Enrobés A Chaud
Enrobés A Chaud
Enrobés A Chaud
EDITION 1992
SOMMAIRE
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .11
A Prélévements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12
B Etapes d’agrément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14
C Essais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16
D Contenu du rapport d’agrément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .30
E Référence à déduire des essais d’agrément . . . . . . . . . . . . . . . .31
Annexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33
1 Défaillance de la propreté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .33
2 Défaillance de la granularité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34
3 Défaillance au niveaux de la forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .34
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .35
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .39
-3-
III.2 Propreté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .43
III.3 Forme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44
III.4 Dureté . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .44
III.5 Angularité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .45
V- . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Modalité de présentation et de transmission des résultats
du contrôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 7
V.1 Situation 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48
V.2 Situation 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48
V.3 Situation 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .48
-4-
IV - Conclusion de l’étude de formulation . . . . . . . . . . . . . . . . . . .70
4- DIRECTIVE POUR LE REGLAGE ET LE CONTROLE DE REGLAGE
DES POSTES D’ENROBAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .73
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .75
-5-
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .95
-6-
III.4 Mesure des températures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .117
III.5 Contrôle de l’opération de compactage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118
III.6 Mesures de densité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .118
III.7 Vérification des épaisseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119
III.8 Qualité du matériau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .119
III.9 Quantité du matériau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .120
Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .127
-7-
-8-
-1-
DIRECTIVE POUR AGREMENT
DES GRANULATS DESTINES A LA FABRICATION
DES ENROBES A CHAUD
-9-
DIRECTIVE POUR AGREMENT DES GRANULATS DESTINES A
LA FABRICATION DES ENROBES A CHAUD
Introduction
A) Prélèvements
B) Etapes d’agrément
C) Essais
D) Contenu du rapport d’agrément
E) Référence à déduire des essais d’agrément
Annexe
1) Défaillance de la propreté
2) Défaillance de la granularité
3) Défaillance au niveau de la forme
Bibliographie
- 10 -
INTRODUCTION
- 11 -
Le déclenchement et la conduite de la procédure d’agrément
incombent à l’entrepreneur qui doit s’adresser à un laboratoire agréé
par l’Administration pour réaliser les essais préliminaires d’information
rentrant dans le cadre de cette procédure.
A – PRELEVEMENTS
- 12 -
A.2 QUANTITE MINIMALE À FABRIQUER
- 13 -
B- ETAPES D’AGREMENT
DURETE
Défaillante
1èr ETAPE
Changement
Satisfaisante
de
provenance
PROPRETE
Défaillante
Défaillante
2éme ETAPE
Satisfaisante
Changement
d’élaboration
(nouveau
prélèvement)
PROPRETE
- Granularité
- angularité
- forme
Changement
Satisfaisante
3éme ETAPE
d’élaboration
(nouveau
prélèvement)
Matériau Agrée
- Détermination des fuseaux de
réception des agrégats... et des autres
critéres pour essais de recette
- 14 -
1ère Etape / Vérification de la dureté
La dureté est une caractéristique intrinsèque du matériau dépendant de
sa nature géologique et minéralogique et non de son mode d’élaboration.
Elle est donc déterminée en premier lieu.
Si elle est jugée satisfaisante, les autres essais d’agrément seront entamés;
dans le cas contraire, un changement de provenance s’impose, ceci peut
se faire soit par le changement de l’orientation de l’exploitation du front de
taille, soit par le changement de la carrière ou de la ballastière.
2ème Etape / Vérification de la propreté
La défaillance de la propreté provient de la présence d’éléments nocifs
dans les matériaux d’origine et dans ce cas, on peut être amené à changer
leur provenance ou à agir sur le mode d’élaboration pour éliminer ces
éléments. En cas d’insuffisance de la propreté, la visite de l’installation de
concassage et du gisement exploité permettra de prendre une décision
pour remédier à la défaillance de la propreté. Il est évident que le changement
de l’élaboration entraînera un nouveau prélèvement d’échantillons.
3ème Etape / Granularité - Angularité - Forme
Si l’une au moins des trois caractéristiques testées à ce niveau est
défaillante, on peut agir sur le mode d’élaboration pour l’améliorer. Il est
évident que l’action sur le mode d’élaboration nécessitera la réalisation
d’autres prélèvements, mais ne testera pas la dureté à nouveau.
Cependant, la défaillance de l’angularité peut nécessiter le changement
de provenance. En fait, ce cas ne devrait pas être rencontré, car il faut
toujours réaliser des essais préliminaires d’information sur les ballastières
pour s’assurer qu’elles peuvent fournir l’angularité voulue.
N. B.:
1/- Pour des raisons pratiques, les essais de la deuxième et de la troisième étape sont lancés
en principe simultanément.
2/ - Dans la pratique au moment de la formulation on peut constater la nécessité de la présence
d’une classe granulaire supplémentaire (soit un sable plus ou moins fillerisé, soit un grain de
riz intermédiaire). On effectuera donc à ce moment là selon le même principe l’agrément de
cette nouvelle fraction granulaire.
3/ - La mesure du coefficient de polissage accéléré non prévue au CPC peut-être imposée par le
C.P.S. pour les trafics élevés (T1 et T0) et en cas d’utilisation de matériaux d’origine calcaire.
- 15 -
C – ESSAIS
C,1 DURETE
La dureté des granulats est testée par l’essai Los Angeles et Micro
Deval en présence d’eau (1). Ces essais sont réalisés sur des granulats de
dimension minimale au moins égale à 4 mm ce qui exclut les sables 0/D.
