Cours Management Des Entreprises. Chap I Et II

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INSTITUT SUPERIEUR DES TECHNIQUES

ECONOMIQUES COMPTABLES ET
COMMERCIALES
DUT – LICENCE - MASTER

MANAGEMENT DES ENTREPRISES

LICENCE III

Responsable du cours : Mohamed KANTE

Année universitaire : 2023-2024

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Syllabus

❖ Objectifs de l’enseignement :

Au terme du module, l’étudiant doit être capable de :

- Comprendre l’intérêt, les enjeux et l’importance du management ;


- Analyser les notions de base du management ;
- Interpréter les étapes et la logique du développement du management.

- Connaitre les stratégies possibles à mettre en œuvre en fonction des circonstances

❖ Plan du cours :

INTRODUCTION GENERALE :

CHAPITRE I : Généralités sur l’entreprise


CHAPITRE II : Le concept de management
CHAPITRE III : Le management stratégique
CHAPITRE IV : l’analyse stratégique

SYNTHESE GENERALE :

❖ Eléments Bibliographiques :

- DEJOUX, CECILE,THEVENET, MAURICE [2012] : « Talent Management », Dunod ;


- Dejoux, Cécile [2014 ] : « Management et leadership », Dunod ;
- MARTIN, PASCAL,HOFAIDHLLAOUI, MAHRANE [2017] : « Management des
talents », Vuibert ;
- MASLOW, ABRAHAM H.,BENNIS, WARREN [1998] : « Maslow on Management »,
John Wiley & Sons ;
BACHY, BRUNO, HARACHE, CHRISTINE [2010] :« Toute la fonction Management », Dunod.

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INTRODUCTION GENERALE

Ce cours se propose de fournir un aperçu général sur le management, son évolution et ses
principales approches.
L’enjeu essentiel est de montrer toute l’importance de cette discipline pour les organisations
et les entreprises.

Notion ayant essentiellement émergée ces dernières décennies, le management comporte


plusieurs dimensions touchant tous les aspects de la vie économique, sociale, et même
politique. Son émergence est le résultat de plusieurs événements factuels comme l’avènement
de la société de connaissance et l’omniprésence des moyens de la technologie de l’information
et de la communication ainsi que, les changements organisationnels qu’a connu l’entreprise
elle-même.

Le management est l’art de gérer des ressources limitées de la manière la plus performante
pour réaliser des objectifs fixés par les managers. Il est aussi considéré comme une manière
de conduire une organisation, de la diriger, de planifier son développement, et de la contrôler.
Il s’applique à tous les domaines d’activité de l’entreprise.

De ce postulat, nous comprenons que le management s’applique dans un environnement


structuré et organisé. Il s’agit des entreprises et des organisations.

Le management, un critère déterminant pour la pérennité des entreprises :

L’organisation est composée d’un ensemble de personnes qui poursuivent un ou des objectifs
communs. Le management en est un moteur.

Le management, concept voisin de celui de direction ou gestion, est l'ensemble des techniques
visant à optimiser l'usage des ressources d'une organisation (entreprise, administration,
association…) en vue de la réalisation d'un objectif.

Souvent défini comme étant l’action, l’art ou la manière de conduire une organisation, de la
diriger, de planifier son développement et de la contrôler, le management s’étend à tous les
domaines d’activités de l’entreprise.

Le management constitue un critère déterminant pour la pérennité des entreprises parce qu’il
permet d’établir l’équilibre entre les ressources de l’entreprise et ses objectifs. Il propose une
utilisation efficace et efficiente des ressources de l’entreprise pour atteindre les objectifs fixés
à travers notamment la Planification, l’Organisation, la Direction, le Contrôle

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CHAPITRE I

Généralités sur l’entreprise

L’entreprise se définit comme une entité qui peut être créée par une ou plusieurs personnes
qui produisent des biens et ou des services destinés à être vendus sur un marché en vue d’en
tirer un profit. Elle se différencie de l’organisation qui est créée par au minimum deux (02)
personnes qui produisent des biens et ou services en vue d’atteindre un objectif précis.

Cet objectif peut être lucratif ou non (recherche de profit, résolution d’un problème social, …).

I) Les caractéristiques de l’entreprise :


Nous pouvons définir l’entreprise comme étant une organisation économiquement,
socialement et juridiquement autonome, qui mobilise des moyens humains, matériels,
immatériels et financiers, pour produire des biens ou des services destinés à être vendus sur
un marché pour réaliser un profit.

De cette définition, nous retenons :

• Le but de l’entreprise : c’est l’essence même de l’activité de l’entreprise.


• Les moyens mis en œuvre pour atteindre ce but : il s’agit des ressources (humaines,
matérielles, financières) engagées par l’entreprise.
• Les biens et/ou services : il s’agit de la production de l’entreprise.
• Le profit : il s’agit des bénéfices réalisés par l’entreprise.

