicamenteuses
! LES INTERACTIONS
MEDICAMENTEUSES. ! TOP 100 DES INTERACTIONS
C. Mautrait, R. Raoult 4ème éd., Éditions MEDICAMENTEUSES ; Philip
Porphyre Wolters Kluwer (2011). HANSTEN | John HORN | Editeur DE
BOECK SUPÉRIEUR ? 06/2016 (1ère
! INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES édition)
ET ORDONNANCES : PIEGES A
EVITER – 2ème éd. J.-P. Dupeyron. Éditions
Pro-officina Wolters Kluwer (2009).
421
Collection : Les essentiels du pharmacien, ! BIEN ORGANISER SON BACK
02/2016 OFFICE. P. Levy Ed. Les éditions Le
moniteur des pharmacies (2013).
! LA TRANSACTION D'OFFICINE.
6èm éd. F. Pouzeaud. Éditions Le Moniteur ! POLITIQUE DE PRIX. J. Hermouet. Éd.
des pharmacies (2009). Le Moniteur des pharmacies / Les
essentiels du pharmacien. 11/2014 (5ème
! REUSSIR SON TRANSFERT éd.)
D’OFFICINE. C. Daver, F. Pouzaud, Ed.
Les éditions Le moniteur des pharmacies. ! LA VENTE-CONSEIL. Un engagement
2013 au quotidien – F. Martin. Ed. Le moniteur
des pharmacies (Les essentiels du
! COMPTABILITE ET INSTRUMENTS pharmacien). 01/2015, (3ème éd.)
DE GESTION.- J. Sirot. Ed. Le Moniteur
des pharmacies (les essentiels du ! 200 QUESTIONS-REPONSES ESSEN-
pharmacien). 2010, 4ème éd. TIELLES POUR LE TITULAIRE
D’OFFICINE. P. Levy. Ed. Le Moniteur
! GUIDE DU MANAGEMENT A des pharmacies. 03/2015
L'OFFICINE de F. Moreddu,, Editions
Le Moniteur des pharmacies, 2012 ! L’ANGLAIS A L’OFFICINE. D. Ferey
Ed. Maloine. 2013
! SOLUTIONS DE GESTION POUR
L’OFFICINE. KPMG. Ed. Le Moniteur ! L'ANGLAIS PHARMACEUTIQUE.
des pharmacies. 03/2015 RECHERCHE - INDUSTRIE –
OFFICINE PRECIS DE
! L'EXERCICE OFFICINAL. Droits et VOCABULAIRE. FRANÇAIS-
devoirs du pharmacien 2012 M. Duneau ANGLAIS / ANGLAIS-FRANÇAIS ;
Éditions Le Moniteur des pharmacies Anne-Claire Levy. Editeur : OPHRYS,
2012. 04/2016
! SEL ET SPF-PL en pratique : quel ! LE GUIDE DES RESSOURCES
intérêt pour l’officine ? O. Delétoille, J.- HUMAINES EN PHARMACIE de C.
J. Zambrowski. Éditions Le Moniteur des Charlas, Editions Publibook, 2011
pharmacies. Collection : Les essentiels du
pharmacien, 03/2016 (7ème éd.)
422
Collection Pro-officinal ! PHYTOTHERAPIE : LES DONNEES DE
Les Editions du Moniteur des Pharmaciens L’EVALUATION– J. Bruneton, Editions
2011 (2ème édition) Tec et Doc/EM Inter/Lavoisier, Paris., 2002
241
423
editeur : le Moniteur des Pharmacies,
collection : pro-officina , 04/2016 ! GUIDE DU CONSEIL VETERINAIRE
A L'OFFICINE - F. Almosni-Le Sueur;
! PRODUITS DERMOCOSMETIQUES, editions Med'com, 2013.
MODE D'EMPLOI – C. Lafforgue,
J. Thiroux. Éditions Le Moniteur des ! GUIDE THERAPEUTIQUE
pharmacies (2008). VETERINAIRE 2013 - Animaux de
compagnie ; sous la direction de S.
! GUIDE PRATIQUE : CONSEIL EN Lepetit. Les Editions du point vétérinaire,
COSMETOLOGIE – M.N. Estrade, 2013 (4ème éd.).
Editions Pro-Officina, 2008, 2ème éd. ! DICTIONNAIRE DES MEDICAMENTS
VETERINAIRES ET DES PRODUITS
! CONSEIL VETERINAIRE A DE SANTÉ ANIMALE commercialisés
L’OFFICINE POUR LES ANIMAUX en France – collectif , Editions du Point
DE COMPAGNIE. F. Desachy. ED. Vétérinaire, 2013, 18ème éd. (+ CD-Rom).
Wolters Kluwer : Pro-officina. 06/2015
(3ème éd.)
Informations diverses
! DICTIONNAIRE ILLUSTRE DES A L'OFFICINE – R. Caquet. Éditions
TERMES DE MÉDECINE – Garnier Elsevier Masson, 3ème éd. (2011).
Delamare, Editions Maloine, 2012, 31ème éd.
! L’URGENCE A L’OFFICINE. J.M.
! DICTIONNAIRE ABREGE DES Agostinucci, A. Aimeur, P. Bertrand. Ed.
TERMES DE MEDECINE de Delamare, Wolters Kluwer / Pro-officina. 02/2015 (3ème
Editions Maloine, 2012, 6ème éd. éd.)
424
praticiens. J. Callanquin, P. Labrude. Ed. PATIENT, Jean-Paul Belon, Mathieu
Pharmathèmes, 2010. Guerriaud ; Editeur : Elsevier / Masson,
Collection : Abrégés de pharmacie, 04/2016
! LES ORTHESES DE SERIE. Guide à (8ème édition)
l’usage des praticiens – J. Callanquin,
P. Labrude. Ed. Pharmathèmes (les guides de ! CONSEIL EN AROMATHERAPIE.
Pharmathèmes). 02/2016 (2ème édition) 2ème éd. coordonné par D. Roux, Éditions
Wolters Kluwer (Pro officina) (2008).
! GUIDE D’AIDE A L’USAGE DES
ANTICANCEREUX DISPONIBLES EN ! COMPLEMENTS ALIMENTAIRES : Les
OFFICINE. C. Berthozat. Ed. Le moniteur clés pour les conseiller à l’officine. M.P.
des pharmacies / Pro-officina. 10/2014 Vasson. Ed. Le Moniteur des pharmacies.
06/2015
! L'EDUCATION THERAPEUTIQUE DES
PATIENTS. Accompagner les patients avec ! LES MEDICAMENTS A DELIVRANCE
une maladie chronique : Nouvelles approches PARTICULIERE. F. Chauvelot. Ed. Le
de A. Lacroix, J.-Ph. Assal, Editions moniteur des pharmacies.05/2014 (12ème éd.)
Maloine, 2011, 3ème éd.
! LA QUALITE EN PRATIQUE PAS A
! PRATIQUES DE L'EDUCATION PAS VERS UNE DEMARCHE
THERAPEUTIQUE DU PATIENT DANS REUSSIE ; Martine Costedoat- Lamarque |
LE DIABETE. Sous la direction de J.F. Cécile Sarraute-Soletchnik ; Editeur : Le
d'Ivernois, Editeur Maloine, 2012. Moniteur Des Pharmacies, Collection : Les
essentiels du pharmacien, 08/2015 (2ème
édition)
! CONSEILS A L'OFFICINE AIDE AU
SUIVI PHARMACEUTIQUE ET A
L'EDUCATION THERAPEUTIQUE DU
En raison du nombre important de ces publications, nous n’en donnerons pas une liste exhaustive…
Informations professionnelles
425
! LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN collaborateurs de l’officine.
+ les suppléments http://www.lemoniteurdespharmacies.fr/revu
http://www.lequotidiendupharmacien.fr/ es/porphyre/univers.html
! PORPHYRE.
Mensuel. S'adresse aux préparateurs en
pharmacie, aux élèves préparateurs et aux
Revues médicales
Certaines revues médicales peuvent présenter un intérêt pour le pharmacien dans la mesure
où celui-ci pourra y trouver le langage commun nécessaire à de vrais échanges
d'informations avec les médecins. En outre, ces publications renferment souvent des articles
de pharmacologie pouvant se révéler très utiles pour le pharmacien. Nous pouvons citer :
Les laboratoires connaissent bien les produits qu'ils commercialisent et consacrent une
part importante de leur budget à leur promotion.
Le stagiaire pourra, en ces occasions, avoir un contact fructueux avec les représentants des
laboratoires.
! Les monographies sont généralement des documents remis par le visiteur médical à la
demande du pharmacien ou à l'occasion de congrès. Les sujets traités sont souvent à la
426
pointe de l'actualité et cette littérature peut constituer une excellente mise à jour des
connaissances.
IV -IV – SITES
SITES INTERNET
INTERNET ET BA
ET BANQUES DENQUES DE DONNEES
DONNÉES
Les banques de données (souvent appelées également bases de données), sont des
ensembles de données organisées et traitées de manière à permettre une recherche
documentaire par des outils informatiques sur des critères précis (auteur, mots du titre ou
du texte, date, source...). Toutes sortes de documents peuvent être constituées en banques
de données : bibliographies, répertoires, textes, statistiques, images etc. Elles permettent
souvent de trouver rapidement et efficacement l'information souhaitée, soit
ponctuellement (interactions, incompatibilités, etc.) ou plus généralement dans le cadre de
la mise à jour des connaissances.
On peut les consulter, en particulier en ligne; toutes les bibliothèques universitaires ont
des postes de consultation sur lesquels vous trouverez les principaux titres. De
nombreuses universités ont conclu avec les éditeurs des accords financiers offrant à leurs
étudiants une utilisation libre de ces ressources sur le campus ou parfois même à distance.
