Apc Cours de Physiques TD Et TC.
Apc Cours de Physiques TD Et TC.
Apc Cours de Physiques TD Et TC.
(10H)
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Au cours d’une évaluation en athlétisme, au Lycée Moderne Bernard Zadi Zaourou de Soubré, un élève
de la Terminale D parcourt un trajet constitué d’une piste rectiligne et d’une autre curviligne. Sur la piste
rectiligne, il démarre sans vitesse initiale, accélère pour atteindre une vitesse qu’il maintient constante
pour le reste du trajet. Ayant observé attentivement le parcours de leur camarade, les élèves de la classe
décident le lendemain, pendant le cours de Physique-chimie, d’approfondir leurs connaissances sur les
mouvements. A l’aide d’enregistrements, ils cherchent à déterminer les équations horaires des différents
mouvements et à les utiliser.
1-RAPPELS
1.1. Le référentiel
C’est un solide fixe par rapport auquel on étudie le mouvement d’un mobile.
Exemples :
- référentiel terrestre : pour l’étude des mouvements à la surface de la terre ;
- référentiel géocentrique : pour étudier les mouvements des satellites de la terre ;
- référentiel de Copernic : pour l’étude du mouvement des planètes autour du soleil.
1.3. Trajectoire
C’est l’ensemble des positions successives occupées par un point mobile au cours de son mouvement
dans un référentiel donné.
Exemples: trajectoire rectiligne
trajectoire circulaire
trajectoire curviligne
1.4. Vecteur position d’un point matériel
1.4.1. En coordonnée cartésienne
z
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM : vecteur position du point M dans le repère cartésien
M
R (O, ⃗i, ⃗j, ⃗⃗ OM = x ⃗i + y ⃗j + z ⃗⃗
k). ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ k avec x, y et z les coordonnées
⃗⃗
k cartésiennes du point M. Elles s’expriment en mètre(m).
⃗j
y Si M est en mouvement alors x, y et z sont fonction du temps.
⃗i O Elles se notent x(t), y(t) et z(t) et sont appelées équations
horaire du mouvement du point M.
La norme du vecteur position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM est : OM = √x 2 + y 2 + z 2
x
Bohoussou K. Jean-Paul Professeur de lycée Physique-Chimie e-mail : [email protected] Page 1
Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - 2017-2018
Application 1
La position d’un point mobile M dans un repère R (O, i, j, k ) est donné à chaque instant par :
𝑥 =2𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 {𝑦 = 4 𝑡 2 + 3
𝑧=0
1. Donne l’expression de ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 à la date t = 2 s.
2.
2.1-Détermine l’équation cartésienne de la trajectoire de M.
2.2-Déduis la nature de la trajectoire.
Résolution
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Le vecteur-vitesse moyenne entre deux instants t1 et t2 est donné par: ⃗𝑽⃗𝒎 = 𝑴𝟏𝑴𝟐 = 𝑴𝟏 𝑴𝟐
𝒕𝟐 – 𝒕𝟏 𝜟𝒕
2.2.
Vecteur vitesse instantané
2.2.1. Définition
Le vecteur-vitesse instantanée est égale à la dérivée du vecteur position par rapport au temps.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐝𝐎𝐌
Son expression est : 𝐯⃗⃗ = 𝐝𝐭
dx
vx = dt = ẋ
Les coordonnées de v
⃗⃗ sont : ⃗⃗
v vy =
dy
= ẏ
dt
dz
vz = dt = ż
M0
Activité d’application 2
Les équations horaires du mouvement d’un point mobile, dans un repère orthonormé ou les unités sont
celles du système international sont : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗
𝑂𝑀 = 2t² 𝑖⃗ + (2t2 - 5 t) 𝑗⃗ + 3𝑘
⃗⃗ ) le vecteur-vitesse 𝑣⃗ .
1. Exprime dans la base (𝑖⃗ , 𝑗⃗ , 𝑘
2. Déduis – en ces coordonnées et calcule sa valeur à la date t = 1s.
Résolution
3 – VECTEUR ACCELERATION D’UN POINT MOBILE
3-1 Vecteur accélération moyenne
Soient v ⃗⃗2 les vecteurs vitesses d’un point mobile M aux dates t1 et t2.
⃗⃗1 et v
⃗⃗⃗ –V
V ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
ΔV
Le vecteur accélération moyenne a⃗⃗m entre t1 et t2 est donné par : a⃗⃗m = t 2 – t 1 =
2 1 Δt
ΔV 2
Son intensité est : am = avec am en m/s ; 𝛥V en m/s et 𝛥t en s
Δt
dv V2 dv
M a⃗⃗ = τ⃗ + ⃗⃗ où a𝛕 =
n : accélération tangentielle
dt ρ dt
V2
et an = : accélération normale
ρ
a⃗⃗n La base (τ⃗,n
⃗⃗) constitue la base de Frenet avec :
a⃗⃗τ
τ⃗ vecteur unitaire tangent en M à la trajectoire et n
⃗⃗ : vecteur
C unitaire normal en M à la trajectoire.
CM = ρ : rayon de courbure de la trajectoire.
dv V2
a⃗⃗ Si la trajectoire est un cercle, ρ = R d’où a⃗⃗ = τ⃗ + ⃗⃗
n
dt R
Activité d’application 3
⃗⃗ ) sont :
Les équations horaires du mouvement d’un mobile M dans un repère cartésien (O, 𝑖⃗, 𝑗⃗, 𝑘
x(t) = 5t + 2 ; y(t) = 3t – 4t ; z(t) = 5
2
RESOLUTION
x (t) = v0xt + x0
vx = v0x x0 , x et vx sont des grandeurs algébriques
ax = 0
⃗v⃗ = v ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗0 = cte
En notation vectorielle : a⃗⃗ = ⃗0⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = v
OM ⃗⃗0 t + OM⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
⃗a⃗ = cte⃗⃗⃗⃗⃗⃗
En notation vectorielle : 𝑣⃗ = 𝑎⃗t + v ⃗⃗0
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑎⃗t2 + ⃗v⃗0 t + OM
OM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
2
Remarque :
• En éliminant t entre 𝑥 𝑒𝑡 𝑣𝑥 on obtient la relation : 𝒗𝟐𝒙 − 𝒗𝟐𝟎𝒙 = 𝟐𝒂𝟎𝒙 (𝒙 − 𝒙𝟎 )
• Si 𝑎⃗. 𝑣⃗ > 0 ↔ 𝑎𝑥 𝑣𝑥 > 0, le mouvement est rectiligne uniformément accéléré.
M 𝑣⃗
•I𝑎⃗ X
• 𝑣⃗0 rectiligne •uniformément retardé.
Si 𝑎⃗. 𝑣⃗ < 0 ↔ 𝑎𝑥 𝑣𝑥 < 0, le mouvement est
𝑎⃗ O𝑣⃗
O • X
X’
X’
• Si 𝑎⃗. 𝑣⃗ = 0 ↔ 𝑎⃗ = ⃗0⃗, ↔ 𝑣⃗ = 𝑐𝑡𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , le mouvement est rectiligne uniforme.
R
M
⃗a⃗n Oτ⃗⃗
⃗⃗
n
θ x
O M0
⃗⃗
v
O
̂
A la date t l’abscisse curviligne 𝒔(𝒕) = 𝑴 𝟎 𝑴 = 𝑹𝜽 (1)
𝒅𝒔
La vitesse linéaire est : 𝒗 = = 𝒔̇ = 𝑹𝜽̇ (2)
𝒅𝒕
𝑑𝜃
La vitesse angulaire est : 𝜔 = 𝑑𝑡 = 𝜃̇ en (rad/s)
SITUATION D’EVALUATION
(6H)
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Dans le car de ramassage, des élèves de la Terminale D du Lycée Moderne Bernard Zadi Zaourou de Soubré
observent le mouvement d’une petite poupée suspendue au rétroviseur interne, par l’intermédiaire d’un fil
inextensible. Ils constatent alors que :
- la poupée reste verticale lorsque le véhicule est immobile ou est à vitesse constante ;
- la poupée s’incline vers l’arrière quand le car accélère ;
- la poupée s’incline vers l’avant quand le car ralentit.
Pour comprendre ces observations, avec leurs camarades de classe, les élèves décident de connaître
quelques référentiels, de les définir et d’établir un lien entre l’accélération et les forces extérieures
appliquées au système.
1 – REFERENTIEL GALILEEN
1-1 Définition
Un référentiel galiléen est un référentiel dans lequel le principe de l’inertie est vérifié.
𝑀5 𝑀7 0,048 𝑀7 𝑀9 0,064
𝑣6 = = 2×0,02 = 1,2 m/s et 𝑣8 = = 2×0,02 = 1,6 m/s
2𝜏 2𝜏
Echelle : 1cm pour 0,4 m/s soit ℓ𝑣⃗⃗6 = 3cm et ℓ𝑣⃗⃗8 = 4cm
⃗⃗
∆𝑣
➢ Calcule et représente m ∆t à l’échelle 1cm pour 0,025 N
∆𝑣 1,6−1,2
Soit m ∆𝑡 = m.a = 0,01. = 0,1 kg.m/s2 et ℓ ⃗⃗
∆𝑣 = 4 cm
2×0,02 m
∆t
2.1.3 Conclusion
On constate que ⃗P⃗ = m.𝑎⃗
Activité d’application
Un solide S de masse m glisse selon la ligne de plus grande pente d’un plan incliné faisant un angle α
avec l’horizontal. On admet que le solide est en translation et subit une force de frottement 𝑓⃗ opposée au
sens du mouvement.
x'
S
x
1.
1.1. Fais le bilan des forces extérieures qui agissent sur le solide S.
1.2. Représente-les.
2. Détermine l’expression de l’accélération algébrique du solide à l’aide du théorème du centre d’inertie.
Dans un référentiel galiléen, l’énergie cinétique d’un solide de masse m en mouvement de translation
1
de vitesse 𝑣⃗, est : 𝐸𝐶 = 2 𝑚. 𝑣 2
La résultante des force qu’il subit est : 𝐹⃗ = ∑𝐹⃗𝑒𝑥𝑡 = 𝑚. 𝑎⃗.
𝐝 𝟏 𝑑𝐸𝐶
La puissance instantanée de 𝐹⃗ est : 𝑝 = 𝐹⃗ . 𝑣⃗ = 𝑚. 𝑎⃗. 𝑣⃗ = ( 𝑚. 𝑣 2 ) = (2)
𝐝𝐭 𝟐 𝑑𝑡
𝑑𝐸𝐶 𝑑𝑤
(2)↔ = . ↔𝑤 =𝐸𝐶 + 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡 𝑑𝑡
Lorsque le solide se déplace d’un point A à un point B pendant la durée t ,
∆𝐸𝐶 = 𝐸𝐵 − 𝐸𝐴 = 𝑤𝐴𝐵 (𝐹⃗ )
3-2 Enoncé
Dans un référentiel galiléen, la variation de l’énergie cinétique d’un solide entre deux instants est égale à
la somme algébrique des travaux de toutes les forces extérieures qui lui sont appliquées entre ces deux
instants. 𝛥EC(AB) = ECB – ECA = ∑ 𝑊(F⃗⃗ext)(AB)
SITUATION D’EVALUATION
Une glissière est formée de trois parties comme l’indique la figure ci-dessous. AB est une
position complètement lisse de longueur l et inclinée d’un angle α par rapport à l’horizontale ; AB
est une portion rugueuse de longueur d, parfaitement rectiligne ; CD portion de cercle
parfaitement lisse, de centre O et de rayon r. sur cette glissière, une bille considérée comme
ponctuelle, de masse m part de A sans vitesse initiale. Tous les mouvements sont dans le plan
vertical.
