2a SFAR Texte-Court Hemorragies-Sous-Arachnoidienne
2a SFAR Texte-Court Hemorragies-Sous-Arachnoidienne
2a SFAR Texte-Court Hemorragies-Sous-Arachnoidienne
en partenariat avec :
L’Association de neuroanesthésie de langue française
La Société française de neurochirurgie
La Société française de neuroradiologie
Conférence d’experts
Texte court
2004
Conférence d’experts - Sfar - 2004
Introduction
L’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) par rupture d’anévrysme est une pathologie importante à
plusieurs titres. Elle concerne une population le plus souvent jeune et en bonne santé. Son pronostic
est incertain, parfois grave. Son traitement est urgent et met en jeu une filière complexe et
multidisciplinaire qui doit assurer la prise en charge du patient de façon rapide et coordonnée. Enfin,
le traitement de l’HSA comporte également une part de risque non-maîtrisable.
Les recommandations antérieures américaines et canadiennes sont anciennes (1994 et 1997)* ce qui
justifie ce travail, d’autant que ce domaine a considérablement évolué ces dernières années. A
quelques exceptions près, la majorité des études le concernant comporte un faible niveau de preuve
ce qui justifiait le choix méthodologique d’une « conférence d’experts ».
Cette conférence a été initiée par la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar), en
partenariat avec l’Association de neuroanesthésie réanimation de langue française (ANARLF), la
Société française de neurochirurgie et la Société française de neuroradiologie.
Groupe de lecture
SFAR et ANARLF
Dr V. Bonhomme (Liège) ; Dr M. Bonnard-Gougeon (Clermont-Ferrand) ; Pr E. Cantais (Toulon) ;
Pr D. Chassard (Lyon) ; Dr A.M. Debailleul (Lille) ; Pr J.J. Eledjam (Montpellier) ; Dr J.P. Graftieaux
(Reims) ; Pr J.M. Malinovsky (Reims) ; Pr C. Martin (Marseille) ; Dr G. Orliaguet (Paris) ; Pr J.F. Payen
(Grenoble) ; Dr J.L. Raggueneau (Paris) ; Pr E. Tassonyi (Genève)
Société française de neurochirurgie
Pr J.P. Castel (Bordeaux) ; Pr T. Civit (Nancy) ; Pr P. Decq (Créteil) ; Pr R. Deruty (Lyon) ; Pr E. Emery
(Caen) ; Pr J. Lagarrigue (Toulouse) ; Dr M. Lonjon (Nice) ; Pr P. Mercier (Angers) ; Dr X. Morandi
(Rennes) ; Pr K. Mourier (Dijon) ; Pr F. Parker (Le Kremlin-Bicêtre) ; Pr F. Segnarbieux (Montpellier) ;
Dr P. Toussaint (Amiens)
Société Française de Neuroradiologie
Dr R. Axionnat (Nancy) ; Dr J. Berge (Bordeaux) ; Dr P. Bessou (Grenoble) ; Dr A. Boulin (Suresnes) ;
Pr J. Chiras (Paris) ; Pr C. Cognard (Toulouse) ; Pr P. Courthéoux (Caen) ; Dr O. Levrier (Marseille) ;
Pr F. Ricolfi (Dijon) ; Dr L. Spelle (Paris) ; Pr F. Turjman (Lyon)
* King WA, Martin NA. Critical care of patients with subarachnoid hemorrhage. Neurosurg Clin N Am 1994 ; 5 : 767-87.
Findlay JM. Current management of aneurysmal subarachnoid hemorrhage guidelines from the Canadian Neurosurgical
Society. Can J Neurol Sci 1997 ; 24 : 161-70.
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Conférence d’experts - Sfar - 2004
L’âge moyen des patients souffrant d’HSA se situe autour de 50 ans avec une prédominance féminine
(environ 60 % de femmes). Son incidence en France est de l’ordre de 5-7 pour 100 000 sujets-année,
avec des variations interethniques. Les facteurs de risque clairement identifiés sont l’hypertension
artérielle et le tabagisme.
Il existe des formes familiales et génétiques d’anévrysme qui sont rares mais qui justifient des
explorations.
La pierre angulaire du diagnostic de l’HSA est la céphalée brutale qui peut se développer en quelques
secondes ou minutes. Elle est intense, inhabituelle et souvent suivie de vomissements.
Une perte de conscience est fréquente ; sa prolongation est un facteur de mauvais pronostic. Des
convulsions accompagnant la céphalée sont hautement évocatrices d’HSA. Le syndrome méningé
peut apparaître plusieurs heures après l’HSA et peut donc faire défaut lors de l’admission aux
urgences.
