Cours Management Des Entreprises. Chap I Et II
Cours Management Des Entreprises. Chap I Et II
Cours Management Des Entreprises. Chap I Et II
ECONOMIQUES COMPTABLES ET
COMMERCIALES
DUT – LICENCE - MASTER
LICENCE III
❖ Objectifs de l’enseignement :
❖ Plan du cours :
INTRODUCTION GENERALE :
SYNTHESE GENERALE :
❖ Eléments Bibliographiques :
Ce cours se propose de fournir un aperçu général sur le management, son évolution et ses
principales approches.
L’enjeu essentiel est de montrer toute l’importance de cette discipline pour les organisations
et les entreprises.
Le management est l’art de gérer des ressources limitées de la manière la plus performante
pour réaliser des objectifs fixés par les managers. Il est aussi considéré comme une manière
de conduire une organisation, de la diriger, de planifier son développement, et de la contrôler.
Il s’applique à tous les domaines d’activité de l’entreprise.
L’organisation est composée d’un ensemble de personnes qui poursuivent un ou des objectifs
communs. Le management en est un moteur.
Le management, concept voisin de celui de direction ou gestion, est l'ensemble des techniques
visant à optimiser l'usage des ressources d'une organisation (entreprise, administration,
association…) en vue de la réalisation d'un objectif.
Souvent défini comme étant l’action, l’art ou la manière de conduire une organisation, de la
diriger, de planifier son développement et de la contrôler, le management s’étend à tous les
domaines d’activités de l’entreprise.
Le management constitue un critère déterminant pour la pérennité des entreprises parce qu’il
permet d’établir l’équilibre entre les ressources de l’entreprise et ses objectifs. Il propose une
utilisation efficace et efficiente des ressources de l’entreprise pour atteindre les objectifs fixés
à travers notamment la Planification, l’Organisation, la Direction, le Contrôle
L’entreprise se définit comme une entité qui peut être créée par une ou plusieurs personnes
qui produisent des biens et ou des services destinés à être vendus sur un marché en vue d’en
tirer un profit. Elle se différencie de l’organisation qui est créée par au minimum deux (02)
personnes qui produisent des biens et ou services en vue d’atteindre un objectif précis.
Cet objectif peut être lucratif ou non (recherche de profit, résolution d’un problème social, …).
• Une entité autonome : l’entreprise, au-delà de son expression juridique, est assimilée à
l’être humain au point que la loi lui confère la personnalité morale.
• Une entité qui modifie son environnement : par son action, une entreprise agit et réagit
à son environnement via notamment les externalités qu’elle produit (pollution, création
d’emplois…). Elle change donc constamment pour s’adapter aux évolutions de la sphère
économique, sociale, juridique… dans laquelle elle évolue.
• Une organisation sociale : qui est le reflet des individus qui la composent et qui
poursuivent eux-mêmes des objectifs parfois différents de l’entreprise elle-même.
L’entreprise est alors au cœur des conflits sociaux, le lieu de cristallisation des problèmes
plus généraux de la société.
Une petite entreprise se définit comme celle qui emploie entre 1 et 50 personnes et réalise
un chiffre d’affaires HT annuel supérieur à 30 millions et inférieur ou égal à 150 millions
avec un niveau d’investissement net supérieur à 5 millions mais inférieur ou égal à 20
millions. Elle tient une comptabilité en interne ou par un CGA agréé.
Une moyenne entreprise se définit comme celle qui emploie entre 50 et 500 personnes et
réalise un chiffre d’affaires HT annuel supérieur à 150 millions et inférieur ou égal à 1
milliard avec un niveau d’investissement net supérieur à 20 millions mais inférieur ou égal
à 250 millions. Elle tient une comptabilité selon le système normal en vigueur.
A ce niveau, nous pouvons classer les entreprises selon le secteur, la branche et la filière
d’activité.
• Le secteur d’activité :
• La branche d’activité :
Elle regroupe les entreprises qui ont une même unité de production.
Elle regroupe les entreprises qui exercent des activités complémentaires qui concourent à
la réalisation d’un produit fini.
• L’entreprise individuelle :
Ce sont les entreprises dirigées par une seule personne et qui n’ont pour la plupart pas de
personnalité juridique.
Il s’agit des sociétés de capitaux, des sociétés de personnes et des sociétés hybrides .