427
2
! Cespharm: pour aider les pharmaciens à médicamenteuses ou de s'informer sur une
s’impliquer dans la prévention et pathologie et sa prise en charge.
l’éducation sanitaire en elaborant et
diffusant de la documentation, actions de ! Vidal : La banque de données VIDAL sur
santé publique, élaboration de programmes Internet dédiée aux professionnels de Santé
de formation http://www.cespharm.fr/fr/ http://www.vidal.fr/
V - CENTRES D'INFORMATION ET DE
V - CENTRES D’INFORMATION ET DE DOCUMENTATION PHARMACEUTIQUES
DOCUMENTATION PHARMACEUTIQUES
Lorsqu'une question ou un problème n'a pu être résolu en utilisant les sources
d'information précédentes, les centres d'information et de documentation pharmaceutiques
peuvent être un recours très utile.
428
2
! AGEPS Pharmadoc (Centre de documentation médico-pharmaceutique (CDMP)
et Evaluation pharmaceutique et bon usage (EPBU))
http://pharmadoc.aphp.fr/
Pour accéder aux applications Santé, le téléphone mobile doit permettre un accès Internet.
La plupart des systèmes de navigation pour smartphone (iPhone, Androïd, Windows
Mobile), fournisse un large éventail d'applications. Certaines sont gratuites, d'autres plus
ou moins coûteuses. Comme pour toute application, la sécurité de celle-ci doit être vérifiée.
2
429
coordonnées des consultations expertes et des Aide à l’adhésion (accompagnement personalisé)
professionnels. au traitement proposé pour les thérapies orales en
cancérologie.
SMARTfiches , Éditeur : PocketBooster,
Gratuit
Encyclopédie médicale (25 spécialités) numérique CARDIOLOGIE
destinée aux étudiants en santé et aux médecins. Pression artérielle (My Heart) Éditeur :
Conforme aux dernières recommandations des Klimaszewski Szymon , Gratuit (en anglais)
sociétés savantes Permet de collecter et d'analyser des données de
pression artérielle clés qui peuvent être enregistrer,
modifier, analyser, visualiser sur des graphiques
interactifs ou encore envoyer directement à un
médecin.
ALLERGOLOGIE
Pollen Éditeur : Mahalo , Gratuit Automesure tensionnelle Éditeur : IPSEN
Propose de suivre le taux des différents pollens PHARMA , Gratuit
dans l'atmosphère de 68 villes françaises. Développée En collaboration avec le Comité
Français de Lutte contre l'Hypertension Artérielle
Allergik Editeur :ALK et Asthme & (CFLHTA), cette application» indique les
Allergies , Gratuit informations essentielles pour la réalisation d’une
Dédiée aux patients soucieux de comprendre les bonne auto-mesure et le suivi de l’hypertension.
allergies croisées et de suivre leur maladie.
Risques cardiovasculaires et âges des artères
iPollen Editeur : URGO, Gratuit Editeur : Astra zeneca , Gratuit
Propose une surveillance des niveaux de pollen et Permet aux patients de s'auto évaluer et de calculer
de qualité de l'air, vous permettant ainsi de vous les risques cardiovasculaires selon le modèle de
accompagner dans votre vie quotidienne. Framingham.
CANCEROLOGIE DERMATOLOGIE
iChemoDiary Éditeur : MSD, Gratuit DailyPso Éditeur : Janssen EMEA , Gratuit
Journal personnalisé dédié aux patients en Guide pour accompagner les patients en apportant
chimiothérapie. des conseils utiles afin de mieux gérer leur
psoriasis.
Mini atlas Cancer du Sein Editeur : EISAI,
Gratuit MonPso Editeur : Leo Pharma, Gratuit
Permet d’accéder à des illustrations anatomiques, Pour aider à suivre l’évolution de la maladie tout
physiologiques et pathologiques liées au cancer du en bénéficiant d’astuces et de conseils pour mieux
sein. vivre au quotidien.
430
DASRI (aiguilles, seringues, scalpels, tubes…),
DIABETOLOGIE - ENDOCRINOLOGIE mais aussi tous les déchets qui contiennent des
particules anatomiques (cotons, pansements…).
Glucose Moniteur Éditeur : Taconicsys,
Gratuit
Outil personnel de surveillance du taux de glucose DICTIONNAIRE MEDICAL - NORMES
et du poids avec visualisation des données à vie, BIOLOGIQUES
rapports statistiques, corrélation avec les Constantes biologiques Éditeur : Pierre
médicaments, ... Robinson Debut , Payant
Une application qui répertorie les normes
biologiques.
3
431
Informations sur la pathologie et les actions de
l’association (brochures sur les démarches et droits PNEUMOLOGIE
sociaux, actualités) Guide des thérapeutiques inhalées dans
l’asthme et la BPCO chez l’adulte (Guide
Zephir) Éditeur : Elsevier Masson SAS ,
NEUROLOGIE Gratuit
Migrain-e Éditeur : Astrazeneca , Gratuit Outil pour l’éducation thérapeutique. C’est un
Carnet personnel de suivi des crises migraineuses. annuaire des différents types de dispositifs classé
par indications, classes thérapeutiques, DCI et
iSommeil Éditeur : SBW , Gratuit enrichi de vidéos.
Une application « grand public » pour analyser son
sommeil et donner des conseils pour l’améliorer.
Conçue par une équipe de spécialistes de l’hôpital
Hôtel-Dieu à Paris.
Mon Asthme Editeur : GSK, Gratuit
Info E-Action Éditeur : UCB Pharma SA , Accompagne les patients asthmatiques ou atteints
Gratuit d'asthme allergique dans le suivi et le traitement de
Application conçue pour en apprendre davantage leur maladie et de celle de leurs proches.
sur l’épilepsie.
PRATIQUE
Alzheimer Infos Éditeur : Fondation Plan
Alzheimer , Gratuit Mon armoire à pharmacie Editeur :
Permet d’informer, de commenter et de partager, Cyclamed, Gratuit
en direct et en continu, les dernières évolutions et Véritable armoire virtuelle, cette application
avancées en matière de prise en charge et de permet aux patients :
recherche. - d’administrer leur armoire à pharmacie (nombre
de boites, visualisation des quantités, date
d’ouverture et de péremption, etc.)
Happli Day Éditeur : Euthérapie , - de trouver la pharmacie la plus proche.
Gratuit
Destinée aux personnes souffrant d’un épisode
dépressif ou connaissant dans leur entourage une Ma Pharmacie Mobile Editeur :
personne souffrant de dépression. L’application Pharmagest Interactive, Gratuit
permet de disposer d’un outil pour aider à mieux Permet de localiser la pharmacie ouverte la plus
comprendre la maladie, jouer un rôle actif dans le proche de vous, trouver les horaires d’une
traitement et accompagner vers la guérison. pharmacie, envoyer la photo d'ordonnance à son
pharmacien, recevoir des alertes pour le rappel de
prises et de posologie, demander conseil à son
SAM SEP Editeur : Callimedia, Gratuit pharmacien.
Journal personnel dédié aux patients qui ont été
diagnostiqués comme souffrant de la sclérose en
plaques. Permet d'enregistrer les symptômes MonPharmacien Éditeur : Assistech,
perçus (douleurs, troubles de la vision, fatigue...), Gratuit
et la gêne ressentie. Permet de trouver la pharmacie ouverte la plus
proche (Ile de France)
Coach ESPT Canada Editeur : ESPT
Coach, Gratuit Doctipharma Éditeur : Lagardère active,
Pour aider les personnes atteintes d’un état de Gratuit
stress post-traumatique, et leurs familles, à gérer Permet de trouver une pharmacie ouverte autour de
leurs symptômes. Elle renseigne sur le stress post- chez soi.
traumatique et les traitements qui fonctionnent,
donne des outils de dépistage et de suivi des Annuaire santé d’ameli Editeur :
symptômes, des outils pour aider à gérer les Assurance maladie
symptômes de stress, des liens pour trouver du L’application renseigne sur : tarifs, horaires,
soutien et de l’aide, des liens pour trouver du l’accès sur rendez-vous, spécialité, (géo)
soutien et de l'aide. localisation…d’un hôpital, médecin, dentiste,
sage-femme, infirmière, ou kinésithérapeuthe.
L'annuaire s'appuie sur les données de l'Assurance
NUTRITION maladie en matière d'offre de soins.
Table Kcal Editeur : Palmisphère , Gratuit
Conçue pour aider à suivre le nombre de calories Hôpital Foch Editeur : Interlude santé
par aliments et aider ainsi dans la perte de poids.
4
432
Accès aux actualités, réseaux sociaux, plan d'accès corps) Éditeur : ecoTouchMedia.com ,
de l'hôpital... Offre un annuaire mobile des Gratuit
médecins et spécialités du site.... L’application « grand public » permet de
sauvegarder ses différentes mesures de Poids,
Dosecast Éditeur : Montuno software , Payant IMC, Pouls, Pression artérielle, Glycémie,
Une application « grand public » d’aide à Température du corps.
l’observance thérapeutique, proposant de
nombreuses fonctionnalités. Roulez éveillé Éditeur : Paul Maarek pour
Vinci Autoroutes, Gratuit
ICE plus Éditeur : Luc Stijns , Gratuit Comment être sûr que notre niveau d’éveil nous
Pour permettre de créer une fiche santé pour les permettra d’assurer une bonne conduite ?
patients.
Soleil Risk Editeur : Syndicat National
des Dermatologues et Météo France, Gratuit
Boite à pilules FREE Éditeur : Softetic , Pour la gestion des risques liés au soleil.
Gratuit
L’application aide à ne pas oublier la prise des
Alerte Fièvre Editeur : Association RMC-
pilules, comprimés, ampoules ou ordonnances
BFM
médicales !
Permet de gérer la fièvre de ses proches et d'avoir
accès à des conseils de professionnels en cas
SOS Urgences Editeur :Malakof , Gratuit d'urgence.
