Les Fruits Que Nous Mangeons
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I. Malolo, Mele’ofa II. Matenga-Smith, Tai’ora III. Tunidau-Schultz, Jimaima IV. Titre
V. Secrétariat général de la Communauté du Pacifique VI. Série
641.4 AACR2
ISBN 982-00-0126-9
ISSN 0377-9955
Auteurs
1. Mele’ofa Malolo, nutritionniste, Roma Primary Health Care Unit, St George Health
Services, P.O. Box 602, St George, Queensland 4487, Australie.
2. Tai’ora Matenga-Smith, éducateur en nutrition pour les collectivités océaniennes,
Public Health Promotion, Auckland District Health Board, Auckland, Nouvelle-
Zélande.
3. Jimaima Tunidau-Schultz, Conseillère en santé et mode de vie, Secrétariat général de
la Communauté du Pacifique, BP D5, 98848 Nouméa Cedex, Nouvelle-Calédonie.
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I. Les fruits
Les fruits dans le monde traditionnel 3
Les fruits aujourd’hui 6
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5. La mangue 76
6. Le pandanus 80
7. La papaye 86
8. L’ananas 91
V. Composition nutritionnelle
Comparaison des valeurs nutritionnelles 140
Transformation et valeur nutritive 142
Annexes
1. Récapitulatif de quelques fruits consommés dans les îles 157
du Pacifique
2. Composition nutritionnelle de certains fruits 163
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PRÉFACE
Le lecteur de ce manuel y trouvera une brève description et une analyse suc-
cincte des fruits communément disponibles dans le Pacifique, de leur valeur
nutritive, de leur composition et de leur utilisation à des fins non-alimen-
taires, notamment médicinales.
En Océanie, les fruits peuvent être classés de diverses manières: par variété,
par saison, selon leur degré de popularité ou encore de disponibilité. Dans
ce manuel, les fruits ont été classés en fonction de leur disponibilité et de
leur utilisation en Océanie. Ils sont donc divisés en deux groupes, les fruits
les plus courants: avocat, banane, agrumes, noix de coco, mangue, panda-
nus, papaye et ananas, et les fruits moins courants, dont: pomme cannelle,
corossol, goyave, jaque, jambelon, kavika, litchi, nandau, fruit de la passion,
carambole, tamarin, tarawau, pastèque et wi.
Les fruits que nous mangeons est le troisième volume d’une série basée sur
des informations fournies par le Centre australien pour la recherche agricole
internationale (ACIAR), comprenant l’analyse des plantes racines tropicales
effectuée par Bradbury et Holloway qui a mené à la publication, en 1988, de
Chemistry of Tropical Root Crops; Significance for Nutrition and Agriculture
in the Pacific [La chimie des plantes racines tropicales et son importance pour
l’alimentation et l’agriculture en Océanie]. Des données analytiques complé-
mentaires ont été obtenues auprès du projet de l’Université du Pacifique Sud
(USP) et de l’ACIAR sur la composition nutritionnelle de certaines denrées
alimentaires océaniennes, une initiative conjointe de l’Institut des sciences
appliquées de l’Université du Pacifique Sud, de l’ACIAR et des laboratoi-
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La section I de ce manuel porte sur le rôle des fruits dans les contextes tradi-
tionnel et moderne. Les sections II et III décrivent les qualités et les valeurs
nutritives des fruits dans le régime alimentaire. La section IV présente la
description de vingt-sept fruits communément cultivés et consommés en
Océanie. La section V traite de leur composition nutritionnelle et la section
VI explore brièvement l’avenir des fruits dans la région.
Ce manuel n’est pas conçu comme un ouvrage exhaustif sur les fruits dispo-
nibles en Océanie, mais nous espérons cependant qu’il vous sera utile dans
vos travaux. Nous espérons également que vous nous ferez parvenir des sug-
gestions qui nous permettront de l’améliorer en vue de futures éditions.
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I. LES FRUITS
Grâce à leur climat tropical et chaud, la plupart des pays insulaires du
Pacifique ont la chance d’être abondamment pourvus en fruits tropicaux de
toutes sortes pendant presque toute l’année. Des arbres fruitiers très divers
poussent sous des conditions et dans des sols très variés. Les seules excep-
tions sont certains atolls, notamment en Micronésie.
Dans la tradition, les fruits ne sont pas considérés comme aussi importants
que les plantes racines farineuses qui constituent la base de l’alimentation
des Océaniens. Ils servent plutôt de collation pendant qu’on jardine dans
la brousse, ou à la maison. Certains étaient utilisés pour donner du goût
aux desserts océaniens traditionnels ou pour les sucrer. Outre la noix de
coco, il semble que seul le fruit du pandanus ait été considéré important
par les Océaniens d’antan (Hiyane, 1971). Le fruit de cet arbre de la famille
des Pandanaceae, qui ressemble au palmier, est encore
fréquemment consommé dans de nombreux atolls de
Polynésie et de Micronésie.
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Te kaina (pandanus)
Le pandanus est un autre arbre impor-
tant dont on utilise le bois, les feuilles
et les fruits. Autrefois, ses fruits séchés
sous forme de kabubu et de tuae
servaient de nourriture pendant les
longs voyages. Cousues ensemble, ses
feuilles servent à couvrir la toiture
des habitations. Une habitation doit
toujours être couverte avec des feuilles
de pandanus et non pas de cocotier;
en effet, la couverture en pandanus (te
rau) apporte la paix aux occupants de
l’habitation. Dans la maison commune
du village (maneaba) on remarquera
trois feuilles d’arbre suspendues au-
dessus de la place du visiteur (boti): une
feuille de te mai (mai signifie «Bienvenue»), une feuille de cocotier séchée,
symbole d’une invitation à entrer dans la maison, et une feuille de pandanus
symbolisant la paix. Ensemble, ces trois feuilles signifient: «Bienvenue! Que
la paix soit avec vous!» (Baiteke, 1990).
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La majorité des fruits disponibles dans le Pacifique de nos jours a été introduite
dans la région par des navigateurs lors de leurs grands voyages d’exploration
(Samson, 1986; Stanton, 1986). Dans le passé, la plupart des fruits étaient
cueillis et partagés par les familles et divers groupes au sein du village. Certains
des fruits les plus anciens, tels le fruit du pandanus et les bananes, étaient pré-
parés et conservés pour être ultérieurement utilisés dans les desserts. À Kiribati,
par exemple, le fruit du pandanus était conservé sous forme de tuae pour faire
du roro, une sorte de gâteau sucré.
Toutes les plantes ont besoin de soleil et d’eau pour prospérer, notamment les
espèces fruitières. Pour les fruits comme les bananes et les papayes, des précipita-
tions de plus de 100 mm par mois permettent d’obtenir les meilleurs résultats. Les
précipitations ne sont pas toujours suffisantes dans certaines parties de l’Océanie
qui connaissent des épisodes de sécheresse. D’autres espèces, dont les mangues,
ont besoin de plus de mois secs pour fructifier et mûrir correctement.
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Fruits janv. févr. mars avril mai juin juill. août sept. oct. nov. déc.
Mandarine
Dawa
Tarawau
Kavika
Avocat
Fruit de la passion
Goyave
Citron vert/citron
Mangue
Nandau
Papaye
Melon
Corossol
Carambole
Wi (Pomme-cythère)
Pastèque
Ananas
Banane
Kumquat
Vudi/plantain
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Certains fruits d’origine locale ne sont peut-être plus aussi abondants qu’ils
l’étaient parce que leur culture n’est pas rentable. Des terres arables ont été
converties par les agriculteurs pour produire des légumes de base et des
cultures de rente destinées à l’exportation. En outre, des terres de bonne
qualité qui permettraient de produire des fruits ont été annexées du fait de
l’expansion urbaine que connaissent de nombreuses villes océaniennes.
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Dans les guides alimentaires océaniens, les fruits sont classés comme des
aliments qui favorisent la bonne santé et la protègent (Dignan et al., 2004).
Riches en eau et pauvres en matières grasses, ce sont d’excellentes sources
de vitamine C et d’antioxydants (bêta-carotène et provitamine A), de fibres
alimentaires et de potassium (Dignan et al., 2004; Tunidau et al., 1990). La
contribution énergétique des fruits dans les régimes alimentaires océaniens
est négligeable.
Les fruits frais contiennent beaucoup d’eau et sont donc très désaltérants,
surtout par temps chaud. Plus un fruit contient d’eau et plus sa valeur éner-
gétique est basse (Tunidau et al., 1990). Par exemple, la valeur énergétique
des pastèques et des oranges est généralement plus basse que celle de bananes
fraîches mûres. Les fruits frais font d’excellentes collations.
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besoin chaque jour (Dignan et al., 2004). Cette vitamine est hydrosoluble
et peut être perdue lorsqu’on fait chauffer ou bouillir les aliments (Savage et
al., 1993; Williams, 1993).
Les fruits frais font un excellent en-cas pour tous. Ils permettent de «rechar-
ger les batteries», notamment pour les jeunes enfants, souvent si absorbés
par leurs activités qu’ils en oublient de manger régulièrement. En les encou-
rageant à manger des fruits frais lorsqu’ils ont un petit creux, on les aide à
absorber de l’énergie ainsi qu’une bonne quantité d’eau, de vitamines, de sels
minéraux et de fibres alimentaires. Par ailleurs, les fruits frais, la salade de
fruits et les légumes frais contiennent peu de matières grasses, mais apportent
aux enfants des nutriments supplémentaires pour leur permettre de tenir
jusqu’à l’heure du repas.
Les fruits doivent être bien lavés et propres pour être consommés sans risque
(Tunidau et al., 1990). Donner des fruits aux enfants chaque jour est une
bonne manière de leur inculquer des comportements alimentaires sains dès
leur plus jeune âge (Fieldhouse, 1986). Pour rendre les fruits encore plus
attrayants pour les petits, on peut varier leur présentation. On peut par exem-
ple dessiner un visage sur une assiette avec des fruits.
Arôme et goût
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Un choix raisonnable
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En bouche, la texture d’un fruit peut être lisse, molle, croquante, juteu-
se, ferme ou dure, filandreuse ou fibreuse (Cavaletto, 1979; Inglett &
Charalambous, 1979; Macfarlane, 1998). Certains préfèrent un fruit ferme,
croquant et juteux, cependant que d’autres préféreront éventuellement une
variété à la chair lisse et moins croquante. En général, les fruits à texture
fibreuse sont moins populaires que les autres, comme par exemple les variétés
fibreuses de mangues, moins appréciées que les variétés à texture lisse. Le
corossol déplait à certains en raison de sa texture inhabituelle, qui a souvent
été décrite comme «du coton trempé dans du jus». D’autres fruits fibreux, tel
l’ananas, sont en revanche bien mieux acceptés.
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condiments (chutneys et pickles) et les mangues mûres sont râpées pour une
collation ou un dessert.
Les fruits les plus savoureux sont ceux que l’on laisse mûrir naturellement sur
l’arbre. Ce sont les meilleurs. Il n’est cependant pas toujours possible de se pro-
curer des fruits mûris sur l’arbre, notamment lorsque les vergers sont distants
des centres de consommation. Dans ce cas, il est préférable de cueillir les fruits
à maturité de cueillette (donc pas mûrs) et de les acheminer vers les marchés
où ils seront vendus. La qualité de ces fruits peut souffrir considérablement à
l’occasion du transport. Souvent, les fruits mûrs au moment de leur cueillette
sont trop mûrs, voire même abîmés, quand ils arrivent à destination.
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Les principes généraux suivants sont applicables au choix des fruits (Savage
et al., 1993; Tunidau et al., 1990).
Le stockage est aussi important que le choix des fruits. Le taux de respiration
des fruits tropicaux est plus élevé que celui de fruits comparables provenant
de régions tempérées, car ils poussent sous des climats plus chauds. Un taux
de respiration plus élevé implique un mûrissement et une détérioration plus
rapides. Les fruits tropicaux se conservent mieux dans une humidité relative
élevée, qui retarde la déshydratation (Parkinson, 1989). La réfrigération
ralentit également la respiration et rallonge la durée de conservation.
Les fruits doivent être placés sur des étagères, en une seule couche si possible,
et couverts de papier ou d’une mince étoffe. Une bonne conservation dépend
également d’une température de stockage correcte, plus élevée pour les fruits
tropicaux (7–13 °C) que pour les fruits des régions tempérées (entre 0 et
2 °C) (Parkinson, 1989).
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Sur certains atolls, tels que les îles de Kiribati et les Îles Marshall, la noix
de coco est considérée comme une denrée de base et figure parmi les prin-
cipaux aliments. Elle constitue l’une des premières sources d’énergie et de
nutriments essentiels. L’eau et la chair de la noix de coco verte assurent un
bon apport en vitamine C, ainsi qu’en un certain nombre de minéraux et
de vitamines importants. (Dignan et al., 2004). Sa sève très énergétique, le
toddy (kareve à Kiribati et jekaro aux Îles Marshall), est extraite du bourgeon
de la fleur de cocotier. Le toddy est une boisson lorsqu’il est frais. Bouilli, il
prend la forme d’un concentré à l’aspect de mélasse (kamaimai à Kiribati et
jekmai dans les Îles Marshall) et peut soit être bu dilué, soit être caramélisé;
il devient alors une sorte de caramel mou (kareberebe à Kiribati et jelinan
dans les Îles Marshall) (Merlin et al., 1994). Fermenté, le toddy frais donne
une boisson légèrement alcoolisée (te manging à Kiribati) ou peut servir de
levain. On peut aussi utiliser le toddy fermenté à la place du citron ou du
citron vert pour mariner le poisson cru.
Propriétés médicinales
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Les extrémités des racines de pandanus sont très utilisées sur les atolls pour
traiter douleurs et démangeaisons (Hiyane, 1971). Elles font aussi tomber
la fièvre, en particulier chez les enfants. Aux Îles Fidji, les extrémités de
racines sont utilisées pour soigner les intoxications alimentaires dues au
poisson (Cambie et Ash, 1994). Le jus obtenu à partir du broyage des racines
et porté à ébullition avec du lait de coco constitue un laxatif couramment
utilisé, et, dans les Îles Cook, la peau du fruit mûr sert aussi à traiter les
affections des voies urinaires (Whistler, 1992). Aux Tonga, on applique les
extrémités radiculaires du pandanus, mélangées à du curcuma et à de la noix
de coco râpée, sur les plaies (Whistler, 1992).