5H
1. NOTION D’INTERACTION GRAVITATIONNELLE
1.1 Définition
La chute libre des corps, le mouvement de la lune, celui des satellites autour de la terre révèlent
l’existence d’une force d’attraction exercée à distance par la terre sur ces corps. Ces forces d’attraction
sont appelées forces gravitationnelles.
1.2 Loi d’attraction universelle: loi de Newton
⃗⃗A/B
F Deux corps ponctuels A et B, de masse mA et mB
B(mB)
exercent l’un sur l’autre des forces d’attraction
⃗⃗B/A
F directement opposées, dirigées suivant la droite (AB),
𝑢
⃗⃗ d’intensités proportionnelles à leurs masses et inversement
𝑚 ×𝑚
proportionnelles au carré de leur distance : 𝐹⃗𝐴/𝐵 = – 𝐹⃗𝐵/𝐴 = – G 𝐴 2 𝐵 𝑢
⃗⃗
A(mA) 𝑟
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 𝑚𝐴 ×𝑚𝐵
avec r = AB et 𝑢
⃗⃗ = : vecteur unitaire. En norme : 𝐹𝐴/𝐵 = 𝐹𝐵/𝐴 = G
𝑟 𝑟2
La constante G est appelée constante de la gravitation universelle.
G = 6,67.10−11 SI ou G = 6,67.10−11 m3.kg–1.s–2
m en kilogramme (kg) ; r en mètre (m) et F en newton (N)
De cette loi d’attraction entre solides ponctuels découle la loi d’interaction entre les astres.
1.3 Interaction entre deux solides à répartition sphérique de masse
Il s’agit des planètes, de leurs satellites, du soleil et des étoiles. Ainsi, dans l’étude des interactions
gravitationnelles, un astre de masse M peut être assimilé à un point matériel situé en son centre où serait
concentrée sa masse M.
B
𝑀 ×𝑀
A 𝐹⃗𝐴/𝐵 = – 𝐹⃗𝐵/𝐴 = – G 𝐴𝑟 2 𝐵 𝑢
⃗⃗𝐴𝐵
r
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵
B(MB) avec r = AB et 𝑢
⃗⃗𝐴𝐵 =
𝑢
⃗⃗ 𝑟
⃗F⃗A/B
⃗⃗B/A
F
A(MA)
Application
Compléter le tableau ci-dessous. On donne G = 6,67.10−11 SI
Corps en interaction Masse en Distance (r) en m Force F en N
kg
Soleil 2.1030
Terre 6.1024 1,5.1011
Terre 6.1024
Homme 80 6,4.106
Deux 60
Homme 80 1
Proton 1,67.10-27
Electron 9,10.10-31 0,53.10-10
2. CHAMP GRAVITATIONNEL
2.1 Définition
On appelle champ de gravitation, la région autour d’un corps de masse M, où tout autre corps de masse m
est soumis à une force d’attraction gravitationnelle.
Remarque : En réalité, il existe une légère différence entre les deux champs.
Application 2
Calculer la valeur du champ de gravitation terrestre :
1. 𝒢0 au niveau du sol.
2. 𝒢 à l’altitude h d’un satellite artificiel géostationnaire ( h = 36000 km )
1
3. A quelle altitude z a-t-on 𝒢 = 𝒢0 ?
2
On donne : masse de la Terre MT = 5,98.10 24 kg ; rayon de la Terre RT = 6,38.10 3 km ;
G = 6,67.10 -11 S.I
Résolution
Conclusion : Le mouvement d’un satellite autour de la terre est donc circulaire uniforme.
𝒢0
d'où v = RT √𝑅
𝑇 +ℎ
𝑔0
v = RT √𝑅 avec 𝒢0 = 𝑔0 et v en (m/s)
𝑇 +ℎ
Remarque :
– La période T est indépendante de la masse du satellite. Elle augmente avec l’altitude.
𝑇2 4𝜋 2
– En posant r = RT + h, on a = 𝐺𝑀 = cste : ce rapport constitue la troisième loi de Kepler.
𝑟3 𝑇
Application 3
La Terre est assimilée à une sphère homogène de masse MT, et de rayon RT.
Un satellite géostationnaire est en orbite à l’altitude h au-dessus de la Terre.
1- Dans quel référentiel étudie-t-on le mouvement d’un satellite géostationnaire?
2- Quel est le plan de son orbite ?
3- Dans quel référentiel un tel satellite est-il immobile?
4- Montrer que le mouvement du satellite est uniforme.
5- Déterminer l’expression de la vitesse en fonction de la distance r = RT + h, MT et G.
6- Le mouvement du satellite est-il indépendant de sa masse?
7- Exprimer l’altitude h en fonction de RT, de la période de révolution T de la Terre autour
de son axe, MT et G.
B’
Deuxième loi : le segment de droite reliant le soleil et la planète balaie des aires égales pendant des
durées égales
Troisième loi : pour toutes les planètes, le rapport entre le cube du demi-grand axe a de la trajectoire
et le carré de la période de révolution T est la même.
𝑎3 𝐺.𝑀𝑠
= = cste où 𝑀𝑆 est la masse du soleil.
𝑇2 4𝜋 2
Remarque : Ce rapport ne dépend pas de la masse de la planète mais seulement de celle du Soleil,
car elle tourne autour du Soleil.
Application 4
Venus décrit autour du soleil une orbite quasi circulaire de rayon R = 1,08.108 km avec une période
T=224,7 j s.
1. Dans quel référentiel étudie-t-on le mouvement de Venus?
2. Calculer la vitesse de déplacement du centre d’inertie de Venus dans le référentiel de Copernic.
3. Rappeler la 3ème loi de Képler.
4. Calculer la masse Ms du soleil.
Situation d’évaluation
On suppose que la Terre de centre O et la Lune de centre L ont une distribution de masse à symétrie
sphérique. Dans le référentiel géocentrique, la Lune n’est soumise, en première approximation, qu’à la
force d’attraction gravitationnelle exercée par la Terre et son centre décrit une trajectoire circulaire de
centre O. Soit R = OL la distance du centre de la Terre au centre de la Lune.
1. Montrer que le mouvement circulaire du centre de la Lune est uniforme.
2. Rechercher l’expression de la vitesse vL du centre de la Lune en fonction de la constante de gravitation
universelle G, de la distance R et de la masse MT de la Terre.
3. En déduire l’expression de la période de révolution de la Lune en fonction de G, R et MT.
𝑇2
4. Montrer alors que la 3è loi de Kepler (𝑅3 = 𝑐𝑠𝑡𝑒) est bien vérifiée dans le cas de la Lune.
5. Calculer la valeur de cette constante en précisant les unités.
6. Sachant que la période de révolution de la Lune vaut 27 jours 7 heures et 30 minutes, en déduire une
valeur approchée de la distance du centre de la Lune au centre de la Terre.
7. On émet depuis la surface de la Terre un signal laser qui est alors réfléchi par un miroir posé sur le
sol lunaire vers la station émettrice terrestre. La durée entre l’émission et la réception du signal est
égale à t = 2,563 s. En déduire une nouvelle valeur approchée de OL.
8. On désire placer en orbite autour de la Terre un satellite dont la période de révolution soit égale à 41
heures exactement. A quelle altitude h faut-il le positionner ?
⃗⃗⃗ et⃗⃗⃗⃗
MOUVEMENTS DANS LES CHAMPS 𝒈 𝑬 UNIFORMES
(8H)
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Pour faire découvrir les différentes disciplines, le Lycée Moderne BZZ de soubré a organisé des journées
portes ouvertes auxquelles ont participé les élèves de la terminale scientifique.
En EPS, au cours du match de basketball, un élève de cette classe, placé au milieu du terrain, lance la
balle et marque un panier.
Au stand de Physique-Chimie, le principe de déviation d’un faisceau d’électrons dans une télévision
analogique est expliqué à l’aide du tube de Crookes.
De retour en classe, les élèves de la TD2 veulent approfondir leur connaissance sur les mouvements de la
balle de basketball et du faisceau d’électrons.
Ils entreprennent alors de déterminer les équations cartésiennes des trajectoires de la balle et du faisceau
d’électrons puis les différentes grandeurs caractéristiques des trajectoires.
1. CHAMPS UNIFORMES
1.1 Définition
Un champ uniforme est un espace dans lequel le vecteur champ est constant.
1.2 Exemples et représentation
• ⃗⃗⃗) : Au voisinage de la terre (quelques km d’altitude), le champ de
Le champ de pesanteur (𝒈
pesanteur peut être considéré comme uniforme.
Caractéristiques Représentation
Direction : verticale
𝑔⃗ 𝑔⃗
Sens : du haut vers le bas
Caractéristiques Représentation
++++++++++++++++
Direction : Perpendiculaire aux armatures
système : le projectile ;
référentiel terrestre supposé galiléen ;
bilan des forces : le poids ;
Appliquons le théorème du centre d’inertie :
∑ 𝐹⃗ ext = ma⃗⃗G P ⃗⃗ = ma⃗⃗G
mg ⃗⃗ = ma⃗⃗G a⃗⃗G = ⃗g⃗
⃗⃗ ) : A t = 0, on a :
Dans le repère (0, 𝑖⃗ , 𝑗⃗ , 𝑘
𝑥𝑂 = 0 𝑣𝑂𝑥 = 𝑣𝑂 𝑐𝑜𝑠𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺𝑂 { 𝑦𝑂 = 0 𝑣⃗𝑂 { 𝑣𝑂𝑦 = 𝑣𝑂 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑣⃗0 𝑔⃗
𝑧𝑂 = 0 𝑣𝑂𝑧 = 0
𝑎𝑥 = 0
𝑎⃗ { 𝑦 = −𝑔
𝑎
𝑎𝑧 = 0
Cette équation est celle d’une parabole : la trajectoire du projectile est donc parabolique.
2-3 La flèche
y
S
yS ⃗⃗S
v
⃗V⃗0
yS = h
g⃗⃗
⃗j α P
x
O xP
⃗⃗ ⃗i
k
Bohoussou K. Jean-Paul Professeur de lycée Physique-Chimie e-mail : [email protected] Page 16
Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - 2017-2018
➢ Définition
La flèche du tir est l’altitude maximale atteinte par le projectile par rapport au point de lancement.