Accompagne la personne dans les situations
d'urgence grâce à son système de géolocalisation,
de rappel des numéros d'urgence, des contacts de RHUMATOLOGIE
professionnels de la santé. Indice Algo Fonctionnel Lequesne Éditeur :
Laboratoires Expanscience , Gratuit
L'appli qui Sauve Editeur : Croix-Rouge L’indice algofonctionnel de Lequesne est composé
française, Gratuit d’un questionnaire dont les items sont additionnés
Permet de tester ses connaissances sur les gestes pour obtenir un score. Ce score qualifie le niveau
qui sauvent, de les préparer aux urgences, de d’arthrose atteint. Ces tests sont spécifiques à la
géolocaliser les centres de formations, .... hanche et au genou destinés au professionnel de
santé mais aussi au patient.
Les premiers secours Éditeur : illozage ,
Gratuit OSCare Éditeur : TEVA, Gratuit
Apprend les six gestes importants à connaitre en Permet aux patients de connaître leurs objectifs
cas d’urgence. personnels en calcium selon leur profil et
d’évaluer leurs apports en calcium en fonction de
Secours Éditeur : Guillaume Marquette, leur alimentation journalière.
Payant
« Grand public » ; Vise à assister les personnes en
cas d’urgence médicale. Connaître les bons gestes UROLOGIE – CONTRACEPTION -
(secourisme, premiers soins) et évaluer rapidement SEXOLOGIE
l’état de santé de la victime. Permet de renseigner TUP Éditeur : Merck Sharp & Dohme
son dossier médical, ainsi que des contacts à Corp. Gratuit
prévenir en cas d’accident. TUP est l’abréviation de « Trouver un préservatif
Recensement des numéros d’urgence selon la ». Permet de trouver un centre de dépistage et
géolocalisation et fonction d’appel direct..... Enfin, donne des conseils pratiques.
cette application permet de géolocaliser la
personne.
Pil' à l'heure Éditeur : Systeme Polaire ,
Gratuit
MyeReport Éditeur : eVeDrug, Gratuit Une application « grand public » contre l’oubli de
Permet à toute personne ayant pris un médicament la pilule contraceptive.
(ou autre produit de santé) et présentant un effet
indésirable susceptible d'être lié à ce médicament
mémoPilules Éditeur : Alkeo , Payant
(ou au produit de santé), de le déclarer directement Application professionnelle « aide mémoire » qui
à partir d'un terminal mobile. Elle permet reprend graphiquement la majorité des
également à l’entourage et aux professionnels de informations essentielles sur les contraceptifs
santé de le faire à la place du patient. oraux (pilules) disponibles en France (source
ANSM).
Journal de mesures (Pression artérielle, Poids
du corps, Pouls, Glycémie, Température du
5
433
Mictionary Éditeur : MOBILE maladies rencontrées dans différents pays, vaccins
HEALTH , Gratuit à réaliser, traitements conseillés, etc...
Calendrier mictionnel destiné aux patients.
World Drugs Convertisseur - équivalences de
Age gestationnel , Éditeur : Julien Verchere médicaments dans le monde Éditeur : Ary's
, Gratuit Software Garden , Payant (en anglais)
Calcule le terme et l'âge gestationnel au cours Avec cette application, rapidement et sans
nécessiter de connexion Internet, vous avez une
d'une grossesse.
liste de médicaments équivalents et pouvez même
montrer le nom local en plein écran au pharmacien
ou médecin local.
CONCLUSION
CONCLUSION
434
LE TIERS PAYANT PHARMACEUTIQUE
435
LE SYSTÈME DU TIERS PAYANT
LA DÉLÉGATION DE PAIEMENT
LE SYSTEME DU TIERS PAYANT-LA DELEGATION DE PAIEMENT
LE SYSTEME DU TIERS PAYANT-LA DELEGATION DE PAIEMENT
OBJECTIFS
LE SYSTEME DU TIERS DUCHAPITRE
PAYANT-LA
OBJECTIFS du CHAPITRE
DELEGATION DE PAIEMENT
OBJECTIFS du CHAPITRE
Après avoir lu ce chapitre, vous devriez être en mesure de :
● Savoir
Après estimer
avoir lu ce chapitre, OBJECTIFS
les différentes
vous prises en
devriez du
être CHAPITRE
charge
en des patients
mesure de : et des médicaments
que vous leur délivrez
● Savoir estimer les différentes prises en charge des patients et des médicaments
Après avoir
● Savoir
que vous lu délivrez
cecorrectement
établir
leur chapitre, vous devriez
une factureêtre en mesure de :
subrogatoire
● Savoir estimer les différentes prises en charge
● Savoir établir correctement une facture subrogatoiredes patients et des médicaments
que vous leur délivrez
● Savoir établir correctement une facturedu
RESUME subrogatoire
CHAPITRE
RÉSUMÉdu
RESUME DUCHAPITRE
CHAPITRE
● Le « tiers payant » est le terme abusif mais couramment employé pour désigner la
délégation
● Le « tiersde paiement
payant » est le terme RESUMEabusif du CHAPITRE
mais couramment employé pour désigner la
● Le pharmacien
délégation de paiement se fait ainsi directement rembourser par les assurances. Il se
● Le
Le «pharmacien
substitue
● tiers
aupayant »comme
patientse est
faitleainsi
terme abusif mais
bénéficiaire couramment
des prestations
directement rembourser quiemployé
luiles
par pour désigner
sontassurances.
dues. Cela évite la
Il se
délégation
à celui-ci de paiement
l’avance de frais.
substitue au patient comme bénéficiaire des prestations qui lui sont dues. Cela évite
● Le pharmacien
Inconvénient
à celui-ci l’avance sefrais.
majeur,
de fait ainsi directement
le pharmacien rembourser
doit s’assurer par les
des droits assurances.
du patient Il se
, afin d’être
substitue
sûr de se au patient
faire comme
rembourser ce bénéficiaire
qu’il a des
avancé. prestations qui lui sont
● Inconvénient majeur, le pharmacien doit s’assurer des droits du patient , afin d’être dues. Cela évite
à
● celui-ci
sûr se l’avance
Ladecarte vitale
faire de frais.
(CV) a considérablement
rembourser ce qu’il a avancé. amélioré le système en ce qui concerne le
●
ROInconvénient
( régime majeur,
obligatoire) le
ou pharmacien
sécurité
● La carte vitale (CV) a considérablement amélioré doit
sociales’assurerledes droits du
système en patient , afin d’être
ce qui concerne le
sûr
● de
La se
prisefaire
en rembourser
charge du ce qu’il
ticket
RO ( régime obligatoire) ou sécurité sociale a avancé.
modérateur (TM) est patient dépendante . Le RC
● La
● La carte
(régime prise vitale (CV) a du
complémentaire)
en charge considérablement
outicket mutuelle amélioré
part modérateur peut(TM) le
estsystème
le couvrir ou non
patient en encetotalité,
qui concerne
dépendante .cela
Le doit
RCle
RO
être ( régime obligatoire)
perpétuellement ou
vérifié sécurité
par le sociale
pharmacien et son équipe.
(régime complémentaire) ou part mutuelle peut le couvrir ou non en totalité, cela doit
● La
Dans
être prise
le en
butcharge
perpétuellement du ticket
d’avancer
vérifié modérateur
les lefrais
par (TM)
du patient,
pharmacien et sonetest patient
pour
équipe. se dépendante
faire rembourser,. Le RC le
(régime
pharmacien complémentaire)
établit une ou part
facture mutuelle peut
subrogatoire le
(FS)couvrir
qui ou
sera
● Dans le but d’avancer les frais du patient, et pour se faire rembourser, le non en totalité,
sécurisée (FSE) celasidoit
le
être perpétuellement
pharmacien
pharmacien utilise vérifié
établit laune
carte par lesubrogatoire
vitale
facture pharmacien
du patient ouet sonqui
non
(FS) équipe.
sécurisée (mode dégradé)
sera sécurisée (FSE) si si le
le
● Dans
patient nele but
présente d’avancer
pas cette les frais
carte. du patient, et pour se
pharmacien utilise la carte vitale du patient ou non sécurisée (mode dégradé) si le faire rembourser, le
pharmacien
● Les factures
patient établit
ne présente une cette
facture
subrogatoires
pas subrogatoire
et les
carte. ordonnances(FS)seront
qui sera sécurisée
scannées. Elles(FSE)
seront si de
le
pharmacien
toute façon utilise la carte
télétransmises vitale
en modedu patient ou
sécurisé non
en sécurisée
présence
● Les factures subrogatoires et les ordonnances seront scannées. Elles seront de de(mode
la CV dégradé)
ou en si
mode le
patient
dégradé ne présente
avec pas
signature cette
manuelle carte.en son absence.
toute façon télétransmises en mode sécurisé en présence de la CV ou en mode
● Les factures
dégradé subrogatoires
avec signature manuelle et les ordonnances
en son absence. seront scannées. Elles seront de
toute façon télétransmises en mode sécurisé en présence de la CV ou en mode
dégradé avec signature manuelle enMOTS son absence.
CLES
MOTS CLES
Carte vitale (CV), tiers-payant (TP) régime obligatoire (RO), régime complémentaire
(RC), vitale
facture subrogatoire (FS) MOTS-CLÉS
MOTS CLES
Carte (CV), tiers-payant (TP)ticket
régime modérateur
obligatoire (TM),
(RO), affection longue durée
régime complémentaire
(ALD), facture
(RC), invalidité, LPPR, remboursement,
subrogatoire transmission,
(FS) ticket modérateur (TM),prise en charge,
affection longuedossier
durée
Carte vitale (CV),
pharmaceutique(DP), tiers-payant
délégation(TP)derégime obligatoire
paiement, CMU-C,(RO),
(ALD), invalidité, LPPR, remboursement, transmission, prise en charge, régime
AME, complémentaire
ACS, grossesse,
dossier
(RC),
vaccin,facture
accidentsubrogatoire
pharmaceutique(DP),du travail, (FS) ticket
vignette,feuille
délégation modérateur (TM), AME,
de soins CMU-C,
de paiement, affection longue
ACS, durée
grossesse,
(ALD), invalidité,duLPPR,
vaccin, accident travail, remboursement,
vignette,feuille detransmission,
soins prise en charge, dossier
pharmaceutique(DP), délégation de paiement, CMU-C, AME, ACS, grossesse,
vaccin, accident du travail, vignette,feuille de soins
436
PLAN du CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
I – LE REGIME GENERAL
II – LA DELEGATION DE PAIEMENT
437
II --LE
LEREGIME
REGIME GENERAL
GENERAL
438
− Les femmes enceintes à partir du 1er jour du 6ème mois de grossesse et
jusqu'à 12 jours après l'accouchement sont également prises en charge à
100%.