Les bienfaits des fruits dans l’alimentation des Océaniens sont incontestables
(Landauer et Brazil, 1990; Samson, 1986). Avec leurs fibres et leurs élé-
ments nutritifs essentiels tels que la vitamine C, leur apport calorique limité
et leur absence de cholestérol, les fruits constituent une composante très
importante de l’alimentation océanienne (English et al., 1996).
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Il est plus sain de manger des fruits frais que de boire du jus d’orange ou de
prendre des compléments alimentaires tels que des comprimés de vitamines.
Par exemple, le jus de cinq oranges pressées n’est équivalent qu’à cinq fois
la quantité de nutriments d’une orange entière (Samson, 1986). Les effets
combinés des éléments nutritifs et des autres substances que renferment les
fruits (dont certaines restent encore à identifier) peuvent contribuer à pré-
venir certaines maladies et problèmes de santé. Les nombreuses réactions
et activités constatées, tels que des effets antioxydants, et la présence de
phytoestrogènes peuvent être le signe d’autres propriétés encore inconnues
des fruits (Wahlqvist, 1997). Il reste encore beaucoup à découvrir à propos
des fruits et de leurs effets sur le corps. On ne connaît pas non plus les
effets à long terme de la prise de suppléments vitaminiques. Ces mystères et
questions sans réponse incitent à s’en tenir au meilleur avis, qui est de rester
fidèle aux sources naturelles de nutriments. Comme le dit le proverbe, «une
pomme par jour [ou tout autre fruit] éloigne le médecin».
Le rôle physiologique joué par les fibres (dans la diminution du taux de cho-
lestérol dans le sang, la prévention du cancer et le traitement de l’obésité et du
diabète, entre autres) a remis les fruits à l’honneur (Savage et al., 1993; Williams,
1993; Passmore et Eastwood, 1986; Jardin, 1974). La présence à la fois de bêta-
carotène et de fibres dans les fruits font de ces derniers d’excellents agents de
prévention des maladies. Des études épidémiologiques ont également prouvé
qu’un apport plus grand en bêta-carotène (les fruits en sont riches) peut réduire
le risque de développer certains cancers (Wahlqvist, 1997).
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Certains fruits entrent dans la composition des puddings, préparés pour des
occasions spéciales ou lorsque la production fruitière a été trop abondante.
Aux Îles Cook, la préparation et la conservation traditionnelles de certains
fruits, comme la banane, sont toujours pratiquées, mais à petite échelle uni-
quement.
Lorsque les fruits sont mûrs et qu’il y en a trop, on peut les conserver dans
un mélange sucré et acide (vinaigre, jus de citron vert). Bien qu’ils aient alors
perdu certaines vitamines, ils ajoutent de la saveur aux mets et peuvent être
conservés pendant un ou deux ans s’ils ont été bien conditionnés. Les condi-
ments à base de papaye verte ou de citron vert marinés sont des exemples
de ce mode de conservation. On peut faire du chutney avec certains fruits,
tels que l’ananas, la mangue, la papaye et la banane mûre, en les mettant à
bouillir avec du vinaigre, du sucre et des épices.
On utilise aussi les fruits pour en faire des jus. Il existe de nombreuses
boissons délicieuses et rafraîchissantes à base d’agrumes et de leurs feuilles
(Commission du Pacifique Sud, 1995).
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Certains fruits sont très utilisés en cuisine pour leurs propriétés particulières.
Par exemple, la papaye donne une enzyme, la papaïne, qui sert à attendrir la
viande (Berry, 1979) et l’acide citrique, présent dans le jus des agrumes, tels
que les citrons et les oranges, sert à conserver les fruits et les légumes. L’acide
tiré du jus des agrumes est utilisé pour les transformations alimentaires ainsi
que pour bon nombre de recettes de base (Potter et Hotchkiss, 1998).
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Délices du Pacifique
Pour les nourrissons ou les personnes âgées qui ne peuvent mâcher les ali-
ments, on peut préparer un excellent plat de pandanus à partir du jus de
phalanges bouillies ou crues. On extrait le jus et on le sert mélangé à de la
noix de coco râpée.
Le supo esi du Samoa peut être dégusté en porridge ou en dessert. Pour pré-
parer ce délicieux plat, il faut une demi-tasse de lait de coco, une cuillère à
soupe de sucre, une tasse de fécule de manioc, quatre tasses de papaye mûre
râpée et une tasse d’eau. Mélanger le lait de coco, l’eau, le sucre et la papaye
râpée dans une casserole et faire bouillir doucement pendant 10 minutes.
Saupoudrer à petites doses la fécule séchée tout en mélangeant afin d’éviter
les grumeaux. Servir chaud comme porridge ou froid comme dessert. Pour
varier les saveurs, on peut aussi le confectionner avec un potiron ou des bana-
nes mûres réduits en purée (Commission du Pacifique Sud, 1995).
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Pour préparer une boisson à base de corossol, mélanger trois quarts de tasse
de chair de corossol à un quart de tasse d’eau. Ajouter du sucre selon le goût.
Voilà une boisson fraîche et désaltérante, particulièrement appréciée lorsqu’il
fait chaud (Malolo et al., 1995).
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Les fruits sont brièvement décrits, et on indique leur nom scientifique, leur
origine, les différents cultivars, les conditions climatiques et végétatives pro-
pices à leur croissance, les utilisations sociales et économiques (le cas échéant)
et leur valeur nutritionnelle. Leur composition chimique (teneur en éléments
nutritifs) est présentée sous forme de graphique à l’Annexe 2.
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Dans le Pacifique, plusieurs variétés locales ont fait l’objet d’essais durant les
années 1980 en vue de leur exportation éventuelle. Les résultats de ces essais
ne sont pas connus. Toutefois, quelques rares exportations sont intervenues
en 1984. Les obstacles au maintien de la production tiennent apparemment
aux problèmes posés par la mouche des fruits et à la compétition accrue des
marchés étrangers (Christantly, 1990). Par ailleurs, les avocatiers sont sensi-
bles au pathogène Phytophthora cinnamoni, qui provoque une maladie très
commune causant la brûlure des plantules, le chancre des tiges et la pourri-
ture des racines (Badcock, 1983; Samson, 1986).
La majorité des arbres cultivés dans le Pacifique sont issus de plantules pro-
venant de la graine de fruits mûrs; la germination prend généralement quatre
semaines (Stanton, 1986).
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Une fois mûrs, les avocats ne se conservent pas bien, sauf s’ils sont entreposés
dans de bonnes conditions, entre 7 et 12 °C (Parkinson, 1989). Leur qualité
se dégrade à plus basse température. Pour les conserver plus longtemps, les
fruits peuvent être congelés entiers ou en purée, et mélangés avec un peu de
jus de citron pour prévenir leur décoloration.
Pour servir l’avocat dans sa coque, couper le fruit en deux sans entamer la
graine, séparer les deux parties, ôter la graine en l’expulsant de côté à la
pointe du couteau, enlever les parties brunes de la graine qui adhèrent à la
peau, couper la chair avec la pointe d’un couteau si nécessaire, et arroser de
jus de citron.
Pour faire des tranches ou des cubes de chair d’avocat, couper le fruit en
deux, ôter la graine, enlever la coque extérieure (qui se détache facilement
lorsque l’avocat est mûr), découper la chair en cubes ou en tranches en
fonction des besoins. On peut aussi couper le fruit en deux, ôter la graine et
extraire la chair à l’aide d’une cuillère. Pour obtenir une purée, passer la chair
de l’avocat au broyeur ou au moulin à légumes.
Valeur nutritive
L’avocat est un fruit original, car il contient des matières grasses. Il s’agit tou-
tefois de matières grasses sans cholestérol, contenant des acides gras monoin-
saturés et polyinsaturés (Dignan et al., 2004; Darley, 1993). Il contient entre
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Ingrédients Préparation
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Ingrédients Préparation
• 2 gros avocats 1. Couper les avocats en deux dans
le sens de la longueur, ôter la
• jus de citron
graine, frotter l’intérieur avec le
• 2 cuillères à soupe de beurre jus de citron, et réserver.
• 2 cuillères à soupe de farine 2. Faire fondre le beurre, incorporer
• 3/4 de tasse de lait ou de lait de coco dilué la farine, puis progressivement le
lait (ou le lait de coco dilué) et
• 1/4 de cuillère à café de sel
remuer sans arrêt sur feu doux
• 1/4 de tasse d’oignons émincés jusqu’à ce que la sauce devienne
• 1/4 de cuillère à café de thym onctueuse.
• Poivre 3. Ajouter l’assaisonnement, le
• 3/4 de tasse de poisson – conserve ou restes
poisson, l’œuf et l’oignon, et
remuer pour bien mélanger
de poissons l’ensemble.
• 1 œuf dur haché (facultatif)
4. Garnir l’intérieur des avocats
• 4 cuillères à soupe de mayonnaise avec la mixture et cuire au four à
180 °C pendant 15 minutes.
5. Sortir les avocats du four et
recouvrir chacun d’eux d’une
cuillère à soupe de mayonnaise.
6. Remettre les avocats au four et
poursuivre la cuisson pendant
15 minutes.
7. Servir chaud.
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Ces deux types de bananes sont présentés en même temps compte tenu de
leurs nombreuses similarités.
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Les bananes poussent dans différents types de sol, mais se plaisent particu-
lièrement dans les sols meubles et bien drainés. L’arbre donne des fruits envi-
ron un an après sa plantation, et ne produit qu’une seule fois. Le rhizome
produit cependant de nouveaux rejets (Darley, 1993).
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ler avec soin pendant le transport. On peut aussi laisser les régimes mûrir sur pied,
et récolter les mains les plus mûres (celles qui jaunissent) à mesure des besoins.
Dans ce cas, il est préférable que les bananiers soient proches de la maison.
Pour le commerce international, les bananes sont conservées à 14 °C pour inter-
rompre leur mûrissement et permettre leur expédition. Pour les faire mûrir, on
augmente la température, et on expose les fruits à l’éthylène, ce qui permet de les
conserver pendant un mois à une température de 30 °C (Darley, 1993).
Les fruits mûrs doivent être bien lavés avant leur utilisation. Il faut les peler
et en ôter les extrémités avant de les consommer. Il est préférable de préparer
les bananes juste avant de les servir pour qu’elles ne s’oxydent pas du fait de
leur exposition à l’air. On peut écraser la chair à l’aide d’une fourchette dans
une assiette plate. Pour l’exécution des recettes, les tranches ou la purée de
bananes doivent être arrosées de jus de citron pour les empêcher de brunir.
Dans le cas du plantain, il peut s’avérer nécessaire de couper le fruit en deux
dans la longueur, et d’enlever la partie brune au centre.
Les bananes vertes peuvent être cuites dans leur peau ou pelées. Pour les
cuire dans leur peau, les laver et ôter leurs extrémités avant de les cuire au
four ou de les faire bouillir. Une fois que les bananes sont cuites, enlever
la peau qui doit se détacher facilement. Les bananes qui commencent tout
juste à jaunir ont un goût sucré et astringent une fois cuites. Pour certaines
recettes, il faut utiliser des bananes vertes pelées. Dans ce cas, on se servira
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Valeur nutritive
Les bananes mûres sont faciles à digérer. Ce sont des fruits caloriques — une
banane de taille moyenne contient environ 554 kJ ou 132 kcal (Dignan et al.,
2004). Elles ont une forte teneur en potassium (environ 291 mg/100 g) et
contiennent également des fibres et de la vitamine C (Dignan et al., 2004).
Sur les atolls, les bananes plantains sont une bonne source de bêta-carotène.
Les trois types de bananes peuvent être utilisés pour préparer de délicieux
desserts traditionnels avec de la farine de manioc et du lait de coco (par
exemple le poke, un plat des Îles Cook ou le lote, un dessert fidjien). Dans
certaines régions des Îles Fidji, les bananes plantains mûres remplacent les
légumes à feuilles vertes dans les plats de poisson au lait de coco. Les bana-
nes mûres constituent un excellent aliment de sevrage. Écrasées et mélangées
avec du lait maternel, ou écrasées et cuisinées avec du lait de coco dilué, elles
constituent un précieux complément à l’alimentation des nourrissons.
Quand elles sont à moitié mûres, les bananes peuvent être cuites ou frites
comme des chips, ce qui en fait un en-cas très goûteux.
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Ingrédients Préparation
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Préparation
1. Bien mélanger le manioc
râpé, une tasse de noix de
coco râpée, le sucre et le lait
en poudre.
2. Choisir des bananes plantains
bien mûres. Peler et couper
les bananes en deux dans le
sens de la longueur, ôter la
partie brune centrale et la
Ingrédients chair adjacente pour former
sur toute la longueur une
• 4 petites bananes plantains mûres gouttière de la taille d’un
• 1,5 tasse de noix de coco râpée petit doigt.
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Les agrumes appartiennent à la grande famille des Rutaceae qui compte plus
de 100 espèces. Leur classification pose nombre de difficultés étant donné la
grande variété d’hybrides (Samson, 1986).
La culture des agrumes remonte à 2200 avant J.-C. en Chine, bien que, selon
certains écrits, ils se seraient répandus à travers l’Asie du Sud-Est bien avant
cette date (Stanton, 1986). Les voyageurs, les missionnaires et les explora-
teurs ont largement contribué à leur propagation dans le Pacifique, notam-
ment lorsqu’on s’est rendu compte qu’ils constituaient un excellent remède
contre le scorbut. En 1795, la British Navy a commencé à distribuer du jus
de citron vert à ses marins pour les protéger de cette maladie.
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Dans certaines îles du Pacifique, les gens cultivent des agrumes dans leur
jardin ou en brousse, pour leur propre consommation ou pour la vente.
Plusieurs essais ont été réalisés pour développer la culture des agrumes
(notamment des citrons verts et des citrons) sur les atolls, et fournir ainsi une
source de vitamine C à la population. Les essais de culture de fruits à pulpe et
à coque menés dans cinq États insulaires du Pacifique (Carlos et Ooi, 1987;
Watson, 1997) ont donné des résultats médiocres, la croissance des arbres
étant entravée par le manque de matières organiques et de fer dans le sol.