➢ Expression de la flèche ( 𝒚𝑺 )
V0Sinα
Au point S, sommet de la trajectoire, vsy = 0 - gts + vosinα = 0 ↔ tS = g
𝟏 𝒗𝟐𝟎. 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜶 𝒗𝟐𝟎. 𝒗𝟐𝟎. 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜶 𝐕𝟎𝟐 𝐒𝐢𝐧𝛂𝟐
↔ 𝒚𝒔 = 𝒉 = − 𝟐 𝒈 + 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜶 = d’où yS = h =
𝒈𝟐 𝒈 𝟐𝒈 𝟐𝐠
Remarques :
𝝅 𝒗𝟐𝟎
✓ Pour v0 fixée, la flèche est maximale si 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = 1 ↔ sin = 1↔ α= (tir vertical) ↔ 𝒉𝒎𝒂𝒙 =
𝟐 𝟐𝒈
✓ L’énergie mécanique du projectile soumis à son seul poids dans le champ de pesanteur uniforme
se conserve
➢ Expression de la portée
g g
Au point P, yP = 0 - 2V2 Cos2α xP2 +(tan α) xP = 0 xP (- 2V2Cos2α xP + tan α ) = 0
0 0
𝑔
(− 2𝑣2 𝑐𝑜𝑠2 𝛼 𝑥𝑝 + 𝑡𝑎𝑛𝛼) = 0
↔{ 0
𝑥𝑃 = 𝑥0 = 0 (le point de lancement)
Remarques :
Pour v0 fixée et pour la même portée xP = d, il existe deux angles de tir possibles 1 et 2 tels que :
- 1 + 2 = 90° ;
- 1 45° : Tir tendu ;
- 2 45° : Tir en cloche.
v0²
- Si 1 = 2 = 45° alors la portée est maximale et xPmax =
g
Activité d’application 1
Un solide de masse m, est lancé à t = 0 comme l’indique la figure ci-dessous :
z
= 60°
𝑣⃗0
G0
h
x
O
Considérons une particule de charge q (q>0) et de masse m pénétrant dans une région où règne un champ
⃗⃗ avec une vitesse V
électrostatique uniforme E ⃗⃗0 (voir figure).
P
y
ℓ
A yP
S
⃗⃗e
F
⃗j yS
α
d O x
⃗⃗
k ⃗⃗0
⃗i V I H O’
⃗E⃗
B
ℓ/2
Ecran
D
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , le mouvement est uniformément varié, donc les équations horaires sont :
a⃗⃗⃗ = cste
1
⃗⃗(t) = a⃗⃗t + v
v ⃗⃗0 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗0 t + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OG = 2 a⃗⃗t 2 + v OG0
x0 = 0 v0x = v0
à t=0; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
OG y0 = 0 ⃗⃗0 v0y = 0
V
z0 = 0 v0z = 0
ax = 0 vx = v0 x(t) = v0 t (1)
q q 1q
à t ≠ 0 ; a⃗⃗G ay = m E ⃗⃗
V vy = mEt ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OG y(t) = 2 m Et 2 (2)
az = 0 vz = 0 z(t) = 0
O′P O′P
𝑡𝑎𝑛𝛼 = = ℓ
IO′ D−
2
𝓵 𝐪𝐄
En définitive, La déviation électrostatique est : 𝐎′𝐏 = (𝐃 − 𝟐) 𝐦𝐯𝟐 𝓵
𝐎
Remarques
𝒒
➢ La mesure de O’P permet de calculer le rapport : 𝒎𝒗𝟐 . Le dispositif est donc un séparateur
𝑶
d’isotopes de même vitesse.
𝓵 𝒒𝓵
➢ O’P est proportionnel à la tension U appliquée, 𝑶′𝑷 = (𝑫 − 𝟐) 𝒎𝒅𝒗𝟐 𝑼 : principe de
𝑶
fonctionnement de l’oscilloscope.
Activité d’application 2
Un ion hélium He2+ pénètre avec une vitesse 𝑣⃗0 horizontale dans un champ électrique 𝐸⃗⃗ uniforme créé
entre deux plaques conductrices A et B parallèles et horizontales.
⃗E⃗
1. Etablis les équations horaires x, y et z du mouvement de l’ion dans le repère du schéma. L’origine des
dates sera choisie à l’instant ou l’ion arrive en O.
2. Détermine l’équation cartésienne de la trajectoire de l’ion et précise sa nature.
Situation d’évaluation 1
AKPA lance à son ami MEL, une orange de masse m = 200 g. MEL se trouve au bord d’une rivière
derrière une termitière (voir figure ci-dessous). La termitière se trouve à la distance d = 5 m du point O et
sa hauteur est h1 = 4 m. L’orange est lancé d’un point A, dans un plan vertical avec une vitesse V 0 faisant
un angle α = 45° avec l’horizontale. On néglige l’action de l’air sur l’orange. On donne OA = h0 = 2 m ; g
= 10 m.s-2 ; V0 = 10 m.s-1. L’origine des temps est l’instant du lancé. MEL se trouve à 14 m de son ami
AKPA. Pour attraper l’orange, il tend ses mains à une hauteur h2 = 1,5 m du sol et ne bouge pas.
α v0
τ⃗⃗Y
𝑓⃗Akp BA ⃗⃗α
k h1
Mel
a Écr
V0 j
𝑣⃗0e─ i
an
rivière
d=5m h2
O
∙D = 14
1. Détermine :
m
1.1 les relations donnant les coordonnées x(t) et y(t), du centre d’inertie G de l’orange en fonction g,
𝑣⃗0 , α et t,
1.2 l’équation cartésienne de la trajectoire du point G dans le repère (O, i , j ) faire l’application
numérique.
2. Montre que
2.1 l’équation cartésienne de la trajectoire de G dans le repère (O, i , j ) s’écrit : y = - 0,10 𝑥 2 + x + 2.
2.2 l’orange passe au-dessus de la termitière. Dis si
2.2.1 MEL pourra intercepter l’orange.
2.2.2 elle tombera dans la rivière ou derrière lui.
y
A B C
𝑗⃗
K O 𝑖⃗ I O’
d x
D L
(6H)
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de TleD au Lycée Moderne Bernard Zadi Zaourou de Soubré découvre dans une revue
scientifique les informations suivantes : « L'amortisseur d'une automobile fonctionne en duo avec un
ressort de suspension pour assurer le confort à bord du véhicule ainsi que sa bonne tenue de route. Le
rôle des amortisseurs est de maintenir les roues en contact avec le sol. Le ressort est soumis au processus
de compression-détente continu en perdant à chaque fois un peu d’énergie. Si le ressort travaille seul, les
oscillations se prolongent dans le temps. La fréquence et l’ampleur des mouvements occasionnés par le
ressort doivent être contrôlés ».
Voulant en savoir davantage l’élève informe ses camarades et ensemble, ils entreprennent de définir un
oscillateur mécanique, de déterminer son équation différentielle et les caractéristiques du mouvement
d’un oscillateur mécanique non amorti puis de montrer la conservation de l’énergie mécanique d’un
oscillateur harmonique non amorti.
1- OSCILLATEURS MECANIQUES
1.1 Définition
Un oscillateur mécanique est un système susceptible d’effectuer des mouvements de va-et-vient
(oscillations) autour de sa position d’équilibre.
Si le système oscille sans frottement, l’oscillateur est dit libre ou non amorti.
Exemples :
- Le pendule élastique ;
- La balançoire ;
- Le pendule pesant (balancier d’une horloge) ;
- Le diapason (en musique) ;
- Le cœur ;
- Les molécules ;
- L’amplitude des oscillations : c’est l’écart maximal de la grandeur physique variable par rapport à
sa valeur à l’équilibre.
Le dispositif est horizontal et constitué d’un solide S de masse m et d’un ressort à spires non jointives de
constante de raideur k. Le solide S fixé à une des extrémités du ressort, peut se déplacer sans frottements
le long d’un banc à coussin d’air suivant l’axe x’x. L’autre extrémité du ressort reste fixée à un support
solidaire du banc (voir figure ci-dessous).
(S)
G0 Equilibre
x
x’ O ⃗R⃗
⃗T⃗ (S)
G Mouvement
x
x’ O ⃗i x
𝑃⃗⃗
Système : le solide (S)
Référentiel : terrestre supposé galiléen
Bilan des forces : le poids ⃗P⃗ du solide, la tension ⃗T⃗ du ressort et la réaction ⃗R⃗ du support.
Théorème du centre d’inertie : ∑ ⃗F⃗ext = ma⃗⃗G ⃗T⃗ + ⃗P⃗ + ⃗R⃗ = ma⃗⃗G
Or pour tout t ⃗P⃗ + ⃗R⃗= ⃗0⃗ (Car le solide reste en permanence sur le support horizontal.)
D'où 𝐓⃗⃗ = m 𝐚⃗⃗𝐆 (1)
𝟐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ d²x
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = x ⃗𝐢 , 𝐚⃗⃗𝐆 = 𝐝 𝐎𝐆
De plus, on a : 𝐎𝐆 𝟐
= ⃗⃗ = - k 𝐎𝐆
⃗𝐢 = 𝐱̈ ⃗𝐢 ; 𝐓 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = - k x𝐢⃗ avec k : la raideur du ressort.
𝐝𝐭 dt²
d²x d²x d²x k
(1) devient - kxi⃗ = m ⃗i m = – kx m ( + x) = 0 or m ≠ 0,
dt² dt² dt² m
d²x k k
Donc: + x = 0 ou ẍ + m x = 0 c’est l’équation différentielle du mouvement de l’oscillateur.
dt² m
S est animé d’un mouvement rectiligne sinusoïdal car x(t) est une fonction sinusoïdale du temps : S est un
oscillateur harmonique.
k
ω0 = √m Elle s’exprime en rad/s
La période propre T0 est la durée d’une oscillation complète. Elle se mesure en seconde (s).
(rad) (kg)
2π
(s) T0 = ou T0 = 2π√mk
ω0
(rad/s)
(N/m)
2.3.3 Fréquence propre N0
La fréquence propre N0 correspond au nombre de période par seconde. Elle s’exprime en Hertz (Hz).
1 ω0 (rad/s)
(rad)
(Hz) N0 = =
T0 2π
1 k
N0 =
2 m
t 0 T0 / 4 T0 / 2 3T0 / 4 T0
x Xm 0 - Xm 0 Xm
vx 0 – ω0 Xm 0 ω0 X m 0
1 1
Em = 2 k x 2 + m vx2 or X = Xm Cos(ω0 t + ф) et v = ẋ = – ω0 X m Sin(ω0 t + ф)
2
1 2 1
d’où Em = kxm Cos2 (ω0 t + ф) + m(–ω0 Xm Sin(ω0 t + ф) )2
2 2
1 1 k
2
Em = 2 kxm Cos2 (ω0 t + ф) + mω20 xm
2
Sin (ω0 t + ф) or ω20 = m k = mω20
2
2
1 1
Em = 2 mω20 xm
2
Cos2 (ω0 t + ф) +2 mω20 xm
2
Sin2(ω0 t + ф)
1
Em = mω20 xm
2
(Cos2 (ω0 t + ф) + Sin2(ω0 t + ф))
2
Avec ω20 xm
2 2
= Vm et k = mω20 1
L’énergie mécanique totale du système (ressort + solide) est constante : on dit que le système est
conservatif.
ACTIVITE D’APPLICATION
Le centre d’inertie G d’un solide de masse m = 100g attaché à l’extrémité libre d’un ressort a un
𝜋
mouvement rectiligne sinusoïdal dont l’équation horaire est : x = 5cos (15t – 3 ) avec x en cm et t en (s).