Cependant, on ne peut limiter l’entreprise à sa seule expression économique puisqu’elle


constitue aussi :

• Une entité autonome : l’entreprise, au-delà de son expression juridique, est assimilée à
l’être humain au point que la loi lui confère la personnalité morale.
• Une entité qui modifie son environnement : par son action, une entreprise agit et réagit
à son environnement via notamment les externalités qu’elle produit (pollution, création
d’emplois…). Elle change donc constamment pour s’adapter aux évolutions de la sphère
économique, sociale, juridique… dans laquelle elle évolue.
• Une organisation sociale : qui est le reflet des individus qui la composent et qui
poursuivent eux-mêmes des objectifs parfois différents de l’entreprise elle-même.
L’entreprise est alors au cœur des conflits sociaux, le lieu de cristallisation des problèmes
plus généraux de la société.

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• Un système ouvert : l’entreprise est constamment en relation avec un nombre important
de partenaires vers lesquels (et à partir desquels) elle échange des biens, des services, des
hommes, des informations...

II) Classification des entreprises :


Nous pouvons classer les entreprises selon 3 critères essentiellement à savoir la taille, la
nature de l’activité économique, la forme juridique.

1) Classification selon la taille :

Selon la taille, nous distinguons :

• Les petites entreprises :

Une petite entreprise se définit comme celle qui emploie entre 1 et 50 personnes et réalise
un chiffre d’affaires HT annuel supérieur à 30 millions et inférieur ou égal à 150 millions
avec un niveau d’investissement net supérieur à 5 millions mais inférieur ou égal à 20
millions. Elle tient une comptabilité en interne ou par un CGA agréé.

• Les moyennes entreprises :

Une moyenne entreprise se définit comme celle qui emploie entre 50 et 500 personnes et
réalise un chiffre d’affaires HT annuel supérieur à 150 millions et inférieur ou égal à 1
milliard avec un niveau d’investissement net supérieur à 20 millions mais inférieur ou égal
à 250 millions. Elle tient une comptabilité selon le système normal en vigueur.

• Les grandes entreprises :


Une grande entreprise se définit comme est celle qui emploie plus de 500 personnes et
réalise un chiffre d’affaires HT annuel supérieur à 1 milliard avec un niveau
d’investissement net supérieur à 250 millions. Elle tient une comptabilité selon le
système normal en vigueur

2) Classification selon la nature de l’activité :

A ce niveau, nous pouvons classer les entreprises selon le secteur, la branche et la filière
d’activité.

• Le secteur d’activité :

Il regroupe les entreprises qui partagent la même activité principale. On distingue le


secteur primaire (agriculture, élevage, pêche,), le secteur secondaire (les industries), le
secteur tertiaire (les services), le secteur quaternaire (les NTIC).

• La branche d’activité :

Elle regroupe les entreprises qui ont une même unité de production.

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• La filière d’activité :

Elle regroupe les entreprises qui exercent des activités complémentaires qui concourent à
la réalisation d’un produit fini.

3) Classification selon la forme juridique :

En vertu des textes de l’OHADA, nous distinguons :

• L’entreprise individuelle :

Ce sont les entreprises dirigées par une seule personne et qui n’ont pour la plupart pas de
personnalité juridique.

• Les entreprises sociétaires :

Elles regroupent les sociétés commerciales et les sociétés civiles.

✓ Les Sociétés commerciales :

Il s’agit des sociétés de capitaux, des sociétés de personnes et des sociétés hybrides .

a) Les sociétés de personnes :

Elles ont les caractéristiques suivantes :

- La non exigence d’un capital minimum pour la constitution ;


- Les membres de la société portent le nom des associés ;
- La responsabilité des associés est indéfinie et solidaire
- L’admission de l’apport en industrie ;
- Les parts sociales ne sont pas librement cessibles par leur propriétaire, on parle alors
de clause d’agrément.
- L’incapacité ou le décès d’un des associés entraîne la dissolution de la société à moins
de l’existence d’une clause de continuation.

Il s’agit des Sociétés en Nom Collectif et des Sociétés en Commandite Simple.

b) Les sociétés de capitaux :

Elles ont les caractéristiques suivantes :

- Exigence d’un capital minimum légal pour la constitution ;


- Les membres de la société portent le nom d’actionnaires ;
- La Responsabilité des actionnaires est limitée à leur apport ;
- La non reconnaissance de l’apport en industrie ;
- Les actions sont librement cessibles ;
- La survenance de décès ou d’incapacité de l’un des actionnaires n’influence pas la
poursuite des activités de la société.

Il s’agit des sociétés anonymes et des Sociétés à Action Simplifiée, les Sociétés en
Commandite par Action.
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C) Les sociétés hybrides :

La Société A Responsabilité Limitée SARL est appelée ainsi parce qu’elle possède des
caractéristiques des sociétés de capitaux et des sociétés de personnes.

• Caractéristiques empruntées aux sociétés de personnes :

Ces membres sont appelés associés, détenteur de parts sociales, non librement cessibles d’où
l’existence de clause d’agrément.

• Caractéristiques empruntées aux sociétés de capitaux :

La responsabilité des associés est limitée à leur apport, l’existence d’un capital minimum
légal.