Même des variétés faciles à cultiver comme le limettier (Citrus aurantifolia)
ne se sont pas bien développées.
Aux Îles Fidji, la production d’agrumes a démarré en 1977 avec celle d’oran-
ges destinées à la fabrication de jus de fruits. La production a régulièrement
augmenté jusqu’en 1984. Toutefois, en raison de problèmes de commerciali-
sation (Carlos et Ooi, 1987), la vente des oranges ainsi que des jus de fruits
est restreinte au marché local.
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Dans certains atolls comme Kiribati, plusieurs espèces d’agrumes, dont les
citrons Eureka et Lisbon, ont été introduites au début des années 1980
(Baiteke, 1990). Le matériel végétatif était issu de graines, étant donné la
forte probabilité de maladies et de ravageurs dans les jeunes plants et bou-
tures. Des plants bourgeonnés d’orangers, de citronniers, de limettiers et de
mandariniers sont en vente dans les pépinières publiques du pays pour toute
personne souhaitant créer son propre jardin.
Selon une récente évaluation du potentiel que présentent les arbres fruitiers
sur les atolls, tout dépendrait de la gestion, du choix des variétés et du porte-
greffe. De bons résultats ont été obtenus à Tuvalu et à Kiribati en utilisant
comme porte-greffe le rough lemon (Citrus jambhiri), le lime de Rangpur
(C. x limonia et le citron Volkameriana (Watson, 1997).
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Pomélo Citrus Bonne source Gros fruit légè- Se consomme cru ou sert
grandis de vitamine C rement oblong, à à la préparation de jus,
et de fibres peau épaisse rose, de confitures et de fruits
alimentaires jaune ou blanche confits.
Citron vert Citrus Excellente Rond, peau fine Entre dans la préparation
aurantifolia source de et lisse, vert pâle, des boissons, confitures
vitamine C parfois sans graines et desserts et comme
exhausteur de saveur.
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Valeur nutritive
Le pamplemousse est une excellente source de vitamine C ainsi que de fibres
alimentaires (Dignan et al., 2004; Stanton, 1986). Il contient naturellement
peu de sucre et peut être considéré comme dénué de glucides quand on le
consomme sans sucre.
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Préparation
1. Ôter la peau et les os du
poulet et le découper en
petits cubes.
2. Peler le pamplemousse et
les oranges, détacher les
quartiers. Enlever les pépins
et la membrane qui entoure
chaque quartier.
3. Mélanger les oranges, le
pamplemousse et le poulet
avec le yaourt, le jus de citron
et le poivre.
Ingrédients: 4. Mettre dans un saladier,
• un demi-poulet cuit et froid couvrir et garder au frais
pendant au moins une heure.
• 1 gros pamplemousse ou deux petits
5. Servir dans des feuilles de
• 2 grosses oranges
laitue.
• 1 tasse de yaourt maigre
• laitue
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Le kumquat est le plus petit des agrumes par sa taille. L’espèce a d’abord été
cultivée en Chine. Elle s’est ensuite propagée en Malaisie, au Japon et en
Australie, puis dans le Pacifique (Stanton, 1986).
Dans le Pacifique, la variété de kumquat la plus
connue est le calamondin (Citrus miti) qui peut
également pousser sur les atolls. Le calamondin
ressemble à une orange en plus petit, et il est
plus rond que le véritable kumquat. Le fruit est
d’abord vert, puis devient jaune orange lorsqu’il
mûrit. Il pousse facilement dans les jardins
ou aux abords des villages des pays insulaires.
L’arbre produit plus vite et en plus grande quan-
tité que les autres agrumes. Il donne également
des fruits toute l’année. C’est le seul agrume qui peut se consommer entier,
avec la peau (Rare Fruit Council, 1981).
Valeur nutritive
Le kumquat du Pacifique ou calamondin est une excellente source de vitami-
nes C et A. On y trouve aussi quelques fibres diététiques, de petites quantités
de minéraux et d’autres vitamines (Dignan et al., 1994; Kirschmann, 1996).
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Ingrédients Préparation
• 1,5 tasse de jus de kumquat 1. Mélanger le jus, l’eau, le sucre
• 1 tasse d’eau et le zeste finement râpé du
kumquat dans une casserole.
• 2 cuillères à soupe de zeste de kumquat
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Gelée de kumquat
Préparation
1. Laver, couper les fruits en deux et les
mettre dans une grande casserole.
2. Ajouter assez d’eau pour couvrir les
fruits. Porter à ébullition, puis cuire à feu
très doux jusqu’à ce que les fruits soient
tendres. Laisser refroidir (par exemple
toute la nuit).
3. Passer le jus à travers un linge sans faire
pression dessus pour en expulser le jus.
4. Mesurer le jus dans une grande casserole
et ajouter de ¾ à 1 tasse de sucre pour
chaque tasse de jus.
5. Porter le mélange à ébullition en remuant
Ingrédients jusqu’à ce que le sucre soit dissous. Faire
• 1 kg de kumquats bouillir à feu vif jusqu’à gélification*.
• sucre 6. Garnir des bocaux stérilisés encore chauds
avec le mélange.
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Les citronniers poussent bien dans les îles du Pacifique. Le citronnier serait
originaire de l’Inde, de la Birmanie et du sud de la Chine (Stanton, 1986). On
trouve deux types de citronniers dans le Pacifique: le rough lemon (C. jamb-
hiri), qui a une peau très épaisse et rugueuse, et
le citron (C. limon) qui a une peau plus régulière
et qui est plus juteux (Darley, 1993). Les citrons
sont généralement ronds, et leur peau est lisse ou
rugueuse et de couleur verte à jaune. Les citron-
niers peuvent se reproduire à partir des graines
des fruits mûrs. Certains d’entre eux fleurissent
et donnent des fruits toute l’année. Il existe éga-
lement des variétés saisonnières.
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Valeur nutritive
Comme les autres agrumes, le citron est une excellente source de vitamine
C, il contient de petites quantités de minéraux et d’autres vitamines (Dignan
et al., 2004). On y trouve également des fibres solubles (Stanton, 1986).
Leur jus sert à la préparation des boissons, des desserts et des gâteaux. Ils
sont aussi très fréquemment utilisés dans les marinades pour le poisson. On
l’ajoute également aux ingrédients utilisés pour les marinades de viande et
de poulet, pour les aromatiser, et pour la préparation des vinaigrettes. Le
citron contient de la pectine qui est nécessaire à la gélification des confitu-
res, notamment lorsque les fruits ne contiennent pas ou peu de pectine. La
peau ou le zeste peuvent être utilisés pour la fabrication de marmelades ainsi
que comme aromatisant dans les gâteaux et les desserts (Stanton, 1986). On
peut également faire des achards de citron.
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Ingrédients Préparation
• 500 g de cubes de porc ou de poulet 1. Placer les cubes de viande
• 60 g de citron/citron vert dans une casserole plate.
• 1 cuillère à soupe de maïzena 2. Couper le citron/citron vert
• 1,5 tasse d’eau
en fines tranches et disposer
les tranches au-dessus de la
• 1 cuillère à soupe de sauce soja (soyo) viande.
• 1 cuillère à café de sucre
3. Mélanger la maïzena avec
• 1/4–1/2 cuillère à café de sel l’eau, la sauce soja, le sucre, le
• un petit morceau de gingembre sel et le gingembre, et verser
le mélange sur la viande.
4. Couvrir avec un couvercle ou
une feuille d’aluminium.
5. Cuire au four à 180 °C
pendant une heure.
6. Servir avec du riz ou des
féculents et des légumes
colorés.
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Marinade de citron
Ingrédients Préparation
• 1,5 tasse de jus de citron 1. Placer tous les ingrédients
• 1,5 cuillère à café de thym dans une jatte, bien mélanger
ou passer au mixeur.
• 1 cuillère à café de miel
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Les citrons verts peuvent être divisés en deux grands groupes: les acides et les
doux. Seule l’espèce acide présente une valeur horticole (Darley, 1993). La
variété ronde, de petite taille, dite des Antilles ou du Mexique, a une peau
fine et lisse, une chair verte et peu de pépins.
L’autre variété appelée lime de Tahiti (C. latifo-
lia) a un fruit plus gros et sans pépins, et serait
un hybride (Samson, 1986). Des essais ont mon-
tré que le citron vert pousse bien sur certains
atolls, comme à Kiribati (Baiteke, 1990), et qu’il
peut être cultivé à partir de semis.
Valeur nutritive
Le citron vert contient entre 7 et 8 % d’acide citrique (O’Brien et O’Dea,
1987). C’est une excellente source de vitamine C, et on y trouve également
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Ingrédients Préparation
• 1 tasse de lait ou de lait de coco dilué 1. Battre l’œuf dans une jatte,
• œuf (facultatif) ajouter le lait ou le lait de
coco dilué et bien mélanger.
• 3 tasses de farine complète ou ordinaire,
tamisée
2. Incorporer lentement le
mélange liquide à la farine
• 3–4 cuillères à soupe d’huile et bien mélanger jusqu’à
• le jus d’un citron vert obtention d’une pâte bien
• 6 cuillères à café de sucre
lisse. Mettre en attente
pendant une demi-heure.
3. Chauffer une poêle à frire
et ajouter juste assez d’huile
pour couvrir le fond.
4. Ajouter assez de pâte pour
former une couche fine au
fond de la poêle. Laisser cuire
pendant quelques secondes
jusqu’à ce que l’envers de la
crêpe soit légèrement doré.
Retourner la crêpe et faire
dorer l’autre côté.
5. Déposer la crêpe sur une
assiette, y étaler une petite
cuillère de jus de citron vert,
et ajouter une cuillère à café
de sucre. Rouler la crêpe et
servir sur une assiette.
Note: on peut remplacer le sucre par du toddy
en conserve. Ce plat peut être consommé au
petit déjeuner.
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Préparation
1. Battre les jaunes d’œufs, le
sucre et le jus de fruits.
2. Ramollir la gélatine dans un
peu d’eau froide, la mettre
dans une tasse et remplir
la tasse aux 3/4 d’eau
bouillante.
3. Verser la gélatine sur le
mélange à base d’œufs.
4. Ajouter les blancs d’œufs
battus en neige très épaisse,
et bien mélanger l’ensemble
Ingrédients avant de verser dans un moule
• 2 œufs humidifié.
• 1 tasse d’eau
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Valeur nutritive
Les mandarines constituent une très bonne source de vitamine C, de bêta-
carotène et de fibres alimentaires. Un fruit de taille normale représente
environ 190 kJ ou 45 kcal (Stanton, 1986).
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Ingrédients Préparation
• 1 mandarine mûre 1. Laver, peler, ôter les graines
• 2 bananes mûres de la papaye et le noyau des
mangues. Peler la mandarine,
• 2 mangues mûres ôter les pépins et les
• 1 petit ananas membranes qui séparent les
quartiers.
• 1 papaye mûre de taille moyenne
2. Peler l’ananas, le découper en
• tout autre fruit disponible morceaux et les placer au fond
• 1/3 de tasse de jus de mandarine d’une jatte. Y déposer ensuite
une couche de bananes
coupées en rondelles et
arroser de jus de mandarine,
ce qui empêchera les bananes
de se décolorer. On peut
également ajouter un peu de
sucre pour adoucir le jus de
mandarine.
3. Découper tous les autres
fruits en petits morceaux et
les ajouter au mélange.
4. Servir frais, tel quel, ou
accompagné de crème glacée
ou de lait de coco épais.
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Les oranges douces sont les plus communes. Il en existe de nombreux culti-
vars dont les plus fréquents dans le Pacifique sont probablement les oranges
navels et les Valencia. Les navels sont faciles à reconnaître, car elles présentent
une protubérance ressemblant à un nombril, et
elles n’ont pas de pépins. L’orange Valencia
est un fruit rond, de taille moyenne, à l’écorce
orange foncé et assez juteux (Samson, 1986). Sa
maturation prend 7 à 9 mois, elle a des pépins et
un bon goût, bien que légèrement acide. Sous les
tropiques, sa peau reste verte, même à maturité.
Il arrive cependant qu’elle jaunisse un peu, sans
jamais devenir orange (Darley, 1993). Dans le
Pacifique, la chair est généralement jaune pâle, voire légèrement orangée.
Sur les atolls comme Nukuoro aux États fédérés de Micronésie, les oranges
douces poussent apparemment bien. Leur chair est rose ou rouge.
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Valeur nutritive
Les oranges sont une bonne source de vitamine C, de bêta-carotène, de
fibres alimentaires, et contiennent également quelques minéraux et de peti-
tes quantités d’autres vitamines. Une orange locale fournit environ 214 kJ
ou 51 kcal (Dignan et al., 2004).
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Ingrédients Préparation
• un poulet de 1,5 kg 1. Faire chauffer l’huile dans une
• 3 cuillères à soupe d’huile de friture poêle à frire. Ajouter le poulet
qu’on laissera dorer de tous
• 1 oignon de taille moyenne
les côtés.
• 2 gousses d’ail écrasées (facultatif)
2. Réserver le poulet. Ne garder
• 1 tasse de jus d’orange dans la poêle que 2 cuillères à
• sel soupe d’huile.
• 3 oranges, pelées et coupées en rondelles 3. Ajouter l’oignon et l’ail à
l’huile pour les faire fondre.
4. Ajouter le poulet, le jus
d’orange et saler. Couvrir
et faire cuire pendant 45
minutes jusqu’à ce que la
chair du poulet soit tendre.
5. Servir avec des rondelles
d’orange.
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Préparation
1. Beurrer un moule à cake, et
préchauffer le four à chaleur
moyenne (180 °C).
2. Battre le beurre et le sucre dans
une petite jatte jusqu’à obtention
d’une pâte légère et crémeuse.
3. Incorporer les œufs l’un après
l’autre au fouet. Ajouter le
zeste, et battre le tout pour bien
mélanger.
Ingrédients
4. Transférer le mélange dans une
• 150 g de beurre ou de margarine grande jatte. Avec une cuillère en
• 3/4 de tasse de sucre métal, incorporer alternativement
• 2 œufs légèrement battus le mélange de semoule, de noix
• 1,5 tasse de semoule et de levure chimique, et le lait.
