Mois de Muharram

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Le rôle du Musulman

pendant le mois de
Al Mouharram

par le Cheikh Youssef Hassan


Al Hammadi

Traduit à partir de la version arabe par Umm Ghaith.


Quiconque médite sur les conseils du Prophète ‫ ﷺ‬dans son appel
à Allah (‫ )ﷻ‬réalisera pleinement l'intensité de ses efforts tout au
long des saisons et des moments [consacrés à] l’obéissance, la
bonté et l'adoration. Il cherchera alors à exhorter la nation à tirer
profiter de ces périodes bénies et à examiner les actes
[d’adoration] légiférés à accomplir.

Parmi ces périodes au cours desquels le Prophète ‫ ﷺ‬a enjoint à


sa communauté de s’exposer aux souffles de la miséricorde
d’Allah, il y a le mois d’Allah (‫[ )ﷻ‬appelé] Al Mouharram. Ce mois
marque le début de l'année Hégirienne, et est l'un des quatre mois
à propos desquels Allah (‫ )ﷻ‬a dit :

‫ِإ َّن ِع َّد َة ٱلُّش ُہوِر ِع نَد ٱلَّلِه ٱۡثَن ا َع َش َر َش ۡہً۬ر ا ِفى ِڪ َت ٰـ ِب ٱلَّلِه َيۡو َم‬
‌ۚ‫َخَلَق ٱلَّس َم ٰـ َو ٲِت َو ٱَأۡلۡر َض ِم ۡن ٓا َأۡر َبَع ٌة ُحُرٌ۬م ۚ‌ َذ ٲِلَك ٱلِّديُن ٱۡلَق ِّيُم‬
‫َہ‬
‫ً۬ة‬
‫َفاَل َتۡظ ِل ُم وْا ِفيِہ َّن َأنُف َس ُڪ ۡمۚ‌ َو َقٰـ ِت ُلوْا ٱۡلُم ۡش ِرِڪ يَن َك ٓاَّف َڪ َم ا‬
‫َأ‬ ‌ۚ ‫ً۬ة‬
‫ُيَق ٰـ ِت ُلوَنُكۡم َڪ ٓاَّف َو ٱۡع ُم ٓو َّن ٱل َه َم َع ٱ ُم َّت ِق يَن‬
‫ۡل‬ ‫َّل‬ ‫ْا‬ ‫َل‬

« En vérité, le nombre des mois est de douze auprès d’Allah, ainsi


que c’est écrit dans Son Livre depuis le jour où Il a créé les cieux
et la terre. Telle est la religion dans sa rectitude. Évitez donc de
vous faire du tort à vous-mêmes. Liguez-vous pour combattre les
païens comme ils se liguent contre vous ! Sachez qu’Allah est
avec ceux qui Le craignent. »

[At-Tawbah : 36]

1
Et les meilleures actions avec lesquelles il faut accueillir ce mois
sont celles révélées dans les textes islamiques sous forme
d’exhortations et d’encouragements, tels que le jeûne [1]. C’est
ainsi qu’Abou Houraïrah, qu'Allah l'agrée, rapporta que le
Prophète ‫ ﷺ‬a dit : « Le meilleur jeûne après le ramadan est le
mois d'Allah Al Mouharram et la meilleure prière après les prières
obligatoires est la prière de nuit. » [2] Par ce hadith, le Prophète
‫ﷺ‬ exhorte la nation musulmane au jeûne pendant le mois
d'Allah, Al Mouharram, car il est décrit comme étant le meilleur
jeûne après le jeûne obligatoire. Et le décrire comme tel marque
sa préférence et sa priorité sur les autres jeûnes volontaires.

Le fait de caractériser ce mois par le jeûne cache un merveilleux


secret sur lequel Al-Hafiz Ibn Rajab, qu’Allah lui fasse
miséricorde, attire notre attention lorsqu’il nous rapporte que le
Prophète ‫ ﷺ‬a désigné Al Mouharram comme étant « le mois
d’Allah ». Et le fait de l’avoir qualifié de la sorte nous indique
son honneur et sa vertu.

