KAMALI Nezha 16
KAMALI Nezha 16
KAMALI Nezha 16
Note : 5 / 10
Indiquer les références (- 1 pt)
Manque de fidélité
Impropriétés lexicales
Code de correction :
CP : contenu – manque de précision
CF : contenu – manque de fidélité
CO : contenu – oubli
CC : contenu – manque de cohérence
SS : style – problème de syntaxe
SL : style – problème de lexique
Sref : style – manque de reformulation
LO : langue – orthographe
LP : langue – ponctuation
MP : mise en page
RC : respect des consignes
I = -0,25 pt
Ce journal montre aussi que l’on n’entretient jamais avec la langue qu’on traduit le rapport
simple d’un dictionnaire (un mot étant remplacé par son équivalent), mais que l’on développe
avec elle une histoire personnelle, affective, forcément longue, forcément là dans le résultat
final puisqu’elle relie les mots aux moments et aux lieux de leur rencontre et que tous
ressurgissent ensemble quand l’un est convoqué. [164 mots]
Texte adapté de : ZENITER Alice, "La rentrée des traducteurs", Le Monde, 22 décembre
2016, https://www.lemonde.fr/livres/article/2016/12/22/traduire-dit-elle-la-rentree-des-
traducteurs_5052791_3260.html, page consultée le 13 décembre 2021.
Marie-Hélène Dumas se manifeste enfin. Les éditeurs ont poussé la traductrice à figurer sur la
couverture de Journal d’une traduction II, chose qu’ils font peu souvent, surtout lorsqu’il
s’agit d’apparaitre II le nom du traducteur sur la couverture d’une œuvre. Dans ce journal,
Marie-Hélène Dumas compare la traduction à une pratique simultanément sportive I et
psychique : par les agitations des mains et les allers-retours dans la pièce assimilés I aux
catalogues méticuleux de synonymes et au tas de livres posés de manière symétrique sur la
table I, dont le nombre augmente au fur et à mesure étant donné que chacun se réfère à
d’autres référencesII que la traductrice se doit ensuite de repasser en revueI.
Ce journal révèle également que la traduction n’est pas simplement une relation entre un
dictionnaire et une langue (en remplaçant un mot par son synonyme) mais que c’est bien plus
que cela.I Nous avons avec la langue un lien particulièrement profond et inévitablement
durable. Ainsi,I cela se remarque puisque celle-ci joint les mots aux époques et aux endroits
où ils se heurtent I et tout le monde I réapparait lorsque l’un est conviéII. IIII
Grille d’autoévaluation
Le passage qui m’a posé́ le plus de difficultés est : Il décrit la traduction comme une
expérience physique en même temps qu’intellectuelle, élaborée grâce au mouvement des
mains, aux cent pas à travers la pièce tout comme aux minutieuses listes de synonymes et aux
livres en équilibre sur la table, toujours plus nombreux puisque chaque ouvrage contient des
références à d’autres que la traductrice se doit alors de (re)lire.