Technique D'analyse S6
Technique D'analyse S6
Technique D'analyse S6
Elles font partie du programme assurance qualité et est basée sur des règles visant à assurer une qualité
optimale au sein d’un laboratoire. Dans le cadre d’une réalisation d’une étude en laboratoire, le but des
BPL est de responsabiliser le personnel, et de le sensibiliser vis à vis des dangers et des problèmes. Les
BPL devront faire préciser par écrit avant le début de l'étude ou analyse les objectifs, les moyens en
personnel et en matériel pour sa réalisation (protocole, mode opératoire).
Les bonnes pratiques de laboratoire concernent les facteurs ci-dessous :
- le programme d'assurance de qualité
-l'organisation et le personnel (répartition des tâches et prérogatives)
- l'équipement et appareils (inventaire, contrôle et maintenance)
- les opérations , expériences et analyses effectuées par le laboratoire d'étude ou enregistrement
- les soins aux animaux d’expériences (cas d’un laboratoire de biologie, pharmacie, toxicologie…)
- les listes des produits disponibles et consommables (inventaire, gestion des stock , prévision et
consommation) des produits à étudier ou à utiliser et des produits de référence et étalons
- le s protocole s ou technique opératoires d'une étude ou expérience donnée
- les enregistrements et rapports des résultats d’analyses ou d’opération de maintenance …
Dans le laboratoire de chimie par ex., des points importants sont aussi à considérer : l’organisation du
travail (répartition des surfaces et des espaces de travail, disposition et répartition des appareils et
matériels, modes de fonctionnement et entretien des appareils, stockage des produits chimiques (qui doit
être limitée pour certains). La connaissance des propriétés et des risques des réactifs chimiques,
vérification de la ventilation, moyens de prévention des risques (extincteurs, hottes, ventilateurs), hygiène,
moyens de protection du manipulateur (gants, lunettes, et masques), fermeture des arrivées de gaz, eau
et parfois électricité en dehors des horaires de travail…
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Rem : les gazoils, carburants diesel et huiles de chauffages dont le PE est compris entre 55°C et 75°C
peuvent être classé dans la catégorie 3. Un liquide dont le point d’éclair est supérieur à 55°C mais
inférieur à 93,3°C est considéré comme combustible.
Point d’auto ignition : C’est la température où le liquide s’enflamme spontanément sans apport de chaleur.
Ex. de points d’auto ignition : Phosphore blanc 34°C, acétaldéhyde 175°C, acide acétique 427°C, acétone
465°C, acétylène 305°C.., pétrole 400°C
Valeurs de points d’éclair : Acétone : -18°C, Hexane: - 21 °C, Ether éthylique : -45°C, Isoprène: -48°C
Ex . de Peb voir Tableau .
Solutions de préventions :
Eviter la formation de mélanges comburants-produits inflammables.
Tenir à l'écart du feu, des flammes, de la chaleur et des étincelles.
Eviter le contact avec l'eau pour les produits réagissant avec celle-ci.
Le pictogramme représente une tête de mort avec 2 os sur fond orange foncé cadre noir. Ces produits
agissent soit par voie respiratoire ou par contact ou par ingestion. Ce sont des produits qui, en petites
quantités, peuvent entraîner la mort ou des problèmes de santé à court ou moyen terme. Les substances
sont séparées en 2 catégories. La grande majorité des substances, même celles "naturelles", peuvent être
dangereuses.
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Xn - substances nocives : c
Nocif:
Lorsque la gravité des risques est plus limitée, ou que les doses nécessaires pour atteindre une
dangerosité grave sont élevées, une substance est qualifiée de nocive.
Produits qui par inhalation, ingestion ou pénétration cutanée en petites quantités, peuvent entraîner des
problèmes de santé à court ou à moyen terme (effets aigus ou chroniques, mort)
Ex . Acétonitrile, sulfate de cuivre, mercaptoéthanol, alcool amylique, chlorure d'ammonium, …,..
Consignes de sécurité: Eviter tout contact y compris l'inhalation des vapeurs, travailler sous hotte.
Doses létales :
- Par voie orale 200 < DL50 < 2 000 mg/kg
- Par voie cutanée 400 < DL50 < 2 000 mg/kg
- Par inhalation : aérosols/particules 1 < CL 50 < 5 mg/I/4h ou gaz/vapeurs 2 < CL50 < 20 mg/I/4h
Xi - substances irritantes : d
Irritant: Produits qui en cas de contact ou d'inhalation peuvent provoquer une irritation de la peau, des
voies respiratoires et une inflammation des yeux. Les produits irritants ne sont pas corrosifs, mais
peuvent, par contact avec la peau ou les muqueuses, provoquer une réaction inflammatoire.
Substances explosives : e
Ce pictogramme représente les produits chimiques susceptibles d’exploser dans certaines conditions.
Ce sont des liquides ou des solides capables d'exploser sous l'action d'un choc, d'un frottement, d'une
flamme ou de la chaleur.
Ex. les nitrates ex NH4NO3, TNT, les dérivés de l’eau oxygénée (ex : peroxydes), les dérivés de l’acide
perchlorique (ex : perchlorates métalliques), les dérivés nitrés, nitrosés, les dérivés diazoïques, les
dérivés acétyléniques…
Consignes de sécurité : la manipulation de telles substances nécessitent des précautions :
1. éviter les chocs, les frottements, les secousses (exemple : les peroxydes)
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2. éviter les sources de chaleur et les étincelles ou flammes de plus, Il faudra toujours manipuler les
quantités les plus faibles possibles
Comburant : f
Ce symbole correspond aux substances chimiques pouvant provoquer un incendie lorsqu’elles sont
associées à un carburant. Les comburants apportent l’oxygène nécessaire à la combustion.
Ex. les peroxydes soit d’H2, de Na, de K…, les perchlorates de Na, Ca, de K… , nitrates de Fe, Ba, Al, Ag,
Ammonium…, persulfates, …iodates, chlorates de Na , de K, de Ba….
Substances corrosives : g
Ils concernent les substances chimiques corrosives c'est-à-dire qui détruisent les tissus vivants ou les
matériaux. Ce sont principalement des acides et des bases fort (e)s. L'expression " produits corrosifs "
s'applique à des substances qui possèdent le pouvoir d'endommager les tissus vivants (la peau, les yeux
et les tissus des voies respiratoires) et d'attaquer d'autres matières comme les métaux et le bois. Certaines
substances qui ne sont pas corrosives à l'état sec le deviennent au contact de l'eau ou de l'humidité de la
peau ou des muqueuses. C'est dans cette catégorie que l'on classe les acides et les bases.
Produits pouvant exercer une action destructive sur les tissus vivants.
Ex. Acide sulfurique, acide nitrique, acide chlorhydrique, chlorure mercurique…
Ex. L'acide nitrique HNO3 est un oxydant fort qui attaque presque tous les métaux.
Par sa capacité à séparer l'or de l'argenr par dissolution de l’or et par la precipîtation de l’argent de ce-
dernier en chlorure d Ag, il était auparavant appelé “eau-forte”.
Consignes de sécurité:
Ne pas respirer les vapeurs et éviter tout contact avec la peau ou les yeux.