Par ailleurs, le jeûne est parmi tous les autres actes [d’adoration]
celui qui appartient à Allah (‫)ﷻ‬. En témoigne ce hadith : « Tout
acte du fils d'Adam lui revient, sauf le jeûne. Il est certes à Moi et
c'est Moi qui le rétribue. » [3] Par conséquent, puisque Al
Mouharram est caractérisé par son appartenance à Allah (‫)ﷻ‬, il
convient alors de le distinguer [et de l’honorer] par l'œuvre qui
revient également à Allah (‫)ﷻ‬, et il s’agit ici du jeûne [4].

[1]. Rapporté par Al-Boukhari (5927), Alfadh Lahu, et Mouslim (1151).


[2]. Voir : Lata'if Al-Ma'arif (p. 81-82).
[3]. Voir : Al-Moufhim (3/235).
[4]. Rapporté par Mouslim (1163).

2
Et les meilleurs jours du jeûne de [Al Mouharram] sont les dix
premiers jours. Le Prophète ‫ ﷺ‬avait l’habitude de les jeûner et il
recherchait leurs mérites plus qu’au cours des autres jours.
Également, Ibn Abbas, qu'Allah l'agrée, rapporte : « Je n'ai pas vu
le Prophète s'intéresser au jeûne d'un jour comme il le faisait pour
Âchoûrâ’ puisqu'il le préférait aux autres, exception faite de ce
mois-ci (le Ramadan). » [1]

Dans une autre version, Ibn Abbas qui fût interrogé sur le jeûne
du jour de Âchoûrâ’, déclara : « Je n'ai pas vu le Prophète jeûner
un jour en y recherchant plus son mérite si ce n'est ce jour-ci. »
[2], c'est-à-dire le jour de Âchoûrâ’. Et dans d’autres [narrations],
Jabir bin Samura, qu'Allah l'agrée, dit : « Le Messager d’Allah ‫ﷺ‬
nous ordonne de jeûner le jour de Âchoûrâ', et il nous exhorte à le
faire, et il fait un pacte avec nous… » [3]

Et lorsqu’on l’interrogea sur la récompense du jeûne du jour de


Âchoûrâ’, le Prophète ‫ ﷺ‬répondit : « Il expie [les péchés de]
l'année précédente. » [4] Et dans une autre version : « [Quant au]
jeûne du jour de Âchoûrâ', j’espère qu’Allah expiera les péchés de
l’année précédente [pour celui qui le jeûne]. » [5]

Les compagnons, qu’Allah les agrées, ont alors répondu à cet


appel prophétique et ont jeûné en ce jour béni, qu’ils fussent
résidents ou voyageurs.

[1]. Rapporté par Al-Bukhari (2006).


[2]. Rapporté par Mouslim (132).
[3]. Rapporté par Mouslim (1128).
[4]. Rapporté par Mouslim (1162)
[5]. Rapporté par Mouslim (1162).

3
Et nombre de récits ont été rapportés d'eux [1] à propos de
l’importance de ce jeûne, au point où même leurs jeunes enfants
jeûnaient ce jour. En effet, Al-Roubee’ bint Mouadh, qu’Allah
l’agréée, rapporte : « Le Prophète envoya [un messager] le jour
de Âchoûrâ' dans les villages des Ansar [pour annoncer] : «
Quiconque a mangé qu’il arrête et continue le jeûne, et quiconque
jeûne qu’il complète [son jeûne]. » Elle dit : Nous avions ensuite
pris l'habitude de jeûner et d’exhorter nos garçons au jeûne, et de
leur fabriquer des jouets avec de la terre, [de sorte que] si l'un
d'eux se mettait à pleurer pour la nourriture, nous lui donnions
[ces jouets pour les occuper] jusqu’au temps de la coupure [du
jeûne]. » [2]

Et dans une autre version : « … Ils nous réclamaient de la


nourriture, nous leur donnions [alors] des jouets pour les distraire
et pour qu’ils puissent terminer leur jeûne. » [3]

