Rapport Sarl

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Contrôle continu sur 

: la société à responsabilité limitée


SARL

Travail présenté par : PROFESSEUR : KAMAL Yassine

BOUCHRIF Imane

ES-SALHY Essaidia

ES-SAGHIR Asmae

BADDOU Meryem

BOULAHBAK Safae

EL BOUCHTAOUI Imane

HAIDASSE Meryam

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2022/ 2023

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

SECTION 1 : LA SARL : définition et caractéristiques

SECTION 2 : La création d’une SARL

SECTION 3 : Les gérants d’une SARL

SECTION 4 : L’imposition des bénéfices en SARL

SECTION 5 : Les associés de SARL

SECTION 6 : Les avantages de la SARL

SECTION 7 : Les inconvénients de la SARL

CONCLUSION

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INTRODUCTION

L’entreprise : terme ambigu, une notion empruntée au langage économique, et,


qui a pu difficilement être transposée dans l’ordre juridique. D’où la difficulté
rencontrée sur le plan conceptuel pour la définir d’une façon satisfaisante, et la
nécessité sur le plan de la technique juridique de recourir aux branches de Droit
les plus différentes pour « discipliner » une institution aussi protéiforme.
L’entreprise est considérée comme une entité économique, composée de biens
matériels et humains, mais non pas comme un sujet de droit à part entière. La
notion juridique de l’entreprise est imprécise car la notion telle qu’elle est
consacrée par le droit est variable. En effet, le droit, en retenant tels ou tels
éléments de l’entreprise s’en sert comme l’outil par lequel la règle juridique
s’ajuste à la réalité économique. Le Droit n’aborde l’entreprise qu’indirectement
par ses structures.

Heureuse importation d’une institution étrangère, outil idéal pour l’exploitation


des petites et moyennes entreprises, la société à responsabilité limitée a été
introduite pour la première fois au Maroc par le Dahir du 1er septembre 1926.
Depuis, des exigences de pratique ont mené à une révision du texte en 1957,
donnant lieu à des règles nouvelles sur la publicité, la nullité, la responsabilité le
capital minimum et les parts sociales. Ce Dahir est resté en vigueur jusqu’à
l’adoption de la loi 5-96 modifiée et complétée par la loi 24-10 qui constitue
aujourd’hui la loi fondamentale régissant la SARL. Outre, elle est soumise aux
prescriptions du Dahir des Obligations et des Contrats et de la loi 17-95 sur les
sociétés anonymes.

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SECTION 1 : LA SARL : définition et caractéristiques
Cette société est, soit pluripersonnelle et donc instituée par deux ou plusieurs
personnes, soit unipersonnelle, c'est-à-dire, créée par une seule personne.

1) caractéristiques de la SARL :
 Nature juridique

La SARL est un type original de société dont les règles de constitution et de


fonctionnement sont inspirées tantôt de la société de personnes (du genre société
en nom collectif), tantôt de la société de capitaux (du genre société
anonyme).elle est dite une société hybride dotée d’une juridiction mixte. En
effet les expressions de part social, gérant sont empruntées au vocabulaire des
sociétés de personnes; celles des réserves, d’assemblée générale, à celui de
sociétés anonymes. Il subsiste toutefois dans la SARL une considération de
personnes du fait que la personnalité des associés joue un rôle très important.

La société ne peut comprendre qu’un petit nombre d’associés (art 47), qui tous
interviennent à l’acte constitutif et sont parfois exposés à devenir solidairement
responsables à l’égard des tiers de la valeur attribuée aux apports en nature (art
53). Les parts sociales ne peuvent être représentées par des titres négociables
(art 55) et de nouveaux associés supposent nécessairement l’accord d’une
majorité qualifiée (art 58)

 L’acte de société :

La SARL se forment par le contrat que signent les associés, mais le droit de vote
de chaque associée est proportionnel au nombre de ses parts. Ainsi la loi de
majorité, qui est celle des sociétés de capitaux, entraîne une large indépendance
de la personne morale par rapport au contrat créateur. Non seulement la majorité
règle les conditions de la vie sociale, par exemple, la distribution des bénéfices
et la constitution des réserves, mais encore elle autorise la cession des parts à
des tiers étrangers à la société (art58) et la modification des statuts (art 75). La

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loi condamne toute clause statuaire qui tendrait à restreindre la souveraineté de
la majorité (art 58 70 et 75).