1. Détermine l’amplitude maximale, la période propre, la fréquence propre et la phase initiale du
mouvement.
2. Ecrire l’expression de la vitesse du centre d’inertie G en fonction du temps. En déduire la vitesse
maximale.
3. Calcule la raideur k du ressort.
4. Calcule l’énergie mécanique du pendule élastique horizontal.
Représentation :
t(s)
O
SITUATION D’EVALUATION 1
Un ressort à spires non jointives, de raideur k = 10 N/m, dont l’axe à une direction constante, est fixé en
un point A par l’une de ses extrémités. A l’autre extrémité est accroché un solide S de masse m = 100g.
Ce solide peut se déplacer sans frottement sur le plan horizontal. A l’équilibre son centre d’inertie est en
G0. La position du centre d’inertie est repérée par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
G0 G = xi⃗.
A partir de la position d’équilibre, l’origine du repère d’espace (O, i ), on comprime le ressort et on le
lâche. A l’instant pris comme origine des dates, le centre d’inertie G du solide a la vitesse v0 = 0,45m/s et
l’abscisse x0 = - 4,5cm.
SITUATION D’EVALUATION 2
Un solide S, de masse m = 400 g est accroché à un ressort de constante de raideur k. Il peut glisser sans
frottements sur un plan horizontal. Le centre d’inertie G de S est repéré sur un axe horizontal (Ox) dont
l’origine O correspond à la position de repos G0 de S
Le ressort est comprimé d’une longueur x0 et le solide est lâché sans vitesse initiale à la date t = 0. Un
dispositif permet d’enregistrer les variations de l’abscisse x du centre d’inertie G de S en fonction du
temps. On obtient le graphique ci-contre. Echelle :
Abscisses : 31,4 ms par division
Ordonnées : 5 cm par division
1. Déterminer, à partir du graphique, la position initiale x0 de S.
2. Déterminer, à partir du graphique, la période T0 du
mouvement. En déduire la constante de raideur k du ressort.
3. Etablir l’équation différentielle du mouvement de S.
4. Que représentent les grandeurs Xm, 0 et ? Les calculer
puis en déduire l’expression de l’équation horaire du mouvement.
5. Calculer l’énergie mécanique E0 du système (ressort + solide) à l’instant t = 0.
6. Ecrire l’expression de l’énergie mécanique E en fonction de fonction de k et Xm, En utilisant le
résultat de la question précédent, confirmer la valeur de l’amplitude Xm trouvée à la question 4.
7. Calculer l’énergie potentielle élastique du pendule lorsque x est maximale.
8. Pour x = - 1,5 cm, calculer la valeur de la vitesse 𝑣⃗ de S.
(4H)
Situation d’apprentissage
Un élève de la classe de Tle D du Lycée Moderne 1 Bernard Zadi Zaourou de Soubré assiste à des
travaux de réparation d’une télévision dans l’atelier de son ami. Le réparateur dispose entre autres
matériels, d’une aiguille aimantée, d’un aimant et d’une bobine. L’élève constate que lorsque l’aiguille
aimantée est proche de l’aimant ou de la bobine parcourue par un courant électrique, celle-ci dévie.
Pour comprendre ces observations, l’élève et ses camarades de classe décident de faire des recherches
pour définir l’espace champ magnétique, représenter le vecteur- champ magnétique et déterminer ses
caractéristiques.
On appelle espace champ magnétique l’espace qui entoure une source de champ magnétique.
⃗⃗
𝐵
3. SPECTRES MAGNETIQUES
3.1 Ligne de champ
On appelle ligne de champ magnétique, une courbe tangente en chacun de ses points au
vecteur champ magnétique 𝐵⃗⃗ et orientée du pôle Nord vers le pôle Sud de l’aimant.
3.2 Spectre magnétique
Le spectre magnétique est l’ensemble des lignes de champ.
⃗⃗ a pour :
En tout point de l’espace, le vecteur champ 𝐵
- Direction : la tangente à la ligne de champ
- Sens : celui de la ligne de champ
N S
Les lignes de champ sortent par le pôle nord et entrent par le pôle sud à l’extérieur de l’aimant : c’est le
sens du champ magnétique 𝐵 ⃗⃗.
- Spectre magnétique d’un aimant en U
Les lignes de champ sortent par le pôle nord et convergent vers le pôle sud : c’est le sens du champ
magnétique 𝐵⃗⃗. A l’intérieur de l’aimant, les lignes de champs sont parallèles : le champ magnétique est
uniforme dans cette région.
Activité d’application 1
En un point M de l’espace, on superpose deux champs magnétiques créés par deux aimants droits
dont les axes sont perpendiculaires.
1. Détermine les pôles des aimants. (2)
2. Détermine les caractéristiques du champ magnétique
résultant ⃗B⃗ (valeur et direction)
On donne : B1 = 20mT et B2 = 10mT ⃗⃗2
B
(1)
M ⃗⃗1
B
4. CHAMP MAGNETIQUE CREE PAR UN SOLENOÏDE
4.1 Définition d’un solénoïde
Un solénoïde est une bobine longue dont la longueur est au moins 10 fois supérieure à son rayon
(L>10×R)
⃗𝐁⃗
S I N
– A l’intérieur du solénoïde, les lignes de champ sont parallèles : le champ magnétique y est donc
uniforme.
– A l’extérieur le spectre est semblable à celui d’un aimant droit.
4.3.2 Règle de la main droite : La main droite entourant le fil de façon que les autres doigts indiquent
⃗⃗ est donné par l’orientation du pouce tendu.
le sens du courant, le sens du vecteur champ magnétique 𝐵
⃗⃗𝑉 i
𝐵
θ
⃗⃗𝑇
𝐵
Exercice d’application
I. Un solénoïde parcouru par un courant continu d’intensité I crée un champ magnétique𝐵 ⃗⃗.
1. Reproduire le schéma du solénoïde ci-dessous et représenter le sens du courant choisi, le champ
magnétique à l’intérieur du solénoïde et les lignes de champ et leur sens.
2. Compléter le schéma en y indiquant les faces du solénoïde.
II. Pour utiliser ce solénoïde, on se propose de déterminer le nombre de spire qui n’est malheureusement
pas indiqué. Pour ce faire, on mesure la valeur du champ magnétique 𝐵⃗⃗ à l’intérieur du solénoïde en
faisant varier l’intensité du courant qui le traverse.
1. Faire un dispositif annoté du dispositif expérimental.
2. Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
2.1 Tracer la courbe B = f(I) avec 1 cm pour 0,5 A et 1 cm pour 0,5 mT.
2.2 Déduire de la courbe que B est proportionnel à I et déterminer le coefficient de proportionnalité k
en unité S.I.
2.3 Donner l’expression de B en fonction de la longueur l, du nombre de spires N, de l’intensité du
courant I et de la perméabilité du vide µ0.
2.4 Déterminer le nombre de spires N. On donne l = 40 cm et µ0 = 4π10-7S.I
(6H)
Situation d’apprentissage
Des élèves en classe de Terminale D au Lycée Moderne 1 Bernard Zadi Zaourou de Soubré ont assisté
à un documentaire diffusé par RTI2. Ce documentaire montre un groupe d’élèves chinois se faisant
expliquer l’utilité du tube à déflexion dans l’industrie de l’armement et l’action d’un aimant sur un
faisceau d’électrons. Afin de bien assimiler les explications données dans le documentaire, ces élèves
et leurs camarades de classe décident de définir la force de Lorentz, de déterminer les caractéristiques
de la force de Lorentz et d’analyser le mouvement d’une particule chargée dans un spectromètre de
masse, dans un cyclotron et dans un filtre de vitesses.
⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝒗
⃗⃗⃗⃗ = 𝒖
𝒘 ⃗⃗
NB : le sens du trièdre direct est défini par la règle de la main droite, la règle du bonhomme d’Ampère
ou par la règle des trois doigts de la main droite.
2.3 Règles de détermination du trièdre direct
2.3.1 Règle de la main droite 𝑤
⃗⃗⃗
- q𝒗⃗⃗ est représenté par les quatre doigts tendus ; 𝑣⃗
⃗⃗⃗ sort de la paume ;
𝐁
- 𝑢
⃗⃗
- 𝐅⃗m est représenté par le pouce tendu.
Remarque :
Vecteur perpendiculaire au plan et sortant est représenté par :
Vecteur perpendiculaire au plan et rentrant est représenté par:
𝑊⃗𝐹⃗⃗
Or P(F) = => 𝑊𝐹⃗ = 0 : La force de Lorentz ne travaille pas.
△𝑡
Application 1
Sur les schémas ci-dessous doivent figurer V , B et F ( F force de Lorentz). Sachant que V est orthogonal à B .
Représenter le vecteur manquant et déterminer le signe de la charge q si elle n’est pas donnée
Représentation de F Signe de la charge q Représentation de B Représentation de V
⃗⃗
𝐵 M
𝑛⃗⃗
𝜏⃗
3.1 Étude dynamique
* Système : Particule de charge q = e et de masse m. 𝐹⃗𝑚
C ⃗⃗
ѵ
* Référentiel : Terrestre supposé Galiléen.
* Bilan des forces extérieures : - La force de Lorentz 𝐹⃗ = 𝑞𝑣⃗ ∧ 𝐵
⃗⃗
- Le poids P = m . g négligé.
𝐹⃗ 𝟏
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚 𝑎⃗ 𝐹⃗ = 𝑚𝑎⃗ 𝑎⃗ = 𝑚
* Théorème du CI : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ = (𝒒𝒗
𝒂 ⃗⃗⃗)
⃗⃗ ∧ 𝑩
𝒎
3.3 Conclusion
Lorsqu’une particule chargée entre dans un champ magnétique uniforme avec une vitesse initiale 𝑣⃗0
perpendiculaire au champ magnétique, cette particule décrit un mouvement circulaire uniforme de
𝑚𝑣0
rayon 𝑅 = ⃗⃗ et contenant 𝑣⃗0 .
, dans un plan perpendiculaire au champ 𝐵
|𝑞|𝐵
2π 2πm 1 ω qB
T = = N = = =
ω qB T 2π 2πm
4. APPLICATIONS
4.1 Le spectromètre de masse
Le spectromètre de masse ou spectrographe de masse est un appareil qui permet la séparation des isotopes
d’un même élément. Il comprend :
– Une chambre d’ionisation où sont produits les ions de même charge q mais des masses différentes
– une chambre d’accélération où les ions sont accélérés (champ 𝐸⃗⃗ )
– Une chambre de déviation semi-circulaire (champ 𝐵 ⃗⃗)
P1 P2
Chambre Chambre O
d’ionisation ⃗⃗
𝐵
O’ d’accélération
VP1 VP2
R1
C1
C2
R2
A1 Chambre
Détecteur de de déviation
particules A2
Remarque : Pour un mélange de deux isotopes de masses respectives m1 et m2, les rayons des trajectoires
décrites sont respectivement :
1 2𝑚1 𝑈 1 2𝑚2 𝑈 𝑅1 𝑚1
𝑅1 =
𝐵
√ |𝑞|
et 𝑅2 = √
𝐵 |𝑞|
on obtient :
𝑅2
=√
𝑚2
Si m1 < m2 alors R1 < R2 : La particule qui a la plus grande masse a la trajectoire de plus grand rayon.