Et il est préférable de jeûner le dixième jour ainsi que le


neuvième. À ce propos, Ibn Abbas, qu'Allah l'agrée, rapporta : «
Lorsque le Prophète ‫ ﷺ‬a jeûné le jour de Âchoûrâ’ et a ordonné
de le jeûner, ils [les compagnons] ont dit : « Ô Messager d'Allah !
Certes c'est un jour auquel les juifs et les chrétiens donnent de
l'importance. » Le Prophète ‫ ﷺ‬dit alors : « L'année prochaine, si
Allah le veut, nous jeûnerons le neuvième jour. » Ibn Abbas dit : «
L'année suivante n'est pas venue avant que le Prophète ‫ ﷺ‬ne
décède. » » [4]

[1]. Voir : Lataïf Al-Maaref (p. 109-113).


[2]. Rapporté par Al-Boukhari (1960) et Lata'if Al-Ma'arif, et Mouslim (1136)
[3]. Rapporté par Mouslim (1136).
[4]. Rapporté par Mouslim (1134).

4
Le Prophète ‫ ﷺ‬dit également : « Si je vis jusqu'à l'année
prochaine, je jeûnerai le neuvième jour. » [1] Ceci dans le but de
se différencier des Juifs, qui eux se contentaient de jeûner le
dixième jour seulement. C’est en ce sens qu’Ibn Abbas a dit : «
Et contredisez les Juifs. Jeûnez, alors, un jour avant ou un jour
après. » [2]

Néanmoins jeûner le jour de Âchoûrâ’ seul n’est pas


répréhensible. En effet, le Messager d’Allah ‫ ﷺ‬avait l’habitude de
jeûner uniquement le dixième jour et ce, jusqu'à sa mort. C'est
pourquoi Cheikh al-Islam Ibn Taymiyyah, qu’Allah lui fasse
miséricorde, a dit : « Le jeûne du jour de Âchoûrâ’ est une
expiation pour une année, et il n'est pas détesté de l'isoler par le
jeûne. » [3] Toutefois, la priorité, la meilleure et la plus
complète des voies à suivre consiste à jeûner le jour de
Âchoûrâ’ avec le neuvième jour.

Et si telle est l'importance de ces jours, alors il incombe à tout


musulman de s'efforcer d'accomplir son devoir [religieux] durant
ce mois. Et celui dont Allah (‫ )ﷻ‬sait qu’il est attentif [à ses
obligations], alors Il l'aidera, lui accordera le succès et le guidera.

Et parmi les enseignements que l’on peut tirer du hadith d'Abou


Houraïrah ainsi que des autres ahadith et de ceux vus
précédemment, il y a que :

[1]. Rapporté par Mouslim (1134).


[2]. Rapporté par Abd al-Razzaq dans al-Musannaf (7839) et autres, et authentifié par
Ibn Rajab dans Lata'if Al-Ma'arif (p. 108).
[3]. Ikhtiyaaraat d'Ibn Taymiyyah pour Al-Baali (p. 110).

5
1- Le meilleur mois pour accomplir des actes surérogatoires après
les actes obligatoires est le mois d’Allah Al Mouharram, selon le
sens apparent du hadith [mentionné précédemment] [1]. Al-Hafiz
Ibn Rajab, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit à son propos : « Ce
hadith est explicite [concernant le fait que] le meilleur jeûne
volontaire après le Ramadan est le jeûne du mois d’Allah Al
Mouharram… » [2]

2- Il est également recommandé de jeûner la majeure partie du


mois de Al Mouharram. J’ai en effet limité ce jeûne à une grande
partie du mois, et ce à défaut d'un texte de la Sounnah [le
justifiant] [3], bien que le sens apparent du hadith [qui prouve
cela] indique que tout [le mois] devrait être jeûné. Le hadith
rapporté par Aicha, qu’Allah l'agréée [appuie cette
recommandation] : « Je n'ai pas vu le Prophète ‫ ﷺ‬jeûner un mois
complet à l'exception du Ramadan… » [4]