C,1.2- Spécifications
0/20
G.B.B < 30
0/25
0/10
< 25
B.B
0/14
- 16 -
fait liée à la valeur elle même. On admet que la valeur obtenue (X) est
valide dans la fourchette ± 2,5 points.
C,1.5- Interprétation
a) Jugement de l’agrément
- 17 -
b) Critère de recette
C,2.2- Spécifications
- 18 -
Pour les enrobés, la non plasticité du mélange minéral ne figure pas
littéralement dans le CPC mais se déduit de la valeur de l’équivalent
de sable minimal acceptée (> 40). D’autre part, l’application de ces
spécifications à chacune des classes granulaires utilisées pour le
mélange implique, dans la pratique, l’introduction de la vérification de
la non plasticité pour les granulats destinés aux enrobés bitumineux.
C,2.4- Interprétation
a) Jugement d’agrément
- 19 -
CAS 2/ L’équivalent de sable mesuré est inférieur à la limite prescrite :
b) Critère de recette
a) Jugement d’agrément
- 20 -
b) Critère de recette
Cette même non plasticité devra toujours être contrôlée lors des
essais de recette.
C,3- GRANULARITE
C,3.2- Spécifications
- 21 -
C,3.3- Nombre d’essais à réaliser
a) Classe granulaire
- 22 -
b) Homogénéité - régularité
C,3.5- Interprétation
a) Jugement de l’agrément
- 23 -
C’est l’ensemble de ces éléments qui constitue l’agrément de la
granularité.
b) Critère de recette
C,4- ANGULARITE
C,4.1 Définition
C,4.2 Spécifications
Le C.P.C (2) précise que l’angularité des granulats doit être la suivante :
(1) et (2) voir bibliographie en annexe
- 24 -
Nature de Matériau Trafic Angularité
- 25 -
qu’on veut introduire au concasseur, pour cela, on fera attention parti-
culièrement à la pente du crible, et à la non fermeture des passoires par
colmatage des matériaux.
• Rappelons qu’il est toujours possible de fractionner par criblage
le matériau à concasser et d’envoyer chaque fraction sur un concas-
seur produisant le granulat de grosseur maximale D telle que la règle
du produit R.C x D soit respectée pour chacune de ces fractions.
• La vérification de l’installation de concassage est essentiellement
visuelle. Elle nécessite une visite sur les lieux d’un Ingénieur expéri-
menté.
- 26 -
2/ Dans le cas contraire, il faut procéder à la vérification de la chaî-
ne d’élaboration pour constater si le matériau brut subit effectivement
avant primaire un scalpage produisant l’élimination d’une partie des
éléments de dimension inférieure à " D ".
- 27 -
C, 5- FORMES
C, 5.1- Définition
La forme d’un élément granulaire est définie par trois dimensions :
la longueur L, la grosseur G et l’épaisseur E.
- 28 -
C, 5.2- Essai à réaliser
C, 5.3- Spécifications
C, 5.4- Interprétation
a) Jugement de l’agrément :
b) Critère de recette
- 29 -
D - CONTENU DU RAPPORT D’AGREMENT
Phase 1 :
Phase 2 et phase 3 :
- 30 -
- Concernant les résultats des essais, il faut mentionner :
• l’ensemble des valeurs obtenues pour chaque essai, ainsi que
la moyenne de ces valeurs,
• l’interprétation des résultats de chaque essai.
- 31 -
d) Pour la propreté des sables on s’attachera au respect des
limites (S) du C.P.C pour l’équivalent de sable. Dans le cas des
sables dont le D max est inférieur à 5 mm on définira, si nécessaire,
la valeur limite S1< S qui servira de critère de recette. Pour les ES<
35, on vérifie que l’indice de plasticité est non mesurable.
- 32 -
ANNEXE
1 - DEFAILLANCE DE LA PROPRETE
- 33 -
2°/ Le mauvais emplacement de l’aire de stockage :
2 - DEFAILLANCE DE LA GRANULARITE
- 34 -
BIBLIOGRAPHIE
- 35 -
-2-
DIRECTIVE POUR ESSAIS DE RECETTE
DES GRANULATS DESTINES A LA
FABRICATION DES ENROBES A CHAUD
- 37 -
DIRECTIVE POUR ESSAIS DE RECETTE DES GRANULATS
DESTINES A LA FABRICATION DES ENROBES A CHAUD
Introduction
I- prélèvements et essais
III- Essais
III. 1 Granulométrie
III. 2 Propreté
III. 3 Forme
III. 4 Dureté
III. 5 Angularité
IV Jugement de conformité
V. 1 Situation 1.
V. 2 Situation 2
V. 3 Situation 3
- 38 -
INTRODUCTION
Les essais de recette sur les granulats ont pour objectif de vérifier
la conformité des matériaux élaborés par l’installation de concassage
par rapport à ceux qui ont fait l’objet du rapport d’agrément. Pour cela,
on effectue des prélèvements suivant une fréquence prévue au C.P.C
et on vérifie que pour chaque essai spécifié, les recommandations
issues de l’agrément sont respectées.
- 39 -
I - PRELEVEMENTS ET ESSAIS
QUALITE DU
DESIGNATION MATERIAU A DESIGNATION DE L’ESSAI FREQUENCE
DU MATERIAU CONTROLER DES ESSAIS
- Granulométrie 1/ 500 m3
Granulat d/ D Granularité - Indice de plasticité (IP) 1/ 500 m3
et sable 0/ D Propreté - Equivalent de sable (ES) 1/ 500 m3
Prélèvements élémentaires
Le nombre de prélèvements constituant l’échantillon global est au
minimum de 10. Ces prélèvements sont à répartir aussi uniformément
que possible dans l’ensemble du lot soumis au contrôle.
