BB2 Corr (14-15)
BB2 Corr (14-15)
BB2 Corr (14-15)
ECOLE ALSACIENNE
AVRIL 2015
PHYSIQUE - CHIMIE
Série S
Correction
ATTENTION !
Les élèves ne suivant pas l’enseignement de spécialité de Sciences physiques traitent les
exercices :
I- Ultrasons (sur 8 points)
II- Curiosity sur Mars (sur 7 points)
III- RMN (sur 5 points)
Les élèves suivant l’enseignement de spécialité de Sciences physiques traitent les exercices :
I- Ultrasons (sur 8 points)
II- Curiosity sur Mars (sur 7 points)
IV- Autour de nanotubes de carbone (sur 5 points)
180µs
Δt
1.1. On mesure la durée Δt du plus grand nombre N possible de périodes,(Méthode essentielle pour minimiser
l’incertitude, vue de nombreuses fois en TP) on en déduit la période
t
T= T = 180/7,5 = 24,0 µs = 24,0× 10–6 s
N
1
1.2. f
T
1
f 6
= 41 667 Hz que l’on arrondit à trois chiffres significatifs donc f = 4,17 × 104 Hz = 41,7 kHz valeur
24 10
en total accord avec la notice qui annonce 42 kHz.
1.3.1. Voir l’animation http://fpassebon.pagesperso-orange.fr/animations/US.swf (Méthode vue en TP !)
La longueur d’onde est la plus petite distance entre deux points du milieu vibrant en phase..
1.3.2. Initialement l’émetteur et le récepteur étant dans la même tranche d’air, les signaux sont en phase. En
éloignant le récepteur d’une distance égale à la longueur d’onde λ = 8 mm, on observe à nouveau des signaux en
phase.
Pour augmenter la précision de la mesure, il faut mesurer plusieurs longueurs d’onde. On procède à plusieurs
décalages successifs des signaux. (Méthode essentielle pour minimiser l’incertitude, vue de nombreuses fois en TP
1.3.3. λ = v . T donc v =
T
3
8 10
v= 6
= 3 × 102 m.s-1 (1 seul CS comme donnée )
24 10
1.4. La fréquence f des ultrasons émis est la même quel que soit le milieu de propagation.
Par contre la célérité v des ultrasons varie selon ce milieu.
v
Comme λ = alors la longueur d’onde varie suivant le milieu de propagation.
f
2.1. Les ultrasons nécessitent un milieu matériel pour se propager, ce sont effectivement des ondes mécaniques.
2.2. Les ondes ultrasonores se distinguent des ondes sonores par leur fréquence.
H O H
3.2. La phénolphtaléine est un indicateur coloré dont le changement de couleur permet de repérer l’équivalence du
titrage. Sa zone de virage est en milieu basique car pHE > 7 (solution d’acétate de sodium à l’équivalence donc pH
d’une base faible) (Attention, il faut justifier le choix de cet indicateur coloré !)
La quantité de matière d’acide éthanoïque contenue dans un volume V de vinaigre pur est n = C0.V.
10.CB .VBéq
n= .V
VA
10.CB .VBéq
Soit une masse d’acide éthanoïque m = n.M = .V .M .
VA
10 0,100 13, 3
m= 0,100 60, 0 = 7,98 g soit l’indication de l’étiquette à 0,25 % près
10, 0
Ainsi le degré du vinaigre est égal à huit degrés, ce qui valide l’inscription sur l’étiquette.
4. Il est préférable de ne pas nettoyer ces pièces car il est dit que « Les acides réagissent sur les métaux comme le
fer, le zinc, le nickel, l’aluminium et ils attaquent les oxydes métalliques. ».
Les pièces risqueraient d’être dissoutes par le vinaigre. Les atomes métalliques se transformant en ions aqueux
suivant la réaction : Zn(s) + 2 H+(aq) = Zn2+(aq) + H2(g).
Les ions H+(aq) étant apportés par le vinaigre.