3- Le jugement de préférer un acte [d’adoration], une parole, ou


encore une situation doit toujours être basé sur un texte clair et
explicite du Coran et/ou de la Sounnah. Ibn Abd al-Barr, qu’Allah
lui fasse miséricorde, dit [en ce sens] : « Les bienfaits [et les
faveurs] ne peuvent être appréhendés ni par Al Ijtihad [un
raisonnement indépendant d’interprétation des textes religieux
pour en déduire le droit musulman] ni par Al Qiyaas [un
raisonnement par analogie qui permet de déterminer la solution
d'un problème de droit non prévu par les textes islamiques].

[1]. Risala Fi Ahaadith Shahr Allah Al Mouharram (p. 53).


[2]. Lataïf Al-Maaref (p. 77).
[3]. Voir : Risala Fi Ahaadith Shahr Allah Al Mouharram (p. 53).
[4]. Rapporté par Mouslim (1156).

6
En effet, Allah Taala est Celui qui accorde les faveurs, Celui qui
préfère ce qu’Il veut. À Lui appartient le droit de préférer ce qu’Il
veut, sur ce qu’Il veut et dans les actions qu'Il veut. Personne ne
peut s'opposer à Son jugement, [de même] nul ne peut repousser
Sa grâce. [1] L'explication que l’on retire de ces quelques lignes
est que s’il n’existait aucun texte légal qui accordait la priorité au
jeûne du mois de Al Mouharram, et qui réservait une plus grande
récompense au jeûne de certains de ses jours, tel que Âchoûrâ’,
alors il nous serait formellement interdit de juger et d’affirmer
quoique ce soit [concernant le mois de Al Mouharram].

4- Il n'est pas permis d'assigner à un mois parmi les mois, ou un


jour parmi les jours, ou une nuit parmi les nuits, un acte
d'adoration spécifique sans texte [du Coran ou de la Sounnah]. À
ce propos, le Prophète ‫ ﷺ‬a dit : « Ne priez pas spécifiquement la
nuit du vendredi et ne jeûnez pas spécifiquement le vendredi, sauf
s’il coïncide avec un jour que vous avez l’habitude de jeûner. » [2]

Et clarifions [ce hadith] en disant que le jour du vendredi, en


raison de son évidente supériorité, est considéré [par certains]
comme étant plus vertueux que les autres jours de la semaine.
Par conséquent, il convient [d'après eux] de le distinguer par le
jeûne ou encore la prière. Or, la Charia (la législation islamique) a
établi qu’il s’agit là d’actes d’adoration par lesquels il est interdit
de singulariser le vendredi. En réalité, il s’agit là d’une conjecture
que les gens suivent [aveuglément]. Ainsi, ils insèrent dans la loi
de nouvelles dispositions qui n’ont pas lieu d’être, mais encore ils
particularisent ce jour au travers d’actes d'adoration pour lesquels
il n’existe aucun texte [justifiant cela].

[1]. At-Tahmid (26/19).


[2]. Rapporté par Mouslim (1144)

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C’est pour toutes ces raisons qu’a été émise l’interdiction de
consacrer la journée [du vendredi] au jeûne et la nuit à la prière
dans le but de couper court à ces jugements infondés [1], mais
également pour protéger la religion, prévenir l'hérésie, et [nous
rappeler de ne] s’en tenir qu’à ce qui est édicté dans la Sounnah.
Dès lors, il est important d’affirmer que rien, à l’exception du
jeûne, n’est prescrit pour le jour de Âchoûrâ’.