L‘acte de société ne gouverne donc plus toute la vie sociale. Le mécanisme


juridique créé par la loi de 1997 obéit à des règles légales. La personne morale
échappe ainsi dans une très large mesure au droit contractuel.

 Les associés :

Leur position dans la SARL est caractérisée par les règles suivantes :

1. Les associés ne sont pas commerçants ;


2. Leur responsabilité est limitée au montant de leurs apports.
3. Les associés ont le droit d’être informés, dans certaines conditions, de la
marche de la société (art 71). Ils délibèrent sur les comptes sociaux au
cours d’une assemblée annuelle.

 La gérance :

La SARL est dirigée par un ou plusieurs gérants, personnes physiques, pris


parmi les associés ou en dehors d’eux. Le gérant peut être révoqué librement par
les associés, mais la révocation sans juste motif donne lieu à dommages intérêts.

Les limitations des pouvoirs du gérant sont licites mais ils sont inopposables aux
tiers par tout acte des gérants entrant dans l’objet social et même, parfois, par
des actes ne relevant pas de cet objet social.

Le processus de création d'une SARL au Maroc se concrétise à travers les


démarches suivantes :

SECTION 2 : La création d’une SARL


1 - Obtenir un Certificat négatif

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C'est la première étape de la création de votre société au Maroc, Il s'agit de
trouver un nom pour votre entreprise qui n'est pas déjà répertorié au registre de
commerce.

Cette formalité concerne toutes les sociétés commerciales sauf les entreprises
individuelles qui n'optent pas pour une enseigne, vous pouvez obtenir votre
certificat négatif auprès des chambres de commerce et de l'OMPIC (procédures
en ligne ) .

2- Etablissement du siège social

Le siège social de votre entreprise est le lieu, précisé dans les statuts, qui
constitue son domicile juridique . Il peut s’agir soit :

- d’une domiciliation
- d’un bail commercial
- ou d’une propriété

3- Etablissement des statuts

L'établissement des statuts d'une SARL est un acte important pouvant avoir des
conséquences juridiques et influer sur le statut social du dirigeant.

Il est à noter que le gérant peut être nommé, soit dans les statuts, soit par un acte
séparé.

4 - Ouverture d’un compte bancaire et Blocage du capital

Si le capital social dépasse 100 000 Dirhams, vous devrez bloquer votre capital
auprès d’une banque de votre choix , celle-ci vous délivrera une attestation de
blocage.

Pour les sociétés dont le capital ne dépasse pas 100 000 Dirhams , le blocage
n’est pas nécessaire mais recommandé puisqu’il garanti l’engagement des
associés dans le capital de la société .

5 - Dépôt des actes de création et formalité d’enregistrement

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Cette étape a pour objectif de donner une date certaine aux actes de la création.

Le dépôt des actes et leur enregistrement doit se faire actuellement en ligne à


travers d'un professionnel agrée (expert-comptable, adoul,..)

NB : La création d’entreprise est exonérée des droits d’enregistrement. Il faut


toutefois prévoir un droit fixe de 200 Dirhams pour le contrat de bail ou le
contrat de domiciliation.

6– Inscription à la taxe professionnelle (TP) et à l’identifiant Fiscal (IF)

Cette étape a pour finalité d’obtenir un numéro d’identification à la taxe


professionnelle (TP) et l’identifiant fiscal (IF).

L’enregistrement se fait à la Direction Régionale des Impôts.

7 – Immatriculation au Registre de Commerce (RC)

La procédure a pour objectif l’obtention du numéro d’immatriculation de


l’entreprise au registre de commerce pour l’acquisition de la personnalité
morale.

Le dépôt de la demande d’immatriculation au registre de commerce se fait au


niveau du Tribunal de Commerce.

8– Affiliation à la CNSS

Toutes les sociétés commerciales doivent s’affilier à la Caisse Nationale de la


Sécurité Sociale. Cette opération sans frais se fait au niveau de la CNSS.

9- Publications officielles

La publication doit se faire dans un journal d’annonces légales (JAL) et dans le


bulletin officiel (BO).

Le texte établie en en arabe et en français doit contenir toutes les informations


afférentes à l’entreprise constituée.