− Différentes maladies, dites Affections de Longue Durée (ALD), au nombre de 30,
comme le diabète, le SIDA, le cancer, la mucoviscidose…, lorsqu'elles sont
déclarées comme telles par un médecin, et après décision du service médical de
la Sécurité Sociale entrainent un remboursement à 100% de toutes les
prestations en nature concernant cette pathologie. Pour les autres affections le
remboursement rejoint le régime général. Les médecins disposent
d'ordonnances dites bizones, leur permettant de faire la différence entre les
prescriptions concernant la maladie exonérante (partie supérieure) et celles des
maladies intercurrentes n'ayant pas de rapport avec celle-ci (partie inférieure).
− Le régime local propre à l’Alsace-Moselle.
LPPR
REGIME PH2 PH4 PH7 PH1
Général 15% 30% 65% 100% 60%
Local (Alsace-
15% 80% 90% 100% 90%
Moselle)
Invalidité civile 15% 30% 100% 100% 100%
Femme enceinte
100% 100% 100% 100% 100%
Invalidité militaire
ALD -
ordonnance bizone :
- pour la maladie
exonérante 100% 100% 100% 100% 100%
- pour la maladie
On revient à l’un des quatre premiers régimes
intercurrente
Depuis quelques années, il reste à la charge du patient 0.50 euros par boite de
médicament délivrée et 1.00 euro par consultation médicale, et ce dans la limite de
50 euros annuels. Lors de la facturation, le pharmacien ne tient pas compte de cette
retenue, elle est effectuée directement par la caisse d’assurance maladie sur les
prestations qu’elle doit rembourser directement au patient.
439
L'étudiant fera très attention aux différents taux.
Les mutuelles peuvent être personnelles ou professionnelles, dans ce cas elles sont
inhérentes à une activité, et cessent dès que le salarié quitte son emploi.
On notera également que si un médicament dit d'exception nécessite une
ordonnance particulière à quatre volets pour être remboursé, son taux de
remboursement suit la règle générale (fonction de la vignette ou de la prise en
charge particulière du patient).
NB : prescrit sur un autre support, le médicament d'exception est délivrable mais non
remboursable.
Depuis 1999 (décret n°98-271 du 9 avril 1998) tous les assurés sociaux de plus de
16 ans possèdent une Carte Vitale, valable dans tous les départements français. Les
enfants sont inscrits sur la carte des parents. Cette carte permet au pharmacien de
connaître l'ouverture des droits aux prestations ainsi que le régime d'exonération
éventuel du patient. Elle permet également la transmission sécurisée des données
entre les professionnels de santé et la Sécurité Sociale. Les praticiens qui
rédigeaient une « feuille marron » établissent désormais une Feuille de Soins
Sécurisée (FSE).
La Carte Vitale donne accès au Dossier Pharmaceutique (DP).
La Carte Vitale, aujourd'hui munie d'une photo, doit être mise à jour tous les ans ou à
chaque modification du statut de l'assuré. La plupart des pharmacies sont équipées
d'une borne pour la mise à jour.
ATTENTION : si les enfants peuvent aujourd’hui être inscrits sur la carte vitale des 2
parents et donc être connus par le RO sous 2 numéros différents, ils ne bénéficient
en général de la mutuelle que sous un seul numéro
IIII - -LA
LA DELEGATION
DELEGATION DE PAI EMENT
DE PAIEMENT
440
mode de transmission sécurisé des données, en son absence la transmission n'est
pas sécurisée elle est dite en « mode dégradé ».
Les syndicats de pharmaciens ont depuis 1975 signé de nombreuses conventions de
délégation de paiement avec les organismes sociaux qu'ils soient obligatoires ou
complémentaires (assurances, mutuelles).
Cette délégation de paiement peut être partielle ou totale.
Dans le premier cas le pharmacien ne fait pas régler à l'assuré le montant
remboursable par l'organisme d'assurance obligatoire (CPAM, MSA...) = RO mais lui
demande le règlement du ticket modérateur.
Dans le second cas la délégation de paiement s'étend également à la part prise en
charge par l'organisme complémentaire.
En aucun cas, un assuré social ne peut demander l'avance des frais du régime
complémentaire seul.
Quelques exemples
441
Toutes les molécules sont concernées par ce principe, exception faite pour celles
soumises au TFR, pour les médicaments dont le prix du princeps est inférieur à celui du
générique et de quelques « molécules sensibles », variables selon les CPAM. Pour ces
molécules, même en cas de délivrance du princeps, le pharmacien peut faire bénéficier le
patient de la dispense d’avance des frais. .
D’une manière générale le pharmacien ne peut délivrer qu’un mois de traitement à la
fois, exception faite des contraceptifs oraux ou lorsqu’il existe un grand
conditionnement représentant 3 mois de traitement, le pharmacien devra faire
attention lors des renouvellements.
Depuis juillet 2014 certaines CPAM permettent pour leurs assurés une délivrance de 6
mois pour départ à l’étranger à condition que le médecin l’ait clairement indiqué sur
l’ordonnance et que le patient signe une attestation sur l’honneur que le pharmacien
scanne et joint à l’ordonnance lors de la télétransmission.
II.2 - LA TELETRANSMISSION
Depuis le milieu de l’année 2011, le travail long et fastidieux de tri des papiers est
aboli grâce à la dématérialisation des ordonnances.
442
La généralisation de la transmission des feuilles de soins électroniques (F.S.E.) a été
prévue par les ordonnances d'avril 1996. Les instruments de cette télétransmission
ont aujourd'hui une existence réglementaire. Il s'agit de :
- la carte d'assurance maladie ou Carte Vitale (décret n° 98-275 du 15 avril 1998) qui
est une carte d'assuré social et qui évolue aussi vers une “carte santé”, porteuse
d'informations médicales confidentielles (dossier pharmaceutique...).
Une liste d’opposition des Cartes Vitales est établie régulièrement par les
organismes primaires. En présence d’une carte refusée, le pharmacien devra
s’abstenir d’établir une facture subrogatoire de quelque ordre que ce soit.
III- -LE
III LE TIERS
TIERS PAYANT
PAYANT OBLIGATOIRE
OBLIGATOIRE
Il concerne des cas bien définis, en présence desquels le pharmacien doit faire
l'avance des frais.
Les bénéficiaires en sont les personnes accidentées dans le cadre de leur travail ou
ayant contracté une maladie spécifique découlant de leur activité professionnelle.
L'ordonnance est rédigée par le médecin qui indique la mention « A.T. ». Il ne peut y
prescrire que les soins en rapport direct avec l'accident lui-même.
- CMU-C :
443
Une protection complémentaire en matière de santé au profit des personnes dont les
revenus sont les plus faibles (727 euros mensuels au 1er avril 2017 pour une
personne seule et 1090 euros pour un couple) est mise en place (CMU-C).Les
patients peuvent se voir accorder une aide à la complémentaire santé si ses
ressources sont inférieures à 135% du plafond de la CMU-C (981 euros pour une
personne).
Les prestations seront financées par un fond spécifique alimenté par une contribution
des organismes chargés de cette couverture et par une dotation de l'Etat.
La CMU-C n'est pas une prise en charge à 100% bien que la part RO et la part RC
soient la plupart du temps remboursées par la Sécurité Sociale.
Depuis le début de l’année 2015, les bénéficiaires de la CMU-C sont également
tenus d’accepter les génériques. En cas de refus, ils sont obligés de payer les
médicaments, le pharmacien établit alors une feuille de soin papier.
Les patients ayant des revenus juste supérieurs au plafond peuvent bénéficier de
l’ACS, Aide à la Complémentaire Santé, ils reçoivent alors une aide financière pour
s’affilier à une mutuelle agréée. Celle-ci leur est attribuée pour une année
éventuellement renouvelable.
- AME :
Les étrangers en situation irrégulière et présents sur le territoire français depuis 3 mois
et qui ne peuvent pas être couverts par la loi sont pris en charge par l'Aide Médicale
d'Etat (A.M.E.).
Si les factures subrogatoires sont transmises à la Sécurité Sociale, ces « assurés »
sont affiliés à un centre spécial. Tout le remboursement est fait au titre du régime
complémentaire (RC), le montant RO est nul.
10
444
III.3 – LA CONTRACEPTION D’URGENCE ET LA CONTRACEPTION
REMBOURSABLE POUR LES MINEURES D’AU MOINS 15 ANS
La pilule du lendemain est délivrée gratuitement aux mineures sur simple déclaration
de celles-ci. La facturation doit se faire sans identité de la personne. On utilise une
procédure spéciale, dite « urgence contraception ». Cette facturation est remboursée
à 100% par la CPAM et la transmission est sécurisée.
Il en va de même pour la contraception remboursable (médicaments et dispositifs
médicaux) délivrée aux mineures d’au moins 15 ans.
En savoir plus : Contraception prescrite pour les mineures d’au moins 15 ans
Elle est accordée à des enfants victimes d'un contexte social difficile et souvent
placés dans des foyers ou des familles d'accueil. Les bénéficiaires possèdent
désormais une carte d'assuré social couplée avec une carte dite “Carte A.S.E.” qui
leur donne droit à la gratuité des soins toujours sur la base du remboursement de la
sécurité sociale de manière équivalente au régime de l’aide médicale. Là encore,
selon les régions des particularités de remboursement pour certains produits peuvent
exister et il est important de se renseigner sur ces éventuelles particularités.
