Sémantique de La Logique Des Prédicats
Sémantique de La Logique Des Prédicats
Sémantique de La Logique Des Prédicats
Pour donner un sens à une formule de la logique des prédicats il faut indiquer :
Quels sont en réalité les objets (constantes, variables, termes) dont parle la formule
A quoi renvoient en réalité les symboles de prédicats et de fonctions qui apparaissent
dans la formule
Interpréter les symboles non logique du langage
Exemples
Définition
Pour toute interprétation d’une formule dans un domaine D, est évaluée à vrai ou faux
selon les règles suivantes
Si on connaît la valeur de vérité de 1 et 2 alors la valeur de vérité de 1 , 1 2 ,
1 2 , 1 2 , 1 2 est obtenue conformément aux règles du chapitre précédent.
x(1 ) est évaluée à vrai ssi 1 est évaluée à vrai pour tout élément du domaine D,
sinon elle est évaluée à faux.
x(1 ) est évaluée à vrai ssi 1 est évaluée à vrai pour au moins un élément du
domaine D, sinon elle est évaluée à faux
Remarques
Toute formule contenant des variables libres (ne sont pas quantifiées), ne peut être
évaluée
On suppose dans la suite que les formules considérées ne contiennent pas de variables
libres ou si elles contiennent des variables libres, celles-ci doivent être traitées comme
des variables quantifiées universellement x
Exemples
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Définition
Une formule F est satisfaisable ssi une interprétation I tel que : F est évaluée à vrai
dans I. I est dit modèle de F et I satisfait F
Une formule F est insatisfaisable ssi il n’existe aucune interprétation satisfaisant F
F est insatisfaisable
Une formule F est valide ssi chaque interprétation I est un modèle de F.
Exemples
Définition Une formule F est une conséquence logique des formules F1 , F2 .....Fn ssi pour
chaque interprétation I, si F1 F2 ... Fn est vrai dans I alors F est aussi vrai dans I
Exemples
Remarque
Dans le calcul des prédicats, il y a en général, une infinité de domaines et un nombre infini
d’interprétations, on ne peut donc pas vérifier la validité ou l’inconsistance d’une formule
en l’évaluant de toutes ses interprétations possibles. On a besoins d’une méthode de
preuve syntaxique
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3.3- Problème de validité
Le problème de validité revient à trouver un algorithme qui décide si une formule donnée est
valide ou non.
Ce problème de validité admet une solution dans la CP0
Ce problème de validité admet une solution partielle dans la CP1
La notion de solvabilité partielle est équivalent à l’existence d’un algorithme qui prend en
entrée une formule ( sous une forme normale que l’on définira ultérieurement et
Répond Oui si la formule est valide
Répond Non ou continue à boucler indéfiniment si la formule n’est pas valide
IV-Manipulations algébriques
4.1-Equivalence et notations
On définit la relation comme dans le CP0 par
ssi
Cette relation est une relation d’équivalence, il ya dualité des quantificateurs par rapport à la
négation ( est ) et ( est )
Pour simplifier les procédures de preuves qu’on va étudier, on a besoin de transformer les
formules de CP1 en formules dites en forme normale prénexe (f.n.p.)
Définition
Une formule du CP1 est dite en forme normale prénexe si elle est de la forme :
Q1 x1 Q2 x 2 .....Qn xn
M
préfixe matrice
Où Qi est un quantificateur
M une formule sans quantificateur
Exemples
1 x y Px, y Q y en f.n.p.
2 xy Px, y Q y en f.n.p
3 xPx zQz n’est pas en f.n.p
4 xyQ y, y Px n’est pas en f.n.p
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* Q un quantificateur quelconque
On a les équivalences sémantiques suivantes :
Attention
(3a) x[ x] x [ x] (x)[ x] [ x]
(3b) x[ x] x [ x] (x)[ x] [ x]
Exemple
Remarque
Il faut faire attention en manipulant de telles formules
xP( x, y ) xP( x) (x)(y )P( x, y ) P( x)
Attention : Pour pouvoir transformer x[ x] x [ x] il faut utiliser une nouvelle variable z
x[ x] x [ x] x[ x] z [ z ]
xz [ x] [ z ]
(z n’apparaît pas dans )
x[ x] x [ x] x[ x] z [ z ]
xz [ x] [ z ]
Ainsi pour ces deux cas, on peut toujours rassembler les quantificateurs en tête de la formule,
et l’on aura en général
(4a) Q1 x [ x] Q2 x [ x] Q1 x Q2 z [ x] [ z ]
(4b) Q1 x [ x] Q2 x [ x] Q1 x Q2 z [ x] [ z ]
Q1 et Q2 , et z var [ x]
Proposition
Toute formule est équivalente à une formule en f.n.p. ( Mise en facteur des quantificateurs)
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Démo :
La démonstration de ce théorème est constructive elle permet d’exhiber une forme prénexe
équivalente à une formule close donnée
Algorithme :
Nous allons montrer comment on peut lui associer une formule close prénexe de même
sens dont le préfixe est soit absent, soit constitué de quantifications universelles.