Echantillon global
La constitution de l’échantillon global (résultat des 10 prélèvements
élémentaires) est fonction de la dimension maximale des granulats.
- 40 -
DIMENSION MAXIMALE MASSE MINIMALE DE
DU GRANULAT L’ECHANTILLON
GLOBAL
5 mm 10 kg
5 et 10 mm 20 kg
10 à 25 mm 40 kg
Echantillon d’essai
L’échantillon d’essai est obtenu par quartage à partir de l’échantillon
global, la masse de l’essai est fonction de la dimension maximale et
de l’essai lui-même.
- 41 -
SITUATION 1
SITUATION 2
- 42 -
Il s’ensuit que les lots étant regroupés en un seul tas, ne sont plus
isolables, les prélèvements ont alors lieu sur des " lots " fictifs pour
respecter les fréquences des essais.
SITUATION 3
On constitue donc autant de " lots " fictifs que la fréquence des
essais l’exige : par exemple volume fabriqué / 500 m3 = x " lots " fictifs.
III - ESSAIS
III.1 GRANULOMETRIE
III.2 PROPRETE
- 43 -
III.2.2 - Sable 0/D
a) D max> 5mm :
b) D max< 5mm :
III. 3 FORME
III. 4 DURETE
- 44 -
- M.D.E < 25 pour les graves bitume
- M.D.E < 20 pour les enrobés bitumineux.
III. 5 ANGULARITE
IV JUGEMENT DE CONFORMITE
- 45 -
Si les deux résultats d’essais nouveaux sont conformes, la
caractéristique est jugée conforme et les frais du contrôle sont à la
charge de l’Administration.
Si un seul des résultats nouveaux (et donc à fortiori les deux) n’est
pas satisfaisant, la caractéristique est réputée non conforme et les
frais du contrôle sont mis à la charge de l’Entrepreneur.
- 46 -
être prise et le matériau évacué sur l’aire réservée à cet effet.
- Si un lot est conforme pour ces mêmes 2 caractéristiques,
il est déposé dans un stock tampon. Après essai sur les 3 autres
caractéristique (1 lot sur 10), on décidera que :
• si l’ensemble des lots est réputé conforme, les matériaux
vont sur l’aire de stockage général pour utilisation,
• sinon l’ensemble des lots est évacué sur l’aire réservée à
cet effet.
Si un seul " lot " fictif ou l’ensemble des " lots " sont déclarés non
conforme comme décrits en IV. 2 le stock-tampon sera réputé non
conforme. Il est en effet impossible d’isoler le " lot " fictif.
- 47 -
V. 1 SITUATION 1
Les résultats lot par lot font l’objet d’un P.V d’essai mentionnant la
conformité ou non conformité de chacune des caractéristiques vérifiées.
Les résultats des essais prévus sur 1 lot sur 10 font eux aussi l’objet
d’un P.V d’essai.
V. 2 SITUATION 2
Chaque intervention doit faire l’objet d’un rapport présentant tous les
essais réalisés et les conclusions proposées concernant la conformité
ou non conformité du stock tampon testé.
V. 3 SITUATION 3 :
- 48 -
-3-
DIRECTIVE POUR LA FORMULATION
DES ENROBES A CHAUD
- 49 -
DIRECTIVE POUR LA FORMULATION DES
ENROBES A CHAUD
- 50 -
I OBJECTIF ET METHODOLOGIE D’ETUDE DE LA FORMULATION :
- 51 -
b) Essais de caractérisation :
Module de richesse :
K 3,45 à 3,9 3,45 à 3,9 2 à 0/25
Essai Marshall :
- compacité % 93 - 97 92-96 91-97
- stabilité 40/50 > 1000 > 900 > 800
(bitume) 60/70 > 1000 > 900 > 700
(Kg) 80/100 > 950 > 850 -
Fluage (mm) <4 <4
Essai L.P.C :
- compacité % 90 à 95 88 à 94 88 à 95
- compression bars
40/50 > 60 > 60 > 50
( bitume) 60/70 > 55 > 55 > 45
80/100 > 50 > 45 -
- 52 -
I.2 - ETAPES DE LA FORMULATION
- 53 -
II CONDITIONS PREALABLES A L’ETUDE
- 54 -
Dans la mesure où un choix est possible entre plusieurs classes
de bitume, on s’attachera à l’utilisation des bitumes les plus durs
dans le cas des forts trafics et des fortes rampes exposées au soleil,
on évitera l’utilisation des bitumes les plus mous dans les zones à
forte température et à trafic intense et lourd.
- 55 -
Le filler d’apport utilisé dans la composition granulométrique du
mélange minéral doit être le même que celui utilisé sur chantier.
- 56 -
Teneur en liant =K .5√Σ .α
où :
- 57 -
formulation, il peut s’avérer nécessaire à la suite de la détermination
théorique (III.1.1) du mélange minéral :
- 58 -
Phase 1
Formule
mélange minéral + teneur en bitume
( A,B,C...) (b1,b2,b3...)
Etape 1
étude de la compactabilité
à la P.C.G ou à l’essai Marshall
Etape 2 Non
Jugement sur la compactabilté
Satisfaisant
Phase 2
Satisfaisant
Etape 3 vérification des caractéristiques Non
mécaniques L.P.C -Marshall Satisfaisant
Satisfaisant
Etape 4 Essais complémentaires si prévus Non
par le CPS (orniéreur, triaxial) Satisfaisant
Satisfaisant
Phase 3
Formule et dosage retenus
- 59 -
On choisit une formule de mélange minéral (par exemple A) et une
teneur en bitume (b1) correspondant à un module de richesse moyen
et on effectue une étude de compactabilité (étape 1). Si les résultats
sont satisfaisants, on fait varier la teneur en bitume (b2, b3) de part
et d’autre de (b1) pour tester la tendance de la sensibilité à la teneur
en bitume.