On l'a vu, les bénéficiaires en sont les titulaires d'une pension militaire d'invalidité.
Jusqu’en 2015, les victimes d’attentat étaient aussi bénéficiaires de cet article.
- Le patient utilise sa carte vitale, le budget impacté est celui de la sécurité sociale. Si
la prise en charge est de 100% elle est néanmoins soumise aux règles générales
(pas de dépassement, retenue……).
Depuis le 1er janvier 2016, les détenus tout au long de leur incarcération et les
personnes en aménagement de peine bénéficient d’une prise en charge totale sans
dépassement de leurs médicaments par la Sécurité Sociale. Le pharmacien est tenu
d’appliquer la délégation de paiement totale.
11
445
LA GESTION DE L’OFFICINE
446
LA GESTION DE L’OFFICINE
LA GESTION DE L’OFFICINE
LA GESTION DE L’OFFICINE
LA GESTION DE L’OFFICINE
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS DUCHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Ce chapitre a pour missions :
Ce chapitre a pour missions :
- de vous initier aux règles de facturation et d’encaissement aux clients ou aux
Ce chapitre a pour
- de vous missions
initier :
aux règles de facturation et d’encaissement aux clients ou aux
tiers.
tiers. - de vous initier aux règles de facturation et d’encaissement aux clients ou aux
- de vous apprendre comment on gère un stock et comment on élabore un prix
tiers. - de vous apprendre comment on gère un stock et comment on élabore un prix
de vente
de vente- de vous apprendre comment on gère un stock et comment on élabore un prix
- de vous sensibiliser à l’approche comptable du métier de pharmacien
de vente- de vous sensibiliser à l’approche comptable du métier de pharmacien
d’officine de par sa nature de chef d’entreprise
d’officinede
- voussasensibiliser
de par à l’approche
nature de chef d’entreprisecomptable du métier de pharmacien
- de vous faire prendre conscience de l’importance majeure d’une bonne
d’officine de vous
- de par safaire
nature de chefconscience
prendre d’entreprisede l’importance majeure d’une bonne
gestion des ressources humaines de la pharmacie.
- de vous faire prendre conscience
gestion des ressources humaines de la pharmacie. de l’importance majeure d’une bonne
gestion des ressources humaines de la pharmacie.
RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉdu
RESUME DUCHAPITRE
CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
La gestion de l’officine peut se décomposer en quatre grands volets :
La gestion de l’officine peut se décomposer en quatre grands volets :
La gestion administrative
La gestion de l’officine
La gestion peut se décomposer en quatre grands volets :
administrative
La gestion du stock
La gestion administrative
du stock
La gestion économique et comptable de l’entreprise
La gestion du stock
économique et comptable de l’entreprise
La gestion du personnel.
La gestion économique
du personnel.et comptable de l’entreprise
Dans ce chapitre seront abordés des notions de facturation et d’encaissement, des
Dans ce La chapitre
gestion du personnel.
seront abordés des notions de facturation et d’encaissement, des
notions d’inventaire, d’achats et de ventes ainsi que des notions économiques de
Dans
notions ced’inventaire,
chapitre seront abordés
d’achats desventes
et de notionsainsi
de facturation et d’encaissement,
que des notions économiquesdes
de
gestion d’une entreprise.
notions d’inventaire,
gestion d’une d’achats et de ventes ainsi que des notions économiques de
entreprise.
Y seront aussi exposés les grands principes de gestion du personnel et des équipes
gestion
Y serontd’une
aussientreprise.
exposés les grands principes de gestion du personnel et des équipes
officinales.
Y seront aussi exposés les grands principes de gestion du personnel et des équipes
officinales.
Un tableau résumant les délais de conservations des documents clôturera le
officinales.
Un tableau résumant les délais de conservations des documents clôturera le
chapitre.
Un tableau résumant les délais de conservations des documents clôturera le
chapitre.
chapitre.
MOTS CLES
MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
Régimes obligatoires et complémentaires, facture, facture subrogatoire, tiers-payant,
Régimes obligatoires et complémentaires, facture, facture subrogatoire, tiers-payant,
stock, inventaire, commande, prix, frais, TVA, comptable, centre de gestion, logiciel
Régimes obligatoires
stock, inventaire, et complémentaires,
commande, facture,
prix, frais, TVA, facture subrogatoire,
comptable, tiers-payant,
centre de gestion, logiciel
de caisse, personnel, documents, durée de conservation.
stock, inventaire, commande, prix, frais, TVA, comptable,
de caisse, personnel, documents, durée de conservation. centre de gestion, logiciel
de caisse, personnel, documents, durée de conservation.
447
PLAN DU CHAPITRE
PLAN DU CHAPITRE
II.1 L'inventaire.
II.2 Différencier les commandes grossistes/directes.
II.3 Les conditions commerciales
II.4 Les différentes sortes de factures (marchandises et frais généraux)
II.5 Les modes et délais de règlements.
II.6 Les principes de l’élaboration des prix.
IV - LA GESTION DU PERSONNEL
IV.1 Gérer
IV.2 Organiser
IV.3 Accompagner
IV.4 Motiver et fidéliser
V - CONSERVATION DE S DOCUMENTS
448
I - LA GESTION ADMI NISTRATIVE DES DIFFERENTS
I - LA GESTION ADMINISTRATIVE DES DIFFERENTS ENCAISSEMENTS
ENCAISSEMENTS
I.2.5 Suivi.
Retenir la méthodologie qui permet de recevoir les règlements le plus rapidement
possible avec les suivis et pointages les plus efficaces (rapprochements
bancaires).
Connaître les protocoles de recyclage des dossiers tiers-payant en cas de litige
avec un organisme, ainsi que l’établissement des lettres de relance des clients en
compte.
Connaître la signification de la balance âgée des dus et des encours clients en
compte.
449
I.2.6 Logiciels de caisse
Depuis le 1er janvier 2018, les commerçants et professionnels assujettis à la TVA qui
utilisent un logiciel de caisse ou système de caisse doivent utiliser un logiciel
sécurisé satisfaisant aux conditions d'inaltérabilité, de sécurisation, de conservation
et d'archivage des données.
Ces conditions sont attestées par un certificat délivré par un organisme accrédité ou
par une attestation individuelle délivrée par l'éditeur.
I - LA
II -GESTION DU STOCK
LA GESTION DU ET DES COMMANDES
STOCK ET DES COMMANDES
II.1 L'inventaire.
De manière à optimiser la gestion de stock, ce dernier doit être le plus exact
possible. Des inventaires tournants permettent de l’actualiser régulièrement. Par
ailleurs, afin de répondre à l’obligation du Code de Commerce et du Code
Général des Impôts, l’inventaire physique doit être réalisé lors de l’élaboration du
bilan soit au moins une fois par an.
450
II.6 Les principes de l’élaboration des prix.
Connaître la définition d’une marge et savoir distinguer marge proportionnelle et
marge lissée.
Bien approfondir la notion de marge dégressive lissée sur les spécialités
remboursables (les médicaments remboursés représentent en moyenne 80% du
C.A. d’une officine). Vérifier la marge moyenne sur les médicaments remboursés
par les analyses informatiques propres ou celles du grossiste-répartiteur.
Savoir établir le libre prix de vente des produits autres que les médicaments
remboursables en fonction du prix d’achat HT, du taux de TVA et de la marge
commerciale souhaitée.
III- -LA
III LA GESTION
GESTION COMPTABLE
COMPTABLE
De l’analyse des autres factures il peut être observé les différents contrats signés
par l’officine pour sa bonne gestion (bail, location de matériel, contrat de
maintenance…).
L’ensemble des factures doit être enregistré ; cela peut se faire à l’aide d’un
logiciel comptable, ou saisi sur un tableau Excel pour un enregistrement futur.
Ceci constitue la tenue du journal des achats.
Qu’il s’agisse d’achats ou de frais généraux, chaque facture intègre des montants
hors taxes ainsi qu’une TVA qui sera récapitulée pour réaliser la déclaration de
TVA mensuelle (TVA encaissée moins TVA décaissée).
451
réalisés par espèces, chèques ou cartes bancaires correspondant aux autres
ventes.
L’ensemble des ventes réalisées par une pharmacie génère une TVA à payer à
l’administration fiscale. Elle est au taux de 2.10% sur tous les produits
« médicaments remboursés », de 5.5% sur la LPPR les orthèses remboursées
(sauf exception) et 10% sur la majorité des produits « conseils » non remboursés
et enfin 20% sur le reste de l’activité. Le paiement de la TVA auprès de
l’administration fiscale se fait à la délivrance du produit et non à son
encaissement (la TVA est due même si les produits ne sont pas payés,
notamment compte tenu du délai de paiement de la sécurité sociale et des
mutuelles).
Pour bénéficier des avantages liés à l'adhésion aux centres de gestion agréés, le
visa de l'expert-comptable est obligatoire mais la présence de celui-ci doit surtout
se prolonger par des conseils de gestion. Il en va de même du rapport du centre
de gestion agréé qui doit confirmer les critiques constructives du comptable.
IV - -LA
IV LA GESTION
GESTION DU PERSONNEL
DU PERSONNEL
IV.1 Gérer
452
IV.2 Organiser
IV.3 Accompagner
V --CONSERVATION
V CONSERVATION DES DOCUMENTS
DES DOCUMENTS
453
La durée de conservation est de 5 ans pour les bons de traçabilité des lots de
médicaments ou autres produits pharmaceutiques acquis (Art. R. 5124-58 CSP ).
Les documents relatifs à la gestion des préparations à l’officine sont conservés selon
les conditions énoncées dans les Bonnes Pratiques de Préparation en vigueur ou
défini selon la réglementation interne à l’officine (Bonnes Pratiques de Préparation
N°2007/7 bis ).