Autre ex. Acide éthanoique (ou acétique) pur cristallisable: CH3COOH, liquide incolore d'odeur piquante,
vinaigrée. Point éclair: 40°C, miscible à l'eau, l'alcool, l'éther et la plupart des solvants organiques,
insoluble dans CS2 ou sulfure de C.
Risques: Inflammable., provoque de graves brûlures.
Autre ex. La soude (ou hydroxyde de sodium- NaOH) est hygroscopique et corrosive. La mise en solution
de pastilles d’hydroxyde de sodium dans l’eau est exothermique et peut provoquer des projections
dangereuses. La soude caustique est irritante et corrosive pour la peau, les yeux, les voies respiratoire et
digestive. La soude ne doit pas être rejetée à l’évier : elle alcalinise les eaux usées, provoquant
l’augmentation du pH des cours d’eau et représente ainsi une menace potentielle pour la faune et la flore
aquatique.
a1 a2 b1 b2 c d
e f g h
SGH Systeme General Harmonisé CLP Classification Labelling Packaging des produits chimiques
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a b c
Burette d
Elle permet de connaître précisément le volume écoulé lors des titrages volumétriques par ex..
Pour une burette de 25 ml de classe A le volume est mesuré avec une tolérance de +/- 0,03 ml.
On utilise une burette lors d'un dosage. La classe d'une verrerie rend compte de son degré de précision.
Le matériel de classe A est de haute précision. Celui de classe B est dit de précision courante (sa tolérance
est de l'ordre de une fois et demi celle de la classe A).
Fiole jaugée e
Elles sont étalonnées pour contenir un volume spécifié lorsqu'elles sont remplies jusqu'au trait gravé
sur leur col. Pour une fiole de 50 ml de classe A, la tolérance ou marge d’erreur est de +/- 0,05 ml. La fiole
est utilisée pour préparer un volume précis de solution par dilution ou par dissolution d'un solide.
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d e
Pipettes f
Elle permettent de prélever un volume exactement connu d'un récipient à un autre. Une pipette jaugée
délivre un volume fixe, tandis qu'une pipette graduée permet de délivrer tout volume jusqu'à sa capacité
maximale.
Une pipette de 10 ml de classe A présente une tolérance ou erreur de +/- 0,02 ml.
Une pipette de 10 ml de classe B a une tolérance de +/- 0,04 ml.
Exemple : prélèvement d'un volume connu d'une solution à doser.
f g h
Rem : Si une dilution doit se faire à partir d'un volume à prélever trop faible, il convient de procéder en
deux étapes successives (double dilution) en fabriquant une solution de concentration intermédiaire puis
en diluant à nouveau cette dernière.
Autres instruments de prélèvements de faible volumes: micropipettes à volume fixe ou variable en ml ou
microlitres avec embouts ou pointe en plastique (g), pipeteurs à pistons de volumes variables adaptables
aux différentes pipettes (h) .
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Les analyses chimiques comprennent l'utilisation d'une instrumentation pour résoudre un problème
analytique. L'utilisation d'instruments et appareils est maintenant devenue une partie de l'analyse
chimique et est appliquée dans tous les domaines de la science pure et appliquée. Un seul instrument
unique ne peut pas résoudre un problème analytique ; car parfois plusieurs techniques instrumentales
sont nécessaires pour résoudre complètement le problème. D'où l'instrumentation joue un rôle important
dans la production et l’évaluation de nouveaux produits et dans la protection des consommateurs et de
l'environnement.
Dans l'analyse instrumentale, une propriété physique d'une substance donnée est mesurée pour
déterminer sa composition chimique. L'analyse peut être physique, biochimique, de chimie inorganique,
ou organique et quel que soit le type d'analyse, l'objectif de l'analyse est de fournir des informations sur
la composition d’un échantillon. Ceci est appelé l'analyse quantitative. L’analyse est effectuée à l'aide
d'instruments. Le choix de l'instrument dépend de la propriété mesurée.
ex dans le cas de la mesure d’une masse (qui a précipité) c’est la gravimétrie.
Dans le cas d’une analyse par la mesure d’un volume, c’est le dosage volumétrique
conductance électrique, Conductimétrie
Potentiometrie , Potentiel électrique
L'absorption des rayonnements spectrophotométrie UV, Visible et IR, spectrophotométrie d'absorption
atomique
Emission de la spectroscopie d'émission de rayonnement, la photométrie de flamme
Diffusion du rayonnement , Néphélométrie, Turbidimétrie
Le principe de base d'un instrument utilisé pour l'analyse chimique est la suivante. Il convertit l'information
chimique en une forme qui est observable. L'instrument contribue ainsi à :
(1) la génération d'un signal
(2) La transformation d'un signal à une nature différente
(3) L'amplification du signal. Cependant, toutes les étapes ne sont pas incorporées dans tous les
instruments.
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-La Polarimétrie
La polarimétrie est une technique expérimentale basée sur la mesure de la déviation du plan de
polarisation d'une lumière polarisée traversant une solution composée d'une ou de plusieurs molécules
chirales. Cette méthode n'est applicable qu'aux molécules optiquement actives (chirales). Elle a été
découverte par Biot en 1812 sur des cristaux puis en 1815 sur des molécules organiques. L’activité optique
d’une solution peut nous permettre de déterminer certaines de ses caractéristiques telles que sa
concentration,... La polarimétrie est une technique sensible et non destructive permettant de mesurer
l'activité optique montrée par les composés organiques et inorganiques dissouts dans l’eau. Un composé
est considéré comme optiquement actif si la lumière polarisée linéairement subit une rotation en passant
au travers de celui-ci. Chaque substance optiquement active a sa propre rotation spécifique ou angle α.
Chaque carbone asymétrique est un centre de chiralité. Une substance chirale est douée d'activité optique
et fait tourner le plan de polarisation d'une lumière polarisée plane qui la traverse soit vers la droite
(dextrogyre Ex PRS du D-G= +52.7°) soit vers la gauche (lévogyre ex D-F PRS = -92°).
Loi de Biot : l'angle de rotation est proportionnel à la longueur du tube (l) et à la concentration de la
substance. La constante de proportionnalité est appelée pouvoir rotatoire spécifique ou PRS de la
substance. Elle dépend de la température et de la longueur d'onde à laquelle l'expérience a été réalisée.
On peut donc écrire la loi de Biot sous la forme : α = [α]D20 x c x l
α : angle de rotation observé en degrés angulaire.
l : longueur de la cuve en dm.
c : concentration de la solution en g/ml.
[α]D20 : pouvoir rotatoire spécifique en degré défini à une température T et mesuré pour une
longueur d'onde donnée(589nm).
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La réfractométrie :
L'indice de réfraction de l'eau par rapport à l'air est 1,330 à 20°C. Si l'on dissout une substance dans l'eau,
du saccharose par exemple, l'indice de réfraction augmente ; l'indice de réfraction varie dans le même
sens que la concentration de la substance dissoute. En raison de sa très grande facilité d'emploi, la mesure
réfractométrique est utilisée couramment dans l'industrie sucrière pour doser directement des solutions
de saccharose. Le réfractomètre est alors directement gradué en concentration de saccharose
(saccharimètre).
La température intervient légèrement sur la valeur de l'indice de réfraction. Pour un travail de grande
précision (déterminations d'indices à mieux que 0,0005 près), on doit utiliser un réfractomètre thermostaté.