Il s’agit des sociétés anonymes et des Sociétés à Action Simplifiée, les Sociétés en
Commandite par Action.
Cours de Mohamed KANTE Page | 6 Management des entreprises
La Société A Responsabilité Limitée SARL est appelée ainsi parce qu’elle possède des
caractéristiques des sociétés de capitaux et des sociétés de personnes.
Ces membres sont appelés associés, détenteur de parts sociales, non librement cessibles d’où
l’existence de clause d’agrément.
La responsabilité des associés est limitée à leur apport, l’existence d’un capital minimum
légal.
A noter que lorsque la SARL est constituée par une seule personne, on parle de SUARL
/SARLU (Société Unipersonnelle A Responsabilité Limitée).
L’OHADA reconnait également les sociétés de fait, les sociétés en participation et les
Groupement d’intérêts économiques.
Elles se traduisent par la maximisation des coûts, la création de richesse, la minimisation des
coûts, ….
Elles se traduisent par la production des biens et services destinés à être vendus sur le
marché.
Il s’agit de tenir compte des attentes de la société, de défendre diverses causes sociétales ….
On peut noter la responsabilité environnementale de l’entreprise qui se matérialise
notamment par la RSE qui consiste pour l’entreprise de décliner les principes du
développement durable.
- La fonction Direction :
Elle définit les objectifs de l’entreprise, prévoit et choisit les actions à accomplir contrôle leur
réalisation et prend d’éventuelles mesures correctives.
- La fonction Achats :
Elle s’occupe de l’approvisionnement de l’entreprise. Elle est chargée de procurer les matières
premières et composants nécessaires à la production.
- La fonction Production :
- La fonction Comptabilité :
Elle s’occupe de l’enregistrement des différents flux financiers et donne des informations sur
la situation financière de l’entreprise.
- La fonction RH :
Elle met à la disposition de l’entreprise le personnel dont elle a besoin pour son bon
fonctionnement à travers le recrutement, la formation, la rémunération, le licenciement...
LE CONCEPT DE MANAGEMENT
I) Introduction :
Le management sous sa forme moderne est le fruit d’une longue évolution historique. Le
terme management est tiré de la langue anglaise, mais il a quelques liens avec l’Europe.
Étymologiquement, il vient du latin Manus (main symbole de force et d’autorité) et déduit
du vieux verbe français ménager (organiser en tenant compte de la réalité).
Au début du XXème siècle Fayol, décrit les composantes de la fonction administrative (qui
correspond au concept d’administration au sens anglo-saxon) : prévoir, organiser,
commander, coordonner, contrôler.
Pour les chercheurs et les spécialistes du management, le management est une science, un
art et un métier.
1) Le management, Science ?
Le management constitue une science parce qu’il peut faire l’objet de concepts et de
théories. C’est une branche disciplinaire reconnue académiquement.
3) Le management, un métier ?
Un métier paracerque dans les entreprises, des fonctions sont spécialement conçues pour
les mangers qui sur la base des connaissances acquises par la formation et la pratique
exercent leur rôle.
Le management est à la fois art, science et métier, paracerque faisant appel à des qualités
innées, intuitives, personnelles, aussi bien qu'à un ensemble de connaissances théoriques.
Le manager doit avant tout développer des qualités personnelles, sans lesquelles le
recours aux méthodes et outils de management risque fort de ne pas donner de grands
résultats.
1) Rôles interpersonnels :
Symbole :
De par la vertu de sa position à la tête d'une organisation, chaque manager doit accomplir
des obligations de nature légales ou cérémoniales.
Leader :
Le manager est la personne qui guide toutes les activités des subordonnés il est chargé de
motiver et d’encourager le personnel, responsable de l’embauche, de la formation…
Agent de liaison :
Le manager crée et entretient des contacts aussi bien avec son environnement interne
qu'externe, pour le meilleur fonctionnement de l'entreprise
2) Rôles informationnels :
Porte-parole :
Le manager transmet des informations à des intervenants externes sur les plans, règles,
actions, résultats etc.
3) Rôles décisionnels
Le manager joue le rôle principal dans l'élaboration de son système de prise de décisions.
Entrepreneur :
Régulateur :
Lorsque l'organisation fait face à des problèmes importants c'est au manager d'essayer de
corriger les actions entreprises.