NB : Ne sont pas traitées ici les obligations résultant, notamment, de l’application des règles comptables, fiscales, ou relatives
au Code du travail, etc.
454
LES ACHATS À L’OFFICINE
455
LES ACHATS À L’OFFICINE
LES ACHATS A L’OFFICINE
LES ACHATS A L’OFFICINE
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS DUCHAPITRE
CHAPITRE
OBJECTIFS du CHAPITRE
Ce chapitre doit vous permettre de comprendre que le stock d’une officine :
Ce chapitre doit vous permettre de comprendre que le stock d’une officine :
- doit avant tout satisfaire les clients de l’officine
-- doit avantpar
est régit toutdessatisfaire
règles les clients de l’officine
-- est régit par des règles
répond à des obligations de service et de santé publique
-- répond
permettraà des obligations
à l’officine de sededistinguer
service etdans
de santé publique
son environnement concurrentiel
-- permettra à l’officine de se distinguer dans son environnement concurrentiel
nécessite une maîtrise de sa gestion pour ne pas impacter négativement le compte
-denécessite une maîtrise
résultat de l’officine de sa gestion pour ne pas impacter négativement le compte
de résultat de l’officine
RESUME
RÉSUMÉdu du
DUCHAPITRE
CHAPITRE
RESUME CHAPITRE
La politique d'achat consiste à entretenir un stock permettant de fournir à la clientèle
La
tous politique d'achat
les produits consistequi
et articles à entretenir un stock permettant
lui sont nécessaires. Pour cela,delefournir à la clientèle
pharmacien doit le
tous les produits et articles qui lui sont nécessaires. Pour cela, le
connaître et le gérer en prévoyant la nature et l'importance de ses commandes pharmacien doit le
connaître
auprès desetdifférents
le gérer fournisseurs.
en prévoyant la nature et l'importance de ses commandes
auprès des différents fournisseurs.
Il convient de préciser qu'il n'existe pas de politiques d'achats idéales et universelles,
Illes
convient de préciser
techniques qu'il n'existe
de commandes pas modulées
seront de politiquesen d'achats
fonction idéales
du cas etparticulier
universelles,
que
les techniques de commandes
constitue chaque officine. seront modulées en fonction du cas particulier que
constitue chaque officine.
Le stock est un facteur de différenciation d’une officine. Sa gestion obéit à un certain
Le
nombrestockdeestrègles
un facteur de différenciation
économiques d’une de
et comptables, officine. Saetgestion
service de choix obéit à un certain
de partenaires.
nombre de règles économiques et comptables, de service et de choix de partenaires.
MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
Gestion de stock, Règle des 80/20, analyse ABC, nombre de références, valeur du
Gestion de stock,
stock, sorties, Règlestock
rotation, des 80/20, analyse
de garde, ABC, nombre
inventaire, de références,
péremption, valeur du
stockage, commande,
stock, sorties, rotation, stock de garde, inventaire, péremption, stockage, commande,
répartiteur, direct, délai de livraison, rupture, historique des ventes, remises, unités
répartiteur, direct, délai
gratuites, pharma de livraison,
ML, délégué rupture, délai
commercial, historique des ventes, remises, unités
de paiement
gratuites, pharma ML, délégué commercial, délai de paiement
456
2
PLAN DU
PLAN DUCHAPITRE
CHAPITRE
I - LE STOCK
II - LA GESTION DU STOCK
457
I --LE
LESTOCK
STOCK
Ce classement est fondé sur le principe bien connu des 80 / 20 : 20% des articles
représentent 80% de la valeur totale des sorties, et les 80% des articles restants ne
représentent que 20%. Ce classement est donc fondamental pour une entreprise, car
il conditionne le type de gestion que l’on va appliquer à chacun des articles.
L’application simultanée sur les deux critères et la comparaison des résultats sont
souvent très utiles pour mesurer la rigueur avec laquelle les stocks sont gérés.
b) L’analyse ABC.
L’économiste PARETO a défini une loi statistique et une classification que l’on peut
appliquer aux produits vendus en officine.
Produits A :
15 à 20% des articles représentent 80% du C.A. et correspondent à des produits
vendus au moins 1 à 2 fois par jour. Ils devront être détenus en permanence et la
gestion de leur stock devra être la plus rigoureuse possible pour éviter toute rupture
coûteuse en qualité de service et C.A.
Produits B :
20 à 40% des articles représentent 15% du C.A. et correspondent au stock de
prestige : stock de produits peu demandés mais pouvant satisfaire ou attirer une
clientèle particulière.
458
Produits C :
40 à 65% des articles représentent 5% du C.A. Le pharmacien n’a pas intérêt à
les détenir car la fréquence des livraisons des répartiteurs lui assure la possibilité
de se les procurer dans de brefs délais.
459
Exemple d’un tableau de répartition du stock par rapport au chiffre d’affaires
TVA STOCK C.A.
2.10 % 55 % 80 %
5.50 % + 10% 25 % 12 %
20% 20% 8%
Ces pourcentages sont des moyennes élaborées par des cabinets d’expertise
comptable spécialisés en pharmacie. Elles peuvent varier en fonction des différents
types de pharmacies.
II --LA
II LAGESTION
GESTION DU STOCK
DU STOCK
« Un problème bien posé est à moitié résolu » disent les mathématiciens. En effet,
une gestion optimale du stock par l’informatique doit permettre d’éviter un stock
pléthorique et des ruptures de stock.
6
460
TYPE DE CENTRE CENTRE VILLE ZONES
PHARMACIE COMMERCIAL VILLE MOYENNE RURALES
Durée moyenne 54 J 46 J 37 J 33 J
de
rotation du stock
Ces ratios sont élaborés par des cabinets d’expertise comptable spécialisés en
pharmacie.
III- -LE
III LE RENOUVELLEMENT
RENOUVELLEMENT DU STOCK
DU STOCK : LA COMMANDE
: LA COMMANDE
Pour assurer un service de garde digne de ce nom, certaines spécialités doivent être
sur-stockées ou stockées pour cette occasion.
7
461
pour les produits saisonniers et du précédent mois pour les produits
nouveaux. Dans ce domaine, la gestion informatisée est très pratique car elle
permet par l'inventaire permanent du stock et des ventes de mieux
appréhender les quantités à commander, La quantité idéale est celle qui
permet de vendre les produits avant de les avoir payés permettant ainsi de
dégager de la trésorerie.
Les médicaments (hors génériques) sont fournis à environ 90% par les répartiteurs
et pour le reste directement par les laboratoires-fabricants, les dépositaires ou les
plates-formes des groupements. Certains groupements jouent à la fois le rôle de
centrale de référencement, de dépositaire et de répartiteur.
La marge dégressive lissée et le plafonnement des remises à 2,5% du prix d'achat
tarif s'appliquent aux spécialités remboursables, pour le reste, marges et remises
sont libres.
Pour les médicaments génériques, depuis 2008 le plafond de remises était de 17%.
Il est passé à 40% en 2015.
Grâce aux livraisons quotidiennes qu'ils assurent, les répartiteurs permettent aux
pharmaciens de gérer rationnellement, voire en flux tendu, leur stock de
médicaments remboursables qui représente environ 80% de leur C.A., leur évitant
ainsi de détenir pléthore de réserves et de références.
Les achats chez les répartiteurs procurent une sécurité et une facilité
d'approvisionnement que les pharmaciens ne retrouveraient pas s'ils devaient
s'approvisionner en direct auprès des 300 laboratoires-fabricants. Les commandes
sont optimisées par les transmissions « pharmaML » avec information en temps réel
des ruptures éventuelles.
462
Il ne faut pas assimiler 1 unité gratuite pour 10 commandées à 10% de remise, cela
correspond en fait à 11 unités livrées donc un stock plus élevé et une remise réelle
de 1/11 soit 9,09%. En outre le pharmacien devra attendre d'avoir vendu l'ensemble
des produits pour bénéficier de la remise octroyée par l'apport de cette unité gratuite.
A remises égales, il faut toujours préférer les remises sur factures aux remises en
unités gratuites.
Le meilleur circuit d'achat n'est pas forcément celui qui offre les meilleures conditions
commerciales mais plutôt celui qui lui permettra de satisfaire au mieux sa clientèle en
lui offrant les meilleurs services.
La politique d'achat s’insère donc naturellement dans un ensemble qui est la gestion
de l'officine et le pharmacien doit toujours garder à l'esprit son rôle d’acteur de santé
publique. De ce fait, la rentabilité doit savoir s'estomper devant la qualité du service
rendu.
La loi HPST qui ouvre de nouvelles perspectives à la profession met en avant les
notions de service, de prévention et de qualité. La gestion de l’officine devra en tenir
compte tant au niveau de l’équipe que des relations avec les partenaires que sont les
grossistes, laboratoires, groupements et autres.
9
463
LA PROTECTION SOCIALE DU PHARMACIEN
464
LA PROTECTION SOCIALE DU PHARMACIEN
LA
LA PROTECTION
PROTECTION SOCIALE
SOCIALE DU
DU PHARMACIEN
PHARMACIEN
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS
OBJECTIFS DU
du CHAPITRE
CHAPITRE
CHAPITRE
Après
Après avoir
avoir lu
lu ce
ce chapitre,
chapitre, vous
vous devriez
devriez être
être en
en mesure
mesure de
de ::
-- savoir
savoir comment le pharmacien libéral est couvert en
comment le pharmacien libéral est couvert en cas
cas de
de maladie,
maladie,
-- savoir
savoir quels sont ses droits à la retraite en fonction de sa classe de
quels sont ses droits à la retraite en fonction de sa classe de
cotisation,
cotisation,
-- savoir
savoir qui
qui assure
assure la
la protection
protection sociale
sociale du
du pharmacien
pharmacien salarié.
salarié.