A noter que lorsque la SARL est constituée par une seule personne, on parle de SUARL
/SARLU (Société Unipersonnelle A Responsabilité Limitée).

✓ Les sociétés civiles :

Il s’agit essentiellement des professions libérales (les cabinets d’avocat, d’expertise


comptable, les cliniques, les pharmacies, …)

L’OHADA reconnait également les sociétés de fait, les sociétés en participation et les
Groupement d’intérêts économiques.

III) Les finalités de l’entreprise :


La finalité d’une entreprise est sa raison d’être. Elles reflètent les aspirations de son ou ses
créateurs et lui apportent sa légitimité. On distingue plusieurs finalités, notamment :

• Les finalités financières :

Elles se traduisent par la maximisation des coûts, la création de richesse, la minimisation des
coûts, ….

• Les finalités économiques :

Elles se traduisent par la production des biens et services destinés à être vendus sur le
marché.

• Les finalités sociales :

Elles se traduisent par la satisfaction des attentes et intérêts du personnel

• Les finalités sociétales :

Il s’agit de tenir compte des attentes de la société, de défendre diverses causes sociétales ….
On peut noter la responsabilité environnementale de l’entreprise qui se matérialise
notamment par la RSE qui consiste pour l’entreprise de décliner les principes du
développement durable.

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IV) Les fonctions essentielles d’une entreprise :
Les fonctions diffèrent selon la taille et le type d’entreprise mais on peut retenir :

- La fonction Direction :

Elle définit les objectifs de l’entreprise, prévoit et choisit les actions à accomplir contrôle leur
réalisation et prend d’éventuelles mesures correctives.

- La fonction Achats :

Elle s’occupe de l’approvisionnement de l’entreprise. Elle est chargée de procurer les matières
premières et composants nécessaires à la production.

- La fonction Production :

Elle s’occupe essentiellement de la production des matières premières et composants en


produits vendus aux clients.

- La fonction Comptabilité :

Elle s’occupe de l’enregistrement des différents flux financiers et donne des informations sur
la situation financière de l’entreprise.

- La fonction RH :

Elle met à la disposition de l’entreprise le personnel dont elle a besoin pour son bon
fonctionnement à travers le recrutement, la formation, la rémunération, le licenciement...

- La fonction Marketing et Ventes :

Ses missions consistent à vendre, accroitre le chiffre d’affaires, chercher et fidéliser de


nouveaux clients.

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CHAPITRE II

LE CONCEPT DE MANAGEMENT

I) Introduction :

A) Définitions du concept de management :

Le management sous sa forme moderne est le fruit d’une longue évolution historique. Le
terme management est tiré de la langue anglaise, mais il a quelques liens avec l’Europe.
Étymologiquement, il vient du latin Manus (main symbole de force et d’autorité) et déduit
du vieux verbe français ménager (organiser en tenant compte de la réalité).

Jusqu’au XVIIIème siècle le mot français « ménagement » signifiait « avoir la responsabilité


de quelque chose dont on n’est pas propriétaire ». Le terme moderne management est
actuellement défini dans la langue française comme conduite, direction d’une entreprise.

Au début du XXème siècle Fayol, décrit les composantes de la fonction administrative (qui
correspond au concept d’administration au sens anglo-saxon) : prévoir, organiser,
commander, coordonner, contrôler.

Le management apparait comme un système, un ensemble d’outils permettant à


l’entreprise de gérer, piloter, conduire ses ressources en vue d’atteindre les objectifs.

Selon Emmanuel BAYLE, on peut définir le management des entreprises comme : « Le


pilotage global de l’organisation à travers un ensemble de politiques de production
de biens ou de services, communication, marketing, ressources humaines, politique
de financement, contrôle budgétaire [...] cohérentes entre elles et qui convergent
dans le sens du projet stratégique et se traduisent dans la culture organisationnelle
»

B) Le management, art, science ou métier :

Pour les chercheurs et les spécialistes du management, le management est une science, un
art et un métier.

1) Le management, Science ?

Le management constitue une science parce qu’il peut faire l’objet de concepts et de
théories. C’est une branche disciplinaire reconnue académiquement.

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2) Le management, un Art ?

La notion d'art s'oppose au caractère scientifique qui quantifie, normalise et formalise.


L'art de diriger est une qualité, un savoir-faire non totalement codifiable. Le management
exige du manager un certain nombre de qualités et de compétences personnelles.

3) Le management, un métier ?

Un métier paracerque dans les entreprises, des fonctions sont spécialement conçues pour
les mangers qui sur la base des connaissances acquises par la formation et la pratique
exercent leur rôle.

4) Le management, à la fois un Art, une Science et un métier :

Le management est à la fois art, science et métier, paracerque faisant appel à des qualités
innées, intuitives, personnelles, aussi bien qu'à un ensemble de connaissances théoriques.
Le manager doit avant tout développer des qualités personnelles, sans lesquelles le
recours aux méthodes et outils de management risque fort de ne pas donner de grands
résultats.