Quant à l’incitation de faire l'aumône ou la prière surérogatoire [2],


ou encore d’accomplir le bain rituel et de s’embellir en ce jour,
rien n'est prouvé à ce sujet. Cheikh Al-Islam Ibn Taymiyyah,
qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit : « Ceci en dépit du fait que
rien en dehors du jeûne n'ait été prescrit pour Âchoûrâ’ selon le
consensus [des musulmans]. » [3] Et il dit également : « Tout ce
qui est rapporté du Prophète ‫ ﷺ‬concernant le jour de Âchoûrâ’ en
dehors du jeûne est un mensonge. » [4] Il déclara enfin : « Il n’y a
aucun hadith authentique en ce qui concerne Âchoûrâ’ hormis
pour le jeûne. » [5]

5- Quiconque s’attache à ce qui est légiféré concernant ce mois


prendra conscience de l’ampleur de l’éloignement de certains vis-
à-vis de la Sounnah du Prophète ‫ ﷺ‬et de ses conseils sur ce
sujet. Il est essentiel de considérer uniquement les paroles et les
conseils du Prophète ‫ ﷺ‬car ils renferment de grands bienfaits. Et
quiconque tient compte de [ces conseils] devient membre de la
Hanifiyyah As-Samhatu [c’est-à-dire la voie qui s’oppose au

[1]. Voir : Zad al-Ma'ad (1/526).


[2]. Voir : Dar’ AtTaa’rid (1/150).
[3]. Jaami’ Al masaail (3/376).
[4]. Jaami’ Al masaail (151/5).
[5]. Minhaj al-Sounna (433/7).

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polythéisme, qui tend vers le bien et s’écarte du mal et dont la
pratique est aisée], accomplit des actes vertueux, et est
récompensé pour ses efforts et pour s’être rapproché de son
Seigneur conformément à [la sounnah], loin des désirs et des
transgressions.

6- Il est primordial d’habituer les jeunes à cette adoration –


j’entends par là le jeûne - et de les inciter à jeûner le jour de
Âchoûrâ’, qui est un jour honorable auprès d’Allah (‫)ﷻ‬. Nous
devons les y encourager pour qu’ils puissent bénéficier de Sa
Bonté et pour gagner Sa Récompense, le tout en suivant
l’exemple des compagnons. Il est également important d’éduquer
nos enfants à se rapprocher d’Allah (‫ )ﷻ‬par l’adoration du jeûne.
C'est pourquoi Al-Hafiz Ibn Hajar, qu’Allah lui fasse miséricorde,
commenta le hadith de Al-Roubee’ bint Mouadh, qu’Allah l’agréée,
« Nous avions ensuite pris l'habitude de jeûner et d’exhorter nos
garçons au jeûne… » en ces termes : « Ce hadith constitue une
preuve qui légitime [le fait] d'entraîner les jeunes garçons à
jeûner… puisque au vu de leur jeune âge ces garçons ne sont en
réalité pas concernés par l’obligation [de jeûner], et pourtant on
les exhortait dans le but de les entraîner... » [1]

Hicham bin Ourwa, qu'Allah l'agrée, a dit quant à lui : « Mon père
ordonnait aux garçons de prier s'ils en étaient conscients, et de
jeûner s'ils pouvaient le supporter. » [2]

[1]. Fath al-Bari (4/201).


[2]. Rapporté par Abd al-Razzaq dans al-Mousannaf (7293).

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Tout cela fait partie d'une pédagogie bénéfique qui inculquera à
nos jeunes d’aimer la Sounnah, de la mettre en pratique, de la
glorifier dans leur cœur et de la consolider dans leur âme. Et
lorsque l’enfant est élevé dans l’amour de l’obéissance,
l’adoration et la vertu, il devient celui dont on espère le bien et
dont on ne craint pas le mal. Le croyant n’a d’espoir qu’en Allah
(‫ )ﷻ‬et en son invocation, et il exerce les causes nécessaires pour
discipliner et pour réformer ses enfants, tout en ayant Al Tawakoul
[le fait de placer sa confiance en Allah (‫])ﷻ‬, en ne comptant que
sur Lui et en croyant à Sa promesse.

Et notre dernière invocation est Al Hamdoulillah (Louange à


Allah), Seigneur de l'univers. Prières et salutations d'Allah
sur le maître des envoyés d'Allah, sur sa famille et sur ses
compagnons.

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