- 60 -
A.2 - Etude de la compactabilité : (étape 1)
a) Compactabilité à la P.C.G
- 61 -
A.3 -Appréciation des résultats d’essais de compactabilité
(étape 2)
- 62 -
La validité de l’essai dépend beaucoup du soin avec lequel toutes
les manipulations sont faites. C’est à la suite d’une très longue étude
systématique effectuée avec la collaboration de tous les
Laboratoires, que ce mode opératoire a pu être rédigé.
- 63 -
b) Essai Marshall
- 64 -
• pour la résistance Duriez en bras (pour le enrobés 0/10 et 0/14)
R 0° C 18° C 50° C
Bitume 50 40
80/100 180 9
0/10 0/14
60/70 200 55 10
40/50 220 60 11
• pour l’orniérage
profondeur d’ornière <10% de l’épaisseur de la dalle à 30.000
cycles et à 60° C, à la compacité P.C.G ou Duriez L.P.C.
(1) on peut considérer comme trafic important, le seuil de 12.000 v/ jour
sur 2 sens de circulation, seuil qui correspond approximativement au trafic
T1 du Catalogue Français STRA- LCPC.
- 65 -
Cas a Cas b Cas c
Mélange minéral
Phase 1
+ 3 teneurs en bitume (b1, b2, b3)
Etape 1
Essais Marshall et L.P.C
compacité, stabilité, fluage, résistance
Phase 2
- 66 -
On choisit une formule de mélange minéral et 3 modules de
richesse dans l’intervalle conseillé dans le C.P.C phase (1). On
effectue alors pour ces dosages les essais Marshall et L.P.C étape
(1). Si les résultats sont satisfaisants pour au moins une des teneurs
en bitume étape (2).
Les essais Marshall et L.P.C (Duriez) sont présentés pour les trois
teneurs en bitume conformément au mode opératoire.
Dans tous les cas les résultats sont présentés comme indiqué en
(A. 4).
a) Essai Marshall
Le moule standard permet l’étude des granulats de dimension
inférieure à 20mm donc pour la grave bitume 0/20. Dans le cas des
0/25 on a deux possibilités soit écrêter à 20mm (au maximum 25%
de matériau) et effectuer les essais sur le 0/20 soit utiliser les
moules dilatés.
- 67 -
B.3 -Appréciation des résultats d’essais mécaniques (étapes 2 et 3)
- 68 -
- Compacité faible, résistance à la compression faible : Il faut
alors à la fois augmenter la teneur en liant et le pourcentage
de filler.
- Compacité élevée, résistance à la compression faible : Il peut
suffire d’augmenter légèrement la teneur en filler. Parfois c’est la
forme des grains, ou la granulométrie elle-même qui est douteuse.
Le pourcentage d’éléments concassés peut-être insuffisant.
(1) 5% est la tolérance de fabrication admise par le CPC pour le dosage en liant
hydrocarboné.
- 69 -
nécessité éventuelle de dope d’adhésivité devra être soulignée.
III.3.3 - Compacité L.P.C Duriez :
Dans le cas des enrobés, on vérifiera que cette densité est voisine
de la densité obtenue à la presse à cisaillement giratoire pour un
nombre de giration (n) égal à 10e (e étant l’épaisseur en cm de la
couche d’enrobé).
- 70 -
présence éventuelle de dope d’adhésivité.
- indiquer la composition pondérale :
• pourcentage pondéral des différents granulats.
• pourcentage pondéral en filler d’apport dans le mélange
minéral global.
• teneur en bitume en poids par rapport au mélange minéral
global.
- indiquer la densité L.P.C (Duriez) de référence pour le contrôle
du compactage définie comme indiqué en (III. 3.3).
- donner la courbe granulométrique du mélange.
- 71 -
-4-
DIRECTIVE POUR LE REGLAGE
ET LE CONTROLE
DE REGLAGE DES POSTES D’ENROBAGE
- 73 -
DIRECTIVE POUR LE REGLAGE ET LE CONTROLE DE REGLAGE
DES POSTES D’ENROBAGE
Introduction
V- Agrément de la centrale
V. 1 Décision d’agrément
V. 2 Conséquences de l’agrément pour le contrôle de fabrication
- 74 -
VI- Contenu du rapport d’agrément
INTRODUCTION
- 75 -
I CONDITIONS PREALABLES AU CONTROLE DE REGLAGE
Il faut s’assurer que les matériaux qui vont être utilisés pendant
les opérations du réglage et de contrôle de ce réglage, sont bien
conformes à ceux agréés et utilisés lors de l’étude de formulation.
On aura donc effectué les opérations de recette des matériaux
conformément à la Directive correspondante sur le stock à utiliser.
I. 2 - RECEPTION DU LIANT
I. 3 - IDENTIFICATION DE LA CENTRALE
- 76 -
• conjugateur de vitesse
- Dossier à filler d’apport
• capacité silo
• type de doseur volumétrique - à vis - etc...
• système de sécurité d’écoulement
- Sécheur (continu ou discontinu)
• débit horaire
• système de régulation et de prise de température
- Dépoussiéreur
• type
• réintroduction des fines : direct, par trémie tampon, etc...
