Iaö, Le Dieu El de La Rome Éternelle (Troia)
Iaö, Le Dieu El de La Rome Éternelle (Troia)
Iaö, Le Dieu El de La Rome Éternelle (Troia)
3
Relations Between Magical Texts and Magical Gems, Paolo Vitellozzi, fig.18 p.207
4
no. 9-199-72; Six Amuletic Gems in Ankara, MELİH ARSLAN – RICHARD GORDON – YAVUZ YEĞİN*,
ADALYA, vol. 25, 2022
5
Studies in magical amulets, Bonner 1950, no.144, description p.88
case the hand indicates that she is spitting into her bosom)» [6]
- Gemme à l'Ibis et IAO. Une gemme
avec Hermès au IIIe siècle [7] On peut
retrouver sur les gemmes l'ibis-IAO près
d'un autel où sont plantés 3 clous,
possiblement un culte à la crucifixion. Le
revers est un chnoubis qui présente l'éveil
de l'agathodaemon de l'homme.
L'ensemble ibis et chnoubis pourrait
former un phénix, animal éternel, présenté
sur les gemmes avec les mêmes animaux qui accompagnent l'ibis, soit le scorpion et
le serpent, et placé sur un autel. [8]
- IAO, l'Avortement, et le rite de crucifixion de Catulle. On voit sur les gemmes
le IAO (Troia) accompagnant la forme de l'Horus placé entre le jour et la nuit, ou
mieux explicité entre la division lunaire et l'étoile de la nuit. Budge y décrit la
barque ayant une proue à forme d'âne et celle du faucon; ceci nous explique mieux
la fresque de Pompéi avec les deux barques. [9] Tertullien (Contre les Valentiniens,
XIV) confirme que le IAO est la même chose que «Jurer par César», ce que Jésus aurait crié à l'Avortement
lors de la crucifixion. L'auteur explique que Enthymésis désigne l'Avortement, et que Christ est conduit sur
la terre par Horus pour la contempler avec miséricorde lors de sa Passion. Il lui donna une forme de ses
propres énergies. Enthymésis (avortement) éprouvait un désir pour Sophia, la Sagesse en Christ, et la
recherchait. «ce même Horus (enfant-dieu), qui s'était si heureusement présenté à la mère (Esprit saint), ne
se fût jeté si malencontreusement à la traverse de la fille (Enthymésis, Avortement), en lui criant, Iao,
comme qui dirait: "Arrière (ou hors du chemin), Romains !" ou bien: Fidem Cæsaris, "J'en jure par César."
De là cet Iao que l'on trouve dans les Ecritures. Ainsi arrêtée dans ses investigations et ne pouvant
atteindre jusqu'à la Croix, c'est-à-dire jusqu'à Horus, parce qu'elle n'avait jamais joué le Lauréolus de
Catulle.» (C'est le fameux rite d'avortement tel que ceux pratiqués avec l'âne lorsque Jésus entre dans le
temple afin d'accomplir son dessein de résurrection, tel que présenté sur les gemmes, Omphale. Voilà encore
notre Horus-Jésus des temples égyptiens romains, qui est présenté sur la gemme en Horus-Troia par lequel
il jure, c'est-à-dire le dieu romain et la loi. On peut confirmer qu'adorer Iao est ici le dieu de la Troia.
Comme on a encore dit, César devient dieu. Le texte ajoute encore que pour monter sur la croix, la
condition était d'avoir pratiqué le rite théâtrale du Lauréolus de Catulle, une mise en scène de la mort, une
image et un sens. C'est ce même Catulle qui décrit le supplice que cause Hector.) Le Lauréolus était une
tragi-comédie de Catulle, dans laquelle un juge, ou un bandit, appelé Lauréolus, avait toujours survécu à son
supplice avant la crucifixion. Juvénal, Satire VIII : «L'agile Lentulus a tenu et bien tenu le sien (rôle
théâtrale) dans Lauréolus, et c'est dommage qu'on ne l'ait pas réellement crucifié.» Lors des jeux scéniques
(cf. Suétone, Cal., 57; 41 CE), ce mime a été adapté à la légende de Prométhée, mais l’aigle a été remplacé
par un ours. «Il avait surpassé, ce criminel, les forfaits de l’antique légende, mais, dans son cas, ce qui était
fiction est devenu exécution». Martial, De Spect. 7, le relie aussi à Prométhée. (Il faut se rappeler que le
supplice de Prométhée était d'usage à l'époque de Troie, voir au VOL.1. Jésus rend donc gloire à la
crucifixion romaine, et troyenne par le nom IAO, en se prêtant au jeu scénique qui n'est pas que
divertissement mais un "jeu du monde", en tant que sujet.)