• 1 tasse de noix pilées (variété disponible) Mélanger délicatement jusqu’à
• 1,5 cuillère à café de levure chimique obtention d’une pâte lisse.
• 1/4 de tasse de lait
5. Déposer le mélange dans le
• 2 cuillères à café de zeste d’orange râpé
moule, lisser la surface et faire
Sirop d’orange
cuire au four pendant environ
• 1/2 tasse de jus d’orange
45 minutes. Une lame de couteau
• le zeste d’une orange
plantée au centre du gâteau doit
• 1/2 tasse de sucre
ressortir propre.
Pour faire le sirop 6. Laisser le gâteau refroidir pendant
1. Mélanger le jus, le zeste râpé et le sucre cinq minutes dans son moule,
dans une petite casserole.
2. Faire chauffer à feu moyen en remuant
puis le démouler sur une assiette
constamment sans faire bouillir jusqu’à de service.
ce que tout le sucre soit dissous. 7. Verser le sirop chaud sur le dessus
3. Faire bouillir le mélange, puis laisser
mijoter à feu doux pendant cinq minutes.
du gâteau et servir frais.
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Valeur nutritive
Comme les autres agrumes, le pomélo, riche en vitamine C, est considéré
comme un aliment bénéfique pour les personnes souffrant de diabète. Il est
également riche en potassium et en bêta-carotène (Dignan et al., 2004).
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Ingrédients Préparation
• 1 gros pomélo bien mûr 1. Laver et préparer le pomélo.
• 250 g de chou chinois ou anglais 2. Laver et hacher le chou.
• 2 petits oignons
3. Laver et couper les petits
• 1/2 tasse de sauce salade oignons.
4. Mélanger tous ces ingrédients
dans un grand saladier et
napper de sauce salade. Bien
remuer et mettre au frais
avant de servir.
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Confiture de pomélo
Ingrédients Préparation
• 2 pomélos 1. Laver, sécher et couper
• 1 citron les pomélos et le citron en
tranches fines, et les placer
• 1,5 litre d’eau
dans une grande casserole.
• 6 tasses de sucre
2. Couvrir d’eau et laisser
tremper toute la nuit.
3. Le lendemain, faire bouillir
à feu vif pendant 40 minutes
environ, jusqu’à ce que le
fruit soit tendre et pulpeux.
4. Ajouter le sucre, porter
rapidement à ébullition, et
laisser bouillir jusqu’à ce que
le mélange prenne. Goûter.
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Le cocotier est une plante très rustique. Il se plaît sur toutes sortes de sols,
même les plus pauvres, sur les atolls, et résiste à la sécheresse. Il s’adapte au
climat, au sol et à la quantité d’eau de l’endroit où il pousse (Lambert, 1970).
Mais c’est sous des climats tropicaux modérés qu’il pousse le mieux. Dans
des conditions favorables, un cocotier à pleine maturité produit douze à seize
régimes de noix de coco par an et perd autant de palmes. Le nombre de noix
sur un régime varie d’une saison à l’autre; un régime porte théoriquement
huit à dix noix, ou plus (Pieris, 1955). Il y a des noix toute l’année.
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Crème/lait de coco
La crème est ce liquide blanc crémeux extrait de l’amande râpée de la noix
mûre qui ne contient pas d’eau. Lorsqu’on ajoute de l’eau pour diluer la
crème, on obtient ce que l’on appelle parfois du lait de coco, qui a l’aspect de
lait de vache. On utilise beaucoup ces deux produits en cuisine. On trouve
dans les magasins de la crème ou du lait de coco, conditionnés en canettes
ou en briques.
Noix germée
C’est le «germe» blanc situé à l’intérieur de la noix mi-mûre qui commence
à germer. Il constitue essentiellement la nourriture de la nouvelle plante, et
on l’extrait en fendant la noix qui germe.
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Noix verte
On peut tester les noix vertes ou à demi mûres d’après
le son produit lorsqu’on les tapote avec le doigt. Pour
être fiable, cette méthode nécessite de la pratique et de
l’expérience. En général, un son assourdi signifie que
le jus de la noix n’est pas apte à la consommation, soit
parce qu’il n’y a pas encore de chair, soit qu’elle est
encore très mince, et que l’eau est généralement insi-
pide. Si le son est plus doux, c’est que le jus est bon à
consommer. La chair est suffisamment formée, encore
tendre, et le jus aura probablement plus de saveur.
Noix germée
Au stade de la germination, les noix doivent commencer à faire des rejets,
mais il doit être facile de les ramasser sur le sol. Si le rejet commence tout
juste à apparaître, c’est que le germe n’est pas complètement formé.
Toddy
Le toddy frais doit être propre, sans insectes ni fleurs de cocotier. Il
ne doit pas sentir la fermentation. Le toddy en conserve doit avoir une
consistance épaisse, sirupeuse mais fluide. Il ne doit présenter aucun signe
de fermentation.
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Noix verte
Il vaut mieux consommer les noix vertes dès qu’on les a
cueillies. Pour les conserver, gardez-les dans un endroit frais.
Si elles ont leur coque, les noix vertes peuvent être conser-
vées trois à quatre jours après la cueillette sans perdre leur
parfum. Une fois écorcées, il vaut mieux les manger tout de
suite. Elles peuvent se garder trois ou quatre jours au frais ou au réfrigérateur.
Toddy
Le toddy frais doit être consommé immédiatement après récolte. Si on veut
le conserver toute une journée, il faut le bouillir pour le stériliser. Pour le
conserver plus longtemps, le bouillir et le réduire en sirop épais mais fluide, et
le stocker dans une bouteille stérilisée bien bouchée. Vérifier régulièrement s’il
n’y a pas de signes de fermentation, et bouillir à nouveau, au besoin.
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On râpe ensuite les deux moitiés à la main, à l’aide d’une râpe à bout denté.
Dans certains pays, cette opération se fait à la machine. Placez la râpe sur
une boîte ou un tabouret bas, et placez un bol sous le bout de la râpe pour
recueillir la pulpe. Pour râper, asseyez-vous sur l’engin en tenant la moitié de
noix des deux mains, appuyez et grattez, en commençant par le bord exté-
rieur et allant vers l’intérieur. Répétez cette action en tournant la noix après
chaque geste. Continuez jusqu’à ce que la chair soit râpée en totalité.
On peut recueillir l’eau qui s’écoule des noix mûres et la mélanger à la chair
râpée pour faire de la crème. En ce qui concerne la noix mûre râpée et
congelée, décongelez-la à la température ambiante, puis mélangez-la à de
l’eau chaude pour extraire la crème. Pour cela, placez le bol de pulpe râpée
dans un bol d’eau chaude pour faciliter l’opération.
Crème de coco
Pour faire de la crème de coco, pétrir la pulpe et l’essorer dans un tissu ou
un textile en fibres de coco ou de racines de pandanus. À cette crème épaisse,
on n’ajoute pas d’eau, ou très peu; pour obtenir de la crème légère ou diluée
(ou du lait de coco), on pétrit la pulpe de noix en ajoutant ¾ –1 tasse d’eau
ou plus. Pour éviter que la graisse ne se sépare et ne caille au moment de
l’ébullition, ajoutez une demi-cuillerée de farine de blé pour chaque tasse de
crème. Mélangez bien et chauffez jusqu’à ce que la crème commence à épais-
sir, avant de l’ajouter à la préparation. La crème congelée doit être ramenée
à la température ambiante avant consommation.
Noix verte
Il y a plusieurs manières de préparer la noix de coco verte:
1. Fendez la bourre en la détachant de l’œil à l’aide d’une lame lourde,
aiguisée, et faites un petit trou pour recueillir le jus, ou:
2. Retirez la bourre et percez le grand œil («nez») à l’aide d’un couteau
pointu, ou retournez la noix et coupez le bout, ou:
3. Détachez la bourre du bout inférieur à l’aide d’un couteau pointu et
lourd, et ouvrez-la en coupant le bout. Pour retirer la chair immature
de la noix, fendre la noix vide et l’évider à l’aide d’un morceau de coque
verte découpée à cet effet ou d’une cuillère.
Noix germée
Couper la noix en deux à l’aide d’un gros couteau aiguisé et retirer le germe.
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Toddy
Sur les atolls, le toddy frais (kavere à Kiribati, jekaro aux Îles Marshall) s’ob-
tient à partir du bourgeon floral ou de la spathe du cocotier (Parkinson et al.,
1992). On attache le bourgeon floral, presque jusqu’à la pointe, d’une manière
particulière, et l’on coupe l’extrémité. On accroche une coque ou un récipient
pour recueillir le jus. On récolte le toddy deux fois par jour: le matin, avant le
lever du soleil, et en fin d’après-midi, après le coucher du soleil.
Valeur nutritive
Noix de coco mûre
La noix de coco mûre est un aliment riche en graisse, de même que la crème
de coco fabriquée à partir de la noix mûre (respectivement 25 % et 32 % de lipi-
des). C’est donc un aliment très énergétique: 100 g de noix de coco mûre équi-
valent à 1 361 kJ soit 325 kcal (Dignan et al., 2004). Les lipides de la noix de
coco sont constitués pour leur plus grande part – 92-94 % du total (Snowdon
et al., 2003) – par des acides gras saturés, à la différence de la plupart des autres
graisses végétales. Il semblerait toutefois que les produits de la noix de coco
mûre ne provoquent pas de maladie cardiovasculaire, contrairement aux autres
acides gras saturés. À cet égard, ils peuvent être assimilés à un acide gras insa-
turé pour ce qui est des effets sur la santé (Snowdon et al., 2003).
Noix verte
La noix verte ou à demi mûre est un aliment protecteur. Son jus est énergétique
car il contient du sucre. Il est riche en potassium et en sodium, mais contient
peu de vitamine C. Cent grammes de jus de noix verte équivalent à 93 kJ, soit
23 kcal (English & Lewis, 1991). La chair de la noix immature est énergétique,
riche en potassium, et contient des quantités modérées d’autres minéraux, mais
peu de protéines et de vitamine C. Cent grammes apportent 338 kJ soit 81 kcal
(Dignan et al., 2004).
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Toddy
Le toddy frais est aussi une boisson énergétique riche en potassium. Il
contient de petites quantités de vitamines B et de la vitamine C (English
et al., 1996). Cent grammes de toddy frais équivalent à 177 kJ soit 42 kcal
(Dignan et al., 2004). En conserve, le concentré de toddy est énergétique
grâce à sa teneur élevée en sucre. Il contient peu de protéines mais il est riche
en sodium et en potassium et contient un peu de vitamine C. Cent grammes
de toddy concentré apportent 908 kJ, soit 217 kcal (Dignan et al., 2004).
Le toddy fermenté contient des nutriments similaires, mais en bien moindres
quantités que le toddy en conserve (English et al., 1996).
Noix germée
L’embryon de la noix de coco (noix au stade de la germination) est énergéti-
que, et contient des fibres, des vitamines B et C en petites quantités, et des
protéines. Cent grammes d’embryon apportent 310 kJ soit 74 kcal (Dignan
et al., 2004).
Noix mûre
La chair de la noix mûre est une denrée de base sur les
atolls et se consomme généralement en accompagnement
de poisson. Elle peut se manger fraîche ou grillée, en colla-
tion, séchée sous forme de flocons et intégrée à des salades
de fruits, ou encore râpée et séchée (lyophilisée), pour par-
fumer cakes et desserts. La noix mûre, râpée et fermentée,
sert à assaisonner des produits de la mer et des plats à base
de feuilles vertes. Elle sert principalement à la confection de
crème de coco, utilisée en cuisine.
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Crème de coco
La crème, obtenue en pressant une noix fraîchement râpée, est abondamment
utilisée dans la plupart des pays océaniens pour préparer et cuisiner tous types de
plats, depuis les poissons, les feuilles vertes, et autres produits de base, jusqu’aux
sauces et aux desserts. Elle peut aussi être ajoutée à une sauce au citron pour
accompagner du poisson ou d’autres plats. La crème de coco peut remplacer la
crème fraîche, le lait ou un liquide dans de nombreuses recettes.
Noix verte
Les noix vertes ou à demi mûres se mangent comme des fruits. L’eau de la
noix verte s’utilise de multiples façons dans toute l’Océanie. Comme jus
de fruits, elle peut se consommer telle quelle ou mélangée à d’autres jus
de fruits. Liquide de réhydratation orale, elle permet de traiter la diarrhée
(Commission du Pacifique Sud, 1995). La chair tendre de la noix verte se
mange aussi dans des salades de fruits; elle est excellente pour les bébés. Les
noix vertes peuvent être servies en apéritif. Sur certaines îles, la noix verte
décortiquée, cuite dans un four en terre, est administrée aux jeunes mamans.
Sur l’île de Rotuma (Îles Fidji) et en Polynésie française, la noix verte, fer-
mentée, est ajoutée à une sauce délicatement parfumée pour accommoder des
plats de poisson.
Noix germée
Quand on laisse germer des noix mûres, l’embryon se
consomme en guise de fruit. Au stade de la germination,
la noix contient un embryon, masse cotonneuse qui se
mange crue en collation, ou accompagnée de chair de noix
de coco (Commission du Pacifique Sud, 1995). Sur les
atolls, la noix germée peut être extraite de la coque, râpée,
mélangée à du toddy et consommée avec du poisson. On
peut également la faire bouillir dans de la crème de coco
ou la cuire au four. On obtient un aliment tendre, donné aux bébés et aux
personnes âgées.
Toddy
On peut mélanger le toddy frais à de l’eau; cette boisson convient à toute la
famille, y compris les bébés. On peut aussi le conserver sous forme de sirop
(kavere ou jekaro), ou le boire mélangé à de l’eau. Il peut napper des desserts,
par exemple des crèmes glacées. Le toddy fermenté sert à des marinades de
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Cœur de palmier
Dans certains endroits, on fait cuire le cœur de palmier et on l’utilise dans
des salades. Malheureusement, une fois le cœur de palmier prélevé, l’arbre
meurt.
La fibre (coir) de la noix mûre sert à confectionner des matelas, tandis que
celle de la noix verte sert traditionnellement à fabriquer des cordes pour la
maison et la construction navale.