Les deux échelles d’évaluation clinique les plus utilisées sont celles de la World Federation of
Neurological Surgeons (WFNS) et de Hunt et Hess, (tableaux 1 et 2) ; la première (tableau 1) doit être
privilégiée. Le score de Glasgow doit être utilisé (Grade E). Ces échelles et scores seront utilisés tout
au long de l’évolution clinique pour quantifier la gravité de l’HSA.
On retient la définition d’HSA grave pour des HSA cotées III à V dans l’échelle de la WFNS (Grade D).
I 15 absent
II 13 - 14 absent
III 13-14 présent
IV 7-12 présent ou absent
V 3-6 présent ou absent
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3. Imagerie
1 Absence de sang
2 Dépôts de moins de 1 mm d’épaisseur
3 Dépôts de plus de 1 mm d’épaisseur
4 Hématome parenchymateux ou hémorragie ventriculaire
La ponction lombaire n’a aucune indication lorsque l’HSA est visualisée sur le scanner cérébral
(Grade D). On y recourt pour éliminer le diagnostic d’HSA lorsque la symptomatologie est évocatrice
et le scanner normal, ce qui est exceptionnel dans les formes graves.
Le diagnostic d’HSA impose le transfert dans un centre de référence incluant des équipes de
neurochirurgie, de neuroradiologie et de neuroanesthésie-réanimation. Le centre doit comporter une
unité compétente en neuro-réanimation (Grade E).
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Conférence d’experts - Sfar - 2004
COMPLICATIONS PRÉCOCES
HYPERTENSION INTRACRÂNIENNE (HTIC), HYDROCÉPHALIE,
RESAIGNEMENT, ÉPILEPSIE, DYSNATRÉMIES
L’HSA anévrysmale s’accompagne d’une HTIC quasi constante pour les patients de grade clinique
élevé et résulte d’un ou plusieurs des mécanismes suivants :
– un hématome intracérébral peut accompagner une HSA dans 20 % des cas et être directement
responsable d’une HTIC. Dans ce cas, il doit être évacué chirurgicalement (Grade D). Ce geste sera
associé au traitement chirurgical de l’anévrysme (Grade D). En cas d’engagement cérébral et si la
localisation de l’hématome au scanner est suffisamment informative, le traitement chirurgical de
l’anévrysme peut être réalisé sans angiographie diagnostique car dans ces formes graves, le
pronostic dépend de la précocité du traitement chirurgical (Grade E). Dans ce cas particulier, il est
logique de compléter le scanner diagnostique par un angioscanner qui fournira des informations
utiles au chirurgien ;
– un œdème cérébral peut s’installer dans les heures qui suivent l’HSA. Il impose un monitorage de la
PIC, au mieux par cathéter intraventriculaire (Grade E) ;
– une hydrocéphalie résultant du trouble de la résorption du liquide cérébrospinal par le sang présent
dans les espaces sous-arachnoïdiens peut survenir rapidement. Les signes radiologiques de
dilatation ventriculaire sont discrets dans les premières heures. Les signes scanographiques devant
faire évoquer une hydrocéphalie sont l’apparition d’une dilatation des cornes temporales ou
l’augmentation de l’index bicaudé. Elle impose une dérivation ventriculaire externe (DVE) en urgence
(Grade E). Dans ce cas, et si un geste endovasculaire est envisagé, la DVE devrait être posée avant
l’embolisation car l’héparinothérapie per- et post-embolisation gênera la pose ultérieure d’une DVE.
La DVE est maintenue à 15 cm au-dessus de l’orifice du conduit auditif externe, afin d’assurer une
contre-pression au niveau de la paroi du sac et de réduire ainsi le risque d’une nouvelle rupture de
l’anévrysme (Grade E).
Figure. Index bicaudé : rapport A/B (A : largeur des Cet index doit être interprété en fonction de
cornes frontales au niveau des noyaux caudés ; B : l’âge :
diamètre cérébral au même niveau).
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Conférence d’experts - Sfar - 2004
2. Resaignement précoce
L’objectif premier du traitement de l’anévrysme est d’éviter la récidive hémorragique par une exclusion
précoce (Grade D).
En effet, le resaignement est le plus souvent responsable d’une dégradation neurologique avec un taux
de mortalité de plus de 70%.
5. Natrémie et rein
Une hyponatrémie (natrémie < 135 mmol/l) généralement différée (entre les 4e et 10e jours) peut
compliquer une HSA grave. Son diagnostic repose sur une mesure au moins quotidienne de la
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natrémie. En cas d’hyponatrémie, une hypovolémie doit être recherchée ainsi qu’une augmentation de
la natriurèse. L’association de ces 3 éléments évoque un « Cerebral Salt Wasting Syndrome » (CSWS)
et doit conduire à remplacer les pertes en eau et en sel et proscrire toute restriction hydrique (Grade E).