– La déflexion magnétique
La déflexion magnétique est la distance Y = O’P :
𝑂′𝑃 𝑌 𝑌 𝑌
tan α = 𝑂′𝐼 = ℓ ≈ 𝐿 car ℓ ≪ L. De plus α est très petit tan α ≈ α d’où α = 𝐿 Y = αL
𝐿−
2
|𝒒|𝑩𝓵𝑳
Y = 𝒎Ѵ𝟎
4.4 Le cyclotron
C’est un accélérateur de particules. Il utilise à la fois le champ électrique ⃗E⃗ variable entre les dees et un
champ magnétique B ⃗⃗ uniforme à l’intérieur des dees. La tension U entre les dees change de signe
périodiquement. Cible
⃗B⃗ ⃗B⃗
Dees 1 (D1)
Dees 2 (D2)
2πR 2πm mѵ
~
– La période T : T = = |q|B avec R=
ѵ |q|B
1 |q|B
– La fréquence N : N = =
T mѵ
|q|Rm B
– La vitesse maximale ѵm des particules : ѵm = avec R m le rayon maximal utile des dees.
m
1 q2 B2
– L’énergie cinétique maximale : EC = 2 m ѵ2m = R2m
2m
A chaque tour, les particules sont accélérées deux fois et accroissent leur énergie cinétique de 𝛥EC = 2qU.
Après n tours, on a : 𝛥EC = 2nqU
(4H)
1. LOI DE LAPLACE
1.1 Mise en évidence expérimentale
1.1.1 La tige de Laplace
a. Expérience et observations
I ⃗⃗
𝐵
I ⃗⃗
𝐵
I I
⃗⃗.
On observe que la tige dévie. La déviation change de sens lorsqu’on change le sens du champ B
b. Interprétations
La tige métallique traversée par un courant électrique I placée dans un champ magnétique ⃗B⃗ dévie sous
l’effet d’une force électromagnétique appelée force de Laplace.
I M
K
⃗⃗ ⃗⃗
𝑉
𝐵 I Rails
A
N
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, le conducteur métallique MN se met en mouvement de façon
perpendiculaire aux rails. Le sens du mouvement dépend du sens du courant électrique I et du sens du
champ magnétique ⃗B⃗.
b. Interprétations
Le mouvement observé est dû à une force magnétique que subit les électrons à l’intérieur de la tige. Cette
force magnétique n’est autre que la résultante des forces de Lorentz appelée force de Laplace.
⃗⃗L
1.3 Les caractéristiques de F
– Point d’application : le milieu de ℓ
– Direction : la perpendiculaire au plan formé par ℓ ⃗⃗ et B⃗⃗
⃗⃗L
F ⃗⃗ , B
– Sens : tel que le trièdre ℓ ⃗⃗ , F ⃗⃗ soit direct. On utilisera la règle des trois doigts
de la main droite
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
– Intensité : F = I.ℓ.B |sin (ℓ, ⃗⃗⃗⃗⃗
B)| avec F en (N) ; I en (A) ; ℓ en (m) et B en (T).
Remarque :
Selon la règle des trois doigts de la main droite :
Le pouce, l’index et le majeur de la main droite (pris dans cet ordre) indiquent respectivement aux
vecteurs Iℓ⃗⃗, ⃗B⃗ et ⃗F⃗.
Application 1
Un conducteur de longueur ℓ, est parcouru par un courant d’intensité I. Le conducteur entièrement
plongé dans un champ magnétique uniforme ⃗B⃗ est soumis à la force de Laplace ⃗F⃗
Sur chacun des schémas ci-dessous représenter le vecteur qui manque.
a) b)
I ⃗F⃗L
⃗B⃗
⃗B⃗
2. APPLICATION :
2.1 Balance de Cotton
La balance de Cotton est un appareil qui permet de mesurer l’intensité d’un champ magnétique B ⃗⃗.
Le dispositif comprend deux bras :
− Un bras de fléau OA relié à un plateau lequel on dépose des masses marquées pour réaliser
l’équilibre de la balance ;
− Un bras de fléau comportant un circuit électrique rigide OPMNQ fixé dans le plan vertical . La
partie PMNQ baigne dans le champ magnétique à mesurer.
Le système ( fléau, plateau, masses) peut tourner autour de l’axe fixe (𝛥). En appliquant le théorème des
moments, on détermine l’intensité du champ B ⃗⃗.
P
I I
⃗F⃗2 ⃗⃗
R
Q
+
⃗⃗1
F +
⃗B⃗ –
O A
M N
I (Δ)
d1 d2
⃗⃗
F
⃗P⃗0 ⃗⃗
P
Bohoussou K. Jean-Paul Professeur de lycée Physique-Chimie e-mail : [email protected] Page 37
Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - 2017-2018
IBR2
I
⃗⃗) = IRB.R =
M𝛥(F O
2 2
⃗F⃗
Exercice d’application
Un fil de cuivre rigide rectiligne et homogène de longueur ℓ peut se mouvoir dans le plan vertical autour
de son extrémité O. L’extrémité A plonge dans un bac de mercure qui assure la circulation d’un courant
d’intensité I. le dispositif est plongée dans un champ magnétique de valeur B.
1. Dire ce qui se passe lorsque : O
1.1 I = 0 et B = 0.
1.2 I = 0 et B ≠ 0.
1.3 I ≠ 0 et B ≠ 0. ⃗⃗
B
1.4 On permute les bornes du générateur. A
2. On néglige la longueur de la partie située dans le mercure. On admet d’autre part que la force de Laplace
−2
s’exerce au milieu de la tige dont le poids est 8.10 N.
Calculer la déviation angulaire de la tige lorsqu’elle atteint sa position d’équilibre.
−2
On donne : B = 2.10 T, ℓ = 10cm et I = 6A.
Exercice d’application
MOA’ est un levier coudé qui porte une plaquette isolante AA’C’C ; un fil conducteur est appliqué le
long de OA’ACC’O ; AA’ et CC’ sont des arcs de cercle de centre O. La balance est mobile autour de
l’axe O, perpendiculaire au plan de la figure et en équilibre en absence de courant.
I (A) 0 1 2 3 4 5
O
I
h ⃗⃗
B M
1. Refaire la figure en indiquant, de manière précise la direction et le sens de la force magnétique ainsi que
le sens de rotation de la roue.
2. Calculer l’intensité de la force magnétique qui fait tourner la roue.
3. Calculer le travail de cette force en un tour de roue.
4. Calculer la puissance mécanique du moteur ainsi constitué.
On suppose que le courant est toujours localisé dans le rayon vertical.
Exercice d’application
Une barre métallique PQ est disposée transversalement
sur deux rails horizontaux parallèles sur lesquels elle
peut glisser sans frottement comme l’indique la figure
ci-contre :
1. Le dispositif est placé dans un espace où règne
un champ magnétique vertical 𝐵 ⃗⃗. Un courant électrique parcourt les rails et la barre. Celle- ci est
alors entrainée vers la gauche par une force d’origine magnétique. Déterminer le sens du champ
magnétique avec schéma à l’appui.
2. Calculer la valeur F de la force d’origine magnétique lorsque l’intensité du champ magnétique est
B = 0,2 T et celle du courant est I = 1 A.
La distance entre les rails est d = 10 cm.
3. La masse de la barre est m = 20 g. Quelle est son accélération ?
4. En déduire l’équation horaire et la nature du mouvement du centre d’inertie de la barre.
5. On veut arrêter le mouvement de cette barre en soulevant seulement les rails de manière à avoir un
équilibre lorsque les rails font un angle α avec l’horizontale. De quel côté doit-on soulever les rails
et pour quelle valeur de α l’équilibre peut-il être obtenu ?
déplacement déplacement
S N S N S N S N
i M ⃗⃗,
On déplace la barre MN sur les rails dans le champ 𝐵
⃗⃗
𝐵 𝑣⃗
le milliampèremètre indique le passage d’un courant :
mA dS c’est le phénomène d’induction électromagnétique. Le sens
i N de ce courant induit dépend du sens de déplacement de la barre.
2.5 Interprétation
– Dans l’expérience 1, en déplaçant l’aimant ou la bobine, le flux magnétique varie à travers la bobine.
Cette variation du flux magnétique crée une force électromotrice d’induction qui engendre le courant
induit.
⃗⃗ et 𝑆⃗
– Dans l’expérience 2, on fait varier l’angle α entre 𝐵
⃗⃗ en agissant sur i1
– Dans l’expérience 3, on fait varier 𝐵
– Dans l’expérience 4, on fait varier la surface S
Le flux magnétique est fonction B, S et α : 𝛷 = N.B.S cosα. La variation de ces trois grandeurs entraine la
variation du 𝛷 et l’apparition d’un courant induit dans un circuit fermé.
2.6 Conclusion
Il apparait un courant induit dans un circuit fermé lorsqu’il ya une variation du flux magnétique dans ce
circuit. Le courant induit apparait dès que commence les variations du flux et disparait dès que cesse cette
variation : la cause et l’effet ont la même durée.
3. LOIS DE L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
3.1 Loi de Lenz
Le sens du courant induit est tel que, par ses effets, il s’oppose à la cause qui lui donne naissance.
⨂ 0,5
⃗⃗
𝐵
A E
t(s)
0 1
Corrigé
4. APPLICATIONS DE L’INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE
4.1 Les transformateurs
4.1.1 Description et symbole
Un transformateur est constitué de deux enroulements (bobines) indépendants. Le couplage
électromagnétique entre les deux bobines est assuré par une barre de fer doux. Le transformateur est un
quadripôle : il possède deux bornes d’entrées et deux bornes de sorties. La bobine qui est reliée aux
bornes d’entrées est appelée « primaire » et celle reliée aux bornes de sorties est appelée « secondaire ».
Les transformateurs ne fonctionnent qu’avec les tensions sinusoïdales.
Le symbole d’un transformateur est :
Ou
𝑛
– si k = 𝑛2 < 1, alors 𝑈2 < 𝑈1 : le transformateur est dit abaisseur de tension.
1
𝑛
– si k = 𝑛2 = 1, alors 𝑈2 = 𝑈1 : le transformateur est dit d’isolement.
1
La tension efficace délivrée par une centrale électrique est dans l’ordre de 20.000 V. L’électricité est
transportée par les lignes de haute tension sous une tension efficace de 400.000 V et distribuée aux
usagers sous une tension de 220 V. Il faut donc utiliser des transformateurs pour élever la tension efficace
en début de ligne et l’abaisser en fin de ligne.
4.3.2 Interprétation
Le mouvement du disque dans le champ magnétique crée par l’électroaimant fait apparaitre des courants
induits dans le cuivre. Les effets de ces courants induits s’opposent au mouvement du disque (loi de
Lenz).
Ces courants induits sont appelés courants de Foucault.
4.3.3 Utilisation des courants de Foucault
Les courants de Foucault ont des applications industrielles très importantes :
– ils permettent le freinage de certaines machines ou de véhicules lourds.
– Ils sont utilisés dans les compteurs électriques pour freiner la rotation du disque.
– Ils sont utilisés dans les fours à induction pour faire fondre les métaux.