La demi-coque de noix mûre, polie, sert de coupe pour boire le kava; celle de
la noix verte ou demi-mûre, polie, sert de bol à soupe de poisson. La coque
entière sert de récipient pour transporter de l’eau. De nos jours, elle entre
dans la fabrication d’ustensiles, d’ornements, de bijoux et autres articles.
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Préparation
1. Verser la chair de coco dans
un mixeur et ajouter oignon,
piment fort, sel et feuilles de
coriandre bien lavées.
2. Mixer jusqu’à ce que tous les
ingrédients soient finement
hachés. Le mélange doit
prendre une couleur vert pâle.
3. Ajouter le jus de citron et
bien tourner avant de servir.
4. Ce chutney accompagne
merveilleusement un curry.
Ingrédients
• 150 g de noix de coco râpée fraîche
• 1 oignon, émincé
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Préparation
1. Décortiquer les crevettes et
retirer la veine noire.
2. Chauffer l’huile dans une
poêle, ajouter l’oignon et
cuire pour le ramollir. Ajouter
ail, piments, curcuma et
feuilles de curry. Remuer
à feu moyen pendant une
minute.
3. Ajouter le coco et saler.
Laisser mijoter à petit feu
pendant 10 minutes.
Ingrédients 4. Ajouter les crevettes et
• 750 g de crevettes de taille moyenne remuer doucement. Laisser
encore mijoter dix minutes
• 1 cuillère à soupe d’huile
ou jusqu’à ce que les crevettes
• 2 gousses d’ail, écrasées soient tendres. Servir très
• 1 cuillère à café de curcuma chaud.
• 8 feuilles de curry
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La mangue est l’un des fruits les plus délicieux, parfumés et savoureux qui
poussent en abondance dans le Pacifique. L’arbre serait originaire d’Inde, de
Birmanie et de Malaisie, où il est cultivé depuis 4 000 ans (Samson, 1986;
Stanton, 1986).
Les mangues mûres sont très juteuses et sucrées. Certaines variétés peuvent
être filandreuses ou avoir un goût de térébenthine. Autrefois, elles passaient
pour des variétés sauvages courantes (Jardin, 1974). Les variétés à fibres très
courtes et à texture lisse sont plus appréciées que les variétés filandreuses.
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Valeur nutritive
La chair de mangue est riche en vitamine C et en bêta-carotène. Le fruit
contient aussi, en petites quantités, du potassium, d’autres minéraux et d’autres
vitamines. Cent grammes de chair de mangue mûre équivalent à 285 kJ soit 68
kcal, et contiennent près de 41 mg de vitamine C (Dignan et al., 2004).
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Ingrédients Préparation
• 1 oignon 1. Peler et hacher finement
• 2 mangues mûres l’oignon. Peler les mangues,
prélever la chair et la couper
• 1 cuillère à café de citronnelle hachée
en dés.
• 1 cuillère à café de gingembre râpé.
2. Mélanger oignon, citronnelle,
• 1 cuillère à soupe de coriandre ou de persil gingembre, piment et autres
fraîchement haché ingrédients.
• 2 cuillères à soupe de jus de citron vert 3. Laisser refroidir une heure.
• 1 cuillère à café de zeste de citron
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Préparation
1. Couper les filets en quatre,
les laver et les sécher. Peler
les mangues et les couper en
tranches. Les réserver.
2. Rouler le poisson dans la
farine et le saisir à la poêle
dans un peu d’huile, ou le
passer au grill.
3. Retirer le poisson de la poêle.
Verser du vin ou du vinaigre
dans la poêle chaude. Ajouter
la crème de coco. Assaisonner
Ingrédients à volonté.
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En Océanie, les différentes variétés sont identifiées par leurs noms vernacu-
laires. Elles se reconnaissent à leur aspect et leur taille particuliers, la forme
et la couleur de l’infrutescence et aux fruits proprement dits. Les autres
caractéristiques des variétés sont le goût, la teneur en eau et la manière dont
le fruit se détache de l’infrutescence.
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La graine, protégée par une coque très dure, peut être difficile à extraire. On
peut l’ouvrir à l’aide d’un couteau solide. Une fois le fruit ouvert, apparaissent
des petits trous gris, étroits, ovales, juxtaposés, qui contiennent un jus huileux.
Quand le fruit est mûr, on peut aspirer ce jus de la graine; le jus a une odeur
de vin, fruitée. Si l’on veut cuire les graines, il faut généralement commencer
par les laver dans de l’eau de mer pour éliminer une partie des oxalates.
Valeur nutritive
Le fruit du pandanus est très riche en potassium, en fibres diététiques et en
précuseur de la vitamine A (bêta-carotène). C’est dans la pâte de pandanus
qu’on trouve des concentrations encore plus élevées de bêta-carotène (Dignan
et al., 2004). Cent grammes de pâte de pandanus contiennent 1 080 µg de
bêta-carotène. Le fruit du pandanus contient également de la thiamine, de
la riboflavine et de la niacine (Dignan et al., 2004). Si la concentration en
vitamine C n’est pas aussi élevée que dans de nombreux autres fruits (5,2 mg
pour 100 g), le fruit consommé en grandes quantités (et c’est le cas sur la
plupart des atolls) peut être une source importante de vitamine C.
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d’autres produits, par exemple le vin de palme frais ou toddy. On utilise éga-
lement la pâte à des fins médicinales.
Autres usages
Le pandanus est un matériau important pour
la construction et l’artisanat. Le bois sert à la
construction de cases, les feuilles séchées étant uti-
lisées pour couvrir celles-ci. Les feuilles vertes sont
traitées et servent à confectionner nattes, paniers,
éventails, chapeaux, voiles de pirogues, et toute
une gamme d’autres objets artisanaux. On fabrique des nattes délicates à
partir de variétés particulières de pandanus. Leur qualité et leur finesse sont
fonction de la variété et de la méthode suivie pour préparer les feuilles.
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Préparation
1. Laver les drupes de pandanus
et les placer dans une grande
casserole. Ajouter de l’eau
et faire bouillir jusqu’à ce
qu’elles soient ramollies.
2. Laisser refroidir. Râper la pâte
ou extraire la pulpe de chaque
drupe à l’aide d’un coquillage
ou d’un ustensile domestique,
et recueillir le jus dans un bol.
Ingrédients Le jus doit être épais. Retirer
les fibres à l’aide d’une
• Pandanus mûr passoire.
3. Étaler les feuilles propres sur
une natte au soleil. Verser le
jus sur les feuilles de manière
à former un rectangle, et
laisser sécher au soleil.
4. Une fois cette préparation
sèche, la poser de l’autre côté
sur une autre natte. Laisser
sécher jusqu’à ce que toute
l’humidité soit éliminée et
que la pâte soit complètement
sèche.
5. Stocker la pâte en vue d’une
utilisation ultérieure.
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Roro Tuae
Ingrédients Préparation
• Tuae 1. Laisser mariner le tuae dans la
• crème de coco fraîche, épaisse crème de coco épaisse jusqu’à
ce que celle-ci l’ait bien
imprégné.
2. Laisser reposer toute la nuit
avant de servir.
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On dispose de fruits tout au long de l’année, mais ils sont plus abondants
durant les mois chauds de l’été. Sur le marché, on les vend au poids, à l’unité
ou par paniers.
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Valeur nutritive
La papaye est riche en vitamine C. Elle contient aussi des bêta-carotènes, des
fibres diététiques et de petites quantités de minéraux et d’autres vitamines.
Cent grammes de papaye contiennent 73 mg de vitamine C et équivalent à
213 kJ soit 51 kcal (Dignan et al. 2004).
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Autres utilisations
Les feuilles ou les fruits verts du papayer contiennent une enzyme, la
papaïne, utilisée pour attendrir la viande, en Océanie. Les feuilles servaient
traditionnellement à envelopper la viande, le poisson et d’autres aliments,
avant la découverte de la feuille d’aluminium.
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Préparation
1. Couper la tige et retirer les
graines.
2. Ajouter le sucre à la crème
de coco, bien remuer et
verser la crème dans la papaye
préparée.
3. Disposer la papaye dans un
moule et cuire au four, à feu
modéré, jusqu’à ce qu’elle
soit attendrie.
Ingrédients
• 1 demi-papaye mûre
• 1 noix de coco fraîche râpée, à laquelle on aura
ajouté 1/4 de tasse d’eau pour faire une crème
épaisse
• 1 cuillère de sucre
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Ingrédients Préparation
• 1 petite papaye à demi mûre 1. Peler la papaye et la couper
• sel (selon le goût) en dés d’une bouchée, ou la
râper grossièrement.
2. Faire bouillir dans de l’eau
salée.
3. Vider l’eau et servir avec un
petit oignon émincé.
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Les fruits de couleur jaune orange sont souvent trop mûrs. Si l’on sent que le
fruit est avarié ou légèrement fermenté, ou si la base ne paraît pas fraîche, il
faut le rejeter. Le gros fruit de la variété Smooth Cayenne à peau lisse est plus
juteux que la Ripley Queen, à peau rugueuse mais plus sucrée. Pour choisir
des Smooth Cayenne, prendre des fruits fermes de couleur jaune rouge. Ne
pas les couper avant qu’ils ne soient complètement mûrs, les fruits verts
ayant peu de goût. La plupart des ananas qui sont vendus en Océanie sont
récoltés mûrs.
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Valeur nutritive
L’ananas contient de la vitamine C, des fibres diététiques et de petites quantités
de minéraux et d’autres vitamines. Cent grammes d’ananas contiennent 22 mg
environ de vitamine C et apportent 221 kJ, soit 53 kcal d’énergie (Dignan et al.,
2004). Pour profiter de cet apport, il vaut mieux consommer l’ananas cru.
La broméline sert à attendrir la viande. Elle n’est présente que dans l’ananas
cru et frais (Potter et Hotchkiss, 1998). Pour ce faire, on prépare une mari-
nade en mélangeant de l’huile de table à du jus de citron et à des tranches
d’ananas. On ajoute la viande à ce mélange et on laisse reposer deux heures
avant d’utiliser la préparation.
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Ingrédients Préparation
• 500 g de poulet en morceaux 1. Mettre les morceaux de poulet dans
• 1 cuillère à soupe de sauce de soja (soyo) un grand bol. Mélanger la sauce soja,
le vin, l’ail et le gingembre broyés, le
• 1 cuillère à soupe de vin blanc curry en poudre et les herbes. Laisser
• 1 gousse d’ail mariner les morceaux de poulet pen-
dant plusieurs heures et les retourner
• 1/2 cuillère à café de gingembre broyé une ou deux fois.
• 1/4 de cuillère à soupe de curry en poudre
2. Égoutter les morceaux de poulet et les
• 1/4 de cuillère à café de mélange d’herbes réserver.
aromatiques 3. Mélanger la farine, le sel et le poivre,
et rouler les morceaux de poulet dans
• 1,5 cuillère à soupe de farine
ce mélange.
• 1/4 de cuillère à café de poivre noir
4. Faire chauffer l’huile dans une poêle et
• 1/4 de cuillère à café de sel faire dorer les morceaux de poulet des
• 1 cuillère à soupe d’huile deux côtés. Les retirer et réserver.
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Punch à l’ananas
Ingrédients Préparation
• 8 tasses de thé 1. Mettre le thé, le jus de citron
• 1 tasse de jus de citron, de citron vert ou et le jus d’ananas dans une
carafe et réfrigérer.
de kumquat
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Les variétés les plus courantes sur la table des Océaniens sont l’annone
écailleuse (généralement appelée pomme cannelle) et le corossol. Le coros-
sol est un fruit à la forme oblongue, et irrégulière. D’un vert assez foncé et
luisant, il est recouvert de protubérances légèrement recourbées. Il est, en
général, beaucoup plus gros que la pomme cannelle (Rare Fruit Council,
1981). Le corossolier se plaît sur les atolls comme Kiribati. L’arbre de la
pomme cannelle a besoin, quant à lui, d’un sol fertile et bien drainé, ainsi
que de précipitations régulières et modérées. Il faut le protéger du vent, qu’il
craint particulièrement.
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Valeur nutritive
Ce groupe de fruits est assez riche en vitamine C, potassium et autres miné-
raux (Dignan et al. 2004).
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Préparation
1. Mélanger la purée de fruit
avec la moitié de l’eau et le
jus de citron, réfrigérer.
2. Faire un sirop avec le
reste de l’eau et le sucre.
Laisser refroidir et ajouter
au mélange obtenu
précédemment.
3. Servir frais avec une feuille de
menthe.
Ingrédients
• 1 tasse de purée de fruit
• 1 tasse d’eau
ou de kumquat
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Sorbet au corossol
Ingrédients Préparation
• 1 tasse de sucre 1. Mélanger le sucre et l’eau
• 1 tasse d’eau et porter à ébullition. Faire
bouillir pendant 5 minutes
• 1/2 tasse de jus de citron
puis laisser refroidir.
• 1 blanc d’œuf
2. Ajouter le jus de citron et la
• 2 tasses de purée de corossol purée de corossol.
3. Battre le blanc d’œuf en neige
et ajouter progressivement
une partie du mélange de
fruits, tout en continuant à
battre.
4. Ajouter le reste de fruit,
verser dans un bac à glace.
Lorsque le mélange est à
moitié pris, le retirer du bac
et battre vigoureusement.
5. Remettre dans le bac et laisser
jusqu’à ce que le sorbet ait
une consistance ferme.
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La goyave est l’un des principaux membres de la famille des Myrtacées. C’est
un fruit indigène des tropiques américains, qui a probablement été importé
dans les îles du Pacifique vers la moitié du XIXe siècle par des oiseaux migra-
teurs. Le goyavier peut survivre sur de nombreux types de sols, y compris
des sols sablonneux pauvres. C’est un arbre très robuste, qui tolère des
climats très divers, et même de très basses températures (Samson, 1986).
Néanmoins, il prospère davantage dans un environnement plus chaud.
Quant à son fruit, il lui faut environ quatre à six mois de chaleur pour se
développer complètement et arriver à maturité.
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Pour choisir une bonne goyave, préférer un fruit bien mûr, ferme, à la peau
vert clair ou jaune, et propre, sans meurtrissures ni trous de vers. L’idéal est
de choisir un fruit à moitié mûr. Si le fruit a mûri sur l’arbre, il faut qu’il soit
propre et dépourvu de toute trace de mouche des fruits. La variété sauvage,
plus petite, est généralement plus colorée et plus savoureuse. Les variétés
hybrides donnent des fruits plus gros. Pour les confitures et les gelées, pré-
férer des fruits pas encore complètement mûrs.