1. La descente autopropulsée.
1.1. parce que la force est constante (direction, sens et norme puisque g est uniforme) alors
W P P.AB P.AB.cos m.g.AB.cos
AC
1.2. D’après le schéma ci-après, dans le triangle rectangle ABC on a cos =
AB
donc AC = AB.cos
De plus AC = zA – zB, donc AB.cos = zA – zB
W P m.g.AB.cos
W P m.g.(z A zB )
La descente autopropulsée
débute à l’allumage des AB
moteurs (3). P
zB
Doc.1 : « À 20 m du sol…
C
W P 2,0×103 × 3,7 × (2×103 – 20) = 1,5×107 J
Rem (ML) En toute rigueur, on ne devrait conserver qu’un seul chiffre significatif comme pour l’altitude de 2 km,
Mais il est évident que l’altitude est connue avec plus de précision qu’un seul CS
on a
W P 1,5 × 107 J > 0, le travail du poids est moteur lors de la descente.
1
Em(B) = .m.v B2 + m.g.zB
2
1
Em(B) = 2, 0 10 0, 75 2, 0 10 3, 7 20 = 1,49×105 J = 1,5×105 J (deux CS comme données))
3 2 3
1.4.2. Em(B) < Em(A), l’énergie mécanique diminue au cours de la descente. Une partie de cette énergie est dissipée sous forme
de chaleur en raison des frottements subis par le système.
Par ailleurs, les forces de poussée effectuent un travail résistant (W < 0), elles prennent de l’énergie au système.
« À 20 mètres du sol, l’étage de descente a une vitesse de 75 centimètres par seconde,… » Rem : la vitesse est donc constante !
Nommer chaque grandeur utilisée avec une lettre appropriée et indiquer ce qu’elle représente
Altitude au début de la descente : H = 20 m,
Vitesse de la grue par rapport au sol martien : vG/S = 0,75 m.s-1
Longueur des filins déployés et tendus : L = 7,50 m
Lu dans l’introduction : hauteur du robot h = 2,2 m t=0s
Eventuellement,, faire un schéma de la situation et l’annoter avec les données.
grue
robot
d t = Δt
v
grue
H
L
robot
h
Deux hypothèses : Sol martien
1- On considère que le robot descend à vitesse constante v.
2- Lorsque le robot touche le sol les filins ont eu le temps de se dérouler totalement de la
longueur L.
Donc la distance de descente est d = H – L - h
donc
d d HL h 20 7,5 2,2
v donc Δt = = => Δt = = 14 s
t v v 0,75
g.x 2
x.tan H
2v 02 .cos2
g.x 2
v 02
( x.tan H ).2.cos2
g.x 2
v0 = en en retenant que la solution positive
( x.tan H ).2.cos2
3,7 1502 3,7 1502 3,7 1502 3,7 1502
v0 = =
(150.tan 45 50) 2 cos2 45 2
2
200 2
1 200
(150 1 50) 2 2
2
v0 = 20,4 m.s-1
La vitesse v0 doit être supérieure à cette valeur pour que x atteigne au moins 150 m.
Comme l’on doit arrondir à deux chiffres significatifs, il faut que v0 = 21 m.s-1
EXERCICE III - LA RMN EN ARCHÉOLOGIE (uniquement pour les élèves qui ne suivant pas l'enseignement de Spécialité)
Toutefois il reste possible que d’autres boissons que le rhum puissent posséder des
molécules donnant les spectres obtenus. De plus seules trois molécules ont pu être isolées par
distillation fractionnée et analysées par spectroscopie RMN, or le rhum en contient beaucoup
plus. Donc des analyses complémentaires semblent nécessaires.
Capacités
Compétences Critères de réussite / Observables
/Attendus
Connaissance
des spectres Les réponses 1, 2, 3 et 5 au QCM sont correctes
RMN
Connaissance La réponse 4 au QCM est correcte (pour l’acide 2-éthyl-3-méthyl-butanoïque)
de la Les formules planes (dév. ou semi-dév. ou topologique) de l’éthanol et de l’acide propanoïque sont
nomenclature indiquées
S’approprier
Les Le nombre de signaux est correctement lié au nombre de groupes de protons équivalents
informations La nature des signaux (singulet, doublet, …) est correctement lié au nombre de voisins
des spectres Les déplacements chimiques sont correctement exploités
RMN sont
correctement Les courbes d’intégrations sont correctement exploitées (hauteur relative, proportions)
extraites
Les molécules La substance 1 est identifiée comme étant probablement de l’éthanol
du doc. 1 sont La substance 2 est identifiée comme étant probablement de l’acide propanoïque
Analyser correctement La substance 3 est identifiée comme étant probablement de l’acide 2-éthyl-3-méthyl-butanoïque
reliées aux
Le lien entre la structure de ces molécules et les spectres RMN est fait.
spectres
Réponse au
Le rhum est identifié comme la boisson contenue dans la cruche puisque les trois molécules identifiées font
problème
Valider partie de sa composition.
posé
Critique Une critique de la réponse apportée est présente.