- Trémie tampon
• système de prise de température
• grilles existantes (écrétage et de séparation (discontinu))
• système de pesée cumulative ou fractionnée (discontinu)
• contrôle volumétrique ou pondéral
- Malaxeur
• débit horaire
- Dosage liant
• volumétrique ou pondéral
• contrôle des températures et régulation
• régulation de dosage
- Trémie de stockage
• existence
• contrôle de température
• système anti-ségrégation
- 77 -
avec la fiche descriptive prévue en I.3.
a) Vérifier que la largeur du godet d’alimentation des trémies est
inférieure d’au moins 50 cm à la largeur des trémies.
b) Vérifier dans les trémies l’existence des systèmes de contrôle
de niveau, des vibreurs et des palpeurs de veine, (de même
façon pour les doseurs à filler).
c) Vérifier la présence, l’état d’usure et l’intégrité de la grille
d’écrétage sur la trémie tampon.
d) Vérifier la dimension des grilles de classement dans la trémie
tampon (poste discontinu) et leur état. Vérifier aussi l’état des
volets de classement.
e) Vérifier l’état du malaxeur, des palettes, du volet de retenue et
de la trappe. Décrire le plan de palettage.
- 78 -
statique et dynamique).
- 79 -
verbal joint à l’agrément de la centrale.
III REGLAGE ET CONTROLE DES PREDOSEURS MINERAUX
- Dans tous les cas, mais plus particulièrement dans le cas des
matériaux contenant des éléments fins, il faudra tenir compte de la
teneur en eau pour ajuster la quantité de matériau au matériau sec. On
peut d’ailleurs dans le cas des sables être amené à effectuer des
courbes en faisant varier la teneur en eau pour procéder à des réglages
- 80 -
éventuels en cours d’utilisation.
III. 1.2 - Contrôle du réglage ou étalonnage
- Dosage en granulats ± 3% ± 5%
- Dosage en sable
1/ sable à teneur en fines >10% ± 5% ± 10%
2/ sable à teneur en fines <10% ± 5% ± 5%
- 81 -
L’extraction se fait généralement à l’aide d’une vis dont une partie
est peseuse ou qui déverse sur un tapis peseur. Le réglage de la
vitesse en fonction du débit doit être effectué par expérimentation avec
le filler approvisionné. Pour cela, on trace la courbe-vitesse poids sec
de filler pour différentes vitesses l’on ajuste la vitesse au débit désiré,
en fonction du pourcentage de filler prévu dans le mélange minéral.
- 82 -
IV CONTROLE DES REGLAGES EN FONCTIONNEMENT
- 83 -
à la sortie.
IV. 2 - REGLAGE ET CONTROLE DE REGLAGE DE LA TREMIE - TAMPON :
- 84 -
Pour les pesées intermédiaires
Pour la pesé totale
(discontinues)
Pm - P Pm - P
Pour E.B < 3% < 5%
P P
Pour G.B.B Pm - P < 5% Pm - P < 5%
P P
on doit avoir :
- 85 -
- Et on vérifie que l’écart :
Tm - Ti max < 5° C pour E.B
mim
Tm - Ti max < 10° C pour G.B.B
min
Réglage :
S’il existe un débitmètre à bitume, on peut calculer le débit horaire
et le comparer à celui des granulats.
Sinon, on peut étalonner la pompe en la faisant débiter pendant un
certain temps dans une cuve que l’on pèsera par la suite.
Contrôle :
Aucun contrôle n’est envisagé à ce niveau.
b) Poste discontinu
- 86 -
IV.4 - REGLAGE ET CONTROLE DU MALAXAGE
REMARQUE
- 87 -
V. AGREMENT DE LA CENTRALE
Cas 1 :
Certains équipements de la centrale sont défaillants et l’agrément
ne peut-être prononcé.
Même les réglages et essais de conformité ne sont pas envisage-
ables.
C’est le cas :
• des défauts de bascule (bitume et trémie tampon)
• des défaillances de grille d’écrétage.
• des défaillances des grilles de classement et des volets
• des défaillances du malaxeur (palettes, trappe de retenue, etc...)
• des défaillances du circuit de chauffage du liant.
Dans ce cas l’agrément n’est pas prononcé.
Cas 2 :
Les réglages sont effectués et éventuellement après tâtonne-
ment, les essais de conformité sont satisfaisants, mais certains
équipements de la centrale sont déficients et nécessitent réparation
ou remplacement.
- 88 -
C’est le cas notamment :
• de l’inadaptation du chargeur à granulats par rapport aux trémies
• pour le doseurs et silos (des indicateurs de niveau, des palpeurs
de veine, des vibreurs, etc...)
• des défaillances de certains thermomètres (circuit granulat ou bitume)
• des défaillances au niveau des régulateurs de vitesse de bande
et extraction (doseur, silo, trémie tampon)
• pour la trémie : défaillances des manoeuvres de trappes.
Dans ce cas, l’agrément est prononcé mais sous réserve de mise
en conformité des défaillances signalées.
Cas 3 :
Les réglages sont effectués et, éventuellement après tâtonnement,
les essais de conformité sont satisfaisants, les équipements de la
centrale paraissent satisfaisants pour garantir une fabrication homo-
gène et régulière.
L’agrément est alors prononcé.
- 89 -
de malaxage avec liant.
Pour les centrales continues et les sécheurs enrobeurs, les para-
mètres sont :
• fixer les vitesses de bande d’extraction
• prévoir les corrections pour teneur en eau (cas des sécheurs
enrobeurs)
• fixer la température des agrégats (centrale continue)
• fixer les systèmes de régulation débit granulat - débit liant
• fixer le système de contrôle du malaxage (niveau dans la cuve)
Enfin dans tous les cas, doivent être fixés :
• les éventuelles modifications de réglage des prédoseurs en fonction
de la teneur en eau.