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SECTION 3 : Les gérants de SARL

Une SARL a obligatoirement un gérant, chargé de la représenter légalement. Le


gérant d’une SARL est obligatoirement une personne physique, associée ou non
au sein de la société. Selon les dispositions de la loi 5-96, le gérant d’une SARL
peut être associé de la société ou non. Par ailleurs, la loi prévoit que la société
peut être gérée par plusieurs personnes : on parle alors de cogérance.

Le gérant d’une SARL (Société à Responsabilité Limitée) est la personne qui se


charge de représenter la société ainsi que d’en assurer sa gestion.

1. Le mandat du gérant d’une SARL (ou des gérants)

La nomination des premiers gérants intervient généralement au moment de la


création de société.

En effet, les associés doivent les désigner soit :

• Premièrement, dans les statuts de l’entreprise ;

• Deuxièmement, dans un acte juridique séparé postérieur à la création.

Les statuts ou les actes doivent décider de la durée de leurs mandats. En


l’absence de dispositions statutaires, le gérant, associé ou non, est nommé pour
une durée de 3 ans.

A l’échéance de cette durée, le gérant engage sa responsabilité s’il effectue des


actes au nom de la société.

Un gérant doit signifier son accord dans l’acte de nomination (ou sur un acte qui
lui est annexé).

2. Pouvoirs du gérant d’une SARL

Il faut distinguer deux niveaux d’analyse des pouvoirs des gérants :

1. Pouvoirs dans les rapports avec les associés :

Dans les rapports avec les associés, ce sont les statuts qui déterminent les
pouvoirs du gérant d’une SARL. Ainsi, il ne peut effectuer, par exemple :

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• Premièrement, des actes ne relevant pas de l’objet social de la société ;

• Deuxièmement, agir en dehors des limites de pouvoir que fixent les statuts

• Enfin, effectuer des actes à l’encontre de l’intérêt de la société.

Ainsi, les associés peuvent poursuivre le gérant en responsabilité dans le cas où


il dépasse ces limites.

2. Pouvoirs dans les rapports avec les tiers :

Dans les rapports avec les tiers, le gérant d’une SARL dispose des pouvoirs les
plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société. La seule
exception correspond aux pouvoirs que la loi attribue expressément aux
associés.

Ainsi, par exemple, un gérant ne peut décider de changer les statuts


(augmentation de capital, distribution de dividendes, …).

De ce fait, la société est engagée vis-à-vis des tiers même par les actes du gérant
qui ne relèvent pas de l’objet social, et les clauses statutaires qui limitent les
pouvoirs des gérants ne sont pas opposables aux tiers.

En cas de pluralité des gérants, ceux-ci détiennent séparément les pouvoirs que
prévoit la loi pour un gérant unique.

3. Rapports du gérant d’une SARL à l’assemblée des associés :

Le gérant doit présenter aux associés lors de l’assemblée générale :

• Premièrement, des comptes arrêtés de l’exercice (audités par un


commissaire aux comptes si nécessaire) ;

Lire également : Commissaire aux comptes au Maroc

• Deuxièmement, un rapport de gestion ;

• Troisièmement, un rapport sur les conventions intervenues entre la société


et les gérants (dites, réglementées).

4. Responsabilité du gérant d’une SARL :

Le(s) gérant(s) sont responsables, individuellement ou solidairement, selon le


cas, envers la société ou envers les tiers :

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Premièrement, des infractions aux dispositions légales applicables aux sociétés à
responsabilité limitée, deuxièmement, des violations des statuts, soit des fautes
commises dans leur gestion.

Si plusieurs gérants ont coopéré aux mêmes faits, le tribunal détermine la part
contributive de chacun dans la réparation du dommage.

Un associé peut poursuivre le gérant en cas d’infraction même en cas d’absence


de l’accord de l’assemblée générale.

5. Comment changer le gérant d’une SARL :

Le changement de gérant se décide par une assemblée générale aux conditions


de majorité simple.

Sur le plan des formalités, il faut :

1. faire un PV d’assemblée générale ;

2. procéder à la légalisation et à l’enregistrement de l’acte ;

3. procéder au dépôt au greffe du tribunal de commerce ;

4. faire une inscription modificative au RC ;

5. procéder à la publicité légale

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SECTION 4 : L’imposition des bénéfices en SARL

Les bénéfices réalisés par une SARL sont en principe imposés à l’impôt sur les
sociétés mais cette règle comporte plusieurs exceptions : l’option temporaire
pour le régime des sociétés de personnes, le régime spécial de la SARL de
famille et le cas de la SARL unipersonnelle.

