Capsule 7 - 2021 - Corrigé - Soins de Longue Durée - OIIQ
Capsule 7 - 2021 - Corrigé - Soins de Longue Durée - OIIQ
Capsule 7 - 2021 - Corrigé - Soins de Longue Durée - OIIQ
GÉRIATRIE
Les manifestations non motrices sont souvent sous-diagnostiquées et ainsi, la plupart du temps, non-traitées, ce qui a un
impact important sur la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie. Les manifestations non motrices les plus
courantes sont les suivantes :
Troubles du sommeil (sommeil fragmenté et agité, insomnie, anomalies du sommeil paradoxal, cauchemars,
hallucinations, myoclonus nocturnes, difficulté à bouger durant la nuit, bruxisme, etc.),
Fatigue, irritabilité, anxiété,
Trouble de l’attention, de concentration et de mémoire,
Troubles de l’humeur (dysthymie, dépression mineure ou réactionnelle, dépression majeure, etc.),
Phénomènes hallucinatoires, syndrome neuropsychologique,
Altération de l’odorat et de la vision,
Trouble de régulation de la pression artérielle avec hypotension orthostatique,
Trouble de régulation de la température corporelle avec périodes de sudation abondante,
Constipation, pollakiurie, nycturie, dysfonction érectile,
Hyper salivation,
Les manifestations motrices peuvent être regroupées en deux grandes catégories, soit les signes primaires et les signes
secondaires.
Les signes primaires sont généralement perceptibles en début de la maladie et sont les suivants :
Akinésie,
Bradykinésie,
Rigidité,
Tremblement,
Quant aux signes secondaires, ils apparaissent au fil de la progression de la maladie et ne sont pas tous bien soulagés par
la médication :
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
Rigidité,
Tremblements,
Bradykinésie,
Akinésie,
Perturbation de la marche,
Pertes d’équilibre,
Problèmes posturaux.
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
3. Suite à la chute d’un usager, quels éléments comprendra votre évaluation initiale?
L’examen physique post-chute comprend minimalement l’inspection et la palpation ainsi que la mesure des signes vitaux
(SV).
De plus, il est important que l’infirmière questionne l’usager sur le contexte relié à la chute, mais aussi par rapport à sa
perte d’équilibre à l’aide du PQRSTU. Pour ce faire, elle utilise la méthode enquêteur ou journaliste.
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
CAPSULE – 7 - Corrigé
« La divulgation doit être faite le plus tôt possible après l’événement ou dès que l’état de l’usager le permet. Si l’usager
n’est pas en état, la divulgation sera faite à la personne qui peut consentir pour ses soins, car un consentement est
nécessaire pour les soins requis par cet accident. »
Référence :
MSSS. (2020). Déclaration des incidents et des accidents : lignes directrices. Repéré à
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-735-01W.pdf
5. Nommez les 5 éléments que doit comprendre la divulgation et qui doivent être documentés au dossier de
l’usager par la suite.
La nature de l’accident,
Les conséquences immédiates connues et, s’il y en a, celles qui sont à venir,
Les soins proposés ou ceux qui ont déjà été fournis à la suite de cet événement pour en contrer ou diminuer les
effets,
Les mesures de prévention que l’établissement a mises ou mettre en place pour éviter la récurrence de ce type
d’événement,
Les mesures de soutien offertes par l’établissement, s’il y a lieu, à l’usager ou à ses proches.
Référence :
MSSS. (2020). Déclaration des incidents et des accidents : lignes directrices. Repéré à
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-735-01W.pdf
6. Dans quels cas allez-vous réaliser une évaluation neurologique chez un patient ayant chuté?
L’évaluation neurologique doit être réalisée en cas d’impact crânien ou de suspicion d’impact crânien.
Par ailleurs, l’infirmière a l’obligation d’évaluer la condition physique et mentale d’une personne qui est symptomatique.
Donc, selon le jugement de l’infirmière, il est possible qu’une évaluation neurologique soit requise lorsque la situation
clinique de l’usager ayant chuté sans impact crânien évolue (ex : apparition de nausée, changement dans les signes vitaux,
etc.).
Références :
OIIQ. (2019). Champ d'exercice et activités réservées à la profession infirmière. Repéré à
https://www.oiiq.org/en/pratique-professionnelle/exercice-infirmier/infirmieres-et-
infirmiers#:~:text=Les%2017%20activit%C3%A9s%20r%C3%A9serv%C3%A9es%20%C3%A0,ajustements%20du%20plan%
20th%C3%A9rapeutique%20infirmier
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
Quelles sont les différences entre le délirium et le trouble neurocognitif majeur (TNCM)?
