Introduction À La Macro - Séquence 1
Introduction À La Macro - Séquence 1
Introduction À La Macro - Séquence 1
La macroéconomie s’efforce de proposer des éléments de réponses aux questions telles que,
pourquoi les revenus sont-ils plus élevés aujourd’hui qu’en 1980 ? Qu’est ce qui explique les
différences de taux d’inflation entre pays ? Pourquoi certains pays enregistrent des taux de
croissance plus important que les autres ?
Les économistes utilisent des modèles pour comprendre le fonctionnement de l’économie. Les
modèles économiques sont des théories, souvent en terme mathématique, qui permettent de
synthétiser les relations entre les variables économiques.
- Les variables dites exogènes qui ont une origine extérieure au modèle. Elles conservent
la valeur qu’elles ont au moment de leur introduction dans le modèle.
- Les variables endogènes générées, au contraire, par le modèle lui-même. Ces variables
sont déterminées au sein du modèle.
2. Démarche scientifique
Comme toute science sociale, la macroéconomie veut proposer une analyse des agrégats qui
permette d'en comprendre leurs fonctionnements afin de prévoir leur évolution et pouvoir agir
sur eux. L'analyse peut ainsi s'inscrire dans une double démarche : positive (décrire ce qui est)
et normative (prescrire ce qui devrait être). La démarche normative est, par ailleurs, inséparable
de la démarche positive.
- La démarche positive consiste à établir des relations entre certains faits, donc à fournir
des explications, des théories. L’analyse positive a pour objet de déterminer la contrainte
à laquelle on est confronté. Les valeurs déterminent les préférences qui vont permettre
de définir un optimum.
- La démarche normative est l’étape qui consiste à formuler des recommandations. Elle
repose forcément sur un jugement, ou norme, de valeur. Ce sont les valeurs qui
permettent de choisir des objectifs et de les hiérarchiser afin de définir la politique que
l’on recommande. Elles sont par définition subjectives.
Les ménages
Entité qui comprend une ou plusieurs personnes occupant la même résidence principale, n’ayant
pas forcément de liens familiaux. Les ménages ont comme fonctions la consommation finale
de biens et services. Mais Ils peuvent également, en tant qu’entrepreneurs individuels, produire
des biens et des services
Les sociétés dont le capital appartient à des personnes privées ; les quasi sociétés non financières
dont le capital appartient entièrement ou en majorité à l’Etat. Les SQSNF ont pour fonction de
produire des biens et des services marchands, c’est-à-dire vendus aux prix du marché
Elles sont essentiellement constituées des banques et des institutions de microfinances et les
entreprises d’assurance. Les sociétés d’assurance sont dédiées à la gestion des risques de
sinistre alors que les banques et sociétés de microcrédit assurent des fonctions de collecte de
prêt
Les administrations publiques (Etat) : les collectivités locales, les organismes de sécurité
sociale, dont la fonction est de produire des services marchands destinés à la collectivité. Les
administrations publiques tirent leurs ressources dans les prélèvements obligatoires (impôts +
cotisations sociales).
Les administrations privées C’est à dire les institutions telles que syndicats, associations,
communautés religieuses, partis politiques, etc. Ces administrations tirent leurs ressources des
contributions volontaires de leurs membres et ont pour fonctions de produire des services non
marchands réservés à des groupes particuliers de ménages.
Les opérations économiques sont les relations qui s’établissent entre les agents économiques.
Il existe trois grands types d’opérations économiques.
Elles décrivent l’origine des biens et services ainsi que leur utilisation. Les ressources sont
constituées de la production et de l’importation tandis que les emplois sont constitués de la
consommation finale, de la formation brute du capital fixe, des exportations et de la variation
des stocks.
La Production est l’activité économique consistant à obtenir des biens ou des services en
combinant du travail, des machines, des matières premières. La production des entreprises est
dite marchande car elle s’échange sur un marché à un prix visant à couvrir les coûts de la
production.
Elles concernent les opérations de redistribution et de distribution. Etant donné que les marchés
déterminent les quantités produites et pour qui, mais rien ne garantit que tout le monde s’y
retrouve. La répartition des revenus et des richesses résultant du libre fonctionnement des
marchés est extrêmement inégalitaire. L’Etat intervient, de ce fait, pour redistribuer les
ressources pour une plus grande justice sociale.
Elles décrivent les opérations sur actifs et passifs financiers qui ont lieu entre des unités
institutionnelles résidentes (agents résidents sur le territoire national) ou entre ces dernières et
des unités institutionnelles non résidentes (résident en dehors du pays).
Le marché est un lieu réel ou fictif ou s’effectuent les échanges entre les offreurs et les
demandeurs. On distingue trois types de marché : le marché des biens et services (B/S), le
marché des capitaux et le marché du travail.
Le marché des biens et services est le lieu de rencontre et d’échanges des offreurs (vendeurs)
et demandeurs (acheteurs) de biens et services marchands. Ce marché représente l'ensemble
de l'offre (offre globale = somme des offres individuelles des divers agents producteurs) et de
la demande [demande globale = somme demande des ménages (consommation), demande
des autres entreprises (investissement), Etat (dépenses publiques) et Reste du monde
(exportations)] : Dg=C+I+G+X) de biens et services à un moment donné.
Le marché des capitaux, composé du marché monétaire et du marché financier, est le lieu de
rencontre des agents économiques détenant un excédent de capitaux et ceux qui ont des
besoins de financement. C’est sur ce marché que se rencontrent les offres et demandes de
capitaux à court, moyen et long terme. L’équilibre ce marché global de l’argent est assuré par
les banques centrales.
3. Le marché du travail
Les flux sont de deux types : les réels et les flux monétaires. Les flux réels désignent les
mouvements de biens matériels et physiques, alors que les flux monétaires et financiers
constituent la contrepartie des flux réels. Par exemple, lorsque vous acheter un livre à la
librairie, le vendeur vous remet un livre (un bien réel : flux réel ou physique) et, en échange,
vous payer au vendeur le prix du livre en espèce (flux monétaire) ou par virement bancaire (flux
financier).
Le circuit économique permet, ainsi, de visualiser le fonctionnement d’une économie dans son
ensemble, où les agents économiques sont toujours interdépendants et où les dépenses des uns
sont les revenus des autres
2. Commentaire du circuit
Le circuit présenté ci-dessus retrace les interdépendances entre les agents économiques
(ménages, entreprises, Etat, banque et reste du monde).
Les ménages reçoivent de l’entreprise, en contrepartie du travail (L), des rémunérations (les
salaires, W, et dividendes, d) qui seront affectées aux dépenses de consommation (C), en
achetant les biens produits par les entreprises et d’épargner (S). Ils versent aussi, à l’Etat, des
impôts et taxes et celui-ci en retour leur verse des services collectifs (salaires, prestations
sociales).
Les entreprises versent à l’Etat les impôts et taxes (T), les charges sociales et en contrepartie
l’entreprise reçoivent de l’Etat des subventions (services collectifs) et l’achat de leurs produits.
Les banques entretiennent, avec les ménages et les entreprises, des relations de dépôts, de prêts,
de remboursement de crédit, de versement d’intérêt sur les dépôts.
L’économie présentée dans le schéma est une économie ouverte qui entretient des relations avec
le reste du monde. L’économie nationale, par le biais des entreprises, va vendre à l’étranger des
biens et services : c’est de l’exportation ; et acheter des biens et services du reste du monde :
c’est de l’importation.
Toute chose étant égale par ailleurs, les autres relations peuvent être ressorties en nous référant
au schéma.