(4H)
1. MISE EN EVIDENCE EXPERIMENTALE
1.1 Expérience 1 : retard d’allumage d’une lampe
1.1.1 Expérience
Bobine avec
noyau de fer L1
R
K L1 et L2 sont identiques
L2
I
1.1.2 Observations
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, on observe que la lampe L1 s’allume progressivement avec un léger
retard par rapport à la lampe L2. Les deux lampes brillent ensuite avec le même éclat.
1.1.3 Interprétation
K fermé, I varie de 0 à Imax . La bobine parcourue par un courant d’intensité I variable crée un champ
magnétique propre qui varie à travers la bobine. Ce qui engendre une force électromotrice induite qui
s’oppose à l’établissement du courant dans la bobine : c’est le phénomène d’auto-induction.
1.2 Expérience 2 : visualisation à l’oscilloscope
1.2.1 Dispositif expérimental Bobine avec
Voie Y1
noyau de fer
A
GBF
M R B
Voie Y2
Masse
Sur la voie Y1 de l’oscilloscope, on visualise la tension UAM (tension en créneaux) délivrée par le
U
générateur. La voie Y2 permet d’observer l’intensité I ( I = BM ) du courant dans le circuit.
R
1.2.2 Observations UAM
Voie Y1
t(s)
0
UBM T
Im
Voie Y2
0 t(s)
1.2.3 Interprétation
Lorsque le générateur délivre une tension, on constate que l’intensité augmente progressivement jusqu’à
sa valeur maximale Im. De même lorsque la tension aux bornes du générateur s’annule, le courant ne
s’annule pas instantanément mais diminue lentement. Cela est dù à la bobine placée dans le circuit. Elle
crée un champ magnétique propre qui s’oppose à l’établissement du courant ou à sa rupture : c’est le
phénomène d’auto induction
1.3 Conclusion
Une bobine placée dans un circuit s’oppose à l’établissement d’un courant ou à sa rupture ; ce phénomène
porte le nom d’auto-induction. L’intensité du courant qui traverse la bobine n’est jamais discontinue.
2 FLUX PROPRE ET INDUCTANCE D’UNE BOBINE – FORCE ELECTROMOTRICE D’AUTO-
INDUCTION TC
2.1 Flux propre et inductance d’une bobine TC
Soit une bobine de longueur ℓ comportant N spires de section (surface) S parcourue par un courant
⃗⃗ engendré par le courant i à
d’intensité i. On appelle flux propre noté Φp, le flux du champ magnétique B
travers la bobine :
N 2S
Weber (Wb) p = NBS = μ 0 i
N 2S m2
Henry (H) L = μ0
m
C’est le coefficient de proportionnalité entre le flux propre et le courant i ( p = L i ).
μ0 = 4π. 10−7 SI est la perméabilité du vide.
e en volt (V) ;
di
e = – L dt avec i en A.
L en (H)
Exercice d’application 1
1. Un solénoïde de longueur l = 30 cm possède N = 1000 spires de rayon r = 2,5 cm.
Calculer l’inductance L de cette bobine. On prendra π² = 10.
2. On branche en série aux bornes d’un générateur basse fréquence (GBF) un conducteur ohmique de
résistance R = 100 Ω et une bobine d’inductance L = 0,3 H et de résistance négligeable (figure 1).
Le GBF délivre une tension en dents de scie. Un oscilloscope bi courbe permet d’observer les tensions
u1 et u2 par les voies Y1 et Y2 respectivement. La figure 2 représente l’oscillogramme sur la voie Y1.
2.1 Exprimer u1 en fonction de R et i.
2.2 Exprimer u2 en fonction de la f.é.m e qui apparaît dans la bobine.
2.3 En déduire l’expression de u2 en fonction de L et i, puis en fonction de L, R et u1.
2.4 Calculer u2 sur chaque intervalle de u1.
2.5 Représenter graphiquement u2 = f(t). Echelle : 1cm pour 5V et 1 cm pour 1 ms.
Exercice d’application
On donne µ0 = 4π.10-7 S.I.
Soit un solénoïde (A, C) de résistance négligeable et de longueur l = 1 m. Il comporte N = 500 spires
circulaires de rayon r = 10 cm. L’orientation pour i est choisie de A vers C.
a) Donner l’expression de la tension uAC au cours des deux phases pour t variant de 0 à 50 ms.
b) Tracer la courbe uAC = f(t) visualisée à l’oscilloscope sachant que :
- La base de temps est réglée sur 10 ms/cm ;
- La sensibilité verticale est de 0,5 V/ cm.
Exercice 6(TC)
1. Pour expliquer un phénomène physique, le professeur d’une Terminale scientifique, réalise le
montage dont le schéma est le suivant :
Les lampes L1 et L2 sont identiques. R est une résistance variable dont la valeur doit être égale à r. Le
professeur dispose de tout le matériel nécessaire au laboratoire du lycée. Explique brièvement
comment il peut déterminer la résistance interne r d’un solénoïde.
2. Lorsque les réglages sont terminés, R = r = 10Ω.
2.1 Qu’observe-t-on à la fermeture de l’interrupteur K ?
2.2 Quel dipôle en est responsable ? Quel nom donne-t-on au phénomène physique ainsi mis en
évidence ?
3. Le solénoïde (L, r) est monté en série avec un conducteur ohmique de résistance
R’ = 390 Ω. L’ensemble est alimenté par un générateur basse fréquence délivrant une tension en
créneaux d’amplitude 3,6 V et de fréquence N = 333 Hz. Un dispositif approprié permet de suivre
l’évolution de l’intensité i du courant en fonction du temps. Le tracé obtenu pendant la demi-
période où UG = 3,6 V est représenté sur le graphique de la page suivante :
On note I0 la valeur maximale de i. Déterminer I0 à partir du graphe puis par calcul.
3.1 On appelle constante de temps, la durée τ au bout de laquelle l’intensité i atteint 63% de sa
valeur maximale. Déterminer cette constante à partir du graphe.
𝐿
3.2 Déterminer l’inductance Lexp sachant que τ = 𝑅+ 𝑟 .
3.3 Les caractéristiques du solénoïde sont : Longueur l = 20 cm, rayon r = 3,5 cm et nombre de
spires N = 2000.
Calculer la valeur de l’inductance Lth. Comparer Lth et Lexp, puis conclure.
On donne µ0 = 4π.10-7 unité S.I et π² = 10.
(2H)
1. RAPPELS
1.1 Le condensateur
➢ Un condensateur est un ensemble de deux armatures placées en regard l’une de l’autre et séparées
par un isolant appelé diélectrique. Le diélectrique peut être de l’air, du verre.
UAB
➢ La capacité d’un condensateur est la grandeur positive C telle que : Q = CUAB
Avec Q : la charge du condensateur en (C), C en (F) et UAB en (V) .
1 q2A 1 2
➢ L’énergie électrostatique emmagasinée par un condensateur est : EC = = C UAB
2 C 2
➢ Propriétés
Un amplificateur idéal est caractérisé par les
E – i– propriétés caractéristiques suivantes :
–
Ud ◊ En régime linéaire :
E+ + i– = i+ = 0.
i+
US Ud = 𝐕𝐄+ – 𝐕𝐄− ≈ 0
|𝐔𝐒 | < VSat
M ◊ En régime saturé : 𝐔𝐒 = +
− 𝐕𝐒𝐚𝐭
2. MONTAGE DERIVATEUR
2.1 Etude théorique
2.1.1 Schéma du montage
i
R
UR
C
D i A
E – Ud
–
S
UC E+ B +
Ue US
M
Ue
US
3 MONTAGE INTEGRATEUR
3.1 Etude théorique
C
3.1.1 Schéma du montage i
UC
D i A
R E – Ud
–
S
UR +
E+ B
Ue US
US
Ue
Exercice d’application
La tension u1 est appliquée à l’entrée d’un montage avec un amplificateur opérationnel idéal. A la sortie
du montage, on observe la tension u2.
(6H)
1. ETUDE DE LA DECHARGE D’UN CONDENSATEUR DANS UNE BOBINE
1.1 Montage expérimental
Y2
Y1
M C R L, r ≈ 0
B
A
N P
UPN
Sur la voie Y1 de l’oscilloscope, on visualise la tension UPN (tension en créneaux) délivrée par le
générateur dans le circuit. La voie Y2 permet d’observer la variation de la charge q aux bornes du
q
condensateur (UC = C q = C UC ) au cours du temps.
1.2 Observations q
q
R≠0
R=0
t
t T
T0
Oscillations amorties
Oscillations libres Régime pseudo-périodique de
Régime périodique de période T0 pseudo-période T
q
R très grand
Pas d’oscillations
t Régime apériodique
1.3 Conclusion
La décharge d’un condensateur de capacité C dans une bobine idéale d’inductance L donne lieu à :
– des oscillations sinusoïdales de la tension aux bornes du condensateur si la résistance R du circuit est
nulle
– des oscillations amorties ou un régime apériodique quand la résistance R est différent de 0.
N M
UMN
q di
Loi des mailles : UAB + UMN = 0 UC + UL = 0 soit + Ldt = 0
C
dq di d2 q q 1 équation différentielle
On a i = = = q̈ d’où Lq̈ + C = 0 q̈ + q = 0
dt dt dt2 LC
de décharge
2.2 Solution de l’équation différentielle
La solution de l’équation différentielle est de la forme :
1
q(t) = Qmcos (ω0 t + φ) avec ω0 = : la pulsation propre en rad/s
√LC
Qm : la charge maximale en coulomb (C)
(ω0 t + φ) : la phase à un instant t quelconque en rad
Φ : la phase à l’origine en rad.
Remarque : On montre que :
LCω20 = 1
2π
période propre : T0 = ω = 2𝜋√LC
0
1 1
fréquence propre : N0 = = 2π√LC
T0
Equations horaires uAB(t) et i(t) :
q(t) Q Qm
uAB(t) = C = Cm cos (ω0 t + φ) = Umcos (ω0 t + φ) avec Um = C
dq π π
i= = – ω0 QmSin( ω0 t + φ) = ω0 QmCos( ω0 t + φ + ) = Im Cos( ω0 t + φ + ) avec Im = ω0 Qm
dt 2 2
+ Qm
+ Im
T0 t
– Im
– Qm
2.4.4 Conclusion
L’énergie totale d’un circuit LC oscillant non résistif se conserve. Il y’a transformation mutuelle
d’énergie électrostatique en énergie électromagnétique.
Remarque : Si la résistance du circuit n’est pas nulle, l’énergie totale diminue progressivement à cause
des pertes par effet joule dans la résistance.