Répartiteur de ressources :
Le manager est responsable de l'allocation des ressources pour réaliser les différentes
activités. (Planifier, demander des autorisations, réaliser toute activité relevant du budget
et de la programmation du travail des employés).
1) La planification :
La planification se veut un processus d’anticipation, qui fixe les grandes lignes d’un projet
d’entreprise.
Le plan stratégique énumère concrètement les stratégies adoptées par l’entreprise et leur
articulation en termes de moyens et de durée.
C’est un outil permet d’articuler le court et le moyen terme. Elle précise l’action
quotidienne de chaque membre de l’organisation.
• La budgétisation :
Elle consiste à déterminer le budget nécessaire pour réaliser les activités prévues dans le
plan stratégique.
2) L’organisation :
Elle consiste à répartir les tâches à accomplir en indiquant très clairement les liens de
subordination, de coopération et d’information.
• L’organisation hiérarchique :
Elle consiste à répartir les tâches selon le lien de subordination. L'autorité circule à sens
unique du haut vers le bas. L'échelon supérieur détient l'autorité et peut la déléguer à
l'échelon immédiatement inférieur.
• Organisation hiérarchico-fonctionnelle :
• Organisation matricielle :
• La motivation :
Elle apparaît comme l’ensemble des mesures qui consistent à accroître et ou maintenir
l’engagement des employés.
Le dirigeant doit agir sur le critère de la motivation afin de maintenir tout le personnel
concerné.
• Le pouvoir :
C’est la faculté pour une personne ou un groupe de personnes à faire adhérer les autres à
leur principe ou initiative.
• Le conflit :
Le dirigeant doit œuvrer à trouver meilleure formule pour minimiser les risques de
conflits.
• Le commandement :
C’est la façon de conduire et de mobiliser les ressources. Selon les valeurs et la réalité de
l’entreprise, le dirigeant peut décider d’adopter un style autoritaire laissant peu de place à
l’initiative et à l’autonomie des individus, ou encore tendre vers un mode plus participatif
s’il souhaite faire de son organisation un espace de liberté.
• Le changement :
Le changement est un élément important du management car il a pour but de modifier les
croyances, les attitudes, les structures des organisations afin que ces dernières puissent
s’adapter aux évolutions de leur contexte.
il s’agit de déterminer des éléments de référence, des indicateurs auxquels est comparé le
résultat.
Les techniques quantitatives de gestion permettent de mesurer les résultats tandis que la
communication vise à favoriser l’information des acteurs concernés par ces données.
• L’action corrective :
- Le contrôle anticipé :
Il consiste à procéder à un contrôle afin même la fin des activités. Il permet d’apporter des
mesures correctives en cas d’identification d’un dysfonctionnement.
L’opération n’est accomplie qu’après être passée avec succès au travers d’un processus de
filtrage.
- Le contrôle à posteriori :
Les résultats sont comparés aux standards une fois que la tâche a été accomplie.
Quel que soit le mode de contrôle choisi, le management a ici un rôle essentiel pour
prendre en compte les réactions des hommes face au contrôle (absentéisme, apathie,
départ de l’organisation...) surtout s’il est imposé. Sa mise en œuvre doit tenir compte des
aspirations du travailleur. Les standards doivent être négociés et il doit y avoir adéquation
du contrôle avec les autres composantes du management.
Parmi les écoles de management, on peut noter l’école préclassique, l’école classique, l’école
des relations humaines, l’école des approches modernes.
A) L’école préclassique :
Trois grands auteurs composent cette école. Il s’agit de :
• Robert Owen : il fut le 1er à reconnaitre l’importance des relations humaines. Il a défini les
conditions de travail à travers notamment :
- L’interdiction de travailler pour les enfants (de moins de 10 ans) ;
- La réduction des heures de travail (de 14h à 11h) ;
- L’interdiction du travail des enfants durant la nuit
B) L’école classique :
Quatre grands courants composent cette école. Il s’agit du :
Les théoriciens de cette perçoivent l’organisation comme une machine et l’homme comme
un pion de cette machine.
Au début du XXe siècle, l'ingénieur américain Taylor souhaite organiser le travail dans
l'atelier de manière scientifique, à partir d'études en situation, portant sur les méthodes de
production, la gestion des temps de travail des salariés, les possibilités de déplacement
des employés, etc.