On utilise un réfractomètre de type Abbe. Ces appareils permettent de mesurer l'indice de réfraction par
recherche de la direction du faisceau correspondant à l'angle limite de réfraction. Outre l'indice de la
solution déposée sur le prisme qui se lit directement sur l'échelle de mesure, les réfractomètres possèdent
une échelle graduée en concentration massique de saccharose exprimée en %. Il ya les modèles de
refractomètres dits manuels qui donnent les valeurs de l’IR en degré Brix (1°B = 1g de matières sèche
dissoute dans 100g de solution).
La refractométrie est utile dans l’industrie des jus, les boissons, le miel, les huiles végétales, les huiles
essentielles…
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La spectrophotométrie UV Visible
Définitions
Spectroscopie : Terme général qui est utilisé pour décrire des méthodes d’analyse basée sur l’absorption,
l’émission ou la fluorescence de certaines molécules.
Spectrométrie : Méthodes qui met en œuvre un élément dispersif.
Méthodes spectroscopiques : méthodes basées sur l’interaction des radiations électromagnétiques avec
la matière
Spectre : graphique qui représente l’absorption, l’émission ou la fluorescence en fonction de la longueur
(ou du nombre d’onde pour l’IR)
Spectre continu : bande continue de longueur d’onde (soleil)
Spectre discontinu : spectre de raies / atomes et spectres de bandes des molécules
Ci dessous sont données les comparaisons des longueurs d’ondes λ et des effets sur les atomes et les
molécules des radiations du spectre ainsi que les niveaux d’énergie correspondants aux λ:
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L’interaction de la lumière et des ondes électromagnétiques sur les solutions se fait selon 3
façons possibles:
*L’absorption : processus par lequel l’énergie des radiations lumineuses ou photons est transférée aux
atomes et molécules les faisant passer d’un état stable à un état excité
*Fluorescence : dans ce cas l’énergie absorbée est restituée parfois tardivement quelques millisec. lors
du retour à l’etat initial
*émission : Les substances ou molécules ou atomes portés à très haute température (flamme par ex.), les
e- sont excités à des niveaux très élevés d’énergie lors du retour au stade initial, des radiations sont
émises.
C’est à cause de cela que différents appareils d’analyses existent ex. l’absorption concerne la
spectrophotométrie UV visible par ex.
-DO Densité optique chiffre compris entre 0 et 1 en théorie mais les appareils peuvent donner des valeurs
soit négatives ou supérieures à 1 ex. 2.5 , 3…
-Epsilon ε : coeff molec d’absorption spécifiques en molaire -1x cm-1
-C : conc en moles par litre
-L : trajet optique ou épaisseur de la cuve de spectro en cm (égale en général à 1cm)
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-La solution est transparente-La solution est non fluorescente-La solution est stable du point de vue photo
chimique-Pas de réaction avec le solvant
-Dans les autres cas, la relation A = ε .c.l ne s’applique plus (non proportionnel)
Conditions sur le signal
-I0 doit traverser la cuve et I0 doit être absorbé uniquement par les molécules à doser
-I0 doit être formé uniquement de photons absorbables (/ lumière parasite et baisse de la DO ou A)
Application à l’analyse quantitative : le dosage
-L’absorption du rayonnement UV-visible par les molécules, permet de mesurer la concentration de ces
espèces présentes dans le trajet optique
-On ne mesure pas directement la concentration, mais on procède à un étalonnage en utilisant des
mélanges étalons de concentrations connues. L’analyse quantitative se fait au max d’absorption et la zone
d’absorption optimale se situe dans l’intervalle de DO inférieure à 0.9.
L’étalonnage : Pour tout dosage, le procédé d’étalonnage doit essentiellement tenir compte de « l’effet de
matrice » potentiel du milieu à doser. Une solution mère du composant à analyser et des solutions filles
de concentrations croissantes sont utiles pour tracer une courbe étalon (droite : DO en fonction des
concentrations) à partir de laquelle on tire la concentration de l’échantillon inconnu.
Influence du solvant :
*Le solvant influence à la fois la position des bandes d’absorption, leur intensité et leur forme, par sa
polarité et son pH. le Ph joue un rôle dans le cas de la phénol phtaléine en solution ou d’autre indicateurs
colorés. ainsi à Ph bas ou neutre la solution est incolore alors que à partir de ph 8 elle vire au rose avec
apparition de l’absorption à 500 nm
*Influence de la polarité :
-Si le solvant est polaire (interaction soluté/solvant) et élargissement des bandes
-Si solvant apolaire- Rétrécissement des bandes d’absorption (largeur à la base des pics)
-Influence du pH : ionisation du chromophore et variations des bandes
-Un bon solvant ne doit pas absorber (interférences) à la longueur d’onde de lecture
Exemple de bon solvant : le Methanol, l’Hexane (En UV)
-Un solvant peut modifier l’absorbance ou la longueur du spectre, on parlera des termes suivants : effet
hyper chrome et effet bathochrome (dans 1er cas c’est l’élévation des valeurs de la DO)
Effet bathochrome: déplacement des bandes d'absorption vers les grandes longueurs d'onde.
Effet hypsochrome: déplacement des bandes d'absorption vers les courtes longueurs d'onde.
Effet hyperchrome : augmentation de l'intensité d'absorption.
Effet hypochrome : diminution de l'intensité d'absorption.
-Le milieu peut influencer la mesure de l’absorption:
Modification du signal mesuré -Effet de matrice Il peut etre du à la présence de substances absorbantes
parasites qui sont mesurés simultanément
-Cuves de lecture de la DO :
Visible : les cuves doivent être soit en verre ou en plastique (il y a des solvants qui rendent opaques celles
en plastiques ex. le dichlorométhane)
Modeles de cuves à usage unique en plastiques en polystyrène (PS) optique ou en polyméthacrylate de méthyle
(PMMA) adaptées à la plupart des solvants polaires, solutions acides (à gauche pour le visible) et en quartz (à
droite pour le domaine UV)
Pour l’UV , Il faut utiliser des cuves en quartz (= silice) car le verre absorbe les radiations UV.
-Détecteur = Photomultiplicateur ou photopiles pour convertir l’énergie lumineuse en électricité
-Appareil de mesure = galvanomètre ou enregistreur graphique (+/- amplificateur) L’efficacité d’un tube
photomultiplicateur dispositif très sensible dépend du rendement de la photocathode, qui varie avec la
longueur d’onde (par ex. 0,1 e−/photon à 750 nm), et de l’amplification du signal .Avec ces valeurs, l’impact
de 10 000 photons/s produit un courant de 0,1 nA.
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Les spectro double faisceau ont la possibilté de faire le balayage des spectres cad obtenir des mesures
de DO en continu pour toutes les longueurs d’ondes du domaine visible ou UV sans changement de
reglages de zero pour chacune. Il y a aussi des modèles de spectrophotomètres appelés colorimètres
qui ne peuvent produire que quelques longueurs d’ondes bien définies mais pas un spectre continu.
La spectrophotométrie est une technique adaptée à l’analyse quantitative (dosage) des composés
absorbants dans l’UV-visible contenus dans les denrées alimentaires. Les composés biochimiques ou
organiques ayant des doubles liaisons bases azotées, acides aminés aromatiques, protéines acides gras
insaturés ou huiles absorbent en UV. Les composants objets de l’analyse doivent être en solution liquide
faiblement concentrée.