• la température du liant
• les systèmes de contrôle de niveau des trémies et des veines de
granulat et de filler.
• la température dans la trémie de stockage.
1/ Un descriptif de la centrale
- marque, type, etc...
avec photos éventuellement
- 90 -
qu’indiqués dans la Directive :
a) conformité des équipements, bascules, thermomètres
b) prédoseurs minéraux
c) réglage en fonctionnement : sécheurs, trémie- tampon, dosage
liant, malaxage.
TOLERANCES
DEFINITIONS DES MESURES
E.B G.B.B.
- 91 -
-5-
DIRECTIVE POUR LE CONTROLE
DE QUALITE ET DE RECEPTION
DE FABRICATION DES ENROBES A CHAUD
- 93 -
DIRECTIVE POUR LE CONTROLE DE QUALITE ET DE
RECEPTION DE FABRICATION DES ENROBES A CHAUD
Introduction
I- Contrôle de qualité
- 94 -
INTRODUCTION
- 95 -
I CONTROLE DE QUALITE
a) Agrégats séchés
• Les températures relevées ne doivent pas dépasser 180° C.
• Les minimums sont ceux prévus à l’enrobage pour la classe de
bitume utilisée,
• Sur la journée de fabrication, la dispersion sera jugée bonne si l’écart
entre les températures maximales et minimales enregistrées reste de
10° C pour les enrobés et de 20° C pour les graves bitumes.
b) Bitume
Les températures maximales et minimales à l’enrobage pour la
classe de bitume doivent être strictement respectées.
Sur la journée de fabrication la dispersion sera jugée bonne si
l’écart entre les températures maximales et minimales enregistrées
reste dans les mêmes limites que ci-dessus.
10° C pour les enrobés
20° C pour les graves -bitumes
Une lecture toutes les heures en moyenne doit être effectuée sur
les thermomètres.
1 - dans le circuit d’alimentation du bitume
2 - à la sortie du sécheur (poste continu et discontinu)
3 - à la trémie tampon (poste continu et discontinu)
4 - à la trémie de stockage
- 96 -
Pour les trois premiers points relevés, les lectures seront
exploitées comme décrit ci-dessus :
- Jugement de la dispersion à partir de l’écart entre maximum et
minimum
- Strict respect des limites rappelées ci- dessous :
• bitume : limite de la température d’enrobage de la classe de
bitume
• Granulats : limite inférieure de la classe de bitume. Limite
supérieure : 180° C
Il est prévu dans le C.P.C une teneur en eau par jour au minimum
et pour toutes les 500 T de matériau enrobé.
Le prélèvement est effectué su le tapis d’extraction.
Le teneur en eau déterminée par une méthode rapide permet de
vérifier si tous les réglages de la centrale sont conformes (débit des
prédoseurs, durée du séchage), aux dispositions fixées en fin de
réglage.
- 97 -
Ce suivi est particulièrement important dans le cas des tambours -
sécheurs enrobeurs.
On doit distinguer 2 cas :
- teneur en eau du sable et des agrégats dans les prédoseurs
(pour les tambours - sécheur enrobeurs) ;
- teneur en eau du mélange sec après passage dans le tambour
sécheur (voir directive pour le réglage et contrôle de réglage des
postes d’enrobage - paragraphe IV. 1.2).
- 98 -
Si une dérive est constatée, on reprend une fréquence de 4 prélève-
ments par jour jusqu’à stabilisation.
- 99 -
I.4 - VERIFICATION DE FONCTIONNEMENT DE LA CENTRALE
L’autorisation de mise en exploitation de la centrale a été prononcée
au vu d’un rapport d’agrément qui contient, selon le type de centrale,
un ensemble d’éléments permettant de juger d’un bon fonctionnement.
Ces éléments peuvent à tout moment être vérifiés dans le poste de
commande ou par inspection des principaux organes de la centrale
en cours de fonctionnement.
Il peut s’agir soit de contrôles occasionnels qui permettent de s’assurer
d’une conduite normale du poste, soit d’un contrôle provoqué par
l’apparition d’une dérive apparente d’après les résultats d’une journée
de fabrication fournis par les extractions ou les enregistrements de
température.
La description détaillée de ces éléments qui fait partie du rapport
d’agrément de la centrale doit être consultable à tout moment à la
centrale elle-même.
En cas d’anomalies constatées lors de ces contrôles, un procès verbal
sera établi pour les consigner et décrire les opérations rectificatrices
prévues.
II CONTROLE DE RECEPTION
II.1 - TYPE DE CONTROLE ET CADENCE
Le contrôle de réception de la fabrication de produits enrobés se
fait par vérification des performances mécaniques obtenues par
écrasement d’éprouvettes Marshall et L.P.C. Ces éprouvettes sont
fabriquées à l’aide de matériaux prélevés à la sortie du malaxeur ou
dans les camions d’approvisionnement.
Les cadences prévues au C.P.C sont les suivantes :
1- stabilité Marshall pour 500 tonnes de produits et au minimum
chaque jour.
1- résistance L.P.C pour 2000 tonnes de produit.
- 100 -
Les éprouvettes sont fabriquées en respectant les modes opérations
Marshall et L.P.C, notamment en ce qui concerne les températures et
les réactions nécessaires (cas du Marshall).
Les valeurs mesurées sont seulement :
- les stabilités Marshall à 60° C (3 éprouvettes)
- les résistances L.P.C après 8 jours de conservation à 18° C
(3 éprouvettes).