Les minéralocorticoïdes peuvent être utilisés en complément. Le syndrome de sécrétion inappropriée
d’ADH est souvent évoqué à tort. En cas d’hyponatrémie symptomatique, une correction initiale
rapide, ayant pour objectif d’atteindre une natrémie de 125 mmol/l, est recommandée (Grade E).
En cas d’hypernatrémie, un diabète insipide doit être recherché (natrémie > 145 mmol/l ; densité
urinaire < 1005). La correction de l’hypernatrémie ne doit pas être trop rapide (baisse de la natrémie
inférieure à 12 mmol/l par 24 heures) ; elle peut majorer une éventuelle HTIC (Grade E).
TRAITEMENT DE L’ANÉVRYSME
Le traitement précoce (dans les 72 premières heures) (Grade E) du sac anévrysmal s’impose. Il a deux
objectifs : mettre à l’abri du resaignement et permettre d’optimiser la PPC afin de prévenir les
conséquences ischémiques de l’HTIC. La décision du choix thérapeutique doit résulter d’une
discussion entre chirurgiens, radiologues et neuro-anesthésistes (Grade E). Celle-ci doit tenir compte
de la localisation de l’anévrysme, de son aspect morphologique, de l’état clinique du patient et de ses
antécédents. La disponibilité et l’expérience des équipes chirurgicale et neuroradiologique sont des
critères qui interviennent dans la discussion. Un traitement intensif des patients en grade élevé
(monitorage de la PIC, drainage du LCS, monitorage hémodynamique, triple H thérapie précoce)
améliore significativement leur pronostic (Grade D). Quand le traitement endovasculaire et chirurgical
sont tous deux possibles et en dehors des hématomes compressifs, le traitement endovasculaire est
probablement l’option thérapeutique appropriée (Grade B) ; si on transpose aux patients en grade
WFNS élevé les conclusions de l’étude ISAT*, qui portait sur des grades faibles d’HSA. Dans tous les
cas, le choix doit faire l’objet d’une discussion des indications entre le neurochirurgien, le
neuroradiologue interventionnel et l’anesthésiste-réanimateur.
En cas de défaillance cardiaque (associée ou non à un œdème aigu pulmonaire neurogénique), le
traitement du sac anévrysmal doit être différé jusqu’à obtention d’une stabilisation de la fonction
cardiaque. En revanche, ce choix ne doit pas retarder la mise en place d’une DVE (Grade E).
* Molyneux A, Kerr R, Stratton I, Sandercock P, Clarke M, Shrimpton J et al. International Subarachnoid Aneurysm Trial
(ISAT) of neurosurgical clipping versus endovascular coiling in 2,143 patients with ruptured intracranial aneurysms : a ran-
domised trial. Lancet 2002 ; 360 : 1267-74.
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Conférence d’experts - Sfar - 2004
ANESTHÉSIE
En cas d’HSA grave avec HTIC, l’anesthésie intraveineuse est clairement à préférer. L’injection de
fortes doses de morphiniques en bolus est à éviter car elle est susceptible de provoquer une
augmentation de la PIC (Grade D). Les curares, à l’exception de la succinylcholine, n’ont pas d’effet
sur la circulation cérébrale et la pression intracrânienne.
L’objectif peranesthésique est d’éviter les poussées hypertensives qui augmentent le risque de rupture
anévrysmale, et l’hypotension qui est source d’hypoperfusion cérébrale. Il est donc important de
prévenir les modifications hémodynamiques des stimuli douloureux.
Les principes de l’anesthésie pour le traitement endovasculaire sont les mêmes que ceux de la
chirurgie (Grade E). Les deux objectifs principaux sont le maintien d’une PPC suffisante et l’immobilité
absolue.
TRAITEMENT DE LA DOULEUR
Les patients atteints d’HSA grave sont hospitalisés en réanimation et généralement ventilés. Dans ce
contexte, ils ne présentent aucune contre-indication aux opiacés (Grade E). En dehors de cette
situation, les morphiniques peuvent être d’utilisation délicate. L’utilisation du paracétamol est
intéressante par son effet antipyrétique associé. Les AINS sont à discuter car ils induisent des risques
mal documentés (Grade E).
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VASOSPASME
1. Aspects cliniques
Le vasospasme est défini comme une réduction réversible de la lumière d’une artère de l’espace sous-
arachnoïdien débutant le plus souvent entre j4 et j14 après l’HSA. Un tel vasospasme est identifiable
par angiographie, dans 30 à 70 % des cas. Le vasospasme peut avoir un retentissement clinique
aboutissant à un « déficit neurologique ischémique retardé » (DNI) qui apparaît dans 17 à 40 % des cas
d’HSA par rupture anévrysmale.