6
Notes on Magical Texts and Gems Christopher, A.Faraone, p.287
7
British Museum, London, inv. no. OA.9620. Thoth-ibis with Hermes and various onomata barbara. 3rd c. CE, courtesy
of the Campbell Bonner Magical Gems Database
8
Studies in magical amulets, Bonner, 1950, ibis no 82, phénix no. 103, 105, 392
9
Amulets and Superstitions, Wallis Budge, p.207, https://archive.org/details/b29978154
- IAO est souvent nommé comme garant de la victoire dans les prières avec trois noms principaux : Iao,
Sabaoth et Adonaï. Le terme Adonaï apparaît aussi vers le Ier siècle av. J-C. Ici, Adonaï désigne le Seigneur
(Adonis) dont l'origine le fait correspondre aux Phéniciens, c'est-à-dire que si IAO est Troia-Roma, Adonaï
est une alliance d'Israël ou des Phéniciens avec Rome. «MS36 Grant me victories, favour, good luck with
N., success with people small and great, whom I may encounter today, during all the hours of the day and
the night. For I have before me Jesus Christ, who attends me and accompanies me; behind me Yao Sabaoth
Ado[nai]; on my right and [left] the God of Ab[raham, Isaac, and Jacob]; over [my] face... my heart... »
[10] Les Greek Magical Papyri (CXXVIII) nomme Jésus-Christ le «fils de Iao»
- Le sens gnostique. Le texte gnostique de la Pistis Sophia, écrit vers le IIIe-IVe siècle, rend compte de
l’utilisation du mot IAO par Jésus comme celui d'un "monde sans fin", mentionné après la résurrection et
accompagné de ses apôtres. Cela doit signifier la Rome renaissante. «Alors Jésus, étant avec ses disciples
auprès de la mer qu'on appelle l'Océan, fit cette prière... Jésus se tournant vers les quatre coins du monde
avec ses disciples, tous revêtus de vêtements de lin, dit : "laô, iaô iaô ; voici quelle est la signification de ce
mot : l'iota signifie que l'univers a été émané ; l'alpha qu'il reviendra d'où il est sorti ; l'oméga, que ce sera
la fin des fins."» Il est aussi nommé dans l'Apocryphon de Jean, ou le Livre des Secrets de Jean, comme un
démon serpent à sept têtes, et d'autres correspondances tel la Jalousie.
- Exemple d'une figure de IAO. Lamelle d'or du IIe siècle, de Ciciliano au Latium.
[11] Pour reprendre les éléments, une figure de IAO apparaît tel un Laocoon supplicié
dont les fils sont mangés par des serpents. Il porte le triple pavot, un symbole associé
à Koré et à l'infra-monde d'où vient le serpent. L'union est suggéré entre Iao (Roma),
et Adonaï cité sous les pieds et désignant l'Israël-Phénicie. L'auteur y voit sous les
pieds deux triangles percés de clous. “It is not clear whether the nails belong to the
triangles or whether they pierce the god’s feet”
10
Ancient Christian Magic Coptics Texts of Ritual Power, Meyer and Smith, 1999
11
Greek Magical Amulets, The Inscribed Gold, Siver, Copper, and Bronze lamellae, Part I, by Roy Kotansky,
Papyrologica Coloniensia, Vol. XXII/1, p.119, fig.29 ; A Magical Time God, Vermaseren 1971:452
- Sur l'origine du IAO romain à
Tibériade. N'est-ce pas notre homme-coq
IAO à deux queues tenant un double-
bouclier romain sur ce denier de Tibérius
(RY 2) émis à Jérusalem quelques années
avant la fondation de la ville? Sur ces
pièces des franges s'élancent des fétiches,
mais le caducée hélicoïdal est aussi
associé aux serpents. L'auteur veut y
reconnaître des cornucopias quoique la
forme de l'oiseau et les crêtes de coqs est
possible si on peut admettre un dérivé du
symbole; d'ailleurs la forme gnostique de
l'oiseau sortant du cornucopia existe [12],
ou bien avec des têtes d'empereurs [13]. Plus lisiblement, on peut voir une