 Le principe d’imposition de base des bénéfices d’une SARL

Les bénéfices réalisés par une SARL sont en principe imposable à l’impôt sur
les sociétés. L’imposition a donc lieu au niveau de la société et non pas au
niveau des associés, au taux normal de l’IS (avec la possibilité de bénéficier du
taux réduit à 15% sur les 38 120 premiers euros de bénéfice).

Toutefois, cette règle de base comporte trois exceptions :

 L’option temporaire pour le régime des sociétés de personnes,


 L’option pour le régime de la SARL de famille, et l’imposition
des SARL unipersonnelles.

Après imposition à l’impôt sur les sociétés, le bénéfice net appartient à la SARL.
Une distribution de dividendes, entraînant une imposition personnelle au niveau
des associés ainsi que des prélèvements sociaux pour les associés personnes
physiques, est nécessaire lorsque les associés souhaitent s’approprier tout ou
partie du bénéfice distribuable.

Le cas échéant, une partie des dividendes perçus par le ou les gérants TNS sera
également assujettie aux charges sociales.

1. L’imposition des bénéfices d’une SARL de famille

Une SARL de famille est une SARL constituée entre membres d’une même
famille, plus précisément entre parents en ligne directe, frères et soeurs, et
conjoints (mariés ou pacsés).

En principe, une SARL de famille est soumise à l’impôt sur les sociétés, comme
les SARL classiques.

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Par contre, elle peut opter pour le régime des sociétés de personnes sans
limitation de durée (elle peut donc en bénéficier sur plus de 5 exercices,
contrairement à ce que nous avons évoqué précédemment).

La SARL de famille est en réalité une option fiscale dont peuvent bénéficier les
SARL familiales. L’option nécessite l’accord de tous les associés et elle doit être
effectuée avant l’ouverture de l’exercice au titre duquel elle comment à
s’appliquer.

Remarque : l’option pourra être révoquée à tout moment et le régime prend fin si
la SARL perd son caractère familial.

2. L’imposition des bénéfices d’une SARL unipersonnelle

Les SARL unipersonnelles, ou les EURL, obéissent à des règles différentes en


matière d’imposition des bénéfices.

L’imposition des bénéfices d’une SARL unipersonnelle dépend de la qualité de


l’associé unique. Ils sont par défaut :

soumis au régime des sociétés de personnes lorsque l’associé unique est une
personne physique, et soumis à l’impôt sur les sociétés lorsque l’associé unique
est une personne morale.

Les SARL unipersonnelles détenues par une personne physique ont la possibilité
d’opter pour l’impôt sur les sociétés. Cette option est irrévocable, sauf en cas de
renonciation notifiée à l’administration avant la fin du mois qui précède la date
limite du paiement du premier acompte d’impôt sur les sociétés du cinquième
exercice qui suit celui au titre duquel l’option a été exercée.

Par contre, lorsque l’associé unique est une personne morale, l’option pour le
régime des sociétés de personnes est impossible.

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SECTION 5 : Les associés de SARL

Une SARL peut être valablement constituée par un seul associé, il s’agit alors
d’une SARL unipersonnelle (ou EURL). Au maximum, une SARL peut avoir
100 associés.

Les associés de SARL peuvent être des personnes physiques ayant la capacité
requise pour être membres d’une SARL ou des personnes morales.

1- Les conditions

Pour devenir associé d’une SARL, il faut :

• Réaliser un apport en capital social, qui peut prendre la forme d’un apport
en numéraire ou d’un apport en nature, à l’occasion de la constitution de la
société ou ultérieurement à l’occasion d’une augmentation de capital social. Des
règles particulières encadrent les apports de biens communs en SARL ;

• Acquérir tout ou partie des parts sociales d’un associé. Cette opération fait
obligatoirement l’objet d’un agrément étant donné que l’acquéreur est un tiers.

2- Les droits financiers des associés de SARL

Les associés de SARL ont tout d’abord droit aux bénéfices. La part de chaque
associé dans les bénéfices est proportionnelle à la part dans le capital social de la
SARL. Pour les associés apporteurs en industrie, la part de bénéfice est égale à
celle de l’associé qui a le moins apporté.