ENROBES BITUMINEUX
NATURE DU PRODUIT GRAVE BITUME
0/10 10/14
Classe du bitume 80/100 60/70 40/50 80/100 60/70 40/50 60/70 40/50
Résistance
80% des > 50 > 55 > 60 > 50 > 55 > 60 > 45 > 50
en bars
L.P.C
valeurs
95% des -- > 50 >55 -- > 50 >55 >40 >45
valeurs
80% des > 950 >1000 > 1000 > 850 > 900 > 900 > 700 > 800
Stabilité
Marshal
valeurs
en kg
95% des -- > 900 > 900 -- > 880 < 800 > 600 > 700
valeurs
- 101 -
minute remis au représentation de l’Ingénieur Subdivisionnaire sur
place le jour même de la mesure pour que celui-ci puisse intervenir
immédiatement.
Les différentes mesures peuvent être consignées dans un rapport
périodique et doivent être réunies dans le rapport de synthèse.
c) Fonctionnement de la centrale
- 102 -
-6-
DIRECTIVE CONCERNANT LA REALISATION
DES PLANCHES D’ETALONNAGE DE MISE
EN OEUVRE DES ENROBES A CHAUD
- 103 -
DIRECTIVE CONCERNANT LA REALISATION DES PLANCHES
D’ETALONNAGE DE MISE EN OEUVRE DES ENROBES A CHAUD
- 104 -
I OBJECTIF ET METHODOLOGIE DE LA PLANCHE D’ETALONNAGE
Cet essai doit être réalisé à partir des matériaux granulaires réputés
conformes au C.P.C et sur des mélanges réceptionnés en qualité.
- 105 -
Ce programme doit :
- fixer le type de planche à exécuter ;
- définir la ou les planches à réaliser et les situer ;
- définir le programme d’essais de Laboratoire.
- 106 -
lors d’un chantier antérieur.
Cas b) Planche d’essai
- 107 -
de l’atelier.
II.3 - ORGANISATION DE LA REALISATION DE LA PLANCHE D’ETALONNAGE
a) L’atelier de répandage
- le finisseur est indispensable pour les enrobés bitumineux et
conseillé pour les grave-bitumes;
- les deux paramètres à connaître sont :
• l’épaisseur de la couche compactée (hors reprofilage).
• la largeur de répandage (L) il faut en effet définir si le
répandage se fait par demi-largeur ou en pleine largeur
avec 2 finisseurs.
- Pour le (ou les ) finisseur (s) utilisé( s), il faut vérifier la
possibilité de répandage dans la largeur désirée (équipement
éventuel de rallonge des vis et des tables).
b) L’atelier de compactage
- 108 -
consiste à l’utilisation d’un seul engin mixte vibrant pneu ou vibrant
lisse. Cet atelier est utilisé principalement pour les graves bitume et
quelques fois pour les enrobés bitumineux.
a) Rappel
- Passe : un voyage aller et retour soit 2 passages en 1 point
- Diagramme de couverture : nombre de passages en 1 point lors
d’une demi-passe (aller ou retour).
- 109 -
Exemple d’un rouleau à pneus
- Plan de balayage :
organisation de la circulation de chaque engin pour recouvrir
l’ensemble de la surface à compacter, compte tenu du diagramme
de couverture de chaque engin.
Exemple :
Diagramme de couverture pour 2 n passes d’un seul engin (on
peut réaliser le même diagramme avec n passes de 2 engins ).
- 110 -
- Cas des compacteurs plus larges (2,30 m à 2,50 m)
• Richer C 791. C 785
• Isopactor Standard - Orthopactor P5.
- 111 -
alors L finisseur - L compacteur est plus réduite.
NOTA :
A noter que les 2 premiers Richier ont une largeur égale à 1,75 m
donc la partie à éliminer est pratiquement nulle.
Pour le 3ème (Amman) la largeur est de 1,65m et la partie à éliminer
est très réduite 10cm en bords et 20 cm en axe.
- 112 -
b.2 - Cas du répandage en pleine largeur (L finisseur = 7,00 m)
- 113 -
peut utiliser une de répandage pour réaliser une planche unitaire
quand on travaille en pleine demi-largeur largeur (7,00 m) uniquement.
La zone utile pour les essais de Laboratoire est celle qui représente
une aire homogène, comportant un nombre connu minimum de passes
de l’engin principal de compactage (pneu ou vibrant selon le cas).
Ce sont les zones non hachurées des schémas présentés en b.1
et b. 2 puisque sont à exclure :
- les bords de planche (compactage déficient et éventuel affaissement)
- la partie de recouvrement ou de non recouvrement de l’engin
principal (partie centrale et de bord).
- 114 -
effectuer sur les planches.
- 115 -
contrôle visuel permet de vérifier rapidement que le (ou les) finisseur (s)
IL FAUT VERIFIER que : DEFAUT OBSERVATIONS
- L’état d’entretien est correct Dénote l’attention que
l’équipe porte à sa machine
- Les rouleaux pousseurs à l’avant Uni Propreté des rouleaux.