Pour les utiliser comme boisson et en purée, laver les fruits, les couper en
morceaux et les mixer à l’aide d’un broyeur électrique. La goyave peut éga-
lement être cuite avec de l’eau, un peu de sucre et de jus de citron, jusqu’à
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Valeur nutritive
La goyave est une excellente source de vitamine C. Elle est aussi riche en
fibres alimentaires, en bêta-carotène et en potassium (Dignan et al., 2004;
Stanton, 1986). La goyave est une importante source de vitamine C, A et B
pour les habitants des atolls.
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Gâteau à la goyave
Ingrédients Préparation
• 1 tasse de pulpe de goyave sans sucre 1. Mesurer ¼ de tasse de sucre
• 1 tasse 1/4 de sucre et ajouter à la pulpe de
goyave.
• 1/2 tasse de margarine
• 1 œuf
2. Porter à ébullition puis laisser
refroidir.
• 1 tasse 3/4 de farine
3. Faire fondre la margarine
• 1/4 de cuillère à café de sel
avec le reste de sucre. Ajouter
• 1 cuillère à café de bicarbonate de soude l’œuf et battre le tout.
• 1 cuillère à café de cannelle 4. Passer au tamis la farine,
• 1/2 cuillère à café de clous de girofle le sel, le bicarbonate et les
épices.
• 1/2 tasse de raisins secs ou de raisins de Smyrne
• 1/2 tasse de fruit à coque émincé (n’importe quel 5. Ajouter la farine tamisée au
mélange de margarine et de
fruit à coque)
sucre, puis ajouter les raisins
de Smyrne et les fruits à
coque.
6. Ajouter la pulpe de goyave et
battre jusqu’à obtention d’un
mélange onctueux.
7. Verser dans un plat huilé de
20 cm de côté et faire cuire
à 180 °C pendant 40 à 45
minutes.
8. Servir chaud, seul ou
accompagné de crème glacée.
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Comment le choisir
Le jaque est vendu entier ou en morceaux. Choisir un fruit
de forme régulière, dont la peau n’est pas meurtrie, et de
la taille désirée. À maturité, le jaque a une peau vert-jaune
et doit être ferme pour être utilisé en cuisine. Pour le laisser
mûrir, choisir des fruits plus jaunes et qui sonnent creux lorsque l’on
tape dessus (Parkinson, 1989).
Comment le préparer
Le jaque vert a une sève collante. Il faut donc s’enduire les mains d’huile,
ainsi que les couteaux et la planche à découper, avant de le préparer. Cela
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évite que la sève n’adhère à toutes les surfaces. Pour le préparer, peler le fruit
et le couper en morceaux propres à être consommés tels quels. La chair du
jaque prend une couleur marron lorsqu’elle est exposée à l’air. Pour éviter
cette coloration, appliquer du jus de citron sur les surfaces coupées. Couper
la chair en morceaux. Retirer les graines et les parties non comestibles.
Lorsqu’il est vert, assaisonner le jaque pour faire ressortir son arôme natu-
rel. On agrémente les recettes à base de jaque avec du cumin, des graines
de moutarde, du piment fort, de l’ail, de l’oignon, du tamarin, des tomates,
des poivrons, du citron, du citron vert, des feuilles de salade et de l’huile
d’olive.
Valeur nutritive
Le jaque contient des hydrates de carbone, des protéines et des lipides. Il
constitue une bonne source de fibres alimentaires, de bêta-carotène, de potas-
sium et de fer, et contient également d’autres vitamines et minéraux en petites
quantités. Le jaque contient plus de sucre que d’autres fruits et assure un
apport calorique de 232 kJ ou 55 kcal pour 100 g (Dignan et al., 2004).
Comment l’utiliser
Vert, le jaque est normalement bouilli puis frit dans un peu d’huile avant
d’être servi. Il peut également être braisé. On peut le manger comme légume
lorsqu’il est à demi-mûr. On le débite en morceaux pour l’utiliser dans la
confection de ragoûts, de currys, de soupes (particulièrement bonnes avec
du piment fort) ou en desserts, dans les boissons à base de lait, les crèmes
glacées et les salades de fruits.
Mûr, le jaque peut se consommer cru, comme fruit. C’est lorsqu’il est frais
qu’il est le meilleur. On peut le couper en morceaux, que l’on incorporera à
une salade de fruits. Débité en lamelles, le jaque peut être servi en dessert
avec du sirop de citron.
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Ingrédients Préparation
• 2 tasses de jaque préparé 1. Couper le jaque en cubes.
• 1/2 tasse d’huile Faire chauffer l’huile puis faire
revenir légèrement l’oignon
• 1 oignon de taille moyenne, émincé
émincé, l’ail broyé, les
• 2 clous de girofle broyés épices et le piment, pendant
• 3/4 de cuillère à café de graines de moutarde quelques minutes.
• 3/4 de cuillère à café de graines de cumin 2. Ajouter le jaque et continuer
moulues
de faire frire pendant quelques
minutes.
• 1 piment fort, finement coupé (facultatif)
3. Assaisonner avec le sel, le
• 1 cuillère à café de sel
bouillon et le jus de citron.
• 3/4 de tasse d’eau ou de bouillon de volaille Couvrir et laisser mijoter
• 2 cuillères à soupe de jus de citron jusqu’à ce que le fruit soit
tendre.
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Ingrédients Préparation
• 3 tasses de jaque, lavé et coupé en morceaux 1. Laver et couper le jaque en
• 3 crabes de taille moyenne, à carapace molle petits morceaux.
si possible 2. Laver et couper les crabes en
• 1/4 de tasse d’oignon émincé
deux ou en quatre.
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Valeur nutritive
Le jambelon contient des minéraux ainsi que des fibres alimentaires. Cent
grammes de fruit frais apportent 286 kJ ou 68 kcal (Dignan et al., 2004).
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Conserves de jambelons
Ingrédients Préparation
• 4 tasses de jambelons 1. Laver les fruits et enlever la
• 2 cuillères à soupe de jus de citron pulpe des noyaux, mais ne pas
peler les fruits.
• 4 tasses de sucre
2. Mettre tous les ingrédients
dans une casserole et porter à
ébullition.
3. Faire bouillir à gros bouillons
jusqu’au point de gélification.
Goûter.
4. Verser dans des bocaux
stérilisés chauds et utiliser
comme concentré pour
les jus. Laisser refroidir un
peu avant de fermer les
couvercles. Conserver pour
une dégustation ultérieure.
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Jus de jambelon
Ingrédients Préparation
• 4 tasses de jambelons mûrs et fermes 1. Laver les fruits et en retirer la
• 3/4 tasse d’eau queue.
2. Les mettre dans une casserole
avec de l’eau et les cuire
jusqu’à ce qu'ils soient
ramollis. Cela prend 15 à 20
minutes.
3. Les refroidir et les essuyer.
4. Verser le jus dans une carafe
pour s’en servir comme
concentré. Sinon, diluer et
boire tel quel. Y ajouter du
sucre au besoin.
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Valeur nutritive
Le kavika contient de la vitamine C, en quantité modérée, et quelques miné-
raux (Dignan et al., 2004).
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Kavika cuit
Ingrédients Préparation
• 6 à 10 kavika 1. Laver, retirer la base des
• 1 tasse d’eau fruits, couper en deux et
retirer la graine.
• 1/2 à 1 tasse de sucre
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Valeur nutritive
Le litchi est riche en vitamine C et en fibres alimentaires, et contient éga-
lement des minéraux et d’autres vitamines, en petites quantités (Dignan et
al., 2004).
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Cocktail de fruits
Ingrédients Préparation
• 1 tasse de litchis dénoyautés 1. Laver, peler et couper
• 1 tasse de morceaux d’ananas les litchis en morceaux
uniformes.
• 1/2 tasse de rondelles de banane
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La graine est consommée aux Îles Salomon. Elle peut être grillée ou cuite au
four (Henderson et Hancock, 1989). On la conserve également en la faisant
griller puis sécher.
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Valeur nutritive
Comme la plupart des fruits, le nandau est riche en vitamine C et contient des
fibres alimentaires et de petites quantités d’autres vitamines et minéraux.
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Le fruit de la passion est également appelé pomme liane. Il croît sur une
liane grimpante. Le fruit comporte une peau généralement dure, verte à
brune, qui devient jaune ou violet foncé à maturité. L’une des variétés se
caractérise par une peau douce et duveteuse, de couleur jaune, tandis qu’une
autre présente un fruit à peau dure, semblable à un œuf. La peau de certaines
variétés est fripée (Samson, 1986).
L’enveloppe contient une pulpe orange tirant sur le jaune, bien sucrée ou
acide, enrobant des graines noires. On consomme l’ensemble, pulpe et grai-
nes mélangées. Son arôme est très riche et caractéristique.
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Valeur nutritive
Le fruit de la passion présente une forte teneur en fibres alimentaires, grâce
à la présence des graines. En général, il contient plus de fibres que d’autres
fruits courants tels que l’orange, la lime et la mandarine (Dignan et al.,
2004). Le fruit frais fournit de la vitamine C et de la niacine, en quantités
modestes, et un apport énergétique d’environ 460 kJ ou 110 kcal, pour
100 g de chair (Dignan et al., 2004).
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Préparation
1. Mélanger le sucre à l’eau et
chauffer jusqu’à ébullition.
2. Incorporer la pulpe et faire
bouillir.
3. Verser dans des bocaux
stérilisés et fermer
hermétiquement, sans
attendre. Le sirop se conserve
bien pendant six mois.
4. À utiliser en boisson, en
Ingrédients glaçage sur les gâteaux, dans
des desserts glacés ou en
• 2 tasses d’eau
nappage sur les desserts.
• 3 tasses de sucre
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Ingrédients Préparation
• 1/2 tasse de sucre 1. Mélanger le sucre, la farine de
• 1,5 cuillère à soupe de farine de maïs maïs, le sel et le gingembre.
• 1/4 cuillère à café de sel 2. Incorporer l’eau
• une pincée de gingembre râpé
progressivement.
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Valeur nutritive
La carambole contient de la vitamine C, des fibres alimentaires et de petites
quantités de minéraux et d’autres vitamines. Cent grammes de carambole
apportent environ 172 kJ ou 41 kcal d’énergie et 36 mg de vitamine C
(Dignan et al., 2004).
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Jus de carambole
Ingrédients Préparation
• 2 tasses de caramboles coupées en tranches 1. Laver les fruits avec
précaution et les couper en
petits morceaux.
2. À l’aide d’un mixeur, les
réduire en compote épaisse.
Faute de mixeur, couper les
fruits en petits morceaux et
presser dans une passoire en
métal.
4. Filtrer le jus pour en retirer
les fibres.
5. Servir dilué: 1 tasse de jus
pour 2 tasses d’eau.
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Ingrédients Préparation
• 2 tasses de carambole en tranches 1. Laver et couper les
• 3/4 de tasse de sucre caramboles dans le sens de
la largeur; placer dans un
• 1/4 de tasse de vinaigre
saladier.
• 1 bâton de cannelle de 2,5 cm environ
2. Faire un sirop avec le sucre, le
• 1/4 de cuillère à café de clous de girofle entiers vinaigre et les épices. Porter à
ébullition.
3. Verser sur les caramboles et
laisser reposer toute la nuit.
4. Le lendemain, égoutter le
sirop, puis verser dans une
petite casserole et porter une
nouvelle fois à ébullition.
5. Placer les tranches de
carambole dans des bocaux
chauffés stérilisés et verser le
sirop bouillant sur les fruits.
Fermer hermétiquement et
conserver dans un endroit
frais.
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Valeur nutritive
Le fruit est une très bonne source de fibres alimentaires, de potassium, de
fer, de calcium et de thiamine (vitamine B1). Cent grammes de chair de
tamarin renferment 8,5 g de fibres alimentaires (Dignan et al., 2004).
Le tamarin mûr est utilisé pour relever les currys, les plats de viande, de
poisson ou de riz (Stanton, 1986). Les Indiens en font de délicieux chutneys.
Le fruit peut également servir à confectionner des boissons très rafraîchis-
santes. Dans les Îles Fidji, les graines (et la pulpe) sont séchées puis utilisées
en guise de sucettes. Le tamarin est l’un des principaux ingrédients de la
«Worcestershire sauce», sauce épicée au soja et au vinaigre.
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Pâte de tamarin
Ingrédients Préparation
• tamarins frais et mûrs 1. Retirer les cosses brunes des
• sucre tamarins.
2. Tasser la pulpe et les graines
pour former une couche
dense dans un bocal stérilisé.
Alterner avec une épaisse
couche de sucre et répéter
l’opération jusqu’à ce que le
bocal soit plein.
3. Fermer hermétiquement et
conserver dans un endroit
frais pendant au moins trois
mois avant de consommer.
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Sirop de tamarin
Ingrédients Préparation
• 1 tasse de pulpe de tamarin 1. Faire tremper la pulpe de
• 3 tasses d’eau tamarin dans l’eau toute la
nuit.
• 2,5 tasses de sucre
2. Ajouter le sucre et faire
bouillir pendant 15 à 20
minutes.
3. Laisser refroidir et filtrer dans
une passoire grossière, en
pressant la pulpe avec la main.
4. Réchauffer le sirop filtré et
porter à ébullition.
5. Verser dans des bocaux
stérilisés et fermer
hermétiquement. Entre dans
la confection de currys, de
chutneys ou de boissons.
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Ce fruit unique est très répandu dans les Îles Fidji et à Vanuatu, et sa pré-
sence à été signalée au Samoa (English et al. 1996). Il est appelé nakatambol
à Vanuatu et faorao à Rotuma. Le fruit provient sans doute d’Asie tropicale,
où on le surnomme «prune du dragon», mais certains estiment qu’il pourrait
être originaire de Vanuatu. L’arbre est très imposant. Ses racines sont grosses
et renflées. Il pousse en général à proximité des côtes et produit des grappes
de petits fruits ronds contenant une graine unique et dure.