II) Les Rôles du Manager :


A la fin des années 1960, Henry Mintzberg suite à l'étude de 5 dirigeants d’entreprise, a pu
identifier 10 rôles essentiels du manager qu'on peut regrouper en 3 catégories :

1) Rôles interpersonnels :

Trois des rôles du manager découlent directement de la notion d'autorité formelle et


impliquent, fondamentalement, des relations Interpersonnelles :

Symbole :

De par la vertu de sa position à la tête d'une organisation, chaque manager doit accomplir
des obligations de nature légales ou cérémoniales.

Leader :

Le manager est la personne qui guide toutes les activités des subordonnés il est chargé de
motiver et d’encourager le personnel, responsable de l’embauche, de la formation…

Agent de liaison :

Le manager crée et entretient des contacts aussi bien avec son environnement interne
qu'externe, pour le meilleur fonctionnement de l'entreprise

2) Rôles informationnels :

Trois rôles décrivent les aspects liés à la dimension informationnelle du travail du


manager :

Observateur actif : le manager rassemble le plus grand nombre d'informations collectées


de l'extérieur ou par ses subordonnés ou membres de l’organisation.

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Diffuseur :

Le manager transmet des informations reçues d’autres employés à des membres


d’organisation. (Organiser des réunions d’information, faire des annonces…).

Porte-parole :

Le manager transmet des informations à des intervenants externes sur les plans, règles,
actions, résultats etc.

3) Rôles décisionnels

Le manager joue le rôle principal dans l'élaboration de son système de prise de décisions.

Entrepreneur :

Le manager cherche des opportunités et initie de nouveaux projets à l’organisation.

Régulateur :

Lorsque l'organisation fait face à des problèmes importants c'est au manager d'essayer de
corriger les actions entreprises.

Répartiteur de ressources :

Le manager est responsable de l'allocation des ressources pour réaliser les différentes
activités. (Planifier, demander des autorisations, réaliser toute activité relevant du budget
et de la programmation du travail des employés).

Négociateur : Il représente l'organisation dans les grandes négociations. La


négociation est une des obligations de la profession du manager, elle peut être quelquefois
routinière mais ne peut en aucun cas être esquivée. Il est habilité à fournir les données
utiles dans le contexte de négociations importantes.

III) Les fonctions d’un manager (le processus du management)


Le management passe nécessairement par quatre (04) activités : la planification,
l’organisation, la direction et le contrôle.

1) La planification :
La planification se veut un processus d’anticipation, qui fixe les grandes lignes d’un projet
d’entreprise.

Elle permet de faire contrepoids à l’incertitude et au changement, de concentrer les efforts


sur les objectifs, de réaliser des économies, de faciliter le contrôle.

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La planification passe par 3 étapes, que sont :

• L’élaboration d’un plan stratégique :

Le plan stratégique énumère concrètement les stratégies adoptées par l’entreprise et leur
articulation en termes de moyens et de durée.

• L’établissement de plans opérationnels :

C’est un outil permet d’articuler le court et le moyen terme. Elle précise l’action
quotidienne de chaque membre de l’organisation.

• La budgétisation :

Elle consiste à déterminer le budget nécessaire pour réaliser les activités prévues dans le
plan stratégique.

2) L’organisation :
Elle consiste à répartir les tâches à accomplir en indiquant très clairement les liens de
subordination, de coopération et d’information.

Elle prend plusieurs formes ; on peut retenir :

• L’organisation par fonctions :

Elle consiste à répartir les tâches selon le critère de la spécialisation

• L’organisation hiérarchique :

Elle consiste à répartir les tâches selon le lien de subordination. L'autorité circule à sens
unique du haut vers le bas. L'échelon supérieur détient l'autorité et peut la déléguer à
l'échelon immédiatement inférieur.

• Organisation hiérarchico-fonctionnelle :

Elle consiste à répartir les tâches selon la spécialisation et le lien de subordination. Le


principe est celui de la double ligne : staff and Line. Une ligne dispose d'une autorité
générale (pouvoir de commandement), une autre d'une autorité dans la spécialité
(pouvoir de conseil).

• Organisation matricielle :

Cette structure adopte le principe de la dualité de commandement, c'est-à-dire que le


personnel a deux supérieurs hiérarchiques en même temps. Par exemple, juxtaposition
d'une structure hiérarchique et géographique. Cette dualité de commandement peut être
temporaire ou permanente : on parlera alors de structure par projet et de structure
multidimensionnelle.

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3) La Direction :
C’est un processus qui consiste à diriger les hommes en donnant des directives et
consignes. Elle consiste à diriger l’action, orienter, mobiliser, coordonner, faciliter,
communiquer et former les hommes. Cependant, pour réussir cette étape, cinq points
apparaissent importants ; il s’agit de la motivation, du pouvoir, du conflit, du
commandement et du changement.

• La motivation :

Elle apparaît comme l’ensemble des mesures qui consistent à accroître et ou maintenir
l’engagement des employés.

Le dirigeant doit agir sur le critère de la motivation afin de maintenir tout le personnel
concerné.

