Le texte présente la pensée de Nietzsche sur le travail. Pour Nietzsche, les hommes travaillent aujourd'hui principalement pour l'argent et non pour le plaisir du travail. Seuls les artistes et les contemplatifs trouvent du plaisir dans le travail, même difficile. L'ennui est nécessaire au travail créatif selon Nietzsche.
0 évaluation0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
43 vues1 page
Le texte présente la pensée de Nietzsche sur le travail. Pour Nietzsche, les hommes travaillent aujourd'hui principalement pour l'argent et non pour le plaisir du travail. Seuls les artistes et les contemplatifs trouvent du plaisir dans le travail, même difficile. L'ennui est nécessaire au travail créatif selon Nietzsche.
Le texte présente la pensée de Nietzsche sur le travail. Pour Nietzsche, les hommes travaillent aujourd'hui principalement pour l'argent et non pour le plaisir du travail. Seuls les artistes et les contemplatifs trouvent du plaisir dans le travail, même difficile. L'ennui est nécessaire au travail créatif selon Nietzsche.
Le texte présente la pensée de Nietzsche sur le travail. Pour Nietzsche, les hommes travaillent aujourd'hui principalement pour l'argent et non pour le plaisir du travail. Seuls les artistes et les contemplatifs trouvent du plaisir dans le travail, même difficile. L'ennui est nécessaire au travail créatif selon Nietzsche.
Téléchargez comme PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 1
TEXTE 2 - DEVOIR AUTOMATIQUE SUR LE TEMPS
Nietzsche, Le gai savoir
« Dans les pays civilisés presque tous les hommes se ressemblent maintenant en ceci qu’ils cherchent du travail à cause du salaire; – pour eux tous, le travail est un moyen et non le but lui-même; c’est pourquoi ils mettent peu de finesse au choix du travail, pourvu qu’il procure un gain abondant. Or il y a des hommes rares qui préfèrent périr plutôt que de travailler sans que le travail leur procure de la joie : ils sont minutieux et difficiles à satisfaire, ils ne se contentent pas d’un gain abondant, lorsque le travail n’est pas lui-même le gain de tous les gains. De cette espèce d’hommes rares font partie les artistes et les contemplatifs de toute espèce, mais aussi ces désœuvrés qui passent leur vie à la chasse ou bien aux intrigues d’amour et aux aventures. Tous ceux-là cherchent le travail et la peine lorsqu’ils sont mêlés de plaisir, et le travail le plus difficile et le plus dur, si cela est nécessaire. Mais autrement ils sont d’une paresse décidée, quand même cette paresse devrait entraîner l’appauvrissement, le déshonneur, des dangers pour la santé et pour la vie. Ils ne craignent pas autant l’ennui que le travail sans plaisir il leur faut même beaucoup d’ennui pour que leur propre travail puisse leur réussir. Pour le penseur et pour l’esprit inventif l’ennui est ce « calme plat » de l’âme qui précède la course heureuse et les vents joyeux; il leur faut le supporter, en attendre l’effet à part eux : – c’est cela précisément que les natures moindres n’arrivent absolument pas à obtenir d’elles-mêmes! Chasser l’ennui de n’importe quelle façon est aussi vulgaire que travailler sans plaisir. Nietzsche, Le gai savoir, 1887, paragraphe 42