Valeur nutritive
Le tarawau est une excellente source de potassium et de calcium. Il contient
également du fer, de la vitamine C, ainsi que d’autres vitamines, en quantités
modestes (Dignan et al., 2004).
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Valeur nutritive
La pastèque contient surtout de l’eau et affiche donc un apport énergétique
inférieur à celui d’autres fruits. Elle présente la plus forte teneur en eau de
tous les fruits courants du Pacifique (Dignan et al., 2004). Elle est très rafraî-
chissante, surtout pendant la période chaude. On trouve d’autres variétés de
melons dans le Pacifique, qui n’ont pas de lien direct avec la pastèque, dont
notamment le melon cantaloup et le melon «honeydew» ou melon d’hiver,
également appelé «rock melon» en anglais (O’Brien et O’Dea, 1987).
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Préparation
1. Dans un grand récipient ou
une grande carafe, verser la
pulpe de fruit et le sucre.
2. Ajouter l’eau de coco, la
noix de coco râpée et le jus
de citron (facultatif). Bien
remuer.
3. Ajouter du sucre à volonté.
Servir frais de préférence.
Ingrédients
• de la pulpe de fruit, ici de la pastèque
râpée
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Wi, vi, vi kavakava et naus sont parmi les appellations locales de ce fruit
juteux et savoureux. On l’appelle également pomme-cythère ou prune-
cythère, ou encore Polynesian plum et wild apple en anglais (Henderson
et Hancock, 1989). Il appartient à la même famille que la mangue
(Anacardiacées) (Massal et Barrau, 1956). Il aurait d’abord été cultivé en
Asie avant de s’étendre au Pacifique.
Lorsque les arbres sont cultivés pour alimenter le marché fruitier local, ils
sont en général bien entretenus, et peuvent être taillés régulièrement pour
un meilleur rendement. Tailler les arbres contribue également à les renforcer
et leur confère une meilleure résistance aux ouragans ou aux cyclones.
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Valeur nutritive
La pomme-cythère est riche en fibres alimentaires et en vitamine C. Elle
contient également des minéraux et d’autres vitamines, en quantité modérée.
Elle renferme 79 % d’eau et 352 kJ ou 84 kcal d’énergie pour 100 g de fruit
(Dignan et al., 2004).
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Otai au wi (dessert)
Ingrédients Préparation
• 2 wi parvenus à maturité 1. Laver et peler les fruits, les
• sucre (selon le goût) râper dans un saladier.
• 1/2 tasse de noix de coco fraîchement râpée 2. Ajouter le sucre et la noix de
• 1 tasse d’eau
coco râpée. Bien mélanger.
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Tarte au wi
Ingrédients Préparation
• 3 tasses de chair de wi 1. Laver et peler les wi puis
• 1/2 tasse d’eau froide détacher la chair de la graine.
Faire cuire dans ½ tasse d’eau
• 1/4 de tasse de sucre (2 fois)
et ¼ tasse de sucre. Laisser
• 1/2 tasse d’eau chaude refroidir et filtrer. Réserver.
• 1 cuillère à soupe de gélatine 2. Verser de l’eau chaude dans
• 1 cuillère dessert de jus de citron un plat, arroser la gélatine et
• 150 ml de lait de coco transformé en crème
mélanger.
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V. COMPOSITION NUTRITIONNELLE
Les principaux apports nutritionnels des fruits dans notre alimentation sont
la vitamine C, le bêta-carotène, les fibres alimentaires et certains minéraux
(McGee, 1984; Passmore et Eastwood, 1986; Samson, 1986; Jen, 1989).
À l’exception de l’avocat et de la noix de coco mûre, les fruits contiennent
peu de protéines ou de lipides, voire aucun. Les fruits mûrs renferment du
fructose et du glucose, des sucres simples, mais ne contiennent pas d’ami-
don (à l’exception du jaque) (Passmore et Eastwood, 1986). Mieux vaut les
consommer frais et crus pour en tirer le plus grand bénéfice nutritionnel.
Sources de vitamines, de minéraux et de fibres, les fruits sont une compo-
sante indispensable de l’alimentation (Samson, 1986). Les recommandations
internationales prescrivent un apport quotidien d’au moins 400 g de fruits et
de légumes (OMS 2004).
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mentation soit comprise car ils constituent une source indispensable de nutri-
ments, de vitamines, de minéraux et de fibres, tous garants d’une bonne santé
(Samson, 1986). Si l’on veut inverser la tendance actuelle, caractérisée par une
baisse de la consommation, la production de fruits pour le marché local doit
être encouragée et accrue pour assurer une offre suffisante à la population.
La valeur potentielle des fruits pour l’économie de la région n’a pas encore été
pleinement appréhendée. Les pays ayant exporté des fruits vers leurs voisins,
dont la Nouvelle-Zélande et l’Australie, l’ont fait de manière ponctuelle. Dans
de nombreuses régions de la Polynésie, comme les Îles Cook, les oranges,
l’ananas et le fruit de la passion ont été largement exportés des années 1960 à
1980. La pastèque a constitué l’un des principaux produits d’exportation des
Tonga vers la Nouvelle-Zélande pendant un certain nombre d’années.
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Tous les fruits cultivés et récoltés ne peuvent être exportés frais ni consom-
més localement. Ils peuvent alors être transformés en une gamme étendue
de produits offrant d’autres choix sur le marché local, et si leur prix et leur
qualité le permettent, sur les marchés d’exportation. Macfarlane (1998) a
énoncé certains facteurs devant présider à la transformation des fruits, dont
notamment:
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Le goût du Pacifique
Rien ne saurait remplacer le goût d’un fruit tropical frais cueilli à même
l’arbre, et à parfaite maturité (Samson, 1986). Cette qualité intrinsèque des
fruits du Pacifique doit être perpétuée. Ainsi conservés, l’arôme et la saveur
d’origine des fruits contribueront à accroître les bienfaits sanitaires de ces
derniers et à promouvoir l’image des fruits du Pacifique.
L’industrie du commerce des aliments aspire à des rendements élevés, une durée
de conservation accrue et des fruits capables de résister aux organismes nuisibles
et aux maladies. Malheureusement, les priorités de cette industrie et les normes
applicables à la vente commerciale font perdre aux fruits vendus dans les supermar-
chés étrangers une bonne partie de leur saveur d’origine. La récolte des fruits «au
stade approprié de maturité» pour l’exportation et le mûrissement artificiel entraî-
nent souvent une perte de la qualité, de la saveur et du goût sucré des produits.
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REMERCIEMENTS
Cette publication a été réalisée par la section Santé et mode de vie du
Secrétariat général de la Communauté du Pacifique afin de compléter les
ressources pédagogiques à disposition des agents de santé œuvrant dans les
communautés océaniennes. Deux personnes méritant une mention toute
particulière ont largement contribué à la naissance de cet ouvrage: Mele’ofa
Malolo, auteur de l’avant-projet en 1997, et Tai’ora Matenga-Smith, qui a
travaillé sans relâche à la recherche des documents de référence.
Parmi tous ceux qui, dans le Pacifique, ont contribué à cette publication,
nous tenons à remercier particulièrement les professeurs Bill Aalbersberg et
Randy Thaman de l’Université du Pacifique Sud, et Tom Osborne, conseiller
en agriculture de la CPS.
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A N NEX E 1
Récapitulatif de quelques fruits consommés dans les Îles du Pacifique
Nom Valeur
Fruit Description Préparation, cuisson et utilisation
scientifique nutritionnelle
Avocat Persea Contient 22 % de Piriforme ou rond. Vert Entre dans la préparation de
americana graisses polyinsaturées avant maturité; à maturité, salades, de « dips », de plats sucrés
et quelques protéines. certains restent verts et et salés, de crèmes glacées, de milk
Riche en vitamine B. ramollissent tandis que shakes, de boissons gazeuses et de
d’autres virent au marron soupes.
foncé.
Banane Musa acumi- Riche en énergie. La banane est considérée Entre dans la préparation de salades
nata (consom- Contient de la comme un fruit lorsqu’elle de fruits, de confitures, de boissons,
mée cru) vitamine B et C et est mûre (de couleur de desserts, de gâteaux, de chips
Musa paradi- du fer. Riche en jaune), et comme un et de puddings. Constitue un bon
siaca (variété à potassium (291 mg aliment de base lorsqu’elle aliment de sevrage pour les enfants
cuire) pour 100 g). est verte. de 6 mois et plus.
Pomme Appartiennent Forte teneur en eau. Fruits de taille moyenne Consommés frais, en boissons, en
cannelle et à l’espèce des Contient également à grande, vert foncé, crèmes glacées, en sorbets, en jus
corossol Annonacées 294 mg de potassium oblongs à coniques, de de fruit glacés et en gelée.
pour 100 g. forme généralement irré-
gulière. Certains fruits du
genre Anona (corossol)
ont des épines. À matu-
rité, la couleur passe au
vert clair.
Pample- Citrus paradisi Riche en vitamine Très gros fruit de forme A consommer frais, de préférence.
mousse C et en fibres identique à celle d’une Utilisé dans la préparation de
alimentaires. orange ; de couleur vert confitures, de jus de fruit, de sauces
clair à jaunâtre. et de gâteaux.
Goyave Psidium Riche en vitamine Le fruit est oval et mesure Consommée crue, elle constitue un
guajava C et en fibres de 4 à 8 cm de long. À en-cas croustillant pour les enfants;
alimentaires. maturité, la couleur vert préparée en confiture, en crème
foncé de la peau vire au glacée et en boisson, ou bien cuite.
vert clair ou au jaune,
tandis que la chair devient
blanche ou rose.
Jaque Artocarpus Excellente source de Peut peser jusqu’à 20 kg; Consommé cru ou utilisé dans la
heterophyllus zinc, de ribofla- de couleur jaune tirant sur préparation de currys, de plats en
vine et de vitamine le vert pale. Une fois mûr, sauces, de soupes, de desserts, de
C. Renferme des la peau vire au brun tirant boissons lactées, de crèmes glacées
fibres alimentaires, sur le jaune. Le processus et de salades de fruits.
du bêta-carotène, du de maturation dure de 6
potassium et du fer. à 8 mois..
157
s
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it s
fr u
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Nom Valeur
Fruit Description Préparation, cuisson et utilisation
scientifique nutritionnelle
Jambelon Eugenia Présente une forte La couleur du fruit mûr Consommé cru ou transformé en
brasiliensis teneur en eau et passe du vert clair au vio- confiture, en jus, en condiment ou
contient du sodium et let foncé. Le fruit mesure en vin.
du fer. environ 4 cm de long.
Kumquat Fortunella Très riche en Petit, rond ou allongé, à Le fruit peut être consommé entier
japonica vitamine C ; renferme la peau épicée et orange ou utilisé en boisson, en confiture,
également des fibres vif. en conserves, ou en garniture
alimentaires. d’autres plats.
Citron Citrus limon Très riche en vitamine Rond ; vert pale à jaune ; Utilisé pour préparer des boissons,
C et en fibres peau rugueuse ; de taille faire mariner le poisson, aromatiser
alimentaires. semblable à une orange. et garnir les plats.
Citron Citrus paradisi Très riche Rond; peau fine et lisse; Utilisé dans la préparation de bois-
vert en vitamine C. de couleur vert pale; sons, comme exhausteur de goût,
certains sont dépourvus dans les confitures, les desserts et
de pépins. les marinades de poissons.
Litchi Litchi chinensis Riche en vitamine Le fruit ressemble à une Consommé cru, en salades de
C ; renferme des petite prune. À maturité, fruits, en crèmes glacées, en
fibres alimentaires, en la couleur verte de la peau conserves ou transformés en
quantité modérée. vire au brun tirant sur le «noix».
rouge.
Mandarine Citrus Riche en vitamine C, En forme de sphère Consommée fraîche ; utilisée dans
reticulata en bêta-carotène et en aplatie, légèrement plus la fabrication de confiture, de
fibres alimentaires. petite qu’une orange ; sauces, de condiments, de gâteaux,
verte ou jaune-orange. de garnitures et de boissons.
158
s
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Nom Valeur
Fruit Description Préparation, cuisson et utilisation
scientifique nutritionnelle
Mangue Mangifera Excellente source Ronde ou ovale. La peau Se consomme en boissons, en
indica de vitamines C et A. verte vire au jaune, à salades, en desserts, en chutneys,
Contient également l’orange ou au rouge à macérée dans du vinaigre, en currys
de petites quantités de mesure que le fruit mûrit. et en garniture ; parfume les plats
potassium et d’autres de viande, de poisson et de poulet;
minéraux et vitamines. peut être préparée en sauce ou
parfumer un « dip ».
Nandau Pometia Riche en vitamine Rond, à la peau fine, Consommé cru. Ses graines
pinnata C, contient des verte ou violette tirant comestibles peuvent être séchées et
fibres alimentaires. sur le rouge et à la chair conservées.
Renferme également sucrée, transparente et
des minéraux, en gélatineuse.
quantités modérées.
Orange Citrus sinensis Riche en vitamine Ronde et lisse ; de couleur À consommer fraîche, de
C et en fibres verte, jaunâtre à orange. préférence. Peut être transformée
alimentaires. en confiture. Utilisée dans les
salades, les boissons, les sauces et
les gâteaux. L’huile extraite de sa
peau entre dans la fabrication de
parfums.
Pandanus Pandanus Riche en vitamine A et La grappe est constituée Consommé frais, en boisson, cuit,
tectorius en fibres alimentaires. de petits fruits en forme pilé et mixé avec du lait de coco, ou
Renferme également de doigts (phalanges), avec de la coco râpée pour former
de la vitamine C, de tous rassemblés en une une pâte.
la thiamine, de la boule. Le poids de chaque
riboflavine et de la doigt varie d’environ 60
niacine. à 200 g. Les doigts virent
au rouge ou au jaune
lorsqu’ils sont mûrs.
Fruit de la Passiflora Assure un apport Sa peau est verte à brune Consommé frais, ajouté aux salades
passion edulis conséquent en avant maturité, et devient de fruits, aux crèmes glacées, aux
vitamine C et en jaune à violet profond jus, aux tartes meringuées.
niacine. lorsqu’il est mûr. Contient
une pulpe orange par-
semée de petites graines
noires.