La motivation fait appel à de nombreuses méthodes et théories. On peut citer la théorie


classique, la théorie des besoins, la théorie des deux facteurs, la théorie des pulsions, la
théorie de l’équité, …

• Le pouvoir :

C’est la faculté pour une personne ou un groupe de personnes à faire adhérer les autres à
leur principe ou initiative.

On peut citer le pouvoir rémunération, le pouvoir d’expertise, le pouvoir normatif,

• Le conflit :

Il est source certaine de déstabilisation et d’instabilité. Il peut être dû à une mauvaise


définition des tâches, à la concurrence.

Le dirigeant doit œuvrer à trouver meilleure formule pour minimiser les risques de
conflits.

• Le commandement :

C’est la façon de conduire et de mobiliser les ressources. Selon les valeurs et la réalité de
l’entreprise, le dirigeant peut décider d’adopter un style autoritaire laissant peu de place à
l’initiative et à l’autonomie des individus, ou encore tendre vers un mode plus participatif
s’il souhaite faire de son organisation un espace de liberté.

• Le changement :

Le changement est un élément important du management car il a pour but de modifier les
croyances, les attitudes, les structures des organisations afin que ces dernières puissent
s’adapter aux évolutions de leur contexte.

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4) Le contrôle :
Le contrôle est un processus qui consiste à s’assurer que les résultats obtenus sont
conformes aux objectifs fixés.

Il se décompose en 3 phases essentiellement :

• La fixation des standards :

il s’agit de déterminer des éléments de référence, des indicateurs auxquels est comparé le
résultat.

• La mesure et la communication du résultat :

Les techniques quantitatives de gestion permettent de mesurer les résultats tandis que la
communication vise à favoriser l’information des acteurs concernés par ces données.

• L’action corrective :

La modification de l’objectif, le renforcement d’un résultat obtenu ou l’inaction sont les


trois voies que peuvent prendre les actions correctives. Toutefois, elles doivent être prises
rapidement et prendre en compte l’ensemble des éléments qui influencent le résultat.

Il est possible de retenir plusieurs typologies de contrôle :

- Le contrôle anticipé :

Il consiste à procéder à un contrôle afin même la fin des activités. Il permet d’apporter des
mesures correctives en cas d’identification d’un dysfonctionnement.

- Le contrôle « tout ou rien » :

L’opération n’est accomplie qu’après être passée avec succès au travers d’un processus de
filtrage.

- Le contrôle à posteriori :

Les résultats sont comparés aux standards une fois que la tâche a été accomplie.

Quel que soit le mode de contrôle choisi, le management a ici un rôle essentiel pour
prendre en compte les réactions des hommes face au contrôle (absentéisme, apathie,
départ de l’organisation...) surtout s’il est imposé. Sa mise en œuvre doit tenir compte des
aspirations du travailleur. Les standards doivent être négociés et il doit y avoir adéquation
du contrôle avec les autres composantes du management.

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IV) Les écoles (approches) de management :
Plusieurs théories du management ont surgi suite à la révolution industrielle avec la
prolifération des usines. En effet, depuis la fin du 19ème siècle et le début du 20éme siècle les
praticiens et les chercheurs, mâtinés les uns dans les autres, se sont succédés et s’efforcent
de mieux appréhender les conditions de réussite de l’entreprise. Grâce à ces travaux de
recherches multidisciplinaires La pensée managériale a connu un essor notable.

Parmi les écoles de management, on peut noter l’école préclassique, l’école classique, l’école
des relations humaines, l’école des approches modernes.

A) L’école préclassique :
Trois grands auteurs composent cette école. Il s’agit de :

• Robert Owen : il fut le 1er à reconnaitre l’importance des relations humaines. Il a défini les
conditions de travail à travers notamment :
- L’interdiction de travailler pour les enfants (de moins de 10 ans) ;
- La réduction des heures de travail (de 14h à 11h) ;
- L’interdiction du travail des enfants durant la nuit

• Charles Babbage : il a fabriqué la 1ère calculatrice pratique mécanique et un prototype des


ordinateurs modernes .

• Henry Town : il fut le 1er à reconnaitre le management comme discipline scientifique et a


insisté sur l’importance du management dans l’organisation.

B) L’école classique :
Quatre grands courants composent cette école. Il s’agit du :

- Courant scientifique (Frederick Winslow Taylor et Henry Ford)


- Courant administratif (Henry Fayol)
- Courant bureaucratique (Max Weber)

Les théoriciens de cette perçoivent l’organisation comme une machine et l’homme comme
un pion de cette machine.

a) Le courant scientifique (Le Taylorisme et le Fordisme)

• Frederick Winslow Taylor et Le Taylorisme:

Les objectifs de Taylor :

Au début du XXe siècle, l'ingénieur américain Taylor souhaite organiser le travail dans
l'atelier de manière scientifique, à partir d'études en situation, portant sur les méthodes de
production, la gestion des temps de travail des salariés, les possibilités de déplacement
des employés, etc.