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La technique d’analyse par spectro infrarouge est une méthode physique non destructive aussi très utile
qui nécessite très peu d’échantillon. La lumière infrarouge (au delà de 800 nm) est divisée en 3 parties :
le proche infra rouge domaine proche du visible (780 nm – 5 μm),, le moyen infra rouge (5 – 30 μm) soit
entre 4000 à 400 cm-1, l’infra rouge lointain ( 30 – 1000μm) situé avant les microondes. La fréquence (nu)
« v » est le nombre de cycles ou ondes passant par seconde. Elle est mesurée en Hz (1Hz=
1cycle/seconde).
La longueur d’onde (lambda) est la longueur complète d’un cycle d’onde qui est souvent exprimée en
cm. La longueur d’onde et la fréquence sont inversement liées : v = c/λand λ = c/v
Avec c vitesse de la lumière, 3 x 1010cm/sec
En spectroscopie infra rouge les spectres d’absorption ou de transmission sont exprimés par rapport à
une unité le nombre d’ondes nu ( v) barre en cm-1.Ex. λ=1940nm soit 0.001940cm alors v nu = 1/λ= 5155cm-
1 Nu barre = 1/λ
Les nombres d’ondes en cm-1 auxquelles les molécules absorbent les radiations donnent des
informations sur les groupements chimiques présents. Certains groupes d’atomes absorbent de l’énergie
aux mêmes fréquences avec des bandes d’absorption. L’analyse des spectres se fait par rapport à des
tables qui donnent les fréquences correspondant à chaque groupe fonctionnel. Il ya deux types de
vibrations moléculaires l’étirement et la déformation parfois cisaillement ou rotation. La théorie de
l’absorption est liée aux vibrations des molécules sous l’effet de l’énergie reçue. Le nombre total de
vibrations pour les molécules non linéaires à n atomes est de 3n-6 alors qu’il est de 3n-5 pour celles
linéaires.
Le propane de formule C3H8 possède 27 vibrations fondamentales et on peut prédire un nombre de
bandes dans le spectre IR de 27.
L’eau qui est une molécule non linéaire a 3 vibrations fondamentales (l’une par étirement symétrique, une
autre par étirement asymétrique et l’autre par cisaillement des atomes d’H) ainsi cette molécule coudée
H2O (N = 3) a 3 fréquences de vibrations possibles (shemas suivants)
Le CO2, molécule linéaire a 4 vibrations fondamentales possibles: l’étirement asymétrique des O du CO2
donne une bande dans l’ IR à 2350cm–1. Pour le CO2 (N=3) : Il y a donc 3 N - 5 modes de vibrations
normaux soit 4 mouvements de vibration indépendants.
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La molécule de CO présente deux bandes d’absorptions en IR : 2350 et 666cm-1. Les liaisons C–C, C–O,
C–N montrent des bandes d’absorptions à 800 et 1300 cm-1.
Dans le cas du groupe –CH2 , il ya deux bandes : 2926 cm–1and 2853 cm–1.
C=C, C=O, C=N, N=O: 1500–1900 cm-1
C≡C, C≡N : 2000–2300 cm-1
C–H, N–H, O–H : 2700–3800 cm-1
Le spectre IR d’un composé organique contenant un C=O a une forte bande d’absorption entre 1800 et
1650 cm-1. Ceux contenant une fonction –NH2 ont deux bandes à 3400 et à 3300 cm-1.
Le spectre d’un compose contenant un noyau benzénique absorbent légèrement à 1500 et 1600cm-1.
La spectro infrarouge est utilisée pour l’analyse quantitative des aliments pour mesurer simultanément
le taux d’humidité, les protéines, les lipides, les glucides mais elle nécessite un étalonnage càd l’utilisation
d’échantillons de composition chimique connue.
L’absorption dans l’ IR peut être estimée par la mesure de l’absorption de lumière infrarouge sur un
spectromètre, soit en transmission (la lumière passe à travers l’échantillon fin ou transparent), soit en
réflexion (la lumière est réfléchie par un échantillon plus épais ou opaque). La Spectro IR nécessite une
phase d’étalonnage qui lie le spectre infrarouge aux résultats des mesures faites au laboratoire par des
méthodes de référence (composition chimique, valeur nutritive...). La Spectro IR ne permet pas la
détection de constituants présents à l’état de traces car leur réponse ne peut pas être décelée dans le
spectre,. En pratique, on peut considérer que la limite de quantification peut aller de 1 % à 0,1 %. La
mesure de la matière minérale n’est pas possible car les éléments minéraux n’ont généralement pas de
liaisons répondant dans ce domaine spectral. L’eau par contre a une forte capacité d’absorption à
certaines plages de longueurs d’onde (par exemple autour de 1450 ou 1930 nm). Cette forte capacité
d’absorption avantageuse pour mesurer la teneur en eau d’un échantillon peut devenir un inconvénient
avec des échantillons frais (humides) car elle risque de masquer le signal des autres constituants. La
teneur en Matière Sèche (MS) ou humidité, est un des premiers paramètres à avoir été mesuré par Spectro
IR sur des graines végétales. La molécule d’eau a en effet une forte capacité d’absorption dans
l’infrarouge, ce qui permet en théorie sa quantification précise. La limite est la constitution des bases
d’étalonnage fiables car l’humidité peut varier entre la prise de spectre et la mesure de l’humidité au
laboratoire. Moyennant des précautions, on peut mesurer l’humidité avec une erreur généralement
inférieure à 1 % autant sur des échantillons riches en eau (par exemple les fourrages frais) que sur des
échantillons plus secs (céréales en graines, échantillons pré-séchés…). Les organismes stockeurs de
grains sont équipés de spectromètres IR, permettant une appréciation immédiate de la qualité des graines
de céréales et la validité des résultats analytiques fournis est assurée par un contrôle et une maintenance
rigoureux des étalonnages présents dans ces appareils. Outre les économies (de temps, et d’argent)
réalisées, le grand avantage de l’analyse IR vient de sa rapidité et de sa simplicité. Très rapide par rapport
aux méthodes traditionnelles où il faut attendre des heures, voire des jours, avant d’obtenir un résultat, la
Spectro IR le délivre en quelques minutes.
La présence d’eau dans les aliments est détectée par la présence de 2 pics d’absorption dans le spectre
du proche IR : 1454 et 1932 cm-1. les protéines 1208 (OH), 1465 (NH et OH), 1734 (CH) , 1932, 2058.
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Il y a deux modèles de spectrometres les anciens à double faisceau et les nouveaux à Transformée de
Fourier (ces derniers type sont plus utilisés (càd les FTIR) contiennent un composant appelé
l’interféromètre de Michelson - lui-même constitué d’un miroir fixe, un miroir mobile et un répartiteur de
faisceau lumineux- ces derniers sont plus rapides et fiables
Les spectromètres FTIR sont moins chers que les spectromètres conventionnels, la construction
d'interféromètres étant plus facile que celle de monochromateurs. De plus, la mesure d'un spectre est plus
rapide en FTIR car l'information à toutes les fréquences est collectée simultanément (une mesure au
moyen d'un appareil dispersif dure par ex une demi-heure ; elle dure deux minutes avec un appareil FTIR).