Selon Taylor, pour réaliser ces objectifs, l'organisation du travail doit adopter :
- Une division verticale du travail : qui se matérialise séparation entre le travail de
conception et le travail d’exécution ;
- Une division du travail horizontale : c'est-à-dire une fragmentation maximale des
tâches au sein de l'atelier entre les différents postes ;4
- Le chronométrage des taches : cela consiste en une surveillance des ouvriers (par la
présence de chronométreurs et d'agents de maîtrise).
Les principes du taylorisme sont appliqués progressivement à partir du début du
XXe siècle, d'abord aux Etats-Unis, puis très largement en Europe. L'intérêt de recourir
à l'OST est alors évident : les cadences de production s'accélèrent et la productivité des
machines et des hommes augmente. La rationalisation des productions est ainsi
réalisée.
-
• Henry Ford et le fordisme :
S’’inspirant très largement des travaux de Frederick Winslow Taylor, Henri Ford est l'un des
premiers à repenser le mode industriel de production. Dans ses usines automobiles, Ford
améliore les préceptes tayloriens de trois manières :
- La division du travail.
- L’autorité
- La discipline
- L’unité de commandement.
- L’unité de direction
- La subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général
- La rémunération
- La centralisation
- La hiérarchie
- L’ordre
- L’équité
- La stabilité du personnel
- L’initiative,
- L’union du personnel
Max weber a estimé que l’organisation bureaucratique est l’un des moyens les plus
rationnels afin de mettre en œuvre le contrôle et le bon commandement de la société, et
donc il a essayé de fournir un modèle bureaucratique qui incarne des mécanismes
bureaucratiques de gestion rationnelle et idéale. Il estime que l’existence de l’existence de
procédures et de règles formalisées dans des documents participent à l’instauration d’un
système de gestion rationnelle, l’utilisation efficace des ressources. Max Weber a distingué
trois formes du pouvoir où chacune de ces formes à sa propre autorité et ses qualités. Il
s’agit de :
- L’autorité charismatique :
• Le recrutement est en conformité avec les compétences exigées par le poste et pas suivant
des élections.
• La division du travail : à travers la répartition des activités et des tâches selon des normes
prédéfinies. Elles constituent des fonctions obligatoires pour les subordonnés.
• La spécialisation (la qualification professionnelle) : chaque employé exerce un ensemble
de tâches suivant sa spécialité. iv. Une hiérarchie bien structurée.
• La précision des tâches et la façon d’exécution.
• La sélection suivant les compétences.
• L’employé a le droit à une rémunération équivalente au travail fait et au droit à la retraite.
• La promotion dans les postes est basée sur l’ancienneté, la qualification et
l’accomplissement des tâches.
• La séparation entre la propriété privée des employés et la fonction exécutée au sein du
bureau. Dans l’ensemble, on peut dire que Max Weber a essayé de normaliser le travail
suivant un système de fonctionnement rationnel et rigoureux.
Selon Maslow, les motivations d’une personne résultent de l’insatisfaction de certains de ses
besoins. Ses travaux permettent de classer les besoins par ordre d’importance en 5 niveaux.
Ils sont directement liés à la survie de l’individu. Ce sont les besoins typiquement naturels
(manger, boire, se vêtir, dormir, …)
C’est l’aspiration de l’individu à être protégé physiquement et moralement. (se loger, avoir des
revenus stables, …….)
Ils correspondent aux besoins d’amours et de relations des personnes (besoin d’aimer et
d’être aimé, besoin de se sentir accepté,)
Elton Mayo a mis en évidence les effets positifs du travail en groupe. Les groupes observés
étaient devenus homogènes et avaient leur propre logique de fonctionnement.
A travers sa théorie sur « la dynamique des groupes », Kurt Lewin a essayé de mettre l’accent
sur la vie sociale au sein d’un groupe d’individu, dans n’importe quelle situation, et dans
n’importe quel contexte.