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Pomélo Citrus sinensis Riche en vitamine Gros, rond, légèrement Consommé frais, en boisson ou en
C et en fibres piriforme, à la peau confiture, ou confit.
alimentaires. épaisse, rose, jaune ou
blanche. Sa chair est
sucrée ou acide.
Carambole Averrhoa Présente une forte Les cinq côtes Consommée en guise de collation,
carambola teneur en eau. longitudinales saillantes en jus, dans les salades de fruits
Contient également du fruit lui confèrent un et de légumes, macérée dans du
de la vitamine C, des aspect attrayant une fois vinaigre, en dessert, séchée,
fibres alimentaires et coupé. Lorsque le fruit en sauce.
de petites quantités de mûrit, il devient jaune,
minéraux et d’autres vert clair ou beige.
vitamines.
160
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Nom Valeur
Fruit Description Préparation, cuisson et utilisation
scientifique nutritionnelle
Tamarin Tamarindus Riche en sodium, Le fruit est étroit et me- Délicieux en en-cas, en chutney, en
indica en potassium, en sure de 5 à 10 cm de long. sauce, séché.
thiamine et en Les gousses parvenues à
riboflavine. Renferme maturité ont une couleur
également du fer. brune caractéristique. Une
fois retirée, la cosse laisse
place à une chair brune
et collante enrobant des
graines marron foncé.
Tarawau Dracontome- Excellente source de Petits fruits jaune-orange Consommé frais, en collation.
lom vitiense potassium, de calcium en grappes.
et de fer.
Pastèque Citrullus Fruit rafraîchissant, Différentes variétés; leur Consommée fraîche, en jus, en
lanatus contient beaucoup poids varie de 2 à 25 kg. salade de fruits. La peau peut être
d’eau. Peau verte; à maturité, macérée et conservée dans du
la chair blanche devient vinaigre.
rouge, rose ou jaune.
Wi Spondias dulcis Riche en vitamine C Fruit rond ou ovale de 4 à Consommé frais, cuit, en chutney,
et en fibres.. 10,5 cm de long. Lorsque en confiture ou en jus.
le fruit mûrit, sa couleur
passe du vert au brun
tirant sur le jaune.
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ANNEXE 2
Composition nutritionnelle de certains fruits
163
a t ns
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it s
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Fr e
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Figure
Figure 1 : Teneur 1: pour
en eau Water100
content (g/100g)
grammes of fresh
d’aliments frais food
Avocat
Avocado
Banane
Banana(PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
Mangue
Mango (PNG)
Orange
Orange(locale)
(local)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Papaye
Pawpaw(PNG)
(PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de toddy
Toddy (boiled syrup)
(frais)
Toddy (fresh)
Toddy
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Grammes
Grams
a t ns
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Figure
Figure 2 : Teneur 2: Energy
en énergie pour content (kj/100gms)
100 grammes of frais
d’aliments fresh food
Avocado
Avocat
Banana (PNG)
Banane (PNG)
Coconut juice
Jus de coco
Custard
Pomme apple
cannelle
Grapefruit
Pamplemousse
Guava
Goyave
Jambolan/Jamun
Jambelon/ jamblon
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
Mango (PNG)
Mangue
Orange(locale)
Orange (local)
Pandanus
Pandanus (le (fruit)
fruit)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Papaye
Pawpaw (PNG)
(PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de syrup)
Toddy (boiled toddy
(frais)
Toddy (fresh)
Toddy
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Kilojoules
a t ns
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Avocado
Avocat
Banana(PNG)
Banane (PNG)
Coconut juice
Jus de coco
Custard
Pomme apple
cannelle
Grapefruit
Pamplemousse
Guava
Goyave
Jambolan/Jamun
Jambelon/ jamblon
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
Mango (PNG)
Mangue
Orange
Orange (local)
(locale)
Pandanus
Pandanus (le (fruit)
fruit)
Passionfruit
Fruit(purple/yellow)
de la passion
Pawpaw(PNG)
Papaye (PNG)
Pineapple (PNG)
Ananas (PNG)
Pomelo
Pomélo
Soursop
Corossol
Star fruit
Carambole
Tamarind
Tamarin
Tarawau
Tarawau
Toddy (boiled
Concentré syrup)
de toddy
Toddy
Toddy (fresh)
(frais)
Watermelon (PNG)
Pastèque (PNG)
(Vanuatu)
Wi(Vanuatu)
Wi
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Avocat
Avocado
Banane (PNG)
Banana (PNG)
Jus de juice
Coconut coco
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
MangoMangue
(PNG)
Orange(locale)
Orange (local)
Pandanus
Pandanus (le(fruit)
fruit)
Passionfruit (purple/yellow)
Fruit de la passion
Pawpaw
Papaye (PNG)
(PNG)
Pineapple
Ananas (PNG)
(PNG)
Pomelo
Pomélo
Soursop
Corossol
Star fruit
Carambole
Tamarind
Tamarin
Tarawau
Tarawau
Toddy (boiled
Concentré desyrup)
toddy
Toddy
Toddy(fresh)
(frais)
Watermelon
Pastèque (PNG)
(PNG)
(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
Wi
0 5 10 15 20 25
Grammes
Grams
a t ns
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Figure en
Figure 5 : Teneur 5: hydrates
Total carbohydrate content
de carbone pour 100(g/100g) of fresh food
grammes d’aliments frais
Avocado
Avocat
Banana
Banane (PNG)
(PNG)
Coconut
Jus juice
de coco
Custard
Pomme apple
cannelle
Grapefruit
Pamplemousse
Guava
Goyave
Jambolan/Jamun
Jambelon/ jamblon
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
Mango (PNG)
Mangue
Orange
Orange (local)
(locale)
Pandanus
Pandanus (fruit)
(le fruit)
Passionfruit
Fruit (purple/yellow)
de la passion
Pawpaw
Papaye (PNG)
(PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de toddy
Toddy (boiled syrup)
Toddy(frais)
Toddy (fresh)
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
(Vanuatu)
Wi Wi (Vanuatu)
0 10 20 30 40 50 60
Grammes
Grams
a t ns
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Figure en
Figure 6 : Teneur 6: Dietary fibre content
fibres alimentaires pour(g/100g) of fresh
100 grammes food frais
d’aliments
Avocat
Avocado
Banane
Banana(PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
Mangue
Mango (PNG)
Orange
Orange(locale)
(local)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Papaye
Pawpaw(PNG)
(PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de syrup)
Toddy (boiled toddy
(frais)
Toddy (fresh)
Toddy
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
0 2 4 6 8 10 12
Grammes
Grams
a t ns
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que
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Fr
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Avocado
Avocat
Banana (PNG)
Banane (PNG)
Coconut juice
Jus de coco
Custard
Pomme apple
cannelle
Grapefruit
Pamplemousse
Guava
Goyave
Jambolan/Jamun
Jambelon/ jamblon
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
Mango (PNG)
Mangue
Orange(locale)
Orange (local)
Pandanus
Pandanus (le (fruit)
fruit)
Passionfruit
Fruit(purple/yellow)
de la passion
Pawpaw (PNG)
Papaye (PNG)
Pineapple (PNG)
Ananas (PNG)
Pomelo
Pomélo
Soursop
Corossol
Star fruit
Carambole
Tamarind
Tamarin
Tarawau
Tarawau
Toddy (boiled
Concentré de syrup)
toddy
Toddy
Toddy (fresh)
(frais)
Watermelon (PNG)
Pastèque (PNG)
(Vanuatu)
Wi(Vanuatu)
Wi
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Figure
Figure 8 : Teneur 8: Potassium
en potassium pourcontent (mg/100g)
100 grammes of fresh
d’aliments frais food
Avocat
Avocado
Banane
Banana (PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
Mangue
Mango (PNG)
Orange
Orange(locale)
(local)
Pandanus (le(fruit)
Pandanus fruit)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Papaye
Pawpaw (PNG)
(PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de syrup)
Toddy (boiled toddy
(frais)
Toddy (fresh)
Toddy
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
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Figure
Figure 9 : Teneur 9: Calcium
en calcium content
pour 100 (mg/100g)
grammes of fresh
d’aliments frais food
Avocat
Avocado
Banane
Banana(PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
Mangue
Mango (PNG)
Orange (locale)
Orange (local)
Fruit(purple/yellow)
Passionfruit de la passion
Papaye
Pawpaw(PNG)
(PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de toddy
Toddy (boiled syrup)
(frais)
Toddy (fresh)
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
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Figure
Figure 10 : Teneur en fer10: Iron
pour 100content
grammes(mg/100g)
d’aliments of fresh food
frais
Avocat
Avocado
Banane
Banana (PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
MangoMangue
(PNG)
Orange
Orange(locale)
(local)
Pandanus (le(fruit)
Pandanus fruit)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Papaye (PNG)
Pawpaw (PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de syrup)
Toddy (boiled toddy
(frais)
Toddy (fresh)
Toddy
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
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Figure 11 : TeneurFigure
en zinc11: Zinc
pour 100content (mg/100g)
grammes d’alimentsof fresh food
frais
Avocat
Avocado
Banane
Banana (PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Grapefruit
Pamplemousse
Guava
Goyave
Jambolan/Jamun
Jambelon/ jamblon
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
Mango (PNG)
Mangue
Orange(locale)
Orange (local)
Pandanus
Pandanus (le (fruit)
fruit)
Passionfruit
Fruit(purple/yellow)
de la passion
Pawpaw (PNG)
Papaye (PNG)
Pineapple (PNG)
Ananas (PNG)
Pomelo
Pomélo
Soursop
Corossol
Star fruit
Carambole
Tamarind
Tamarin
Tarawau
Tarawau
Toddy (boiled
Concentré de syrup)
toddy
Toddy
Toddy (fresh)
(frais)
Watermelon (PNG)
Pastèque (PNG)
Wi (Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
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Figure
Figure 12 : Teneur 12: Vitamin
en vitamine A pourA100
content (µg/100gms)
grammes of fresh food
d’aliments frais
Avocat
Avocado
Banane
Banana (PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
Mangue
Mango (PNG)
Orange
Orange(locale)
(local)
Pandanus (le(fruit)
Pandanus fruit)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Pawpaw (PNG)
Papaye (PNG)
Pineapple (PNG)
Ananas (PNG)
Pomelo
Pomélo
Soursop
Corossol
Star fruit
Carambole
Tamarind
Tamarin
Tarawau
Tarawau
Toddy (boiled
Concentré de syrup)
toddy
Toddy
Toddy (fresh)
(frais)
Watermelon (PNG)
Pastèque (PNG)
(Vanuatu)
Wi(Vanuatu)
Wi
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Figure en
Figure 13 : Teneur 13:thiamine
Thiamin(B1)
(B1)pour
content
100 (mg/100g) of freshfrais
grammes d’aliments food
Avocat
Avocado
Banane
Banana(PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
Mangue
Mango (PNG)
Orange (locale)
Orange (local)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Papaye
Pawpaw(PNG)
(PNG)
Pineapple (PNG)
Ananas (PNG)
Pomelo
Pomélo
Soursop
Corossol
Star fruit
Carambole
Tamarind
Tamarin
Tarawau
Tarawau
Toddy (boiled
Concentré syrup)
de toddy
Toddy (fresh)
(frais)
Watermelon (PNG)
Pastèque (PNG)
(Vanuatu)
Wi(Vanuatu)
Wi
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Figure en
Figure 14 : Teneur 14:riboflavine
Riboflavin (B2)pour
(B2) content (mg/100g)
100 grammes of freshfrais
d’aliments food
Avocat
Avocado
Banane
Banana(PNG)
(PNG)
Jus de coco
Coconut juice
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Citron/citron vert
Lime/Lemon
Litchi
Lychee
Mandarine
Mandarin
Mangue
Mango (PNG)
Orange
Orange(locale)
(local)
Fruit
Passionfruit de la passion
(purple/yellow)
Papaye
Pawpaw(PNG)
(PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de toddy
Toddy (boiled syrup)
(frais)
Toddy (fresh)
Toddy
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
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Figure
Figure 15 : Teneur 15: Niacin
en niacine content
pour 100 (mg/100g)
grammes of fresh
d’aliments frais food
Avocado
Avocat
Banana (PNG)
Banane (PNG)
Coconut juice
Jus de coco
Custard
Pomme apple
cannelle
Grapefruit
Pamplemousse
Guava
Goyave
Jambolan/Jamun
Jambelon/ jamblon
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
Mango (PNG)
Mangue
Orange(locale)
Orange (local)
Pandanus
Pandanus (le (fruit)
fruit)
Passionfruit
Fruit(purple/yellow)
de la passion
Pawpaw (PNG)
Papaye (PNG)
Ananas (PNG)
Pineapple (PNG)
Pomélo
Pomelo
Corossol
Soursop
Carambole
Star fruit
Tamarin
Tamarind
Tarawau
Tarawau
Concentré de syrup)
Toddy (boiled toddy
(frais)
Toddy (fresh)
Toddy
Pastèque (PNG)
Watermelon (PNG)
Wi(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
0.00
0.00 0.5 1.0 1.5 1.8262.0 2.5 3.0 3.5
3.652
Milligrammes
Milligrams
a t ns
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Figure
Figure 16 : Teneur 16: Vitamin
en vitamine C 100
C pour content (mg/100g)
grammes of fresh
d’aliments frais food
Avocat
Avocado
Banane
Banana (PNG)
(PNG)
Jus de juice
Coconut coco
Pomme cannelle
Custard apple
Pamplemousse
Grapefruit
Goyave
Guava
Jambelon/ jamblon
Jambolan/Jamun
Lime/Lemon
Citron/citron vert
Lychee
Litchi
Mandarin
Mandarine
MangoMangue
(PNG)
Orange(locale)
Orange (local)
Pandanus
Pandanus (le(fruit)
fruit)
Passionfruit (purple/yellow)
Fruit de la passion
Pawpaw (PNG)
Papaye (PNG)
Pineapple (PNG)
Ananas (PNG)
Pomelo
Pomélo
Soursop
Corossol
Star fruit
Carambole
Tamarind
Tamarin
Tarawau
Tarawau
Toddy (boiled
Concentré de syrup)
toddy
Toddy
Toddy(fresh)
(frais)
Watermelon (PNG)
Pastèque (PNG)
(Vanuatu)
Wi (Vanuatu)
Wi