Cela permet à de nombreux échantillons d'être analysés ensemble, ce qui améliore la sensibilité. En raison
de ces nombreux avantages, la très grande majorité des spectromètres infrarouges modernes sont des
instruments FTIR. (ci-dessous une photo d’un spectrophotomètre d’absorption infra rouge FTIR).
Détecteurs IR
La détection des photons du domaine de l’infrarouge repose sur l’effet thermique des radiations. Suivant
le type d’application ou d’instrument, on utilise des thermistors, thermocouples, thermopiles ou autres
capteurs. Pour les spectromètres à transformée de Fourier, le détecteur, qui doit pouvoir suivre les
modulations rapides de l’intensité lumineuse, est un cristal pyroélectrique ou un semi-conducteur du type
photodiode. Peu encombrants et légers, ils ont une réponse instantanée et linéaire.
Le détecteur à effet pyroélectrique le plus souvent rencontré comporte un monocristal de sulfate de
triglycine deutériée (DTGS) ou de tantalate de lithium (LiTaO3), placé en sandwich entre deux électrodes,
dont l’une, semi-transparente, reçoit l’impact du faisceau optique. Le cristal se polarise
proportionnellement au rayonnement reçu. Il se comporte comme un condensateur et ne répond qu’aux
variations de température.
Le détecteur à semi-conducteur comporte une photodiode qui est utilisée soit en mode photovoltaïque
soit en mode photoconducteur.
Les échantillons sont préparés sous forme de pastille non pas dans des cuves en verre opaques aux
IR mais dans des cuves de sels purs KBr ou NaCl si à l’état solide sous forme de pastille en présence d’un
réactif le Nujol. Le support est une cuve de Nacl ou KBr. Comme les cuves sont à base de matières
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sensibles à l’eau (Nacl ou KBr), des cuves de ZnSe par ex sont indispensables pour les échantillons de
matières liquides.
Il existe plusieurs façons de dépôts d’échantillons dépendant du modèle d'appareil :
Certains, permettent de directement déposer un film de poudre.
D'autres imposent la formation d'une pastille. Pour cela, la poudre à analyser est mélangée avec un
sel puis comprimée à l'aide d'une presse hydraulique. La pastille est ensuite placée dans l'appareil.
Enfin, dans les matières plastiques notamment, il est possible de découper un microfilm directement
analysable. Ainsi, l'analyse peut conserver l'intégrité de l'échantillon
Les échantillons gazeux ne nécessitent pas de préparation spécifique mais la cellule doit être large car
les gaz n'absorbent pas beaucoup les rayons infrarouges (faible densité de molécules).
Un spectre infrarouge représente la courbe de l'évolution de la transmission en % de l'échantillon (c'est
la fraction de l'intensité transmise par rapport à l'intensité incidente en pourcentage) en fonction du
nombre d'onde (inverse de la longueur d'onde en cm-1) . Le spectre d'absorption résultant de l'excitation
de la molécule par une onde electromagnetique, présente des raies situées autour des longueurs d'ondes
caractéristiques des modes de vibration de la molécule. Ex de spectre d une molecule à fonction cétone
En observant le spectre de plus près, on remarque que les raies se subdivisent en un grand nombre de
raies très rapprochées. On parle alors de spectre de bandes. Cela est dû au fait qu’aux transitions de
vibration se superposent les transitions de rotation.
Définitions
-Spectroscopie = Terme général qui est utilisé pour décrire des méthodes d’analyse basée sur l’absorption,
l’émission ou la fluorescence de certaines molécules.
-Spectrométrie : Méthode qui met en œuvre un élément dispersif.
Spectrométrie d’absorption atomique en flamme (SAAF)
Spectrométrie d’absorption atomique électrothermique (SAAE)
Spectrométrie d’émission atomique en flamme (photométrie de flamme = PF)
Spectrométrie d’émission atomique en plasma couplé induit haute fréquence
-Méthodes spectroscopiques = méthodes basées sur l’interaction des radiations électromagnétiques avec
la matière
-Spectre = graphique qui représente l’absorption, l’émission ou la fluorescence en fonction de la longueur
(ou du nombre d’onde pour l’IR)
Spectre continu: bande continu de longueur d’onde (soleil)
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Spectre discontinu: il ya des spectres de raies dus aux atomes et des spectres de bandes des molécules
-Méthodes d’analyse qui permet la détection et la quantification de la grande majorité des éléments de la
classification périodique (métaux ou non).
Met en jeu des atomes libres à l’état de vapeur (ne faisant plus partie d’une molécule)
L’appareillage va donc produire une vapeur atomique à partir de l’échantillon, Induire la destruction de la
molécule à analyser sans donner d’information sur la nature des molécules initiales (sauf couplage) avec
possibilité de doser simultanément toutes les formes d’un même élément.
Principe
L’absorption et l’émission atomique sont 2 facettes d’une même propriété des atomes énoncé par
Kirchhoff : « un corps, soumis à certaines conditions d’excitation, ne peut émettre que des radiations qu’il
est susceptible d’absorber dans les mêmes conditions » .
Ainsi, si on introduit du sodium dans une flamme et que l’on étudie le spectre de la lumière émise, on met
en évidence une raie brillante caractéristique du sodium à 589nm.
Si on étudie le spectre d’une source continue (lampe à incandescence) traversant la flamme précédente
en présence de sodium, on observe une raie noire à l’emplacement de la raie brillante précédente.
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Principe
Un échantillon liquide est introduit sous forme d’aérosol dans une flamme
Lors de la traversée de la flamme, les atomes à l’état fondamental vont absorber le rayonnement spécifique
émis par une source lumineuse. La mesure de cette absorption (rapport des intensités incidentes et
transmises), est proportionnelle à la quantité d’atomes de l’élément à doser et permet donc de déterminer
la concentration de l’élément dans la solution par rapport à une gamme de calibration.
L’intensité de l’absorption dépend directement du nombre de particules absorbant la lumière selon la loi
de Beer-Lambert : A = ε x c x l
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La CPG est une technique de séparation applicable aux composés gazeux ou susceptibles d’être
volatilisés par élévation de T°. Limitée aux composés thermostables (qui ne se dégradent pas jusqu’à
300°C) et suffisamment volatils (MM < 300). Ses principales applications sont: En analyses de pétrochimie,
industrie des arômes, huiles essentielles, des parfums, industrie des corps gras - des acides gras des
huiles végétales, des composants mineurs stéroïdes, hydrocarbures terpènes, glucides, environnement
et pollution de l’air, industrie pharmaceutique …
-Echantillon :
soit c’est un liquide déposé sur un support = chromato gaz/liquide
mécanisme de séparation =partage
soit solide = chromato gaz/solide
mécanisme de séparation = adsorption
Le four
C’est un four à bain d’air, pourvu de résistances chauffantes et d’un système de ventilation et de
brassage pour l’homogénéisation de la température. La régulation est assurée par un thermocouple, grâce
auquel la variation n’excède pas ± 0,2°C, pour un intervalle de fonctionnement allant de la température
ambiante jusqu’à 400°C. Sa température est en général de 20°C inférieure à celle du soluté de plus bas
point d’ébullition.
Au lieu de maintenir la température constante dans l’enceinte, on peut l’astreindre à suivre une loi de
variation donnée, généralement linéaire, pour obtenir une chromatographie à température programmée.
Un chromatographe comporte souvent une enceinte pour assurer la régulation de la température de
l’injecteur, et quelquefois une autre pour contenir le détecteur, surtout lorsqu’il s’agit d’un catharomètre.