tête d'oiseau à gauche et un animal à droite. «Prutot of Herod the Great
(RPCI, no. 4911 =TJC, no.59) and Herod Archelaus
(RPCI, no. 4192 =TJC, no. 68); based on a Roman
motif first used as a coin type on a denarius of
Antony in 40 BCE (RRC, no.520/1). It symbolises
“peace and concord, made possible by benevolent
rule”» [14] Sur la version de Valerius Gratus, un oeil
rond et un nez pointu paraît tenir le bouclier sacré; le
second cercle peut définir une bouche car le IAO
anguipède a souvent la bouche ouverte. Les gemmes
du IAO anguipède apparaissent au IIe siècle mais la
plupart sont non-datées et les exégètes ne peuvent
identifier son origine. Iao peut apparaître sur les gemmes avec Seth-Typhon, Typhon
qui dans le mythe contre Zeus apparaît anguipède; l'image du IAO anguipède
pourrait faire référence au Zeus chtonien. Cette autre version (RY 3) le présente
avec le caducée de Thot-Hermès, cet attribut apparaît surtout sous Tibère. En
omettant ces premiers cornucopias, nous avons une image primaire du IAO au
bouclier, à savoir une union entre le serpent chthonien et l'oiseau prenant du côté de
la nuit; ce qui n'est pas une union classique de la terre et du ciel, mais des
profondeurs d'en-bas et d'en-haut; le Seigneur coq IAO est donc celui des esprits
daimons, de même le El troyen qui est roi de la ville et ses daemons. Tibérius utilise
aussi la légende IOΥΛIA, Julia, qui pourrait avoir influencer le nom de Jésus (voir
explication ci-haut). Le fait est que Ponce Pilate lui-même utilise la légende
IOΥΛIA KAICAPOC en 29 après J-C, César Julia, la gense de la lignée troyenne.
N'est-ce pas la réponse qu'obtient Jésus lorsqu'il demande l'inscription de la pièce
(Matt 22.21). Selon les apocryphes, Jésus fut dans son enfance apprenti teinturier
12
Engraved Gems: Their Place in the History of Art, Sommerville, 1889, pl. (?), "gnostique"
13
PISIDIA, Antiochia. Gallienus. AD 253-268, Krzyźanowska VIII/31; RIC-857
14
Coins of the First Century Roman Governors of Judaea and Their Motifs, David M. Jacobson, ELECTRUM Vol. 26
(2019): 73–96; Pièce verte : Judaea, Valerius Gratus, Roman Prefect Under Tiberius, 16-17 A.D., obverse KAI/CAP
(Caesar), https://www.forumancientcoins.com/catalog/roman-and-greek-coins.asp, October 5, 2023,
Home>Catalog>Judean & Biblical Coins>Roman Procurators>Valerius Gratus> SH13128
sur le lac de Tibériade. Il y rencontre des rabbi Juifs. [15] Jésus côtoie énormément le Lac de Tibériade et y
fait plusieurs miracles (Lc 5.4; Lc 8.12; Jn 21.1), où est encore Capharnaüm, le lieu du Sermon sur la
montagne et celui de la multiplication des pains. La ville de Tibériade est construite en 18 ou 21 apr. J.-C.
par Hérode Antipas fils d'Hérode le Grand. Jésus avait donc entre 24 et 27 ans lors de la construction de la
ville.
15
Chap. XXI de la rédaction arabes des évangiles apocryphes, http://www.archive.org/details/vangilesapocry02peet
Babylone troyenne est une relecture complète des cultes associés à Troie et au "Dark Age" produit en 3
volumes. Pour se faire, une interprétation des images cachées dans l'art, de l'Âge du Bronze jusqu'à
l'Antiquité, est nécessaire. Les fresques de Cenchrées (Vol. 1) et la Mosaïque du Nil (Vol. 2) révèleront les
secrets de Troie et de Sparte. Le volume 2 explore le Cheval de Troie, les géoglyphes, et autres portions
non-élucidées. Le troisième volet aborde le contexte d'expansion après la Guerre de Troie, des liens pré-
colombiens avec le Nouveau-Monde, l'Ordre établit pour l'invasion et le pillage du Nouveau-Monde. Ses
oeuvres sont libres de droits.