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L'organisation scientifique du travail (OST) proposée par Taylor repose tout d'abord sur
une division technique du travail (par postes), au contraire de la situation passée
d'une organisation sociale du travail (par métiers).
Les objectifs de Taylor sont de trois ordres : lutter contre la flânerie systématique des
ouvriers dans l'atelier, proposer une méthode de fabrication optimale (one best way) et
mettre en place une rémunération au mérite , le salaire au rendement(fair's day work),
en fonction des cadences constatées.

Les recommandations d'organisation :

Selon Taylor, pour réaliser ces objectifs, l'organisation du travail doit adopter :
- Une division verticale du travail : qui se matérialise séparation entre le travail de
conception et le travail d’exécution ;
- Une division du travail horizontale : c'est-à-dire une fragmentation maximale des
tâches au sein de l'atelier entre les différents postes ;4
- Le chronométrage des taches : cela consiste en une surveillance des ouvriers (par la
présence de chronométreurs et d'agents de maîtrise).
Les principes du taylorisme sont appliqués progressivement à partir du début du
XXe siècle, d'abord aux Etats-Unis, puis très largement en Europe. L'intérêt de recourir
à l'OST est alors évident : les cadences de production s'accélèrent et la productivité des
machines et des hommes augmente. La rationalisation des productions est ainsi
réalisée.
-
• Henry Ford et le fordisme :

S’’inspirant très largement des travaux de Frederick Winslow Taylor, Henri Ford est l'un des
premiers à repenser le mode industriel de production. Dans ses usines automobiles, Ford
améliore les préceptes tayloriens de trois manières :

- Le travail à la chaîne est imposé : il s’agissait de mettre en place de convoyeurs


déplaçant automatiquement les produits, dictant ainsi les cadences et la parcellisation
des activités (travail à la chaîne) ; les ouvriers sont rassemblés dans les usines, chacun
ayant une tâche bien précise avec un rythme soutenu ; cette forme d’organisation visait
essentiellement la productivité ;
- La standardisation : cette politique, poussée à l'extrême (un modèle unique : la Ford
T, noire), favorise la production en grande série et les économies d’échelles ; en
contrepartie,
- Le five dollars a day : pour compenser les rythmes intensifs de travail proposés à
travers le travail à la chaine et la standardisation, Ford double les salaires à 5.0 dollars
la journée. Cette mesure limite les absentéismes et les démissions.

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b) Le courant administratif de Henry Fayol :

Dans son ouvrage intitulé « administration industrielle et générale », Henri Fayol a


souligné les grands principes de management ainsi que les différentes fonctions de
l’administration. Pour lui, la capacité essentielle d’une administration repose sur sa
capacité administrative. Il a identifié le management comme un processus de gestion qui
regroupe les composants de l’administration.

Selon Fayol, la fonction administrative est chargée de cinq tâches :

- Prévoir : anticiper l’évolution de l’entreprise,


- Organiser : mettre en place les moyens afin d’atteindre les objectifs ;
- Commander : gérer les hommes ; donner des ordres ou des directives ;
- Coordonner : harmoniser pour faire converger vers le même objectif
- Contrôler : Vérifier si l’entreprise ne s’écarte pas de l’objectif fixé.

En outre, Henry Fayol identifie 14 principes d’organisation, à savoir :

- La division du travail.
- L’autorité
- La discipline
- L’unité de commandement.
- L’unité de direction
- La subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général
- La rémunération
- La centralisation
- La hiérarchie
- L’ordre
- L’équité
- La stabilité du personnel
- L’initiative,
- L’union du personnel

c) Le courant bureaucratique de Max Weber :

Max weber a estimé que l’organisation bureaucratique est l’un des moyens les plus
rationnels afin de mettre en œuvre le contrôle et le bon commandement de la société, et
donc il a essayé de fournir un modèle bureaucratique qui incarne des mécanismes
bureaucratiques de gestion rationnelle et idéale. Il estime que l’existence de l’existence de
procédures et de règles formalisées dans des documents participent à l’instauration d’un
système de gestion rationnelle, l’utilisation efficace des ressources. Max Weber a distingué
trois formes du pouvoir où chacune de ces formes à sa propre autorité et ses qualités. Il
s’agit de :

- L’autorité charismatique :

Cette autorité se caractérise par les qualités de l’individu et la reconnaissance de la société


de ces qualités.

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- L’autorité traditionnelle : est fondée sur la reproduction des normes d’une société et la
transmission de ces normes d’une génération à une autre. La source de cette autorité
est la croyance totale aux normes de telle ou telle société.
- L’autorité légale (rationnelle) : est fondée sur l’institution et le droit, l’individu est
soumis à la loi et aux institutions étatiques qui déterminent les devoirs et garantissent
les droits

Le modèle bureaucratique est attaché à l’autorité légale, et représente son mode de


fonctionnement. Pour concrétiser ce modèle Max Weber détermine un ensemble de
procédures qu’on peut résumer comme suit :