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Le four est une enceinte où est située la colonne et contient un thermostat ou régulateur de T° au
1/10ème de degré près (maintien une stabilité thermique) avec ventilation forcée en permanence pour
créer une T° homogène.
Modes de travail en CPG : soit isotherme ou soit en programmation de T° (le retour à la T° initiale doit
être rapide)
Les colonnes
Il existe des colonnes remplies, constituées d’une tubulure en verre, acier ou autre métal (les plus
fréquentes sont en acier inoxydables), dont les dimensions varient de 2 à 6 mm pour le diamètre intérieur
et de 1 à 10 m pour la longueur. Elles sont remplies d’un lit continu et homogène de granulés soit
de produit absorbant, soit de produit inactif appelé support imprégné d’un film mince du liquide lourd, à
faible pression de vapeur saturante, appelé phase stationnaire.
Ces colonnes remplies sont de moins en moins utilisées (les + anciennes) : 3 à 5 m x 1 à 4 mm de Ø
interne
tube en acier inoxydable ou verre pyrex, contenant des grains
Les grains : support imprégnés de 3 à 25% de phase stationnaire liquide (partage Gaz ou + rarement
support seul)
Par ailleurs, on utilise aussi des colonnes capillaires, formées d’un tube de métal, de verre, de silice
fondue ou de quartz, dont le diamètre intérieur est de l’ordre de 0,2 à 0,5 mm et à longueur de 50 à 100 m,
ou davantage.
Colonnes capillaires :
15 à 100 m (très longues) x 0.1 à 0.35 mm Ø interne
silice fondue revêtue de polyimide à l’extérieur
la PS est déposée sur la paroi interne de la paroi sous forme de :
-film liquide (partage Gaz-Liquide) (colonne WCOT)
-solide = particules poreuses imprégnées de PS (adsorption Gaz-Solide) (colonne SCOT)
NB : actuellement le greffage est chimique sur la paroi de silice au lieu du dépôt de film
Colonnes semi capillaires : soit Mégabores, soit macrobores soit ultrabores (bores = trous)
5 à 50 m x 530 μm Ø interne
Ces colonnes ressemblent aux colonnes capillaires.
L’adsorbant y est fixé sous forme d’une fine couche collée à la paroi du tube, ou bien la phase stationnaire
est fixée en film mince, sans support, sur cette même paroi. Dans tous les cas, ces colonnes comportent
un canal central largement ouvert, offrant peu de pertes de charge à la progression du gaz porteur.
NB/ Les colonnes remplies ou capillaires ou semi capillaires en général sont enroulées sous forme de
spires
Supports chromatographiques
On utilise des terres d’infusoires (Fines poudres provenant de diverses espèces de diatomées, utilisée comme
catalyseur, agent de clarification, isolant thermiques…les diatomées sont des algues brunes unicellulaires
microscopiques isolées ou en colonies dont la membrane est entourée d'une coque siliceuse.) en silice fossile,
ou des matériaux réfractaires, mais aussi des billes de métal, de verre, de Téflon, etc...
Phases stationnaires
On distingue les phases apolaires et les phases polaires. Les premières sont à base d’hydrocarbures
aliphatiques saturés ou de silicones (squalane, apiezon,...). Les secondes sont des polymères possédant
des fonctions polaires: polyols, polyesters, polyamides. En général, les phases polaires retiennent plus
les composés polaires, alors que ceux-ci sortent plus rapidement des colonnes apolaires que les
composés du même nom.
Quelques phases stationnaires en chromatographie gaz liquide pour colonnes remplies et capillaires :
Polarité
Rem : méthylpolysiloxanes (OV 1 – SE 30 ou équivalent)
méthylphénylpolysiloxanes (SE 52 – OV 17).
Adsorbants.
Les plus classiques sont les adsorbants minéraux, tels le charbon actif, l’alumine, les tamis
moléculaires. Ils sont pratiquement indispensables pour l’analyse des gaz, car ceux-ci sont peu solubles
dans les phases stationnaires, et donc mal séparés par elles. Cependant, la désorption de ces gaz sur
les adsorbants est lente, ce qui provoque généralement des traînées des pics.
On utilise aussi des adsorbants organiques à haut poids moléculaire. Ce sont des copolymères (du type
styrène + divinyl benzène). Ils ont l’avantage de permettre toutes sortes d’analyses
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Rem : On ne doit jamais effectuer d’analyse en CPG sans avoir stabilisé l’ensemble de l’appareil en
débit de gaz vecteur et en température pendant au moins deux heures.
En dehors des périodes d’utilisation, les colonnes doivent être bouchées pour éviter l’humidité pouvant
se solubiliser dans la phase stationnaire, ainsi que l’oxydation de celle-ci.
NB : la perméabilité est proportionnelle au carré du diametre Ø des particules dp2 pour colonne remplies
et au rayon au carré r2 pour les colonnes capillaires . Perméabilité de 10-7 ↔ 10 trous de 1 μm2
La colonne capillaire a une perméabilité de 50 x > à celle d’une colonne remplie → perte de charge
faible, colonnes longues possibles ; N élevé
Le volume d’une colonne capillaire est superieure à celui d’une colonne remplie → + de gaz vecteur →
analyse + rapide mais faible capacité (on ne peut pas trop charger la colonne → il faut utiliser alors des
solutions très diluées
H : hauteur équivalente d’un plateau théorique H = Longueur colonne / N alors + une colonne efficace +
H est petit
→ beaucoup + faible avec les colonnes capillaires car l’efficacité est élevée → pic + étroit → meilleure
résolution (voir Figure suivante)
NB : l’efficacité d’une colonne (N nb de plateaux théoriques) augmente quand :- Diam interne diminue et
la Longueur augmente
Les différences se situent dans les tps de rétention TR, la hauteur des pics H et la largeur des pics de
séparation du spectre L.
H= L /N H = σ2/L σ : largeur à mi hauteur d’un pic ou courbe de Gauss ω : largeur du pic à la
base
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Notion d'efficacité
La largeur d'un pic est caractéristique de l'efficacité de la séparation : plus le pic est fin plus la
chromatographie est efficace. L'efficacité est mesurée par le nombre de plateaux théoriques.
Une colonne de N plateaux théoriques est une colonne divisée en N petits disques cylindriques successifs.
On admet que la phase mobile progresse non pas de façon continue, mais par sauts successifs d'un
plateau théorique à l'autre. Dans chaque plateau théorique, on observe une rétention du soluté S, du fait
de l'équilibre de ce produit entre la phase mobile [S] pm et la phase stationnaire [S] ps. Une colonne réelle
aura donc "N plateaux théoriques" si elle se comporte comme une "colonne à distiller théorique" de N
plateaux.
L’Efficacité réelle (nombre de plateaux théoriques effectifs N) est très utilisé en HPLC.
Hauteur équivalent à un plateau théorique H Connaissant la longueur L de la colonne et le nombre de
plateaux théoriques N on définit une Hauteur Equivalente à un Plateau Théorique (HEPT ou H).
Remarque: La HEPT permet de comparer entres elles des colonnes de différentes longueurs.