RÉSUMÉdu
RESUME
RESUME DU
du CHAPITRE
CHAPITRE
CHAPITRE
Le
Le pharmacien
pharmacien libéral libéral cotise
cotise ::
-- au au RSI
RSI pour
pour lala couverture
couverture maladie
maladie etet maternité,
maternité,
-- à à deux ou trois régimes de retraites et
deux ou trois régimes de retraites et à
à un
un régime
régime de de prévoyance,
prévoyance, gérés
gérés par
par
la CAVP
la CAVP : :
-- le le régime
régime de
de vieillesse
vieillesse de
de base,
base, géré
géré par
par répartition,
répartition,
-- lele régime complémentaire qui comporte une part
régime complémentaire qui comporte une part gérée
gérée par
par répartition
répartition et
et une
une
autre par capitalisation,
autre par capitalisation,
-- le
le régime
régime des
des prestations
prestations complémentaires
complémentaires de de vieillesse
vieillesse pour
pour les
les biologistes
biologistes
médicaux conventionnés,
médicaux conventionnés,
-- le
le régime
régime invalidité-décès.
invalidité-décès.
Le
Le pharmacien
pharmacien salarié
salarié cotise
cotise ::
-- à à la
la sécurité
sécurité sociale,
sociale,
-- au
au régime complémentaire,
régime complémentaire,
-- au
au régime
régime des
des cadres.
cadres.
MOTS-CLÉS
MOTS
MOTS CLES
CLES
RSI
RSI :: Régime
Régime social
social des
des indépendants
indépendants
CAVP
CAVP : Caisse d'assurance vieillesse
: Caisse d'assurance vieillesse des
des pharmaciens
pharmaciens
PCV
PCV : régime des Prestations complémentaires de
: régime des Prestations complémentaires de vieillesse
vieillesse
CNAVPL
CNAVPL : Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions
: Caisse nationale d'assurance vieillesse des professions libérales
libérales
PASS : Plafond annuel de Sécurité sociale
PASS : Plafond annuel de Sécurité sociale
465
PLAN du
PLAN DUCHAPITRE
CHAPITRE
466
I - LE REGIME D'ASSURANCE MALADIE DES
I - LE REGIME D’ASSURANCE MALADIE DES PHARMACIENS LIBERAUX
PHARMACIENS LIBERAUX
Depuis le 1er mai 2015, la caisse RSI des professions libérales s’est substituée
aux deux caisses RSI Île-de-France et Province.
- L’adresse unique de correspondance est : 44, boulevard de la Bastille - 75012
Paris.
- L’accueil se fait au 44, boulevard de la Bastille, à Paris dans le 12e
arrondissement.
- L’unique numéro de téléphone est le : 0 811 900 675 (coût d’un appel local).
- Calcul des cotisations
Le calcul se fait sur la base des revenus professionnels non salariés, soumis à
l'impôt sur le revenu (après déduction et réintégration de certains éléments) de
l'année civile précédente.
Le calcul se fait en 2 étapes :
- sur les revenus de l'année N-2,
- puis régularisation l'année suivante, quand les revenus sont connus.
467
IIII - -LA
LA RETRAITE
RETRAITE DES DES PHARMACIENS
PHARMACIENS LIBERAUX
LIBERAUX EN 2018 EN 2018
468
- Le régime invalidité-décès
Le régime invalidité-décès donne droit à diverses prestations.
Si un pharmacien est reconnu invalide, alors qu’il est cotisant à la CAVP et à jour de
ses cotisations, une allocation annuelle de 12 240 € lui est versée, ainsi qu’à chacun
de ses enfants à charge (jusqu’à 21 ans ou 25 ans dans le cas de poursuite des
études), et une allocation annuelle de 6 120 € est servie à son conjoint.
En cas de décès, un capital de 18 360 € est versé à son conjoint survivant et une
allocation annuelle de 12 240 € est servie à son conjoint survivant et à chacun de
ses enfants à charge (jusqu’à 21 ans ou 25 ans dans le cas de poursuite des
études).
En janvier, la cotisation provisionnelle 2018 est calculée sur le revenu d’activité non
salarié 2016.
En juillet 2018, alors que le revenu d’activité non salarié 2017 est connu, la cotisation
provisionnelle du premier semestre 2018 est ajustée au regard du revenu 2017 et
recalculée pour le second semestre.
La cotisation 2018 sera définitivement régularisée en juillet 2019 lorsque le revenu
d’activité non salarié 2018 sera connu.
Si aucun revenu n’est déclaré en 2016, la cotisation provisionnelle 2018 est calculée
sur l’assiette maximale (cinq fois le montant du PASS en 2018, soit 198 660 €).
469
- La cotisation au régime complémentaire
La cotisation au régime complémentaire comporte :
> une part gérée par répartition égale à 5 680 € (cinq fois la cotisation de référence
qui s’élève à 1 136 € en 2018),
> une part gérée par capitalisation dont le montant varie de 2 272 € à 13 632 € (soit
de deux à douze fois la cotisation de référence) selon le montant du revenu de
référence (moyenne des revenus d’activité non salariés des années N-4, N-3 et N-2).
La cotisation comporte :
> une cotisation forfaitaire. La cotisation versée par le biologiste est égale à
576 €, celle versée par l’Assurance-maladie s’élève à 1 152 €,
> une cotisation assise sur le revenu d’activité non salarié de l’année 2016. La
cotisation versée par le biologiste est égale à 0,15 % du revenu plafonné à 198 660 €
(cinq fois le montant 2018 du PASS), une cotisation équivalente est versée par
l’Assurance-maladie.
470
Lors de l’installation uniquement
> Dans le régime vieillesse de base
Il est possible de reporter et/ou d’étaler le paiement de la cotisation due au titre des
quatre premiers trimestres d’affiliation.
> Dans le régime complémentaire par répartition
Il est possible, lors des deux premières années d’installation, de demander une
réduction de cotisation de 75 %. Attention, dans ce cas, les droits sont réduits
proportionnellement.
> Dans le régime complémentaire par capitalisation
Si une réduction de la cotisation du régime complémentaire par répartition est
demandée, le montant de la cotisation de la part gérée par capitalisation est
également réduit.
> Les créateurs ou repreneurs d’entreprise bénéficiaires de l’ACCRE (Aide aux
chômeurs créant ou reprenant une entreprise), peuvent bénéficier d’une exonération
totale ou partielle des cotisations vieillesse de base et invalidité-décès pour les
quatre premiers trimestres d’affiliation si les revenus d’activité non salariés sont
inférieurs au montant du PASS.
Les droits correspondants dans le régime vieillesse de base sont validés
gratuitement et le pharmacien bénéficie d’une couverture prévoyance gratuite.
Le pharmacien qui bénéficie de cette exonération peut également solliciter une
réduction ou une dispense de sa cotisation complémentaire (les droits sont alors
validés proportionnellement au versement).
À tout moment de l’activité
> Si les revenus d’activité non salariés N-2 ou N-1 sont inférieurs à 39 732 €
(montant du PASS pour 2018)
Une réduction de la cotisation annuelle complémentaire peut être accordée : de 75 %
si les revenus sont inférieurs à 13 244 €, de 50 % si les revenus sont compris entre
13 244 € et 26 488 €, et de 25 % s’ils sont compris entre 26 489 € et 39 731 €
(barèmes 2018). Les droits sont validés proportionnellement aux versements.
> Dans le cas d’une incapacité à exercer son activité supérieure à six mois,
l’exonération des cotisations du régime vieillesse de base et du régime
complémentaire par répartition et par capitalisation peut être accordée. Dans ce cas,
les droits sont validés gratuitement dans les régimes de répartition et les cotisations
versées dans le régime complémentaire par capitalisation sont remboursées.
-
- Quelles déductions ?
Conformément à la législation, les cotisations obligatoires de retraite et de prévoyance
sont socialement et fiscalement intégralement déductibles.
III
III- -LE
LEREGIME D’ASSURANCE
REGIME MALADIE
D’ASSURANCE ET LA RETRAITE
MALADIE ET LA RETRAITE
DU PHARMACIEN SALARIE
DU PHARMACIEN SALARIE
Le régime d’assurance maladie, et le régime de retraite du pharmacien salarié
suivent les règles du régime général. Ces régimes sont obligatoires.
Le pharmacien salarié et l’entreprise qui l’emploie cotisent :
• à la Sécurité sociale, à l'assurance vieillesse… sur la totalité du salaire
• au régime complémentaire (ARCCO) pour la part du salaire jusqu'au plafond
de la sécurité sociale, 3170€ pour 2015.
• au régime des cadres (AGIRC) pour la part du salaire supérieure au plafond
de la sécurité sociale.
471
LE REMPLACEMENT DU PHARMACIEN
472
LE REMPLACEMENT DU PHARMACIEN
LE REMPLACEMENT
LE REMPLACEMENT DU
REMPLACEMENT DU PHARMACIEN
DU PHARMACIEN D’OFFICINE
PHARMACIEN D’OFFICINE
D’OFFICINE
LE
OBJECTIFSdu
OBJECTIFS DUCHAPITRE
CHAPITRE
OBJECTIFS du
OBJECTIFS du CHAPITRE
CHAPITRE
Après avoir
Après avoir lu
avoir lu ce
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remplacement
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en officine
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:
remplacement en officine :
- Par un étudiant en pharmacie muni d’un certificat de remplacement
-- Par
Par un
un étudiant
étudiant en
en pharmacie
pharmacie muni
muni d’un
d’un certificat
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de remplacement
remplacement
-- Par
Par un
un pharmacien
pharmacien adjoint
adjoint d’officine
d’officine inscrit
inscrit à
à la
la section
section D ou
D ou E
ou E
E
- Par un pharmacien adjoint d’officine inscrit à la section D
RESUME du
du CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
RESUME
RÉSUMÉ DUCHAPITRE
CHAPITRE
Les modalités
Les modalités de
modalités de remplacement
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des pharmaciens d’officine
pharmaciens d’officine diffèrent
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Les
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par lettre
lettre recommandée
recommandée
pharmaciens gérants mutualistes ou miniers doivent informer par lettre recommandée
le DG
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l’ARS etet le
et le conseil
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de l’Ordre dont
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CNOP. IlIl comprend l’engagement
comprend l’engagement écrit
l’engagement écrit du
écrit du remplaçant.
du remplaçant.
remplaçant.