Il est primordial de distinguer les diverses atteintes neurocognitives de type TNCM des autres types d’affections
semblables, dont le délirium, la dégradation naturelle de la mémoire survenant avec l’âge et les symptômes cognitifs liés à
une dépression. De plus, lorsque le diagnostic d’atteinte neurocognitive est cliniquement le plus probable, une démarche
complexe s’amorce pour en distinguer le type précis.
Le délirium est, quant à lui, une perturbation du cerveau d’origine organique d’installation aiguë ou subaiguë,
habituellement transitoire et réversible, qui peut se présenter à tout âge, mais qui est particulièrement fréquent chez la
personne âgée.
CAPSULE – 7 - Corrigé
De plus, les personnes atteintes de TNCM sont plus à risque de développer un délirium, d’où l’importance de bien le
détecter afin d’éviter des conséquences définitives sur l’autonomie fonctionnelle.
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
Au niveau moteur, le délirium peut entraîner les trois états (hyperactif, hypoactif et mixte),
État hyperactif :
Caractérisé par une augmentation de l’activité psychomotrice (agitation),
Se manifeste par de la combativité inhabituel, de l’agitation et de l’irritabilité,
Souvent accompagné d’hypervigilance et d’hallucinations.
État hypoactif :
Caractérisé par un ralentissement psychomoteur (léthargie, se déplace plus lentement que d’habitude),
Entraîne une réponse lente aux stimuli de l’environnement (apathie).
État mixte :
Alternance entre les états hyperactif et hypoactif au cours de la même journée.
L’état hypoactif serait le plus fréquent chez les aînés. De par la nature des manifestations, il est susceptible d’être sous
diagnostiqué et ainsi d’entraîner un déclin important dans les capacités fonctionnelles de l’aîné.
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
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9. Identifiez quatre interventions pouvant contribuer à la prévention du délirium chez la personne âgée
hospitalisée.
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
11. Quelle différence existe-t-il entre la mise en place d’une contention dans un contexte planifié par rapport à
une mise en place dans un contexte non planifié?
Le contexte d’intervention planifié se définit comme suit : « usage prévisible, consentement préalable requis, lorsque
l’usager à un comportement susceptible de se répéter ». Ce type d’intervention est indiqué lorsque la personne présente un
ou des comportements susceptibles de se répéter, entraînant un danger réel pour elle-même ou pour autrui.
Cette décision résulte d’un processus interdisciplinaire. Toutefois, la contention doit être cessée dès que le motif n’est plus
présent.
Le contexte d’intervention non planifiée se caractérise par un danger imminent pour la personne ou pour les autres. Par
définition, ce comportement doit être inhabituel et ne pas s’être manifesté antérieurement, d’où l’impossibilité de le
planifier. Lors d’un contexte d’urgence, le consentement n’est pas obligatoire dans l’immédiat. Toutefois, après 24-72h
(selon l’établissement), le contexte d’intervention planifié s’applique.
CAPSULE – 7 - Corrigé
Référence :
MSSS. (2015). Cadre de référence pour l’élaboration des protocoles d’application des mesures de contrôle. Repéré à
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2014/14-812-01W.pdf
12. À la suite de l’application d’une contention physique, sur quels éléments en particulier portera votre
surveillance?
Considérant l’unicité de chacune des situations cliniques, il importe d’user du jugement clinique afin d’identifier les
éléments de surveillance ainsi que la fréquence applicable. Il est de la responsabilité de chaque établissement d’établir les
surveillances minimales requises, dont les éléments suivants font partie :
• La respiration et l’état de conscience;
• L’état de la peau aux endroits d’installation;
• Les réactions et le comportement de la personne;
• L’application sécuritaire de l’appareil (bonne grandeur, bon état, bonne utilisation).
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
13. Que signifie l’acronyme AÎNÉES? Quels éléments vous suggère-t-il d’évaluer?
• Autonomie/AVQ et mobilité,
• Intégrité de la peau,
• Nutrition et hydratation,
• Élimination,
• État cognitif et comportement,
• Sommeil.
Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
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Référence :
Voyer, P. (2021). Soins infirmiers aux aînés en perte d’autonomie. (3e éd.). ERPI.
MSSS. (2020). Déclaration des incidents et des accidents : lignes directrices. Repéré à
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2020/20-735-01W.pdf.
MSSS. (2015). Cadre de référence pour l’élaboration des protocoles d’application des mesures de contrôle. Repéré à
https://publications.msss.gouv.qc.ca/msss/fichiers/2014/14-812-01W.pdf