Règles de rétention :
PS apolaire :
force de dispersion (interaction)
les différences dans ces forces sont reflétées dans les points d’ébullition
les solutés apolaires sont les + retenus et sortent dans l’ordre du point d’ébullition
ex hexane (69°C) heptane (18°C) octane (126°C)
avec même point d’ébullition les solutés polaires sont les moins retenus
propanol (1) heptane (2) T°eb = 98°C
PS polaire :
interaction dipôle-dipôle en plus des forces de dispersion
les solutés polaires sont les plus retenus (point d’ébullition souvent moins importants pour la rétention)
avec même point d’eb les solutés peu polaire sont les moins retenus
ex heptane (1) propanol (2) point d’eb 98°C
Rem : les composés non volatiles doivent être soit méthyles (pour donner des esters méthyliques ROCH3
(Estérification avec CH3OH), soit silylés par réaction avec TCMS pour donner RO Si (CH3)3 ,
Systèmes d’injection.
Deux systèmes sont essentiellement utilisés: les vannes d’injection et le système utilisant une seringue.
Il y a essentiellement deux techniques d’injection, si on ne tient pas compte de la vanne à boucles: la
vaporisation directe “dans la colonne” et l’introduction dans la colonne d’une fraction de ce qui est injecté
(split/splitless). Cette dernière technique est utilisée avec les colonnes capillaires.
Vannes d’injection :
Ce sont des systèmes de robinets à voies multiples qui permettent, par un simple mouvement de
rotation, de faire passer un échantillon de gaz, à partir d’un circuit parallèle, dans le circuit gazeux du
chromatographe. Le volume de la boucle d’échantillonnage est de quelques centimètres cubes environ.
Ce système est très utilisé en HPLC. (voir figure suivante pour le schéma de la vanne d’injection et pour
l’injecteur split splitless)
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Injecteurs split/splitless
Les injections sur colonnes capillaires ou mégabores doivent obéir à trois critères importants:
- garantir la composition du mélange (fiabilité);
- ménager la colonne;
- maintenir la reproductibilité des injections (précision).
Ce type d’injecteur ne laisse entrer dans la colonne qu’une petite partie du volume injecté. Cette fraction
est ajustable et peut atteindre 1/200. Il est aussi équipé d’une purge de septum qui joue deux rôles :
- celui de compenser l’augmentation de volume lors de l’évaporation de l’échantillon;
- celui de laisser sortir le surplus de gaz provenant de l’injection précédente.
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seringues , septum
split→ gaz vecteur dans chambre de vaporisation ; vanne de fuite : 1 à 10% pénètre dans la colonne
splitless → pour solutions très diluées ; vanne de fuite fermée (la solution injectée est volatilisée à chaud
puis recondensée en tête de colonne à basse T°. Après élimination du solvant, les substances sont
volatilisées par augmentation progressive de la T°).
Injection à aiguille (injecteur de Ross) (permet l’élimination du solvant) : après dépôt à froid à l’extrémité
d’une aiguille de verre et évaporation du solvant, la solution est introduite directement au sommet de la
colonne (système intéressant en CG-MS)
Injecteur « on column » (injection directe en tête de colonne capillaire refroidie
Rem : Ne pas oublier de nettoyer la seringue d’injection avec un solvant volatil (éther) après chaque
injection, puis de la sécher convenablement
Détecteurs CPG:
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du courant en fonction de la variation des résistances consécutive aux variations de température autour
des filaments. Un galvanomètre ou un potentiomètre enregistreurs suivent le courant dans le pont.
Pour obtenir la plus grande réponse pour un soluté donné, il est donc nécessaire qu’il y ait la plus grande
différence possible entre la conductivité de ce soluté et celle du gaz porteur. À cet effet, on utilise
pratiquement toujours l’hydrogène (danger d’explosion) ou l’hélium comme gaz vecteur.
La Conductibilité du gaz vecteur est une constante qui diminue en présence de molécules étrangères
2 blocs métalliques thermostatés :
1 bloc de reférence parcouru par un gaz vecteur en permanence
1 bloc de mesure parcouru par ce qui sort de la colonne
Cavité avec filament thermosensible qui a une résistance R chauffée électriquement
Electrodes = branches du pont de Wheatstone
Dans bloc de mesure :Quand il n ya pas de soluté → il ya aura equilibre de T° dans le pont de
Wheatstone
Quand il y a la présence de soluté alors li y aura la baisse de la conductivité thermique , T° modifiée ,
résistance modifiée et le pont est désequilibé → on enregistre l’écart de T°
Avantage = détecteur universel, simple, non destructif
Inconvénient = peu sensible (de l’ordre du ng), non spécifique →utilisé surtout pour l’analyse des gaz
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Il est situé dans un bloc chauffé à T° > 30°C par rapport au four. C’est le plus
courant des détecteurs
Caractérisé par :
-Sélectivité (possibilité de détecter spécifiquement 1 ou plusieurs composés)
-Sensibilité (limite de détection)
-Gamme de linéarité (proportionnalité réponse/concentration)
-Stabilité
-Courant gazeux sortant de la colonne arrive dans la flamme (H2 + air ou O2) à
2100°C placée entre 2 électrodes
-Molécules organiques brûlées dans la flamme d’H2 → courant faible d’ion
proportionnel au nombre de molécules brûlées
-Ces ions chargés positivement sont collectés entre 2 électrodes portées à une ddp
de 10 à 300 volt (figure à gauche)
-L’une sert de polarisation (masse)
-L’autre sert d’anode et recueille le courant electrique
Ce courant est transformé et amplifié par un électromètre en une T° mesurée et donné le signal par un
enregistreur et Variable pour chaque fonction organique
Avantages :
Détecteur quasi universel qui répond à toutes les matières organiques (sauf le formol et l’acide formique)
très sensible (du microg au nanog) →c’est le détecteur par excellence en CPG
Inconvénients :
Destruction de l’échantillon
Non spécifique (tous les composés organiques)
Une source telle que le tritium ou le envoie des électrons libres dans le détecteur. Quand
ce détecteur est traversé par des substances ayant une affinité pour les électrons libres, il se produit des
ions qui, comme pour le détecteur à ionisation de flamme, dans le champ électrostatique existant, sont
recueillis par une électrode et forment un courant d’ionisation qui sera amplifier convenablement.
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a) Un réservoir de solvant (s) : (éluant) qui contient la phase mobile en quantité suffisante. Plusieurs
flacons d'éluants (solvants de polarités différentes) sont disponibles pour pouvoir réaliser des gradients
d'élution (mélange de plusieurs solvants à des concentrations variables) à l'aide de la pompe doseuse.
b) La pompe : Elle est munie d'un système de gradient permettant d'effectuer une programmation de la
nature du solvant. Elle permet de travailler:
- soit en mode isocratique, c'est-à-dire avec 100% d'un même éluant tout au long de l'analyse.
- soit en mode gradient, c'est-à-dire avec une variation de la concentration des constituants du mélange
d'éluants.
Les pompes actuelles ont un débit variable de quelques μl à plusieurs ml/min. De plus elles sont
disposées à coté d’un composant ou module de dégazage (enceinte fermée où on crée le vide qui contient
un tube poreux par lequel vont s’échapper les gaz) située avant l’entrée de la phase mobile dans
l’injecteur. Ce dégazage se fait par l’entrée de la phase mobile dans une enceinte dans laquelle est crée
du vide par barbotage du gaz hélium.