• Le recrutement est en conformité avec les compétences exigées par le poste et pas suivant
des élections.
• La division du travail : à travers la répartition des activités et des tâches selon des normes
prédéfinies. Elles constituent des fonctions obligatoires pour les subordonnés.
• La spécialisation (la qualification professionnelle) : chaque employé exerce un ensemble
de tâches suivant sa spécialité. iv. Une hiérarchie bien structurée.
• La précision des tâches et la façon d’exécution.
• La sélection suivant les compétences.
• L’employé a le droit à une rémunération équivalente au travail fait et au droit à la retraite.
• La promotion dans les postes est basée sur l’ancienneté, la qualification et
l’accomplissement des tâches.
• La séparation entre la propriété privée des employés et la fonction exécutée au sein du
bureau. Dans l’ensemble, on peut dire que Max Weber a essayé de normaliser le travail
suivant un système de fonctionnement rationnel et rigoureux.

d) Les limites de l’école classique :

Elles sont multiples. Tout d’abord, la déshumanisation du travail, qui conduit à


l’absentéisme, au turnover important. Il provoque également la naissance d’un pouvoir
syndical important et des conflits sociaux de plus en plus durs contre les cadences
infernales et le salaire au rendement. Ensuite, le salaire n’est pas le seul stimulant pour
l’individu au travail, celui-ci cherche à satisfaire d’autres besoins tels que le besoin de
reconnaissance ou d’accomplissement.

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C) L’école des relations humaines :
Cette école s’est développée essentiellement en réaction aux limites et insuffisances de l’école
classique. Elle attache une grande importance au comportement humain et aux relations
humaines.

1) La pyramide des besoins : (Abraham Maslow)

Selon Maslow, les motivations d’une personne résultent de l’insatisfaction de certains de ses
besoins. Ses travaux permettent de classer les besoins par ordre d’importance en 5 niveaux.

a) Les besoins physiologiques :

Ils sont directement liés à la survie de l’individu. Ce sont les besoins typiquement naturels
(manger, boire, se vêtir, dormir, …)

b) Les besoins de sécurité :

C’est l’aspiration de l’individu à être protégé physiquement et moralement. (se loger, avoir des
revenus stables, …….)

c) Les besoins d’appartenance :

Ils correspondent aux besoins d’amours et de relations des personnes (besoin d’aimer et
d’être aimé, besoin de se sentir accepté,)

d) Les besoins d’estime :

Ils correspondent aux besoins de réputation, de reconnaissance, de considération, …

e) Les besoins d’accomplissement de soi :

Ils correspondent aux besoins de se réaliser, d’exploiter son potentiel….

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2) L’expérience Hawthorne (Elton Mayo) :
Elton Mayo a réalisé ses travaux dans les années 1920 dans la Western Electric Company, à
Hawthorne, une banlieue de Chicago.

Elton Mayo a mis en évidence les effets positifs du travail en groupe. Les groupes observés
étaient devenus homogènes et avaient leur propre logique de fonctionnement.

La satisfaction au travail, et par conséquent l’évolution de la production, était d’abord associée


à la nouvelle forme d’organisation sociale du travail plutôt qu’à l’organisation elle-même.

3) La dynamique de groupe de Kurt Lewin :

A travers sa théorie sur « la dynamique des groupes », Kurt Lewin a essayé de mettre l’accent
sur la vie sociale au sein d’un groupe d’individu, dans n’importe quelle situation, et dans
n’importe quel contexte.

Le groupe est composé d’un ensemble d’individus qui entre en interaction entre eux, et qui
partagent les mêmes idées, normes, règles et valeurs, et qui exercent un ensemble de tâches
suivant la position ou le rôle qui lui est accordé dans le groupe. Le groupe est indépendant par
rapport aux individus, il a une identité propre, une structure sociale, et un ensemble de
fonctions. Il influence ses membres, qui adoptent ce mode de vie et de réaction à travers la
contribution à sa dynamique, la fidélisation, la solidarité et la coopération entre eux. La
cohésion du groupe est fondée sur ces éléments, qui guident les membres à réaliser ses
objectifs bien déterminés. Le manager cherche ici à comprendre les mécanismes de
fonctionnement du groupe social, de déchiffrer ses codes pour le gérer d’une manière
rationnelle et efficace, en vue de l’orienter vers la réalisation des objectifs de l’entreprise.

4) La théorie bifactorielle des besoins : (Frederick HERZBERG)


Les travaux de Frederick HERZBERG portent sur la détermination des facteurs qui influencent
la satisfaction des employés dans les entreprises. Dans son modèle, HERZBERG détermine des
facteurs bien spécifiques qui poussent l’individu à agir, à être particulièrement motivé pour
satisfaire certains de ses besoins. Il identifie deux catégories de facteurs en milieu de travail. Il
précise que ces facteurs ne sont pas de même nature ni de de même ordre. Il s’agit des
facteurs de satisfaction et des facteurs d’hygiène.

• Facteurs de satisfaction et de motivation : comme la nécessité d’un sentiment


d’accomplissement, la nécessité de la reconnaissance par autrui, le désir de prendre la
responsabilité, la possibilité d’avancement et de promotion.
• Les facteurs d’hygiène et de protection : comme la politique de gestion, le modèle de
direction, les conditions de travail, le salaire, la sécurité de l’emploi …etc.