Le vasospasme à expression clinique peut se manifester par une altération de la conscience, des
céphalées croissantes et/ou un déficit neurologique focal tel qu’une hémiparésie ou une aphasie. Ces
signes cliniques peuvent apparaître brutalement en quelques minutes ou s’installer graduellement sur
plusieurs heures. Ils s’accompagnent souvent d’une fièvre supérieure à 38 °C, d’une hypertension
artérielle, d’une leucocytose élevée et/ou d’une hyponatrémie. Son diagnostic clinique est difficile chez
les patients de grade élevé ou sous sédation. Un vasospasme sévère, étendu ou de longue durée, peut
évoluer vers l’infarctus cérébral, être à l’origine de lourdes séquelles neurologiques fonctionnelles,
voire du décès du patient.
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Conférence d’experts - Sfar - 2004
En dehors de la nimodipine, aucun médicament (nicardipine, tirilazad, magnésium) n’a une efficacité
démontrée dans la prévention du vasospasme après HSA.
Une fois l’anévrysme exclu, le maintien d’une PPC et d’une volémie optimales participe à la prévention
du vasospasme.
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1. Protéine S100
Lors de l’HSA par rupture anévrysmale, la protéine S100b mesurée dans le LCS et dans le sang
périphérique augmente proportionnellement à la sévérité de l’hémorragie et est corrélée au pronostic
à six mois. Une augmentation secondaire de la concentration plasmatique est prédictive d’un
vasospasme.
La protéine S100b peut s’intégrer dans le monitorage multimodal des patients ayant une lésion une
HSA d’origine anévrysmale (Grade E).
2. Monitorage de la PIC
Les capteurs peuvent être placés dans différents espaces intracrâniens : sous-dural, ventriculaire ou
intraparenchymateux. Les experts recommandent, chez les patients en grade sévère d’HSA, un
monitorage systématique de la PIC par une DVE ou à défaut, par capteur intraparenchymateux. La DVE
sera utilisée avec une contre-pression de 15 cmH2O (Grade E).
4. Doppler
Pendant la phase aiguë, la réalisation d’un Doppler par jour est utile pour détecter l’apparition d’un
vasospasme, sur le territoire sylvien principalement (Grade E). Il permet une surveillance accrue et une
intensification du traitement préventif si un vasospasme est suspecté.
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Conférence d’experts - Sfar - 2004
Une filière de prise en charge permettant l’hospitalisation dans le centre de référence dans les plus
brefs délais doit être préalablement établie dans chaque région. Pour ce faire, l’information des
différents acteurs potentiels de la filière d’amont doit être assurée (Grade E).
On entend par centre de référence, un établissement capable d’assurer sa prise en charge
multidisciplinaire associant neuroradiologue, neurochirurgien et neuroanesthésiste-réanimateur. Ce
centre doit pouvoir réaliser dans un délai bref, un bilan neuroradiologique (scanner, IRM, angiographie),
un traitement par radiologie interventionnelle, une intervention neurochirurgicale, en optimisant les
contraintes techniques.
Le centre de référence doit traiter un nombre suffisant de patients souffrant d’HSA pour entretenir une
filière interne efficace car entraînée à faire face aux nombreuses situations, tant cliniques que
radiologiques et chirurgicales, qui se voient dans ce contexte (Grade E).
Les différents médecins impliqués doivent converger vers le patient. Pour ce faire, cette filière doit
prendre en compte les particularités propres à chaque établissement (Grade E).
Il est essentiel que la cohérence de la chaîne très spécialisée de prise en charge des HSA soit
optimisée, tant sur le plan des infrastructures que par le regroupement des moyens humains au sein
de chaque région.
Cela implique (Grade E) :
– en amont de l’hospitalisation, un diagnostic précoce de l’HSA qui repose sur la qualité de formation
des médecins généralistes et urgentistes ;
– au cours de l’hospitalisation, le traitement précoce du sac anévrysmal, c’est-à-dire, dès que les
conditions physiologiques et les conséquences immédiates de l’HSA le permettent.
L’accord du centre de référence doit être obtenu avant transfert, par un échange téléphonique de
senior à senior qui n’exclut en aucun cas la transmission d’un dossier circonstancié.
Enfin, l’échange d’informations et la coopération avec les centres de rééducation sont des aspects
importants de la récupération à long terme.
Mise en page et impression : bialec, nancy (France) - Dépôt légal n° 62278 - février 2005
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