2.5 Analogie oscillateur mécanique – oscillateur électrique
Masse : m Inductance : L
Constante de raideur : k 1
Inverse de la capacité : 𝐶
1
Pulsation propre : 𝜔0 = √𝑚
𝑘 Pulsation propre : 𝜔0 =
√𝐿𝐶
𝑞
Force : F = kx Tension : U = 𝐶
1
Energie cinétique : 𝐸𝐶 = 2 mѴ2 Energie magnétique de la bobine :
1
𝐸𝐿 = 2 L𝑖 2
1 1 𝑞2
Energie potentielle élastique : 𝐸𝑝𝑒 = 2 k𝑥 2 Energie électrique du condensateur : 𝐸𝐶 = 2 𝐶
1 2 1 2 1 1 𝑞2
Energie mécanique : 𝐸𝑚 = 2 mѴ + k𝑥 Energie totale du circuit :𝐸𝑇 = 2 L𝑖 2
+
2 2 𝐶
Pour entretenir les oscillations il faut placer un générateur auxiliaire qui compense l’énergie perdue
par effet joule (ri2). L’utilisation d’un amplificateur opérationnel selon le dispositif ci-après permet de
réaliser cette opération. i
R
i A i-
–
S
B +
i+ i’
L, r
R
i’
C R0
M
On obtient un générateur équivalent à un conducteur ohmique à résistance négative (– R0) avec
R0 = r, r étant la résistance interne de la bobine.
𝑈𝐺 = 𝑈𝐴𝑀 = R 0 i
M G A
i
𝑈𝐶 𝑈𝐿
B (L ;r) i
Exercice d’application
On considère le montage ci-contre (figure 1).
1. L’interrupteur K1 est fermé pendant un temps suffisamment L = 0,16 H
long pour permettre la charge complète du condensateur. K2
L’interrupteur K 2 étant ouvert : A B
1.1 Déterminer la tension UC aux bornes du condensateur. C = 10 µF
1.2 Préciser l’armature qui s’est chargée positivement. K1
1.3 Calculer l’énergie emmagasinée dans le condensateur.
2. A l’instant t = 0, K1 est ouvert et K 2 est fermé. La bobine a une
E = 10 Figure 1
résistance négligeable.
2.1 Donner les valeurs U0 de la tension uAB et I0 de l’intensité du courantViAB à la date t = 0.
2.2 Etablir l’équation différentielle donnant la variation de la charge q du condensateur en fonction
du temps.
d2 u 1
2.3 Montrer que cette équation peut s’écrire : dt2c + LC uc = 0 (où uc est la tension aux bornes du
condensateur).
2.4 Calculer la pulsation propre ω0 .
2.5 Calculer la fréquence propre du circuit L, C.
2.6 Donner la solution de l’équation différentielle en uc
et en q.
3. On visualise uc sur l’écran d’un oscilloscope(voir figure 2)
Le balayage horizontal correspond à 2.10−3s/div et
la sensibilité verticale est 5V/div. Pour vérifier si l’oscillo-
graphe ci-contre correspond bien à une représentation de la
fonction uc = f(t), calculer :
Figure 2
Bohoussou K. Jean-Paul Professeur de lycée Physique-Chimie e-mail : [email protected] Page 54
Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - 2017-2018
Exercice d’application
1. Une bobine d’inductance L = 100 mH est traversée par un courant I = 0,8A lorsqu’elle est
soumise à une tension continue U = 20 V.
1.1 Sur un schéma représenter la bobine, la tension U et l’intensité I du courant
traversant cette bobine .
1.2 Calculer la résistance r de la bobine ?
2. On réalise un circuit électrique avec cette bobine et un condensateur de capacité
C = 4,4µF. Un oscilloscope à mémoire permet d’obtenir l’oscillogramme de la charge de q en
fonction du temps t. (base de temps 5 ms/div.). ( voir figure )
2.1 Interpréter l’allure de ce graphe
2.2 Que peut –on dire de l’énergie électrique du circuit ?
2.3 Mesurer la pseudo période des oscillations
2.4 A quel phénomène électrique est dû l’amortissement des
oscillations ?
3. Dans le circuit électrique précédent, on insère un générateur de
tension linéaire Ug = ki.
3.1 Etablir l’équation différentielle qui régit l’évolution de la charge q dans ce deuxième circuit.
3.2 Quelle valeur faut-il donner à k pour obtenir des oscillations libres dans le circuit ?
3.3 Comment s’appelle l’opération ainsi réalisée ?
3.4 Dans cette dernière condition, calculer la fréquence N0 de ces oscillations.
Exercice d’application
On charge un condensateur de capacité C = 0,8 µF à l’aide d’un générateur de fém e0. On le décharge
ensuite dans une bobine d’inductance L et de résistance négligeable. Un ordinateur couplé à interface,
permet de visualiser la tension aux bornes du condensateur. On observe le chronogramme suivant :
Réglages : 2V/cm et 500 ms/cm.
(10H)
1. Rappels
1.1 Courant alternatif sinusoïdal
1.1.1 Définition
Un courant alternatif sinusoïdal est un courant dont l’intensité est une fonction sinusoïdale du temps. Son
expression est de la forme : i(t) = Im Cos(ωt + φ).
1.1.2 Intensité efficace
L’intensité efficace I ou Ieff d’un courant périodique i est la valeur mesurée à l’aide d’un ampèremètre.
I
On montre que I = m
√2
1.2 Tension alternative sinusoïdale
1.2.1 Définition
Une tension alternative sinusoïdale est une tension qui est une fonction sinusoïdale du temps. Son
expression est de la forme : u(t) = Um Cos(ωt + φ).
1.2.2 Tension efficace
La tension efficace U ou Ueff est la tension mesurée à l’aide d’un voltmètre.
U
On montre que U = m
√2
2. Etude expérimentale du circuit rlc série
Y2
2.1 Dispositif expérimental
Y1
(L ; r = 0) C
M R
A
B
GBF
t
O
T
Bohoussou K. Jean-Paul Professeur de lycée Physique-Chimie e-mail : [email protected] Page 56
Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - 2017-2018
On observe deux sinusoïdes qui ont la même période T, donc la même pulsation ω.
La tension u est en avance par rapport à l’intensité i du courant.
~
uAB
di q
Loi des mailles : uAB – uAM – uMN – uNB = 0 uAB = Ri + L dt + C or dq = idt q = ∫ idt
di 1
D’où uAB = Ri + L dt + C ∫ idt
3.2 Résolution de l’équation différentielle
Posons i(t) = I√2cos(ωt) et u(t) = U√2cos(ωt + ϕ)
di π I√2 I√2 π
On a: = – I√2ωsin(ωt) = I√2ωcos(ωt + ) et ∫ idt = sin(ωt ) = cos(ωt – )
dt 2 ω ω 2
π I π
L’équation différentielle devient donc : Ucos(ωt + ϕ) = RIcos(ωt) + L Iωcos(ωt + 2) + Cω cos(ωt – 2)
La résolution de l’équation différentielle consiste donc à transformer une somme de trois fonctions
trigonométriques en une seule par la méthode de Fresnel.
Vecteur Phase
tournant Norme àt=0
associé
u(GBF) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 U ϕ
𝑢𝑅 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 RI 0
(conducteur ohmique)
𝑢𝐿 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ LIω 𝜋
𝑀𝑁 +
(bobine) 2
I 𝜋
𝑢𝐶 −
2
(condensateur) ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑁𝐵 𝐶𝜔
I
UC =
Cω 𝐔𝐋 = LωI
B
U =ZI
φ ⃗i
x' origine des phases (φ = 0 )
A 𝐔𝐑 = RI M x
Diagramme de Fresnel
réelle. A 𝑟
1
Circuit comprenant en série 1 𝐿𝜔−𝐶𝜔
L C Z = √𝑅2 + ( 𝐿𝜔 − )2 Tanϕ =
une bobine idéale, un I R B 𝐶𝜔 𝑅
conducteur ohmique et un A
condensateur .
1
Circuit comprenant en série 1 𝐿𝜔−𝐶𝜔
I R (L ;r) C Z = √(𝑅 + 𝑟)2 + ( 𝐿𝜔 − )2 Tanϕ =
une bobine réelle, un B 𝐶𝜔 𝑅+𝑟
conducteur ohmique et un
A
condensateur.
φ : en radians (rad)
2π
La phase de la tension u par rapport à l’intensité est : |φ| = τ avec T : période en seconde (s)
T
τ : décalage horaire entre
u et i en seconde (s)
A
GBF
i
~u
V
La tension efficace U du GBF étant fixée, on fait varier sa fréquence N et on note les valeurs de l’intensité
efficace I du courant qui circule dans le circuit RLC. Les résultats des mesures figurent dans le tableau ci-
dessous.
N(Hz) 100 160 180 185 190 196 200 202 206 210 220 260 300 350 400
I(mA) 16 50 90 107 126 145 150 149 141 128 96 43 28 20 16
I (mA)
𝐈𝟎
160 ×
××
140 ×
×
𝐈𝟎 ×
×
√𝟐 ×
100
60 ×
×
×
20 ×
×
N(Hz)
100 120 160 180N1 𝐍𝟎 N2 220 260 300 340 400
200
Remarque
Le facteur de qualité d’un circuit RLC mesure l’acuité (qualité) de la résonance.
Lorsque Q est élevé, la résonance est dite aiguë. ?? Le circuit est sélectif car la bande passante est étroite.
Si Q est faible, la résonance est dite floue. ??
Le facteur de qualité diminue lorsque la résistance R du circuit augmente.
Q étant très grand alors UC >> U : il y’a une surtension aux bornes du condensateur. Cette surtension,
également observée aux bornes de la bobine (UL = Q × U), peut avoir des conséquences néfastes.
La puissance moyenne reçue par un dipôle RLC apparaît sous forme thermique dans la résistance :
Pm = UIcosφ = RI2 .
Un condensateur et une bobine parfaite ne consomment donc pas de puissance.
5.3 Energie consommée dans le circuit RLC série
L’énergie consommée par un dipôle RLC pendant une durée Δt est :
E = Pm × 𝛥t = UI cosφ× 𝛥t. Cette énergie est transformée en chaleur (énergie thermique).
Exercice d’application 1
Un circuit comprend, associés en série, un résistor de résistance R = 40Ω, une bobine d’inductance
L = 0,13H et de résistance négligeable et un condensateur de capacité C inconnue. Ce circuit est alimenté
par un générateur délivrant une tension sinusoïdale u(t) = U√2 cos(𝜔𝑡 + 𝜙) de fréquence variable et de
valeur efficace constante U = 1V.
1. On fait varier la fréquence du générateur et on constate que l’intensité du courant est maximale pour
une fréquence N0 = 600Hz.
1.1 Quel phénomène est ainsi mis en évidence ?
1.2 Quelle est l’impédance totale du circuit dans ce cas ?
1.3 Calculer la valeur efficace I0 de l’intensité du courant qui traverse le circuit dans ce cas.
1.4 Déterminer la capacité C du condensateur.
2. On fixe maintenant la fréquence à la valeur N = 630Hz. En admettant que C = 0,53µF,
2.1 Calculer dans ce cas :
2.1.1 L’impédance totale Z du circuit ;
Bohoussou K. Jean-Paul Professeur de lycée Physique-Chimie e-mail : [email protected] Page 61
Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - Cours de physique Terminale C et D - 2017-2018
Exercice d’application 1
On désire déterminer l’ordre de grandeur de la valeur de la résistance r et de l’inductance L de la bobine
d’un ancien poste récepteur radio. Pour cela, on applique aux bornes d’un dipôle AD comprenant en
série, la bobine et un conducteur ohmique de résistance R = 20Ω, une tension sinusoïdale
uAD = U√2 cos(𝜔𝑡 + 𝜑). L’intensité instantanée est exprimée sous la forme i = I√2 cos(𝜔𝑡).