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5) La théorie X et Y de Douglas McGregor :

Son approche repose sur une nouvelle vision de l’homme au travail, qui est en contradiction
avec la vision traditionnelle fondée sur l’aspect mécanique du travail. Ce dernier exclue tous
ce qu’est social et psychique (relatif à l’âme, aux facultés intellectuelles et morales). Mc Gregor
montre que le mode managérial au sein des organisations tourne autour de deux modèles le
premier traditionnel qui exprime la théorie X compose des prémisses statiques, le deuxième
expose sa nouvelle théorie Y fondée sur des principes dynamiques.

On peut regrouper les différents postulats des deux modèles dans ce tableau :

Théorie X Théorie Y

L’homme est paresseux, il n’aime pas le L’homme est un acteur il aime le travail
travail

Il n’est pas ambitieux Il est ambitieux, aime l’innovation et


créativité

Il n’aime la responsabilité, il cherche d’être Il aime d’être responsable de ses actes, et de


dirigé par les autres prendre en charge ses responsabilités

Il ne cherche qu’a réalisé ses besoins Il cherche à satisfaire ses besoins


physiologiques physiologiques et psychiques

Il doit être contrôlé et dirigé par un système Il préfère le style managérial démocratique
fondé sur la motivation et la sanction fondé sur l’auto-évaluation et l’auto contrôle

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D) Les approches modernes :

1) L’approche systémique :

L’approche systémique est liée au concept du système, elle repose sur l’idée que le tout
domine les parties, donc le système social est un système complexe qui règne les sous-
systèmes par ses règles générales et historiques. L’interaction entre ses sous-systèmes
constitue le système global qui influence son ensemble par ses valeurs et ses mécanismes
de fonctionnement.

A partir de cette idée, on constate que l’entreprise est un sous-système qui fonctionne,
agit et réagit selon le mode global imposé par le système général. Il doit être ouvert vis-à-
vis son environnement pour mieux s’adapter et s’intégrer avec lui. Le système est composé
des éléments suivants :

• Input : signifie les différentes ressources du processus de production, ainsi que leur
environnement qui influencent l’entreprise et déterminent ses objectifs et ses stratégies. -
Les processus : c’est l’ensemble des opérations productives et managériales qui modifient
les ressources afin d’avoir un produit final.
• Output : ce sont les résultats obtenus par le processus, dans le cas des entreprises se sont
les biens et les services.
• Feed-back : c’est l’ensemble des échanges entre les différents services de l’entreprise.
Cette approche contient deux formes de système, le premier fermé par rapport à son
environnement. Le deuxième est ouvert, il est en interaction et en échange avec son
environnement.
Cette approche oblige les manager à prendre en considération l’ensemble de l’entreprise,
et pas uniquement une seule partie, car cette dernière est en interaction avec les
composants de l’ensemble. Cette interaction est le garant de la cohérence de l’ensemble et
de l’intégration des parties.

2) Peter DRUCKER, le management par objectifs :

Introduit par Petr DRUCKER, le management par objectifs consiste à définir l’objectif final
que l’on veut atteindre par son travail et à partir duquel le salarié et son responsable
établissent un plan d’action pour l’atteindre. Lorsque le MPO s’applique à l’ensemble des
collaborateurs d’une entreprise, l’alignement des efforts individuels permettront de
contribuer à l’atteinte d’objectifs « supérieurs ».
Sa démarche managériale est composée des étapes suivantes :
• La fixation des objectifs d’une manière rationnelle et pertinente, qui prend en
considération les moyens et les compétences de l’entreprise dans la détermination
d’objectifs. L’analyse et l’organisation du travail selon une hiérarchie bien structurée.
• La motivation des employés, par la coordination et la communication ouverte avec eux.
• L’évaluation des résultats suivant des normes bien précises et le contrôle permanant de la
performance et l’efficience des employés. La formation des employés afin d’améliorer
leurs compétences pour plus d’intégration et de performance sur le terrain.

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3) La théorie de la décision (Herbert SIMON) :

L’approche de H. SIMON est fondée sur les éléments suivants :

• La décision : l’entreprise est un système organisationnel fondé sur des relations


interpersonnelles et communicationnelles qui fonctionne suivant des procédures
hiérarchiques, en respectant le rôle exercé et les décisions prises.
• L’environnement : est l’un des déterminants de la prise des décisions, car il donne un
ensemble de choix au manager pour saisir la décision optimale dans telle ou telle situation.
• La participation à la prise des décisions : à travers la coopération et la coordination
entre les différentes catégories professionnelles du sommet aux exécutants.
• La division du travail et la spécialisation.
• L’influence et l’assimilation entre la direction et les subordonnés.

Cette approche prend en considération les deux volets de la décision théorique et pratique
afin d’être objectif et rationnel. Ces deux volets fonctionnent suivant un système de réflexion
fondé sur l’intelligence, la vigilance et le contrôle stratégique, le choix des procédures de
travail et l’application des plans du travail d’une manière claire et pertinente avec son
environnement.

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