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Soit par exemple la formule xA qui s'énonce: "il existe au moins un objet x tel que A".
Si l'on choisit de symboliser l'un de ces objets par un nouveau symbole de constante c
on peut penser que la formule Ac x , où toutes les occurences de la variable x sont
remplacées par c a le même sens que la formule initiale.
Soit maintenant la formule xyA qui se lit "pour tout objet x il existe au moins un objet
y tel que A" ou plus précisément" à chaque objet x correspond au moins un objet y tel
queA". Si l'on choisit parmi les objets y qui conviennent, l'un d'entre eux on établit une
relation fonctionnelle entre x et y que l'on peut représenter par un nouveau symbole de
fonction f1, et on est en droit de penser que la formule " xA f x y , où toutes les
occurrences de y sont remplacées par le terme f x a un rapport sémantique étroit avec
la formule de départ ;
Étant donnée une formule close prénexe, on appelle forme de Skolem de F ou plus
simplement skolémisée de F( ou bien la forme standard de Skolem (f.s.s.)) , la formule Fs
obtenue en éliminant toutes les quantifications existentielles du préfixe de F en
remplaçant, dans la formule qui suit le préfixe, chaque variable gouvernée par un
quantificateur existentiel :
Exemples :
Les constantes et les fonctions utilisées pour remplacer les variables existantes sont appelées
fonctions de Skolem
Remarquons que dans l’exemple1 la formule Fs est une formule du nouveau langage
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L1' {Pl, Q2, f1, g3, h2, a, b, c}
xyzuvwPx, y, z , u, v, w
Etant n’importe quelle formule F en forme prénexe, il existe une formule Fs dite skolémisée
de F telque
exemples
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3/Quand F insatisfaisable alors F Fs
4/Une formule F peut avoir plusieurs formes de Skolem. On adopte donc l’approche suivante
F F1 F2 .... Fn
n
Fs ( Fi ) s
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Remarque:
Le but de cette méthode est de dégager une méthode permettant de transformer un ensemble E
de formules du calcul des prédicats en un ensemble de clauses CE forme normale
conjonctive d’une formule A sans quantificateurs On entend la même chose que dans le cas
propositionnel, la seule différence est dans la syntaxe des littéraux
VI Méthode de résolution
Rappelons que les deux règles qui forment l'ossature de la méthode de résolution, la
règle de coupure et la règle de simplification, s'appliquent à des formules particulières:
les clauses.
où les pi et qj sont des variables propositionnelles, les clauses de la logique des prédicats
s'écrivent
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littéraux construits à l'aide termes a priori différents, P (tl,..., tk) et P (t’l,.., t’k) pour la
règle de coupure, et Q (tl, ... , tm) et Q (t'1 ... , t'm) pour la règle de simplification.
La solution consiste à identifier les formules atomiques P (tl,..., tk) et P(t’l,.., t’k) donc les
termes tj et t’j, en procédant à des substitutions à l'intérieur de ces termes. Cette
opération appelée unification repose sur les trois principes suivants:
Les formules atomiques Q(a,g(x,y,b)) et Q(x,g(a,b,y)) peuvent être identifiées toutes deux
à la formule Q(a,g(a,b,b)) qui est dite leur unificateur principal en procédant aux
substitutions [a|x] et [b|y]
Une réfutation (obtention de la clause vide) par coupures et simplifications devra donc
obligatoirement mentionner 1es substitutions qui permettent de la mener à bien. C'est
pourquoi, au lieu de noter de manière habituelle les différentes instances des
applications de nos deux règles, nous les ferons figurer dans un tableau.
C3 = R(v, w) S (v, w)
C4=T(a,u)
C5 = R (s, t)
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où x, y, z, u, v, w, s et t désignent des variables et a le symbole de constante présent dans le
langage.
on sait qu'il faut faire appel à une mise sous forme clausale de la formule F dans le
premier cas et de la formule F1 F2 ... Fn F dans le second cas.
L'obtention d'une telle forme est moins immédiate en logique des prédicats à cause de la
présence des quantificateurs dans la formule, les clauses dont la donnée est chargée de
la représenter ne devant pas contenir de quantificateurs.
C'est seulement à partir des clauses obtenues à l'étape 5 qu'on mettra en œuvre la
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méthode de résolution.
Construites sur le langage L1={Pl, Q2, f1, g3,a, b} . Montrons, à l'aide de la méthode de
résolution que F .
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