 Le droit à l’information des associés de SARL


 Le droit d’information permanent

Les associés de SARL ont un droit d’information permanent et peuvent, à toute


époque, se rendre au siège social de la société et prendre connaissance des
documents suivants : bilans, comptes de résultat, annexes, inventaires, rapports
soumis aux assemblées et procès-verbaux de ces assemblées concernant les trois
derniers exercices. Les associés de SARL pourront prendre copie de ces
documents, excepté l’inventaire.

De plus, les associés de SARL peuvent, à toute époque, se rendre au siège social
et obtenir la délivrance d’une copie certifiée conforme des statuts en vigueur au
jour de la demande.

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 Le droit d’information préalable à toute assemblée ou consultation écrite

Les associés de SARL ont un droit d’information préalable à toute assemblée ou


toute consultation écrite. Les documents suivants doivent être adressés aux
associés par voie postale ou par voie électronique, quinze jours au moins avant
la date de la réunion :

• le texte des résolutions proposées,

• le rapport de gestion du gérant,

• et, le cas échéant, le rapport du commissaire aux comptes.

Pour l’assemblée annuelle, il faut adresser les documents suivants aux associés :

• l’inventaire,

• les comptes annuels,

• le rapport de gestion du gérant,

• le texte des résolutions proposées,

• et, le cas échéant, le rapport du commissaire aux comptes.

 Les droits politiques des associés de SARL

Les associés de SARL disposent également du droit de participer aux


assemblées et de voter. Leurs droits de vote sont proportionnels à leur part dans
le capital social de la société.

 Les autres droits des associés de SARL

Les associés de SARL disposent d’un droit d’alerte, qui leur permet de poser par
écrit des questions au gérant, deux fois par exercices, des questions sur tout fait
de nature à compromettre la continuité de l’exploitation.

Enfin, les associés de SARL peuvent également demander une expertise de


gestion s’ils possèdent au moins 10% du capital de la société.

3- Les obligations des associés de SARL

Pour devenir associé d’une SARL, il faut obligatoirement réaliser un apport à la


société, à l’occasion de sa constitution ou d’une augmentation de capital social,
ou acquérir des parts sociales à un associé de la société.

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Les associés de SARL ont l’obligation de libérer les apports qu’ils se sont
engagés à réaliser pour la constitution de la société, ou dans les 5 ans qui suivent
pour les apports en numéraire en cas de libération partiel à la constitution.

4- Les comptes courants d’associés en SARL

L’avance ou l’apport en compte courant d’associé consiste en un prêt consenti


par un associé à sa société. L’apport réalisé n’entre pas dans la composition du
capital social, aucun titre n’est donc donné à l’associé en contrepartie. Celui-ci
dispose donc d’une créance sur la société.

Dans les SARL, il faut être associé ou être gérant pour pouvoir effectuer des
apports en compte courant d’associé.

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SECTION 6 : Les avantages de la SARL

1- Une responsabilité limitée

Comme son nom l'indique, un des premiers avantages de la SARL est la limite
de responsabilité dont bénéficient les associés. Leur responsabilité est limitée au
montant des apports effectués, qui doit être au minimum de un euro. Ces apports
peuvent être en numéraire, en nature ou en industrie. En cas de difficulté de
l'entreprise, les associés ne pourront être inquiétés qu'à hauteur de leur apport.
Les biens personnels sont donc protégés, les créanciers ne peuvent y toucher,
sauf en cas de faute de gestion avérée.

2- Un fonctionnement strictement encadré

La SARL est régie et soumise au Code du Commerce. Tout son fonctionnement


est ainsi défini en amont, et même les statuts de la société ne peuvent passer
outre. Les risques de désaccords entre les associés sont de ce fait limités.

3- Une flexibilité des régimes fiscaux et sociaux

La SARL est de base et automatiquement soumise à l'Impôt sur les Sociétés (IS).
Les bénéfices sont imposés au taux de 33,33 %. Depuis 2017, le taux est réduit à
28 % pour les sociétés qui ne dépassent pas 75 000 € de bénéfices. Pour les
petites entreprises, le taux passe même à 15 % si les bénéfices n'excédent pas 38 
120 €.

Si la SARL a moins de 5 ans, sous certaines conditions cumulatives ou si vous


avez créé une SARL de famille, vous pouvez opter pour l'impôt sur le revenu.
Les bénéfices seront imposés au titre des « traitements et salaires » pour les
dirigeants.