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c) Vanne d'injection : c'est un injecteur à boucles d'échantillonnage. On utilise pour cela, une vanne haute
pression à plusieurs voies, manuelle ou motorisée dans le cas des injecteurs automatiques, placée juste
avant la colonne. Il existe des boucles de différents volumes. Le choix du volume de la boucle (ex de 20 μl
) se fait en fonction de la taille de la colonne et de la concentration supposée des produits à analyser. Le
système de la boucle d'injection permet d'avoir un volume injecté toujours constant, ce qui est important
pour l'analyse quantitative. Il permet des injections répétées qui donnent des résultats très reproductibles
et donc adaptés aux analyses; elle ne comporte pas de septum; et peut supporter des pressions qui
dépassent 5000 Psi (environ 340 x la Pression atm.)
Inconvénient : La boucle est difficile à remplir ; - la boucle doit être changée si le volume injecté doit être
modifié car la boucle possède un volume fixe. (Ci-dessous schémas des vannes au chargement du solvant
et ensuite lors de son injection dans la colonne) , et (ci-dessous photo d’une vanne à boucle et des modèles
de boucles). Dans la position chargement, seule la communication entre pompe et colonne est assurée (la
seringue est introduite en position 4 ). Dans la position injection, l’échantillon est inséré dans le flux de
phase mobile par rotation de 60° d’un levier qui permet d’inverser le sens de circulation dans la boucle.
Une bonne reproductibilité des volumes n’est atteinte que si la boucle a été totalement remplie par
l’échantillon. Le volume prélevé avec la seringue est donc toujours largement supérieur à celui de la
boucle.
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d) La colonne
Une colonne est un tube construit dans un matériau le plus possible inerte aux produits chimiques,
souvent en acier inox ou en verre. Sa section est constante, de diamètre compris entre 4 et 20 mm pour
des longueurs généralement de 15 à 30 cm. Au delà, les importantes pertes de charges exigeraient des
pressions de liquide beaucoup trop élevées. La colonne se présente comme un tube, le plus souvent en
acier, dont la longueur et le
diamètre présentent des différences selon les modèles. Les colonnes « standard » dont le diamètre
interne (DI) est d’environ 4,5 mm et la longueur de 10 cm, sont de plus en plus supplantées par des
colonnes de plus faibles diamètres, baptisées narrow-bore (DI 2-4 mm), micro-bore (DI 1-2 mm),
capillaires remplies (DI 0,1-1 mm).
La colonne est précédée d’une colonne de garde ou pré colonne (schéma ci-dessous).
Aspects extérieurs éclatés et assemblés d’une colonne Zorbax®. La phase stationnaire est maintenue par deux
disques poreux situés à ses extrémités. La surface interne du tube est rendue inerte par un traitement de
passivation, ou par un chemisage de verre ou de polymère PEEK®). La précolonne, est périodiquement changée,
évite le colmatage de la colonne. Il n’empêche qu’il est conseillé de faire passer les échantillons avant analyse à
travers un filtre (millipore) de porosité inférieure à 0,5 µm
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e) La phase stationnaire
*La phase normale:
La phase normale est constituée de gel de silice. Ce matériau est très polaire. Il faut donc utiliser un
éluant apolaire. Ainsi lors de l'injection d'une solution, les produits polaires sont retenus dans la colonne,
contrairement aux produits apolaire qui sortent en tête.
Bien qu’ayant une capacité d’adsorption élevée, le gel de silice n’est plus utilisé tel quel en
chromatographie. Hydrophile par nature, ses caractéristiques évoluent au cours du temps, entraînant un
manque de reproductibilité des séparations.
Pour diminuer sa polarité jugée excessive dans de nombreux cas on le rend essentiellement hydrophobe.
Les modifications classiques mettent à profit la réactivité des fonctions silanols présentes en surface pour
fixer des molécules organiques par des liaisons covalentes. Le gel de silice ainsi modifié devient
assimilable à un liquide immobilisé, la séparation mettant en jeu les coefficients de partage et non plus les
coefficients d’adsorption. Ces phases greffées, dont la polarité peut être ajustée avec précision, sont à
l’origine de la chromatographie de partage polarité de phase inversée, utilisée dans quasiment toutes les
séparations.
Ces modifications de la surface du gel conduisent à deux types de phases :
-Phases monomériques (10–15 µm d’épaisseur). Elles sont obtenues en faisant réagir un
monochlorosilane en présence d’une base sur les fonctions silanols de surface. On prépare ainsi les
phases stationnaires classiques RP–8 (groupement diméthyloctylsilane) et RP–18 (groupement
diméthyloctadécylsilane, ou ODS). Une fraction des groupements Si-OH demeure cependant intacte. Elle
peut être la cause d’interactions polaires gênantes.
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- si la phase stationnaire est très peu polaire, on choisira une phase mobile polaire ( le plus souvent des
mélanges de méthanol ou d'acétonitrile avec de l'eau), c'est la chromatographie en phase inverse ou
reverse .
En phase normale les solvants sont utiles pour la séparation de solutés de polarité très différentes. En
phase inversée ils servent à la séparation de substances de masses molaires différentes d'une série
homologue.
En modifiant la polarité de la phase mobile, on agit sur les facteurs de rétention k des composés. Les
silices greffées conduisent en général à une perte importante de polarité. Avec une phase greffée, l'ordre
d'élution est opposé à celui auquel on est habitué avec les phases normales. Ainsi avec un éluant polaire,
un composé polaire migre plus vite qu'un composé apolaire. Dans ces conditions les hydrocarbures sont
fortement retenus. On réalise des gradients d'élution en diminuant au cours de la séparation la polarité de
l'éluant (ex : mélange eau /acétonitrile dont la concentration en acétonitrile va en croissant au cours de
l'élution).
On peut, en mélangeant plusieurs solvants, ajuster le pouvoir d'élution de la phase mobile.
Le gel de silice, à son tour, peut être remplacé par l’alumine ou l’oxyde de zirconium (ZrO2) comme
supports de dépôts réticulés à base de polybutadiène ou d’autres polymères styrène/divinylbenzène*
(formule ci-dessous) ou hydroxyméthylstyrène. Ces phases stationnaires présentent une meilleure
stabilité en milieu basique ou acide, certaines colonnes pouvant être rincées à la soude 1M, ce que ne
supportent pas les liaisons Si–O–C.
f) Détecteurs HPLC
Deux types de détecteurs sont classiquement utilisés :
* détecteur UV-visible : il mesure l'absorption de la lumière par le produit à la sortie de la colonne. E opère
à longueur d'onde constante, celle-ci ayant été fixée par l'opérateur. La lampe Deuterium est utilisée pour
des longueurs d'ondes variant de 190-350 nm et la lampe à vapeur de mercure est utilisé à la longueur
d'onde non variable de 254 nm. Pour que ce type de détecteur soit utilisable, il faut que :
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- le produit à détecter absorbe la lumière à une longueur d'onde accessible à l'appareil, et que son
coefficient d'absorption ε soit suffisamment grand ; - la phase mobile n'absorbe pas la lumière à la
longueur d'onde choisie par l'opérateur (ci-dessous Schéma du détecteur UV)
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Analyse quantitative
Cette analyse est basée sur le fait que l'aire des pics chromatographiques est proportionnelle à la
concentration ou à la quantité de produit analysé.
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