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MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
MOTS CLES
Remplacement, certificat,
Remplacement, certificat, titulaire,
certificat, titulaire, gérant,
titulaire, gérant, décès
gérant, décès
décès
Remplacement,
473
REGLES DE REMPLACEMENT DU PHARMACIEN TITULAIRE
D’OFFICINE OU DU GERANT (mutualiste ou minier ou après décès)
Remarque :
Une fois la thèse soutenue et le 3ème cycle validé, le diplômé devra s’inscrire à l’Ordre
des Pharmaciens pour exercer une activité pharmaceutique.
474
Demande de remplacement
Pharmaciens titulaires d’officine
Art. R.5125-39, R.5125-40, R.5125-41 et R.5125-42 du code de la santé publique
Pharmacien titulaire
Nom : ............................................................ Prénom : ....................................................................................
Adresse de l’officine : ...........................................................................................................................................
Téléphone : ............................................................ Télécopie : .......................................................................
sera absent (e) de son officine
du : ........................................................................ Au : ....................................................................................
et sera remplacé (e) par
Nom : ............................................................ Prénom : ....................................................................................
N° RPPS (ou n° d’inscription à l’Ordre) : ......... ....................................................................................................
Remplaçant
PHARMACIEN
Nom : ............................................................ Prénom : ....................................................................................
http://www.ordre.pharmacien.fr
475
TABLEAU DE BORD DU STAGE
DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE
476
TABLEAU DE BORD DU STAGE
DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE
OBJECTIFS DU CHAPITRE
RÉSUMÉ DU CHAPITRE
477
Notice d’accompagnement du tableau
de bord du stage de pratique
professionnelle en officine
Il est souhaitable que le maître de stage accompagne l’étudiant dans cette vérification et
le tableau de bord est donc un outil d’aide à l’évaluation des pratiques.
Lors de chacun de ces rendez-vous, le maître de stage pourra ainsi mettre en évidence :
o ce qui n’est pas applicable dans son officine
o ce qui est non acquis par l’étudiant
o ce qui est en cours d’acquisition
o ce qui est acquis
478
Ce tableau doit être rempli de façon objective afin de refléter au plus juste les
connaissances de l’étudiant. Cela permettra également au maître de stage de visualiser
ce qu’il faut plus particulièrement travailler avec l’étudiant.
Ces 3 rendez-vous sont vraiment des temps forts d’échange où le maître de stage pourra
aussi travailler sur les attentes de son stagiaire tout en insistant sur les compétences
fondamentales pour l’exercice de la profession.
Ce tableau de bord est un outil à usage partagé qui a pour vocation de s’assurer que le
stagiaire, une fois diplômé sera à même d’assumer pleinement sa responsabilité
pharmaceutique officinale.
479
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
480
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
481
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
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CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
483
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
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CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
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CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
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CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
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CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
488
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
489
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
490
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
491
CPNES et Collège des Maîtres de stages (novembre 2016)
492
TEXTES EN VIGUEUR RELATIFS AU STAGE
493
TEXTES EN VIGUEUR RELATIFS AU STAGE
RESUME du CHAPITRE
RÉSUMÉdu
RESUME DU CHAPITRE
CHAPITRE
RESUME du CHAPITRE
Le stage de 6 mois de pratique professionnelle en officine est effectué chez un
maître
Le de de
stage stage agrééde
6 mois au pratique 3ème cycle courten
cours du professionnelle desofficine
études est
de pharmacie.
effectué chez Il peut
un
Le stage de 6 mois de pratique professionnelle en officine est effectué chez un
être effectué
maître à l’étranger
de stage agréé ausouscours du 3ème
certaines conditions.
cycle court des études de pharmacie. Il peut
maître de stage agréé au cours du 3ème cycle court des études de pharmacie. Il peut
Sa mise
être en oeuvre
effectué est déterminée
à l’étranger par le
sous certaines conseil de l'UFR dispensant les formations
conditions.
être effectué à l’étranger sous certaines conditions.
pharmaceutiques.
Sa mise en oeuvre Les pharmaciens
est déterminée par maîtres
le conseilde
de stage et conseillers
l'UFR dispensant de stage
les formations
Sa mise en oeuvre est déterminée par le conseil de l'UFR dispensant les formations
participent à son suivi
pharmaceutiques. Leset pharmaciens
sa validation. maîtres de stage et conseillers de stage
pharmaceutiques. Les pharmaciens maîtres de stage et conseillers de stage
Au-delà des
participent aspects
à son pédagogiques
suivi et sa validation. relevant de la compétence de la faculté, les
participent à son suivi et sa validation.
relations des
Au-delà entre maîtres
aspects de stage etrelevant
pédagogiques stagiaires
de sont encadrées de
la compétence parla lefaculté,
code lesde
Au-delà des aspects pédagogiques relevant de la compétence de la faculté, les
déontologie
relations des maîtres
entre pharmaciens.
de stage et stagiaires sont encadrées par le code de
relations entre maîtres de stage et stagiaires sont encadrées par le code de
déontologie des pharmaciens.
déontologie des pharmaciens.
MOTS CLES
MOTS CLES
MOTS-CLÉS
MOTS CLES
Agrément, maître de stage, déontologie, stagiaire, pratique professionnelle,
Agrément,
conseiller demaître de stage,
stage, stage déontologie, stagiaire, pratique professionnelle,
étranger,
Agrément, maître de stage, déontologie, stagiaire, pratique professionnelle,
conseiller de stage, stage étranger,
conseiller de stage, stage étranger,
494
PLAN DU
PLAN DUCHAPITRE
CHAPITRE
495
I - LE STAGE DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE EN OFFICINE
(3ème cycle court)
I.1 - PLACE DU STAGE EN 3EME CYCLE COURT
(Art 18 et 20 - Arrêté du 8 avril 2013)
• Est effectué dans une officine, une pharmacie mutualiste ou une pharmacie
d'une société de secours minière, dont le titulaire ou le pharmacien gérant est
agréé maître de stage ;
• Est d’une durée de six mois à temps plein accompli de manière continue.
• Peut, après avis des conseillers de stage, être accompli dans deux officines
en deux périodes de trois mois ;
• Le stagiaire reçoit une indemnité mensuelle de l’officine (gratification)
Les étudiants peuvent, sur leur demande et avec l’accord du directeur de l’UFR
concerné, accomplir leur stage dans un établissement situé hors de France. sous
réserve de l’agrément de celui-ci par le président de l’université, sur proposition du
directeur de l’unité de formation et de recherche dispensant des formations
pharmaceutiques et après signature d’une convention entre l’université et cet
établissement définissant les conditions d’organisation de ce stage en vue de sa
validation.
Lorsque ce stage est effectué dans une officine située à l’étranger, Il doit être
complété par un stage d’au moins trois mois en France chez un maître de stage
agréé.
496
ouverte au public, ou du conseil central D de l'Ordre national des pharmaciens pour
les pharmaciens gérants de pharmacies mutualistes ou de pharmacie de sociétés de
secours minières ou du conseil central E pour les pharmaciens titulaires d'une
officine ouverte au public des départements ou collectivités d'outre-mer ou du conseil
de l'ordre des pharmaciens de la Polynésie française.
Ils doivent justifier de cinq années d'exercice officinal dont deux années au moins en
tant que titulaires ou pharmaciens gérants de pharmacies mutualistes ou de
pharmacies de sociétés de secours minières. Le maître de stage doit signer une
charte d'engagement ainsi qu'un contrat pédagogique avec le directeur de l'unité de
formation et de recherche dispensant des formations pharmaceutiques, lequel fixera
les objectifs pédagogiques ainsi que les modalités pratiques du stage.
L'agrément doit être renouvelé tous les cinq ans, il est révocable par décision
motivée du directeur de l'unité de formation et de recherche dispensant des
formations pharmaceutiques.
Une même officine ne peut accueillir concomitamment qu'un seul stagiaire inscrit en
troisième cycle court (…).
Dans le cadre d'un stage à l'étranger, le maître de stage doit être agréé par le
directeur de l'unité de formation et de recherche dispensant des formations
pharmaceutiques. Le stage doit présenter toutes les garanties d'une formation
équivalente à celle offerte dans les officines situées en France.
497
Art. R.4235-42 : Le pharmacien maître de stage s'engage à dispenser au stagiaire
une formation pratique en l'associant à l'ensemble des activités qu'il exerce.
Il doit s'efforcer de lui montrer l'exemple des qualités professionnelles et du respect
de la déontologie.
Art. R.4235-43 : Les maîtres de stage rappellent à leurs stagiaires les obligations
auxquelles ils sont tenus, notamment le respect du secret professionnel pour les faits
connus durant les stages.
Art. R.4235-44 : Le maître de stage a autorité sur son stagiaire. Les différends entre
maîtres de stage et stagiaires sont portés à la connaissance du président du Conseil
de l'Ordre compétent, exception faite de ceux relatifs à l'enseignement universitaire.
Art. R.4235-37 : Un pharmacien qui, soit pendant, soit après ses études, a remplacé,
assisté ou secondé un de ses confrères durant une période d'au moins six mois
consécutifs ne peut, à l'issue de cette période et pendant deux ans, entreprendre
l'exploitation d'une officine ou d'un laboratoire d'analyses de biologie médicale où sa
présence permette de concurrencer directement le confrère remplacé, assisté ou
secondé, sauf accord exprès de ce dernier.
498
Serment de Galien
En présence des maîtres de la faculté, des conseillers de
l’Ordre des pharmaciens et de mes condisciples, je jure :
- D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et de leur
témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement ;
Que les Hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
499
500