Le groupe est composé d’un ensemble d’individus qui entre en interaction entre eux, et qui
partagent les mêmes idées, normes, règles et valeurs, et qui exercent un ensemble de tâches
suivant la position ou le rôle qui lui est accordé dans le groupe. Le groupe est indépendant par
rapport aux individus, il a une identité propre, une structure sociale, et un ensemble de
fonctions. Il influence ses membres, qui adoptent ce mode de vie et de réaction à travers la
contribution à sa dynamique, la fidélisation, la solidarité et la coopération entre eux. La
cohésion du groupe est fondée sur ces éléments, qui guident les membres à réaliser ses
objectifs bien déterminés. Le manager cherche ici à comprendre les mécanismes de
fonctionnement du groupe social, de déchiffrer ses codes pour le gérer d’une manière
rationnelle et efficace, en vue de l’orienter vers la réalisation des objectifs de l’entreprise.
Son approche repose sur une nouvelle vision de l’homme au travail, qui est en contradiction
avec la vision traditionnelle fondée sur l’aspect mécanique du travail. Ce dernier exclue tous
ce qu’est social et psychique (relatif à l’âme, aux facultés intellectuelles et morales). Mc Gregor
montre que le mode managérial au sein des organisations tourne autour de deux modèles le
premier traditionnel qui exprime la théorie X compose des prémisses statiques, le deuxième
expose sa nouvelle théorie Y fondée sur des principes dynamiques.
On peut regrouper les différents postulats des deux modèles dans ce tableau :
Théorie X Théorie Y
L’homme est paresseux, il n’aime pas le L’homme est un acteur il aime le travail
travail
Il doit être contrôlé et dirigé par un système Il préfère le style managérial démocratique
fondé sur la motivation et la sanction fondé sur l’auto-évaluation et l’auto contrôle
1) L’approche systémique :
L’approche systémique est liée au concept du système, elle repose sur l’idée que le tout
domine les parties, donc le système social est un système complexe qui règne les sous-
systèmes par ses règles générales et historiques. L’interaction entre ses sous-systèmes
constitue le système global qui influence son ensemble par ses valeurs et ses mécanismes
de fonctionnement.
A partir de cette idée, on constate que l’entreprise est un sous-système qui fonctionne,
agit et réagit selon le mode global imposé par le système général. Il doit être ouvert vis-à-
vis son environnement pour mieux s’adapter et s’intégrer avec lui. Le système est composé
des éléments suivants :
• Input : signifie les différentes ressources du processus de production, ainsi que leur
environnement qui influencent l’entreprise et déterminent ses objectifs et ses stratégies. -
Les processus : c’est l’ensemble des opérations productives et managériales qui modifient
les ressources afin d’avoir un produit final.
• Output : ce sont les résultats obtenus par le processus, dans le cas des entreprises se sont
les biens et les services.
• Feed-back : c’est l’ensemble des échanges entre les différents services de l’entreprise.
Cette approche contient deux formes de système, le premier fermé par rapport à son
environnement. Le deuxième est ouvert, il est en interaction et en échange avec son
environnement.
Cette approche oblige les manager à prendre en considération l’ensemble de l’entreprise,
et pas uniquement une seule partie, car cette dernière est en interaction avec les
composants de l’ensemble. Cette interaction est le garant de la cohérence de l’ensemble et
de l’intégration des parties.
Introduit par Petr DRUCKER, le management par objectifs consiste à définir l’objectif final
que l’on veut atteindre par son travail et à partir duquel le salarié et son responsable
établissent un plan d’action pour l’atteindre. Lorsque le MPO s’applique à l’ensemble des
collaborateurs d’une entreprise, l’alignement des efforts individuels permettront de
contribuer à l’atteinte d’objectifs « supérieurs ».
Sa démarche managériale est composée des étapes suivantes :
• La fixation des objectifs d’une manière rationnelle et pertinente, qui prend en
considération les moyens et les compétences de l’entreprise dans la détermination
d’objectifs. L’analyse et l’organisation du travail selon une hiérarchie bien structurée.
• La motivation des employés, par la coordination et la communication ouverte avec eux.
• L’évaluation des résultats suivant des normes bien précises et le contrôle permanant de la
performance et l’efficience des employés. La formation des employés afin d’améliorer
leurs compétences pour plus d’intégration et de performance sur le terrain.
Cette approche prend en considération les deux volets de la décision théorique et pratique
afin d’être objectif et rationnel. Ces deux volets fonctionnent suivant un système de réflexion
fondé sur l’intelligence, la vigilance et le contrôle stratégique, le choix des procédures de
travail et l’application des plans du travail d’une manière claire et pertinente avec son
environnement.