Au niveau du régime social, le dirigeant majoritaire est considéré comme « 


Travailleurs Non Salariés » (TNS), affilié au RSI. Un avantage puisque ce
régime est moins coûteux, avec des cotisations plus faibles et des formalités
moins lourdes. Seul bémol : la protection est moindre. Les dirigeants

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minoritaires ou égalitaires sont quant à eux « assimilés-salariés ». Ils bénéficient
du régime de la sécurité sociale et de la retraite des salariés.

4- Une liberté de gérance

La SARL permet de nommer un ou plusieurs gérants, associés ou non,


minoritaires ou majoritaires. Les gérants doivent cependant être des personnes
physiques. Les associés quant à eux peuvent être des personnes morales comme
physiques, de 2 à 100 maximum. Pour constituer une SARL, aucun capital
social minimum n'est nécessaire. Définir des gérants et s'associer est
relativement simple en SARL.

Après avoir présenté plusieurs points forts de la SARL, nous allons aborder
plusieurs points qui peuvent constituer des inconvénients

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SECTION 8 : Les inconvénients de la SARL

1-Les dividendes du gérant majoritaire sont assujettis aux charges sociales

Les dividendes perçus par les gérants majoritaires de SARL sont assujettis aux
cotisations sociales pour la partie qui excède 10% du total suivant : capital social
+ primes d’émission + apports versés en compte courant d’associé.

En l’absence d’apports importants en capital ou en compte courant d’associé, un


gérant majoritaire n’a donc pas la possibilité de toucher un revenu qui ne soit
pas assujetti aux charges sociales.

Fiscalement, ces dividendes constituent des revenus de capitaux mobiliers.

Ce principe ne s’applique pas dans les sociétés par actions, où les dividendes
perçus par les dirigeants majoritaires ne sont pas considérés socialement comme
des revenus entrant dans la base de calcul des cotisations sociales.

2- Le gérant de SARL ne peut être qu’une personne physique

Le gérant d’une SARL doit obligatoirement être une personne physique, il est
donc impossible de prévoir que la gérance de la société soit confiée à une
personne morale. Cela peut constituer un inconvénient dans le cadre de certains
montages.

3- La SARL nécessite un fonctionnement trop lourd pour certains projets

Pour les petits projets à associé unique, la création d’une SARL peut être un
mauvais choix du fait de la lourdeur occasionnée pour son fonctionnement :
statuts à rédiger, distinction entre les pouvoirs de l’associé unique et ceux du
gérant… et du fait qu’il est impossible de bénéficier du régime micro-entreprise.

De plus, en cas d’échec du projet, la fermeture de la société nécessite des


procédures ainsi qu’un coût conséquents.

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4- La SARL unipersonnelle, plus lourd à créer qu’une entreprise individuelle

La création d’une SARL consiste à créer une société commerciale dotée d’une
personnalité morale. A ce titre, les formalités de création sont plus complexes
que dans le cas d’une entreprise individuelle, notamment par rapport aux statuts
que vous devez rédiger. Si vous sous-traitez la création de votre entreprise, un
budget plus important sera nécessaire en cas d’option pour la SARL
unipersonnelle.

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CONCLUSION

La SARL (société à responsabilité limitée) est la société commerciale la


plus répondue. C'est une société dite "de personnes". Elle est formée entre deux
ou plusieurs personnes, sans pourvoir dépasser le nombre de cinquante. Les
associés ne supportent les pertes qu'à concurrence de leur apport. La société est
gérée par une ou plusieurs "gérants". Les "parts" représentatives des apports de
chacun sont librement cessibles entre associés, mais une clause des statuts peut
subordonner la vente de parts à un associé nouveau à l'agrément des autres
associés. Les consultations des associés peuvent avoir lieu par écrit.

Il est vrai que la société à responsabilité limitée donne un avantage au niveau


fiscal, social et juridique en limitant la responsabilité des associés en principe au
montant des apports, en bénéficiant du statut de salarié plus protecteur que celui
de non salarié de la part du gérant, et aussi en évitant les problèmes liés à
l'indivision comme au cas où le chef de l'entreprise est décédé, alors la société
n'est pas dissoute mais sa continuité est préservé. Néanmoins, les règles de
fonctionnement sont plus contraignantes que pour une entreprise individuelle; et
le statut du gérant majoritaire est comparable à celui de l'exploitant individuel.
Aussi, la constitution d'une SARL est à déconseiller pour les entreprises
réalisant de faibles bénéfices et qui n'ont pas de perspectives de développement.

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