1. On branche un oscilloscope bicourbe comme l’indique la figure 1. Le balayage est réglé à
2,5ms/div et la sensibilité des voies Y1 et Y2 est 1V/div. On obtient l’oscillogramme
de la figure 2.
uAD
A uBD
R
B
D (L, r) A
Y1 Y2
Figure 1
1.1 Déduire de ces courbes :
Figure 2
1.1.1 la période des oscillations.
1.1.2 La pulsation.
1.1.3 Les valeurs maximales des tensions uAD et uBD .
1.1.4 La valeur maximale de l’intensité iAD .
1.1.5 La phase φ1 de la tension par rapport à l’intensité du courant.
1.2 Ecrire les expressions de l’intensité instantanée iAD et de la tension instantanée uAD .
1.3 Donner une représentation qualitative de la construction de Fresnel dans ce cas.
1.4 Exprimer tan 𝜑1et cos 𝜑1en fonction de Z, r, R, L et ω.
2. Par une autre méthode, on intercale entre B et D, en série avec la bobine, un condensateur de
capacité C = 110µF. Sans changer les réglages de l’oscilloscope, on observe à l’écran la figure 3.
2.1 Quelle est la nouvelle phase φ2 entre iAD et uAD ? uAD
A quel phénomène cela correspond t-il ?
2.2 En déduire la valeur de l’inductance L.
2.3 Calculer dans ce cas :
2.3.1 La nouvelle valeur de l’intensité maximale
dans le circuit.
2.3.2 L’impédance du circuit. uBD
2.3.3 La valeur de la résistance interne r de la bobine.
Figure 3
Exercice d’application 3
1. Une installation est alimentée en courant alternatif par une ligne CIE comportant deux fils. La
résistance totale de la ligne est r = 3Ω.
Dans tout l’exercice, les énergies seront exprimées
en KWh (1KWh = 3,6.106J)
Ligne
L’utilisateur branche un fer à
Poste CIE Compteur Installation
repasser de puissance 2,2KW
pendant 4 heures. La tension
efficace aux bornes de cet appareil est U = 220V. Calculer :
1.1 l’intensité efficace du courant dans la ligne.
1.2 L’énergie perdue par effet joule dans la ligne.
1.3 L’énergie facturée à l’utilisateur.
1.4 L’énergie fournie par le poste de distribution CIE.
1.5 Le rapport de l’énergie facturée par l’énergie fournie par la CIE.
2. L’utilisateur branche pendant 4 heures un moteur de puissance 2,2KW, de facteur de puissance
cos 𝜑 = 0,6. La tension efficace de fonctionnement du moteur est 220V.
2.1 Répondre aux mêmes questions qu’en 1.
2.2 Pourquoi la CIE impose-t-elle aux utilisateurs industriels un facteur de puissance
voisine de 1 ?
Lumière blanche
Rouge
Orange
Jaune
Vert
Bleu
Indigo
Violet
DISPERSION DE LA LUMIÈRE BLANCHE PAR UN
PRISME
Rouge
Bleu
Blanc
Cyan
Vert
SYNTHÈSE ADDITIVE DE LA LUMIÈRE BLANCHE
2. ETUDE EXPERIMENTALE
2.1 Spectre continu d’émission
Un gaz à pression élevée, un liquide ou un solide, porté à haute température, émet un rayonnement dont
l’analyse au spectroscope donne un spectre continu dont les couleurs vont du rouge au violet.
longueur d’onde λ 700 400
(nm)
infrarouge ultraviolet
En niveau n
EP niveau p
En niveau n
EP niveau p
3.2.3 Conclusion
Il est impossible qu’un photon d’énergie h𝜈 > En – EP cède une partie de son énergie et reparte avec
l’autre partie. Ne sont émises ou absorbées que les photons dont l’énergie correspond exactement à une
transition possible entre deux niveaux d’énergie de l’atome. C’est ce qui explique la discontinuité du
spectre de raies atomiques et la quantification de l’énergie.
Ainsi :
– 0,85 n=4
– 1,51 n=3 Etat excité
– 3,4 n=2
– 13,6 n=1 Etat fondamental
(5H)
1.Rappels
1.1 Structure de l’atome
Un atome est la partie infiniment petite de la matière constitué :
– d'un noyau de charge positive (+)
– des électrons de charge négative (–) qui gravitent très loin du noyau
Il ya donc un grand vide entre le noyau et les électrons : on dit que l’atome a une structure lacunaire.
1.2 Composition du noyau
Le noyau est constitué de Z protons et de N neutrons. L’ensemble de ces particules constitue les
nucléons noté A. A=Z+N
Particules Un proton (p) Un neutron (n)
Charge e = 1,6.10-19C 0
1.3 L’électron
Un électron est caractérisé par :
– Son symbole : e−
– Sa masse : me--= 9,1.10-31 kg.
– Sa charge élémentaire : qe = −e = −1, 6.10−19 C avec e appelé charge élémentaire
1.4 L’électroneutralité de l’atome
Il ya Z protons et Z électrons dans un atome.
Charge totale de l’atome = charge du noyau + charge des électrons = (+Z.e) + (- Z.e) = 0
La charge totale de l’atome est nulle : on dit que l’atome est électriquement neutre
1.5 Nucléide
A
Un nucléide est l’ensemble des noyaux possédant le même couple (Z, A). On le note : Z X.
Exemples :
12
6 C A = 12 ; Z = 6 et N = 6 ; 238
92 U A = 238 ; Z = 92 et N = A – Z = 146.
2. Radioactivité
2.1 Définition
La radioactivité est la désintégration ou la décomposition de noyaux instables appelés noyaux radioactifs.
2.2 Les émissions radioactives
Lors de la radioactivité, des particules sont émises : on parle d’émissions radioactive. On distingue quatre
catégories de particules ou radioactivités :
2.2.1 Radioactivité α
La radioactivité α est l’émission d’un noyau d’hélium ( 42He) lors de la désintégration d’un noyau
lourd X ( A > 200 et Z > 82 ).
Equation-bilan
A
ZX
A−4
Z−2Y + 4
2He Exemples : 238
92 U ⎯⎯
→ 234
90 Th + 4
2 He
noyau père noyau fils
N.B. : Le noyau fils est déterminé à partir du numéro atomique Z, dans le tableau de la classification
périodique des éléments chimiques.
2.2.2 Radioactivité β–
Les particules β– sont des électrons ( –10e ). La radioactivité β– est l’émission d’un électron 0
–1e lors de la
désintégration d’un noyau trop riche en neutons ( N > Z )
Equation-bilan A
Z X ⎯⎯
→ A
Y +
Z+1
0
−1 e
Exemples : noyau père noyau fils
210
83 Bi : Z = 83 et N = 210 − 83 = 127 N > Z
210
83 Bi ⎯⎯
→ 210
84 Po + 0
−1 e
2.2.3 Radioactivité β+
0
Les particules β+ sont des positons notés 1 e . Un positon est un antiparticule de l’électron (particule ayant
la même masse qu’un électron mais de charge positive (+)). La radioactivité β+ est l’émission d’un
positon 01e lors de la désintégration d’un noyau trop riche en proton (Z > N)
Equation-bilan
A
Z X ⎯⎯
→ A
Z−1 Y + 0
1 e
noyau père noyau fils
13 13 0
Exemples : 7N 6C + 1e
A−4
Donc :
A
Z X ⎯⎯
→ Z−2 Y + 4
2 He + γ
stable
2.3 Lois de conservation
A A
Une désintégration radioactive a pour équation-bilan générale : AZX 1 2
Z1 X 1 + Z2 X 2 .
Cette équation suit les lois suivantes :
♠ La somme des Z des nucléides formés est égale à la somme des Z des nucléides de départ. Z = Z1 + Z2
♠ La somme des A des nucléides formés est égale à la somme des A des nucléides de départ. A= A1 + A2
♠ La somme des énergies des nucléides formés est égale à la somme des énergies des nucléides de départ.
3. La décroissance radioactive
3.1 Loi de décroissance radioactive
dN
Les noyaux radioactifs se désintègrent selon l’équation différentielle suivante : + λN = 0
N
−λt
La solution de cette équation est: N(t) = N0 e : C’est la loi de décroissance radioactive.
Avec : λ : constante radioactive (s , h , jour , mois-1, etc.…).
-1 -1 -1
(4H)
1. DEFAUT DE MASSE ET ENERGIE
1.1 Défaut de masse
C’est la différence de masse 𝛥m entre la somme des masses des constituants du noyau (protons et
neutrons) et la masse mx du noyau du nucléide considéré.
𝛥m = [Zmp + N mn − mx ] = [Zmp + (A − Z)mn − mx ] 𝛥m s’exprime en kg ou en MeV.C −2
1.2 Energie de liaison
L’énergie de liaison (ou de cohésion) d’un noyau AZX est donnée par la relation d’Einstein :
Eℓ = 𝛥mC2
Eℓ = [Zmp + (A − Z)mn − mx ]C2 avec C = 3. 108 m/s = vitesse de la lumière dans le vide.
Eℓ s’exprime en Joule ou en MeV.
Exercice 1
Complète les équations des réactions suivantes :
1. 146𝐶 B + −10𝑒 3. 12
7𝑁 C + 0
1𝑒
210 4 107 107
2. 84𝑃𝑜 2𝐻𝑒 + Pb 4. 48𝐶𝑑 47𝐴𝑔 + …….
Exercice 2
La désintégration du nucléide radioactif de rubidium 87 87
37𝑅𝑏 conduit au strontium 38𝑆𝑟 .
1. Ecrire l’équation de la réaction nucléaire en précisant le type de radioactivité.
2. Calculer l’activité de 1gdu noyau de rubidium sachant que sa période est
T = 47.109 ans.
On donne : Masse molaire du rubidium M(Rb) = 87g/mol ; Constante d’Avogadro N = 6,02.1023 𝑚𝑜𝑙 −1
Exercice 3
–
Le radium 226
88𝑅𝑎 est un nucléide radioactif. Par une série de désintégrations successives de type α et β , il
206
se transforme en un noyau stable 82𝑃𝑏.
1. Ecrire l’équation représentant la première désintégration qui du type α. Identifie dans le tableau ci-
dessous, l’élément chimique X formé.
90Th 89Ac 87Fr 86Rn 85At 84Po 83Bi
Exercice 5
210
Le polonium 84 Po est un noyau instable qui donne, par désintégration α un noyau stable de plomb Pb,
avec émission de rayonnement γ.
1. Quelle est la signification des nombres placés à gauche du symbole Po ? En déduire la
composition du noyau de polonium.
2. Calculer, en MeV, l’énergie de liaison par nucléon, pour le noyau de polonium.
3. Ecrire l’équation de la désintégration du noyau de polonium.
4. Calculer l’énergie libérée au cours de cette désintégration.
5. Les particules 42𝐻𝑒 émises servent à bombarder des noyaux d’aluminium 27 13 Al qui se
30
transforment en un isotope radioactif du phosphore 15 P avec émission d’une particule. Le noyau
30
15 P se transforme à son tour, en un noyau stable de silicium 30
14 Si .
a) Ecrire les équations de ces transformations successives.
b) Donner les caractéristiques des particules émises dans chaque cas.