Rédaction Les réponses sont rédigées (phrases verbales, compréhensible, concises,…)
Communiquer d’une Utilisation correcte de connecteurs logiques (or, donc, de plus, …)
argumentation Le vocabulaire spécifique du cours et des documents est respecté
Acide propanoïque : triplet à 1,16 ppm / quadruplet à 2,38 ppm / singulet à 11,73 ppm
1. Questions préalables
Expliquer la nécessité du traitement oxydant des nanotubes bruts. Quel est toutefois l’impact de ce
traitement sur les propriétés des nanotubes ?
Les nanotubes bruts contiennent des résidus métalliques qui doivent être éliminés grâce au traitement oxydant.
Comme le montrent les spectres IR du document 3, le traitement conduit à l’apparition de groupes fonctionnels
oxygénés à la surface des nanotubes.
Ces défauts modifient les propriétés mécaniques, électriques et thermiques des nanotubes.
Expliquer la présence d’ions métalliques dans le filtrat obtenu suite au traitement oxydant.
D’après le document 1, la synthèse des nanotubes de carbone nécessite l’utilisation d’un catalyseur métallique.
D’après le document 2, les résidus métalliques de catalyseur sont oxydés par l’acide nitrique en ions métalliques
libres qui se retrouvent alors dans le filtrat.
2. Quelle démarche pour quantifier des défauts oxygénés (analyse des documents 4 et 5) ?
Pourquoi le titrage direct des groupes carboxyle n’est pas possible ?
–
Les réactions faisant intervenir SWNT-COOH ou SWNT-COO sont quasi-totales mais ne sont pas rapides ; or la
réaction support d’un titrage doit être totale et rapide (Doc.4).
Principe du protocole permettant de mesurer uniquement la quantité de matière des groupes carboxyle.
On effectue un titrage indirect en retour de SWNT-COOH
ère
1 étape :
–
On fait réagir les nanotubes avec un excès connu de base HCO 3 sous agitation longue.
– –
SWNT-COOH(s) + (Na (aq) + HCO3 (aq)) (SWNT-COO ,Na )(s) + H2O(l) + CO2(aq)
+ +
Justification :
–
La base HCO3 réagit avec SWNT-COOH mais pas avec SWNT-OH, elle constitue un réactif spécifique aux groupes
carboxyle.
–
Tandis que la base HO réagit avec SWNT-OH et SWNT-COOH, donc il serait impossible de connaître uniquement la
quantité de matière de SWNT-COOH.
Pour que la totalité des groupes carboxyle ait réagi, il est nécessaire d’agiter longuement (doc.5).
ème
2 étape :
–
On titre les ions HCO3 non consommés lors de l’étape 1, à l’aide d’une solution d’acide chlorhydrique.
Cette réaction est rapide et totale donc adaptée à un titrage.
–
HCO3 (aq) + H3O (aq) 2 H2O(l) + CO2(aq)
+
Afin d’obtenir la courbe représentative du pH en fonction du volume d’acide versé, on mesure le pH du mélange après
chaque ajout d’acide. Elle permettra de déterminer le volume équivalent et d’en déduire la quantité de matière n 3
–
d’acide versé pour consommer la quantité de matière (n2 – n1) de HCO3 non consommée lors de l’étape 1.
D’après l’équation du titrage : n2 – n1 = n3 donc n1 = n2 – n3.
n2 et n3 étant connues, on a déterminé la quantité de matière des groupes carboxyle dans l’échantillon de nanotubes.
Remarque : le raisonnement avec les quantités de matière n1, n2 et n3 n’était pas demandé, il est présenté ici pour
faciliter la compréhension.