de la trémie ne sont pas bloqués
- Les convoyeurs (chaînes à barreaux Ségrégation par mauvaises Propreté, usure et montage
en fond de trémie) sont en bon état alimentation de la chambre Trappes à régler en fonction
- Les trappes d’accès au tunnel sont de répartition de l’épaisseur à répandre et du
bien réglées. profil en travers répandu
Les pneumatiques sont gonflés à l’eau Uni Adhérence du finisseur (lest)
Oscillations verticales si gonflage à l’air
- La répartition des vis est correcte et Uni et Ségrégation - Vérifier en particulier que les vis
leur diamètre constant des extensions n’ont pas un plus
grand diamètre que les principales
- La contre-vis près du palier Ségrégation dans l’axe de la la contre-vis alimente derrière
central est bien montée bande répandue le palier
- La hauteur des vis par rapport au sol est Ségrégation par mauvaise Faire poser la table sur le sol et mesurer
supérieure à l’épaisseur à répandre répartition la garde au sol des vis ; comparer avec
l’épaisseur à répandre
- La présence, le positionnement et le Ségrégation et uni En marche courante, on doit toujours
réglage des palpeurs de niveau dans la voir la partie supérieure des vis et
chambre de répartitions jamais leur moyen et ceci même à l’arrêt
sont corrects entre deux camions
- La largeur et le bombement de la table Non respect eu profil en Voir aussi les réductions
sont adaptés au travail à effectuer travers demandé
- La différence entre le bas de portes Non respect de l’épaisseur
latérales et table est inférieure à
l’épaisseur à répandre
- La table est propre Arrachements et traces
- Les vibreurs sont montés sur les Sous compactage en rive;
extensions et qu’ils fonctionnent déformation du profil en travers
- Le chauffage de la table est efficace Etat de surface de l’enrobé
au début de bande
- Pour le travail " vis calées " le Uni Très important.
verrouillage du point d’attache du bras Epaisseur mise en oeuvre
est effectué ou que le deux robinets sur
les vérins sont fermés
- Pour les réglages automatiques Mauvais réglage en nivellement Agir à l’arrêt sur les palpeurs
(fil et dévers) les palpeurs et uni, épaisseur, pente et observer les mouvements des
asservissements fonctionnent transversale défectueuse organes commandant la table.
- 116 -
est en état de bon fonctionnement et présente bien les caractéristiques
prévues (largeur de répandage).
• La largeur de répandage
• Vitesse d’avancement moyen
• Fréquence de vibration de la table
• Largeur de la table
- 117 -
températures doivent être effectuées régulièrement:
- 118 -
de passes croissant (planche d’essai) ;
• de juger de la compacité atteinte pour 95% des valeurs
obtenues par rapport à la densité du L.C.P.C déterminée
lors de la formulation.
- 119 -
à la règle sur les parois de la carotte (au moins 3 mesures). Cette
donnée ne peut être considérée que comme approximative et n’a
pas la même valeur que dans le cas précédent.
température*
minimal °C 120 130 135
- 120 -
indiqué dans la Directive de contrôle de qualité déjà citée (voir III. 8).
Les vingt épaisseurs mesurées sur les carottes (voir III. 7) sont
représentatives du chantier courant et du réglage normal du finisseur,
pour un quantité moyenne mise en oeuvre par unité de surface.
- 121 -
la quantité moyenne à mettre en oeuvre par unité de surface en
fonction de l’épaisseur de la couche à réaliser.
Il est rappelé que pour les répandages " à vis calées " le contrôle
des profils porte sur la quantité moyenne mise en oeuvre par unité
de surface pour chaque journée de travail (article 20.2.b - cahier 4 -
fascicule 5 du C.P.C).
- 122 -
IV.4 - AGREMENT DES MODALITES DE COMPACTAGE
- Traitement statistique
- Traitement ponctuel
- 123 -
Les modalités de la planche de vérification, sont agréées pour la
poursuite du chantier.
b) Dans les cas contraire une nouvelle planche doit être effectuée
en suivant la même méthodologie.
- 124 -
- choix du site
- type de planche
- rappel des travaux préliminaires effectués
- pour chaque planche unitaire :
- pour le compactage
• type d’atelier utilisé, sa composition et l’ordre de marche des
différents engins
• les caractéristiques physiques et d’utilisation de chacun des
engins composant l’atelier
• le plan de balayage appliqué pour chaque engin
• la température de répandage (au déversement dans la tré-
mie du finisseur et en fin de compactage).
- 125 -
-7-
DIRECTIVE CONCERNANT LE CONTROLE
DE LA QUALITE ET DE RECEPTION DE MISE
EN OEUVRE DES ENROBES A CHAUD
- 126 -
DIRECTIVE CONCERNANT LE CONTROLE DE LA QUALITE ET DE
RECEPTION DE MISE EN OEUVRE DES ENROBES A CHAUD
Introduction
I - Contrôle de qualité
- 127 -
INTRODUCTION
- 128 -
I CONTROLE DE QUALITE
Ceci comporte :
- la vérification des moyens de transport
- la mesure des températures :
• dans le camion
• dans la trémie du finisseur (au moins 1 fois par heure)
- la vérification du respect des caractéristiques physiques et de
fonctionnement du finisseur (ou des finisseurs)
- la vérification du respect des modalités d’utilisation de l’atelier
de compactage depuis sa composition, son état de fonctionnement
jusqu’au plan de balayage de chaque engin.
- le respect de prescriptions relatives aux différents joints entre
couches et reprises de répandage.
- 129 -
I.2 - CONTROLE OCCASIONNEL DE COMPACITE
- 130 -
A partir de ces valeurs 2 cas sont rencontrés :
Le critère ci- dessus n’est pas satisfait pour un ou deux termes (par
exemple C95 et (ou) Cmin), une nouvelle planche de vérification est à
prévoir (voir Directive pour la réalisation des planches d’étalonnages).
- 131 -
II CONTROLE DE RECEPTION DE LA MISE EN OEUVRE
- 132 -
* Soit pour 20 mesures :
C19 : compacité atteinte par la 19ème valeur classée par ordre décroissant
et
C20 : l’ultime valeur la plus faible.
a) Compactage satisfaisant
b) Compactage insuffisant
- 133 -
- 134 -